Test cours d'hébreu systématique sur les versets de la création [Errratum en description]

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  • Опубліковано 18 гру 2024

КОМЕНТАРІ • 11

  • @Tschaggat
    @Tschaggat 2 роки тому

    😍

    • @Tschaggat
      @Tschaggat 2 роки тому

      C'est fantastique. C'est très j(o)u(i)ssif.
      J'attendais un tel cours depuis si longtemps.

    • @Tschaggat
      @Tschaggat 2 роки тому

      Coucou.
      Je fais quelques remarques personnelles. Sans aucune prétention. Je vais prendre quelques notes encore.
      L'inaccompli pourrait s'entendre comme ce qui n'a pas encore eu lieu par hasard ? Ou rien à voir ? Si l'action est sans borne précise est ce que c'est parce que l'idée c'est que cette création est en devenir ? Pourquoi les locuteurs souhaitent gérer la problématique du souffle ? (c'est justement le souffle qui est au dessus de l'eau, buter sur le souffle serait donc logique puisque on "le rencontre" ensuite). Mais ces considérations sont peut être complètement à côté de la plaque ?
      Quand tu dis que "tu ne t'attend pas", c'est que c'est une surprise ou un effet "poétique" ? Par exemple, quand tu parles de "dieu dit", est ce que cette inversion de l'imparfait vers le parfait donne une idée de surgissement ? Comme un éclatement "du temps étendu" imparfait, inaccompli, vers une forme "d'annonciation" ?
      Tes essplications sur le 4ème verset sont vraiment éclairantes et très belles.
      Un Chwal :D
      Pardonne moi ces questions/remarques de profane.

    • @Envol_Antique
      @Envol_Antique  2 роки тому

      Voici quelques réponses plus ou moins dans l'ordre ^^
      L'accompli exprime une action bornée et l'inaccompli non. Ce ne sont donc pas des "temps" (qui précisent le moment de l'action sur la flèche du temps), on parle plutôt des "aspects" du verbe .
      "C'est bien beau, mais en pratique, dans quel cas doit-on atterrir sur un temps passé, présent ou futur?"
      Eh bien... tout dépend du contexte. Un texte qui débute par "au commencement" sera très certainement au passé ;)
      En fait l'accompli et l'inaccompli peuvent être traduits avec du passé, du présent ou du futur. Cependant il est vrai que l'inaccompli se rend souvent en français par un futur, au point que certains abrégés de grammaire les donnent comme équivalents (ce qui est exagéré). De même, comme l'accompli indique une action bornée, donc avec une fin, on le traduit souvent par du passé simple... mais pas toujours.
      Ces considérations sur le verbe hébreu donnent une idée sur la manière dont le temps est représenté dans cette langue, avec des idées de longueur, de brièveté, d'action en cours ou terminée... tout cela est passionnant. Pour le coup, les verbes du texte ont tous une valeur accomplie (à cause du waw conversif), donc les actions sont bornées. Voilà pour la grammaire.
      On peut aussi avoir des considérations plus exégétiques sur les temps, comme tu le fais, en t'inspirant de la grammaire, mais on est alors sur un tout autre plan. Pour ma part, j'apprécie beaucoup l'idée d'une "création en devenir" comme tu dis, qui se fait en plusieurs étapes données dans cette narration, et à laquelle l'homme finira par participer en la continuant dans ses rituels et en se rendant ainsi responsable. La grammaire d'un texte est beaucoup plus inspirante que les gens ne l'imagine!
      Je ne sais pas si je comprends bien pour le "souffle". Il faut différencier le souffle mécanique servant à prononcer un mot (respiration au sens biologique) et le souffle "mystique" de dieu, le רוּחַ qui a effectivement toute liberté de se promener où bon lui semble dans la création. Comme j'ai donné une explication sur la prononciation du mot רוּחַ , tu as peut-être fait un mélange.
      Je ne me rappelle plus où je dis que je ne m'attends pas à ce que je vois (même si j'ai bien dû le dire!).

    • @Tschaggat
      @Tschaggat 2 роки тому

      ​@@Envol_Antique Je ne suis que dans l'interprétation et / ou dans la surinterprétation. Ca me va dans la mesure ou je ne cherche pas à dire vrai. J'essaie surtout de comprendre l'articulation qu'il existe entre la grammaire et l'image poétique qui s'en dégage. Je suis relativement mauvais en français et en grammaire en général, c'est ma faiblesse.
      Pour le souffle, tu disais que par soucis d'élocution, un aleph avait été ajouté au premier verset. Du coup, je surinterprète en disant : pourquoi faciliter le souffle de diction puisque c'est précisément la rencontre avec d'avec le souffle qui devrait nous faire marquer une pause justement. Mais c'est sans doute moi qui ai mal compris.
      Je vais ré-écouter la vidéo quelques fois je pense. J'avais déjà rencontré ces principes d'accompli et d'inaccompli mais je n'avais jamais vraiment compris comment cela fonctionne.
      J'ai aussi beaucoup aimé le passage avec l'idée que Elohim invite/autorise la lumière à entrer et que c'est sur l'action propre de la lumière qu'elle apparaît. Comme si le principe avait donné à la lumière son propre choix d'advenir ou non. Tu utilise l'image de la porte et cela me fait penser au potentiel dévoilement qu'implique l'ouverture ou non (comme le voile qui sépare la shekinah du parvis). Et lorsque la lumière émerge et bien Elohim s'exclame par une onomatopée de contemplation.

    • @Envol_Antique
      @Envol_Antique  2 роки тому

      Mon niveau en grammaire a été catastrophique pendant des années, tu n'imagines même pas.
      Le passage sur la lumière est effectivement magnifique et j'adore ce genre de réflexions, même si pour le moment, je ne partage pas les miennes en vidéo. Les interprétations sont une rêverie pas si irrationnelle que cela. Il faut s'autoriser à rester libre, du moment qu'on l'assume, je te rejoins complètement là-dessus :)
      Enfin... je crois m'être emmêlé les pinceaux sur l'histoire du Aleph...
      Si le public est au rdv, je ferai des points grammaire sur l'hébreu.

  • @julieserra7621
    @julieserra7621 Рік тому

    Merci pour cette vidéo très intéressante. Allez-vous tourner la suite ? J'aimerais bien une partie 2 😁

  • @ericbarbot4939
    @ericbarbot4939 5 місяців тому

    J'avais lu que "Elohim" était pluriel, féminin et surtout complément d'objet direct... 🥺

    • @Envol_Antique
      @Envol_Antique  5 місяців тому +1

      L'auteur du zohar prend des libertés avec la grammaire et voit dans Elohim le COD de bara', ce qui donne :
      "(X) créa Elohim" au lieu de "Elohim créa..."
      L'idée est d'obscurcir le nom du créateur et de faire de "Elohim" un être différent et intermédiaire entre le créateur et la création.
      Cela relève cependant de l'interprétation mystique, non d'une analyse grammaticale.