Apogée et déclin de l'empire ottoman (1566 - 1792)

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  • Опубліковано 2 кві 2024
  • L'apogée de l'empire ottoman incarné par le règne de Soliman le Magnifique se poursuit jusqu'au début du XVIIe siècle. Il traverse alors une phase de stagnation et de difficultés croissantes avant d'entamer un vrai déclin à partir du siège de Vienne en 1683.
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КОМЕНТАРІ • 85

  • @CVB-23
    @CVB-23 2 місяці тому +8

    Toujours bon. La qualité dans la durée.

  • @gustaveluna9349
    @gustaveluna9349 2 місяці тому +8

    factuel, précis, parfait.

  • @plumoyr7761
    @plumoyr7761 2 місяці тому +2

    Un grand merci pour vos videos passionnantes.

  • @kostickostic3894
    @kostickostic3894 2 місяці тому

    Merci pour ces précieuses vidéos qui permettent de visualiser les péripéties dynastiques à travers les âges de manière ludique 👍👍

  • @r.l7393
    @r.l7393 2 місяці тому +3

    Super video toujours ! Dommage de ne pas avoir parler du grand siege de Malte, c’est un symbole equivalent au siege de Vienne sur la fin de l’expansion Ottomanne.

  • @arnaudt3935
    @arnaudt3935 2 місяці тому +1

    ça grimpe bien les abonnés ! c'est mérité !

  • @kiavdos124
    @kiavdos124 2 місяці тому +13

    La régence de Tunis était autonome avec la dynastie des Mouradites (de 1613 à 1702) et après celle des Husseinites (de 1705 à 1957), c'est-à-dire des familles régnantes qui se succèdent le trône au siens de ses membres, il s'agit à l'origine des Turcs qui ont fini par se mêler aux autochtones (Kouloghlis) pour diriger le pays, et ils parlaient en plus du turque l'arabe . Contrairement à la régence d'Alger qui n'a jamais connu une autonomie, elle était durant toute l'histoire de la colonisation ottomane sous contrôle direct du Sultan à Constantinople (la sublime porte) qui désigna les Beys et Deys d'Alger, et ils étaient tous des étrangers (Trucs et Européens), de Khay ad-Dîn Barbarosse ( Albano-grecs) jusqu'au Hussein Dey (dernier Dey d'Alger d'origine Turc) et qui ne parlaient pas la langue des Autochtones Algériens (identité qui n’existait pas encore à l'époque ) .

    • @thithi5554
      @thithi5554 2 місяці тому +1

      *Trucs et muches ( juste pour la blague, pas de team premier degré 🙏)

    • @nourerrahmanebrahmia4035
      @nourerrahmanebrahmia4035 Місяць тому

      Ramassis de conneries

  • @theheroickhan
    @theheroickhan 2 місяці тому +11

    À propos de la régence de Tunis :
    "En Tunisie, l'évolution est un peu comparable; on peut distinguer trois types de régimes, le premier correspondant à la conquête et au gouvernement militaire des beylerbeys, le deuxième au gouvernement des deys puis des beys mouradites, le troisième, particulier à la Tunisie et ne se retrouvant pas en Algérie, au gouvernement de la dynastie husséinite.
    Après la prise de Tunis et de la Goulette en 1574, l'ancienne Ifriqiyya est devenue une province ottomane, la province de Tunis, dont l'administration, mise sur pied par Sinan Pacha, a été confiée à un beylerbey, gouverneur politique et militaire. Signalons à ce propos que jusqu'à 1574 il n'y eut qu'un seul beylerbey pour tous les territoires occupés par les Turcs en Afrique du Nord et c'est seulement à partir de cette date que chacune des trois provinces, Algérie, Tunisie, Tripolitaine, eut son propre beylerbey, ce qui contribua à les différencier les unes des autres et à donner par la suite naissance aux trois états actuels.
    Le régime d'occupation militaire et d'administration directe de la Tunisie a duré jusqu'en 1594; toutefois le beylerbey dut tenir compte de la force que représentaient les janissaires, son prinicipal soutien, et il institua auprès de lui un divan formé par les officiers supérieurs de ce corps. Il est possible, sans qu'on puisse l'établir avec certitude, qu'après Haydar Pacha le beylerbey ait été désigné par les officiers de l'odjak et que cette désignation ait ensuite été ratifiée par le sultan. Quoi qu'il en soit, la Tunisie constitue alors une province ottomane, au même titre que les autres provinces de l'Empire.
    Le deuxième type de régime apparaît lorsque les officiers subalternes des janissaires se révoltent et, ayant liquidé les officiers supérieurs, mettent à leur tête du pays l'un des leurs auquel ils donnent le titre de dey. Cependant la fonction de beylerbey n'est pas supprimée et le sultan continue à y nommer régulièrement un personnage, toléré par les deys, mais sans autorité pratique. Il y a donc, en théorie, dualité du pouvoir et l'on pourrait comparer ce système à celui des dominions britanniques. Il n'est pas impossible que le beylerbey soit, là encore, désigné par le divan et que sa désignation soit ensuite ratifiée par le sultan. S'il y a là un témoignage du relâchement de l'autorité purement ottomane, on ne peut en déduire qu'alors la Tunisie est indépendante: les dirigeants du pays sont d'origine turque, ou sont turquisés, les janissaires sont toujours recrutés en Turquie, les nouvelles fonctions créées: bey (commandant des troupes terrestres) et kapoudan pacha (commandant de la marine) portent des noms turcs. Troupes et surtout marine de Tunisie apportent leur concours aux Ottamans lorsque ceux-ci le réclament. Rien n'est modifié sur le plan des relations administratives entre Tunis et Constantinople lorsque les deys sont supplantés par les beys. L'autonomie de fait continue, en respectant les formes extrérieures de la dépendance: ratification de la nomination du beylerbey, khotha au nom du Sultan, monnaie frappée du toughra du sultan, cadeaux et présents et envoyés à celui-ci, firmans de nomination et de confirmation adressés par le souverain à Tunis, etc...
    Avec l'arrivée au pouvoir de Husséin b. Ali en 1705, nouvelle modification du régime: cette fois un seul personnage concentre entre ses mains les pouvoirs de chef réel du pays et de représentant du sultan; il est en même temps bey et beylerbey (ou mirmiran, titre équi-valent, d'origine persane, que l'on retrouve dans la titulature des beys husséinites). A la différence de l'Algérie, une véritable dynastie héréditaire se crée, qui a duré deux siècles et demi. Cette concentration des pouvois n'implique pour Constantinople acun changement du statut de la Tunisie, toujours considérée comme une province ottomane, ainsi qu'en font foi les firmans adressés aux beys par les sultans, et cela jusqu'à la conquête française. Par ailleurs l'aide militaire tunisienne est apportée au sultan en diverses occasions (expéditions en Tripolitaine en 1795, en Crète en 1810, en Grèce en 1822-1827; la flotte tunisienne est même détruite lors de la bataille de Navarin).
    Cependant aux alentours de 1835, les rapports deviennent tendus entre Tunis et Constantinople à la suite du projet tunisien d'annexion de la Tripolitaine. Le sultan, inquiet par ailleurs des progrès français en Algérie, repousse ce projet et, mieux même, ramène la Tripolitaine à son statut ancien de province directement administrée d'Istanbul. Il envisage aussi procéder la même façon à l'égard de la Tunisie et cette attitude met le souverain ottoman en opposition avec la France. Durant plusieurs années, le sultan d'un côté, le bey de l'autre, cherchent à faire triompher leur point de vue, le premier entendant montrer que la Tunisie, province ottomane, est étroitement liée à Constantinople, le second que la Tunisie, tout en reconnaissant la suzeraineté du sultan, possède une autonomie interne qui lui assure un certain nombre de droits. Divers incidents incidents surgissent, mais finalement le sultan renonce à ses exigences (come le versement d'un tribut, par exemple) tandis que le bey s'engage à continuer de solliciter et de recevoir le firman d'investiture en qualité de gouverneur, non plus avec rang de beylerbey mais avec celui de vali, qui est alors supérieur; en outre il reçoit le grade de mushir (maréchal) au lieu de celui de ferik (général). De plus, le bey dispose d'un représentant à Constantinople, mais sans caractère diplomatique à l'instar des puissances étrangères. Les réformes constitutionnelles et institutionelles introduites en Turquie reçoivent leur prolongement en Tunisie par la promulgation du Pacte Fondamental en 1857; enfin le bey Ahmed tint à participer à la guerre de Crimée et envoya en Orient un corps expéditionnaire.
    Les difficultés internes de la Tunisie en 1864 amenèrent le gouvernement ottoman, dans la crainte d'une pénétration des puissances occidentales dans le pays, à envisager une intervention dans la province et un resserrement des liens entre Tunis et İstanbul. Du côté tunisien, l'apôtre du rapprochement avec les Turcs fut Hayr ed-din (Khéred- dine) qui parvint même à faire édicter en 1871 un firman précisant ce rapprochement, mais ce firman ne reçut aucune application pratique. Premier vizir de Tunisie, Hayr ed-din chercha à s'opposer aux intrigues des puissances occidentales mais, découragé, il regagna la Turquie. Avec lui s'éteignit le courant turcophile dans les milieux dirigeants tunisiens. Si les Ottomans protestèrent contre l'occupation française en 1881, ils ne firent rien pour s'y opposer matériellement; le protectorat français ne fut précisant ce rapprochement, mais ce firman ne reçut aucune application pratique. Premier vizir de Tunisie, Hayr ed-din chercha à s'opposer aux intrigues des puissances occidentales mais, découragé, il regagna la Turquie. Avec lui s'éteignit le courant turcophile dans les milieux dirigeants tunisiens. Si les Ottomans protestèrent contre l'occupation française en 1881, ils ne firent rien pour s'y opposer matériellement; le protectorat français ne fut reconnu qu'en 1923, par le traité de Lausanne."
    - L'évolution des relations politiques entre le Gouvernement Ottoman et les Odjaks de l'ouest du XVI au XIX siècle par R. Mantran
    À propos de l'élite de la régence au 19ème siècle :
    "La plupart des emplois de ce royaume sont occupés par les Turcs et par les renégats qui sont regardés comme Turcs. On entend par ce mot de Turc, non tous ceux qui suivent la religion de Mahomet, mais les personnes qui, envoyées autrefois par le grand seigneur, ou bien demandées par le bey pour occuper les emplois militaires et être soldats, ou bien enfin attirées par le négoce, se sont établies dans le royaume de Tunis. On les distingue des naturels de ce pays qu'on appelle Maures qui ne peuvent occuper aucun emploi."
    "On peut ranger tous les habitans de ce royaume en trois classes, les Turcs forment le premier rang ils y sont nécessaire pour tenir en crainte et subjuguer les Maures, surtout ceux de la campagne."
    "Les Turcs et les renégats qui sont, pour ainsi parler, la noblesse du pays, occupent tous les emplois du royaume qui ne peuvent être remplis que par eux. Après que les Turcs eurent conquis ce royaume ils établi- rent cette loi par une fine politique, afin d'ôter par-là aux Maures les moyens de reprendre l'autorité et de pouvoir se révolter, n'ayant aucun chef titré ni riche à leur tête, et pour les tenir toujours pauvres et soumis."
    - La régence de Tunis au dix-neuvième siècle par F. Armand

    • @gustaveluna9349
      @gustaveluna9349 2 місяці тому

      merci wiki

    • @theheroickhan
      @theheroickhan 2 місяці тому +2

      @@gustaveluna9349 non, la source est citée.

    • @kiavdos124
      @kiavdos124 2 місяці тому +4

      la régence de Tunis qu'était semi-autonome avec la dynastie des Mouradites (de 1613 à 1702) et après celle des Husseinites (de 1705 à 1957), ainsi la régence de Tripoli sous la dynastie des Karamanli ( de 1711 à 1835 ), contrairement à la régence d'Alger n'a jamais connu une autonomie interne, elle était durant toute l'histoire de la colonisation ottomane sous contrôle direct du Sultan à Constantinople (la sublime porte) qui désigna les Beys et Deys d'Alger, et ils étaient tous des étrangers (Trucs et Européens). De Khay ad-Dîn Barbarosse ( Albano-grecs) jusqu'au Hussein Dey (dernier Dey d'Alger d'origine Turc) qui ne parlait pas la langue des Autochtones Algériens (identité qui n’existait pas encore à l'époque ) .

    • @theheroickhan
      @theheroickhan 2 місяці тому +1

      @@kiavdos124 oui c'est vrai, la régence d'Alger avait beaucoup moins d'autonomie que celle de Tunis ou de Tripoli.
      Par exemple l'odjak d'Alger n'étaient quasiment pas recrutés parmi les indigènes, mais parmi les Turcs d'Anatolie et le européens musulmans. Sans le réapprovisionnemnet en Janissaires venu d'Anatolie, la régence serait morte, voilà pourquoi elle n'a jamais pu coupé les ponts avec la sublime Porte. Les Dey d'Alger ont toujours demander le firman(la validation ou confirmation) pour recevoir le titre de Pacha, cela montre qu'ils étaient soumis au Padichah.
      À propos des Janissaires d'Alger:
      "Contrairement aux usages de Constantinople, les Janissaires d'Afrique étaient, dans leur majeure partie, des Turcs. Alors qu'à la Métropole on observait encore la règle du Devchrime, les 4.000 volontaires dont il a été question plus haut venaient de l'Asie Mineure et dès ce moment, le recrutement du corps se fit presque exclusivement parmi les Turcs d'Anatolie. Ainsi, le même principe fut appliqué sous une autre forme domination du peuple par une armée étrangère, qui sévèrement, jusqu'à la fin, sut garder son intégrité."
      - Les Janissaires, étude de l'organisation militaire des Ottomans par N. Weissmann

    • @tamazgha75
      @tamazgha75 2 місяці тому +1

      ​@@kiavdos124 les moins indépendants d'Istanbul d'après vous, sont les seuls à avoir botté les fesses aux français. Les autres pas un seul martyrs, indépendance offerte. Cherchez l'erreur !

  • @jandroral
    @jandroral 2 місяці тому

    gracias

  • @jeanlouiscardan1976
    @jeanlouiscardan1976 2 місяці тому +1

    Oh oui!
    A très vite.

  • @xav6968
    @xav6968 2 місяці тому +32

    Un pays occidental qui occupe un pays voisin est appelé "pays colonisateur". Pourquoi quand ce n'est pas un pays occidental, comme la Turquie par exemple, il échappe à cette formulation ?

    • @elpadredodu1590
      @elpadredodu1590 2 місяці тому +20

      Alors beaucoup d’historiens sont d’accord pour s’accorder que l’Empire Ottoman est un état colonisateur
      Apres la colonisation c’est pas que la colonisation d’un état voisin, c’est avant tout:
      1.L’exploitation et la déportation de richesse d’un état occupé vers un autre
      2.La création d’une classe dirigeante originaire du colonisateur sur le territoire colonisé, sans possibilité pour les peuples colonisés de pouvoir faire partie de cette classe dirigeante

    • @Algneo
      @Algneo 2 місяці тому +24

      On peut distinguer l'impérialisme et le colonialisme. Dans l'impérialisme les habitants des terres conquises deviennent des sujets de la loi impériale, parce que l'empire a une dimension universaliste. Dans le colonialisme a contrario les habitants des terres conquises n'ont pas vocation à devenir des sujets de l'entité coloniale, mais à être considéré comme des indigènes, i.e. une partie de la faune locale, qui n'a pas de droit, qu'on peut exploiter, ou dégager. Typiquement le lebensraum, « l'espace vital » du 3ème reich, était un projet colonial au sein même de l'Europe.

    • @mrm0max
      @mrm0max 2 місяці тому +5

      La colonisation implique une brutalité et une exploitation des terres et peuples autochtone. Ici pour le cas Ottoman je parlerais de conquête. C est comme les guerre en europe on parle pas de colonisation mais de conquête. La colonisation est d'une violence qui la caractérise par rapport au autres conquête.

    • @xav6968
      @xav6968 2 місяці тому

      Merci pour vos propos.

    • @elpadredodu1590
      @elpadredodu1590 2 місяці тому +2

      Alors pour les Ottomans, il y a eu une grande soumission des peuples arabes du Levant et de Mésopotamie qui ont été forcé d'adopter la vision de l'Islam de l'empereur et les Turcs ont été mis au pouvoir dans de nombreuses provinces sans majorité turcs dans laquelle les arabes et surtout les kurdes et les arméniens ne jouissaient pas d'accessibilité à l'administration. Je suis pas forcément d'accord avec la définition de la violence car les conquêtes Mongoles et Timourides ont fait parties des plus sanglantes et meurtrières mais elles ne peuvent pas être considérées comme coloniales@@mrm0max

  • @ami443
    @ami443 2 місяці тому +1

    QUESTION SVP : le passage de l alphabet Arabe à l'alphabet Latin était-il une bonne chose pour la Turquie ????

    • @theheroickhan
      @theheroickhan 2 місяці тому +4

      Je ne penses pas pouvoir vous donner la meilleure des réponses mais je vais essayer, prenez ce que je dit avec des pincettes.
      L'alphabet arabe n'était pas très adapté à la langue Turque, il manquait des lettres pour beaucoup de mots, par exemple les mots gel et gül(viens et rose) s'écrivait pareil. Durant l'empire Ottoman, beaucoup de hauts personnages de l'état ont cherché à réformer l'alphabet Ottoman, Enver Pacha avait cherché à créer une nouvelle forme de l'alphabet arabe, plus adapté au turc. Enver Pacha appliqua cette réforme en pleine première guerre mondiale, ce qui fait que cette réforme était inutile.
      Quand Mustafa Kemal Pacha, fondateur de la république de Turquie, remplaça l'alphabet arabe par le latin, une certaine opposition se forma. Cette dernière jugé que changer d'alphabet, c'était détruire la culture Turque et que c'était contre l'islam.
      Cette réforme à quand même permis, avec l'école généralisé, à grandement augmenté l'alphabétisation des Turcs. Avant cela, uniquement les riches et les hommes d'état savaient lire et écrire.

    • @ami443
      @ami443 2 місяці тому +2

      @@theheroickhan Non je pense que c'est une raison purement POLITIQUE, ataturk a voulu copier sur les occidentaux, car ils ont gagné la guerre et ils sont les meilleurs en technologie et tout.
      Plusieurs pays sont passés à l alphabet latin pour des raisons politiques :
      KAZAKHSTAN
      UKRAINE peut etre dans le futur

    • @theheroickhan
      @theheroickhan 2 місяці тому +4

      @@ami443 Je penses aussi politique, pour avoir des meilleurs relations avec l'occident. Mais surtout, pour la modernisation, le monde musulman était clairement en retard sur plein de niveaux et ça se voit encore aujourd'hui.
      Mustafa Kemal Ataturk, en remplaçant l'alphabet arabe par l'alphabet latin, a voulu que le peuple Turc tourne le dot au passé ottoman pour aller de l'avant, vers la modernité et vers l'occident modernisé.

    • @ami443
      @ami443 2 місяці тому

      @@theheroickhan oui exact... par contre, y a des millions de livres turcs qui n'ont pas été réécrits en alphabet latin....

    • @theheroickhan
      @theheroickhan 2 місяці тому +3

      @@ami443 oui, j'avais lu que une génération après la réforme de l'alphabet, plus personne dans la nouvelle génération était capable de lire les anciens textes écrits avec l'alphabet Ottoman. Ducoup toutes les archives ottomanes c'est bye bye. 💀

  • @-212-
    @-212- Місяць тому

    Des guerres encore et encore............

  • @jardozouille1677
    @jardozouille1677 2 місяці тому +1

    Déjà 22 épisodes. On ne les a pas vu passés.

  • @_fpna
    @_fpna 2 місяці тому

    quelle était la langue officielle de l'Empire Ottoman ? Est ce que toutes les populations de l'Empire parlaient cette langue ?

    • @othall
      @othall 2 місяці тому +1

      1:37 Il précise que la langue officielle est le turc ottoman.

    • @_fpna
      @_fpna 2 місяці тому

      @@othall merci, je deviens sourd 🤣

    • @Emrah87ification
      @Emrah87ification 2 місяці тому +1

      La Langue de l'adminstration etait en effet le Turc Ottomans qui etait plutot un melange de Turc arabe et persan mais personne dans l'empire ne le parlait vraiment . Les Turcs anatoliens parlaient une langue vernaculaire assez proche du Turc d'aujourd'hui. Les autres parlaient leurs propres langues.

  • @romainroussel6172
    @romainroussel6172 2 місяці тому

  • @xiii6651
    @xiii6651 2 місяці тому

    y'a pas de saint empire à coté de la france ?

    • @antoinea.1227
      @antoinea.1227 2 місяці тому

      C’est une myriades d’états indépendants à l’époque sans réels pouvoirs

  • @masmoudi6773
    @masmoudi6773 Місяць тому

    La Kabylie et les Aurès et bien d'autres régions en Algérie n'étaient pas sous l'empire ottoman

  • @assiatameite2261
    @assiatameite2261 2 місяці тому

    Et si après l'indépendance de l'Égypte de l'Empire ottoman il avait gardé la série parce que la Syrie était dans la région d'Égypte

  • @jjf-rv1eh
    @jjf-rv1eh 2 місяці тому +2

    1:42 : "la langue arabe (...) principale langue vernaculaire de l'empire". Ce ne serait pas plutôt véhiculaire ? Dans le contexte présenté, qui voudrait dire que l'arabe est une langue très pratiquée car elle permet d'échanger dans tout l'empire malgré la grande diversité des langues locales.

  • @axile-mf7pz
    @axile-mf7pz 2 місяці тому +10

    Dans la Régence d’Alger, durant la colonisation ottomane du pays, les Turcs pratiquèrent une ségrégation raciale et institutionnalisée, l’élite dirigeante militaro administrative était composé exclusivement par des Turcs et Européens, mais jamais parmi les Autochtones. Durant les trois siècles de domination, les Ottomans divisèrent la population en trois catégories ;
    1-- premier rang : les Turcs et les Européens qui servaient dans l'armée janissaire, et c'est eux qui régnaient et dirigeaient le pays et qui vivaient dans des palais.
    2-- deuxième rang : les Koloughlis, qui sont les enfants des relations entre femmes algériennes et des soldats Turcs ou Européens, et qui souvent ont joué le rôle de médiateur du pouvoir Turc .
    3-- dernière rang : les indigènes Algériens qui vivaient marginalisés dans leur pays
    Le pouvoir Turc interdit aux Algériens d'entrer dans l'armée des Janissaires de sorte qu'ils n'apprennent pas à combattre, car les autorités de l'époque redoutèrent des révoltes autochtones, contrairement aux Français qu'avaient autorisé les Algériens à rejoindre l'armée française et monter dans les grades, jusqu'au grade colonel , à l'exemple du Colonel Ben Daoud

    • @theheroickhan
      @theheroickhan 2 місяці тому +1

      Oui c'est vrai
      À propos de la régence d'Alger :
      Les Turcs vont etablir un Apartheid en empêchent les "indigènes" d'accéder au rang supérieur, sauf pour quelques exception.
      "Tous les Turcs qui arrivent à Alger et se font incorporer dans la milice sont ordinairement des gens sans aveu, sans ressources et de mœurs dépravées, qui viennent du Levant, d'où ils ont été obligés de s'enfuir pour se soustraire au châtiment dû à leurs crimes. Ils n'ont besoin, pour être admis dans ce corps, que de prouver qu'ils sont Turcs. On y reçoit aussi les chrétiens renégats, et les Cologlis; nom donné aux individus nés de Turcs et de femmes arabes ou maures. Mais les Maures et les Arabes en sont absolument exclus, parce qu'ils sont toujours suspects aux usurpateurs de leur patrie, qui les tiennent dans une sujétion qui ne diffère guère de l'esclavage."
      - Voyage dans la régence d'Alger, ou Description Geographique, physique, philologique, etc., De cet État, par le Dr Shaw
      Même les Kouloughli, pourtant à moitié Turcs, n'avaient pas les mêmes droits que ces derniers.
      "Les Deys resteront intransigeants sur le principe: la prééminence de la race turque, qui conduit à maintenir les Kouloughli dans une situation inférieure.
      Peysonnel écrit en 1725: .
      En application de ce principe, les Kouloughli sont évincés des grandes charges du Gouvernement Central. Ils ne peuvent pas être Dey; non plus que Khasnadji (trésorier), Vekil Hardji (responsable de la Marine), Aga des Arabes (chef de l'armée et des affaires indigènes), Khodjet el Kheil (responsable des impôts en nature et des biens du domaine), etc.... Ni bien entendu Aga des Janissaires (chef de l'Odjaq) bien que cette fonction soit devenue surtout honorifique. Pour éviter la chose, étant donné que l'avancement dans ce corps se fait à l'ancienneté et que les Kouloughli, depuis Hadj Chaban (1693) peuvent y être inscrits, on leur interdit de dépasser le grade de Boulouk Bachi. Cette mesure a pour effet de les éloigner de tous les commandements militaires: ils ne peuvent être Aga des Spahis, ni lieutenant de l'Aga des Arabes ou de l'Aga des Spahis."
      - Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, le problème Kouloughli dans la régence d'Alger par P. Boyer
      Même dans la course:
      "Les officiers sont tous Turcs ou Cologlis. Ils ne se mêlent jamais avec les Maures, qui, ainsi que les esclaves, ne peuvent jamais monter sur le gaillard d'arrière, ni entrer à la sainte barbe, à moins d'y être appelés par le capitaine ou par quelque Turc."
      - Voyage dans la régence d'Alger, ou Description Geographique, physique, philologique, etc., De cet État, par le Dr Shaw
      "Les corsaires maures, ceux que l'on appelait autrefois les « Sarrasins », se faisaient de plus en plus rares. La ville était aux mains des Turcs et les commandements en mer plutôt confiés à des renégats chrétiens, de plus en plus nombreux, tous

    • @nourerrahmanebrahmia4035
      @nourerrahmanebrahmia4035 2 місяці тому +4

      explication digne d'un carpeau qui essaye lamentablement de justifier la colonisation barbare et son passé ignoble, je sais que la mention "Régence d'Alger largement autonome" fait mal hein ? ;) malheureusement pour toi, je vais décortiquer tes conneries:
      - Déjà on se pose la question: pourquoi les turcs feraient une ségrégation raciale en Algérie uniquement et non ailleurs, sachant que : les turcs d'Alger étaient autonomes, il étaient des corsaires et préoccupés surtout avec la course, ils ne dépassaient pas le nombre de 10,000, le nombre étaient de 7000 au 18e siècle. donc non, on peut pas parler de ségrégation raciale d'un groupe qui représente 0,4% de la population autochtone.
      - Les Algériens pouvaient devenir janissaires, mais ne pouvaient pas accéder au rang supérieur, tout comme les Coulouglis, pour la simple raison qu'en Algérie, il n y'a pas une seule Elite autochtone avec qui les turcs pouvaient traiter, l'Algérie est un pays immense, composé d'une multitude de tribus avec des territoires propres et des intérêts divergeant, il y'a aussi les marabouts, hommes de religions qui eux par contre avaient le rôle de médiateur, et non les coulouglis. mais aussi et surtout, les tribus du "Makhzen" qui étaient affilié directement au pouvoir de la Régence, comme les puissants Mokrani, Bou akkaz et Ben gana, c'est eux qui dirigeaient l'administration dans les zones intérieurs du pays. sans eux, les Bey des provinces ne pouvaient avoir autorité en dehors de leurs palais.
      - Ajoutant a cela, le régime de la régence était une république militaire, qui s'opposait a l'établissement d'une dynastie, la course est un prestige religieux, un revenue pour la trésorerie, et une politique étrangère de première ordre pour la régence, qui souvent ne faisait pas l'affaire avec Constantinople (surtout avec le renvoie du Pasha en 1659) ... et pour coller toutes ces pièces diverses, et la particularité de la société Algériennes diverses. l'Elite militaire ALGERIENNE devaient rester compacte et avoir une seule distance avec toutes les tribus Algériennes, ces dernières avait toutes l'autonomie de gestion de leurs propres affaires mais en retour on devait répondre a l'appel de guerre et payer l'impôt.
      Ce que la France a essayé de faire en Algérie, est comparable a ce que les Européens ont ésséyé de faire au Amérindiens, je vous laisse deviner la suite.
      La dette du Blé tient toujours, a bonne entendeur.

    • @thedarkwolf1176
      @thedarkwolf1176 2 місяці тому +2

      Votre narratif colonial est faux de A à Z.
      1- Ce sont les habitants des villes algériennes qui avaient fait appel aux ottomans pour les aider à combattre les espagnols qui s’étaient emparés de plusieurs villes et ports algériens au début du XVIe siècle et c’était encore les habitants de la ville d’Alger(et ainsi que des notables de Kabylie)qui écrivirent une lettre demandant au Sultan ottoman d’être placés sous son autorité et protection.
      2- Il est complètement faux d’affirmer que les Turcs interdisaient l’accès à l’armée aux Algériens alors que 70% des effectifs de l’armée de la régence d’Alger était composés d’indigènes algériens et il y avait même de célèbres corsaires algériens de souche.
      3- Il y avait également eu des Deys(5 au total) d’origine algérienne de souche.
      4-Les Turcs n’ont jamais marginalisé les algériens et ni cherché à leur imposer quoique ce soit. Si c’était le cas les Algériens aujourd’hui parleraient Turc à la place de l’arabe(ou les divers parlers berbères).
      5- Les quelques turcs établis en Algérie ont fini par s’algérianiser et se fondre dans la population algérienne.
      6-La régence d’Alger était devenue indépendante de l’empire ottoman dès le XVIIe siècle et les archives historiques (turques,européennes françaises compris puis américaines) ne mentent pas.
      Vous pourrez nous citer les révoltes de certaines tribus contre l’autorité des Deys d’Alger comme preuve du caractère «colonial» de l’état d’Alger mais c’était des révoltes contre le paiement de l’impôt (comme il y avait des révoltes contre l’impôt en France et ailleurs en Europe à la même époque)et non une remise du pouvoir d’Alger.
      Si les Turcs auraient été des colonisateurs en Algérie eh bien les Francs germaniques étaient également des colonisateurs en Gaule 🙂
      On n’apprend pas l’histoire sur les plateaux TV françaises chez des militants de l’extrême droite 🇫🇷ou chez des cancres comme Lugan et ses semblables.

    • @Naayli
      @Naayli 2 місяці тому +2

      Je devine de quelle région d'Algérie vous êtes pour affirmer ce que l'occident vous a appris

    • @axile-mf7pz
      @axile-mf7pz 2 місяці тому

      @@thedarkwolf1176 Quant à la propagande qui veut faire croire que les Ottomans sont venus protéger l'Algérie par appelle des habitant d'Alger, c'est un mensonge , car les Algérois n'ont jamais cherché l'aide de l'Empire Ottoman, Au contraire, les frères Barbaros au départ n'étaient pas Ottomans, mais plutôt des Pirates qui possédaient leurs propres natives en Méditerranée, et leur activité se concentrait sur le pillage de navires espagnols chargés d'or en provenance d'Amérique, qu'ils l'ont appelé "Jihad Maritime" parce que leurs victimes étaient des Non-musulmanes, et donc c'est Halal .
      Les Espagnols qu'étant touchés par pillage de leur Or, décidèrent d'établir des bases dans les villes côtières au sud de la Méditerranée afin de protéger leur commerce. Ils commencèrent à occuper des villes aux emplacements stratégiques, Oran en 1509 et Bejaia en 1510, pour couper la route aux corsaires sur les points de débarquement et ravitaillement de leurs butin, car les frères Barbaros s'étaient auparavant emparés des villes tunisienne ( Tunis et la Goulette) ainsi que la ville de Jijel .
      En fait, les peuples d'Afrique du Nord (Berbères et Arabes) ont été les plus grandes victimes de ce conflit entre les Corsaires Barbarous et l'armada espagnole, et chaque camp a utilisé des slogans religieux (le Jihad et Reconquista ) afin de colonisé un territoire sur un point stratégique .

  • @dixi936
    @dixi936 2 місяці тому +1

    Pourquoi svp les Ottomans n'ont pas conquis l'entièreté de la péninsule arabique ?

    • @morsay69200
      @morsay69200 2 місяці тому

      Parce que a l'époque les anglais étaient presque présents sur toute les côtes de la péninsule arabique.
      Et ils ont pas pu soumettre les tribu du Najd (Riyad) d'où est partie la conquête des al Saoud.

    • @gregutdmglaucos3757
      @gregutdmglaucos3757 2 місяці тому +8

      Car sa n'a aucun intérêt, la partie intéressante en Arabie sont les montagnes humide le long de la mer rouge, le reste est particulièrement vide et désertique, à par les côtes et quelques oasis.
      Dans l'histoire c'est déjà arrivé qu'un empire abandonne une province après avoir réalisé du peu d'intérêt quel représente en comparaison des coûts énormes pour maîtriser le territoire.

    • @gregutdmglaucos3757
      @gregutdmglaucos3757 2 місяці тому +4

      ​@@morsay69200les anglais entre le 16ème et 18ème siècle ?
      Vous vous mélanger les pinceaux, ils n'étaient pas présents à cette époque, c'est juste que la région n'a aucun intérêt.

    • @assiatameite2261
      @assiatameite2261 2 місяці тому

      Que la péninsule arabique était désertique il y avait pas grand-chose intéressant ils avait surtout conquérir les côtes

    • @morsay69200
      @morsay69200 2 місяці тому

      @@gregutdmglaucos3757
      Le contrôle du golfe persique était plus intéressant que les montagnes humides donc il y'avait un intérêt stratégique.
      Sinon t'as raison sur le fait que les britanniques sont arrivés tard dans la région du Yémen, Emirats, Bahreïn, Oman et Qatar

  • @cohencidence6288
    @cohencidence6288 2 місяці тому

    First les enfants

    • @Antoraf16
      @Antoraf16 2 місяці тому

      Wow, t'es le meilleur.

    • @CVB-23
      @CVB-23 2 місяці тому

      @cohencidence... J'aime bien votre pseudo 😀😀😀