Il suffit de voir l'interview de la rectrice qui précède la visite du Pape pour comprendre qu'elle n'était pas là pour écouter le Pape, mais pour se faire écouter par lui.
@@sohrus9023 vous avez tout à fait raison ! Dans un dialogue il est très important d'ignorer ce que l'autre dit, et surtout il faut parler d'une manière dénigrante et moralisatrice, en faisant bien-sûr comprendre que vous êtes vous-même l'incarnation de la morale devant laquelle l'autre doit se taire et se plier. Bon, après on peut donner la parole à l'autre pour qu'il exprime son adhésion à votre pensée et demander des excuses pour ne pas l'avoir fait plus tôt. Mais cet honteux personnage qu'est le Pape a osé exprimé une pensée différente et cohérente à l'institution à la quelle il appartient. Il est vraiment surprenant qu'une personne catholique exprime une pensée catholique quand vous l'invitez chez vous pour avoir un dialogue avec lui... Donc selon vous le cléricalisme c'est laisser les hommes et les femmes composant le clergé s'exprimer ? Faudrait qu'ils se taisent ou acquiescent à tout ce que l'on leur dit plutôt que de les traiter comme toute autre personne humaine en leur laissant leur liberté d'expression ?
@@FS-mi9sn C'est drôle comme vous décrivez si bien l'église catholique dans votre premier paragraphe ahhaahah. Elle ressent enfin ce qu'elle a tant fait subir. Moi je dis karma 😂
@@sohrus9023 comme si la disputatio ne venait pas de la recherche de la Vérité entreprise par l'Église Catholique... Mais après vous avez une approche très puerile. L'esprit de revenche vous semble plus important que la recherche du vrai et du bon. Et cela si l'on suppose vos allégations sur l'histoire du catholicisme comme vraies, car si vous ouvrez un livre d'Histoire on s'apperçoit qu'il en est généralement autrement. Cela à part peut-être, je vous l'accorde, pour l'inquisition, mais eux n'avaient pas la prétention d'inviter quelqu'un pour un dialogue accueillant, mais étaient bien clair sur leur tâche de maintenir l'orthodoxie au sein du peuple catholique. Quel dommage d'avoir des priorités si vaines.
Les enseignantes que parlent de féminisme et même d'éco-féminisme comme réponses aux crises sociales et environnementales n'ont vraiment rien compris, et font preuve d'absence de lucidité et d'esprit critique. En effet, comment peut-on encore croire à la narration féministe de la réalité, et notamment des dynamiques de genre ? Quant à l'avortement, il s'agit de la plus grande et de la plus triste légalisation d'un crime dans l'histoire de l'humanité. Un jour nous en seront horrifiés, comme nous sommes horrifiés de l'esclavage ou des expériences scientifiques sur les prisonniers ou les orphelins.
Merci pour cette belle émission. Je pense que cette polémique autour des propos du pape et de l'attitude des autorités de l'UCL témoigne effectivement d'une mécompréhension réciproque. En effet, comment comprendre les propos du pape sur la femme et l'Eglise sans discerner en arrière-fond une conception toute catholique de la grâce qui met en mouvement la liberté de celui ou celle qu'elle touche ? Le "oui" de Marie, dans cette perspective, n'implique nullement une "passivité" au sens où la société occidentale sécularisée pourrait le comprendre. Il en va de la compréhension anthropologique chrétienne : l'être humain, homme comme femme, est invité à participer à l'oeuvre créatrice et rédemptrice de Dieu, mais cette participation implique une réceptivité, une écoute attentive de la Parole qui se révèle à nous par grâce et qu'il ne tient qu'à nous de recevoir dans la foi. En cela, l'Eglise, comme communauté visible de celles et ceux qui ont reçu cette Parole dans la foi, a effectivement une dimension proprement féminine, à la fois d'accueil et de "maturation" intérieure de cette Parole. L'amour pour le prochain, la charité chrétienne, n'est que le témoignage de l'acceptation de la grâce divine première et l'invitation pour le prochain à participer également au gouvernement divin. Ainsi, l'écoute se fait action, "l'accueil" se fait "fécond". Toutefois, tenir un tel discours, qui plus est fort lacunaire, est dommageable dans un contexte où l'obéissance de la femme à l'homme s'est trop souvent faite (et se fait encore trop souvent) la soumission subie à la volonté d'un autre qui outrepasse la liberté de la personne, qui devient ainsi le simple "outil" du désir de domination d'une volonté embrumée par le péché. Dans un tel contexte donc, les paroles du pape sonnent rapidement comme une "remise en place" d'une féminité qui a su s'émanciper pour faire valoir sa liberté de recevoir et d'agir en conséquence. Mais la liberté véritable n'est pas de faire la volonté du monde : "Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi ; car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. Or, la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour." (Jean 6, 37-39)
"l'obéissance de la femme à l'homme s'est trop souvent faite (et se fait encore trop souvent) la soumission subie à la volonté d'un autre qui outrepasse la liberté de la personne" ceci est faux, historiquement.
Le doyen de la faculté est un vrai robinet d'eau tiède, un vrai discours de diplomate, pour lui, surtout c'était un problème de forme, euh ba non en fait c'est sur la forme ET sur le fond que ça pèche. Quand au fait si y a volonté ou non de créer une polémique : Alors en faisant lire la lettre par une dramaturge, sachant que c'est diffusé dans le monde entier et en publiant le communiqué de l'UCL avant même que le pape soit parti si ça c'est pas une volonté de créer une polémique alors on peut se demander ce qu'est une polémique.
Qui parle dans le communiqué de l'Université ? l'Université n'étant pas une personne elle ne peut pas avoir de pensée. Il y a une multitude de parties prenantes dans l'université qui pensent des choses différentes.
Les wokes au drapeau arc en ciel. Leur drapeau est resté plus d'un an et demi sur les bâtiments de l'administration wallonne à Namur ! Voyez aussi comment tournent les autres universités où les fac de sciences humaines tournent à la pseudo science et au scientisme totalitaire. Normal pour des petits QI orgueilleux qui font des papiers sans comprendre les stats et les proba.
Même la musique était orientée. "Its a woman's day, its Louain's day" bala Où etait l'hommage au Christ dans ces chansons ? Rien. Que du blabla au raz des pâquerettes. A t on bien compris QUI on accueillait ? Le vicaire du Christ ! J'ai écouté le discours de cette actrice avec dégoût. Le ton était condescendant, moralisateur et hors de toute dimension spirituelle. Je retiens surtout la phrase du pape : le féminisme et aussi mauvais que le machisme. Et il a raison. J'en ai vraiment marre de ce néoféminisme envieux et déconstructeur qui m'a envoyé dans les abysses dès mon adolescence. Non tout tes malheurs ne sont pas la faute des hommes ! J'ai besoin d'un homme dans ma vie, justement parce que je suis une femme moralement saine qui aspire à l'harmonie familiale. Et là est la vérité : une famille moralement saine qui accueille la Vie ! Que Dieu me pardonne d'être tombée dans le panneau de l'ecologisme et de l'individualisme materialiste. Toutes ces idéologies putrides qui prônent des idées de mort et assassinnent leurs non nés et leurs aînés.
Les propos de L Rizzerio sur la "biologie" de la femme sont confondants de bêtises, de dogmatisme et d'obscurantisme. Heureusement, les deux professeurs de l'UCL sont infiniment plus pertinents et universitaires !
Comment O.Riaudel peut il assimiler l'accueil à de la passivité ? A ce régime, l'écoute, coeur de la spiritualité chrétienne est-elle aussi à considérer comme pure passivité ? L'insistance du doyen - quelqu'un de brillant - à passer au filtre de l'idéologie woke toutes les paroles du pape interroge.
330 000 actes de pédophilie, en France, de 1950 à nos jours, plus tous ceux qui n'ont rien dit ou sont décédés. Et si le Grand architecte était une femme ? Qu'en pense l'abbé Pierre ?
"La femme est accueil parce qu'elle porte des enfants". Je me permets de faire remarquer que c'est valable pour tous les mammifères femelles, et un angle d'entrée quand même un peu étrange pour parler de la vocation des femmes
C'est vrai que la simple biologie est étrange comme angle d'attaque d'une réflexion générale. Vraiment nous sommes dans un monde d'idéologies, plus personne pour regarder les faits et en tirer des conclusions.
Qui peut aimer cette France anticatholique er fière de l'être, et qui veut agressivement effacer toute racine chrétienne sur son sol et dans le monde ?
Pourquoi les cathos n'ont-ils pas l'honnêteté de reconnaître que leur club est misogyne et homophobe, tous les dogmes et la doxa de l'institution sont pourtant clairs là-dessus ? Les anglicans britanniques (comme beaucoup de protestants) sont bien plus malins, ils accueillent tout le monde, ils ont bien raison, et leur dieu (il me semble que c'est le même) ne donne pas vraiment l'impression de s'en offusquer.
Merci, ces mots d'une finesse inouïe m'ont retourné comme une crêpe. On sent une vraie âme de théologien, vous avez l'air d'être d'une culture des religions à toutes épreuves. Au fond pourquoi l'Eglise ne se contredirait pas sur le dogme, il faut bien une première à tout non. Et puis ça ne que fait 2000 ans qu'elle dit la même chose
@@cousinsproduction4730 "vous avez l'air d'être d'une culture des religions à toutes épreuve" Oh, à toute épreuve, non, je n'ai pas du tout cette prétention. J'apprends tous les jours. Mais plus de quarante ans d'observation et d'étude de l'Histoire et du patrimoine culturel de l'Europe, des centaines d'articles publiés dans plusieurs pays, quelques bouquins, plusieurs prix professionnels et je ne sais combien d'invitations à des conférences et à des débats m'ont tout de même permis d'avoir une petite idée de ce que racontent les religions. 🙂
D'accord sur le fond des propos. En revanche je serais bien plus sévère, voir même lapidaire sur les propos du pape (à l'Université et dans l'avion). Le commentaire du doyen sur l'expression "il est mauvais que la femme fasse l'homme" (ou quelque chose comme ça) me semble tout à fait pertinent. En revanche lorsqu'il dit que le pape ne veut pas dire qu'il serait mauvais que la femme soit cheffe d'entreprise je pense qu'il se trompe un peu. Sans doute, le pape n'a-t-il pas cet exemple précis en tête bien sûr. Mais il est plus probable qu'il pense à des choses comme le sacerdoce des femmes, la place des femmes dans le monde du travail, la question des personnes trans, de l'homosexualité, de l'homoparentalité etc. En bref, toutes les questions sociétales autour des rôles genrés. Et en ce sens, les propos du pape sont manifestement conservateurs et essentialistes, pour ne pas dire parfaitement imbécile si l'on y réfléchit un peu. Mais en même temps, peut-il dire autre chose ? Il ne me semble que reprendre la position de l'Eglise de ces dernières décennies sur ces sujets. Le fait qu'il revienne sur l'avortement et balance un propos aussi ordurier que "les médecins qui avortent sont des tueurs à gage" (on jugera de l'abyssale bêtise et même sal**erie que représentent ce genre de propos) me semble renforcer cette intuition. On peut être déçu qu'il ne soit pas plus audacieux. Mais en même temps il est aussi dans son rôle. Le fait est que ces positions stupides sont très répandues dans le monde catholique (universel, je ne parle pas spécifiquement des catholiques occidentaux où les choses sont sans doute plus contrastées) et surtout au sein du clergé et des communautés religieuses. Sans parler du fait que le pape est âgé, que nous sommes plutôt en "fin de règne", ce qui pourrait expliquer la diminution de ses "audaces pastorales et théologiques". Le coup de "l'Eglise est femme" me fait furieusement penser à la langue de bois des clercs lorsqu'on les interroge sur les raisons de l'exclusivité masculine du sacerdoce et de l'exercice de l'autorité ecclésiale : "Ah mais ce n'est pas vrai, il y a plein de femmes dans l'Eglise. D'ailleurs, la plupart des paroisses sont remplies de femmes et ce sont elles qui organisent les choses." On aurait aussi pu avoir quelque chose comme "Oui non mais le sacerdoce ce n'est pas un pouvoir. Les féministes radicales croient qu'être prêtre, évêque ou pape c'est avoir un pouvoir, alors que nous ne sommes qu'au service de l'Eglise". Ou encore "Jésus n'a ordonné que des hommes, ce n'est sans doute pas pour rien, nous ne faisons que respecter la volonté du Christ". Il y a aussi une autre interprétation, que je pose en simple hypothèse : est-ce que le pape n'ajuste tout simplement pas les inflexions de son discours en fonction des interlocuteurs ? Par exemple, face à un public jugé "tradi", tenir des propos "progressistes/modernistes" en parlant de synode, d'accueil de l'autre etc. Alors que face à un public "progressiste" tenir des propos "tradi" sur la répartition des rôles hommes/femmes, le rappel de la tradition, la dénonciation des erreurs modernes etc. Je ne sais pas si c'est vrai, mais il me semble que c'est une hypothèse vraisemblable : c'est une façon assez facile de "tenir les deux bouts", d'essayer d'adopter la position du juste milieu. Pavé César 😂
@@DuGenifle On ne peut pas etre pour l'avortement et catholique. Je vous laisse vous documenter, mais ce que dit le pape n'est rien d'autre que la vérité du catholicisme. Si c'est compliqué à entendre il faut relire la parole de Dieu et ce que disent les théologiens depuis 2000 ans (c'est toujours plus long que les 50 ans de la normalisation de cette turie de masse)
Il suffit de voir l'interview de la rectrice qui précède la visite du Pape pour comprendre qu'elle n'était pas là pour écouter le Pape, mais pour se faire écouter par lui.
Bonne initiative de sa part. Marre du cléricalisme !
@@sohrus9023 vous avez tout à fait raison ! Dans un dialogue il est très important d'ignorer ce que l'autre dit, et surtout il faut parler d'une manière dénigrante et moralisatrice, en faisant bien-sûr comprendre que vous êtes vous-même l'incarnation de la morale devant laquelle l'autre doit se taire et se plier. Bon, après on peut donner la parole à l'autre pour qu'il exprime son adhésion à votre pensée et demander des excuses pour ne pas l'avoir fait plus tôt. Mais cet honteux personnage qu'est le Pape a osé exprimé une pensée différente et cohérente à l'institution à la quelle il appartient. Il est vraiment surprenant qu'une personne catholique exprime une pensée catholique quand vous l'invitez chez vous pour avoir un dialogue avec lui...
Donc selon vous le cléricalisme c'est laisser les hommes et les femmes composant le clergé s'exprimer ? Faudrait qu'ils se taisent ou acquiescent à tout ce que l'on leur dit plutôt que de les traiter comme toute autre personne humaine en leur laissant leur liberté d'expression ?
@@FS-mi9sn C'est drôle comme vous décrivez si bien l'église catholique dans votre premier paragraphe ahhaahah. Elle ressent enfin ce qu'elle a tant fait subir. Moi je dis karma 😂
@@sohrus9023 comme si la disputatio ne venait pas de la recherche de la Vérité entreprise par l'Église Catholique...
Mais après vous avez une approche très puerile. L'esprit de revenche vous semble plus important que la recherche du vrai et du bon. Et cela si l'on suppose vos allégations sur l'histoire du catholicisme comme vraies, car si vous ouvrez un livre d'Histoire on s'apperçoit qu'il en est généralement autrement. Cela à part peut-être, je vous l'accorde, pour l'inquisition, mais eux n'avaient pas la prétention d'inviter quelqu'un pour un dialogue accueillant, mais étaient bien clair sur leur tâche de maintenir l'orthodoxie au sein du peuple catholique.
Quel dommage d'avoir des priorités si vaines.
@@FS-mi9sn Vu que vous semblez avoir ouvert beaucoup de livre d'histoire. Rappelez moi le sort des partisan de l'arianisme svp ? 🥸
Les enseignantes que parlent de féminisme et même d'éco-féminisme comme réponses aux crises sociales et environnementales n'ont vraiment rien compris, et font preuve d'absence de lucidité et d'esprit critique. En effet, comment peut-on encore croire à la narration féministe de la réalité, et notamment des dynamiques de genre ?
Quant à l'avortement, il s'agit de la plus grande et de la plus triste légalisation d'un crime dans l'histoire de l'humanité. Un jour nous en seront horrifiés, comme nous sommes horrifiés de l'esclavage ou des expériences scientifiques sur les prisonniers ou les orphelins.
Merci pour cette belle émission.
Je pense que cette polémique autour des propos du pape et de l'attitude des autorités de l'UCL témoigne effectivement d'une mécompréhension réciproque. En effet, comment comprendre les propos du pape sur la femme et l'Eglise sans discerner en arrière-fond une conception toute catholique de la grâce qui met en mouvement la liberté de celui ou celle qu'elle touche ? Le "oui" de Marie, dans cette perspective, n'implique nullement une "passivité" au sens où la société occidentale sécularisée pourrait le comprendre. Il en va de la compréhension anthropologique chrétienne : l'être humain, homme comme femme, est invité à participer à l'oeuvre créatrice et rédemptrice de Dieu, mais cette participation implique une réceptivité, une écoute attentive de la Parole qui se révèle à nous par grâce et qu'il ne tient qu'à nous de recevoir dans la foi.
En cela, l'Eglise, comme communauté visible de celles et ceux qui ont reçu cette Parole dans la foi, a effectivement une dimension proprement féminine, à la fois d'accueil et de "maturation" intérieure de cette Parole. L'amour pour le prochain, la charité chrétienne, n'est que le témoignage de l'acceptation de la grâce divine première et l'invitation pour le prochain à participer également au gouvernement divin. Ainsi, l'écoute se fait action, "l'accueil" se fait "fécond".
Toutefois, tenir un tel discours, qui plus est fort lacunaire, est dommageable dans un contexte où l'obéissance de la femme à l'homme s'est trop souvent faite (et se fait encore trop souvent) la soumission subie à la volonté d'un autre qui outrepasse la liberté de la personne, qui devient ainsi le simple "outil" du désir de domination d'une volonté embrumée par le péché. Dans un tel contexte donc, les paroles du pape sonnent rapidement comme une "remise en place" d'une féminité qui a su s'émanciper pour faire valoir sa liberté de recevoir et d'agir en conséquence. Mais la liberté véritable n'est pas de faire la volonté du monde :
"Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi ; car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. Or, la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour." (Jean 6, 37-39)
"l'obéissance de la femme à l'homme s'est trop souvent faite (et se fait encore trop souvent) la soumission subie à la volonté d'un autre qui outrepasse la liberté de la personne" ceci est faux, historiquement.
TRès intéressant merci !!
Le doyen de la faculté est un vrai robinet d'eau tiède, un vrai discours de diplomate, pour lui, surtout c'était un problème de forme, euh ba non en fait c'est sur la forme ET sur le fond que ça pèche.
Quand au fait si y a volonté ou non de créer une polémique : Alors en faisant lire la lettre par une dramaturge, sachant que c'est diffusé dans le monde entier et en publiant le communiqué de l'UCL avant même que le pape soit parti si ça c'est pas une volonté de créer une polémique alors on peut se demander ce qu'est une polémique.
Qui parle dans le communiqué de l'Université ? l'Université n'étant pas une personne elle ne peut pas avoir de pensée. Il y a une multitude de parties prenantes dans l'université qui pensent des choses différentes.
Les wokes au drapeau arc en ciel. Leur drapeau est resté plus d'un an et demi sur les bâtiments de l'administration wallonne à Namur ! Voyez aussi comment tournent les autres universités où les fac de sciences humaines tournent à la pseudo science et au scientisme totalitaire.
Normal pour des petits QI orgueilleux qui font des papiers sans comprendre les stats et les proba.
Même la musique était orientée. "Its a woman's day, its Louain's day" bala
Où etait l'hommage au Christ dans ces chansons ? Rien. Que du blabla au raz des pâquerettes. A t on bien compris QUI on accueillait ? Le vicaire du Christ !
J'ai écouté le discours de cette actrice avec dégoût. Le ton était condescendant, moralisateur et hors de toute dimension spirituelle.
Je retiens surtout la phrase du pape : le féminisme et aussi mauvais que le machisme. Et il a raison. J'en ai vraiment marre de ce néoféminisme envieux et déconstructeur qui m'a envoyé dans les abysses dès mon adolescence.
Non tout tes malheurs ne sont pas la faute des hommes ! J'ai besoin d'un homme dans ma vie, justement parce que je suis une femme moralement saine qui aspire à l'harmonie familiale. Et là est la vérité : une famille moralement saine qui accueille la Vie ! Que Dieu me pardonne d'être tombée dans le panneau de l'ecologisme et de l'individualisme materialiste. Toutes ces idéologies putrides qui prônent des idées de mort et assassinnent leurs non nés et leurs aînés.
Bien dit ! Tellement vrai ! Et on sait par ailleurs les dérives de la théologie en Belgique
Les propos de L Rizzerio sur la "biologie" de la femme sont confondants de bêtises, de dogmatisme et d'obscurantisme. Heureusement, les deux professeurs de l'UCL sont infiniment plus pertinents et universitaires !
Comment O.Riaudel peut il assimiler l'accueil à de la passivité ? A ce régime, l'écoute, coeur de la spiritualité chrétienne est-elle aussi à considérer comme pure passivité ?
L'insistance du doyen - quelqu'un de brillant - à passer au filtre de l'idéologie woke toutes les paroles du pape interroge.
Pas d'accord avec le doyen, la Vierge Marie n'est pas passive ! Elle était au pied de la Croix, a intercédé à Canaa !
330 000 actes de pédophilie, en France, de 1950 à nos jours, plus tous ceux qui n'ont rien dit ou sont décédés. Et si le Grand architecte était une femme ? Qu'en pense l'abbé Pierre ?
cette dame ne connait pas son cathé. ils y a des docteurs femme dans l'Egglise
"La femme est accueil parce qu'elle porte des enfants". Je me permets de faire remarquer que c'est valable pour tous les mammifères femelles, et un angle d'entrée quand même un peu étrange pour parler de la vocation des femmes
C'est vrai que la simple biologie est étrange comme angle d'attaque d'une réflexion générale. Vraiment nous sommes dans un monde d'idéologies, plus personne pour regarder les faits et en tirer des conclusions.
Le pape qui n aime pas la France
Qui peut aimer cette France anticatholique er fière de l'être, et qui veut agressivement effacer toute racine chrétienne sur son sol et dans le monde ?
Pourquoi les cathos n'ont-ils pas l'honnêteté de reconnaître que leur club est misogyne et homophobe, tous les dogmes et la doxa de l'institution sont pourtant clairs là-dessus ? Les anglicans britanniques (comme beaucoup de protestants) sont bien plus malins, ils accueillent tout le monde, ils ont bien raison, et leur dieu (il me semble que c'est le même) ne donne pas vraiment l'impression de s'en offusquer.
Merci, ces mots d'une finesse inouïe m'ont retourné comme une crêpe. On sent une vraie âme de théologien, vous avez l'air d'être d'une culture des religions à toutes épreuves. Au fond pourquoi l'Eglise ne se contredirait pas sur le dogme, il faut bien une première à tout non. Et puis ça ne que fait 2000 ans qu'elle dit la même chose
@@cousinsproduction4730 "vous avez l'air d'être d'une culture des religions à toutes épreuve" Oh, à toute épreuve, non, je n'ai pas du tout cette prétention. J'apprends tous les jours. Mais plus de quarante ans d'observation et d'étude de l'Histoire et du patrimoine culturel de l'Europe, des centaines d'articles publiés dans plusieurs pays, quelques bouquins, plusieurs prix professionnels et je ne sais combien d'invitations à des conférences et à des débats m'ont tout de même permis d'avoir une petite idée de ce que racontent les religions. 🙂
Tu te trompes. Dieu est dans une colère immense.
D'accord sur le fond des propos. En revanche je serais bien plus sévère, voir même lapidaire sur les propos du pape (à l'Université et dans l'avion).
Le commentaire du doyen sur l'expression "il est mauvais que la femme fasse l'homme" (ou quelque chose comme ça) me semble tout à fait pertinent. En revanche lorsqu'il dit que le pape ne veut pas dire qu'il serait mauvais que la femme soit cheffe d'entreprise je pense qu'il se trompe un peu. Sans doute, le pape n'a-t-il pas cet exemple précis en tête bien sûr. Mais il est plus probable qu'il pense à des choses comme le sacerdoce des femmes, la place des femmes dans le monde du travail, la question des personnes trans, de l'homosexualité, de l'homoparentalité etc. En bref, toutes les questions sociétales autour des rôles genrés.
Et en ce sens, les propos du pape sont manifestement conservateurs et essentialistes, pour ne pas dire parfaitement imbécile si l'on y réfléchit un peu. Mais en même temps, peut-il dire autre chose ? Il ne me semble que reprendre la position de l'Eglise de ces dernières décennies sur ces sujets. Le fait qu'il revienne sur l'avortement et balance un propos aussi ordurier que "les médecins qui avortent sont des tueurs à gage" (on jugera de l'abyssale bêtise et même sal**erie que représentent ce genre de propos) me semble renforcer cette intuition. On peut être déçu qu'il ne soit pas plus audacieux. Mais en même temps il est aussi dans son rôle. Le fait est que ces positions stupides sont très répandues dans le monde catholique (universel, je ne parle pas spécifiquement des catholiques occidentaux où les choses sont sans doute plus contrastées) et surtout au sein du clergé et des communautés religieuses. Sans parler du fait que le pape est âgé, que nous sommes plutôt en "fin de règne", ce qui pourrait expliquer la diminution de ses "audaces pastorales et théologiques".
Le coup de "l'Eglise est femme" me fait furieusement penser à la langue de bois des clercs lorsqu'on les interroge sur les raisons de l'exclusivité masculine du sacerdoce et de l'exercice de l'autorité ecclésiale : "Ah mais ce n'est pas vrai, il y a plein de femmes dans l'Eglise. D'ailleurs, la plupart des paroisses sont remplies de femmes et ce sont elles qui organisent les choses." On aurait aussi pu avoir quelque chose comme "Oui non mais le sacerdoce ce n'est pas un pouvoir. Les féministes radicales croient qu'être prêtre, évêque ou pape c'est avoir un pouvoir, alors que nous ne sommes qu'au service de l'Eglise". Ou encore "Jésus n'a ordonné que des hommes, ce n'est sans doute pas pour rien, nous ne faisons que respecter la volonté du Christ".
Il y a aussi une autre interprétation, que je pose en simple hypothèse : est-ce que le pape n'ajuste tout simplement pas les inflexions de son discours en fonction des interlocuteurs ? Par exemple, face à un public jugé "tradi", tenir des propos "progressistes/modernistes" en parlant de synode, d'accueil de l'autre etc. Alors que face à un public "progressiste" tenir des propos "tradi" sur la répartition des rôles hommes/femmes, le rappel de la tradition, la dénonciation des erreurs modernes etc. Je ne sais pas si c'est vrai, mais il me semble que c'est une hypothèse vraisemblable : c'est une façon assez facile de "tenir les deux bouts", d'essayer d'adopter la position du juste milieu.
Pavé César 😂
@@DuGenifle On ne peut pas etre pour l'avortement et catholique. Je vous laisse vous documenter, mais ce que dit le pape n'est rien d'autre que la vérité du catholicisme. Si c'est compliqué à entendre il faut relire la parole de Dieu et ce que disent les théologiens depuis 2000 ans (c'est toujours plus long que les 50 ans de la normalisation de cette turie de masse)