Psychoéducation du TOC avec Vincent Trybou : le modèle neurocomportemental
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- Опубліковано 8 лип 2024
- Dans cette nouvelle vidéo, l'AFTOC a le plaisir d'interviewer Vincent Trybou, psychologue clinicien spécialiste du TOC. Il revient notamment pour l'AFTOC sur le modèle neurocomportemental qu’il a expliqué dans un livre co-écrit avec Anne-Hélène Clair, "Comprendre et traiter le TOC" aux éditions Dunod.
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Chapitres
00:00 introduction
02:18 présentation des livres de Vincent Trybou
05:52 définition et différents types de TOC
18:33 le doute
21:46 comorbidités fréquentes du TOC
33:32 le modèle neurocomportemental
51:14 Conclusion
Vous êtes des génies.
Superbe vidéo, un grand merci, donc vivement la deuxième vidéo 👏👏👏👏
Un grand merci, Mrs, pour cette vidéo si claire et explicite. Je comprends enfin, plus de 40 ans après, qu'à l'origine j'ai souffert de dismorphophobie qui a engendré une anorexie mentale, puis qui s'est calmée pour laisser une place royale à mes tocs. Je comprends aussi qu'ils résistent malgré le traitement à base de sérotonine, car il faudrait "reprogrammer" les ganglions de la base. Déjà que je ne sais pas reprogrammer un ordinateur, alors un cerveau, qu'est ce que ça doit être!! (C'est ma pte touche d'humour). Hâte d'écouter votre prochaine vidéo. Merci encore Marie
Merci pour la vidéo, Très intéressante. merci d’avoir parlé des comorbidités, ça serait bien d’avoir une vidéo spécifiquement sur ce sujet et comment aider les malades qui cumulent différents troubles.
En attente de la 2eme vidéo.
Merci beaucoup pour votre message. La seconde vidéo avec Vincent Trybou sortira d’ici 10 jours; d’autres arriveront par la suite.
Par ailleurs, une vidéo dédiée aux comorbidités du TOC est prévue pour le mois de juin avec un autre spécialiste de la question.
bonjour et merci je me suis reconnue quand vous dites "grande angoisse avec besoin de me laver en cas de contact au travail et beaucoup de rumination, même des mots " j'ai un toc de contamination depuis 20 ans et quand vous dites que si en plus il y a de la dépression c'est pire c'est donc que je suis foutu Lol car la solitude n'aide pas, la sertraline est elle un bon ISRS merci
Merci pour cette vidéo. J'aimerai pouvoir faire une TCC avec Monsieur Trybou pour un toc résistant, mais il ne prend pas de nouveaux patients si je ne me trompe.. 😢
Les mots trauma et violence sexuelle sont prononcés du bout des lèvres, et la tonalité des descriptions du TOC me percutent dans cette vidéo . Le Dr Trybou a débuté son parcours universitaire dans ce champ d'étude. Un peu plus loin, le mot pédophilie remplace sur un mode mi-silencieux, celui d'inceste, accolé au deuxième grand interdit, le meurtre.
Le contexte socio-éducatif, et les violences sur les enfants sont selon moi le terreau des désordres psychiatriques (quels qu'ils soient), qui engramment la biologie jusqu'à la maturité.
Les enfant ou ados, même quand ils ne sont pas des victimes directes, mais sont imprégnés par un entourage "baillonné" par ces questions (dans l'environnement social au sens large), en portent la charge.
Et somatisent.
Les violences, selon mon expérience, à l'échelle individuelle, se classent selon cette gradation :
1. Violences physiques 2. Violences psychologiques 3. Violences sexuelles
L'inceste étant l'étape ultime dans cette montée en puissance, et les petites filles plus représentées statistiquement parmi les victimes. Par conséquent, les femmes peuplent aussi plus largement les hôpitaux psychiatriques
www.youtube.com/@murielsalmona4040
www.youtube.com/@FrancoisLOUBOFF
L'approche comportementale est bien sûr tout à fait pertinente, et c'est un objet d'étude et d'application scientifique primordial, mais pas si elle se mutile d'une base plus que vitale, l'empathie.
Je pense que le toc n'a rien a voir avec un traumatisme infantile. C'est encore de la psychanalyse qui a prouvé son influence délétère.
@@BernardCapel je parle de dégradations sociales dans mon propos. Les enfants sont une composante de la société.
Pour rester aussi factuels que possible, il semble utile de rappeler le résultat des études scientifiques qui traitent du sujet, notamment celle de Gail Steketee en date de 2012 (The Oxford Handbook of Obsessive Compulsive and Spectrum Disorders) qui invite à relativiser l'importance du trauma comme déclencheur d'un TOC.
Selon l'étude précitée, le trouble comorbide le plus répandu est la phobie sociale (entre 3,6 et 41,4% ). Viennent ensuite la phobie spécifique (de 0,95 à 20,7%), le trouble panique avec ou sans agoraphobie (entre 4 et 11,5%), le TAG (entre 0,95 et 12%), le trouble somatoforme (entre 1 et 3,8%). L'état de stress post-traumatique arrive assez loin derrière PTSD, entre 0% et 1,6%. Dans certains cas, le trauma peut précipiter l'apparition d'un TOC et doit faire l'objet d'une attention particulière au cours du traitement. Toutefois, le TOC généré par un trauma ne représenterait que 2,9% des cas. Selon les mêmes études, les attitudes parentales ne précipitent ni ne génèrent des TOC.
@@AFTOC1 Merci pour ces précisions
@@AFTOC1 Vincent Trybou s'est contredit : 39:19 il explique que les zones motrices déclenchent les compulsions suite à l'hyper activité du cortex préfrontal (orbito-frontal et cortex cingulaire antérieur).
Le lien causal serait par conséquent celui-ci : hyperactivité du cortex préfrontal ---> obsessions ---> hyperactivité du cortex moteur ---> compulsions.
Étant moi-même "toqué", c'est ce qui apparaît effectivement subjectivement quand on a des Tocs.
Sauf que, dans son livre "Comprendre et traiter les TOCs", Vincent Trybou, se basant sur les modèles de Schwartz et de Baxter, qu'il avait quelque peu modifiés, expliquait qu'au contraire c'étaient les compulsions qui étaient premières dans l'ordre causal, et que les obsessions n'étaient que le prétexte, le "packaging" (le terme est de lui) que le cerveau engendrait pour inciter à vidanger son hyperactivité dans des rituels moteurs et / ou mentaux.