Merci beaucoup d'avoir regardé la vidéo. Voici les sources et les corrections apportées à la vidéo ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ LIEN ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ Horizon (pédologie) fr.wikipedia.org/wiki/Horizon_(p%C3%A9dologie) Impact of two fluorescent pseudomonads and an arbuscular mycorrhizal fungus on tomato plant growth, root architecture and P acquisition www.researchgate.net/publication/8509202_Impact_of_two_fluorescent_pseudomonads_and_an_arbuscular_mycorrhizal_fungus_on_tomato_plant_growth_root_architecture_and_P_acquisition Les Français sont les Européens les plus contaminés au cadmium, hautement cancérogène: lareleveetlapeste.fr/les-francais-sont-les-europeens-les-plus-contamines-au-cadmium-hautement-cancerogene/ Imprégnation de la population française par le cadmium. Programme national de biosurveillance, Esteban 2014-2016 www.santepubliquefrance.fr/docs/impregnation-de-la-population-francaise-par-le-cadmium.-programme-national-de-biosurveillance-esteban-2014-2016 autres sources: wikipedia wikimedia ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ VIDÉOS ASSOCIÉES ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ ►2024 : Tout Savoir sur les Limaces : Rôles, Types et Solutions Naturelles : ua-cam.com/video/wjB5k0RKGkg/v-deo.html ► 2024 : Attention au Mildiou de la Tomate - Prévention et identification : ua-cam.com/video/zUIkRU5aFnk/v-deo.html
Et je viens de m'émerveiller devant plusieurs vidéos à la suite tant elles sont riches et captivantes. On apprend avec une belle simplicité tout ce que beaucoup ont l'habitude de survoler. On comprend bien mieux le bien fondé, ou pas, de nos pratiques et on trouve de nouvelles pistes pour les améliorer. Merci, merci, et encore merci pour le temps passé, la pédagogie apportée et les précisions de votre partage!
Bravo! La première fois que je vous écoute. Vraiment brillant. Et croyez-moi, je suis exigeant. Merci Je me suis demandé si vous aviez mis en ligne une vidéo sur les arrosages. Ça, j'aimerais.
Bonjour et bienvenue. Merci beaucoup pour le commentaire sympathique. Je ne sais pas encore, mais si je traite le sujet, ce sera sûrement avec une approche différente de ce qui a été fait. Enfin, j'essaierai :) À bientôt, Louis :)
Bravo, top vulgarisation des concepts les plus recents. Je ne savait pas que les bactéries pouvaient utiliser le mycelium pour se déplacer. Peut être rajouter que les réseaux saprofitiques et micorrizien sont interconnectés dans le microbiome et la distribution des resources. Donc toujours ajouter des composés a base de lignine sur les sols , pas forcément pour injecter du carbone dans le sol mais aussi developer les saprofites.
Bonjour, merci beaucoup pour ce commentaire. Je voulais quand même rester un minimum simple sans pour autant laisser de côté le ludique et le scientifique. C'est un équilibre que je cherche encore à trouver. Je suis uniquement resté dans la zone de la rhizosphère, mais il y a encore plus à explorer à la périphérie. Je pourrais aborder le sujet dans d'autres vidéos. À bientôt, Louis :)
@@tazmen3un équilibre très réussi. Ce n'était pas une remise en question mais plutôt une agrégation d'information pour enrichir votre site youtube, en espérant qu'elle vous conviendra.
Fabuleux ! Tout ce qui vient d'être présenté s'avère exact. Or, et pour prolonger cela, je mène la culture des tomates et des cucurbitacées selon ces réalités, et y apportant depuis 30 ans une prévention stratégique toute simple qui leur assure l'absence de toute attaque de mildiou sur les tomates et d'oïdium sur les cucurbitacées (courges, courgettes, melons, potiron, pastèque, cornichons-concombres, etc.). La stratégie de la prévention est celle-ci : apporter dès le semis des spores d'un bon penicillium mêlé d'herbe semi-décomposée. Le meilleur penicillium est celui d'un vrai (!) pain moisi, cultivé comme les producteurs de fromage de Roquefort : pain sec humecté, confiné dans l'obscurité dans des conditions de T° stables (de 18 à 27°C), et aéré (pas de détrempe humide !). Un autre penicillium tout aussi efficace est celui qui va se développer spontanément après une fermentation haute T° (de 50 à 70°C) d'herbe grasse fraîchement coupée. En 2 semaines, au terme de la fermentation, la T° résiduelle permet aux spores d'un bon penicillium de coloniser, dans le tas de compost, les strates bien aérées (c-à-d non compressées). Ces spores sont présentes partout partout partout ! parmi d'autres non intérressantes voire pathogènes, et vont rapidement se developper pour coloniser le substrat et combattre jusqu'à la simple présence d'autres moisissures dont les pathogènes. Au terme de la culture du bon penicillium, une consistance poudreuse gris-vert de l'herbe compostée est le signe positif d'un excellent résultat. Une grande quantité d'herbe grise poudreuse sera disponible pour les légumes au jardin (2 m2 d'herbe grasse compostée puis mycorisée = 1 m2 de culture de tomates). Au moment du repiquage des jeunes plants en pleine-terre, incorporer abondamment cette herbe compostée poudreuse à la terre. Et en étendre un tapis de surface autour des plants par griffage de la surface du sol ... Cette stratégie est si efficace que mes plants de tomates ne craignent aucune attaque mildiou ... Si efficace que, par fainéantise, je puis même arroser abondamment mes rangées de tomates en pluie battante, en fin de journée, 1 ou 2 fois par semaines ! Ceci est délicieux que mes voisins qui voient leurs plans de tomates être détruits année après année par la chaleur et l'humidité, se résument à dire que j'ai beaucoup de chances ! sans toutefois être capables mentalement d'envisager la cause de leurs échecs ... Ah ! leur supersition est telle qu'ils préfèrent maudire les dieux du ciel et de la terre : - "Quel été pourri, pourri ! C'est une calamité" ! Note : la stratégie d'un bon penicillium est connue depuis des siècles, pour nourrir et protéger les cultures. Mais elle est encore aujourd'hui raillée, lui préférant ce qui ne fonctionne pas ! Et c'est curieux que l'on ordonne même d'ignorer ce qu'est un immense trésor national : un bon penicillium français qui vit en symbiose avec les racines d'un plant de tomate (ou de pomme-de-terre), par une mycorisation gagnant-gagnante qui nourrit et protége le plant d'une attaque de pathogène importé malencontreusement des Amériques. 😊
Bonsoir et merci Louis pour tes explications bien documentées. Quand on nous explique bien on comprend tout bien 😊 À bientôt (j'vais remonter les autres publications)
Salut Louis Merci pour toutes ces superbes explications, c'est vrai qu'on ne se pose pas vraiment toutes ces questions quand on s'aperçoit que nos plants dépérissement et certainement a tort Bonne journée à toi et à bientôt Greg
@@lepotagerdesarsiff merci beaucoup pour le commentaire, j'essaie de proposer quelque chose d'un peu différent, j'espère que ça plaira 😊À bientôt Louis 🐰🐇👍
@@lepotagerdesandylo bonjour merci beaucoup pour le commentaire. Je pense que ça sera une belle année pour ma part au potager, je vais faire une vidéo plus légère la prochaine fois pour montrer où ça en est au potager. À bientôt Louis 🐰🐇👍
Salut louis superbe vidéo👏👏 magnifique le jardin en arrière plan. Géant les artichauts. Bon j'ai pas réussi a définir les plants ensachés a ta droite 😉. Je regarde avec mon mobil😂. Si tu peux emmène le soleil avec toi, nous en avons besoin par ici😁👋
Bonjour merci beaucoup pour le commentaire, c'est mon ail qui va être bon à récolter quand je reviens 😅. Tu n'as pas remarqué mes semis de tomates que j'ai fait en pleine terre derrière 😅. Mon jardin est caché, il est en fait derrière les artichauts. À dimanche 👍🐇🐰
Bonjour, merci beaucoup pour le commentaire :) Pour les engrais verts, pourquoi pas des fèves ? C'est environ entre 3 à 6 euros le kg coté légumes sec . Bien vérifier qu'elles sont entières. Ensuite, en graminée, j'aime bien le seigle, je trouve ça très esthétique. Du seigle complet dans les rayons bio, ça se trouve, c'est environ 1,40 ou 2 euros. À bientôt, Louis. :)
Bravo pour la vidéo. J'ai lu récemment que les poils absorbants seraient aussi excréteurs, permettant à la plante de "gober" les bactéries mais c'était peu documenté. Des infos à partager à ce sujet ?
Bonjour, merci beaucoup pour le commentaire. Alors j'en parle brièvement dans la vidéo, ce sont les bactéries PGPR qui effectivement vivent dans la rhizosphère mais elles peuvent aussi coloniser l'intérieur des racines (le lien de l'étude est dans le descriptif de la vidéo). Un autre exemple plus connu, ce sont les bactéries rhizobiennes, chez les légumineuses comme les haricots ou les pois par exemple. Elles colonisent les racines des plantes et forment des nodules racinaires. À l'intérieur de ces nodules, les bactéries fixent l'azote atmosphérique en une forme utilisable par les plantes (ammonium). Du coup, ce ne sont pas les légumineuses qui fixent l'azote de l'air dans le sol mais les bactéries associées :D Mais oui, ce ne sont pas les seules, j'en parlerai dans de prochaines vidéos :) Les mots-clés pour la recherche : PGPR, rhizobium symbiosis, PGPR mechanisms, Bacillus PGPR. À bientôt Louis :)
Hello. Là franchement, bravo pour ce genre de vidéo de qualité 👍 Une question si ce n'est pas indiscret : la matière de ce contenu provient d'un intérêt et de recherches personnelles "privées", ou c'est en rapport avec vos études ou profession ? Car c'est nettement plus fouillé que le commun des vidéos de jardinage amateur. En tous cas, ça donne envie de reprendre vos autres vidéos, la production entre autres de Marc-André Selosse, de prendre des notes pour essayer de bien mémoriser et s'imprégner de l'essentiel. Merci pour cet enrichissement de nos caboches polluées en matières nutritives et intéressantes 😺 P.S. Merci de confirmer ce que je pensais, qu'il est illogique d'effeuiller une plante, comme si elle s'amusait à produire bêtement de la végétation en pure perte.
Bonsoir merci beaucoup pour le commentaire. C'est juste une passion et l'envie de faire surtout 😊 j'avais envie de partager ma vision du potager 😊à bientôt Louis 🐰🐇👍
Bonjour tu as conclu que c'est le sol qui se fait a la plante et non la plante qui se fait au sol. un sol argileux reste un sol argileux a moins que tu décide d'en changer sa structure par différents apport au risque de créer des réserves d'eau. si j'en parle c'est parce que je l'ai vécu cette année ou j'y ai laisser la moitié de ma jambe. un sol argileux c'est un sol lourd et compact. sous la pression de l'eau, il devient boueux mais si tu créer un environnement différent au milieu de cette environnement, tu créer une nouvelle zone de rétention d'eau. et la ton sol n'est plus boueux mais dangereusement meuble dans lequel tu t'enfonce. j'ai un sol hyper fertile, tu laisse tomber une graine et elle pousse. problème, quand elle tombe sur mon sol argileux solide et compact. mise a part sur les 3 a 4 premiers centimètres, rien ne pousse sauf que la graine de tomate va quand même se développer et la le système racinaire ne va pas se développer en profondeur mais en surface du sol. la racine pivot, tu l'oublie de suite au vue des difficultés de mon climat et des caractéristiques de mon sol, je n'avais pas d'autre choix de cultiver hors sol ( au dessus du sol en bac de culture) pour créer mon propre sol avec des apports. soucis, j'ai tjrs un sol hyper fertile et impossible d'empêcher quoi que ce soit de pousser et je me retrouve avec un sol ou tout ce qui a pousser repousse a nouveau. je ne sais pas si tu te rend bien compte des conséquences. et je ne suis pas sur qu'un sol mycorhizien m'aide a réglé se problème d'hyper fertilité du sol. alors, quand tu dis que conservé ces graines est une idée reçu, c'est pas un choix que je fais, c'est un choix que mon sol m'impose. en conclusion, mes plantes se font trop bien a mon sol et j'aimerais bien que ce soit l'inverse mais ce n'est pas le cas. j'ai bcp aimé ton discours sur le développement racinaire et les sols mycorhiziens, mais j'avoue sincèrement que les conclusions ne m'aident pas du tout ^^
Bonjour, merci beaucoup pour le commentaire. Mais je parle très peu de pédologie (la nature et la structure du sol) dans cette vidéo. Je parle surtout de la manière dont les racines fonctionnent et des différentes interactions. J’espère que ta jambe va bien. À bientôt, Louis :)
@@tazmen3 je ne suis pas sur qu’évoquer la pédogenèse de mon sol soit très utile dans mon histoire ^^ je ne vivrais pas assez longtemps pour faire partie des grands changements de stratifications des sols :)
@@chouchouille28 En tout cas j’espère chez moi, j'ai une semelle de labour dans mon jardin, pour planter un arbre, une fois passe 20-25cm de profondeur, je suis obligé d'utiliser une pioche :O
Bonjour et merci pour ta vidéo. Un point me laisse perplexe cependant. C'est la symbiose avec les bactéries. Comment cela peut-il être, puisqu'il est connu que les champignons (mycètes) et les bactéries sont ennemis depuis toujours. Bon nombre d'exemples vont dans ce sens. (pénicillines , levures produisant de l'alcool détruisant les bactéries, etc.) Ce phénomène a-t-il été observé?
@@DrangonLee Bonjour, oui, cela a été observé, documenté et même commercialisé, car on retrouve souvent des mycorhizes dans les produits pour améliorer la croissance des plantes. La plus connue est l'association entre Glomus intraradices (Rhizophagus irregularis) et Pseudomonas fluorescens. D'ailleurs, cette interaction est illustrée dans la conclusion de la vidéo. Si je ne me trompe pas (désolé, je suis sur téléphone), le lien de l'étude est dans la description de la vidéo. Je n'ai pas encore eu le temps de mettre la description dans les commentaires. Merci beaucoup pour le commentaire, à bientôt.Louis👍🐇🐰
Au post précédent que je viens de publier, je puis ajouter ceci : d'un printemps tardif et humide qui, selon de fausses croyances, augurait d'une culture de la tomate ruineuse, je suis parvenu à en tirer le meilleur parti. Ayant produit en fin d'avril un compost de haute T° avec une tonte d'herbe bien grasse, la production d'un bon penicillium s'est avérée très abondante au cœur de ce compost. J'en tirai un profit le plus prompt pour un semis de tomate, dont de tomate cerise (la petite chérie du Val-de-Loire). Or, mon semis bien germé fut oublié distraitement une nuit sur une pelouse : escargots et limaces ravagèrent les jeunes plants, dont un a survécu indemne ! J'en pris le plus grand soin. Aussitôt que je jugeai qu'il put se débrouiller seul grâce aux longs poils piquants de sa tige, je le repiquai dans une bonne terre amendée et enrichie d'herbe semi-compostée, et poudreuse d'un bon penicillium (dont les spores gris-vert, pulvérulentes). Ce plant unique de tomate cerise y prospéra aussitôt, disposant de pluies généreuses, quoi que l'été fut ensuite tardif. Aujourd'hui, 31 juillet 2024, sans qu'il eut à subir la moindre taille ni de ses présumés gourmands ni de sa tête (hi ! pourquoi couper la tête du pied ?), ce plant ... vagabonde et prolifère : littéralement, produit des centaines de fleurs en grappes généreuses. Aucune attaque de mildiou n'est relevée. Aucune attaque de mildiou n'est à craindre grâce à la présence et à l'activité d'un bon penicillium que j'avais pris soin de produire et de récolter, puis d'intégrer au sol de culture (voir mon post précédent). Et, une chose inouïe se produit : certaines grappes florales sont si prolifiques que j'y dénombre une quantité de fleurs ... jusqu'à la trentaine. Et l'une ces grappes présente 56 fleurs sur la même hampe florale ! où les petites tomates commencent maintenant à se former ... Une grappe de 56 tomates ? Je n'ose en rêver ... quoique ! grâce à un début d'été humide, et aujourd'hui chaud et humide. J'avais en mémoire et en conscience que la tomate - et toutes ses variétés - prospère en milieu naturel dans les taillis chauds et humides, semi-ombragés. Tout ce qui demeure - paraît-il - la pire des recommandations potagères : ce serait courir au désastre d'une destruction par le mildiou ! Ben ! non. Ce qui également stupéfiant, c'est la croissance des grappes florales : en fractale ! (voir les mathématiques, notamment les mathématiques statistiques des équations à de multiples inconnues) où un phénomène dit aberrant se produit, et que l'on peut comprendre ainsi : pour une proposition de plusieurs paramètres hautement favorables, n'existe non pas une solution unique, mais de multiples solutions parfaitement probables et hautement valables. J'en déduis que la tomate possède de façon innée la faculté de croître par résolution fractale de ses propres questions, aussitôt qu'elle soit débridée de ce que je nomme : les fausses croyances de très mauvais jardiniers, c-à-d celle de posséder pour détruire. Vive les étés chauds et humides ! sur couche profonde et sur lit d'herbe semi-compostée et ensemencée d'un bon penicillium. 😊
Bonsoir, merci beaucoup pour ce commentaire et ce retour d’expérience :) Oui, c'est vrai que les champignons du type Penicillium jouent un rôle important dans la décomposition de la matière organique et la minéralisation de l'azote organique. Pour résumer, ils contribuent au cycle de l'azote en décomposant les matières organiques mortes, libérant ainsi des formes d'azote minérales que les plantes peuvent ensuite utiliser. Je l'ai abordé brièvement quand j'ai parlé de l'horizon 0, en évoquant les champignons saprophytes, dont les champignons Penicillium font partie. Je n'ai pas abordé le sujet ici, mais ce sera peut-être dans une autre vidéo :). En tout cas, merci beaucoup pour le commentaire. Je pense qu'en tant que jardiniers, nous devrions échanger une poignée de terre avant de nous échanger des graines. À bientôt, Louis :)
@@tazmen3 Hi ! Echanger une poignée de terre ensemencée d'un bon penicillium vaut effectivement mieux que d'échanger des graines ! sans savoir comment les utiliser. Parmi tous les jardiniers qui sévissent sur Yt, vous et moi sommes effectivement les seuls à pouvoir concevoir - intellectuellement - que tous les végétaux vivent très utilement en symbiose avec les champignons et les bactéries. Or, à défaut de le concevoir, les jardiniers exposent leur potager, leur verger et leur vigne, aux ravages les plus désastreux dont ceux du mildiou et de l'oïdium ... puis de proposer des stratagèmes qui maltraitent, torturent et assassinent leurs plantes potagères. Tandis que c'est d'une simplicité enfantine de s'en protéger. Sans même implorer les dieux du ciel et de la terre.
Tres belle vidéo. De la qualité. On effeuille oui ou non On coupe les gourmands, oui ou non On la plante profond ou couchée, oui ou non Avant tout, je m´assois et regarde. Dans la nature, personne n´arrose, laboure, bêche, ajoute des engrais, retire les mauvaises herbes. C´est à peu près ce que je fais. Un bon sol bien riche et à part arroser en cas de sécheresse, je ne fais rien Même pas de tuteurage. Je me dis que la plante a plus d´expériences que moi. Je ne retire la végétation des adventices que si elles étouffent le plan. Là encore déposées au sol elles vont le nourrir. Un sol à nu est mort. La végétation sauvage peut couper du vent apporter de l´ombre, cacher vos cultures des prédateurs. Limaces et escargots touchent majoritairement, dans mon cas cette année, les herbes sauvages. Ai je un biais de confirmation erroné ? Peut être. Certains plants de tomates sont autogérmés, donc en retard par rapport aux semis. Même si c´est un peu un fouillis de plusieurs plants entremêlés qui se marchent sur les racines, n´est ce pas ce qui arrive dans la nature ? Une tomate qui tombe et pourrit contient beaucoup de graines dont la plupart vont germer et former un buisson rampant. J´aurai peut-etre un meilleur rendement en les distancant ? Alors pourquoi ça n´arrive pas en nature. Est elle trop bête pour évoluer ? Qui sait, toutes ces graines sont d´une seule tomate. Y aurait il un principe de confrérie et d´aides mutuelles entre les plants frères et soeurs et de collaboration racinaire ? Farfelu, peut être ? Qui sait ?
Bonjour, merci beaucoup pour le commentaire. J’explique les conséquences de nos actions au jardin et ce qui se passe. Chaque jardinier ou maraîcher est libre de faire ce qu'il veut selon son ressenti et son expérience. Oui, je sais, c'est mon côté normand qui ressort. Mais voici ce que je fais : j’effeuille uniquement s'il y a de la maladie et je coupe les gourmands seulement sur les variétés à gros fruits ou tardives. Pour finir, je plante très peu de tomates car je fais surtout du semis en pleine terre, ce qui me donne de meilleurs résultats chez moi. J'ai fait une vidéo qui explique pourquoi je n'enterre pas mes pieds de tomate quand je les plante. À bientôt, Louis. ua-cam.com/video/a1M_zw_StXY/v-deo.htmlsi=tmoU1PdLN3-dEJ0u
Bonjour Louis. Merci pour votre réponse. En fait on fait à peu près pareil, soit le minimum. Sur que planter 1 000 plants sur 20 ans en essayant à chaque fois toutes les variantes, on arriverait à un résultat plus "scientifique " et non basé sur les "on dit " de chacun. Bon qui commence ?😊😊😊
@@danielfantino1714 pas besoin, il existe plusieurs étude. Pour commencer une publier sur escientificpublishers.com le 22 septembre 2022 qui s'intitule "Judicious Defoliation Increases the Yield of Tomato by Controlling the Morphological Characteristics" l'étudue montre que la défoliation modérée (jusqu'à 6 feuilles) peut augmenter le rendement des tomates sans affecter négativement la hauteur des plantes ou le nombre de feuilles. Par exemple, enlever jusqu'à 36% des feuilles a entraîné une augmentation du rendement de 3,73% à 11,19% par rapport aux plantes témoins. Cependant, une défoliation plus sévère (enlever 9 feuilles ou plus) a conduit à une réduction significative du rendement. Sinon voici une thèse en français plutôt bien faites sur HAL open science (un site que j'utilise beaucoup): "Effet du stress hydrique sur la croissance de la tomate : une étude multi-échelle : de la cellule à la plante entière pour une meilleure compréhension des interactions entre les différentes échelles" de Garance Koch(2018)
@@tazmen3wow, vous êtes une vraie encyclopédie !! Donc les feuilles du bas, plus âgées, proches ou en contact avec le sol sont de bonnes candidates au retrait et prévention du mildiou. Merci mon ami et que vos récoltes soient bonnes. Je cultive les poivrons en bacs avec parfois de la terre "neuve" ou déjà utilisée. Oups, un amas de plants de tomates a surgi. Enlevé quelques unes, replantées ailleurs. Celles qui restent sont grandes. J´hésite à jouer dans toutes ces racines. Au pire j´aurai un bac peu productif. Pour l´instant ennemies reconnues, poivrons et tomates sont en santé. Merci mon ami.
Merci beaucoup d'avoir regardé la vidéo. Voici les sources et les corrections apportées à la vidéo
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ LIEN ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
Horizon (pédologie)
fr.wikipedia.org/wiki/Horizon_(p%C3%A9dologie)
Impact of two fluorescent pseudomonads and an arbuscular mycorrhizal fungus on tomato plant growth, root architecture and P acquisition
www.researchgate.net/publication/8509202_Impact_of_two_fluorescent_pseudomonads_and_an_arbuscular_mycorrhizal_fungus_on_tomato_plant_growth_root_architecture_and_P_acquisition
Les Français sont les Européens les plus contaminés au cadmium, hautement cancérogène:
lareleveetlapeste.fr/les-francais-sont-les-europeens-les-plus-contamines-au-cadmium-hautement-cancerogene/
Imprégnation de la population française par le cadmium. Programme national de biosurveillance, Esteban 2014-2016
www.santepubliquefrance.fr/docs/impregnation-de-la-population-francaise-par-le-cadmium.-programme-national-de-biosurveillance-esteban-2014-2016
autres sources: wikipedia wikimedia
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ VIDÉOS ASSOCIÉES ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
►2024 : Tout Savoir sur les Limaces : Rôles, Types et Solutions Naturelles :
ua-cam.com/video/wjB5k0RKGkg/v-deo.html
► 2024 : Attention au Mildiou de la Tomate - Prévention et identification :
ua-cam.com/video/zUIkRU5aFnk/v-deo.html
Et je viens de m'émerveiller devant plusieurs vidéos à la suite tant elles sont riches et captivantes. On apprend avec une belle simplicité tout ce que beaucoup ont l'habitude de survoler. On comprend bien mieux le bien fondé, ou pas, de nos pratiques et on trouve de nouvelles pistes pour les améliorer. Merci, merci, et encore merci pour le temps passé, la pédagogie apportée et les précisions de votre partage!
Bonjour merci beaucoup pour le commentaire, ça m'encourage à faire d'autre vidéo. à bientôt louis :)
Un sujet parfaitement traité, un grand MERCI pour le partage.
Vous avez un nouvel abonné
Bonsoir, merci beaucoup pour le commentaire et bienvenue :) à bientôt louis
BRAVO, MAGISTRAL ET TRES BIEN EXPLIQUÉ ! MERCI POUR CE PARTAGE
Bonjour, merci beaucoup pour le commentaire sympathique, à bientôt louis
Bravo, et belle continuation ! 🌍🌱🤩🤩🤩🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏
Bonjour, merci beaucoup pour le commentaire sympathique, à bientôt louis :)
Bravo!
La première fois que je vous écoute.
Vraiment brillant. Et croyez-moi, je suis exigeant.
Merci
Je me suis demandé si vous aviez mis en ligne une vidéo sur les arrosages. Ça, j'aimerais.
Bonjour et bienvenue. Merci beaucoup pour le commentaire sympathique. Je ne sais pas encore, mais si je traite le sujet, ce sera sûrement avec une approche différente de ce qui a été fait. Enfin, j'essaierai :) À bientôt, Louis :)
Bravo, top vulgarisation des concepts les plus recents. Je ne savait pas que les bactéries pouvaient utiliser le mycelium pour se déplacer. Peut être rajouter que les réseaux saprofitiques et micorrizien sont interconnectés dans le microbiome et la distribution des resources. Donc toujours ajouter des composés a base de lignine sur les sols , pas forcément pour injecter du carbone dans le sol mais aussi developer les saprofites.
Bonjour, merci beaucoup pour ce commentaire. Je voulais quand même rester un minimum simple sans pour autant laisser de côté le ludique et le scientifique. C'est un équilibre que je cherche encore à trouver. Je suis uniquement resté dans la zone de la rhizosphère, mais il y a encore plus à explorer à la périphérie. Je pourrais aborder le sujet dans d'autres vidéos. À bientôt, Louis :)
@@tazmen3un équilibre très réussi. Ce n'était pas une remise en question mais plutôt une agrégation d'information pour enrichir votre site youtube, en espérant qu'elle vous conviendra.
@@stephanealegoria7016 merci beaucoup :)
Woaw! Un cours de botanique et microbiologie des sols en condensé, ciblé : merci beaucoup !
Je partage largement autour de moi
Bonsoir merci beaucoup pour le commentaire 🙏 à bientôt Louis 🐰🐇👍
Formidable explication
A bientôt
bonjour merci beaucoup pour le commentaire sympathique, à bientôt louis :)
Fabuleux !
Tout ce qui vient d'être présenté s'avère exact. Or, et pour prolonger cela, je mène la culture des tomates et des cucurbitacées selon ces réalités, et y apportant depuis 30 ans une prévention stratégique toute simple qui leur assure l'absence de toute attaque de mildiou sur les tomates et d'oïdium sur les cucurbitacées (courges, courgettes, melons, potiron, pastèque, cornichons-concombres, etc.).
La stratégie de la prévention est celle-ci : apporter dès le semis des spores d'un bon penicillium mêlé d'herbe semi-décomposée.
Le meilleur penicillium est celui d'un vrai (!) pain moisi, cultivé comme les producteurs de fromage de Roquefort : pain sec humecté, confiné dans l'obscurité dans des conditions de T° stables (de 18 à 27°C), et aéré (pas de détrempe humide !).
Un autre penicillium tout aussi efficace est celui qui va se développer spontanément après une fermentation haute T° (de 50 à 70°C) d'herbe grasse fraîchement coupée. En 2 semaines, au terme de la fermentation, la T° résiduelle permet aux spores d'un bon penicillium de coloniser, dans le tas de compost, les strates bien aérées (c-à-d non compressées). Ces spores sont présentes partout partout partout ! parmi d'autres non intérressantes voire pathogènes, et vont rapidement se developper pour coloniser le substrat et combattre jusqu'à la simple présence d'autres moisissures dont les pathogènes.
Au terme de la culture du bon penicillium, une consistance poudreuse gris-vert de l'herbe compostée est le signe positif d'un excellent résultat. Une grande quantité d'herbe grise poudreuse sera disponible pour les légumes au jardin (2 m2 d'herbe grasse compostée puis mycorisée = 1 m2 de culture de tomates).
Au moment du repiquage des jeunes plants en pleine-terre, incorporer abondamment cette herbe compostée poudreuse à la terre. Et en étendre un tapis de surface autour des plants par griffage de la surface du sol ...
Cette stratégie est si efficace que mes plants de tomates ne craignent aucune attaque mildiou ... Si efficace que, par fainéantise, je puis même arroser abondamment mes rangées de tomates en pluie battante, en fin de journée, 1 ou 2 fois par semaines !
Ceci est délicieux que mes voisins qui voient leurs plans de tomates être détruits année après année par la chaleur et l'humidité, se résument à dire que j'ai beaucoup de chances ! sans toutefois être capables mentalement d'envisager la cause de leurs échecs ...
Ah ! leur supersition est telle qu'ils préfèrent maudire les dieux du ciel et de la terre : - "Quel été pourri, pourri ! C'est une calamité" !
Note : la stratégie d'un bon penicillium est connue depuis des siècles, pour nourrir et protéger les cultures. Mais elle est encore aujourd'hui raillée, lui préférant ce qui ne fonctionne pas !
Et c'est curieux que l'on ordonne même d'ignorer ce qu'est un immense trésor national : un bon penicillium français qui vit en symbiose avec les racines d'un plant de tomate (ou de pomme-de-terre), par une mycorisation gagnant-gagnante qui nourrit et protége le plant d'une attaque de pathogène importé malencontreusement des Amériques. 😊
Je suis impressionné par la maîtrise du sujet. Du coup, je m'abonne à la chaîne. Merci pour toutes ses explications.
@@philippebenekian7877 merci beaucoup pour le commentaire sympathique. À bientôt Louis 🐰🐇👍
Merci pour ces precisions techniques c'est très intéressant.
@tazmen3
il y a 0 seconde
Bonsoir, merci beaucoup pour le commentaire et bienvenue :) à bientôt louis
Bonsoir et merci Louis pour tes explications bien documentées. Quand on nous explique bien on comprend tout bien 😊
À bientôt (j'vais remonter les autres publications)
@@nadege74 bonsoir merci beaucoup pour le commentaire, ça m'encourage à faire d'autres vidéos. À bientôt Louis 🐰🐇👍
Salut Louis
Merci pour toutes ces superbes explications, c'est vrai qu'on ne se pose pas vraiment toutes ces questions quand on s'aperçoit que nos plants dépérissement et certainement a tort
Bonne journée à toi et à bientôt
Greg
@@lepotagerdesarsiff merci beaucoup pour le commentaire, j'essaie de proposer quelque chose d'un peu différent, j'espère que ça plaira 😊À bientôt Louis 🐰🐇👍
Coucou Louis, merci pour ton partage ! c'est bien rempli derrière toi ! à bientôt
@@lepotagerdesandylo bonjour merci beaucoup pour le commentaire. Je pense que ça sera une belle année pour ma part au potager, je vais faire une vidéo plus légère la prochaine fois pour montrer où ça en est au potager. À bientôt Louis 🐰🐇👍
Comme d'habitude tout est bien expliqué 👍merci beaucoup!!
@@chkorkinamaria1903 merci beaucoup pour le commentaire 🙏 à bientôt Louis 🐰🐇👍
Superbe bravo
bonjour merci beaucoup pour le commentaire; à bientôt louis :)
je découvre ta chaine , tu as un nouvel abonné
@@jeanmarcfeugueray4494 merci beaucoup. À bientôt Louis 🐰🐇👍
T'es explication sont très intéressantes
@@vainsyllecolloec6468 merci beaucoup pour le commentaire, à bientôt Louis 👍🐰🐇
Salut louis superbe vidéo👏👏 magnifique le jardin en arrière plan. Géant les artichauts. Bon j'ai pas réussi a définir les plants ensachés a ta droite 😉. Je regarde avec mon mobil😂. Si tu peux emmène le soleil avec toi, nous en avons besoin par ici😁👋
Bonjour merci beaucoup pour le commentaire, c'est mon ail qui va être bon à récolter quand je reviens 😅. Tu n'as pas remarqué mes semis de tomates que j'ai fait en pleine terre derrière 😅. Mon jardin est caché, il est en fait derrière les artichauts. À dimanche 👍🐇🐰
@@tazmen3 tu viens dimanche du coup ? Pas samedi?
@@patrickabadie5613 haha pardon samedi 😅 gros coup de fatigue de la route lol
@@tazmen3 🤣🤣 ça marche👍 j'ai des semences de lentilles corail. Si tu as deux ou trois pots jardinier. Je te fait des petits sachets de 50g
Excellent 👌 merci 🙏
@@lebob64 bonjour merci beaucoup pour le commentaire 👍🐰🐇
Bonjour, des conseils pour se fournir en "engrais verts" l'hiver sans casser la tirelire ? ( le business des engrais verts, bonjour les tarifs !)
Bonjour, merci beaucoup pour le commentaire :) Pour les engrais verts, pourquoi pas des fèves ? C'est environ entre 3 à 6 euros le kg coté légumes sec . Bien vérifier qu'elles sont entières. Ensuite, en graminée, j'aime bien le seigle, je trouve ça très esthétique. Du seigle complet dans les rayons bio, ça se trouve, c'est environ 1,40 ou 2 euros. À bientôt, Louis. :)
@@tazmen3 ah super ! merci. Une idée de prochaine vidéo peut être ? ;) (que choisir, où, quand semer etc...). Super chaine, super conseils 👍
Bravo pour la vidéo. J'ai lu récemment que les poils absorbants seraient aussi excréteurs, permettant à la plante de "gober" les bactéries mais c'était peu documenté. Des infos à partager à ce sujet ?
Bonjour, merci beaucoup pour le commentaire. Alors j'en parle brièvement dans la vidéo, ce sont les bactéries PGPR qui effectivement vivent dans la rhizosphère mais elles peuvent aussi coloniser l'intérieur des racines (le lien de l'étude est dans le descriptif de la vidéo). Un autre exemple plus connu, ce sont les bactéries rhizobiennes, chez les légumineuses comme les haricots ou les pois par exemple. Elles colonisent les racines des plantes et forment des nodules racinaires. À l'intérieur de ces nodules, les bactéries fixent l'azote atmosphérique en une forme utilisable par les plantes (ammonium). Du coup, ce ne sont pas les légumineuses qui fixent l'azote de l'air dans le sol mais les bactéries associées :D Mais oui, ce ne sont pas les seules, j'en parlerai dans de prochaines vidéos :) Les mots-clés pour la recherche : PGPR, rhizobium symbiosis, PGPR mechanisms, Bacillus PGPR. À bientôt Louis :)
Hello. Là franchement, bravo pour ce genre de vidéo de qualité 👍
Une question si ce n'est pas indiscret : la matière de ce contenu provient d'un intérêt et de recherches personnelles "privées", ou c'est en rapport avec vos études ou profession ? Car c'est nettement plus fouillé que le commun des vidéos de jardinage amateur. En tous cas, ça donne envie de reprendre vos autres vidéos, la production entre autres de Marc-André Selosse, de prendre des notes pour essayer de bien mémoriser et s'imprégner de l'essentiel. Merci pour cet enrichissement de nos caboches polluées en matières nutritives et intéressantes 😺
P.S. Merci de confirmer ce que je pensais, qu'il est illogique d'effeuiller une plante, comme si elle s'amusait à produire bêtement de la végétation en pure perte.
Bonsoir merci beaucoup pour le commentaire. C'est juste une passion et l'envie de faire surtout 😊 j'avais envie de partager ma vision du potager 😊à bientôt Louis 🐰🐇👍
Bonjour
tu as conclu que c'est le sol qui se fait a la plante et non la plante qui se fait au sol.
un sol argileux reste un sol argileux a moins que tu décide d'en changer sa structure par différents apport au risque de créer des réserves d'eau.
si j'en parle c'est parce que je l'ai vécu cette année ou j'y ai laisser la moitié de ma jambe.
un sol argileux c'est un sol lourd et compact. sous la pression de l'eau, il devient boueux mais si tu créer un environnement différent au milieu de cette environnement, tu créer une nouvelle zone de rétention d'eau. et la ton sol n'est plus boueux mais dangereusement meuble dans lequel tu t'enfonce.
j'ai un sol hyper fertile, tu laisse tomber une graine et elle pousse.
problème, quand elle tombe sur mon sol argileux solide et compact. mise a part sur les 3 a 4 premiers centimètres, rien ne pousse sauf que la graine de tomate va quand même se développer et la le système racinaire ne va pas se développer en profondeur mais en surface du sol. la racine pivot, tu l'oublie de suite
au vue des difficultés de mon climat et des caractéristiques de mon sol, je n'avais pas d'autre choix de cultiver hors sol ( au dessus du sol en bac de culture) pour créer mon propre sol avec des apports.
soucis, j'ai tjrs un sol hyper fertile et impossible d'empêcher quoi que ce soit de pousser et je me retrouve avec un sol ou tout ce qui a pousser repousse a nouveau.
je ne sais pas si tu te rend bien compte des conséquences. et je ne suis pas sur qu'un sol mycorhizien m'aide a réglé se problème d'hyper fertilité du sol.
alors, quand tu dis que conservé ces graines est une idée reçu, c'est pas un choix que je fais, c'est un choix que mon sol m'impose.
en conclusion, mes plantes se font trop bien a mon sol et j'aimerais bien que ce soit l'inverse mais ce n'est pas le cas.
j'ai bcp aimé ton discours sur le développement racinaire et les sols mycorhiziens, mais j'avoue sincèrement que les conclusions ne m'aident pas du tout ^^
Bonjour, merci beaucoup pour le commentaire. Mais je parle très peu de pédologie (la nature et la structure du sol) dans cette vidéo. Je parle surtout de la manière dont les racines fonctionnent et des différentes interactions. J’espère que ta jambe va bien. À bientôt, Louis :)
@@tazmen3
je ne suis pas sur qu’évoquer la pédogenèse de mon sol soit très utile dans mon histoire ^^
je ne vivrais pas assez longtemps pour faire partie des grands changements de stratifications des sols :)
@@chouchouille28 En tout cas j’espère chez moi, j'ai une semelle de labour dans mon jardin, pour planter un arbre, une fois passe 20-25cm de profondeur, je suis obligé d'utiliser une pioche :O
Bonjour et merci pour ta vidéo. Un point me laisse perplexe cependant. C'est la symbiose avec les bactéries. Comment cela peut-il être, puisqu'il est connu que les champignons (mycètes) et les bactéries sont ennemis depuis toujours. Bon nombre d'exemples vont dans ce sens. (pénicillines , levures produisant de l'alcool détruisant les bactéries, etc.)
Ce phénomène a-t-il été observé?
@@DrangonLee Bonjour, oui, cela a été observé, documenté et même commercialisé, car on retrouve souvent des mycorhizes dans les produits pour améliorer la croissance des plantes. La plus connue est l'association entre Glomus intraradices (Rhizophagus irregularis) et Pseudomonas fluorescens. D'ailleurs, cette interaction est illustrée dans la conclusion de la vidéo. Si je ne me trompe pas (désolé, je suis sur téléphone), le lien de l'étude est dans la description de la vidéo. Je n'ai pas encore eu le temps de mettre la description dans les commentaires. Merci beaucoup pour le commentaire, à bientôt.Louis👍🐇🐰
Au post précédent que je viens de publier, je puis ajouter ceci : d'un printemps tardif et humide qui, selon de fausses croyances, augurait d'une culture de la tomate ruineuse, je suis parvenu à en tirer le meilleur parti.
Ayant produit en fin d'avril un compost de haute T° avec une tonte d'herbe bien grasse, la production d'un bon penicillium s'est avérée très abondante au cœur de ce compost. J'en tirai un profit le plus prompt pour un semis de tomate, dont de tomate cerise (la petite chérie du Val-de-Loire). Or, mon semis bien germé fut oublié distraitement une nuit sur une pelouse : escargots et limaces ravagèrent les jeunes plants, dont un a survécu indemne ! J'en pris le plus grand soin.
Aussitôt que je jugeai qu'il put se débrouiller seul grâce aux longs poils piquants de sa tige, je le repiquai dans une bonne terre amendée et enrichie d'herbe semi-compostée, et poudreuse d'un bon penicillium (dont les spores gris-vert, pulvérulentes). Ce plant unique de tomate cerise y prospéra aussitôt, disposant de pluies généreuses, quoi que l'été fut ensuite tardif.
Aujourd'hui, 31 juillet 2024, sans qu'il eut à subir la moindre taille ni de ses présumés gourmands ni de sa tête (hi ! pourquoi couper la tête du pied ?), ce plant ... vagabonde et prolifère : littéralement, produit des centaines de fleurs en grappes généreuses.
Aucune attaque de mildiou n'est relevée. Aucune attaque de mildiou n'est à craindre grâce à la présence et à l'activité d'un bon penicillium que j'avais pris soin de produire et de récolter, puis d'intégrer au sol de culture (voir mon post précédent).
Et, une chose inouïe se produit : certaines grappes florales sont si prolifiques que j'y dénombre une quantité de fleurs ... jusqu'à la trentaine. Et l'une ces grappes présente 56 fleurs sur la même hampe florale ! où les petites tomates commencent maintenant à se former ...
Une grappe de 56 tomates ? Je n'ose en rêver ... quoique ! grâce à un début d'été humide, et aujourd'hui chaud et humide.
J'avais en mémoire et en conscience que la tomate - et toutes ses variétés - prospère en milieu naturel dans les taillis chauds et humides, semi-ombragés. Tout ce qui demeure - paraît-il - la pire des recommandations potagères : ce serait courir au désastre d'une destruction par le mildiou !
Ben ! non.
Ce qui également stupéfiant, c'est la croissance des grappes florales : en fractale ! (voir les mathématiques, notamment les mathématiques statistiques des équations à de multiples inconnues) où un phénomène dit aberrant se produit, et que l'on peut comprendre ainsi : pour une proposition de plusieurs paramètres hautement favorables, n'existe non pas une solution unique, mais de multiples solutions parfaitement probables et hautement valables.
J'en déduis que la tomate possède de façon innée la faculté de croître par résolution fractale de ses propres questions, aussitôt qu'elle soit débridée de ce que je nomme : les fausses croyances de très mauvais jardiniers, c-à-d celle de posséder pour détruire.
Vive les étés chauds et humides ! sur couche profonde et sur lit d'herbe semi-compostée et ensemencée d'un bon penicillium. 😊
Bonsoir, merci beaucoup pour ce commentaire et ce retour d’expérience :) Oui, c'est vrai que les champignons du type Penicillium jouent un rôle important dans la décomposition de la matière organique et la minéralisation de l'azote organique. Pour résumer, ils contribuent au cycle de l'azote en décomposant les matières organiques mortes, libérant ainsi des formes d'azote minérales que les plantes peuvent ensuite utiliser. Je l'ai abordé brièvement quand j'ai parlé de l'horizon 0, en évoquant les champignons saprophytes, dont les champignons Penicillium font partie. Je n'ai pas abordé le sujet ici, mais ce sera peut-être dans une autre vidéo :). En tout cas, merci beaucoup pour le commentaire. Je pense qu'en tant que jardiniers, nous devrions échanger une poignée de terre avant de nous échanger des graines. À bientôt, Louis :)
@@tazmen3 Hi ! Echanger une poignée de terre ensemencée d'un bon penicillium vaut effectivement mieux que d'échanger des graines ! sans savoir comment les utiliser.
Parmi tous les jardiniers qui sévissent sur Yt, vous et moi sommes effectivement les seuls à pouvoir concevoir - intellectuellement - que tous les végétaux vivent très utilement en symbiose avec les champignons et les bactéries. Or, à défaut de le concevoir, les jardiniers exposent leur potager, leur verger et leur vigne, aux ravages les plus désastreux dont ceux du mildiou et de l'oïdium ... puis de proposer des stratagèmes qui maltraitent, torturent et assassinent leurs plantes potagères.
Tandis que c'est d'une simplicité enfantine de s'en protéger. Sans même implorer les dieux du ciel et de la terre.
Tres belle vidéo. De la qualité.
On effeuille oui ou non
On coupe les gourmands, oui ou non
On la plante profond ou couchée, oui ou non
Avant tout, je m´assois et regarde. Dans la nature, personne
n´arrose, laboure, bêche, ajoute des engrais, retire les mauvaises herbes.
C´est à peu près ce que je fais. Un bon sol bien riche et à part arroser en cas de sécheresse, je ne fais rien
Même pas de tuteurage. Je me dis que la plante a plus
d´expériences que moi. Je ne retire la végétation des adventices que si elles étouffent le plan. Là encore déposées au sol elles vont le nourrir. Un sol à nu est mort. La végétation sauvage peut couper du vent apporter de l´ombre, cacher vos cultures des prédateurs. Limaces et escargots touchent majoritairement, dans mon cas cette année, les herbes sauvages.
Ai je un biais de confirmation erroné ? Peut être. Certains plants de tomates sont autogérmés, donc en retard par rapport aux semis. Même si c´est un peu un fouillis de plusieurs plants entremêlés qui se marchent sur les racines, n´est ce pas ce qui arrive dans la nature ? Une tomate qui tombe et pourrit contient beaucoup de graines dont la plupart vont germer et former un buisson rampant.
J´aurai peut-etre un meilleur rendement en les distancant ? Alors pourquoi ça n´arrive pas en nature. Est elle trop bête pour évoluer ?
Qui sait, toutes ces graines sont d´une seule tomate. Y aurait il un principe de confrérie et d´aides mutuelles entre les plants frères et soeurs et de collaboration racinaire ? Farfelu, peut être ? Qui sait ?
Bonjour, merci beaucoup pour le commentaire. J’explique les conséquences de nos actions au jardin et ce qui se passe. Chaque jardinier ou maraîcher est libre de faire ce qu'il veut selon son ressenti et son expérience. Oui, je sais, c'est mon côté normand qui ressort. Mais voici ce que je fais : j’effeuille uniquement s'il y a de la maladie et je coupe les gourmands seulement sur les variétés à gros fruits ou tardives. Pour finir, je plante très peu de tomates car je fais surtout du semis en pleine terre, ce qui me donne de meilleurs résultats chez moi. J'ai fait une vidéo qui explique pourquoi je n'enterre pas mes pieds de tomate quand je les plante. À bientôt, Louis. ua-cam.com/video/a1M_zw_StXY/v-deo.htmlsi=tmoU1PdLN3-dEJ0u
Bonjour Louis. Merci pour votre réponse. En fait on fait à peu près pareil, soit le minimum.
Sur que planter 1 000 plants sur 20 ans en essayant à chaque fois toutes les variantes, on arriverait à un résultat plus "scientifique " et non basé sur les "on dit " de chacun.
Bon qui commence ?😊😊😊
@@danielfantino1714 pas besoin, il existe plusieurs étude. Pour commencer une publier sur escientificpublishers.com le 22 septembre 2022 qui s'intitule "Judicious Defoliation Increases the Yield of Tomato by Controlling the Morphological Characteristics" l'étudue montre que la défoliation modérée (jusqu'à 6 feuilles) peut augmenter le rendement des tomates sans affecter négativement la hauteur des plantes ou le nombre de feuilles. Par exemple, enlever jusqu'à 36% des feuilles a entraîné une augmentation du rendement de 3,73% à 11,19% par rapport aux plantes témoins. Cependant, une défoliation plus sévère (enlever 9 feuilles ou plus) a conduit à une réduction significative du rendement.
Sinon voici une thèse en français plutôt bien faites sur HAL open science (un site que j'utilise beaucoup): "Effet du stress hydrique sur la croissance de la tomate : une étude multi-échelle : de la cellule à la plante entière pour une meilleure compréhension des interactions entre les différentes échelles" de Garance Koch(2018)
@@tazmen3wow, vous êtes une vraie encyclopédie !!
Donc les feuilles du bas, plus âgées, proches ou en contact avec le sol sont de bonnes candidates au retrait et prévention du mildiou. Merci mon ami et que vos récoltes soient bonnes.
Je cultive les poivrons en bacs avec parfois de la terre "neuve" ou déjà utilisée. Oups, un amas de plants de tomates a surgi. Enlevé quelques unes, replantées ailleurs. Celles qui restent sont grandes. J´hésite à jouer dans toutes ces racines. Au pire j´aurai un bac peu productif. Pour l´instant ennemies reconnues, poivrons et tomates sont en santé. Merci mon ami.
🦾🦾🦾🦾🦾🦾🦾🦾🦾🦾🦾
t'en sais des trucs .....................
merci beaucoup :)
@@tazmen3 Je jette l'éponge ...j'ai pas le niveau là. même en écoutant 2 fois ça ne fait que m'embrouiller