je découvre étienne bimbenet ici et il est EXCELLENT, moi qui n'avais jamais été convaincu par la phénoménologie, il m'a convaincu de l'importance et de la valeur de son exigence descriptive
Tout les animaux ont des spécificités. Si des dauphins faisaient de l'écho-location un trait supérieur de l'expression, on pourrait blâmer la mauvaise expressivité de l'animal humain.
Parler de "culture animale" peut paraitre excessif, même si l'idée a été défendue par exemple par l'éthologue Dominique Lestel. et une altération du concept de culture. Les notions de construction collective, d'accumulation d'un patrimoine dans l'Histoire et de savoir acquis sont absentes dans les exemples donnés par l'intervenant pour illustrer cette expression. Ou alors il faut préciser que les singes de l'ile de Koshima, par exemple, mettent près de deux ans à acquérir une pratique aussi simple que celle qui consiste à laver des patates douces pour les nettoyer, là où un petit humain met un temps très réduit pour acquérir des mécanismes comportementaux bien plus complexes. Enthoven avait déjà traité cette question dans une autre émission de série "Philosophie" sur Arte, en compagnie du philosophe Patrice Maniglier. Par ailleurs, dans l'exemple du singe "mathématicien", on ne nous dit pas combien de temps il a fallu pour que le chimpanzé acquière la pratique hyper rapide de mémorisation des chiffres de l'écran, ni la quantité de stimuli alimentaires qu'il a fallu lui donner pour l'inciter à acquérir cette pratique, qu'il n'aurait jamais spontanément cherché à produire ! Bimbenet semble bien moins catégorique sur la notion de culture animale dans son livre plus récent "Le complexe des trois singes".
C'est faire de l'historicité un trait méta-animal. On peut tout autant voir l'historicité comme une adaptabilité animale au même titre que l'expressivité des baleines.
@@andresavard9112 Les animaux ont-ils une histoire ? J'en doute fort. La distinction entre histoire humaine et évolution (au sens biologique) animale est cardinale en philosophie ! Les animaux ne sont pas les sujets de leur propre devenir, contrairement aux humains : ils évoluent au gré des mutations génétiques spontanées et de la sélection du milieu, mais ils ne transmettent pas une culture à leur descendance au sens fort où les humains peuvent le faire.
@@MrDionysiac Dans une langue comme le Pirhan les générations antécédentes sont désignées par un seul terme et ne remonte pas au niveau des grands-parents. L'historicité chez l'animal humain est tributaire de son support linguistique. L'animal humain est donc sujet d'une grammaire générative variable. Est-ce mieux que l'écholocation qui fait du dauphin sa signature sonore? On relève chez les éléphants des traumatismes sociologiques qui sont des événements historiques.
@@andresavard9112 Rien à voir. La communication animale ne varie pas d'un groupe d'individus à l'autre comme c'est le cas de l'homme, et parler "d'animal humain" n'a pas de sens d'un point de vue philosophique.
@@MrDionysiac Il y a des variations au contraire mais il faut parfois les ranger au niveau sonore (cétacés) et aussi au niveau proxémique comme chez les éléphants. Je vous référe à Konrad Lorentz pour lequel ces spécificités dite humaines sont une adaptabilité animale.
L'homme peut se définir en animal lorsqu'il quitté sa nature ,une évolution à sens inverse , l'animal peut l'imiter (a l'homme ) par mouvements ,suivre par des gestes , par intelligence limitée , mais jamais remplacer l'homme dans sa nature .
Voyez la publication récente de Paracelse (Les Fous, aux Éditions BEYA) où vous verrez des notions remarquables du classement animal des êtres humains.
Toujours aussi pénible le prétentieux Enthoven, qui coupe la parole de l'invité et part dans un monologue surexcité et incompréhensible qui fait perdre de vue le sujet et le problème traités !
je découvre étienne bimbenet ici et il est EXCELLENT, moi qui n'avais jamais été convaincu par la phénoménologie, il m'a convaincu de l'importance et de la valeur de son exigence descriptive
Tout les animaux ont des spécificités. Si des dauphins faisaient de l'écho-location un trait supérieur de l'expression, on pourrait blâmer la mauvaise expressivité de l'animal humain.
Parler de "culture animale" peut paraitre excessif, même si l'idée a été défendue par exemple par l'éthologue Dominique Lestel. et une altération du concept de culture. Les notions de construction collective, d'accumulation d'un patrimoine dans l'Histoire et de savoir acquis sont absentes dans les exemples donnés par l'intervenant pour illustrer cette expression. Ou alors il faut préciser que les singes de l'ile de Koshima, par exemple, mettent près de deux ans à acquérir une pratique aussi simple que celle qui consiste à laver des patates douces pour les nettoyer, là où un petit humain met un temps très réduit pour acquérir des mécanismes comportementaux bien plus complexes. Enthoven avait déjà traité cette question dans une autre émission de série "Philosophie" sur Arte, en compagnie du philosophe Patrice Maniglier. Par ailleurs, dans l'exemple du singe "mathématicien", on ne nous dit pas combien de temps il a fallu pour que le chimpanzé acquière la pratique hyper rapide de mémorisation des chiffres de l'écran, ni la quantité de stimuli alimentaires qu'il a fallu lui donner pour l'inciter à acquérir cette pratique, qu'il n'aurait jamais spontanément cherché à produire ! Bimbenet semble bien moins catégorique sur la notion de culture animale dans son livre plus récent "Le complexe des trois singes".
C'est faire de l'historicité un trait méta-animal. On peut tout autant voir l'historicité comme une adaptabilité animale au même titre que l'expressivité des baleines.
@@andresavard9112 Les animaux ont-ils une histoire ? J'en doute fort. La distinction entre histoire humaine et évolution (au sens biologique) animale est cardinale en philosophie ! Les animaux ne sont pas les sujets de leur propre devenir, contrairement aux humains : ils évoluent au gré des mutations génétiques spontanées et de la sélection du milieu, mais ils ne transmettent pas une culture à leur descendance au sens fort où les humains peuvent le faire.
@@MrDionysiac Dans une langue comme le Pirhan les générations antécédentes sont désignées par un seul terme et ne remonte pas au niveau des grands-parents. L'historicité chez l'animal humain est tributaire de son support linguistique. L'animal humain est donc sujet d'une grammaire générative variable. Est-ce mieux que l'écholocation qui fait du dauphin sa signature sonore? On relève chez les éléphants des traumatismes sociologiques qui sont des événements historiques.
@@andresavard9112 Rien à voir. La communication animale ne varie pas d'un groupe d'individus à l'autre comme c'est le cas de l'homme, et parler "d'animal humain" n'a pas de sens d'un point de vue philosophique.
@@MrDionysiac Il y a des variations au contraire mais il faut parfois les ranger au niveau sonore (cétacés) et aussi au niveau proxémique comme chez les éléphants. Je vous référe à Konrad Lorentz pour lequel ces spécificités dite humaines sont une adaptabilité animale.
L'homme peut se définir en animal lorsqu'il quitté sa nature ,une évolution à sens inverse , l'animal peut l'imiter (a l'homme ) par mouvements ,suivre par des gestes , par intelligence limitée , mais jamais remplacer l'homme dans sa nature .
Enthoven est insupportable
Vidéo intéressante, dommage de devoir entendre le second
l'homme habillé tout en noir ressemble a Berlin dans la Case de Papel
qui est là pour le Kahoot?
Merci, très interessant
Voyez la publication récente de Paracelse (Les Fous, aux Éditions BEYA) où vous verrez des notions remarquables du classement animal des êtres humains.
merci du partage
Toujours aussi pénible le prétentieux Enthoven, qui coupe la parole de l'invité et part dans un monologue surexcité et incompréhensible qui fait perdre de vue le sujet et le problème traités !
Nan
@@antoinedalle2490T'as pas mieux comme arguments ? Il vaut mieux que tu te taises, dans ce cas...
Etienne c'est toi l'tronpa
Raphael e tres charmant.