ENTRETIEN N° 7: DE LA GUERRE FLN-MNA À LA LIQUIDATION DE ABBANE RAMDANE

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  • Опубліковано 28 кві 2021
  • Le sommaire de tous les entretiens, et les liens avec chacune des 23 vidéos, est téléchargeable sur www.syllepse.n...
    GUERRE DE GUÉRILLA ET MOBILISATION POPULAIRE
    Stratégie et tactique. La lutte armée est un moyen parmi d’autres. Ce qui est essentiel,
    c’est la mobilisation de la population, et la communauté algérienne en France y était
    prête à la veille de l’insurrection. La lutte armée en France, prévue dès le départ, a été retardée par le conflit avec le MNA. Deux directions successives de la Fédération sont démantelées par la répression, en 1956 et 1957. La préparation de la lutte armée en France (fin 1957 et 1958) est
    concomitante avec le départ de la direction fédérale en Allemagne auquel s’oppose M. Harbi, comme il s’oppose à la lutte armée en France (qui commence en août 1958 par des attentats contre des installations), il est convaincu que la révolution algérienne doit tenir compte des populations algérienne et européenne. Quel objectif politique et quelle conception de la guerre révolutionnaire.
    FLN CONTRE MNA
    Messali Hadj a remporté sa bataille contre le comité central, mais de cette scission est né le FLN. Surmonter la division du nationalisme en deux courants: FLN et MNA. La violence s’est imposée dès le début, mais de la bastonnade on est passé à l’élimination par les armes. Cette guerre gêne les rapports avec les partis de gauche français. Elle est âprement discutée au comité fédéral de la Fédération de France: points de vue divergents, demande de l’arrêt des attentats anti-messalistes. Ordre du CCE du FLN de tuer tous les cadres MNA. L’assassinat de Filali, adjoint de Messali.
    ABBANE RAMDANE, POLITIQUES CONTRE «MILITAIRES»
    Abbane et le primat du politique sur le militaire. Mais les décideurs sont les chefs militaires: le FLN est une organisation militarisée, un masque de l’ALN. Les dirigeants des partis politiques ralliés au FLN considérés comme des «techniciens» de la politique. Échec de la bataille d’Alger et des assemblées du peuple. Sur l’embuscade de Palestro. Le coup d’État de K. Belkacem au CNRA de 1957; élimination politique d’Abbane sans grande opposition, puis son assassinat. «L’État militaire était déjà là.» Les «3 B» à la manœuvre; la réunion des colonels (fin 1959); l’état-major entame sa montée en puissance et les wilayas de l’intérieur leur déclin.

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