ENTRETIEN N° 12: FORMATION ET TRANSFORMATION DE L’ARMÉE

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  • Опубліковано 3 лис 2024
  • Le sommaire de tous les entretiens, et les liens avec chacune des 23 vidéos, est téléchargeable sur www.syllepse.n...
    AUX ORIGINES DE LA LUTTE ARMÉE
    Le congrès du PPA-MTLD de février 1947. Articulation lutte légale-lutte illégale. La conception de Messali Hadj. Le triomphe du PPA aux élections de 1947 et 1948. Le choix de la lutte armée. Création puis dissolution de l’OS. Les nationalistes divisés sur la question de la lutte armée. La question de l’ethnicité (berbérisme) ressurgira au cours de la guerre.
    LE RÔLE DES ANCIENS DE L’OS
    Ce sont des responsables locaux ou régionaux. Le rôle très important de Boudiaf et Didouche Mourad qui ont rallié les anciens de l’OS dispersés, puis regroupés à travers la création du CRUA. Ils sont les fondateurs du FLN. Les «militaires» sont des militants politiques partisans de la lutte armée. S’organiser et lutter en même temps: une lutte décentralisée; découpage ethno-linguistique des wilayas et refus de l’ethnicité; encadrement politique insuffisant; le plan Orange amère et ses conséquences.
    LES PREMIÈRES ANNÉES DE LA LUTTE ARMÉE
    Pas d’unité entre les régions, mais relations entre les chefs de région. Peu de dirigeants d’envergure nationale. Poids du patriarcat et du clientélisme, des communautés rurales, des acteurs collectifs dans le FLN. En 1956, construction d’un appareil national sous la houlette d’Abbane Ramdane; ralliement des élites; rôle incontournable des chefs de l’armée. La méfiance politique à l’égard des ralliés (Zighoud). Tentatives d’unification de l’armée (Amirouche versus les wilayas II et V).
    SOUS LA DIRECTION DES 3B
    Un Comité permanent révolutionnaire (cinq colonels, puis les seuls 3B) dirige de fait la lutte armée. La mise en place d’une école de cadres politiques et techniques à l’ouest, puis création des transmissions et des services spéciaux (Boussouf). La crise de 1959 au GPRA. La démission du gouvernement. La réunion des dix colonels convoquée par F. Abbas à Tunis. Mort des colonels Amirouche et Haouès, dans un accrochage sur la route de Tunis. Première mise en cause du pouvoir absolu des 3B (Krim Belkacem, Bentobbal et Boussouf).
    UNIFICATION DE L’APPAREIL MILITAIRE À L’EXTÉRIEUR
    Le rôle des lignes Morice et Challe. Nomination du CNRA et création de l’EMG (État-Major Général). Un brassage des troupes compliqué: dissidences et répression. Le complot Lamouri. L’EMG unificateur de l’armée (Boumediene). Lutte pour le contrôle militaire entre l’EMG et le Comité interministériel de la guerre (3B). Vers la dualité de pouvoir en 1961-1962. La mobilisation des étudiants, fournisseurs de cadres militaires. Les DAF restent fidèles à l’armée.Un recentrement de type nationaliste de l’EMG. L’EMG dans la lutte pour le pouvoir: le clan qu’elle appuiera l’emportera. Ce sera Ben Bella car Boudiaf refusera la proposition de l’armée.

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