Motricité volontaire

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  • Опубліковано 5 лис 2022
  • Une séquence pour mieux comprendre la commande nerveuse de la motricité volontaire. La commande motrice volontaire est contrôlée par le cerveau au niveau d'une zone du cortex cérébral que l'on appelle le cortex moteur et qui se situe dans le lobe frontal juste en avant de la scissure de Rolando.
    Au niveau du cortex moteur chaque partie du corps est représentée en proportion de ses capacités motrices. La motricité très fine de la main s’explique par une grande proportion du cortex moteur impliqué dans sa motricité. On peut faire la même remarque par exemple pour la langue. On parle ainsi de l’organisation somatotopique du cortex moteur : La représentation du corps est disproportionnée: les parties du corps qui sont capables de mouvements fins et précis occupent plus d'espace que les parties du corps dont le contrôle moteur est moins précis. La somatotopie du cortex moteur donne lieu à / une illustration connue sous le nom de l’Homonculus moteur.
    La commande motrice volontaire part donc du cortex moteur pour se rendre dans la moelle épinière, là où se trouvent les motoneurones commandant les muscles. Le tissu nerveux du cortex moteur est organisé en différentes couches nerveuses superposées. La couche V contient des cellules dites pyramidales et correspond au départ des neurones du faisceau cortico-spinal reliant cortex et moelle épinière. Les neurones partent donc du cortex moteur puis cheminent d’abord dans la substance blanche à travers le tronc cérébral avant de gagner le bulbe rachidien. A ce niveau on observe une décussation motrice, c’est-à-dire que les fibres nerveuses vont changer de côté. Ainsi, les messages nerveux partant du cortex moteur droit vont contrôler la motricité des organes situés du côté gauche du corps et vice-versa. Enfin, les messages nerveux gagnent la substance grise de la moelle épinière. C’est dans la corne ventrale de la substance grise que les neurones issus du cortex moteur vont établir des synapses avec les motoneurones médullaires.
    Nous allons montrer dans un premier temps comment s’effectue la commande volontaire de flexion du pied.
    Les messages nerveux en provenance du cortex moteur par le faisceau cortico-spinal arrivent dans la moelle épinière. A ce niveau, il y a stimulation du /motoneurone alpha qui commande le muscle fléchisseur du pied. Il s’ensuit la naissance et la propagation d’un message nerveux moteur qui va déclencher la contraction du muscle fléchisseur du pied. Simultanément, dans la moelle épinière, le message nerveux en provenance du cortex moteur va aussi stimuler un interneurone qui va inhiber le fonctionnement du motoneurone commandant le muscle extenseur. En l’absence de message nerveux en direction du muscle extenseur, ce dernier va se décontracter. La contraction du muscle fléchisseur associée au relâchement simultané du muscle antagoniste extenseur va entraîner le mouvement de flexion volontaire du pied.
    Dans un deuxième temps, nous allons montrer l’inhibition volontaire du réflexe myotatique achilléen. On rappelle dans un premier temps la boucle réflexe impliquée dans le réflexe achilléen d’extension du pied qui a fait l’objet d’une séquence vidéo précédente. Dans le muscle extenseur se trouve le fuseau neuromusculaire, un récepteur sensoriel sensible à l’étirement et qui est relié à la moelle épinière par un neurone sensitif. L’activation du fuseau neuromusculaire déclenche la naissance et la propagation d’un message nerveux sensitif qui va stimuler le motoneurone commandant le muscle extenseur. Il s’ensuit la naissance et la propagation d’un message nerveux moteur responsable de la contraction du muscle extenseur à l’origine de l’extension réflexe du pied.
    Comment la contraction volontaire du muscle fléchisseur antagoniste va-t-elle permettre d’atténuer voire supprimer la réponse réflexe d’extension du pied ?
    La commande motrice volontaire venant du cortex moteur va stimuler comme on l’a vu précédemment le motoneurone du fléchisseur entrainant la naissance et la propagation d’un message nerveux moteur à l’origine de la contraction volontaire du muscle fléchisseur. Mais dans le même temps, dans la moelle épinière, le message nerveux en provenance du cortex moteur va aussi stimuler comme on l’a vu précédemment un interneurone inhibiteur qui va diminuer voire stopper totalement l’activité du motoneurone contrôlant le muscle extenseur. L’atténuation voire la disparition du message nerveux moteur en direction de l’extenseur va entraîner une moindre contraction du muscle extenseur d’où une atténuation voire une disparition totale du réflexe d’extension du pied
  • Наука та технологія

КОМЕНТАРІ • 3

  • @misscaamille9377
    @misscaamille9377 Рік тому +3

    Lors d un mouvement volontaire, le message est aussi codé en PA et en fréquence de PA ?

    • @JoyezSVT
      @JoyezSVT  Рік тому +2

      La contraction volontaire dépend en effet de messages nerveux qui cheminent à travers le faisceau pyramidal. Ces messages nerveux sont codés en frequences de potentiels d'actions. L'intensité de contraction du muscle dépend par ailleurs du nombre d'unités motrices qui sont recrutées et par conséquent du nombre de motoneurones activés.

    • @adilelkadi323
      @adilelkadi323 3 місяці тому

      Merci bien