"Ce qui anime beaucoup de vulgarisateurs, c'est ... L'EGO." Vraiment, Respect pour une telle Honnêteté! Sincèrement. C'est si rare. La prédation du regard de l'autre, de l'attention d'autrui sur les réseaux pour conforter son ... Ego. Une telle transparence et bienveillance de personnes comme vous est vraiment appréciable! Bonne continuation et merci d'éclairer notre curiosité dans une époque si amère.
Le passage sur Open TP m'a rappelé un prof de physique qui était un peu une légende dans le lycée de Polynésie où j'étais. C'était un ancien chercheur, qui avait participé à des expéditions avec Paul-Émile Victor. Puisque - comme dans tous les Lycées je pense - nous manquions de budget, il avait décidé de construire lui-même les appareils de mesure et avait convié plusieurs élèves à l'aider le week-end, au Lycée. Nous avions eu le plaisir de graver des circuits imprimés et tout, c'était juste incroyable. Pendant les temps morts il nous montrait ses ouvrages de référence, avec des formules pour aider à la résolution d'équation, d'intégration, de dérivation etc. Une autre époque. Bon, c'est un commentaire un peu nombriliste, désolé, mais quitte à en faire un pour aider au référencement 🙂 Ah, au fait, vidéo passionnante, merci ! PS : j'ai effectivement fait des études de sciences mais pas en physique.
Merci de cet éclairage. Julien, le seul physicien/vulgarisateur capable de représenter le mouvement des particules quantiques avec des mouvements de mains et de bras ! Que du bonheur.
A 50 ans je me suis rendu compte qu'avec un bac scientifique et une culture scientifique j'avais rien pigé à des notions de bases...j'ai très envie de faire une chaîne youtube pour les expliquer à ma façon. Cette interview me rassure quant à ma legitimite. MERCI!! Faut juste que je trouve un scientifique pour surveiller que je ne dis pas de bêtises.
Quel plaisir cette entrevue ! Ses explications de physiques quantique avec des nouilles m'avaient beaucoup plues pendant le confinement. J'avoue que ce qu'il dévoile de son approche des sciences, ou plutôt de sa philosophie à partager sa passion est une ode à l'humanité.
Le plaisir d'enseigner en cherchant toujours un nouveau moyen pour capter l'attention et transmettre un savoir de façon ludique (sans rogner pour autant sur le niveau de la connaissance enseignée). Un fil rouge salutaire dont devrait s'inspirer notre fameuse "éducation nationale" pour sortir de sa léthargie mortifère. Merci à Julien Bobroff pour son engagement !
Excellent entretien. vers 59:00 J. Bobroff évoque la formation physique et scientifique de nos décideurs. Quand on voit l'incompréhension des députés ou sénateurs lors des auditions sur le changement climatique, le nucléaire, l'energie etc. (tout ça visible largement sur YT), on ne voit pas comment ces élus peuvent décider de notre avenir "en connaissance de cause" : ils n'y ont rien compris. Ils auraient eux aussi bien besoin de quelques après-midis éducatifs en forêt ou ailleurs pour comprendre ce sur quoi ils légifèreront.
C’était vraiment super intéressant. Merci pour cet échange passionnant. Purée comme j’aurais adoré avoir ces « fictions » quand l’étudiais!! En école d’ingénieurs en plus. Ça donne tellement d’écho à une type de problématique que tout à chacun va rencontrer à un moment dans sa vie ou il faut gérer un problème avec les moyens du bord. Du coup, je vais regarder les productions de Julien. Vraiment merci.
Je viens enfin de comprendre pourquoi j'ai toujours beaucoup plus aimé la physique que mes camarades. Du collège jusqu'à la fac j'ai toujours considéré que les TP étaient la finalité de l'enseignement et pas l'inverse. Les efforts à fournir pour intégrer des notions qui m'emballaient pas je les ai toujours fourni avec en tête le fait qu'elle allaient me servir à m'amuser en TP plus tard. Mais effectivement si on considère le TP comme accessoire et les formalismes comme finalité je comprends enfin pourquoi certains trouvaient ça chiant '-' C'est en fait un peu comme mon approche générale de l'enseignement au final : j'ai toujours été à l'école pour moi, pour satisfaire ma curiosité et ma maîtrise de mon environnement et jamais pour des raisons lointaines comme avoir un bon travail ou élever mon rang social. Sans déconner je pense que j'en aurait été tout simplement incapable, alors bravos aux courageux qui mène leur cursus à terme comme ça! PS : évidement super vidéo, pouce cloche et tout (l'autofocus qui troll pendant 5 minutes on te retrouvera tkt)
J’aime beaucoup cette discussion, pour etre très adepte des conf. de Julien et de ta chaîne à toi, j’ai passé un super moment. Pour revenir sur la vulgarisation, j’ai accédé à la science grâce à des personnes comme vous. J’adore écouter David Elbaz, Étienne Klein, Bruce Benamran, Tania, JP Luminet, sans savoir réellement pourquoi vous vous arrivez à m’intéresser. Je pense qu’il y a un côté spontané que j’aime, une passion visible qui devient contagieuse… merci Viviane!!!
J'ai pris le temps de tout regarder d'un bloc, he bien je ne suis pas déçu, très loin de là ! J'ai découpé plein de passages que je vais envoyer à différentes connaissances car il y a des choses tellement pertinentes et intéressantes ! Merci pour ce temps consacré à nous expliquer tout ça 👌
Je ne regrette pas d'avoir attendu d'avoir vraiment le temps d'écouter. C'était très enrichissant, comme toujours. Je ne connaissais pas Julien Bobroff mais je vais aller voir ce qu'il fait. Ce que vous avez dit fait écho à certaines de mes pratiques en classe, ça fait toujours plaisir (enseignante en élémentaire).
Je l'ai écouté en podcast mais je prends le temps de venir ici pour laisser un commentaire ! Cet échange m'a retourné la tête ! C'était tellement intéressant et instructif ! Merci beaucoup !
De façon pas du tout étonnante, je me retrouve beaucoup dans la plupart des réflexions de Julien. (Et je trouve vraiment formidable qu'il existe des situations qui permettent autant de liberté créative et expérimentale. Il en faudrait plus !) Pour la question de ne pas s'adapter en amont au niveau de son public en visant de toutes façons le plus bas possible, je pense qu'il y a quand même une spécificité liée au fait de ne pas intervenir auprès d'enfants. A titre personnel je garde les mêmes diapos pour des lycéens et des adultes, mais je ne m'y prends vraiment pas de la même façon avec des 6-10 ans. Là, il me parait difficile de ne pas adapter la conception en amont. Même en faisant aussi partie de la team "je rédige rien en avance et j'improvise" et en ayant l'habitude de m'adapter, les supports les plus pertinents ne sont pas les mêmes. Mais j'adore quand il y a des enfants à mes conférences et que ça me force à sortir de ce que j'avais prévu ! Ceci dit, comme Julien se fait un malin plaisir à déconstruire le format de ses conférences, il n'est pas impossible qu'une partie de ses supports fonctionnent aussi avec des enfants, en changeant "juste" le déroulé. (Au passage, je peux témoigner, pour y avoir assisté à la fin d'une de ses conférences à Toulouse, de la maîtrise avec laquelle Julien réagit aux questions pseudoscientifiques du public. Il a géré ça d'une main de maître alors que j'étais en train de grimacer sur mon siège XD)
merci Tania pour ton commentaire. Tu as tout à fait raison, et quand j'interviens moi-même devant un public d'enfants, je fais très différent bien sûr, ne serait-ce que la durée et l'interactivité. Ce que j'ai raconté concerne un public d'au moins 13-14 ans, et il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre. Ma réponse visait surtout à mettre en garde celles et ceux qui vulgarisent devant des publics un peu plus experts que le "grand public", par exemple étudiants scientifiques dans le supérieur ou des profs, et visent, de mon expérience, souvent trop haut.
@@Julien_Bobroff Mince alors, on ne peut même pas faire semblant de ne pas être d'accord ;) (Et oui, maintenant que tu le dis, il me semble que c'était bien ça la question. Je me demandais comment tu allais t'en sortir sans être désobligeant et tu avais géré ça brillamment !)
En tant que professeure (de Lettres classiques), je suis admirative de votre conversation et des exposés de ce conférencier. Il a de sacrées qualités pédagogiques et il parvient à une réflexion très riche de sa propre pratique, ce qui est passionnant à suivre.
J'ai appris la physique en tant qu'ingé (maths) en France, j'ai des super souvenirs des TP de physique. Notre examen d'optique géométrique c'était refabrique tel type de lentille avec du bric et du broc :) Et on avait des exercices en groupe de 6 pour résoudre des scénarios avec des bouts de plastiques pour dévier la lumière. Je ne sais pas comment c'est enseigné à la fac mais chez les ingés, la physique c'est la matière "fun".
Question peut-être stupide mais : si la physique quantique est abstraite, pourquoi ne pas faire collaborer des physiciens vulgarisateur avec des artistes abstraits? Peut-être qu’une oeuvre d’art abstraite serait plus pertinente que n’importe quel schémas tout à fait concret qui ne peut de toute façon pas, par nature, expliquer la physique quantique? Et pour compléter ce qu’a dit l’intervenant, en tant qu’humble vulgarisé professionnel, l’important n’est effectivement pas de comprendre : l’important est d’entrevoir tout ce que nous ne comprenons pas. Pour des domaines complexes, si on sort de la conférence en pensant avoir compris, c’est qu’on est en plein dans l’effet Duning-Kruger, et donc que le vulgarisateur nous a enfumé.
Video vraiment passionnante. Je suis animateur avec des ados, et je parle pas mal de science . Ces réflexion vont vraiment faire encore progresser ma pratique
Echange extrêmement stimulant ; plein de chouettes réflexions sur la transmission et le but même de la transmission. Merci pour l'agitation de neurones !
Vraiment très intéressant, je pensais faire les 1h15 en 2 jours car je suis pas fan des trop longue vidéo, mais là, j'ai juste quasiment fait d'une traite.
2 роки тому
Merci pour cette discussion passionnante. J'adore la vulgarisation et étant moi-même totalement hermétique aux mathématiques, je prends plaisir aux explications sur la physique quantique, même si j'ai une ténue intuition de compréhension. Effectivement, j'aime voir l'enthousiasme et comprendre les enjeux, le Pourquoi. Le comment est beaucoup moins une nécessité à intégrer. Pourquoi (pour tout le monde) -> Quoi (pour les curieux) -> Comment (pour les praticiens). Je m'arrête souvent au Quoi. J'ai appris à accepter une zone de flou plus ou moins grande. Très pratique et même indispensable pour avancer malgré les inconnus et les doutes.
Un grand merci. Vraiment différent de ce que tu fais d habitude, mais tout ses explication c est tout ce que j adore dans la vulgarisation même si au final, à mon niveau je comprends pas grand choses
Super intéressant, merci à vous deux ! On sent qu'à la fin sa façon de présenter les choses t'a bien perturbée, ça ne m'étonne pas qu'il ait fallu plusieurs jours pour digérer l'information - j'ai un peu le même feeling sur le fait que s'adapter au public est super important, donc c'est déstabilisant d'entendre qu'en fait il faudrait pas s'adapter. Petite question qui me vient par contre. Dans mon cas, le public cible du travail de vulgarisation que je peux faire est assez spécifique, des profs, et très souvent il y a cette réticence des profs à écouter des chercheur·euses parce que historiquement ça a souvent été des gens qui leur disaient quoi faire / quoi penser alors qu'ils y connaissaient rien d'un point de vue pratique (et globalement les recherches en éducation n'ont pas du tout le même domaine de validité qu'en physique - je pense que c'est plus dur de vulgariser des SHS que la quantique pour revenir sur votre question du début d'ailleurs). Là, ça me semble essentiel de s'adapter à ce public, de connaître leurs réticences et de réfléchir à sa posture de vulgarisation (son style ?) pour éviter de les perdre non pas parce qu'ils seraient "infiniment stupides" mais au contraire parce qu'ils se sentiraient attaqués sur leur terrain d'expertise. Curieux de savoir comment vous réfléchiriez à ça tous les deux ?
oui tout à fait d'accord. Soyons clair : je pensais surtout au niveau en science du public quand je parlais d'adaptation. Souvent dans mon domaine, les vulgarisateurs essayent de s'adapter au niveau en physique de leur public, et en général ils/elles surestiment toujours ce niveau. Par contre, bien sûr, il faut tenir compte de la sociologie et des présupposés du public, et je ne parle pas à des profs de la même façon qu'à des écoles primaires ou une entreprise privée. Mais par contre, le niveau scientifique est à peu près le même.
@@Julien_Bobroff merci pour la précision, du coup je pense avoir bien compris et je suis bien d'accord avec ça ! Au plaisir d'en discuter plus en détails à l'occasion 😊
Dans plusieurs passages on entend un certain écho, il semble que la voix de Julien soit reprise par le micro de Viviane. Tu dis ça à Julien, il va te reprendre la piste son, mesurer le temps de décalage, et te diras la distance entre les deux micros 😄
Excellent échange ! Je corrigerais les propos de Julien à 34:12 : la possibilité de suivre le nombre de vues n'est pas né avec les réseaux sociaux mais plutôt avec les blogs de science 🙂 Grosse différence quand même : les statistiques de fréquentation des blogs n'étaient pas publiques !
Je me pose la question de "l'amateurisme" (ici dans le sens plus péjoratif du terme plus que pour l'aspect de "celui.celle qui aime") quand il est question d'utiliser 3 boîtes de maïs pour faire comprendre une notion. ;) N'est-ce pas justement extrêmement professionnel (au sens pertinent, impactant pédagogiquement parlant) que de savoir choisir ce qui va être parlant pour notre auditoire ? D'avoir assez d'expertise, d'idées créatives, et de sens de l'improvisation pour, par exemple, piquer la cale-porte en bois de la salle de formation pour illustrer la forme des disques-intervertébraux aux étages L4-L5 et L5-S1 (oui, parfaitement, cet exemple, c'est du vécu, hi hi !). Et de jouer sur l'impact que peut avoir l'image et/ou l'instant chez nos apprenant.e.s plus que ne pourrait en mêmes circonstances le faire le Power Point le plus léché de la Terre.
J'ai eu un bon prof de physique.... Mais c'est pas parce que j'aimais la physique, et j'y comprends toujours rien. Mais le prof était jeune et sympa. C'est tout ce que j'ai retenu.
Je sais pas pourquoi mais cette épisode m'as donner envie d'une collab Scilabus et Fibre Tigre, un truc du genre "vulgariser par le jdr" ou "la narration en vulgarisation"
Je suis à chaque fois captivé par les conférences de M. Bobroff, je suis certainement happé par son style :) content de le voir ici partager son expérience de la vulgarisation et répondre à tes questions.
Pour moi, la vulga c'est nourrir ma curiosité sur des sujets qui me sont étrangers sans la prétention d'apprendre ces sujets. C'est parfois un peu frustrant de ne pas figer l'information dans la mémoire mais je ne pense pas que ce soit l'objectif.
Chouette conversation ! J'ai vu que tu avais sorti un extrait. Pourrais-tu aussi extraire la partie sur "répondre aux amateurs de médecine quantique" ? J'ai des scrupules à télécharger et charcuter ta vidéo. :)
Cette vidéo me questionne beaucoup sur mon propre métier. Celui d'animer des formations. Je me sens à cheval entre la vulgarisation et l'enseignement. Avec une petite surcouche autour de l'accompagnement des dynamiques de groupes et cet effort de toujours proposer des méthodes de travail implicantes et participatives. Autant ce que vous faites est assez facile à identifier, autant j'ai du mal à identifier où est ma place dans ce vaste monde de la transmission. Avec-vous déjà vécu où animé des formations ? Comment le définissez vous ? Quelle place vous accorder à ces démarches ? J'espère que vous aurez le temps de me lire, ou de me répondre.
Oui, je donne beaucoup de formations (en vulgarisation). Dans ma conception des choses, c'est plus proche de l'enseignement. Après, je considère que la vulgarisation est un outil pour l'enseignement. Alors que dans mes vidéos, la vulgarisation est une finalité. On en revient à définir ce qu'est la vulgarisation finalement. et ça, c'est super dur. Je ne suis pas sure de pouvoir en donner des contours extrêmement clairs...
@@SciPlus la seule chose que je sais, c'est que la vulgarisation n'a rien de vulgaire 😉 Je crois qu'il faut juste que j'admette qu'il y a des choses qui sont impossibles à objectiver. Voire même, que si elles sont objectivées alors elles disparaissent. Ne vous êtes vous jamais demandé la chose suivante : si ce que je faisais sans trop y penser devient conscient et calculable, le ferai je toujours aussi bien / naturellement ?
C'est marrant le hasard du calendrier... j'ai lancé ma chaine de vulgarisation au début du mois, et j'ai publié cette après midi même ma vidéo de présentation, où j'explique comment je vois mon projet de vulgarisation et notamment le fait de s'adapter à son publique. Je suis d'accord avec Julien sur le fait, qu'à la base, il faut partir du "plus bas", afin d'embarquer tout le monde. Mais moi, j'ai choisis d'avertir du niveau de vulgarisation employé dans mes vidéos, via un code couleur de "difficulté/simplification" et d'augmenter le niveau et ne pas rester au plus bas à chaque nouvelle vidéo.. Je prend justement l'exemple d'un prof de maths qui veux enseigné les nombres. On commence certes par "le plus bas" : les nombres entiers, mais on passe forcément par un niveau intermédiaire avec les nombres à virgule et autres, pour finir sur les nombre réel, puis complexe. Il y a donc forcément une graduation quelque part, sinon ça veux dire que tu ne parles que de chose basique, soit que tu passes trop vite de "débutant" à "expert"... Je vous laisse découvrir plus en détails ici si cela vous intéresse, je serais curieux d'avoir vos retours :) ua-cam.com/video/Tk92wgqm2fQ/v-deo.html En tout cas, merci pour cet échange, deux de mes vulgarisateurs préférés ensemble, c'est top !
Les traumatismes, c'est pas que pour les sciences, moi j'adore les sciences mais entendre le moindre nom d'un auteur classique vu en cours de français me fait revivre le vietnam
~ 55:00 Ca aurait été bien de parler de Feyman (qui outre être un grand scientifique était un grand vulgarisateur) qui a écrit sur son expérience a l'université de Sao Paolo (de mémoire, bref, au Brésil), pays qui est comme la France (inspiré par la France, d'après mes connaissances brésiliennes), compte trop sur le bachotage théorique, et ses déboires avec les élèves qui se plaignaient qu'il leur avait posé des questions dont les réponses n'étaient pas dans "le livre"... Ils connaissaient des formules par cœur, mais n'avaient aucune idée de leur usage ou de leur "présence" dans la vraie vie... (Je crois que la question était "ou pouvez vous observer ce phénomène" en parlant de la lumière polarisée, et ils ont séchés, et ce sont plaints, alors qu'il suffisait de regarder par la fenêtre, la baie: la réflexion sur l'eau EST polarisée...) Ou un autre gars (ex collegue, PhD) qui connaissait les équations de Newton et qui pense quand même que selon la masse d'un objet, son orbite change... Etienne Klein a souvent évoqué cela aussi.
Échange super intéressant, et qui touche bien plus loin que la vulgarisation scientifique, à tous ceux qui tentent en peu de temps de toucher un public ignorant ! Je trouve juste dommage ce qualificatif systématique de charlatan pour les gens qui font de la « thérapie quantique » et autres trucs du genre. Ce terme, pour moi, nie le fait que la personne puisse vivre quelque chose que la science ne comprend pas encore bien, et tente de le transmettre (de manière maladroite j’en conviens dans l’utilisation du terme quantique). Le terme charlatan signifie que l’intention est forcément d’escroquer. Je ne dis pas qu’il n’y en a pas, d’ailleurs il y en a partout même en science. Mais classer automatiquement charlatan tout professionnel de ce genre de disciplines (car un médecin homéopathe est bien un professionnel de la santé) me semble être un jugement à l’emporte pièce et à l’opposé de la démarche scientifique qui consiste il me semble aussi à admettre que l’état actuel des connaissances scientifiques ne sait pas tout expliquer 🙂.
L'état des connaissances est en constante évolution, il est vrai. Ce qui est reproché aux thérapies quantiques, ce n'est pas qu'on ne les comprenne pas. La compréhension d'un phénomène n'a jamais été nécessaire pour prouver quoi que ce soit. Par contre, il n'existe pas d'etudes (sérieuse) qui montre que ces thérapies fonctionnent mieux que le placebo (tout comme dans le cas de l'homéopathie). Si les études montraient que cela fonctionne, les scientifiques accepteraient sans aucun problème ces thérapies et se mettraient alors même à chercher pour comprendre comment. Les médecins homéopathes sont effectivement considérés comme des professionnels de santé (en France) et c'est d'ailleurs un problème selon moi...
@@SciPlus Merci, je ne savais pas que le médecin homéopathe était typiquement français ! J’entends parfaitement ces arguments, je dis simplement qu’une personne, professionnelle ou non, a parfaitement le droit de penser le contraire en toute bonne foi, sans que ça fasse d’elle un charlatan (donc ayant une véritable intention d’escroquer), mais simplement quelqu’un qui se trompe (en tout cas selon les critères scientifiques actuels) 🙂. En vous souhaitant un joyeux noël (en retard 😜) et de bonnes fêtes de fin d’année 😊.
Faut pas l'écouter. La quantique dans la cuisine c'était nul, une bonne conférence pendant le confinement c'est le pied. Si les élèves ne retiennent rien , c'est parce qu'il parle trop vite et qu'il part dans tous les sens.C'est peu être un bon prof mais un mauvais vulgarisateur. Toi, t'es mieux.
![Lp. Сердце Вселенной #60 РОЖДЕНИЕ ЛОЛОЛОШКИ [Финал] • Майнкрафт](http://i.ytimg.com/vi/YoR0pAV9FVQ/mqdefault.jpg)
Deux vulgarisateurs que j'adore ! Merci à vous deux pour cette discussion super interessante 👍
"Ce qui anime beaucoup de vulgarisateurs, c'est ... L'EGO."
Vraiment, Respect pour une telle Honnêteté! Sincèrement.
C'est si rare. La prédation du regard de l'autre, de l'attention d'autrui sur les réseaux pour conforter son ... Ego.
Une telle transparence et bienveillance de personnes comme vous est vraiment appréciable!
Bonne continuation et merci d'éclairer notre curiosité dans une époque si amère.
Le passage sur Open TP m'a rappelé un prof de physique qui était un peu une légende dans le lycée de Polynésie où j'étais. C'était un ancien chercheur, qui avait participé à des expéditions avec Paul-Émile Victor. Puisque - comme dans tous les Lycées je pense - nous manquions de budget, il avait décidé de construire lui-même les appareils de mesure et avait convié plusieurs élèves à l'aider le week-end, au Lycée. Nous avions eu le plaisir de graver des circuits imprimés et tout, c'était juste incroyable. Pendant les temps morts il nous montrait ses ouvrages de référence, avec des formules pour aider à la résolution d'équation, d'intégration, de dérivation etc. Une autre époque. Bon, c'est un commentaire un peu nombriliste, désolé, mais quitte à en faire un pour aider au référencement 🙂
Ah, au fait, vidéo passionnante, merci !
PS : j'ai effectivement fait des études de sciences mais pas en physique.
Merci de cet éclairage.
Julien, le seul physicien/vulgarisateur capable de représenter le mouvement des particules quantiques avec des mouvements de mains et de bras !
Que du bonheur.
A 50 ans je me suis rendu compte qu'avec un bac scientifique et une culture scientifique j'avais rien pigé à des notions de bases...j'ai très envie de faire une chaîne youtube pour les expliquer à ma façon. Cette interview me rassure quant à ma legitimite. MERCI!! Faut juste que je trouve un scientifique pour surveiller que je ne dis pas de bêtises.
Après le bac quoi… malgres le fait que par le passé il avait un peu de valeur aujourdhui c’est 90% des jeunes
ua-cam.com/users/shortsYdomwFCrAsA?feature=share
If you are motived in search of science, you will win 💪💪💪
Quel plaisir cette entrevue ! Ses explications de physiques quantique avec des nouilles m'avaient beaucoup plues pendant le confinement. J'avoue que ce qu'il dévoile de son approche des sciences, ou plutôt de sa philosophie à partager sa passion est une ode à l'humanité.
Le plaisir d'enseigner en cherchant toujours un nouveau moyen pour capter l'attention et transmettre un savoir de façon ludique (sans rogner pour autant sur le niveau de la connaissance enseignée). Un fil rouge salutaire dont devrait s'inspirer notre fameuse "éducation nationale" pour sortir de sa léthargie mortifère. Merci à Julien Bobroff pour son engagement !
Excellent entretien. vers 59:00 J. Bobroff évoque la formation physique et scientifique de nos décideurs. Quand on voit l'incompréhension des députés ou sénateurs lors des auditions sur le changement climatique, le nucléaire, l'energie etc. (tout ça visible largement sur YT), on ne voit pas comment ces élus peuvent décider de notre avenir "en connaissance de cause" : ils n'y ont rien compris. Ils auraient eux aussi bien besoin de quelques après-midis éducatifs en forêt ou ailleurs pour comprendre ce sur quoi ils légifèreront.
Ah, deux personnalités que j'adore ensemble.
Excellente vidéo 👌
C’était vraiment super intéressant. Merci pour cet échange passionnant. Purée comme j’aurais adoré avoir ces « fictions » quand l’étudiais!! En école d’ingénieurs en plus.
Ça donne tellement d’écho à une type de problématique que tout à chacun va rencontrer à un moment dans sa vie ou il faut gérer un problème avec les moyens du bord. Du coup, je vais regarder les productions de Julien. Vraiment merci.
Je viens enfin de comprendre pourquoi j'ai toujours beaucoup plus aimé la physique que mes camarades. Du collège jusqu'à la fac j'ai toujours considéré que les TP étaient la finalité de l'enseignement et pas l'inverse. Les efforts à fournir pour intégrer des notions qui m'emballaient pas je les ai toujours fourni avec en tête le fait qu'elle allaient me servir à m'amuser en TP plus tard. Mais effectivement si on considère le TP comme accessoire et les formalismes comme finalité je comprends enfin pourquoi certains trouvaient ça chiant '-'
C'est en fait un peu comme mon approche générale de l'enseignement au final : j'ai toujours été à l'école pour moi, pour satisfaire ma curiosité et ma maîtrise de mon environnement et jamais pour des raisons lointaines comme avoir un bon travail ou élever mon rang social. Sans déconner je pense que j'en aurait été tout simplement incapable, alors bravos aux courageux qui mène leur cursus à terme comme ça!
PS : évidement super vidéo, pouce cloche et tout (l'autofocus qui troll pendant 5 minutes on te retrouvera tkt)
Merci infiniment pour cet échange et pour cette passion de la transmission qui vous anime tous les deux !
J’aime beaucoup cette discussion, pour etre très adepte des conf. de Julien et de ta chaîne à toi, j’ai passé un super moment. Pour revenir sur la vulgarisation, j’ai accédé à la science grâce à des personnes comme vous. J’adore écouter David Elbaz, Étienne Klein, Bruce Benamran, Tania, JP Luminet, sans savoir réellement pourquoi vous vous arrivez à m’intéresser. Je pense qu’il y a un côté spontané que j’aime, une passion visible qui devient contagieuse… merci Viviane!!!
J'ai pris le temps de tout regarder d'un bloc, he bien je ne suis pas déçu, très loin de là ! J'ai découpé plein de passages que je vais envoyer à différentes connaissances car il y a des choses tellement pertinentes et intéressantes ! Merci pour ce temps consacré à nous expliquer tout ça 👌
super entrevue ! en tant que prof en ligne c'est une discussion qui m'intéresse énormément. passionnant !
Je ne regrette pas d'avoir attendu d'avoir vraiment le temps d'écouter. C'était très enrichissant, comme toujours. Je ne connaissais pas Julien Bobroff mais je vais aller voir ce qu'il fait. Ce que vous avez dit fait écho à certaines de mes pratiques en classe, ça fait toujours plaisir (enseignante en élémentaire).
Je l'ai écouté en podcast mais je prends le temps de venir ici pour laisser un commentaire ! Cet échange m'a retourné la tête ! C'était tellement intéressant et instructif ! Merci beaucoup !
Quel plaisir cet échange entre deux personnes que j'adore écouter. Merci. 🙂🙂🙂
De façon pas du tout étonnante, je me retrouve beaucoup dans la plupart des réflexions de Julien. (Et je trouve vraiment formidable qu'il existe des situations qui permettent autant de liberté créative et expérimentale. Il en faudrait plus !)
Pour la question de ne pas s'adapter en amont au niveau de son public en visant de toutes façons le plus bas possible, je pense qu'il y a quand même une spécificité liée au fait de ne pas intervenir auprès d'enfants. A titre personnel je garde les mêmes diapos pour des lycéens et des adultes, mais je ne m'y prends vraiment pas de la même façon avec des 6-10 ans. Là, il me parait difficile de ne pas adapter la conception en amont. Même en faisant aussi partie de la team "je rédige rien en avance et j'improvise" et en ayant l'habitude de m'adapter, les supports les plus pertinents ne sont pas les mêmes. Mais j'adore quand il y a des enfants à mes conférences et que ça me force à sortir de ce que j'avais prévu ! Ceci dit, comme Julien se fait un malin plaisir à déconstruire le format de ses conférences, il n'est pas impossible qu'une partie de ses supports fonctionnent aussi avec des enfants, en changeant "juste" le déroulé.
(Au passage, je peux témoigner, pour y avoir assisté à la fin d'une de ses conférences à Toulouse, de la maîtrise avec laquelle Julien réagit aux questions pseudoscientifiques du public. Il a géré ça d'une main de maître alors que j'étais en train de grimacer sur mon siège XD)
merci Tania pour ton commentaire. Tu as tout à fait raison, et quand j'interviens moi-même devant un public d'enfants, je fais très différent bien sûr, ne serait-ce que la durée et l'interactivité. Ce que j'ai raconté concerne un public d'au moins 13-14 ans, et il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre. Ma réponse visait surtout à mettre en garde celles et ceux qui vulgarisent devant des publics un peu plus experts que le "grand public", par exemple étudiants scientifiques dans le supérieur ou des profs, et visent, de mon expérience, souvent trop haut.
@@Julien_Bobroff Mince alors, on ne peut même pas faire semblant de ne pas être d'accord ;)
(Et oui, maintenant que tu le dis, il me semble que c'était bien ça la question. Je me demandais comment tu allais t'en sortir sans être désobligeant et tu avais géré ça brillamment !)
En tant que professeure (de Lettres classiques), je suis admirative de votre conversation et des exposés de ce conférencier. Il a de sacrées qualités pédagogiques et il parvient à une réflexion très riche de sa propre pratique, ce qui est passionnant à suivre.
Ça tombe bien, j'adore ce mec et j'avais trouvé trop cool ses "conférences confinées"!
J'ai appris la physique en tant qu'ingé (maths) en France, j'ai des super souvenirs des TP de physique. Notre examen d'optique géométrique c'était refabrique tel type de lentille avec du bric et du broc :) Et on avait des exercices en groupe de 6 pour résoudre des scénarios avec des bouts de plastiques pour dévier la lumière.
Je ne sais pas comment c'est enseigné à la fac mais chez les ingés, la physique c'est la matière "fun".
Rapide, fluide de simplicité. un des meilleurs conférencier 👌👍
Question peut-être stupide mais : si la physique quantique est abstraite, pourquoi ne pas faire collaborer des physiciens vulgarisateur avec des artistes abstraits? Peut-être qu’une oeuvre d’art abstraite serait plus pertinente que n’importe quel schémas tout à fait concret qui ne peut de toute façon pas, par nature, expliquer la physique quantique?
Et pour compléter ce qu’a dit l’intervenant, en tant qu’humble vulgarisé professionnel, l’important n’est effectivement pas de comprendre : l’important est d’entrevoir tout ce que nous ne comprenons pas. Pour des domaines complexes, si on sort de la conférence en pensant avoir compris, c’est qu’on est en plein dans l’effet Duning-Kruger, et donc que le vulgarisateur nous a enfumé.
Video vraiment passionnante. Je suis animateur avec des ados, et je parle pas mal de science . Ces réflexion vont vraiment faire encore progresser ma pratique
Echange extrêmement stimulant ; plein de chouettes réflexions sur la transmission et le but même de la transmission.
Merci pour l'agitation de neurones !
bravo et wow vous dit ce que je pense depuis longtemps et que je ne suis pas capable d’expliquer… vous le faites merveilleusement bien Merci
Vraiment très intéressant, je pensais faire les 1h15 en 2 jours car je suis pas fan des trop longue vidéo, mais là, j'ai juste quasiment fait d'une traite.
Merci pour cette discussion passionnante. J'adore la vulgarisation et étant moi-même totalement hermétique aux mathématiques, je prends plaisir aux explications sur la physique quantique, même si j'ai une ténue intuition de compréhension. Effectivement, j'aime voir l'enthousiasme et comprendre les enjeux, le Pourquoi. Le comment est beaucoup moins une nécessité à intégrer. Pourquoi (pour tout le monde) -> Quoi (pour les curieux) -> Comment (pour les praticiens). Je m'arrête souvent au Quoi. J'ai appris à accepter une zone de flou plus ou moins grande. Très pratique et même indispensable pour avancer malgré les inconnus et les doutes.
J'aime bien ta représentation de pourquoi/quoi/comment !
@@SciPlus Merci !!! je l'ai beaucoup utilisé dans mon ancien métier pour vulgariser une approche complexe
Je ne le connaissais absolument pas pour être honnête, mais j'ai trouvé ça hyper intéressant!
Un grand merci. Vraiment différent de ce que tu fais d habitude, mais tout ses explication c est tout ce que j adore dans la vulgarisation même si au final, à mon niveau je comprends pas grand choses
Merci beaucoup Viviane pour cet entretien, les précédents et ceux à venir ✨
C'est toujours hyper enrichissant 🤩
Trooop bien, l'interview est vraiment super intéressante. Un grand merci à vous deux !
Toujours aussi intéressant ! Merci pour les vidéos
Excellent cette série, merci Viviane!
Excellent comme d'habitude. Merci pour ces vidéos
Super interview, c'est très instructif
Bravo ! :)
J'ai pris plusieurs claques pendant cette vidéo! Merci quand même 😅😅👍👍
Merci pour cet entretien, il est passionnant !
Super intéressant, merci à vous deux ! On sent qu'à la fin sa façon de présenter les choses t'a bien perturbée, ça ne m'étonne pas qu'il ait fallu plusieurs jours pour digérer l'information - j'ai un peu le même feeling sur le fait que s'adapter au public est super important, donc c'est déstabilisant d'entendre qu'en fait il faudrait pas s'adapter.
Petite question qui me vient par contre. Dans mon cas, le public cible du travail de vulgarisation que je peux faire est assez spécifique, des profs, et très souvent il y a cette réticence des profs à écouter des chercheur·euses parce que historiquement ça a souvent été des gens qui leur disaient quoi faire / quoi penser alors qu'ils y connaissaient rien d'un point de vue pratique (et globalement les recherches en éducation n'ont pas du tout le même domaine de validité qu'en physique - je pense que c'est plus dur de vulgariser des SHS que la quantique pour revenir sur votre question du début d'ailleurs).
Là, ça me semble essentiel de s'adapter à ce public, de connaître leurs réticences et de réfléchir à sa posture de vulgarisation (son style ?) pour éviter de les perdre non pas parce qu'ils seraient "infiniment stupides" mais au contraire parce qu'ils se sentiraient attaqués sur leur terrain d'expertise.
Curieux de savoir comment vous réfléchiriez à ça tous les deux ?
oui tout à fait d'accord. Soyons clair : je pensais surtout au niveau en science du public quand je parlais d'adaptation. Souvent dans mon domaine, les vulgarisateurs essayent de s'adapter au niveau en physique de leur public, et en général ils/elles surestiment toujours ce niveau. Par contre, bien sûr, il faut tenir compte de la sociologie et des présupposés du public, et je ne parle pas à des profs de la même façon qu'à des écoles primaires ou une entreprise privée. Mais par contre, le niveau scientifique est à peu près le même.
@@Julien_Bobroff merci pour la précision, du coup je pense avoir bien compris et je suis bien d'accord avec ça ! Au plaisir d'en discuter plus en détails à l'occasion 😊
Dans plusieurs passages on entend un certain écho, il semble que la voix de Julien soit reprise par le micro de Viviane. Tu dis ça à Julien, il va te reprendre la piste son, mesurer le temps de décalage, et te diras la distance entre les deux micros 😄
C'est passionnant de vous entendre vous deux.
C'était excellent
Je vais avoir peut être une approche différente dans mes conférences ou mes cours, maintenant :)
Excellent échange ! Je corrigerais les propos de Julien à 34:12 : la possibilité de suivre le nombre de vues n'est pas né avec les réseaux sociaux mais plutôt avec les blogs de science 🙂 Grosse différence quand même : les statistiques de fréquentation des blogs n'étaient pas publiques !
C'était si agréable de vous écouter tous les deux !
Je me pose la question de "l'amateurisme" (ici dans le sens plus péjoratif du terme plus que pour l'aspect de "celui.celle qui aime") quand il est question d'utiliser 3 boîtes de maïs pour faire comprendre une notion. ;)
N'est-ce pas justement extrêmement professionnel (au sens pertinent, impactant pédagogiquement parlant) que de savoir choisir ce qui va être parlant pour notre auditoire ? D'avoir assez d'expertise, d'idées créatives, et de sens de l'improvisation pour, par exemple, piquer la cale-porte en bois de la salle de formation pour illustrer la forme des disques-intervertébraux aux étages L4-L5 et L5-S1 (oui, parfaitement, cet exemple, c'est du vécu, hi hi !). Et de jouer sur l'impact que peut avoir l'image et/ou l'instant chez nos apprenant.e.s plus que ne pourrait en mêmes circonstances le faire le Power Point le plus léché de la Terre.
Comment je suis passé à coté de cet interview 😱 CT tro bi1 🤩
Encore une fois passionnant ! Merci !
Un bel échange qui permet de changer/réévaluer sa perspective sur l'enseignement scientifique et sur sa vulgarisation !
Génial comme interview !
Hyper intéressant comme partage
Expliquer les sciences dures avec une science humaine et bienveillante 😃
Passionnant épisode ! La prochaine fois qu'il me prend l'envie de lancer du maïs partout, je dirai que c'est pour la science.😁
Très sympa cette discussion, ça donne envie de se lancer dans le partage scientifique/technique.
C'était passionnant !
J'ai eu un bon prof de physique.... Mais c'est pas parce que j'aimais la physique, et j'y comprends toujours rien. Mais le prof était jeune et sympa. C'est tout ce que j'ai retenu.
Je sais pas pourquoi mais cette épisode m'as donner envie d'une collab Scilabus et Fibre Tigre, un truc du genre "vulgariser par le jdr" ou "la narration en vulgarisation"
Je suis à chaque fois captivé par les conférences de M. Bobroff, je suis certainement happé par son style :) content de le voir ici partager son expérience de la vulgarisation et répondre à tes questions.
Merci. et joyeuse fete à tous.
Tellement Intéressant !!!
Très instructif!
Super intéressant !
Pour moi, la vulga c'est nourrir ma curiosité sur des sujets qui me sont étrangers sans la prétention d'apprendre ces sujets. C'est parfois un peu frustrant de ne pas figer l'information dans la mémoire mais je ne pense pas que ce soit l'objectif.
Très bon échange. Bravo.
Chouette conversation ! J'ai vu que tu avais sorti un extrait. Pourrais-tu aussi extraire la partie sur "répondre aux amateurs de médecine quantique" ? J'ai des scrupules à télécharger et charcuter ta vidéo. :)
Tu as le timecode?
@@SciPlus De 01:01:23 à 01:04:58 Merci. Serais-tu en train de tester si les extraits apportent des vues à la vidéo principale ?
Cette vidéo me questionne beaucoup sur mon propre métier. Celui d'animer des formations. Je me sens à cheval entre la vulgarisation et l'enseignement. Avec une petite surcouche autour de l'accompagnement des dynamiques de groupes et cet effort de toujours proposer des méthodes de travail implicantes et participatives. Autant ce que vous faites est assez facile à identifier, autant j'ai du mal à identifier où est ma place dans ce vaste monde de la transmission. Avec-vous déjà vécu où animé des formations ? Comment le définissez vous ? Quelle place vous accorder à ces démarches ?
J'espère que vous aurez le temps de me lire, ou de me répondre.
Oui, je donne beaucoup de formations (en vulgarisation). Dans ma conception des choses, c'est plus proche de l'enseignement. Après, je considère que la vulgarisation est un outil pour l'enseignement. Alors que dans mes vidéos, la vulgarisation est une finalité. On en revient à définir ce qu'est la vulgarisation finalement. et ça, c'est super dur. Je ne suis pas sure de pouvoir en donner des contours extrêmement clairs...
@@SciPlus la seule chose que je sais, c'est que la vulgarisation n'a rien de vulgaire 😉
Je crois qu'il faut juste que j'admette qu'il y a des choses qui sont impossibles à objectiver. Voire même, que si elles sont objectivées alors elles disparaissent. Ne vous êtes vous jamais demandé la chose suivante : si ce que je faisais sans trop y penser devient conscient et calculable, le ferai je toujours aussi bien / naturellement ?
Pour le referencement :)
C'est marrant le hasard du calendrier... j'ai lancé ma chaine de vulgarisation au début du mois, et j'ai publié cette après midi même ma vidéo de présentation, où j'explique comment je vois mon projet de vulgarisation et notamment le fait de s'adapter à son publique.
Je suis d'accord avec Julien sur le fait, qu'à la base, il faut partir du "plus bas", afin d'embarquer tout le monde. Mais moi, j'ai choisis d'avertir du niveau de vulgarisation employé dans mes vidéos, via un code couleur de "difficulté/simplification" et d'augmenter le niveau et ne pas rester au plus bas à chaque nouvelle vidéo..
Je prend justement l'exemple d'un prof de maths qui veux enseigné les nombres. On commence certes par "le plus bas" : les nombres entiers, mais on passe forcément par un niveau intermédiaire avec les nombres à virgule et autres, pour finir sur les nombre réel, puis complexe. Il y a donc forcément une graduation quelque part, sinon ça veux dire que tu ne parles que de chose basique, soit que tu passes trop vite de "débutant" à "expert"...
Je vous laisse découvrir plus en détails ici si cela vous intéresse, je serais curieux d'avoir vos retours :)
ua-cam.com/video/Tk92wgqm2fQ/v-deo.html
En tout cas, merci pour cet échange, deux de mes vulgarisateurs préférés ensemble, c'est top !
super ! merci !
Très chouette =)
Merci
La classe 👍
Très bon vulgarisateur ce type
Les traumatismes, c'est pas que pour les sciences, moi j'adore les sciences mais entendre le moindre nom d'un auteur classique vu en cours de français me fait revivre le vietnam
Les passionnés sont passionnant.....
18:15 J'ai pas su retrouver sur internet 😅
un coup de pouce ?
c'est cadeau : ua-cam.com/video/-3JUN01kJqg/v-deo.html
~ 55:00 Ca aurait été bien de parler de Feyman (qui outre être un grand scientifique était un grand vulgarisateur) qui a écrit sur son expérience a l'université de Sao Paolo (de mémoire, bref, au Brésil), pays qui est comme la France (inspiré par la France, d'après mes connaissances brésiliennes), compte trop sur le bachotage théorique, et ses déboires avec les élèves qui se plaignaient qu'il leur avait posé des questions dont les réponses n'étaient pas dans "le livre"... Ils connaissaient des formules par cœur, mais n'avaient aucune idée de leur usage ou de leur "présence" dans la vraie vie... (Je crois que la question était "ou pouvez vous observer ce phénomène" en parlant de la lumière polarisée, et ils ont séchés, et ce sont plaints, alors qu'il suffisait de regarder par la fenêtre, la baie: la réflexion sur l'eau EST polarisée...)
Ou un autre gars (ex collegue, PhD) qui connaissait les équations de Newton et qui pense quand même que selon la masse d'un objet, son orbite change... Etienne Klein a souvent évoqué cela aussi.
chips, et jus de fruit, here we go
Super interview ! Ça vous dit pas de faire un.e petit.e ensemble ? Histoire de faire monter le niveau de l'humanité 😝
Échange super intéressant, et qui touche bien plus loin que la vulgarisation scientifique, à tous ceux qui tentent en peu de temps de toucher un public ignorant !
Je trouve juste dommage ce qualificatif systématique de charlatan pour les gens qui font de la « thérapie quantique » et autres trucs du genre.
Ce terme, pour moi, nie le fait que la personne puisse vivre quelque chose que la science ne comprend pas encore bien, et tente de le transmettre (de manière maladroite j’en conviens dans l’utilisation du terme quantique). Le terme charlatan signifie que l’intention est forcément d’escroquer. Je ne dis pas qu’il n’y en a pas, d’ailleurs il y en a partout même en science. Mais classer automatiquement charlatan tout professionnel de ce genre de disciplines (car un médecin homéopathe est bien un professionnel de la santé) me semble être un jugement à l’emporte pièce et à l’opposé de la démarche scientifique qui consiste il me semble aussi à admettre que l’état actuel des connaissances scientifiques ne sait pas tout expliquer 🙂.
L'état des connaissances est en constante évolution, il est vrai. Ce qui est reproché aux thérapies quantiques, ce n'est pas qu'on ne les comprenne pas. La compréhension d'un phénomène n'a jamais été nécessaire pour prouver quoi que ce soit. Par contre, il n'existe pas d'etudes (sérieuse) qui montre que ces thérapies fonctionnent mieux que le placebo (tout comme dans le cas de l'homéopathie). Si les études montraient que cela fonctionne, les scientifiques accepteraient sans aucun problème ces thérapies et se mettraient alors même à chercher pour comprendre comment. Les médecins homéopathes sont effectivement considérés comme des professionnels de santé (en France) et c'est d'ailleurs un problème selon moi...
@@SciPlus Merci, je ne savais pas que le médecin homéopathe était typiquement français !
J’entends parfaitement ces arguments, je dis simplement qu’une personne, professionnelle ou non, a parfaitement le droit de penser le contraire en toute bonne foi, sans que ça fasse d’elle un charlatan (donc ayant une véritable intention d’escroquer), mais simplement quelqu’un qui se trompe (en tout cas selon les critères scientifiques actuels) 🙂.
En vous souhaitant un joyeux noël (en retard 😜) et de bonnes fêtes de fin d’année 😊.
Quelle musique de générique épouvantable, stressante, laide, moche... A part ca c'était très bien.
A quand Jancovici ?
Faut pas l'écouter. La quantique dans la cuisine c'était nul, une bonne conférence pendant le confinement c'est le pied. Si les élèves ne retiennent rien , c'est parce qu'il parle trop vite et qu'il part dans tous les sens.C'est peu être un bon prof mais un mauvais vulgarisateur. Toi, t'es mieux.
J'écoute qui je veux 😉
Il sera publié "demain" : C'etait il y a deux jours :)
Lol pas du tout... L'extrait a été publié dimanche et l'épisode est dispo aujourd'hui lundi...