ENTRETIEN N° 11: LES PROGRAMMES : LA SOUMMAM ET TRIPOLI

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  • Опубліковано 28 кві 2021
  • Le sommaire de tous les entretiens, et les liens avec chacune des 23 vidéos, est téléchargeable sur www.syllepse.n...
    LE CONGRÈS DE LA SOUMMAM ET SON CONTEXTE
    La répression extrêmement brutale ranime, entre novembre 1954 et août 1956, la mobilisation très forte momentanément désorientée par la scission du MTLD et la décapitation des anciens partis. Le coup du 20 août 1955. Le basculement rapide de la population rurale vers le FLN, mais aussi des couches moyennes. Faiblesse de l’encadrement administratif français dans les campagnes. Le Maghreb en effervescence (Maroc, Tunisie). Les deux principes de la Soummam (août 1956): primauté de l’intérieur sur l’extérieur et du politique sur le militaire; force dirigeante de la révolution: les villes. Ces principes permettent d’éliminer Ben Bella et Boudiaf de la direction et de ramener au second rang un certain nombre de fondateurs. Ils sont inversés quand Krim, Bentobbal et Boussouf éliminent Abbane et Ben Khedda. Le congrès de la Soummam a créé deux institutions, le CCE et le CNRA.
    LE CONGRÈS DE TRIPOLI ET SON CONTEXTE
    La crise de la transition et du GPRA à l’été 1962. La victoire de l’état-major et de Ben Bella sur Boudiaf, Krim et le GPRA. La préparation du programme de Tripoli (mai 1962) et son contenu. Force dirigeante de la révolution, la paysannerie dont une grande partie est dans les camps d’internement. Faiblesse du camp laïc ; vers un contenu arabo-islamique de l’identité nationale. La voie «non capitaliste», signifie en fait se dégager de l’impérialisme. La négation de la lutte des classes. Le pouvoir est l’enjeu au congrès de Tripoli. Ben Bella inquiétera les couches conservatrices quand
    il parlera de socialisme.
    À LA VEILLE DE L’INDÉPENDANCE
    Ruée sur les biens des colons qui s’enfuient. Dans le peuple, la question de la cohabitation avec les colons ne se pose pas; elle ne se pose que parmi les élites. Ce qui intéresse tout le monde, c’est la substitution, et les bourgeois sont bien placés en achetant les propriétés des colons; il y avait des liens entre les Européens et des Algériens. En Algérie, ce n’était pas un apartheid. L’hypothèque des accords d’Évian. Le danger d’une reprise de la guerre est toujours présent en 1962. La guerre a été un creuset qui a permis l’affirmation de la nationalité algérienne dans le pays. «La force qui
    a fait que l’Algérie ne devienne pas le Congo, c’est l’État colonial», M. H.

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