Finalement quand je lis certains commentaires dénués de toutes notion de compassion envers les hommes, ça donne raison aux autres mouvements qui prennent beaucoup plus d'ampleur que le votre et qui pour le coup, sera gagnant au final. (et cela même si certains de ces mouvements sont vraiment plus toxique que le votre, malheureusement) Un radicalisme entraine un autre, ça a TOUJOURS été le cas partout, dans toute l'histoire de l'humanité, si vous êtes incapable de comprendre cela, alors bon courage dans votre vie, pour être poli. Et surtout n'oublier pas d'être encore plus radicales et extrémistes, c'est très important. Merci.
Un extrémisme* en entraîne toujours un autre. La radicalité n'est pas le problème ici. Il n'y a pas de radicalité à droite, bien qu'il y ait plusieurs extrêmes (Macron la droite extrême, MLP l'extrême-droite).
Je suis de ces personnes convaincues que le féminisme concerne et bénéficie à tout le monde, et ne devrait pas être porté par les femmes seulement. Si on considère qu'une bonne partie des hommes et des garçons n'accordent leur attention qu'à leurs pairs, alors les hommes féministes ont un rôle capital à jouer pour espérer atteindre l'égalité un jour ! Merci Fou Allié !
@@WildGirl123je ne littéraire jamais avec des sous merde qui me range du côté des violeur en seul raison de mon sexe alors que je suis victime de viol allez vous faire foutre nous sommes ennemi car vous l'avez décider ainsi
@@WildGirl123 Alors là .... Les hommes subissent des injonctions ? Incroyable de lire ce genre de chose en 2024 ! Quelles injonctions subissent-ils ????
@@WildGirl123 Et pourtant, même dans les milieux féministes intersectionnels, c'est parfois dur à entendre, typiquement pour des femmes cisgenres mais pas que, d'entendre que oui, les hommes souffrent du fait d'être des hommes.
Je suis tombé sur une vidéo de LEO il y a peut de temps, elle est très bien pour comprendre ce concept "men are trash" qui s'appel : "TRANS men are TR4SH ? les hommes trans sont-ils des ordures comme les autres ?" Très intéressante pour tous les homme pour comprendre ce que ca implique.
Je profite de cette vidéo pour t'apporter un sincère soutient pour tout, pour ce que tu traverse en ce moment. Pense à ta santé mentale, je te souhaite d'avoir de la douceur dans ta vie ce qui semble être le cas. Et en vrai, encore une fois cette vidéo prouve que tu as des choses à dire, que tu les dis plutôt pas mal, avec ce ton assez chill et réconfortant. Cependant pour rebondir sur ta vidéo, je suis un ancien incel, issu d'un environnement d'extrême droite (+réac, +colonialiste, + homophobe...). Je l'étais encore durant mes études au début des années 2010, dans un parcours de sciences sociales au-cours duquel j'ai eu des enseignements en études de genres (mes professeures ont par la suite ouvert le premier master d'étude de genre en France), et tu te doute bien que j'y opposait une très forte réactance, voir même de haine : mais j'ai été confronté à ces discours j'ai été exposé aux théories, évidemment partiellement écoutées à l'époque. Pour autant lorsque j'ai eu la chance/malchance d'être témoin des violences innommables résultantes des discours et idéologie que je défendait, et ce, suffisamment pour anéantir mes certitudes. Et alors même que j'avais essayé de résister aux discours féministes : les cours que j'ai eu ont constitué une ressource intellectuelle pour comprendre le monde au moment ou mon socle idéologique se heurtait au réel. Du coup je comprends l'idée de ne pas vouloir heurter les sensibilité les plus fragiles, mais on ne convainc pas sur du court terme, à titre perso il m'a fallu plus de 10 ans pour abandonner mon système de croyance, d'en être conscient et de militer contre. Je pense qu'un "men are trash" peut être un peu brut, ou tout autre type de slogan ou de militantisme disons un peu agressif, a son utilité pour au moins poser des graines de doutes: dans un sens ou ce discours est entendu. Et même s'il est fortement rejeté il s'installe quand même dans les esprits. Et encore plein d'amour sur toi, je sais pas ce que tu compte faire à l'avenir, mais je te souhaite tous le meilleur. Trop content que tu te mette à écrire également, peut-être auront nous la chance de te lire un jour.
Merci pour ton point de vue, je n'avais pas pensé à ça : c'est effectivement des graines de doutes plantés dans les esprits. En disant "men are trash", au moins on oblige les gens à se poser la question.
@elodeep et même si la personne ne se pose pas directement la question. J'ai beaucoup de mal à comprendre totalement comment je pensais à l'époque ça commence à être lointain, mais je sais que je me suis rendu compte que j'avais changé une fois que j'avais vraiment beaucoup changé (un peu bateau de Thésée pour faire une analogie), mais je pense que si je m'étais rendu compte que j'étais en train de changer j'aurai résisté un peu plus fort par réactance. Ce pourquoi espérer des changements rapides est illusoire. Mais je pense au déjà de ça qu'il faut inonder le terrain des idée. L'espace public se droitise de plus en plus, il ne faut pas se gêner de balancer des formules quand bien même elles pourraient blesser les égos fragiles, pour percer les bulles idéologiques. C'est un peu comme ça que je vois cette idée de graine de doute. On est entouré d'images et de messages, or plus le corpus d'idée à disposition est riche plus on à de chance de pouvoir y puiser quand on en a envie, mais si ça se trouve, ça n'arrivera pas. Si je voulais être un peu ironique, je dirai que c'est une forme de charité que d'exposer un homme à un "men are trash", c'est lui offrir l'occasion d'être moins con, peut-être, plus tard 😂
@@nvall2054 J'adore ta conclusion 😂Je la retiens ! Ce que tu exprimes globalement me parle, et en même temps m'est inconnu. Je n'ai jamais eu à changer d'un bord à un autre. J'ai toujours eu l'impression de "simplement" approfondir toujours plus loin le bain de gauche radicale dans lequel je suis née (merci les parents !). Pis j'aime toujours écouter les gens raconter leur vie (et j'aime raconter la mienne !).
@@elodeep quelle chance, même si j'aime mes parents il est des fois comme cette été où j'aurai voulu leur réconfort avec l'angoisse des législatives, alors même qu'ils allaient voter FN... En tout cas enchanté
@@nvall2054 En effet, des parents qui vont voter FN, ça fait froid dans le dos. Après, des parents de gauche radicale peuvent être des mauvais parents. Mais j'ai la chance au contraire que ça soit aussi de chouettes parents, globalement (ils ont fait des erreurs, bien sûr, comme tout le monde). La période des législatives m'a été dure à vivre quand même, je vais pas mentir...
Le truc que pas mal de gens semblent oublier c'est que ce slogan n'a pas des effets potentiellement néfaste "que" pour les hommes (même si comme précisé effectivement ce message n'a pas à plaire aux hommes) le problème c'est que des gens bêtes y'en a chez les hommes bien sûr des masculinistes on les voit bien mais yen a aussi chez les femmes, or chez ces femmes moins bien formée ce slogan a des grandes chances de déclancher une véritable haine des hommes (on l'a beaucoup vu notamment aux etats unis avec des personnes qui te déclarent que "il faudrait castrer tout les hommes" voir même "il faudrait tuer tout les hommes") et ça c'est grave c'est des niveaux de violence qui pourraient être retrouvé chez les incels (et heureusement pour l'instant aucune femme se réclamant du féminisme n'a fait d'attentats mais se croire immunisé à une sorte de dérive ne fait qu'augmenter la probabilité de cette dérive) donc soyons vigilants de ce qui est dit
Donc, si j'ai bien compris, le slogan est néfaste parce qu'il pourrait être mal interprété par des femmes qui pourraient recourir à la violence contre les hommes, mais que bon, ça n'est jamais arrivé, mais ça pourrait arriver parce qu'après tout, il y a des femmes qui disent des propos violents sur les hommes (propos bien évidemment non sourcés et dont le sens, strict ou figuré, n'est pas clairement défini). Désolé, mais ça sent la pente glissante, votre raisonnement. Et pour info, dans l'immense majorité des cas de violences commises par les femmes sur les hommes (généralement leur conjoint), ces violences interviennent comme réponse à des violences masculines répétées.
@judex965 pour ce qui est de la violence des femmes sur les hommes, comme toute la criminalité féminine la proportion de cet acte est sous estimé. En effet une femme a moins de probabilité de se faire interpeller qu'un homme
@judex965 et pour ce qui est des propos violents youtube supprime automatiquement les commentaires qui comportent des liens donc je peux pas les sourcer même si j'aimerais
Je commente avant de regarder. Le penseur sauvage j'aime beaucoup ce qu'il fait et j'avais laissé un message sous cette vidéo. À titre tout à fait personnel bien que j'aie trouvé cet exemple, dans le contexte médiatique actuel au mieux assez malvenu, j'avais gardé ça pour moi et je m'était concentré sur une critique moins... émotionnelle. Il avait eu la gentillesse de me répondre. Une réponse qui ne m'avait pas satisfait mais bon j'avais dit ce que j'avais à lui dire et j'en était resté là.
Et voilà comment avec une vidéo aussi basée et bienveillante, notre ami Stéphane - et Safran ! - prouvent à quel point leur travail est indispensable. Je dis ça, je dis rien...
Créer un collectif, c'est très exactement le conseil que je te donnerais, à tes amis et toi. Vous seriez plus solides, organisés et coordonnés à plusieurs. En plus de répartir la charge (les charges). Et j'ajoute que vous pourriez présenter un front commun contre les harceleurs divers.
Penseur sauvage, j'avais été extrêmement déçu de ses vidéos sur le collectif ZEM, et surtout sur la pauvreté de son argumentaire, qui tenait limite plus à de la psychiatrisation et des ad personam. Ça a été un des points de bascule qui m'ont fait m'éloigner des mouvements zet', de le voir se faire encenser pour un travail que j'estimais médiocre. Est-ce qu'il est revenu là-dessus ? Sinon, j'avoue que j'aurai du mal à suivre son travail sur le narcissisme, même si Stéphane le vend bien.
je viens d'avoir eu la même réaction que toi avant de voir cette vidéo (que je n'ai toujours pas vu) : j'ai coupé avec lui après le drama zet et l'avoir trouvé assez médiocre à l'époque. j'ai la même intérogation que toi
Là où je suis mitigé c'est qu'en tant que conjoint de famille d'accueil, on a vu passé une bonne 10aine de gosses cette année. 7sur 10, on avait des femmes violentes. Je dis pas que c'est reccurent, je dis juste que mettre tout sur la charge des hommes, c'est fallacieux. Mais force a toi pour la suite quand même
Bah, c'est normal. Ils n'auraient pas besoin d'une famille d'accueil si ils pouvaient être placés chez un parent non-violent, ceux qui sont placés ont tous une mère violente ou incapable de les élever pour une raison x ou y.
Ouais moi aussi, mon père ne m'a jamais frappé, ma mère oui, et pas qu'un peu, et accompagné de mots ultra violents et JAMAIS un seul pardon de sa vie. J'ai été en couple avec une femme qui me frappait (calvaire, on se retrouve en prison, pourquoi ca m'arrive a moi)... J'ai fait 14 ans de danse classique, et j'ai reçu des attaques homophobes de certaines filles qui étaient dans mon groupe de danse, elles même (d'autres étaient écœurées d'entendre ca hein, c'était une minorité)... A la maternelle, il y avait un jeu ou "toute la court" choppaient une fille et allaient la défroquer dans un angle mort des institutrices, humiliation totale, et qui menait ? Une gamine, qui défroquait elle même la victime. Et oui j'ai aussi été harcelé par des gars, mais ma mère, ma copine, des camarades du "cour de danse"... J'avoue qu'entendre des leçons sur "les zoooommes" sans discernement, ca me gave... Par contre chez les hommes prédateurs que j'ai croisé dans ma vie, TOUS sans exceptions étaient des gros charmeurs mielleux, tout plein de "féminisme d'apparat" et qui parlaient en couinant un peu comme les cures a l'église. Je dis ca, j'écris rien. Bref focusser sur TOUS les violents et abuseurs, sans se soucier de leur sexe ca serait bien, et oui pas de problème a "avouer" si il y a 90% de mec coupables, mais n'oublions pas pour autant qu'il y en a 10% a s'occuper QUAND MEME... (et 99vs1% c'est pareil).
Bon, je suis allé faire un tour sous les commentaires de la vidéo de penseur sauvage et je trouve que son argumentaire : (le slogan pourrait radicaliser des ados donc il faudrait le critiquer pour mieux adresser les problématiques liées au sexisme) se heurte à la dure réalité de ce que les gens veulent comprendre. Parce que c'est bien, sous sa vidéo, que certains (des mascus qui s'ignorent sans doute ; peu nombreux certes, mais bien là) le félicitent à demi-mot du scud qu'il envoie aux féministes de la cancelosphère wokistanaise.
@@elodeep pas forcément, c'est un très mauvais outil de regarder les réactions et d'en tirer des conclusions. Moi par exemple je réponds à votre post parce que je suis en désaccord. Si j'avais été d'accord je n'aurais rien posté. C'est le problème de l'engagement qui donne une impression de bataille rangée avec des périls imminents quand on regarde Twitter, alors que dans la vraie vie les gens sont bcp plus ouverts.
@@gobelin9903 Quand je lis ta réponse, je n'arrive pas à comprendre qu'est-ce qu'il s'est passé dans ta tête pour en arriver à ta réponse. J'ai l'impression qu'on n'est pas dans la même conversation. 1. Déjà on parle de commentaires UA-cam (parmi les RS mainstream, c'est à mon avis le meilleur pour débattre), rien à voir avec twitter (tous RS confondus, probablement le pire pour débattre). 2. Dans la vraie vie, les gens ne sont pas "beaucoup plus" ouverts d'esprits. Il sont peut-être *un peu plus* ouverts d'esprits, mais surtout, ils osent moins ouvrir leur gueule. 3. J'insiste. Regarder les réactions des gens, et regarder qui ça fait réagir, ça aide beaucoup à comprendre ce qu'on fait. L'exemple précis de ta réaction ici ne contredit en rien mon affirmation.
@@gobelin9903 vous, peut-être, mais moi personnellement quand j'approuve un propos, je le dis également. et si quelque chose me chiffonne, parfois, je me tais (pas envie d'entrer dans uns spirale de propos désagréables voire violents, même si j'ai ôté mes notfs depuis des lustres...)
@@elodeep 1)On est d'accord que twitter est globalement une fosse à purin où se débattent des gens en mal de reconnaissance. Si UA-cam semble plus serein c'est parce que ce n'est pas le but principal et que les audiences sont plus cloisonnées (ce qui n'est d'ailleurs pas forcément une bonne chose en terme de radicalisation). 2)Dans la vrai vie, oui effectivement les gens qui on tendance à moins s'exprimer sur les RS ne s'exprime sans doute moins aussi dans la vrai vie, mais il y a quand même moins d'antagonisassions et d'effet de chambre d'écho. Je prend un exemple la cérémonie des JO sur les réseau sociaux c'était l'apocalypse, mais IRL tout le monde s'en foutait et trouver ça cool. 3)Ben je suis en désaccord surtout si c'est pour commencer à catégoriser les gens pour discréditer leur parole.
Oui mais pourquoi - pour le moment - on a besoin que des hommes tiennent ton discours sur les réseaux : Car les hommes n’écoutent que les hommes. Quand les femmes se battent pour leur droits elles sont vues comme au pire hystériques, au mieux extrémistes. Donc malheureusement selon moi, dans le contexte socio-culturel dans lequel on se trouve en ce moment on a besoin que des hommes parlent à des hommes car il ne sont pas encore prêt à écouter les femmes qui seraient vu comme des interlocutrices légitimes
@@dederlinsomniak Men are trash est statistiquement vérifiable vu le nombre avéré de violences que les hommes infligent aux femmes tandis que pour ACAB on n'a pas de statistiques sur le taux d'adultère chez les mères de policiers. Le B de acab est une injure misogyne qui cible le controle du corps des femmes et pas vraiment les policiers en eux même.
j'ai pas terminé cette vidéo j'ai vu que les premières minutes. J'avoue que Penseur Sauvage j'ai coupé avec ses vidéos avec le drama zet/zem. J'ai eu l'impression qu'il taxait de narcissique toutes les personnes qui n'étaient pas d'accord avec lui, dans une défense aveugle avec des arguments très faiblards de ses potes Mr Sam et Astronogeek, en restant impeméable aux critiques et en tombant dans le classique antiwokisme. Bref je l'ai rangé dans la même catégorie que Mr Sam et Astronogeek et n'ai plus voulu le suive. J'ai pas vu sa série sur le narcissisme. Vous en pensez quoi? ais-je eu un jugement trop hatif sur lui? il a évolué depuis?
son travail sur le narcissisme cest du flan! c est un travail de mauvaise foi, servant un agenda politique et ça lui permet de disquzalifier les avis de toutes critiques
Bonjour, Comme d'habitude, excellente vidéo, encore meilleure que je m'attendais. Je suis d'accord avec 99% de ce que tu dis. 😮 Le 1% de désaccord, ça en surprendra peu, c'est quand tu dis qu'il faut prendre le slogan au sens littéral : "tous les hommes sont des violeurs". Je suis pas d'accord avec ce point. Pour moi, c'est plutôt "toutes les hommes ont le potentiel d'être des violeurs" Mais ce type de désaccord, au fond, c'est rien du tout. C'est juste un angle de vue un poil différent sur une parcelle d'un vaste sujet, on est pas obligé d'être d'accord sur tout. Ce qui nous relie compte bien plus.
Il est surtout paternaliste, pour le coup. Il semble qu'il ait des lacunes mais qu'il les ignore, et passe outre. Pas de quoi lui tomber dessus violemment pour autant, certes (enfin, disons que je trouve ça dommage). Mais bon, on sait ce que c'est sur les réseaux a-sociaux... 🤕
@lefouallie4798 Salut! Petite demande si jamais tu trouves le temps, ce serait sympa une vid sur un aspect spécifique de l affaire Mbappé, à savoir la description faite par certains médias ( RMC/BFM, Europe 1...) de la loi suédoise de 2018 sur le consentement ( qui est aussi un sujet intéressant en soi par ailleurs). A les écouter, cette loi établit une présomption de culpabilité et l accusé doit prouver qu il a obtenu un consentement ( un vrai hein, je précise rapport à ta vid sur le sujet ) de la part de son/sa partenaire. C est évidemment totalement faux, la charge de la preuve du non consentement reste à l accusation, la grosse dif étant que les accusés ne peuvent plus plaider " l erreur de bonne foi ". Bref, bel exemple de distorsion des faits, si tu as envie d en causer, comme toujours, on ( je ) t ecoutera avec plaisir.
J’adore comment on est passé avec fluidité de "tout homme est potentiellement un violeur" à "tout homme EST un violeur". C’est pour ça qu’il ne faut pas forcément se caller sur les feministes pour étudier les masculinites. Il y a toujours eu des sexualités et masculinités différentes sans attendre le courant progressite. Il y a des mecs qui n’aiment pas les rapports par exemple ou qui n’aiment pas être en position de "domination" dans les rapports. On sous estime leur proportion. Donc non, les mecs ne sont pas répartis entre déconstruits et violeurs. Votre discours est démagogique car vous n’osez pas contrarier les féministes . Bref si votre objectif est de sensibiliser les mecs ces questions dites vous que vous parlez dans une caisse à raisonnance de personnes qui sont déjà acquises, et principalement de mecs qui détestent les autres mecs ( moi le premier). Alors pensez à ce qui s’est passé aux élections américaines ( si si ça a joué un petit peu quand même). Il commencent à réaliser que le discours ambiguë et à charge sans nuance contre les masculinités est contre productif et a des conséquences. Regardez plutôt les travaux de " the young men research initiative par les démocrates ;)
_Donc non, les mecs ne sont pas répartis entre deconstruits et violeurs._ Ce n'est pas ce qu'il dit. _tout homme EST un violeur_ Tout homme est un POTENTIEL violeur. C'est toute la nuance. Tu ne peux pas enlever ce mot et après critiquer le féminisme (comme s'il n'y en avait qu'un seul), ça ne marche pas. _Il y a des mecs qui n’aiment pas les rapports par exemple ou qui n’aiment pas être en position de "domination" dans les rapports._ Ce n'est pas parce que tu n'aimes pas avoir de rapports sexuels et/ou que tu n'aimes pas être en position de domination (dans les rapports sexuels ou ailleurs, là on ne parle pas que de violences sexuelles mais de VSS en général) qu'on n'a pas de rapports sexuels ni qu'on n'est pas dominant. Ca n'enlève rien à vos constructions sociales d'hommes, cisgenres ou transgenres, racisés ou pas, queers ou pas, handicapés ou pas, etc. Bien sûr, c'est important de prendre en compte les spécificités, mais ces spécificités ne suppriment pas cette construction sociale d'homme et donc cette potentialité de violeur. On peut d'ailleurs faire la même chose avec le fait d'être une personne adulte, une personne blanche, une personne cisgenre, une personne hétéro, une personne valide, etc (bien que dans les VSS, c'est le fait d'être adulte, et aussi le fait d'être un homme, qui sont le plus impactants). _le discours ambiguë et à charge sans nuance contre les masculinités_ Ce discours est minoritaire dans les milieux féministes. Ces discours, c'est d'ailleurs souvent celui de TEFs (Trans-Exclusive Feminists - en gros des féministes transphobes) ou de féministes blanches pas intersectionnelles (à ne pas confondre avec les fémonationalistes, qui elles ne sont en réalité pas féministes, et qui font du pinkwashing pour justifier leurs rhétoriques racistes), qui sont très peu acceptée dans les milieux féministes d'aujourd'hui. Je pense sincèrement qu'il y a beaucoup d'approximations et d'incompréhension de ta part en ce qui concerne les mouvements féministes. Tu me donnes l'impression d'avoir à peine regardé la vidéo, ça ne colle pas avec l'analyse du Fou Allié.
L'utilité du féminisme repose principalement sur le fait de démonter les représentations liées aux identités de genre, qui font que les femmes qui ne se reconnaissent pas dans ce que la société patriarcale attend d'elles soient marginalisées, culpabilisées et méprisées, tout comme les hommes d'ailleurs. Et vous dites que les hommes qui ne s'y reconnaissent pas sont "sous-estimés dans leur proportion", mais en attendant, cela ne se voit pas dans les chiffres liés aux violences sexistes et sexuelles, ni au partage très inégalitaire des tâches domestiques, ni dans les discours patriarcaux dominants, etc. En l'occurrence, il y a des études et des chiffres sur ce sujet qui convergent dans le même sens, ce n'est pas les féministes qui sortent cela de leur chapeau. Cela dit, je pense que vous avez une légère méconnaissance du féminisme ; le principe du féminisme ce n'est pas de diaboliser la masculinité en soi, mais d'en finir avec cette conception-là qui opprime les femmes et qui est aussi nocive pour les hommes eux-mêmes en tant que victimes collatérales du patriarcat, le tout avec des conséquences très tangibles et documentées de long en large une fois encore. Et, à terme, l'idée c'est d'en finir avec les stéréotypes et assignations de genre de manière générale. Car admettre qu'il y a une identité masculine et une identité féminine, c'est déjà paver le chemin à un enfermement dans des rôles et des stéréotypes, et c'est présupposer qu'il y aurait des idées et des comportements inscrits dans les chromosomes X ou Y, ce qui relève de l'essentialisme et ne repose sur rien scientifiquement.
@@Jonathan_Venus. Les chiffre tendent à dire que c'est la majorité des femmes qui sont concernées par les violences ou agressions. En revanche elle ne disent absolument pas que la majorité des hommes sont concernés. il y a toujours cette confusion entre la majorité des violences sont faites par des hommes et la majorité des hommes ont commis des violences. Par ailleurs les études sociologiques sur le sujet gèrent très mal le cas de neuro atypiques pour lesquels être façonné par des normes sociales est très relatif .
@@Jonathan_Venus je comprend votre observation sur le féminisme, toutefois des discours comme quoi "tout les hommes sont potentiellement des violeurs" voir "tout les hommes non déconstruit SONT des violeurs" pose un énorme problème. Ils sont contre productifs et ne sont pas nécessaires au principe tout à fait légitimes que vous avez cité comme " finir avec les stéréotypes et assignations de genre de manière générale". Par ailleurs pour Meneretrash et Meneredogs, ça ne sert à rien et l'effet écœurant sur pace largement l'effet qui amène à "réfléchir" ou à se poser des questions
@@samdarkazanli les conditions matérielles du sexisme, les rapports sociaux sexistes font de tous les hommes des violeurs potentiels, parce que ce sont ces conditions matérielles qui sont la cause première des viols, des agressions, des VSS. Les hommes et les femmes sont socialement construits comme deux groupes différents, et comme inégaux parce que différents, les femmes sont altérisées, la culture du viol et les inégalités économiques vont de pair. Ce slogan me semble résumer au moins tout cela, _vu du point de vue des femmes et de leur nécessaire résistance au sexisme._ Il me semble avant tout destiné _aux autres femmes,_ comme un avertissement, un partage d'expérience, un signe de reconnaissance et de validation de leur commune expérience - et aux hommes, comme un défi. Et tant mieux s'il est _des_ hommes qui le comprennent, mais inhabituellement pour eux, (pour nous: j'en fais partie) ils ne sont pas le référent ici, les minorisées ne demandent pas poliment à la norme dominante, qui est socialement construite comme neutre, comme objective, comme légitime... son avis sur leur point de vue: elles le connaissent déjà. Ce slogan dit que les rapports sociaux de domination _ne sont pas_ le lieu d'existences tranquilles et sereines pour les personnes qui se trouvent reléguées dans les groupes sociaux dominés. Ce slogan me semble donc mettre l''accent sur les effets systémiques du sexisme, et sur le fait que les hommes y jouissent de privilèges et de prérogatives violentes normalisées, banalisées. Ce n'est pas le seul slogan féministe, ça n'est pas le seul front de lutte antisexiste. Par exemple, "une femme sans homme, c'est comme un poisson sans bicyclette" en est un autre, beaucoup moins _trash._ Pas sûr qu'il soit mieux compris des hommes pour autant. Mais tant que les luttes contre les oppressions n'ont pas abouti, les personnes qui les subissent ont de sérieuses raisons de ne jamais oublier que les personnes du groupe social dominant... appartiennent au groupe social dominant, et qu'elles sont justement susceptibles pour cette raison, et aucune autre, d'exercer plus ou moins pleinement et violemment cette domination. Toutes ces personnes ne le feront pas, en effet: mais _ça n'est pas la question ici._ C'est une prise de conscience qui peut certainement être désagréable à avoir, - dans un monde violemment inégalitaire, l'idée d'un monde juste, ou d'une masculinité possiblement à l'abri du sexisme sont puissantes et rassurantes, c'est justement la fonction première de ces idées: anesthésier aux violences et à la brutalité systémique des inégalités, offrir l'illusion et le confort d'une porte de sortie individuelle, immédiate, qui n'y change rien - mais ce désagrément n'est vraiment pas le sujet des luttes féministe et il n'a pas à l'être - en dehors de considérations tactiques, circonstancielles, dont l'appréciation appartient à celles qui luttent, aux féministes, et à personne d'autres.
Aujourd'hui, depuis que j'ai acquis une certaine culture politique et une formation "autodidacte" progressive au matérialisme, je comprends que ce n'est pas les individus qui sont dénoncés mais les systèmes de domination. Mais il est vrai qu'à 20-22 ans, lorsque j'avais une faible culture et que je raisonnais en termes d'individus, je tombais toujours dans ce piège, ce qui me faisait avoir les mêmes raisonnements idéalistes, confusionnistes et dangereux que ceux qui prévalent à droite et qui structurent les narratifs dans les médias bourgeois, émanant de chroniqueurs et d'éditorialistes qui sont supposés avoir acquis quand même une certaine culture (même si celle-ci est très bourgeoise et donc circonscrite à certaines disciplines, -donc pas la sociologie-). Et c'est aussi un élément qui expliquait en partie ma dérive masculiniste à cette époque ; je me persuadais qu'on était en gynocratie et que les femmes avaient pris le pouvoir en me basant sur des éléments complètement tronqués sans analyse globale.
C'est vraiment incroyable de passer d'une pensée totalement extreme a une autre. Comment est-ce seulement possible? Parce que la on se situe tout de meme aux confins de l'extreme droite et de l'extreme gauche.
@@JM-mj5wuça s’appelle comprendre le réel grâce à une grille de lecture basé sur les conditions matériels d’existence des individus qui sont acteurs d’un système global. Ça permet de sortir de l’essentialisme et de l’expérience personnelle comme seul repère et ne pas se penser comme un individu extérieur au monde, ce qui simplifierai grandement l’explication de la vie
@@Torpillage444 Non ca s'appelle simplement passer d'une ideologie haineuse a une autre. Ca s'appelle simplemement passer de raisonnements generalisateurs a d'autres. Les incels et les feministes ont beaucoup en commun.
@@JM-mj5wu Il faut assurément ne rien connaître en sociologie politique et en histoire pour tenir ce discours confusionniste et relativiste. Tu as le droit d'être un conservateur béat qui pense que la société actuelle est immuable et indépassable, mais n'ajoute pas la condescendance à l'ignorance car tu te ridiculises. Quelques clarifications basiques : 1) Lutter contre les oppressions et les discriminations, pour un monde où les êtres humains sont égaux socialement et économiquement, et où ils ne subissent plus d'injonctions qui les aliènent ou les empêchent de se réaliser pleinement, ce ne sera jamais de la haine. Par contre, défendre les inégalités et les oppressions de certains groupes sociaux et (ou) de genre et (ou) ethniques, et détruire les avancées sociales au profit d'un passé fantasmé, au nom d'un prétendu ordre naturel, cela va de pair avec le sentiment de haine, oui. La haine, la peur et la nostalgie mobilisent l'extrême-droite, alors que l'espoir, la joie, l'optimisme et la soif de connaissance mobilisent l'extrême-gauche. La différence est tout de même notable ! 2) Les penseurs de gauche et d'extrême-gauche se basent sur une vision scientifique et interdisciplinaire, il y a des données objectives derrière la théorisation de la lutte des classes, le féminisme et l'intersectionnalité. Alors que les "intellectuels" d'extrême-droite se basent sur des concepts creux et abstraits, une réécriture simplificatrice et simpliste de l'histoire, et une vision raciste, sexiste, anti-LGBTQIA+, au mieux scientiste sinon théocratique (et en tout cas réactionnaire) de la société. Mettre les deux sur le même plan est d'autant plus absurde et criminel pour cette raison. 3) Ce que tu appelles "des raisonnements généralisateurs" c'est en fait le principe même des sciences humaines ; dégager des tendances globales et des faits sociaux à partir de données objectivables avec une méthodologie. Là où l'individualisme méthodologique (matrice des idéologies conservatrices) est très pauvre intellectuellement puisqu'il empêche de comprendre le fonctionnement de la société, -qu'il résume à une addition d'individus libres et souverains, ce qui revient à les considérer comme des objets inertes en niant toute influence extérieure sur eux-. Reconnaître des systèmes de pouvoir et de domination ce n'est pas de la généralisation. La généralisation, ce serait d'essentialiser les individus. D'ailleurs, forcément, si tu raisonnes en termes d'individus, ce n'est pas étonnant que tu sois incapables de concevoir qu'on puisse parler en termes de cadre global, d'institutions ou de systèmes, pour finalement te vautrer dans la psychologie de basard et l'essentialisme. 4) La théorie du fer à cheval qui consiste à expliquer que l'extrême-droite et l'extrême-gauche se valent, relève de l'obscurantisme, car cela ne résiste pas à la sociologie politique de base. C'est une théorie fumeuse qui vient de l'extrême-centre et de la droite depuis les années 1990 pour imposer le narratif néolibéral, avec des politiques conservatrices et réactionnaires, donc pas dans l'intérêt de 90-95% de la population, mais qui bénéficient effectivement à la classe capitaliste. 5) Repousser à "l'extrémisme" toute démarche critique sur l'ordre établi et toute proposition alternative, c'est une façon de penser très antidémocratique puisque cela revient à criminaliser et diaboliser tout désaccord avec l'idéologie bourgeoise dominante qui est défendue en permanence sous les oripeaux du "bon sens", de "la raison" ou du "pragmatisme" (ce qui est au mieux de la novlangue). Mais en effet, le néolibéralisme est une idéologie antidémocratique, et elle le montre à de maintes reprises depuis toujours. 6) Il n'y a heureusement pas besoin d'être d'extrême-gauche pour être féministe et contre les discours et pensées réactionnaires. Être de gauche suffit déjà à l'être normalement. Il suffit de se renseigner sur l'histoire du féminisme pour le savoir. Et puis tu vas peut-être nous expliquer que les quelques avancées obtenues en termes d'égalité civile pour les femmes ce dernier siècle en Europe ont rendu notre société plus mauvaise ? Et qu'elles ont été mises en place par des pouvoirs d'extrême-gauche ? Va jusqu'au bout de ton raisonnement parce que là, je suis quand même curieux. Tu simplifies beaucoup les choses, peut-être parce que tu es toi-même un dominant qui a donc intérêt à ce qu'il n'y ait plus aucun progrès ni social ni féministe ni antiraciste ? Bref, et je ne crois pas que tu suives beaucoup les vidéos du "Fou Allié" pour avoir encore des raisonnements aussi idiots et simplistes, car si tu le suivais, justement, il décortique et démonte méthodiquement le type de discours que tu tiens avec beaucoup de pédagogie, de sources et d'explications.
@@Torpillage444 Merci, je crois juste qu'on a affaire à un énième droitard qui se croit original et supérieur alors qu'il ne lit pas les commentaires auxquels il répond, ne suit apparemment pas les vidéos qu'il commente, mais veut donner des leçons à des personnes qui sont beaucoup plus instruites que lui...
J'ai de sérieux... doutes face à Penseur Sauvage depuis longtemps, et je n'ai donc pas écouté ses vidéo récentes ni lu son message. Mais... Les bénéficiaires de privilèges n'aiment pas a priori qu'on leur rappelle que les rapports sociaux de domination sont systémiques. Les blancs n'aiment pas être qualifiés de blanc, au vu des inégalités raciales. Et quand ils ne peuvent l'empêcher ils doivent s'inventer un '' racisme anti blanc' pour tenter de gommer l'ampleur du déséquilibre. Les hommes se plaignent de misandrie... Les dominants se pensent comme la norme universelle, pas comme des dominants. Etc. Mais un slogan ça se lit et se comprend depuis l'intérieur des luttes qui l'ont produit, depuis le point de vue des personnes qui mènent cette lutte, depuis leur expérience. Une lecture située du point de vue du groupe social privilégié manque nécessairement tout ce qu'il apporte aux personnes du groupe social dominé, à leur résistance du quotidien, à leurs luttes aussi. Bien avant de convaincre des oppresseurs, il me semble que l'on doive d'abord survivre à l'oppression. Les slogans y participent, '' Men are trash'' très probablement. Convaincre vient après. Le succès de tels slogans dit peut être aussi l'état des lieux de la lutte: le chemin pour que les feministes puissent '' parler aux hommes'' afin de hâter la fin du sexisme est peut être plus longs et tortueux que certains le voudraient.
@@JM-mj5wu parce qu'avec ce harcèlement merdiatique des sionhystériques genocidaires, il y a toujours un juif qui sort des buissons pour lancer une fausse accusation hors sujet contre LFI.
Le slogan comme forme d'expression me fatigue. C'est lui qui transforme chaque AG en thérapie de groupe, qui unifie en surface, qui est Twitter friendly( beaucoup d'engagement pour peu d'investissement), et enfin il ne s'adresse à ceux qui ont déjà fait le choix d'acheter la machine à laver. C'est la parole du militant "basé". C'est souvent un gadget qui se veut poésie. Et quand c'est chanté dans une manif, j'ai l'impression de vivre un jour sans fin. Je dois être vieux...
Le slogan est une forme d'expression parmi plein d'autres et ce n'est pas l'outil en lui-même qui pose problème, mais comment il est parfois utilisé. Les slogans sont très utiles à la lutte. Quand une personne utilise un couteau de cuisine pour tuer une personne, tu ne vas pas dire "les couteaux de cuisines sont problématiques, on devrait arrêter de les utiliser". Pour être franche, ton commentaire m'énerve. Je t'invite à lire le commentaire de @metaldemort, tu comprendras peut-être mieux.
@elodeep je comprends que tu t'énerves, mais 35 ans de luttes syndicales avec les mêmes slogans qui tournent en boucle pour toujours finir dans une défaite certes limitée par la lutte, mais une défaite néanmoins, ça me fatigue. Et de voir l'enthousiasme de nouveaux militants à reprendre les mêmes rengaines en ayant l'impression d'avoir inventé la roue, sous le regard bienveillant de l'avant garde grabataire, ça me déprime. De plus, la tirade sur les opprimés qui ont enfin une voix à travers un slogan, il ne manque plus que les violons pour en faire un téléfilm de tf1. C'est condescendant, voire paternaliste. Ça permet de vendre des autocollants.
@@lioneldm5130 Je comprends ta fatigue. Je ne suis pas la dernière à être critique des syndicats. Et ça me convainc que ce ne sont pas les slogans qui posent problèmes, mais comment ils sont utilisés.
@@lioneldm5130 J'ai probablement plus ou moins votre âge, et moi aussi une expérience de 35 ans de luttes et de régressions sociales... J'aurais pu écrire votre commentaire ici, je l'ai déjà écrit bien des fois, les enthousiasmes militants et les grandes envolées me dépriment moi aussi d'avance. Trop vu d'illusions déçues chez trop de gens (et chez moi aussi), qui n'avaient le plus souvent pas pris la mesure de l'ampleur de la lutte et le déséquilibre du rapport de forces . Pour autant, j'ai aussi vu la conscientisation s'approfondir, la tension s'exacerber: les manifestations et les luttes d'il y a trente ans étaient plus séparées les unes des autres et souvent moins profondément politisées que celles d'aujourd'hui. Je souscris à la réponse que vous fait elodeep: ce ne sont pas les slogans le problème, mais bien le rapport qu'on a avec eux. Manifester en chantant, ça peut faire du bien sur le moment, et on peut avoir besoin de se faire du bien comme ça, mais cela a-t-il jamais suffi à arracher quoi que ce soit aux capitalistes? Bien sûr que non. Mais vous savez aussi que les manifestations, les luttes, même vaincues, sont aussi des moments précieux de politisation. Les "autocollants" - les slogans, les rengaines: en 1993, entendre en manif la version des Béruriers noirs de la Makhnovchtchina a produit chez moi un déclic de politisation et ça fait presque trente ans que l'Anthropophage d'Eugène Pottier est ma chanson politique préférée, même si je n'en connais pas l'air - lorsqu'ils ne sont pas au service d'appareils intéressés avant tout par leur propre pérennité, contribuent aussi à la résistance à l'écrasement, à ce que la lutte continue, à la faire vivre par le partage. Nous ne sommes pas maître des conditions historiques dans lesquels nous vivons, et si certains de nos prédécesseurs ont certes réussi parfois à arracher quelques droits, ils ont tous été vaincus aussi: leur plus grande réalisation, face au rouleau compresseur capitaliste, ça a été que "la lutte continue". D'autres, ailleurs ou très près, luttent ou ont lutté depuis des positions sociales plus défavorables encore que celles du prolétariat blanc. Il me semble que la connaissance et la conscience des révoltes et résistances si souvent sourdes et invisibilisées des femmes, des personnes réduites en esclavage, de tous les groupes sociaux, humains ou non humains, altérisés, invalidés, animalisés, appropriés ramène à la hauteur de la montagne d'oppression dans laquelle nous sommes pris. Et que cette connaissance et cette conscience étaient bien moins diffusées et présentes il n'y a ne serait ce que quinze ans.
Finalement quand je lis certains commentaires dénués de toutes notion de compassion envers les hommes, ça donne raison aux autres mouvements qui prennent beaucoup plus d'ampleur que le votre et qui pour le coup, sera gagnant au final. (et cela même si certains de ces mouvements sont vraiment plus toxique que le votre, malheureusement)
Un radicalisme entraine un autre, ça a TOUJOURS été le cas partout, dans toute l'histoire de l'humanité, si vous êtes incapable de comprendre cela, alors bon courage dans votre vie, pour être poli.
Et surtout n'oublier pas d'être encore plus radicales et extrémistes, c'est très important. Merci.
Un extrémisme* en entraîne toujours un autre. La radicalité n'est pas le problème ici. Il n'y a pas de radicalité à droite, bien qu'il y ait plusieurs extrêmes (Macron la droite extrême, MLP l'extrême-droite).
Afin de comprendre ce qui visiblement vous passe au-dessus, je vous invite à lire autre chose que des commentaires sur Yt.
@@bkeibo Ca me permet de voir l'audience de cette chaine, c'est assez important.
Je suis de ces personnes convaincues que le féminisme concerne et bénéficie à tout le monde, et ne devrait pas être porté par les femmes seulement. Si on considère qu'une bonne partie des hommes et des garçons n'accordent leur attention qu'à leurs pairs, alors les hommes féministes ont un rôle capital à jouer pour espérer atteindre l'égalité un jour ! Merci Fou Allié !
Les hommes subissent aussi des injonctions eh oui, luttons tous ensemble 🥰
@@WildGirl123je ne littéraire jamais avec des sous merde qui me range du côté des violeur en seul raison de mon sexe alors que je suis victime de viol allez vous faire foutre nous sommes ennemi car vous l'avez décider ainsi
@@WildGirl123 Alors là .... Les hommes subissent des injonctions ? Incroyable de lire ce genre de chose en 2024 ! Quelles injonctions subissent-ils ????
@@WildGirl123 Et pourtant, même dans les milieux féministes intersectionnels, c'est parfois dur à entendre, typiquement pour des femmes cisgenres mais pas que, d'entendre que oui, les hommes souffrent du fait d'être des hommes.
@@elodeep chaque féministe à sa propre façon de voir les choses, comme certains hommes qui ne supportent pas entendre parler de féminisme
Je suis tombé sur une vidéo de LEO il y a peut de temps, elle est très bien pour comprendre ce concept "men are trash" qui s'appel : "TRANS men are TR4SH ? les hommes trans sont-ils des ordures comme les autres ?"
Très intéressante pour tous les homme pour comprendre ce que ca implique.
_il y a peut très précise_
Je n'ai pas réussi à comprendre ta phrase. Est-ce que tu peux reformuler ? ^^
@@elodeep oui pardon j'ai reformulé
Je viens de la regarder, je la trouve très pertinente. Du coup ça m'a nettoyé quelques petits cacas qui traînaient dans ma tête.
Une vidéo super, toute en nuances et en bienveillance, tout ce qu'on aime chez le Fou Allié !
Je profite de cette vidéo pour t'apporter un sincère soutient pour tout, pour ce que tu traverse en ce moment. Pense à ta santé mentale, je te souhaite d'avoir de la douceur dans ta vie ce qui semble être le cas. Et en vrai, encore une fois cette vidéo prouve que tu as des choses à dire, que tu les dis plutôt pas mal, avec ce ton assez chill et réconfortant. Cependant pour rebondir sur ta vidéo, je suis un ancien incel, issu d'un environnement d'extrême droite (+réac, +colonialiste, + homophobe...). Je l'étais encore durant mes études au début des années 2010, dans un parcours de sciences sociales au-cours duquel j'ai eu des enseignements en études de genres (mes professeures ont par la suite ouvert le premier master d'étude de genre en France), et tu te doute bien que j'y opposait une très forte réactance, voir même de haine : mais j'ai été confronté à ces discours j'ai été exposé aux théories, évidemment partiellement écoutées à l'époque. Pour autant lorsque j'ai eu la chance/malchance d'être témoin des violences innommables résultantes des discours et idéologie que je défendait, et ce, suffisamment pour anéantir mes certitudes. Et alors même que j'avais essayé de résister aux discours féministes : les cours que j'ai eu ont constitué une ressource intellectuelle pour comprendre le monde au moment ou mon socle idéologique se heurtait au réel. Du coup je comprends l'idée de ne pas vouloir heurter les sensibilité les plus fragiles, mais on ne convainc pas sur du court terme, à titre perso il m'a fallu plus de 10 ans pour abandonner mon système de croyance, d'en être conscient et de militer contre. Je pense qu'un "men are trash" peut être un peu brut, ou tout autre type de slogan ou de militantisme disons un peu agressif, a son utilité pour au moins poser des graines de doutes: dans un sens ou ce discours est entendu. Et même s'il est fortement rejeté il s'installe quand même dans les esprits. Et encore plein d'amour sur toi, je sais pas ce que tu compte faire à l'avenir, mais je te souhaite tous le meilleur. Trop content que tu te mette à écrire également, peut-être auront nous la chance de te lire un jour.
Merci pour ton point de vue, je n'avais pas pensé à ça : c'est effectivement des graines de doutes plantés dans les esprits. En disant "men are trash", au moins on oblige les gens à se poser la question.
@elodeep et même si la personne ne se pose pas directement la question. J'ai beaucoup de mal à comprendre totalement comment je pensais à l'époque ça commence à être lointain, mais je sais que je me suis rendu compte que j'avais changé une fois que j'avais vraiment beaucoup changé (un peu bateau de Thésée pour faire une analogie), mais je pense que si je m'étais rendu compte que j'étais en train de changer j'aurai résisté un peu plus fort par réactance. Ce pourquoi espérer des changements rapides est illusoire. Mais je pense au déjà de ça qu'il faut inonder le terrain des idée. L'espace public se droitise de plus en plus, il ne faut pas se gêner de balancer des formules quand bien même elles pourraient blesser les égos fragiles, pour percer les bulles idéologiques. C'est un peu comme ça que je vois cette idée de graine de doute. On est entouré d'images et de messages, or plus le corpus d'idée à disposition est riche plus on à de chance de pouvoir y puiser quand on en a envie, mais si ça se trouve, ça n'arrivera pas. Si je voulais être un peu ironique, je dirai que c'est une forme de charité que d'exposer un homme à un "men are trash", c'est lui offrir l'occasion d'être moins con, peut-être, plus tard 😂
@@nvall2054 J'adore ta conclusion 😂Je la retiens !
Ce que tu exprimes globalement me parle, et en même temps m'est inconnu. Je n'ai jamais eu à changer d'un bord à un autre. J'ai toujours eu l'impression de "simplement" approfondir toujours plus loin le bain de gauche radicale dans lequel je suis née (merci les parents !).
Pis j'aime toujours écouter les gens raconter leur vie (et j'aime raconter la mienne !).
@@elodeep quelle chance, même si j'aime mes parents il est des fois comme cette été où j'aurai voulu leur réconfort avec l'angoisse des législatives, alors même qu'ils allaient voter FN...
En tout cas enchanté
@@nvall2054 En effet, des parents qui vont voter FN, ça fait froid dans le dos.
Après, des parents de gauche radicale peuvent être des mauvais parents. Mais j'ai la chance au contraire que ça soit aussi de chouettes parents, globalement (ils ont fait des erreurs, bien sûr, comme tout le monde).
La période des législatives m'a été dure à vivre quand même, je vais pas mentir...
Le truc que pas mal de gens semblent oublier c'est que ce slogan n'a pas des effets potentiellement néfaste "que" pour les hommes (même si comme précisé effectivement ce message n'a pas à plaire aux hommes) le problème c'est que des gens bêtes y'en a chez les hommes bien sûr des masculinistes on les voit bien mais yen a aussi chez les femmes, or chez ces femmes moins bien formée ce slogan a des grandes chances de déclancher une véritable haine des hommes (on l'a beaucoup vu notamment aux etats unis avec des personnes qui te déclarent que "il faudrait castrer tout les hommes" voir même "il faudrait tuer tout les hommes") et ça c'est grave c'est des niveaux de violence qui pourraient être retrouvé chez les incels (et heureusement pour l'instant aucune femme se réclamant du féminisme n'a fait d'attentats mais se croire immunisé à une sorte de dérive ne fait qu'augmenter la probabilité de cette dérive) donc soyons vigilants de ce qui est dit
Donc, si j'ai bien compris, le slogan est néfaste parce qu'il pourrait être mal interprété par des femmes qui pourraient recourir à la violence contre les hommes, mais que bon, ça n'est jamais arrivé, mais ça pourrait arriver parce qu'après tout, il y a des femmes qui disent des propos violents sur les hommes (propos bien évidemment non sourcés et dont le sens, strict ou figuré, n'est pas clairement défini).
Désolé, mais ça sent la pente glissante, votre raisonnement.
Et pour info, dans l'immense majorité des cas de violences commises par les femmes sur les hommes (généralement leur conjoint), ces violences interviennent comme réponse à des violences masculines répétées.
@judex965 pour ce qui est de la violence des femmes sur les hommes, comme toute la criminalité féminine la proportion de cet acte est sous estimé. En effet une femme a moins de probabilité de se faire interpeller qu'un homme
@judex965 et pour ce qui est des propos violents youtube supprime automatiquement les commentaires qui comportent des liens donc je peux pas les sourcer même si j'aimerais
…mais on peut citer des ouvrages; la crise de la masculinité de Dupuis-Déri, par ex.
Je commente avant de regarder.
Le penseur sauvage j'aime beaucoup ce qu'il fait et j'avais laissé un message sous cette vidéo. À titre tout à fait personnel bien que j'aie trouvé cet exemple, dans le contexte médiatique actuel au mieux assez malvenu, j'avais gardé ça pour moi et je m'était concentré sur une critique moins... émotionnelle. Il avait eu la gentillesse de me répondre. Une réponse qui ne m'avait pas satisfait mais bon j'avais dit ce que j'avais à lui dire et j'en était resté là.
Et voilà comment avec une vidéo aussi basée et bienveillante, notre ami Stéphane - et Safran ! - prouvent à quel point leur travail est indispensable.
Je dis ça, je dis rien...
Safran est super chou ! 😍
Canard sauvage ! Jpp !
Créer un collectif, c'est très exactement le conseil que je te donnerais, à tes amis et toi. Vous seriez plus solides, organisés et coordonnés à plusieurs. En plus de répartir la charge (les charges). Et j'ajoute que vous pourriez présenter un front commun contre les harceleurs divers.
Penseur sauvage, j'avais été extrêmement déçu de ses vidéos sur le collectif ZEM, et surtout sur la pauvreté de son argumentaire, qui tenait limite plus à de la psychiatrisation et des ad personam. Ça a été un des points de bascule qui m'ont fait m'éloigner des mouvements zet', de le voir se faire encenser pour un travail que j'estimais médiocre. Est-ce qu'il est revenu là-dessus ? Sinon, j'avoue que j'aurai du mal à suivre son travail sur le narcissisme, même si Stéphane le vend bien.
je viens d'avoir eu la même réaction que toi avant de voir cette vidéo (que je n'ai toujours pas vu) : j'ai coupé avec lui après le drama zet et l'avoir trouvé assez médiocre à l'époque. j'ai la même intérogation que toi
Merci pour le contenu!
canard sauvage 11:40
Hello Stéphane et Safran. Toujours un plaisir. ❤
Là où je suis mitigé c'est qu'en tant que conjoint de famille d'accueil, on a vu passé une bonne 10aine de gosses cette année. 7sur 10, on avait des femmes violentes. Je dis pas que c'est reccurent, je dis juste que mettre tout sur la charge des hommes, c'est fallacieux. Mais force a toi pour la suite quand même
Bah, c'est normal. Ils n'auraient pas besoin d'une famille d'accueil si ils pouvaient être placés chez un parent non-violent, ceux qui sont placés ont tous une mère violente ou incapable de les élever pour une raison x ou y.
Ouais moi aussi, mon père ne m'a jamais frappé, ma mère oui, et pas qu'un peu, et accompagné de mots ultra violents et JAMAIS un seul pardon de sa vie.
J'ai été en couple avec une femme qui me frappait (calvaire, on se retrouve en prison, pourquoi ca m'arrive a moi)...
J'ai fait 14 ans de danse classique, et j'ai reçu des attaques homophobes de certaines filles qui étaient dans mon groupe de danse, elles même (d'autres étaient écœurées d'entendre ca hein, c'était une minorité)...
A la maternelle, il y avait un jeu ou "toute la court" choppaient une fille et allaient la défroquer dans un angle mort des institutrices, humiliation totale, et qui menait ? Une gamine, qui défroquait elle même la victime.
Et oui j'ai aussi été harcelé par des gars, mais ma mère, ma copine, des camarades du "cour de danse"...
J'avoue qu'entendre des leçons sur "les zoooommes" sans discernement, ca me gave...
Par contre chez les hommes prédateurs que j'ai croisé dans ma vie, TOUS sans exceptions étaient des gros charmeurs mielleux, tout plein de "féminisme d'apparat" et qui parlaient en couinant un peu comme les cures a l'église. Je dis ca, j'écris rien.
Bref focusser sur TOUS les violents et abuseurs, sans se soucier de leur sexe ca serait bien, et oui pas de problème a "avouer" si il y a 90% de mec coupables, mais n'oublions pas pour autant qu'il y en a 10% a s'occuper QUAND MEME... (et 99vs1% c'est pareil).
@@garryiglesias4074 merci, il est bon de rappeler certains faits 🙏
Bon, je suis allé faire un tour sous les commentaires de la vidéo de penseur sauvage et je trouve que son argumentaire : (le slogan pourrait radicaliser des ados donc il faudrait le critiquer pour mieux adresser les problématiques liées au sexisme) se heurte à la dure réalité de ce que les gens veulent comprendre. Parce que c'est bien, sous sa vidéo, que certains (des mascus qui s'ignorent sans doute ; peu nombreux certes, mais bien là) le félicitent à demi-mot du scud qu'il envoie aux féministes de la cancelosphère wokistanaise.
Bien vu ! C'est en observant qui réagit à ce qu'on fait ou dit, et comment iels le font, qu'on comprend le mieux ce qu'on est en train de faire...
@@elodeep pas forcément, c'est un très mauvais outil de regarder les réactions et d'en tirer des conclusions. Moi par exemple je réponds à votre post parce que je suis en désaccord. Si j'avais été d'accord je n'aurais rien posté. C'est le problème de l'engagement qui donne une impression de bataille rangée avec des périls imminents quand on regarde Twitter, alors que dans la vraie vie les gens sont bcp plus ouverts.
@@gobelin9903 Quand je lis ta réponse, je n'arrive pas à comprendre qu'est-ce qu'il s'est passé dans ta tête pour en arriver à ta réponse. J'ai l'impression qu'on n'est pas dans la même conversation.
1. Déjà on parle de commentaires UA-cam (parmi les RS mainstream, c'est à mon avis le meilleur pour débattre), rien à voir avec twitter (tous RS confondus, probablement le pire pour débattre).
2. Dans la vraie vie, les gens ne sont pas "beaucoup plus" ouverts d'esprits. Il sont peut-être *un peu plus* ouverts d'esprits, mais surtout, ils osent moins ouvrir leur gueule.
3. J'insiste. Regarder les réactions des gens, et regarder qui ça fait réagir, ça aide beaucoup à comprendre ce qu'on fait. L'exemple précis de ta réaction ici ne contredit en rien mon affirmation.
@@gobelin9903 vous, peut-être, mais moi personnellement quand j'approuve un propos, je le dis également. et si quelque chose me chiffonne, parfois, je me tais (pas envie d'entrer dans uns spirale de propos désagréables voire violents, même si j'ai ôté mes notfs depuis des lustres...)
@@elodeep
1)On est d'accord que twitter est globalement une fosse à purin où se débattent des gens en mal de reconnaissance. Si UA-cam semble plus serein c'est parce que ce n'est pas le but principal et que les audiences sont plus cloisonnées (ce qui n'est d'ailleurs pas forcément une bonne chose en terme de radicalisation).
2)Dans la vrai vie, oui effectivement les gens qui on tendance à moins s'exprimer sur les RS ne s'exprime sans doute moins aussi dans la vrai vie, mais il y a quand même moins d'antagonisassions et d'effet de chambre d'écho. Je prend un exemple la cérémonie des JO sur les réseau sociaux c'était l'apocalypse, mais IRL tout le monde s'en foutait et trouver ça cool.
3)Ben je suis en désaccord surtout si c'est pour commencer à catégoriser les gens pour discréditer leur parole.
Explication de texte d un slogan mdrrr. Mais pas mal je vais relayer cette vidéo 😊
Oui mais pourquoi - pour le moment - on a besoin que des hommes tiennent ton discours sur les réseaux : Car les hommes n’écoutent que les hommes. Quand les femmes se battent pour leur droits elles sont vues comme au pire hystériques, au mieux extrémistes. Donc malheureusement selon moi, dans le contexte socio-culturel dans lequel on se trouve en ce moment on a besoin que des hommes parlent à des hommes car il ne sont pas encore prêt à écouter les femmes qui seraient vu comme des interlocutrices légitimes
C'est 1 enfant sur 5 enfants victime d'agressions pédocriminelles et non 1 sur 10 malheureusement.
Men are Trash et ACAB, ça n'est pas non plus tout à fait comparable...
Salut Chawarma !
Pourquoi tu penses ça ? Pour moi c'est pareil...
_All Cats Are Beautiful_
@@dederlinsomniak Men are trash est statistiquement vérifiable vu le nombre avéré de violences que les hommes infligent aux femmes tandis que pour ACAB on n'a pas de statistiques sur le taux d'adultère chez les mères de policiers. Le B de acab est une injure misogyne qui cible le controle du corps des femmes et pas vraiment les policiers en eux même.
Force a toi Stephan
j'ai pas terminé cette vidéo j'ai vu que les premières minutes. J'avoue que Penseur Sauvage j'ai coupé avec ses vidéos avec le drama zet/zem. J'ai eu l'impression qu'il taxait de narcissique toutes les personnes qui n'étaient pas d'accord avec lui, dans une défense aveugle avec des arguments très faiblards de ses potes Mr Sam et Astronogeek, en restant impeméable aux critiques et en tombant dans le classique antiwokisme. Bref je l'ai rangé dans la même catégorie que Mr Sam et Astronogeek et n'ai plus voulu le suive. J'ai pas vu sa série sur le narcissisme.
Vous en pensez quoi? ais-je eu un jugement trop hatif sur lui? il a évolué depuis?
son travail sur le narcissisme cest du flan! c est un travail de mauvaise foi, servant un agenda politique et ça lui permet de disquzalifier les avis de toutes critiques
Bonjour,
Comme d'habitude, excellente vidéo, encore meilleure que je m'attendais.
Je suis d'accord avec 99% de ce que tu dis.
😮
Le 1% de désaccord, ça en surprendra peu, c'est quand tu dis qu'il faut prendre le slogan au sens littéral : "tous les hommes sont des violeurs".
Je suis pas d'accord avec ce point.
Pour moi, c'est plutôt "toutes les hommes ont le potentiel d'être des violeurs"
Mais ce type de désaccord, au fond, c'est rien du tout.
C'est juste un angle de vue un poil différent sur une parcelle d'un vaste sujet, on est pas obligé d'être d'accord sur tout.
Ce qui nous relie compte bien plus.
et il n appartients pas a la sphere de l education a l esprit critique.
Il est surtout paternaliste, pour le coup. Il semble qu'il ait des lacunes mais qu'il les ignore, et passe outre.
Pas de quoi lui tomber dessus violemment pour autant, certes (enfin, disons que je trouve ça dommage).
Mais bon, on sait ce que c'est sur les réseaux a-sociaux... 🤕
11:31 Canard sauvage 🤔 ?
Oui, c'est le pote de Penseur Réfractaire.
Tes vidéos sont toujours agréables et ton analyse tellement fine et pourtant empathique et bienveillante est unique.
Merci !
@lefouallie4798 Salut! Petite demande si jamais tu trouves le temps, ce serait sympa une vid sur un aspect spécifique de l affaire Mbappé, à savoir la description faite par certains médias ( RMC/BFM, Europe 1...) de la loi suédoise de 2018 sur le consentement ( qui est aussi un sujet intéressant en soi par ailleurs). A les écouter, cette loi établit une présomption de culpabilité et l accusé doit prouver qu il a obtenu un consentement ( un vrai hein, je précise rapport à ta vid sur le sujet ) de la part de son/sa partenaire. C est évidemment totalement faux, la charge de la preuve du non consentement reste à l accusation, la grosse dif étant que les accusés ne peuvent plus plaider " l erreur de bonne foi ". Bref, bel exemple de distorsion des faits, si tu as envie d en causer, comme toujours, on ( je ) t ecoutera avec plaisir.
Referencement
J’adore comment on est passé avec fluidité de "tout homme est potentiellement un violeur" à "tout homme EST un violeur". C’est pour ça qu’il ne faut pas forcément se caller sur les feministes pour étudier les masculinites. Il y a toujours eu des sexualités et masculinités différentes sans attendre le courant progressite. Il y a des mecs qui n’aiment pas les rapports par exemple ou qui n’aiment pas être en position de "domination" dans les rapports. On sous estime leur proportion. Donc non, les mecs ne sont pas répartis entre déconstruits et violeurs. Votre discours est démagogique car vous n’osez pas contrarier les féministes . Bref si votre objectif est de sensibiliser les mecs ces questions dites vous que vous parlez dans une caisse à raisonnance de personnes qui sont déjà acquises, et principalement de mecs qui détestent les autres mecs ( moi le premier). Alors pensez à ce qui s’est passé aux élections américaines ( si si ça a joué un petit peu quand même). Il commencent à réaliser que le discours ambiguë et à charge sans nuance contre les masculinités est contre productif et a des conséquences. Regardez plutôt les travaux de " the young men research initiative par les démocrates ;)
_Donc non, les mecs ne sont pas répartis entre deconstruits et violeurs._
Ce n'est pas ce qu'il dit.
_tout homme EST un violeur_
Tout homme est un POTENTIEL violeur. C'est toute la nuance. Tu ne peux pas enlever ce mot et après critiquer le féminisme (comme s'il n'y en avait qu'un seul), ça ne marche pas.
_Il y a des mecs qui n’aiment pas les rapports par exemple ou qui n’aiment pas être en position de "domination" dans les rapports._
Ce n'est pas parce que tu n'aimes pas avoir de rapports sexuels et/ou que tu n'aimes pas être en position de domination (dans les rapports sexuels ou ailleurs, là on ne parle pas que de violences sexuelles mais de VSS en général) qu'on n'a pas de rapports sexuels ni qu'on n'est pas dominant. Ca n'enlève rien à vos constructions sociales d'hommes, cisgenres ou transgenres, racisés ou pas, queers ou pas, handicapés ou pas, etc. Bien sûr, c'est important de prendre en compte les spécificités, mais ces spécificités ne suppriment pas cette construction sociale d'homme et donc cette potentialité de violeur. On peut d'ailleurs faire la même chose avec le fait d'être une personne adulte, une personne blanche, une personne cisgenre, une personne hétéro, une personne valide, etc (bien que dans les VSS, c'est le fait d'être adulte, et aussi le fait d'être un homme, qui sont le plus impactants).
_le discours ambiguë et à charge sans nuance contre les masculinités_
Ce discours est minoritaire dans les milieux féministes. Ces discours, c'est d'ailleurs souvent celui de TEFs (Trans-Exclusive Feminists - en gros des féministes transphobes) ou de féministes blanches pas intersectionnelles (à ne pas confondre avec les fémonationalistes, qui elles ne sont en réalité pas féministes, et qui font du pinkwashing pour justifier leurs rhétoriques racistes), qui sont très peu acceptée dans les milieux féministes d'aujourd'hui.
Je pense sincèrement qu'il y a beaucoup d'approximations et d'incompréhension de ta part en ce qui concerne les mouvements féministes. Tu me donnes l'impression d'avoir à peine regardé la vidéo, ça ne colle pas avec l'analyse du Fou Allié.
L'utilité du féminisme repose principalement sur le fait de démonter les représentations liées aux identités de genre, qui font que les femmes qui ne se reconnaissent pas dans ce que la société patriarcale attend d'elles soient marginalisées, culpabilisées et méprisées, tout comme les hommes d'ailleurs. Et vous dites que les hommes qui ne s'y reconnaissent pas sont "sous-estimés dans leur proportion", mais en attendant, cela ne se voit pas dans les chiffres liés aux violences sexistes et sexuelles, ni au partage très inégalitaire des tâches domestiques, ni dans les discours patriarcaux dominants, etc. En l'occurrence, il y a des études et des chiffres sur ce sujet qui convergent dans le même sens, ce n'est pas les féministes qui sortent cela de leur chapeau.
Cela dit, je pense que vous avez une légère méconnaissance du féminisme ; le principe du féminisme ce n'est pas de diaboliser la masculinité en soi, mais d'en finir avec cette conception-là qui opprime les femmes et qui est aussi nocive pour les hommes eux-mêmes en tant que victimes collatérales du patriarcat, le tout avec des conséquences très tangibles et documentées de long en large une fois encore. Et, à terme, l'idée c'est d'en finir avec les stéréotypes et assignations de genre de manière générale. Car admettre qu'il y a une identité masculine et une identité féminine, c'est déjà paver le chemin à un enfermement dans des rôles et des stéréotypes, et c'est présupposer qu'il y aurait des idées et des comportements inscrits dans les chromosomes X ou Y, ce qui relève de l'essentialisme et ne repose sur rien scientifiquement.
@@Jonathan_Venus. Les chiffre tendent à dire que c'est la majorité des femmes qui sont concernées par les violences ou agressions. En revanche elle ne disent absolument pas que la majorité des hommes sont concernés. il y a toujours cette confusion entre la majorité des violences sont faites par des hommes et la majorité des hommes ont commis des violences. Par ailleurs les études sociologiques sur le sujet gèrent très mal le cas de neuro atypiques pour lesquels être façonné par des normes sociales est très relatif .
@@Jonathan_Venus je comprend votre observation sur le féminisme, toutefois des discours comme quoi "tout les hommes sont potentiellement des violeurs" voir "tout les hommes non déconstruit SONT des violeurs" pose un énorme problème. Ils sont contre productifs et ne sont pas nécessaires au principe tout à fait légitimes que vous avez cité comme " finir avec les stéréotypes et assignations de genre de manière générale". Par ailleurs pour Meneretrash et Meneredogs, ça ne sert à rien et l'effet écœurant sur pace largement l'effet qui amène à "réfléchir" ou à se poser des questions
@@samdarkazanli
les conditions matérielles du sexisme, les rapports sociaux sexistes font de tous les hommes des violeurs potentiels, parce que ce sont ces conditions matérielles qui sont la cause première des viols, des agressions, des VSS. Les hommes et les femmes sont socialement construits comme deux groupes différents, et comme inégaux parce que différents, les femmes sont altérisées, la culture du viol et les inégalités économiques vont de pair.
Ce slogan me semble résumer au moins tout cela, _vu du point de vue des femmes et de leur nécessaire résistance au sexisme._ Il me semble avant tout destiné _aux autres femmes,_ comme un avertissement, un partage d'expérience, un signe de reconnaissance et de validation de leur commune expérience - et aux hommes, comme un défi. Et tant mieux s'il est _des_ hommes qui le comprennent, mais inhabituellement pour eux, (pour nous: j'en fais partie) ils ne sont pas le référent ici, les minorisées ne demandent pas poliment à la norme dominante, qui est socialement construite comme neutre, comme objective, comme légitime... son avis sur leur point de vue: elles le connaissent déjà.
Ce slogan dit que les rapports sociaux de domination _ne sont pas_ le lieu d'existences tranquilles et sereines pour les personnes qui se trouvent reléguées dans les groupes sociaux dominés.
Ce slogan me semble donc mettre l''accent sur les effets systémiques du sexisme, et sur le fait que les hommes y jouissent de privilèges et de prérogatives violentes normalisées, banalisées.
Ce n'est pas le seul slogan féministe, ça n'est pas le seul front de lutte antisexiste. Par exemple, "une femme sans homme, c'est comme un poisson sans bicyclette" en est un autre, beaucoup moins _trash._ Pas sûr qu'il soit mieux compris des hommes pour autant.
Mais tant que les luttes contre les oppressions n'ont pas abouti, les personnes qui les subissent ont de sérieuses raisons de ne jamais oublier que les personnes du groupe social dominant... appartiennent au groupe social dominant, et qu'elles sont justement susceptibles pour cette raison, et aucune autre, d'exercer plus ou moins pleinement et violemment cette domination. Toutes ces personnes ne le feront pas, en effet: mais _ça n'est pas la question ici._
C'est une prise de conscience qui peut certainement être désagréable à avoir, - dans un monde violemment inégalitaire, l'idée d'un monde juste, ou d'une masculinité possiblement à l'abri du sexisme sont puissantes et rassurantes, c'est justement la fonction première de ces idées: anesthésier aux violences et à la brutalité systémique des inégalités, offrir l'illusion et le confort d'une porte de sortie individuelle, immédiate, qui n'y change rien - mais ce désagrément n'est vraiment pas le sujet des luttes féministe et il n'a pas à l'être - en dehors de considérations tactiques, circonstancielles, dont l'appréciation appartient à celles qui luttent, aux féministes, et à personne d'autres.
❤️❤️❤️
Aujourd'hui, depuis que j'ai acquis une certaine culture politique et une formation "autodidacte" progressive au matérialisme, je comprends que ce n'est pas les individus qui sont dénoncés mais les systèmes de domination. Mais il est vrai qu'à 20-22 ans, lorsque j'avais une faible culture et que je raisonnais en termes d'individus, je tombais toujours dans ce piège, ce qui me faisait avoir les mêmes raisonnements idéalistes, confusionnistes et dangereux que ceux qui prévalent à droite et qui structurent les narratifs dans les médias bourgeois, émanant de chroniqueurs et d'éditorialistes qui sont supposés avoir acquis quand même une certaine culture (même si celle-ci est très bourgeoise et donc circonscrite à certaines disciplines, -donc pas la sociologie-). Et c'est aussi un élément qui expliquait en partie ma dérive masculiniste à cette époque ; je me persuadais qu'on était en gynocratie et que les femmes avaient pris le pouvoir en me basant sur des éléments complètement tronqués sans analyse globale.
C'est vraiment incroyable de passer d'une pensée totalement extreme a une autre. Comment est-ce seulement possible? Parce que la on se situe tout de meme aux confins de l'extreme droite et de l'extreme gauche.
@@JM-mj5wuça s’appelle comprendre le réel grâce à une grille de lecture basé sur les conditions matériels d’existence des individus qui sont acteurs d’un système global. Ça permet de sortir de l’essentialisme et de l’expérience personnelle comme seul repère et ne pas se penser comme un individu extérieur au monde, ce qui simplifierai grandement l’explication de la vie
@@Torpillage444 Non ca s'appelle simplement passer d'une ideologie haineuse a une autre. Ca s'appelle simplemement passer de raisonnements generalisateurs a d'autres. Les incels et les feministes ont beaucoup en commun.
@@JM-mj5wu Il faut assurément ne rien connaître en sociologie politique et en histoire pour tenir ce discours confusionniste et relativiste. Tu as le droit d'être un conservateur béat qui pense que la société actuelle est immuable et indépassable, mais n'ajoute pas la condescendance à l'ignorance car tu te ridiculises.
Quelques clarifications basiques :
1) Lutter contre les oppressions et les discriminations, pour un monde où les êtres humains sont égaux socialement et économiquement, et où ils ne subissent plus d'injonctions qui les aliènent ou les empêchent de se réaliser pleinement, ce ne sera jamais de la haine. Par contre, défendre les inégalités et les oppressions de certains groupes sociaux et (ou) de genre et (ou) ethniques, et détruire les avancées sociales au profit d'un passé fantasmé, au nom d'un prétendu ordre naturel, cela va de pair avec le sentiment de haine, oui. La haine, la peur et la nostalgie mobilisent l'extrême-droite, alors que l'espoir, la joie, l'optimisme et la soif de connaissance mobilisent l'extrême-gauche. La différence est tout de même notable !
2) Les penseurs de gauche et d'extrême-gauche se basent sur une vision scientifique et interdisciplinaire, il y a des données objectives derrière la théorisation de la lutte des classes, le féminisme et l'intersectionnalité. Alors que les "intellectuels" d'extrême-droite se basent sur des concepts creux et abstraits, une réécriture simplificatrice et simpliste de l'histoire, et une vision raciste, sexiste, anti-LGBTQIA+, au mieux scientiste sinon théocratique (et en tout cas réactionnaire) de la société. Mettre les deux sur le même plan est d'autant plus absurde et criminel pour cette raison.
3) Ce que tu appelles "des raisonnements généralisateurs" c'est en fait le principe même des sciences humaines ; dégager des tendances globales et des faits sociaux à partir de données objectivables avec une méthodologie. Là où l'individualisme méthodologique (matrice des idéologies conservatrices) est très pauvre intellectuellement puisqu'il empêche de comprendre le fonctionnement de la société, -qu'il résume à une addition d'individus libres et souverains, ce qui revient à les considérer comme des objets inertes en niant toute influence extérieure sur eux-. Reconnaître des systèmes de pouvoir et de domination ce n'est pas de la généralisation. La généralisation, ce serait d'essentialiser les individus. D'ailleurs, forcément, si tu raisonnes en termes d'individus, ce n'est pas étonnant que tu sois incapables de concevoir qu'on puisse parler en termes de cadre global, d'institutions ou de systèmes, pour finalement te vautrer dans la psychologie de basard et l'essentialisme.
4) La théorie du fer à cheval qui consiste à expliquer que l'extrême-droite et l'extrême-gauche se valent, relève de l'obscurantisme, car cela ne résiste pas à la sociologie politique de base. C'est une théorie fumeuse qui vient de l'extrême-centre et de la droite depuis les années 1990 pour imposer le narratif néolibéral, avec des politiques conservatrices et réactionnaires, donc pas dans l'intérêt de 90-95% de la population, mais qui bénéficient effectivement à la classe capitaliste.
5) Repousser à "l'extrémisme" toute démarche critique sur l'ordre établi et toute proposition alternative, c'est une façon de penser très antidémocratique puisque cela revient à criminaliser et diaboliser tout désaccord avec l'idéologie bourgeoise dominante qui est défendue en permanence sous les oripeaux du "bon sens", de "la raison" ou du "pragmatisme" (ce qui est au mieux de la novlangue). Mais en effet, le néolibéralisme est une idéologie antidémocratique, et elle le montre à de maintes reprises depuis toujours.
6) Il n'y a heureusement pas besoin d'être d'extrême-gauche pour être féministe et contre les discours et pensées réactionnaires. Être de gauche suffit déjà à l'être normalement. Il suffit de se renseigner sur l'histoire du féminisme pour le savoir. Et puis tu vas peut-être nous expliquer que les quelques avancées obtenues en termes d'égalité civile pour les femmes ce dernier siècle en Europe ont rendu notre société plus mauvaise ? Et qu'elles ont été mises en place par des pouvoirs d'extrême-gauche ? Va jusqu'au bout de ton raisonnement parce que là, je suis quand même curieux. Tu simplifies beaucoup les choses, peut-être parce que tu es toi-même un dominant qui a donc intérêt à ce qu'il n'y ait plus aucun progrès ni social ni féministe ni antiraciste ?
Bref, et je ne crois pas que tu suives beaucoup les vidéos du "Fou Allié" pour avoir encore des raisonnements aussi idiots et simplistes, car si tu le suivais, justement, il décortique et démonte méthodiquement le type de discours que tu tiens avec beaucoup de pédagogie, de sources et d'explications.
@@Torpillage444 Merci, je crois juste qu'on a affaire à un énième droitard qui se croit original et supérieur alors qu'il ne lit pas les commentaires auxquels il répond, ne suit apparemment pas les vidéos qu'il commente, mais veut donner des leçons à des personnes qui sont beaucoup plus instruites que lui...
J'ai de sérieux... doutes face à Penseur Sauvage depuis longtemps, et je n'ai donc pas écouté ses vidéo récentes ni lu son message.
Mais... Les bénéficiaires de privilèges n'aiment pas a priori qu'on leur rappelle que les rapports sociaux de domination sont systémiques. Les blancs n'aiment pas être qualifiés de blanc, au vu des inégalités raciales. Et quand ils ne peuvent l'empêcher ils doivent s'inventer un '' racisme anti blanc' pour tenter de gommer l'ampleur du déséquilibre. Les hommes se plaignent de misandrie... Les dominants se pensent comme la norme universelle, pas comme des dominants.
Etc.
Mais un slogan ça se lit et se comprend depuis l'intérieur des luttes qui l'ont produit, depuis le point de vue des personnes qui mènent cette lutte, depuis leur expérience. Une lecture située du point de vue du groupe social privilégié manque nécessairement tout ce qu'il apporte aux personnes du groupe social dominé, à leur résistance du quotidien, à leurs luttes aussi. Bien avant de convaincre des oppresseurs, il me semble que l'on doive d'abord survivre à l'oppression. Les slogans y participent, '' Men are trash'' très probablement. Convaincre vient après. Le succès de tels slogans dit peut être aussi l'état des lieux de la lutte: le chemin pour que les feministes puissent '' parler aux hommes'' afin de hâter la fin du sexisme est peut être plus longs et tortueux que certains le voudraient.
Mais juste n'importe quoi mdr 😅😂 Juste par curiosité, votes-tu pour LFI?
@@JM-mj5wu
Mais n'importe quoi mdr ptdr rotfl lol 😂😂🦆😅🙃😜
Juste par curiosité, vous croyez _vraiment_ que la politique c'est le vote?🤣
@@JM-mj5wu juste par curiosité, t'es juif ?
@@sidizem5173 Oui pourquoi?
@@JM-mj5wu parce qu'avec ce harcèlement merdiatique des sionhystériques genocidaires, il y a toujours un juif qui sort des buissons pour lancer une fausse accusation hors sujet contre LFI.
Penseur Sauvage est le plus grand intellectuel encore vivant
Heuuu... pardon ? Non, et cette vidéo le prouve. 100% tu n'as pas regardé MDR.
C'est quoi cette idéalisation sortie de nulle part ?
😂
Le slogan comme forme d'expression me fatigue. C'est lui qui transforme chaque AG en thérapie de groupe, qui unifie en surface, qui est Twitter friendly( beaucoup d'engagement pour peu d'investissement), et enfin il ne s'adresse à ceux qui ont déjà fait le choix d'acheter la machine à laver. C'est la parole du militant "basé". C'est souvent un gadget qui se veut poésie. Et quand c'est chanté dans une manif, j'ai l'impression de vivre un jour sans fin. Je dois être vieux...
Le slogan est une forme d'expression parmi plein d'autres et ce n'est pas l'outil en lui-même qui pose problème, mais comment il est parfois utilisé.
Les slogans sont très utiles à la lutte. Quand une personne utilise un couteau de cuisine pour tuer une personne, tu ne vas pas dire "les couteaux de cuisines sont problématiques, on devrait arrêter de les utiliser".
Pour être franche, ton commentaire m'énerve. Je t'invite à lire le commentaire de @metaldemort, tu comprendras peut-être mieux.
@elodeep je comprends que tu t'énerves, mais 35 ans de luttes syndicales avec les mêmes slogans qui tournent en boucle pour toujours finir dans une défaite certes limitée par la lutte, mais une défaite néanmoins, ça me fatigue. Et de voir l'enthousiasme de nouveaux militants à reprendre les mêmes rengaines en ayant l'impression d'avoir inventé la roue, sous le regard bienveillant de l'avant garde grabataire, ça me déprime. De plus, la tirade sur les opprimés qui ont enfin une voix à travers un slogan, il ne manque plus que les violons pour en faire un téléfilm de tf1. C'est condescendant, voire paternaliste. Ça permet de vendre des autocollants.
@@lioneldm5130 Je comprends ta fatigue. Je ne suis pas la dernière à être critique des syndicats. Et ça me convainc que ce ne sont pas les slogans qui posent problèmes, mais comment ils sont utilisés.
@@lioneldm5130
J'ai probablement plus ou moins votre âge, et moi aussi une expérience de 35 ans de luttes et de régressions sociales... J'aurais pu écrire votre commentaire ici, je l'ai déjà écrit bien des fois, les enthousiasmes militants et les grandes envolées me dépriment moi aussi d'avance. Trop vu d'illusions déçues chez trop de gens (et chez moi aussi), qui n'avaient le plus souvent pas pris la mesure de l'ampleur de la lutte et le déséquilibre du rapport de forces .
Pour autant, j'ai aussi vu la conscientisation s'approfondir, la tension s'exacerber: les manifestations et les luttes d'il y a trente ans étaient plus séparées les unes des autres et souvent moins profondément politisées que celles d'aujourd'hui.
Je souscris à la réponse que vous fait elodeep: ce ne sont pas les slogans le problème, mais bien le rapport qu'on a avec eux. Manifester en chantant, ça peut faire du bien sur le moment, et on peut avoir besoin de se faire du bien comme ça, mais cela a-t-il jamais suffi à arracher quoi que ce soit aux capitalistes? Bien sûr que non. Mais vous savez aussi que les manifestations, les luttes, même vaincues, sont aussi des moments précieux de politisation. Les "autocollants" - les slogans, les rengaines: en 1993, entendre en manif la version des Béruriers noirs de la Makhnovchtchina a produit chez moi un déclic de politisation et ça fait presque trente ans que l'Anthropophage d'Eugène Pottier est ma chanson politique préférée, même si je n'en connais pas l'air - lorsqu'ils ne sont pas au service d'appareils intéressés avant tout par leur propre pérennité, contribuent aussi à la résistance à l'écrasement, à ce que la lutte continue, à la faire vivre par le partage. Nous ne sommes pas maître des conditions historiques dans lesquels nous vivons, et si certains de nos prédécesseurs ont certes réussi parfois à arracher quelques droits, ils ont tous été vaincus aussi: leur plus grande réalisation, face au rouleau compresseur capitaliste, ça a été que "la lutte continue". D'autres, ailleurs ou très près, luttent ou ont lutté depuis des positions sociales plus défavorables encore que celles du prolétariat blanc.
Il me semble que la connaissance et la conscience des révoltes et résistances si souvent sourdes et invisibilisées des femmes, des personnes réduites en esclavage, de tous les groupes sociaux, humains ou non humains, altérisés, invalidés, animalisés, appropriés ramène à la hauteur de la montagne d'oppression dans laquelle nous sommes pris. Et que cette connaissance et cette conscience étaient bien moins diffusées et présentes il n'y a ne serait ce que quinze ans.
Quelle empathie tu as. Je suis fan