Boris Cyrulnik : Violence pulsionnelle et violence totalitaire (

Поділитися
Вставка
  • Опубліковано 17 кві 2024
  • La violence a toujours existé. Elle est partie intégrante de l'être humain. En chacun de nous existe une violence pulsionnelle, que nous jugulons. Toutefois, certains en arrivent à une violence sans frein, une violence qui s'exprime parfois dès le plus jeune âge, à la crèche, à l'école, à la maison et/ou dans la rue. D'où vient cette violence ? Quelles en sont les sources ? Et comment en arrive-t-on à la violence totalitaire ? C'est de cela dont nous parle mon prestigieux invité, Boris Cyrulnik.
    Boris Cyrulnik est neuropsychiatre. Il est l’auteur, chez Odile Jacob, de nombreux ouvrages qui sont tous d’immenses succès, tels que "Sauve-toi, la vie t’appelle", "La nuit, j’écrirai des soleils", "Des âmes et des saisons" et "Le Laboureur et les Mangeurs de vent" ou encore celui sur lequel porte cet entretien "Quarante voleurs en carence affective : bagarres animales et guerres humaines".
    Pensez à partager cet entretien et à faire connaître la chaîne Resilience Psy. Pour être tenu.e informé.e des nouvelles mises en ligne, abonnez-vous et cliquez sur la petite cloche en haut de l'écran.
    Mon site : www.resilience-psy.com
    #BorisCyrulnik #cyrulnik #violence #violencepulsionnelle #violencetotalitaire
  • Наука та технологія

КОМЕНТАРІ • 24

  • @sandradreuilhe2148
    @sandradreuilhe2148 Місяць тому +7

    Quel plaisir toujours renouvelé d’entendre et d’apprendre de Mr Cyrulnik…d’autant plus en compagnie d’Évelyne Josse…Merci beaucoup pour cet échange ! 🤗👍🏻✨☀️

  • @christinepagescolombo6160
    @christinepagescolombo6160 Місяць тому +6

    Cet homme, ce médecin, ce chercheur,cet amoureux de la Vie et de notre...pauvre espèce humaine est juste...❤formidable😊 grand moment, mais quelle chance que tu fasses vivre si intensément ta chaîne....une conférence gracieuse d'un tel passionné avec une telle connaissance, une telle expérience ....mon Dieu !!! merci...quelle chance...quel privilège...un magnifique moment❤...je suis très émue
    ...

  • @vivianemariecelinesaffer4241
    @vivianemariecelinesaffer4241 Місяць тому +4

    Merci de votre Lenterne MR Cyrulnik Boris Bonne continuation

  • @GessyModer
    @GessyModer Місяць тому +3

    Merci pour ce partage et pour cet éclairage, c'est toujours un plaisir d’ecouter!😊

  • @TheDevouchka
    @TheDevouchka Місяць тому +2

    Remarquable, merci . Largement partagé. 🌺

  • @christianereal7181
    @christianereal7181 Місяць тому +2

    Video fondamentale et ttes eclairante. Merci de mettre les mots sur des faits. 🙏🏿🙏🏿🙏🏿

  • @vivianemariecelinesaffer4241
    @vivianemariecelinesaffer4241 Місяць тому +1

    Merci MR ET Mme pour votre entretien très intéressant Bonne soirée et très bonne nuit

  • @barmsoon
    @barmsoon Місяць тому +2

    j'apprécie la parole basée sur des études mais suis triste pour les conclusions rapide basées sur des valeurs. merci pour la publication

  • @TheDevouchka
    @TheDevouchka Місяць тому +1

    Merci ❤

  • @anadelyguaman6503
    @anadelyguaman6503 Місяць тому +2

    ❤❤❤❤ coucou Boris tu peux faire SDP ta propre chaîne en UA-cam j'adore apprendre avec toi ❤❤❤

  • @CorinneChauwin
    @CorinneChauwin Місяць тому +1

    Exactement. Je suis d'accord pour qu'on fiche la paix aux mères.
    Une mère qui fut agréablement enceinte..j'ai fui à 1000 km pour y trouver le bonheur..

  • @FrancoisHoffmann-qb7tf
    @FrancoisHoffmann-qb7tf Місяць тому +1

    bisous, François Moselle marange silvange

  • @fabienO2034
    @fabienO2034 Місяць тому +1

    Sur le débat qui est soulevé d'une résilience et d'une plasticité prétendument possible à tout âge en ce qui concerne l'émergence de la violence, les propos sont inexacts. En effet il existe bel et bien des périodes critiques neurodéveloppementales en dehors desquelles des compétences sociales ne pourront plus jamais être acquises, aussi des formes de maltraitance survenant à un moment ou un autre du neurodéveloppement auront davantage d'impacts qu'ils n'en auront au cours d'autres périodes neurodéveloppementales (voir notamment les divers travaux de Martin Teicher sur le sujet comme à un degré moindre ceux que vous évoquez de Catherine Raymond et Marie-France Marin).
    En ce qui concerne la violence comportementale, il est notamment une période critique (ou sensible) passée laquelle les émotions sociales dites complexes (comme le remord, la honte ou la culpabilité sensées émerger vers l'âge de 2 ans et demi - 3 ans) ne pourront plus être acquises, hors celles-ci se voient décisives pour endiguer les comportements socialement déviants et violents. Les enfants chez qui ne se développent pas de tels ressenti définiront la petite proportion d'enfants (3 à 4%) présentant des traits d'insensibilité émotionnelle (un tiers des 10% d'enfants présentant un trouble de conduite lié à un problème de régulation émotionnel relatif à un défaut de régulation de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien potentiellement causé par une forme de maltraitance) et que l'on qualifie comme ayant un trouble de conduite avec des émotions prosociales limitées, qui plus tard à l'âge adulte continueront d'avoir des conduites agressives chroniques et pourront alors être qualifiés de sujets souffrant de trouble de la personnalité psychopathique (les psychopathes), lesquels sont les auteurs d'un nombre extraordinaires de violence en proportion de leur nombre dans notre population. Ces émotions sociales complexes sont pour causes essentielles chez tout à chacun au respect des normes sociomorales, par le désagrément qu'elles occasionnent en nous si nous ne respectons pas ces normes, elles offrent effectivement cette motivation prosociale bien nécessaire pour contenir nos pulsions narcissiques autocentrées, soit ce que la raison n'est pas en mesure d'offrir pour contrecarré de telles pulsions. En dehors de périodes critiques, les filets péri-neuronaux réduisent très considérablement la neuroplasticité, ce qui ne permet plus l'acquisitions des circuits neurologiques à l'origine de pareilles compétences sociales. On arrive certes aujourd'hui en recherche, grâce à certaines molécules, à pouvoir rouvrir des fenêtres ou périodes critiques neurodéveloppementales, mais ce qui ne change pour autant pas grand chose, puisque le problème c'est que des acquis servent à l'acquisitions d'autres acquis capitalisant sur les premiers. Par conséquent il est compliqué voir utopique d'espérer pouvoir tout rattraper une fois les fenêtres temporelles initiales dépassées.
    En ce qui concerne à présent le débat sur une violence plus ou moins genrée, elle est également inexacte. Les filles sont il est prouvé les auteures d'autant de violence que les garçons, même s'il est vrai que des différences de genre sont bel et bien constatées en ce qui concerne la forme adoptée pour la perpétuation des violences, avec l’usage plus volontiers de la force physique chez les garçons, mais le recours plus fréquent à des agressions verbales et relationnelles/psychologiques chez les filles, comme par exemple l’exclusion et le dénigrement même si dans l’intimité, et notamment dans le couple, les filles sont tout aussi sujettes que les garçons à l’usage de la violence physique ou sexuelle (je peux en témoigner pour en avoir été malheureusement victime). D'autre part, il n'est pas rare que dans un conflit conjugale, les femmes se débrouillent à manipuler leur amant par exemple pour qu'il exécute leur concubin. Comme tout à chacun, les filles et femmes adaptent en effet leurs violence en fonction de leurs capacités lesquelles en terme de force sont ont le sait, eu égard aux hormonaux gonadiques, moins importantes que celles des hommes (ce qui explique que le taux de "féminicide" soit plus important que celui des "hominides", alors que la violence conjugale est aussi, sinon plus importante de la part des femmes). Il y'a en outre des facteurs culturels faisant que l'on va minorer la violence des filles et des femmes, ne pas la relever et la rechercher comparativement à celle des garçons et des hommes, compte tenu de nos représentations sociales, puisque l'on considère en l'occurrence dans nos cultures, la femme comme prétendument incapable de violence, ce qui explique en outre les disparités de genre en ce qui concerne la violence enregistrée au niveau judiciaire.

    • @resiliencepsy
      @resiliencepsy  Місяць тому +2

      Ca m'interesse. Pourriez-vous m'envoyer un mail en mp (evelynejosse@gmail.com). Un grand merci

    • @christianereal7181
      @christianereal7181 Місяць тому

      Pouvez vous indiquer vos sources et références scientifiques ?

    • @resiliencepsy
      @resiliencepsy  Місяць тому +1

      @@christianereal7181 il suffit de taper martin teicher sur le net

    • @fabienO2034
      @fabienO2034 Місяць тому

      @@christianereal7181 effectivement comme vous l'a répondu Mme Evelyne Josse vous pouvez consulter les articles notamment de Martin Teicher et son équipe en tapant son nom sur le Web ou aussi consulter par exemple ceux de Jean Decety, célèbre et émérite chercheur français travaillant dans le domaine des neurosciences sociales.

    • @fabienO2034
      @fabienO2034 Місяць тому

      @@resiliencepsy Bonjour, je viens de vous adresser un mail à l'adresse que vous m'avez indiqué, mais je ne sais pas si vous l'avez reçu car j'ai reçu une réponse automatique dans laquelle il est indiqué que vous ne répondez plus aux demandes de renseignement eu égard aux trop nombreuses sollicitations.
      Auquel cas je peux vous le renvoyer s'il a été bloqué.
      Merci

  • @FrancoisHoffmann-qb7tf
    @FrancoisHoffmann-qb7tf Місяць тому

    je suis issu d'une colonie allemande Bucovine,ma mère Moselle française

  • @remibaudouin505
    @remibaudouin505 Місяць тому +4

    Les positions de BC pendant le moment de totalitarisme sanitaire m'ont clairement éloigné du personnage.

    • @resiliencepsy
      @resiliencepsy  Місяць тому +1

      C'est dommage de jeter le bébé avec l'eau du bain. On n'est pas obligé d'être d'accord avec tout ce que les penseurs disent ou font ;)

    • @FrancoisHoffmann-qb7tf
      @FrancoisHoffmann-qb7tf Місяць тому

      juste à le suivre, ou à me suivre