Ait-Adella - Illilten - Iferhounen - Kabylie •Tamurt • Lire le texte en bas • Daté de Juillet 2003

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  • Опубліковано 11 лис 2024
  • Les meilleurs nous quittent plus vite, que nous croyons.
    C'est comme ça qu'on dit. C'est en quelques sortes tellement juste.
    Lorsqu'on aime, on a le droit de regretter!
    Mais puisque notre vie suit comme tout un certain cycle, on se retrouve plus au moins après une instance de tristesse et regret á nouvau en voie "normale".Tout ce qui suit est dit: Souvenirs!
    La femme, la chèvre, la brebis, la lionne, peut-être les poux, les plantes, les arbres, les poissons, la baleine bleue vivent des moments cyclés.
    Toute la vie est cyclée.
    Un va et vient parfait.
    Ce qui nous manque surtout aux humains c'est de comprendre que lorsqu'on partage, parcequ'on est de passage, on en a plus.
    J'ai lu un roman du mois. Cela fait bien longtemps, mais le sens générale du roman par son créateur me reste vif dans ma mémoire.
    Tout court sans exagérer, je redonne en mes mots:
    Il était une fois tout le monde s'aimait et s'entre-aidait. Les gens ne manquaient pas d'amour et de joie. Les gens n'avaient pas de monnaie, ni de portes. On rentre et on sort. On prend et on donne. Et tout le monde le sait.
    On a rien á cacher.
    On est juste de passage.
    Un jour une femme sorcière sillonnait la région. Elle observait minutieusement ce qui se déroulait au coin d'un petit village. Elle ne croyait pas ses yeux. Les gens se donnait des bisous, s'embrassait, s'échangeait á cœur chauds, se parlaient sans secrets aucun. Ils partageaient le contenu de leurs corbeilles et s'éloignant á pas pleins de contentement.
    Bon du Dieu observe la sorcière!
    Ca c'est trop!
    Alors elle s'y mise au travail. Une sorcière doit bien être capable d'en finir avec ces débiles en comportement. Se disait-elle. Et elle en était certaines de redresser la barre.
    Aux jours suivants elle déchirait ses habits et ne soignait pas son aperçu.
    Elle se postait dans un coin bien publique. Les gens se précipitaient vers elle pour aider.
    Une image inconnue jusqu'à ce moment.
    Ils donnaient de tout, vêtements, á manger, á boir...
    Mais la dame demeurait consternée.
    Parmi la foule une personne demandait:
    Ohh! Grande femme qui souffre devant nos yeux et nos cœurs, que pourrions-nous faire pour alléger cette peine!?
    La dame alors obtenait la porte ouverte pour jouer son rôle plus que théâtrale.
    Ohh! Mon cœur bat trop lentement mes chers enfants. Je pense mourir.
    J'ai entendu que les bisous, les embrassements, le partage, les foyers á portes ouvertes vont bientôt ne plus exister. Ooohh mes enfants!
    La foule devenait subitement perplexe d'entendre les mots.
    Puisqu'ils ont oublié l'origine de leur bonne logique de vivre, personne n'avait demandé d'où la sorcière avait capté ces nouvelles terrifiantes.
    En conséquence. Les habitants s'évitaient dés lors.
    Les bisous, embrassements, les partages de biens ainsi de suite disparaissaient comme une couche de neige, qui perd son épaisseur par la chaleur du printemps qui surmonte l'hiver.
    Avec une seule différence:
    La neige qui fond rempli les ruisseaux avec une eau claire, limpide et buvable.
    L'eau de source.
    Parcontre les sorciérs épuisent nos forces de vouloir uniquement vivre en paix.

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