J'ai enfin compris pourquoi on parle de mode de sol par exemple et pas de do car rien à la clé, grâce à vos explications à la fin de la vidéo avec vos exemples. C'est très clairement expliqué, ainsi que l'histoire et l'origine des modes. Merci !
Merci. C'est la première fois que je le vois aussi bien expliqué. Donc la musique classique a transposé les modes ionien et éolinen dans les autres tonalités et les jazzmen se sont amusés à faire la même chose avec tous les autres modes. Si j'ai bien compris. Alors qu'à la renaissance, ils n'utilisaient que ces modes sans transpositions.
Dans le contrepoint en fait on n’harmonise jamais vraiment un mode, on a des melodies dans ce mode qu’on fait fonctionner entre elles avec les principes du contrepoint mais on ne pense pas vraiment à harmoniser un mode avec des accords. Dans le jazz et la musique actuelle par contre la on va le faire, mais il y a des vidéos de meilleures chaînes dédiées à ça. Ce que je peux dire, c’est qu’il faut jouer des accords qui font entendre la couleur du mode. Si je suis par exemple en mixolydien, avec sol comme tonique, je vais vouloir faire entendre le fa becarre, donc je peux par exemple jouer l’accord de sol et l’accord de fa ( fa la do), ou l’ accord de ré mineur (re fa la ) qui contient le fa ! L’idée c est de trouver les notes qui vont caractériser un mode (et le différencier du mode majeur par exmple) et de jouer un maximum de accords qui contiennent ces notes pour les faire entendre.
En empilant des tierces. C'est-à-dire en sautant une note sur deux dans la suite des notes du mode. Exactement comme avec la gamme majeure. ET on a le choix entre un empilement de deux tierces (accord à trois sons) ou de trois tierces (accord à quatre sons).
Merci beaucoup pour ces explications. Pourquoi avoir retenu le mode de do pour la musique tonal ? Le mode de ré ou n'importe quel autre mode n'aurait pas permis de faire des modulations comme on le fait en mode de do ? J'imagine que c'est quelque-chose autour de l'harmonie du système tonal (d'ailleurs en mineur ou mode de la il a fallu construire de nouvelles gammes harmoniques et mélodiques pour que ça marche) mais je ne parviens pas à me l'expliquer.
C’est une excellente question. Je ne veux pas dire de bêtises, mais en fait le mode de do n’existait pas vraiment dans la musique grégorienne et le ton le plus utilisé était celui de fa que l’on a gardé pour sa sensible finale mi fa. Cependant pour eviter la quarte augmentee dans les chants on a de plus en plus systematiquement utilisé le si bemol ce qui finit par donner la gamme de fa majeur soit le mode de do. Le mode de ré est plus sombre et n’a pas de sensible finale. Mais effectivement peut être que l’histoire aurait pu en être autrement et que toute la musique aurait pu se construire autour d’autres modes je ne sais pas !
@@Contrepoints94 En effet l'explication de la quarte augmentée est très satisfaisante. D'ailleurs dans les compositions récentes grégoriennes (Kyriale VIII ou des fêtes récentes) il y a beaucoup plus de bémols. Peut-être pour satisfaire les oreilles plus contemporaines.
Pour retenir l'ordre des modes, je me suis inventé une petite phrase dans laquelle la première lettre de chaque mot rappelle celle d'un mode. Faut connaître par cœur le nom des modes. Ca donne ceci: Il Doit Faire Les Mêmes Accords, L'autre.
Trés clair. Grand merci. Je me demande s'il ne serait pas utile de préciser la nature majeure ou mineure des modes. Ainsi que le degré caractéristique de chacun d'entre eux. Par exemple le dorien se distingue de l'éolien par sa sixte, majeure pour le premier et mineure pour le second. Peut-être sera-ce le sujet d'une autre vidéo ? Pourquoi le mode de Si (locrien) n'a-t-il pas été présenté ?
Je l’ai omis car dans la musique du contrepoint on ne le trouve vraiment jamais, et meme dans d’autres genres il est très rare. Il est vrai que les modes ressemblent pour certain à du mineur mais je ne suis pas trop dans cette perspective car ce serait un peu anachronique en plaquant la tonalité sur les modes. Certains le font mais c’est plutôt dans le jazz ou les musiques actuelles
@@Contrepoints94 Merci pour votre réponse. Je pensais au locrien pour la complétude du propos et pas pour son usage réel. Pour le reste, je comprends votre perspective. De plus, si on reste sur un même mode, il est inutile de connaitre les notes caractéristiques d'autres modes vers lequels on voudrait moduler. Cependant, si l'on en croit les commentaires, il semble qu'il y ait des gens qui viennent du tonal et voudraient comprendre le modal (So What comme dirait l'autre). Pour ces gens, les notions de majeur/mineur et de notes caractéristiques sont utiles. Grad merci encore et portez-vous bien.
@@Contrepoints94 D'accord :) merci! Je vais me renseigner sur le pourquoi on ne le rencontre que très rarement, mais j'imagine que c'est une question d'intervale! si do et mi fa, deux demi ton très proche...
@@Contrepoints94 Ok! Je vais essayer de trouver un exemple pour me faire une idée de la couleur de ce mode et de l'écouter sur mon clavier également! Merci en tout cas pour tes lumières et pour tes vidéos sur le contrepoint ! Force à toi
C'est extrêmement intéressant. Je cherchais depuis longtemps une explication claire des modes en musique, c'est à present chose faite. Réécoutez le début de la chanson « la fête » de Michel Fugain; sur la première phrase :« Tiens, tout a changé ce matin, je n'y comprends rien», on pourrait dire qu'on a une belle montée en mode phrygien suivi d'une descente en mode lydien ?
Oui, phyrigien, dorien mais La ou Mi ou autre chose encore ? La chanson est en Lam (pas d'altération à la clé). On peut envisager des tas de choses : montée en La m mélodique et descente Lam naturelle.🤔
Super merci. Je suis un peu perplexe quant â l’appellation LA mineur ayant appris autrefois LAm comme étant ce qui est LA harmonique mineur…. D’autre part je m’étonne du fait que vous ne mentionnez pas l’utilisation des modes dans les musiques traditionnelles qui sont toujours d’actualité aujourd’hui… Ou bien la ‘musique’ n’est-elle que ‘classique et tonale’ aujourd’hui?😊
Tout à fait vous avez raison de pointer l’utilisation des modes dans la musique traditionnelle, à vrai dire la plupart des musiques populaires sont modales et non tonales ! Je ne voulais pas faire un tour d’horizon de la musique modale, ce qui prendrait un éternité tellement elle est vaste, mais juste faire comprendre le principe. Quand au mode mineur, il vient effectivement du mode de la, ce qui donne le mineur naturel auquel on a petit à petit rajouté le sol dièse pour avoir une sensible, ce qui nous donne effectivement le mode mineur harmonique qu’on utilise en musique classique !
Bonjour oui il y a un mode de si tecniquement, le mode locrien, mais celui ci n’est jamais utilisé dans la musique ancienne ou baroque, il peut parfois etre utilisé en jazz mais très rarement donc je ne l’ai pas mis dans la vidéo. Mais j’aurais pu maintenant que vous le dites 😄
Je me permets de petites précisions : les modes sont beaucoup utilisés dans la musique moderne, et pas que le jazz ! Les guitaristes de rock, avec ses dérivés, en sont très friand pour les solos ! Prenons un seul exemple : Steve Vaï qui est le pape du Lydien. En marge, dans la musique moderne, on ne parle effectivement plus de mode en Ré, et Mi... mais on transpose tout : le Do se décline dans tous les modes, puis toutes les autres tonalités. Si le morceau est en Fa, les 7 modes sont possibles ; tout le talent est de tourner autour de la note sensible. Ma chaine et moi sont à votre dispo pour échanger !
Steve Vai 🤩🤩. Oui en effet dans la musique moderne on transpose beaucoup les modes ce qui etait bien plus rare dans la musique ancienne avec quelques exceptions ! Je vais jeter un oeil a votre chaine merci beaucoup du commentaire !
Depuis le XVII ème siècle le tempérament égal permet les transpositions qui au paravent n'étaient de fait pas permises. Le rapport de fréquences entre une note et la suivante est constant et vaut 'Racine carré de 2' ce qui normalise la composition, la simplifie et peut-être l'apauvrie.
Tout à fait ! Par contre si je ne m’abuse le tempérament égal est plus tardif que le xvii ème siècle et date plutôt du xviii ème siècle, puisque bach lui même n’avais pas d’instrument à tempérament égal.
Justement il me semble que non, le clavier de Bach était bien tempéré mais pas tout à fait avec le tempérament égal, mais j’avoue que j’ai des lacunes sur ce sujet peut etre que je ferai une vidéo à ce propos
@@Contrepoints94 De prime abord qu'il soit bien tempéré confirme qu'il ne l'est pas encore de façon égale et que Bach gère le loup, la balance entre les quintes et les tierces d'une façon qu'il juge bonne ou plutôt bien équilibré. J'attends avec impatience votre vidéo sur ce sujet, elle sera j'en suis sûr très pertinente. Je regrette pour ma part que le Sib ne soit pas une blanche et le Si un Dob, mais là je sais pertinament avoir tord car le fait d'être la 4 ème harmonique ne justifie pas que l'on trouble le cycle des quintes, j'ai tord mais je ne saisis pas pourquoi... De toute façon l'usage fait droit. Et le mode Mixolydien est là pour me satisfaire.
Oui c'est bien expliqué mais la plupart des gens ne comprennent pas l'intérêt ni le but recherché et conceptualiser les modes, je pense qu'il faut ajouter qu'à chaque mode correspond une "couleur" musicale qu'il faut savoir identifier avec disons un certain style musical... un travail d'écoute finalement, mais qui n'est pas forcément facile au début , il faut une note de référence à chaque fois et jouer dessus différemment à chaque fois, bref, trouver différents chemins...
Binjour !Il y a un intérêt evident aux modes quand on s intéresse au contrepoint car on aborde la musique ancienne qui est souvent modale. Les anciens ne pensaient pas les modes comme des couleurs (ce que l’on fait depuis la musique impressionniste et dans le jazz) mais simplement comme des échelles dans lesquelles on pouvait chanter, heritees des différents tons grégoriens. Ensuite, ce n’est pas forcément nécessaire de savoir reconnaître immédiatement un mode à l’oreille, en tout cas pas pour un débutant en écriture musicale. Le plus important est de comprendre le principe et ensuite on se familiairise avec eux en pratiquant !
Peut être dans la musique contemporaine ou dans le jazz mais en tout cas il est inutile pour tout le travail que nous faisons sur la chaine car absent de la musique ancienne et baroque !
Pour ceux qui se demanderaient pourquoi il est "inutilisable", une petite explication s'impose. Et en réalité c'est très simple : c'est le seul mode qui n'a pas de quinte juste.
Superbe explication.
J'attends avec impatience les pentatoniques.
En L1 de musicologie je n'arrivais a bien comprendre les modes, cette vidéo est tellement claire ! Merci !
😊😊
Quelle clarté ! Un grand merci...
Merci à vous !
Merci beaucoup pour ces explications claires et précises.
Merci a vous pour le commentaire
J'ai enfin compris pourquoi on parle de mode de sol par exemple et pas de do car rien à la clé, grâce à vos explications à la fin de la vidéo avec vos exemples. C'est très clairement expliqué, ainsi que l'histoire et l'origine des modes. Merci !
Merci à vous
Merci beaucoup pour cette introduction au système modal. Simple; efficace et très claire.
Merci beaucoup pour votre retour !
Excellente vidéo. Merci. 🙏😊
Merci à vous 😊
Merci. C'est la première fois que je le vois aussi bien expliqué. Donc la musique classique a transposé les modes ionien et éolinen dans les autres tonalités et les jazzmen se sont amusés à faire la même chose avec tous les autres modes. Si j'ai bien compris. Alors qu'à la renaissance, ils n'utilisaient que ces modes sans transpositions.
Merci beaucoup oui votre résumé est correct ! Il y avait quand même des transpositions pendant la renaissance mais très occasionnellement
Merci, super ! Mais comment harmoniser un mode, quels accords pour un mode donné ?🎶🎶
Dans le contrepoint en fait on n’harmonise jamais vraiment un mode, on a des melodies dans ce mode qu’on fait fonctionner entre elles avec les principes du contrepoint mais on ne pense pas vraiment à harmoniser un mode avec des accords. Dans le jazz et la musique actuelle par contre la on va le faire, mais il y a des vidéos de meilleures chaînes dédiées à ça. Ce que je peux dire, c’est qu’il faut jouer des accords qui font entendre la couleur du mode. Si je suis par exemple en mixolydien, avec sol comme tonique, je vais vouloir faire entendre le fa becarre, donc je peux par exemple jouer l’accord de sol et l’accord de fa ( fa la do), ou l’ accord de ré mineur (re fa la ) qui contient le fa ! L’idée c est de trouver les notes qui vont caractériser un mode (et le différencier du mode majeur par exmple) et de jouer un maximum de accords qui contiennent ces notes pour les faire entendre.
On harmonise un mode avec des accords contenant les notes de la gamme. En C Majeur (ionien) on aura : CM, Dm, Em, FM, GM, Am, Bm5- 🙂
En empilant des tierces. C'est-à-dire en sautant une note sur deux dans la suite des notes du mode. Exactement comme avec la gamme majeure. ET on a le choix entre un empilement de deux tierces (accord à trois sons) ou de trois tierces (accord à quatre sons).
Mercie pour tous vos explication.j ai un example et je veut faire son contrepoint si possible mercie
Merci beaucoup pour ces explications. Pourquoi avoir retenu le mode de do pour la musique tonal ? Le mode de ré ou n'importe quel autre mode n'aurait pas permis de faire des modulations comme on le fait en mode de do ? J'imagine que c'est quelque-chose autour de l'harmonie du système tonal (d'ailleurs en mineur ou mode de la il a fallu construire de nouvelles gammes harmoniques et mélodiques pour que ça marche) mais je ne parviens pas à me l'expliquer.
C’est une excellente question. Je ne veux pas dire de bêtises, mais en fait le mode de do n’existait pas vraiment dans la musique grégorienne et le ton le plus utilisé était celui de fa que l’on a gardé pour sa sensible finale mi fa. Cependant pour eviter la quarte augmentee dans les chants on a de plus en plus systematiquement utilisé le si bemol ce qui finit par donner la gamme de fa majeur soit le mode de do. Le mode de ré est plus sombre et n’a pas de sensible finale. Mais effectivement peut être que l’histoire aurait pu en être autrement et que toute la musique aurait pu se construire autour d’autres modes je ne sais pas !
@@Contrepoints94 En effet l'explication de la quarte augmentée est très satisfaisante. D'ailleurs dans les compositions récentes grégoriennes (Kyriale VIII ou des fêtes récentes) il y a beaucoup plus de bémols. Peut-être pour satisfaire les oreilles plus contemporaines.
Pour retenir l'ordre des modes, je me suis inventé une petite phrase dans laquelle la première lettre de chaque mot rappelle celle d'un mode. Faut connaître par cœur le nom des modes. Ca donne ceci: Il Doit Faire Les Mêmes Accords, L'autre.
Faire pour Phrygien alors.
Faire pour Phrygien alors.Le mien est IoDoPhryLyMixolEoLo un peu SupercaliFragilistic expia Ludocius. ou en 2 parties IoDoPhryLy et MixolEoLo
@@daniellonguein2910 oui, c'est fonétique 😋
Trés clair. Grand merci.
Je me demande s'il ne serait pas utile de préciser la nature majeure ou mineure des modes. Ainsi que le degré caractéristique de chacun d'entre eux. Par exemple le dorien se distingue de l'éolien par sa sixte, majeure pour le premier et mineure pour le second. Peut-être sera-ce le sujet d'une autre vidéo ?
Pourquoi le mode de Si (locrien) n'a-t-il pas été présenté ?
Je l’ai omis car dans la musique du contrepoint on ne le trouve vraiment jamais, et meme dans d’autres genres il est très rare. Il est vrai que les modes ressemblent pour certain à du mineur mais je ne suis pas trop dans cette perspective car ce serait un peu anachronique en plaquant la tonalité sur les modes. Certains le font mais c’est plutôt dans le jazz ou les musiques actuelles
@@Contrepoints94 Merci pour votre réponse. Je pensais au locrien pour la complétude du propos et pas pour son usage réel. Pour le reste, je comprends votre perspective. De plus, si on reste sur un même mode, il est inutile de connaitre les notes caractéristiques d'autres modes vers lequels on voudrait moduler. Cependant, si l'on en croit les commentaires, il semble qu'il y ait des gens qui viennent du tonal et voudraient comprendre le modal (So What comme dirait l'autre). Pour ces gens, les notions de majeur/mineur et de notes caractéristiques sont utiles.
Grad merci encore et portez-vous bien.
Merci pour cette vidéo très clair! Mais j'ai une question (probablement) un peu bête, il n'existe pas de mode de SI ?
Si il existe un mode de si, cependant comme on ne le rencontre presque jamais je n’en ai pas parlé dans la vidéo. C’est le mode locrien!
@@Contrepoints94 D'accord :) merci! Je vais me renseigner sur le pourquoi on ne le rencontre que très rarement, mais j'imagine que c'est une question d'intervale! si do et mi fa, deux demi ton très proche...
Exactement mais on le trouve un peu en jazz !
@@Contrepoints94 Ok! Je vais essayer de trouver un exemple pour me faire une idée de la couleur de ce mode et de l'écouter sur mon clavier également! Merci en tout cas pour tes lumières et pour tes vidéos sur le contrepoint ! Force à toi
@@patambre1982 Seconde mineure, tierce mineure, quinte diminuée, sixte mineure et septième mineure... Cela peut faire peur.
C'est extrêmement intéressant. Je cherchais depuis longtemps une explication claire des modes en musique, c'est à present chose faite.
Réécoutez le début de la chanson « la fête » de Michel Fugain; sur la première phrase :« Tiens, tout a changé ce matin, je n'y comprends rien», on pourrait dire qu'on a une belle montée en mode phrygien suivi d'une descente en mode lydien ?
Oui, phyrigien, dorien mais La ou Mi ou autre chose encore ? La chanson est en Lam (pas d'altération à la clé). On peut envisager des tas de choses : montée en La m mélodique et descente Lam naturelle.🤔
Super merci. Je suis un peu perplexe quant â l’appellation LA mineur ayant appris autrefois LAm comme étant ce qui est LA harmonique mineur…. D’autre part je m’étonne du fait que vous ne mentionnez pas l’utilisation des modes dans les musiques traditionnelles qui sont toujours d’actualité aujourd’hui… Ou bien la ‘musique’ n’est-elle que ‘classique et tonale’ aujourd’hui?😊
Tout à fait vous avez raison de pointer l’utilisation des modes dans la musique traditionnelle, à vrai dire la plupart des musiques populaires sont modales et non tonales ! Je ne voulais pas faire un tour d’horizon de la musique modale, ce qui prendrait un éternité tellement elle est vaste, mais juste faire comprendre le principe.
Quand au mode mineur, il vient effectivement du mode de la, ce qui donne le mineur naturel auquel on a petit à petit rajouté le sol dièse pour avoir une sensible, ce qui nous donne effectivement le mode mineur harmonique qu’on utilise en musique classique !
c'est très clair oui ;)
Très bien ! Merci du retour
Merci beaucoup ! J'ai tout compris 😂 ! Enfin presque : pourquoi n'y a-t-il pas de mode de Si ?
Bonjour oui il y a un mode de si tecniquement, le mode locrien, mais celui ci n’est jamais utilisé dans la musique ancienne ou baroque, il peut parfois etre utilisé en jazz mais très rarement donc je ne l’ai pas mis dans la vidéo. Mais j’aurais pu maintenant que vous le dites 😄
Super ! Merci beaucoup. Vos vidéos sont super. Érudites, claires, rigoureuses. C'est un plaisir.
Merci beaucoup Gérard !
Je me permets de petites précisions : les modes sont beaucoup utilisés dans la musique moderne, et pas que le jazz ! Les guitaristes de rock, avec ses dérivés, en sont très friand pour les solos ! Prenons un seul exemple : Steve Vaï qui est le pape du Lydien.
En marge, dans la musique moderne, on ne parle effectivement plus de mode en Ré, et Mi... mais on transpose tout : le Do se décline dans tous les modes, puis toutes les autres tonalités. Si le morceau est en Fa, les 7 modes sont possibles ; tout le talent est de tourner autour de la note sensible.
Ma chaine et moi sont à votre dispo pour échanger !
Steve Vai 🤩🤩.
Oui en effet dans la musique moderne on transpose beaucoup les modes ce qui etait bien plus rare dans la musique ancienne avec quelques exceptions ! Je vais jeter un oeil a votre chaine merci beaucoup du commentaire !
@@Contrepoints94 A votre disposition !
Depuis le XVII ème siècle le tempérament égal permet les transpositions qui au paravent n'étaient de fait pas permises. Le rapport de fréquences entre une note et la suivante est constant et vaut 'Racine carré de 2' ce qui normalise la composition, la simplifie et peut-être l'apauvrie.
Tout à fait ! Par contre si je ne m’abuse le tempérament égal est plus tardif que le xvii ème siècle et date plutôt du xviii ème siècle, puisque bach lui même n’avais pas d’instrument à tempérament égal.
@@Contrepoints94 'Le clavier bien tempéré" n'est-il pas le marqueur du passage aux instruments à tempérament égal ? 🙂
Racine douzième de 2 non ?
Justement il me semble que non, le clavier de Bach était bien tempéré mais pas tout à fait avec le tempérament égal, mais j’avoue que j’ai des lacunes sur ce sujet peut etre que je ferai une vidéo à ce propos
@@Contrepoints94 De prime abord qu'il soit bien tempéré confirme qu'il ne l'est pas encore de façon égale et que Bach gère le loup, la balance entre les quintes et les tierces d'une façon qu'il juge bonne ou plutôt bien équilibré. J'attends avec impatience votre vidéo sur ce sujet, elle sera j'en suis sûr très pertinente. Je regrette pour ma part que le Sib ne soit pas une blanche et le Si un Dob, mais là je sais pertinament avoir tord car le fait d'être la 4 ème harmonique ne justifie pas que l'on trouble le cycle des quintes, j'ai tord mais je ne saisis pas pourquoi... De toute façon l'usage fait droit. Et le mode Mixolydien est là pour me satisfaire.
Oui c'est bien expliqué mais la plupart des gens ne comprennent pas l'intérêt ni le but recherché et conceptualiser les modes, je pense qu'il faut ajouter qu'à chaque mode correspond une "couleur" musicale qu'il faut savoir identifier avec disons un certain style musical... un travail d'écoute finalement, mais qui n'est pas forcément facile au début , il faut une note de référence à chaque fois et jouer dessus différemment à chaque fois, bref, trouver différents chemins...
Binjour !Il y a un intérêt evident aux modes quand on s intéresse au contrepoint car on aborde la musique ancienne qui est souvent modale. Les anciens ne pensaient pas les modes comme des couleurs (ce que l’on fait depuis la musique impressionniste et dans le jazz) mais simplement comme des échelles dans lesquelles on pouvait chanter, heritees des différents tons grégoriens. Ensuite, ce n’est pas forcément nécessaire de savoir reconnaître immédiatement un mode à l’oreille, en tout cas pas pour un débutant en écriture musicale. Le plus important est de comprendre le principe et ensuite on se familiairise avec eux en pratiquant !
Oui c'est parfaitement clair !
En toute logique, il faudrait parler du mode de si, le mode locrien... Il est vrai qu'il est très rarement utilisé car quasiment "inutilisable".
Peut être dans la musique contemporaine ou dans le jazz mais en tout cas il est inutile pour tout le travail que nous faisons sur la chaine car absent de la musique ancienne et baroque !
Pour ceux qui se demanderaient pourquoi il est "inutilisable", une petite explication s'impose. Et en réalité c'est très simple : c'est le seul mode qui n'a pas de quinte juste.