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Les plus pauvres en france vivent avec 400 esclaves énergétiques. Soit plus que ce que pouvaient posséder les plus puissants de ce monde il y a 4 siècles. Renseignez vous
@@MrGazoch c'est vrai mais on ne peut raisonner que toutes choses égales par ailleurs pour les plus défavorisés d'une population l'adhésion au discours n'est pas possible lorsqu'ils mesurent l'écart avec ceux dont le niveau de vie absorbe la majorité de la valeur ajoutée produite
@@lozzange6139 je pense sincèrement que l'on doit se faire a l'idée que notre mode de vie est insoutenable. Raisonner en termes de "ai je bénéficié de la croissance sur mon existence comme les plus riches" c'est se tromper de question et se rassurer quand au fait que notre mode de vie est ok par rapport à pire que nous. Je suis d accord quant au fait que nous ne sommes pas les pires dans nos habitudes. Cela ne change rien au fait que notre mode de vie est insoutenable.
@@MrGazoch on n'est pas en désaccord :) Je ne dis pas que les plus démunis de nos pays favorisés doivent se laver les mains du problème Je pense juste qu'il faut trouver le moyen que ce discours puisse être approprié par chacun (jusqu'au plus démuni) pour que ça marche et que ce n'est certainement pas audible quand c'est une élite à l'abri et hors sol qui lui lance ça à la face (élite urbaine dont on sait qu'elle n'a aucunement l'intention de se priver et se contentera d'inciter les 99% à le faire pour elle)
La croissance a fait que depuis longtemps déjà nous ne sommes plus capables de faire la différence entre ce dont nous avons besoin et ce dont nous avons envie. Nous sommes cernés par tout un tas d'objets dont nous n'avons pas besoin. MERCI Salomé !!
Note à l'équipe de blast (si vous voyez ce message je vous en remercie merci) C'est souvent que dans vos interviews vous introduisez les personnes et leurs ouvrages. Serait-il possible d'inclure ces informations dans la description de la vidéo ? surtout un lien pour le livre ou juste son titre, pour ne pas avoir à refouiller la vidéo après coup pour trouver les infos utiles du livre Merci et bien cordialement
Je pense que c pour éviter de se faire taxer de publicité pour l’auteur. Chez mettrais au moins juste le nom de l’invité dans la description de la vidéo. 🙂
Merci Salomé de vos émissions. J’y retrouve la rigueur journalistique, vous posez les questions que personnellement je me pose, l’invité a le temps de répondre. Qualité des invités, qualité du journalisme. Blast répond à mes attentes. Merci.
interessant , c est sur ! mais le discours part dans tous les sens … ( ex je ne vois pas ou il veut en venir en dénonçant la dette privée, et rebondir sur la dette ecologique …) . le discours mérite d être precis pour eviter qu on le caricature..
Il arrive a expliquer mais ca ne tiens pas la question est tres pertinente. Ceux qui sont dans une telle précartié on ne peut pas leur parler de decroissance, et je parle meme pas des pays emergents ou les gens veulent acceder a nos modes de vies. C'est totalement insoluble, ca se fera contraint et forcé, ca s'appelle l'effondrement.
@@docwatchet La décroissance des inégalités ne peut advenir que par une forte décroissance de la population qui obligera tout un chacun à penser d'abord aux besoins vitaux qui ne seront plus servis spontanément par la société. En quelque, sorte il s'agirait d'une sorte de retour aux chasseurs cueilleurs qui constituaient des sociétés très égalitaires.
5 ans que j ai commencé. Plus de voiture, achats d occasion et raisonné, moins de viande, composteur dans le jardin. Je ne suis pas plus mal..... Je travaille moins puisque j'ai diminué mes besoins.... J utilise mon temps libre pour faire autre chose.
C'est un processus difficile pour beaucoup. Je me suis passé de voiture pendant 10ans mais je n'ai as eu le choix de m'y remettre. L'autonomie exige terrain. Le travail avec un revenu moyen ne laisse que peu de marge de manœuvre.. bref beaucoup, dont moi, écoutent les réussites personnelles des autres dans ce sens sans y parvenir. Sans être envieux non plus, merci de nous faire rêver.
Pour le reste je suis d'accord et fait de même. Par contre se priver de voiture cela n'est pas possible pour tout le monde. J'habite dans un petit village au fin fond de la seine-et-marne et c'est l'unique moyen de transport. C'est d'ailleurs le cas de beaucoup de Français.
Chez nous on s’y est mis il y a un moment mais c’est épuisant , vélo pour tout le monde, grand comme petit été comme hiver , amap et locavorisme, détergents non fossiles, plus de produits alimentaires transformés : ma conclusion est que c’est épuisant ! En rentrant du boulot , pratiquer le fourneau pendant 2 /3h ( j’ai des enfants il faut équilibrer les apports car peu de viandes et nous rentrons tous à midi ) et essayer d’être propre et un peu joli( oui parce que dans la salle de bain du coup c’est le désert niveau produit ) et que le plus petit appartement soit à peu près hygiénique , ben c’est crevant en fait . Je comprends pourquoi on était passé aux fossiles qui de prime abord facilitaient grandement la vie !!! On est pas malheureux il faut l’avouer, et en meilleure santé physique . Mais il ne faut pas mentir , décroître c’est beaucoup plus d’efforts physiques tout le temps et tous les jours sans répit ! Alors cnest vrai on fait beaucoup moins de choses qu’avant , juste parce qu’on est crevés en fait et qu’on a envie de se poser quand enfin c’est possible !
@@noellaboeuf9109 je compatis Noëlla car je fais le même constat que vous. Je pense qu'il ne faut pas s'épuiser à vouloir toujours être plus parfait, même si c'est notre aspiration première. Il faut arriver à concilier nos envies/notre temps et notre énergie. Et mettre du temps ainsi gagner pour des actions (marche pour le climat, engagement militant, sensibilisation des autres, balades en forêt, ZAD pourquoi pas:) etc...) Car finalement il est difficile de toujours diminuer son empreinte carbone, alors qu'il est tellement plus simple d'avoir une action auprès des autres qui soit plus efficace (si le but recherché est de diminuer son empreinte carbone par exemple).
Bonjour, merci à Mme Salomé Saqué pour cet interview! L'idée de la décroissance apporte de la réflexion, du débat, en somme de la pédagogie. C'est ça que je trouve vraiment intéressant, car ainsi la croissance est "ringardisée", mise à nue, rendue pour ce qu'elle est fondamentalement : l'enrichissement d'une petite minorité versus l'appauvrissement/précarité de la majorité des êtres humains. Longue vie à Blast!
Merci d'aborder ce sujet fondamental ! Y a tellement aucun média qui ose s'y attaquer, même dans les médias indépendants. C'est pourtant la seule direction souhaitable.
Vous parlez de rendre visibles les invisibles du travail pour les remercier... Ce remerciement ne passe que par une revalorisation salariale . C'est inadmissible tous ces travailleurs qui ne peuvent pas sortir de la précarité par le travail!!
@@maryvonnedenis6304 Pas tout à fait, on est dans le monde réel, et bien que la décroissance est plus que souhaitable à l'échelle macro-économique, elle ne s'applique pas tout le temps à tout le monde à l'échelle individuelle : un tas d'esclaves du nécro-libéralisme sont payés environ 1€ par jour, pour prendre un exemple. De toute évidence, il faut que ces personnes puissent augmenter leur niveau de vie, et ça passe aussi par une hausse des salaires. Même quelqu'un qui gagne 1000 par mois, je pense qu'en fonction de sa situation il est intéressant que cette personne puisse gagner plus, même si plus tard grâce à l'adoption progressive d'un mode de vie beaucoup plus axé autour du partage, cette personne pourra probablement se contenter de moins. L'idée, c'est surtout d'en finir avec l'appropriation des richesses déjà existantes notamment. On décroit sélectivement. Pour faire simple, c'est du bon sens, mais ça serait trop simple si chaque être humain avait la même définition du bon sens 😅
Après 50 ans a fermer les yeux sur les dérèglements climatiques,on a plus le choix soit c'est la décroissance volontaire et gérable soit c'est la décroissance subie et chaotique.
personne n'acceptera la décroissance tout le monde veut que ces enfants vivent mieux qu'eux. Le seul résilient sont les pauvres qui avec un os et 2 legumes arrivent à faire une bonne soupe!
@@marcsole4261 Sûrement. Mais que les gens acceptent ou non quand les récoltes vont s'effondrer et que les matières premières vont s'épuiser,les riches auront beau avoir de l'argent s'il n'y a plus de produits à acheter la décroissance s'imposera à eux et avec violence. A moins de changer les choses d'ici là
@@boudoulrenaud3198 c'est très juste ce que vous dite de toute façon on a pas le choix qu'on le veuille ou non la décroissance s'imposera d'une manière ou d'une autre ou ca sera l'explosion
@@marcsole4261 Mais vivre mieux ne signifie pas avoir plus ! On peut très bien décroitre économiquement et améliorer notre qualité de vie. D'ailleurs, il existe des études qui montrent au niveau mondiale une corrélation entre le PIB et le bien-être de la population (espérance de vie, éducation, santé, etc. et bien sur le ressenti exprimé des gens) mais jusqu'à un certain niveau (je crois que c'est autour de 20k€ de PIB/hab)... et au-dela c'est complètement décoléré. Et je pense sincèrement que l'immense majorité des parents veulent surtout un monde vivable pour leur enfants... Il n'y a que les gros bourgeois pour rêver que son gosse puisse se payer un jour une Rolex, ou de s'acheter chaque année le dernier smartphone ! Le monde médiatique nous montre les délires des ultra-riches Alors que dans la réalité les gens autour de moi aspirent à vivre simplement, c'est à dire que leurs besoins soient correctement satisfait (se loger, se chauffer, manger de la qualité, se vêtir, etc.) et surtout d'avoir du temps !
@@myosotis1213 Vous n'avez jamais fréquenté les prolos ça se voit. Les familles modestes sont les plus consommatrices. Ce sont les premières à acheter des vêtements de marque à leurs enfants.
Bravo à votre invité et merci pour ce genre de contenu qu'on ne trouve pas dans les médias mainstream . La décroissance est la clé de notre survie. Je vais soutenir votre chaîne dès que possible. Bonne continuation.
Vous devriez inviter Arthur Keller ! C'est un très bon ingénieur qui explique très bien l'effondrement de notre société actuelle et qui parle très bien de la décroissance qui va avec !
Arthur Keller manque trop d'une analyse de classe dans ses constats comme dans ses propositions. Il reste flou et confus politiquement, ne comprenant pas la vraie signification des services publics, qui sont la question de la propriété des moyens de production. Il ne formule pas la nécessité de monopoles de services publics sur les secteurs clés de l'économie, - énergie, santé, transports en commun, eau... - sous le contrôle et la gestion démocratique des travailleurs et de la population. C'est un social-démocrate - même pas réformiste car il n'a même pas en tête l'objectif d'une société socialiste. C'est toujours moins pire que Jancovici, qui vient de la droite et l'idéologie du mérite - bien imprégnée dans les écoles d'ingénieurs par la compétition - et d'une vision pessimiste d'une pseudo nature humaine "mauvaise" qu'il faille forcer à l'action par des incitatifs carotte/bâton plutôt que solidarité, éducation et démocratie. Conséquence : il a encore moins de compréhension de ce qu'est un monopole de service public. Enfin, tout les deux ne comprennent pas que le rapport de force face au capitalistes ne peut venir que de la lutte de la classe ouvrière contre le capitalisme, sur les moyens de production, en s'attaquant aux profits et à la propriété privée de ces moyens de production, par la grève, la prise de contrôle et la gestion démocratique de ces moyens de production par les travailleurs organisés en comités ouvriers, etc. E plus généralement, par la double tâche de : - l'organisation de masse de la classe ouvrière en organisations de lutte de classe (syndicats révolutionnaires et démocratiques) - la construction d'un parti révolutionnaire de la classe ouvrière portant un programme pour une société socialiste
@@Nalojuntu. Le propos d'Arthur Keller n'est pas idéologique. Le problème est tellement complexe qu'il est possible de le présenter sous de multiples facettes. La lutte des classes est une des composantes du problème mais certainement pas une solution sinon, ça fait longtemps (des siècles) qu'elle aurait réglé le problème. De droite de gauche du centre ou de la planète Mars, personne n'a la solution et aucune idéologie ne résoudra le problème. Arthur Keller ou JMJ par exemple, expliquent la situation d'un point de vue de l'observation scientifique des phénomènes de toute nature, chacun avec une couleur particulière. La lutte des classes n'est pas une solution, c'est a la fois une cause et une conséquence des problèmes dont nous discutons.
@@synergiesetdeveloppementsc5301 Je pense qu'au contraire il faut une pincée d'idéologie (ou d'utopie selon le point de vue) pour faire avancer la société. Les avancées sociales majeures ont été rendues possibles par des idéologistes (Sécu, droit des femmes, esclavage etc ...) Néanmoins votre analyse est fondée.
@@LeBeloy Faut regarder les vidéos sous lesquelles on commente. L'intervenant passe 20 minutes à expliquer les différences entre une société de croissance et une société basée sur des principes d'écologie, de démocratie, de justice sociale, de santé publique, etc. La décroissance est justement une invitation à se laver la tête de cette idée qu'il n'y aurait pas d'alternative au monde de la croissance, que ce soit dans la croissance ou dans la récession. Donc au résultat, dans une société décroissante on peut vivre bien, ne manquer de rien, être dans la convivialité, la paix sociale et le progrès culturel. On ne peut pas en dire autant dans une société en récession.
@@LeBeloy La récession se subie, la décroissance se prépare : Récession : politique improvisée, chomage de masse, augmentation des inégalités, restrictions des communs, abandon de l'écologie Décroissance : Politique planifiée, chomage maitrisé et plus d'emplois, diminution des inégalités, développement des communs, écologie favorisée. Une décroissance subie n'existe pas mais les capitalistes aiment jouer sur la méconnaissance du terme pour jouer sur la peur et faire l'amalgame entre recession/dépression et la décroissance, qui est un nouveau systeme. D'ailleurs Delphine Batho explique la différence dès le début de la vidéo. Pour plus de précision et développement , vous pouvez faire une recherche sur bonpote Décroissance et préjugés ou bonpote la décroissance subie n’existe pas par exemple.
Ce genre d'entretien rend fier d'appartenir à la génération de ceux qui espèrent un monde meilleur, pour un jour relever la tête de ce marasme, souffler et vivre une vie qui a du sens !
C'est pour ça que les sujets de décroissance et d'effondrement sont extrêmement motivants pour notre génération, pour un vrai point de bascule vers une autre société.
Oui, parce que les autres générations, elles n'en n'ont rien à foutre.... mais n'importe quoi, d'ajouter un conflit générationnel au milieu du débat! toutes les générations sont concernées, ce sont leurs enfants qui sont impactés.
@@Thebart3nder en effet, il ne faut pas créer de conflit intergénérationnel. On peut quand même parler d'une génération qui se sent au carrefour de changements décisifs, non ?
ronanron je ne sais pas quel âge tu as mais depuis plus de 50 ans on a alerté sur la pollution et surpopulation et tout le monde s'en foutait. Et ta génération n'y changera rien car avec la surpopulation c'est de pire en pire et irrémédiable;
C'est vrai, jamais déçu avec les interviews de Salomé Saqué mais aussi ceux de Paloma Morritz !!! Bravo à elles et bravo à Blast pour la rigueur et la qualité d'information ( ça change des chaînes infos et les grandes et anciennes chaînes comme TF1 et Fr2) ; si je n'étais pas aussi pauvre je financerais Blast ☯️🙏
le moindre village où quartier de 80 familles vous avez 80 cuisines et 80 batterie de cuisines. 80 tambouilles le soir....... Est-ce difficile d'avoir une cuisine pour 7 familles? Chaque famille fait la cuisine 1 jour par semaines. Le plus, l' écologie, la convivialité...et 6 jours de libre! Dans une maison de vacances, nous fonctionnons ainsi depuis plus de 30 ans. Chaque village à une salle des fête, très peu utilisé. Faire comme nos anciens, repas tous les samedi et fête, bal, chant, théâtre, pour les petits et pour les grands. Aussi réunion sur des sujets plus sérieux. Non...chacun chez soi..........
Une décroissance qui ne pourra véritablement s'établir sans un vrai travail des consciences sur le plan individuel. Tout cela pour arriver à un changement durable de paradigme économique et surtout axiologique basé sur le PARTAGE et l'AMOUR (au niveau mondial).
Merci Salomé ! Cet échange de grande qualité est complémentaire aux conférences de Jean Marc Jancovici qui explique tout et comment nous sommes arrivés à cette situation.
Oui j'aime beaucoup cette citation, elle tord bien le cou à notre "aliénation" face au capitalisme... Je remarque aussi qu'il n'a pas parlé de souveraineté alimentaire ou de permaculture, parfois je me dis que c'est un choix délibéré de leur part afin de ne pas tomber dans l'utopisme, pourtant... Quand on coupe un arbre cela fait du bruit mais quand la forêt pousse, cela n'en fait pas.
Quand ton cursus d’ingénieur se dissout dans une idéologie politique, c’est ta crédibilité qui subit une incroyable décroissance. Certains ingénieurs ont beaucoup mieux réussi à ne pas céder à ces sirènes et ont une audience beaucoup plus large que celle du microcosme politique dans lequel tu t’enfermes tout seul !
Merci Salomé et Blast. Je ne connaissais pas Vincent Liegey, un invité vraiment passionnant, j'ai adoré l'écouter, il est clair et pédagogue et ne tombe jamais dans la caricature... et ça fait un bouquin de plus à lire. De base les politiciens pro-croissance, ne comprennent pas, et ne souhaitent pas comprendre ce que signifie la décroissance. (et entre les lobbystes et politiciens capitalistes de tout bord, c'est pas gagné) Etrangement ce sont aussi souvent les mêmes qui ne prennent pas la mesure , ou ne veulent pas la prendre, des conséquences du changement climatique qui arrive vite et à quel point ce sera rude (et c'est une euphémisme). Sinon Bon Pote à sur son site une page riche en explication sur les différences entre décroissance et préjugés & récession. On n'expliquera jamais suffisamment ce qu'est une exponentielle et ce qu'est la dynamique des systèmes, d'ailleurs je ne sais pas si vous avez projeter de l'inviter, mais j'aimerai beaucoup voir Arthur Keller sur votre plateau :)
Pas vraiment d'accord sur la caricature. Dans un premier temps, il explique clairement qu'il utilise le mot décroissance comme un slogan, en le détournant ce qui est, à mon avis tendre le bâton pour se faire battre (mélanger dé croyance et décroissance c'est amener de la confusion dans le débat). Et puis apporter la mythologie de l'entropie, concept largement dévoyé et incompris aujourd'hui, dans le débat... pareil, c'est encore plus de confusion. Certes le fond du discours est super intéressant, mais la forme laisse à désirer.
@@bigtprime je pense surtout que le mot "décroissance" est mal utilisé ( ou choisi ) depuis plus de 20 ans .. ou peut-être que j'ai mal compris ce qu'il dit.
On aura probablement de la décroissance temporaire à court et moyen terme mais elle n'est en aucun cas inéluctable sur le long terme, bien au contraire, surtout avec l'avènement de technologiques comme la fusion nucléaire. Celà dit il faut quand même éviter une croissance continue de la démographie mondiale. Et actuellement le continent qui pose le plus de problème c'est l'Afrique avec son explosion démographique.
Dans un passé pas si lointain dans les institutions (CESE) décroissance était un gros mots et sans doute toujours actuellement , j’ai souvenir d.un président d.une chambre de commerce solidaire qui déclenchait l’hilarité de toute l’assemblée quand il développait dans son intervention ce thème alors grand merci à blast et à cet ingénieur d.ouvrir le chemin des possibles
Je n'entend rien dans cette intervention qui réponde au problème que pose la décroissance vis à vis de la finance : la nécessité de croissance exponentielle pour rembourser les intérêts d'une dette d'état privatisée. Qui dit intérêt sur une dette dit croissance, et en fin de compte le noeud du problème est là..
Si la décroissance fait si peur (à l'oligarchie surtout) c'est bien parce que la croissance est indispensable au capitalisme, et d'autant plus s'il est très financiarisé. La décroissance c'est forcément la sortie du capitalisme.
les ingenieurs parisiens qui parlent de decroissance et qui n ont jamais mis les mains dans la terre, et qui vit dans le confort ..la decroissance est seulement le retour a l avant revolution industrielle, l ere de nos arrieres grands parents..mais personne n en est capable car societe trop coocoone, addict aux smartphones bien connectes qui pensent a leur place, besoin de gps pour s orienter.. et feignante. venez dans les campagnes recules, dans certains milieux ou l on se deplace avec nos mules et nos carioles
Ce sont de belles généralités, mais concrètement qu’est-ce que l’on fait ? Je n’entends malheureusement jamais de réponse à cette question fondamentale si on veut avancer dans le sens proposé
J'apprécie beaucoup comment Mme Salomé Saqué gère les entretiens. Elle sait laissé parler les intervenants et pose LA question qui permet d'amener l'entretien vers une autre réflexion. Bonne année et bonne continuation à Blast!
Merci pour cette interview : d'une part une explication claire sur la décroissance et d'autre part de vraies questions qui permettent d'aller au fond du sujet. Merci Vincent Liegey pour votre façon claire d'expliquer ce que je soutiens, inspirant.
J'ai pas vu le temps passer. Je partage complètement cette vision de l'avenir. Je l'appelle de tout mon cœur à se réaliser. Merci pour cette interview. Je partage 😉
Vincent Liegey, le décroissant qui se fait défoncer par le journal "La Décroissance": apparemment ce monsieur passe son temps en avion et vit à cheval entre la France et la Hongrie! Faites ce que je dis, pas ce que je fais...
Sujet vraiment très intéressant et tres important..j ai 62 ans et dans ma jeunesse le magazine actuel envoyait un journaliste se faire embaucher dans une usine pour ensuite en faire un reportage...donc la réalité vécue par les classes populaires restait au coeur du débat. Aujourd'hui ce temps est fini...la compréhension des classes populaires est pensée dans des think tank qui eux savent... ...la communication fait le reste et la réalité vécue est devenue invisible excepté le temps des gilets jaunes qui sont déjà loin et oubliés...
Décroissance à l’échelle d’un pays = appauvrissement du pays. Moins d’hôpitaux, moins d’aides social, moins de sécurité social, moins d’armé, moins de retraites
Vive le plastique, l'agriculture intensive, l'immigration incontrôlée, le bruit des souffleurs de feuilles, des motos poussées à fond et des caissons d'ultra basse, youpi, on va tous mourir !
Je partage pour que Salomé ait un salaire. Très bon contenu, comme d'habitude, merci pour l'éclairage intellectuel. Bravo à toute l'équipe de BLAST !! "Keep up the great work" comme on dit en Amérique !
Sortir de la Surcroissance... Sortir du gaspillage, de la destruction du Vivant, de la quantité au détriment de la Qualité, des inégalités... Tendre vers la croissance du Partage, de l’Entraide, du Bien-être, du Bonheur, de la qualité de Vie... Courage à toustes... 💖
En résumé, on a un mec qui élude la question des pauvres en France dans ses grandes idées malgré l'insistance de Salomé et qui s'applique bien à passer la brosse à Delphine Batho. Le coup de l'évocation du second principe de la thermo m'a bien fait marrer en tout cas.
Pour les plus pauvres je suggère le dividende universel. Pas besoin d'attendre une décision politique (improbable ou inopérante) il suffit d'adopter la monnaie libre G1, créée par dividende universel sans banques, sans dette, sans privilèges.
Je suis vraiment heureux de payer pour que BLAST vive encore un mois de plus. Notre monde doit changer, notre monde, celui de l'humain. C'est à nous de nous adapter à un monde que nous connaissons si peu.
Super émission ! En revanche, impossible de changer notre modèle économique sans changer, en premier lieu, notre modèle politique ! C’est uniquement en démocratisant nos institutions politiques actuelles que nous pourrons choisir collectivement d’adopter tel ou tel nouveau modèle économique. C’est d’ailleurs le sens de ma candidature à l’élection présidentielle.
Le système s'effondre et ça s'accélère depuis l'arrivé du covid donc au lieu de construire un nouveau monde avec plus ou moins le même opératoire que celui dans le quel on vie nous devrions plutôt préparer les gens à l'effondrement total de notre société qui arrive à grd pas et construire un monde basé sur l'autonomie et l'auto gestion !
Le système s'effondre et ça s'accélère depuis l'arrivé du covid donc au lieu de construire un nouveau monde avec plus ou moins le même opératoire que celui dans le quel on vie nous devrions plutôt préparer les gens à l'effondrement total de notre société qui arrive à grd pas et construire un monde basé sur l'autonomie et l'auto gestion !
@@adrienfenniri7745 Certains partis le proposent mais aucun n'aura la légitimité nécessaire pour appliquer son programme ! Il faut s'appuyer sur le seul consensus encore possible au sein de la société : la nécessité de démocratiser notre système politique. Et c'est ce qui me pousse à défendre une proposition unique en 2022 : la création d'une assemblée constituante, indépendante de tout autre programme de gouvernement.
Les inégalités ont toujours existé et continueront à perdurer, y compris avec la décroissance et ne rendront pas les gens forcément plus heureux !!! Le bien-être mis en avant, grâce à la décroissance consiste, uniquement, à nous la faire accepter ! Ceci dit, elle ne rendra pas les gens forcément plus malheureux !
Ce thème de la décroissance devient un incontournable et c'est normal. Il faut être aveugle pour ne pas se rendre compte que nos sociétés sont malades. Plus nous attendons et plus ca sera compliqué de sortir de ce schéma déjà très ancré de surconsommation.
Bonjour Blast Pourriez-vous inviter Sylvie Brunel qui,pour le coup, a une vision (avec des arguments tangibles )aux antipodes de votre invité. Il me semble qu'inviter des personnes opposées encherit le débat et rend la démocratie plus efficace. Cordialement
"Le tour de France, formidable vitrine de la France dans le monde". Vu les gens sur les bords des routes, je suis pas sûr que ce soit tellement positif en fin de compte.
Non, ils nous causent des sportifs de haut niveaux (même pas trop beaucoup dopés chimiquement ou mécaniquement). Ah les techno Françaises (Aéro, Nucléaire, Informatique, Banque, ...) ce qu'on est bons et beaux, hein??? Enfin, nous étions réputé l'être, mais a présent???
@@simonfz99 >> Le excès appelles les excès... seule solution pour équilibré les forces (Simple lois de la physique élémentaire). Les violences (sociale/économiques/de contrôle/de dérégulations/de concentrations/d'entre gens/etc...) et les résultat de ce système (a présent mondialisé) sont-ils se qui vous épanouit??? Quelles réponses aux problèmes croissants apporte donc l'exécutif en place??? Sur les cours, moyens ou longs termes, rien ne semble corrigé le tir. L'entêtement des nantis ne fait que garantir les problèmes a venir. Non aux théories fumeuses de ruissèlement, Oui une redistribution des ressources pour un vivre bien et longtemps pour le plus grand nombre.
Les gens qui sont sur le bord des routes pendant le Tour de France ce sont justement des prolétaires. Votre mépris de classe est ironique pour quelqu'un qui doit se définir de gauche.
Ce Vincent LIEGEY est in-cro-yable !!!!! Bravo à ce héros des temps modernes. Il est fabuleux. Dommage qu'il ne soit pas dans les 10 présents en finale de La Primaire Populaire.
Quand même un gros dérapage avec son interprétation simpliste de la seconde loi de la thermodynamique en « plus on consomme d'énergie, plus on détruit notre espace de vie ». Mais un discours qui va clairement dans le bon sens. Juste désespérant qu'en 2021, cela paraisse encore si « disruptif ».
Ça c'est vrai ,toujours je me demande pourquoi les meilleurs ne se présentent pas à la présidentielle. Toujours ils se cachent quelque part , dans la nature, dommage, ils nous privent de leur intelligence, sagesse et bon sens. Ce que leur manque peut être c'est de sortir de l'ombre, mais ça implique du courage et le risque de se tromper....et la peur et incertitude rompent la tranquilité et paix de tous les jours. Je comprends leurs discrétion et prise de distance vis à vis de la chose publique. 🙄
@@alfabravojulliet >> Si ils étaient politiciens ils ne seraient pas scientifiques... se sont des bons conseillers pour des politiciens qui eux ne font que promettre monts et merveilles afin de gagner la première place et en jouir avant d'en être délogé... Salomé a JMJ (Joncovici): si vous deveniez président? >> Réponse de JMJ: je ne suis pas et ne serait jamais candidate! >> Salomé: bon alors disons que le nouveau président vous demande quoi faire. >> JMJ: il ne peut pas car il serait très probablement a l'opposer des promesses faites pour être élu et en plus le nouveau roi du pétrole se sentirait investit de la connaissance ultime car "l’Élu". C'est au peuple en grande majorité de faire ces choix difficiles et douloureux, mais les puissant ne l'entendes pas de cette oreilles et mettent tout en place pour désinformé (Off Investigations, histoire du bose), contrôlé (marionnettes aux manettes = élections présidentielles), prévoir la répression (Exemple A. Bén-alla) et en plan B = l'île fantastique qui ne sera pas touchée par les effets collatéraux (interview de Gaël Giraud / passage sur les conf. des banquiers mondiaux). Que du bonheur en perspective.
Bonjour Salomé, Bonjour à tous, le modèle que vous avez proposé éveille le désir. Néanmoins, le modèle me fait peur. Y aurait il un modèle entre notre modèle économique d'aujourd'hui et le modèle de la décroissance? Bien à vous tous
9:50 la question, c'est comment se fait -il que l'entièreté de EELV n'ai pas déjà investi cette problématique ?? Une seule personne s'en charge lors d'une récente primaire, et c'est "courageux" dans le contexte. Eh bah on est pas rendu
Malheureusement le mot « décroissance » est très clivant. Dans tous les cas, elle arrivera pour nos enfants, de gré ou de force. A nous et à eux de trouver un nouvel élan en la prenant en compte, volontairement !
Un Grand salut a vous l équipe de BLAST Force et honneur a vous. Un Grand merci a toi Salomé Force et honneur a toi ainsi qu'à Vincent L . Un Grand Bravo a vous tous 👏👍😉 Samba.D.
Quelle qualité d'entretient! J'avais déjà soutenu il y a quelques mois. Mais là, entre cet interview, celui sur les sbs, Ostpolitik et Usul, et les éditos... j'ai été obligé de m'abonner!! Bien joué Blast! Vive Blast!
Excellente interview ! Pour changer le monde, il faut déjà se changer soi-même, pour paraphraser une artiste que j'aime. Du coup, si on est sûr de ses choix, qu'importe ce que les autres pays/personnes penseront
Pas de changement possible sans idée utopique ! La décroissance en est une, fascinante et indispensable, avec les avancées démocratiques qu’elle impose pour sortir de l’utopie : on ne peut pas négocier avec la physique mais c’est possible avec l’économie, comme le dit votre invité. Est-ce qu’un seul candidat à l’élection qui vient porte ce message ? Non. Merci Blast de continuer à porter haut cette utopie généreuse :)
Pourquoi la décroissance de la population n'est jamais évoquée ? C'est le facteur déterminant dans l'épuisement des ressources, des pollutions, de la déforestation, de la pression sur les espèces sauvages, etc ...
Enfin un espace où ce sont des journalistes femmes qui dirigent seules le débat et pas comme faire valoir ! Un lieu exceptionnel car la journaliste laisse absolument tout le temps de répondre à l'invité, et intervient sans agressivité ou désir de faire du buzz !! un grand professionnalisme !! Débats calmes et qui permettent du coup une bonne compréhension des thèmes !! Des invités peu médiatisés et qui dominent vraiment leurs sujets !! Des interviews passionnantes !! Merci !! (ps : merci de repréciser le nom des éventuels livres des invités en commentaires écrits, svp)
La décroissance est malheureusement difficilement conciliable avec la tendance irréfrénable de l'humanité à se regrouper dans des métropoles et de mégalopoles. C'est l'éloignement des ressources alimentaire et des biens de consommations qui sont à l'origine même du capitalisme à travers les premières compagnies de transformation et stockage. La première société de par action de l'histoire est française : La société des moulins de Toulouse (La Société des Moulins du Bazacle). A l'époque l’entreprenariat était le moteur du développement du "bien être" des citoyens des villes-états, ces bourgeois qui ont fuit le dictat des féodaux et ont finalement imposé la démocratie moderne en1789. Imaginer un monde décroissant quand la population se concentre toujours plus loin des champs et des vergers est assez compliqué. Mais imaginer une démocratie rurale (en clair une vraie décentralisation) est par contre désormais tout à fait possible avec les nouvelles technologies. Une décroissance raisonnée et démocratique est donc théoriquement possible si toutefois un mouvement massif de retour à la ruralité est entreprit au niveau mondial. Mais vu l'urgence ce "retour aux sources" devrait être largement encouragé par les Etats. Il y a des précédents : en URSS il y a eu la NEP,...le lopin de terre. En Chine ça s'est moins bien passé et comme maintenant c'est eux les boss pas sûr qu'ils soient très chauds pour faire parti du club Larzac.
Un peu déçu, l'intro pouvait laisser penser du bon de l'entretien mais l'invité s'embourbe dans un discours bien lissé, survolant les questions de la journaliste, en agitant des slogans publicitaires. Dommage comme d'hab les questions de Salomé Saqué sont pertinentes. Je lirai quand même le bouquin histoire de voir le fond.
Un mot provocant et désorientant, socialement situé : la classe tampon (celle des cadres) en crise de sens s'en empare aisément, ce n'est donc pas pour rien que son porte parole soit ici un ingénieur. Il ne fixe pas d'horizon politique, mais les petits gestes à suivre, soutenables au quotidien dès lors qu'on a atteint un niveau de vie confortable. Il porte une contradiction dans les termes puisqu'il ne sort pas de la logique de l'accumulation du Capital dans les termes (qui n'a jamais été aussi puissante). Il pose la volonté de corriger un système productif, souhaite redistribuer sans savoir comment, sans remettre en cause les fondements de l'accaparation de la richesse par quelques-uns. Il ne pose pas les moyens et surtout la question du pouvoir sur le travail. Il ne définit pas l'ennemi ni les structures qui se dressent face à nous : il ne s'agit pas d'une religion mais d'un système productif très concret, désirable, porteur d'une profonde aliénation marchande qui nous tient et qu'aucun plaidoyer pour la frugalité ne pourra déboulonner. Il est flottant et de fait récupérable par n'importe qui en fonction du contexte parce qu'il ne s'ancre pas dans la réalité des rapports sociaux. Ce n'est donc pas un projet, mais bien un mot provocant comme il est avoué au début de l'entretien. On peut penser d'autres manières de vivre, de produire et de lutter sans ce mot creux et fourre-tout. Surtout, pour repenser un monde, il faut un mot positif, qui fédère, qui définit un nouveau paradigme structurant et désirable en capacité de s'articuler à une stratégie concrète face à une CLASSE SOCIALE en position de force. Il y a pas mal de malhonnêteté aussi : tantôt il s'agit d'un mot, tantôt d'un projet, tantôt d'un mouvement cohérent. On peut s'emparer des vagues thèmes qu'il énumère sans parler décroissance. On peut dire qu'il faut en rabattre sans pour autant fonder une politique autour de ce mot. Nos sociétés ne sont pas dites capitalistes, elles le sont : le chantage à l'emploi, l'arbitraire patronal, nos passions marchandes, la propriété privée des moyens de production, l'héritage, tout ça ce sont des réalités anthropologiques très construites. Mais qui sont les décroissants concrètement? Qu'est ce que la démocratie directe? On y est actuellement : la démocratie du public ou les corps intermédiaires ont été ratiboisés renforce l'élitisme. L'initiative des termes offerts au choix appartient aux politiques, pas à l'électorat qui est dépourvu d'institutions comme un parti reflétant son appartenance culturelle et sociale. Cet ingénieur ne pose pas non plus l'une des questions centrale donc : comment s'organiser et par quelle forme d'organisation militante nous pourrons instaurer un rapport de force capable de nous dégager de l'emprise du capitalisme sur nos vies? Soit la souveraineté pour savoir comment s'organise concrètement et localement la production, et la souveraineté sur la manière de déterminer collectivement la façon dont on va piloter la division du travail! Comment dégager les forces productives du productivisme? Parce qu'il faut poser concrètement les termes du problème : le problème premier est actuellement l'exploitation économique d'une classe par une autre à travers l'extorsion de la plus-value. L'enjeu ? Redéfinir la division du travail pour libérer le travail, c'est-à-dire l'appropriation collective par les individus de ce qui est leur chose, leur outil, et la constitution d'une fonction collective assumée par les intéressés, soit un ensemble d'institutions remettant en cause la propriété privée lucrative et l'héritage à partir de ce qui existe déjà : les conquêtes ouvrières à prolonger. On a beau écouter et lire, on ne comprend toujours pas à quoi peut nous servir ce mot dans nos luttes militantes, concrètes et décisives, sur nos lieux d'étude et de travail. On ne sait toujours pas à quoi peut nous servir un mot si évanescent pour nourrir notre devoir d'analyse des rapports de force dans la société. On se demande même si il ne serait pas à combattre, théoriquement, tant il parait poreux aux pires idéologues.
Un peu long mais bien posé camarade. Militons pour la révolution socialiste. Seuls le contrôle et la gestion démocratique des secteurs clés de l'économie, mis en propriété publique, par les travailleurs et la population permettra de mettre fin à l'exploitation des humains et de la planète.
Pourquoi ne pas inviter le journal La Décroissance qui se bat depuis plus de 15ans à être objecteur de croissance ! Et qui sort donc un journal tous les mois ??
Le capitalisme et son corollaire la sacro-sainte croissance sont indéboulonables, pas la peine de rêver. Ce qu'il serait nécessaire de faire, c'est de développer une économie de résilience et de survie, comme préconise Dennis Meadows par exemple, en parallèle de notre modèle économique mortifère actuel. C'est un effort collectif et individuel à faire, mais c'est probablement notre seule planche de salut pour gérer du mieux possible l'épuisement des ressources fossiles et naturelles.
qaund t'auras ton petit ilot d'auto suffisance resilente, faudra pas oublier les armes et savoir s'en servir pour ne pas se faire tout devaster par des pillards.....donc il faudrait mieux se retrancher derrière des remparts pour securiser plus facilement ton ilot auto suffisant.....et nommer ceux qui s'occuperont du travail; agricole et ceux qui feront la sécurité en rapport aux compétences et à la psychologie face à la violence necessaire..... bizarre, ça ressemble d eplus en plus à une société féodale............
@@mxmx-hz7li, le truc, c'est que l'humanité n'a pas encore bien saisi que c'est la terre entière le fameux "îlot autosuffisant" dont tu parles, même les astronautes envoyés dans l'espace en viennent à cette conclusion. Le sujet principal à traiter, c'est l'organisation de nos sociétés pour que chacun puisse y séjourner tranquillement le temps d'une vie. Il faut définir des priorités et tâcher de faire ce que l'on peut avec ce que l'on a.
C'est la misère juridique avec le pouvoir local... Pour l'instant, les pionniers essuient les plâtres. Aucune clémence et surtout ils n'appliquent pas la loi qui va dans le sens (stecal notamment) de l'intérêt général.
Ok très bien, vous posez de belles questions et imaginez votre société utopique où tout va comme il faut. Mais maintenant on fait comment ? L'opposition à la décroissance ne vient pas de la vision mais plutôt des difficultés politiques et économiques qu'elle soulève. Parce que ce ne seront pas des incitants qui suffiront à ce que la société s'organise naturellement dans une optique de décroissance, elle demandera nécessairement des méthodes autoritaires or je ne suis pas convaincu que ça plaise à la population...
Ça c'est la vision de quelqu'un qui croit en l'autorité comme moyen de gouvernance. Il y a ce courant (qu'on pourrait grosso modo mettre à droite et que Macron illustre parfaitement) qui ne fait pas confiance en la démocratie. Dans le cas qui nous concerne, la démocratie fait justement partie de la solution. Si la population est concernée , et même active, dans le processus décroissant, on aura une prise de conscience en parallèle des réformes. Cela incluera, de fait, le côté social , les gens les plus pauvres ne voulant pas souffrir de ces changements. Il y aura bien-sûr les voix opposées qui viendront caricaturer le processus, faire peur et qui seront les héros de la conservation. Mais c'est le jeu démocratique. On peut accepter de changer de vie quand on sait pourquoi et qu'on le fait tous ensemble sans injustice. Si les plus riches font sécession comme c'est le cas aujoud'hui, cela posera problème et effectivement, l'autoritarisme sera nécessaire.
@@benjaminperso9548 Non c'est la vision de quelqu'un qui comprend qu'il est difficile d'aligner les objectifs de millions d'individus avec des caractéristiques hétérogènes. Si tu désires le changement il faut être un minimum pragmatique. Il y a clairement une contradiction entre la radicalité des changements que la société "décroissante" demande et la douceur du processus envisagé pour la mettre en place. Je te rappelle qu'il n'y a pas que les riches mais aussi une énorme classe moyenne qui ne ressent pas l'intérêt de changer de cadre.
@@LaFacedera L'argument traditionnel et bloquant du pragmatisme. Oui c'est difficile . La démocratie, c'est difficile. L'autoritarisme , c'est facile et donc éventuellement rassurant pour certains. Mais tu pars du principe que la majeure partie des gens n'en voient pas l'intérêt. Ben, c'est ta vision. Perso je vois plutôt le contraire. Le mot décroissance fait peur mais ce que ça représente touche les gens. L'écologie , au sens large , tout le monde commence à en avoir conscience. La décroissance n'est rien d'autre que de l'écologie saupoudré d'anticapitalisme. Bien-sûr le bloc bourgeois aux manette sait très bien déconstruire ce genre de discours ... Mais il fait son chemin. La démocratie fera le reste. D'où l'intérêt de la développer d'ailleurs. Si, au final, le peuple préfère continuer la croissance, la surconsommation , les pollutions, la disparition des espèces animales, au moins il l'aura décidé lui-même. La radicalité du changement doit se faire progressivement pour être efficace de toute façon.
Ne comptez pas sur les politiques, tous sous la tutelle des banquiers qui dirigent le monde. Sortez du système tout doucement en adoptant la monnaie libre G1, vous verrez la mise en place d'un monde de coopération et d'entraide sans privilège. Renseignez-vous ! Vraiment !
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*Merci Salomé, d'avoir évoqué les plus pauvres. Nous, on a même pas encore connu la croissance qu'on nous parle déjà de décroissance.*
Les plus pauvres en france vivent avec 400 esclaves énergétiques. Soit plus que ce que pouvaient posséder les plus puissants de ce monde il y a 4 siècles. Renseignez vous
@@MrGazoch oh gros
@@MrGazoch c'est vrai mais on ne peut raisonner que toutes choses égales par ailleurs
pour les plus défavorisés d'une population l'adhésion au discours n'est pas possible lorsqu'ils mesurent l'écart avec ceux dont le niveau de vie absorbe la majorité de la valeur ajoutée produite
@@lozzange6139 je pense sincèrement que l'on doit se faire a l'idée que notre mode de vie est insoutenable. Raisonner en termes de "ai je bénéficié de la croissance sur mon existence comme les plus riches" c'est se tromper de question et se rassurer quand au fait que notre mode de vie est ok par rapport à pire que nous. Je suis d accord quant au fait que nous ne sommes pas les pires dans nos habitudes. Cela ne change rien au fait que notre mode de vie est insoutenable.
@@MrGazoch on n'est pas en désaccord :) Je ne dis pas que les plus démunis de nos pays favorisés doivent se laver les mains du problème Je pense juste qu'il faut trouver le moyen que ce discours puisse être approprié par chacun (jusqu'au plus démuni) pour que ça marche
et que ce n'est certainement pas audible quand c'est une élite à l'abri et hors sol qui lui lance ça à la face (élite urbaine dont on sait qu'elle n'a aucunement l'intention de se priver et se contentera d'inciter les 99% à le faire pour elle)
La croissance a fait que depuis longtemps déjà nous ne sommes plus capables de faire la différence entre ce dont nous avons besoin et ce dont nous avons envie. Nous sommes cernés par tout un tas d'objets dont nous n'avons pas besoin. MERCI Salomé !!
Note à l'équipe de blast (si vous voyez ce message je vous en remercie merci)
C'est souvent que dans vos interviews vous introduisez les personnes et leurs ouvrages. Serait-il possible d'inclure ces informations dans la description de la vidéo ?
surtout un lien pour le livre ou juste son titre, pour ne pas avoir à refouiller la vidéo après coup pour trouver les infos utiles du livre
Merci et bien cordialement
tout à fait d'accord !
+1 si les invités le fournisse.
Merci pour votre travail 🙇♂️🙇♂️🙇♂️
+1
Merci
Ha ha je vois qu'on est tous là à rembobiner pour retrouver la ref de son livre ;)
Je pense que c pour éviter de se faire taxer de publicité pour l’auteur. Chez mettrais au moins juste le nom de l’invité dans la description de la vidéo. 🙂
N'oublions pas.que les revenus potentiels du deal de drogues en France est pris dans le PIB, ceci n'est pas une blague
Merci à Salomé pour la diversité de vos sujets abordés avec objectivité et rigueur ...Bravo Blast !!!
C'est bon, je m'abonne! J'ai craqué à force d'interviews remarquables comme celle-ci. Merci pour votre travail Salomé!
Merci Salomé de vos émissions. J’y retrouve la rigueur journalistique, vous posez les questions que personnellement je me pose, l’invité a le temps de répondre. Qualité des invités, qualité du journalisme. Blast répond à mes attentes. Merci.
Merci pour cette interview, passionnante à écouter. Vincent Liegey arrive à expliquer clairement la décroissance, avec calme et pédagogie, un régal !
interessant , c est sur ! mais le discours part dans tous les sens … ( ex je ne vois pas ou il veut en venir en dénonçant la dette privée, et rebondir sur la dette ecologique …) . le discours mérite d être precis pour eviter qu on le caricature..
Il arrive a expliquer mais ca ne tiens pas la question est tres pertinente. Ceux qui sont dans une telle précartié on ne peut pas leur parler de decroissance, et je parle meme pas des pays emergents ou les gens veulent acceder a nos modes de vies.
C'est totalement insoluble, ca se fera contraint et forcé, ca s'appelle l'effondrement.
la décroissance c'est aussi la décroissance des inégalités réécoutez vers la 8 iéme minute
@@docwatchet La décroissance des inégalités ne peut advenir que par une forte décroissance de la population qui obligera tout un chacun à penser d'abord aux besoins vitaux qui ne seront plus servis spontanément par la société. En quelque, sorte il s'agirait d'une sorte de retour aux chasseurs cueilleurs qui constituaient des sociétés très égalitaires.
5 ans que j ai commencé. Plus de voiture, achats d occasion et raisonné, moins de viande, composteur dans le jardin. Je ne suis pas plus mal..... Je travaille moins puisque j'ai diminué mes besoins.... J utilise mon temps libre pour faire autre chose.
C'est un processus difficile pour beaucoup. Je me suis passé de voiture pendant 10ans mais je n'ai as eu le choix de m'y remettre. L'autonomie exige terrain. Le travail avec un revenu moyen ne laisse que peu de marge de manœuvre.. bref beaucoup, dont moi, écoutent les réussites personnelles des autres dans ce sens sans y parvenir. Sans être envieux non plus, merci de nous faire rêver.
Vous êtes une pionnière. De plus en plus de monde vont faire de même.
Pour le reste je suis d'accord et fait de même. Par contre se priver de voiture cela n'est pas possible pour tout le monde. J'habite dans un petit village au fin fond de la seine-et-marne et c'est l'unique moyen de transport. C'est d'ailleurs le cas de beaucoup de Français.
Chez nous on s’y est mis il y a un moment mais c’est épuisant , vélo pour tout le monde, grand comme petit été comme hiver , amap et locavorisme, détergents non fossiles, plus de produits alimentaires transformés : ma conclusion est que c’est épuisant ! En rentrant du boulot , pratiquer le fourneau pendant 2 /3h ( j’ai des enfants il faut équilibrer les apports car peu de viandes et nous rentrons tous à midi ) et essayer d’être propre et un peu joli( oui parce que dans la salle de bain du coup c’est le désert niveau produit ) et que le plus petit appartement soit à peu près hygiénique , ben c’est crevant en fait . Je comprends pourquoi on était passé aux fossiles qui de prime abord facilitaient grandement la vie !!! On est pas malheureux il faut l’avouer, et en meilleure santé physique . Mais il ne faut pas mentir , décroître c’est beaucoup plus d’efforts physiques tout le temps et tous les jours sans répit ! Alors cnest vrai on fait beaucoup moins de choses qu’avant , juste parce qu’on est crevés en fait et qu’on a envie de se poser quand enfin c’est possible !
@@noellaboeuf9109 je compatis Noëlla car je fais le même constat que vous. Je pense qu'il ne faut pas s'épuiser à vouloir toujours être plus parfait, même si c'est notre aspiration première. Il faut arriver à concilier nos envies/notre temps et notre énergie. Et mettre du temps ainsi gagner pour des actions (marche pour le climat, engagement militant, sensibilisation des autres, balades en forêt, ZAD pourquoi pas:) etc...) Car finalement il est difficile de toujours diminuer son empreinte carbone, alors qu'il est tellement plus simple d'avoir une action auprès des autres qui soit plus efficace (si le but recherché est de diminuer son empreinte carbone par exemple).
Bonjour, merci à Mme Salomé Saqué pour cet interview! L'idée de la décroissance apporte de la réflexion, du débat, en somme de la pédagogie. C'est ça que je trouve vraiment intéressant, car ainsi la croissance est "ringardisée", mise à nue, rendue pour ce qu'elle est fondamentalement : l'enrichissement d'une petite minorité versus l'appauvrissement/précarité de la majorité des êtres humains. Longue vie à Blast!
Merci d'aborder ce sujet fondamental !
Y a tellement aucun média qui ose s'y attaquer, même dans les médias indépendants.
C'est pourtant la seule direction souhaitable.
Vous parlez de rendre visibles les invisibles du travail pour les remercier... Ce remerciement ne passe que par une revalorisation salariale . C'est inadmissible tous ces travailleurs qui ne peuvent pas sortir de la précarité par le travail!!
@@catherinesuard502 Si on décroit, il n'y a plus besoin d'augmentation salariale.
@@maryvonnedenis6304 Pas tout à fait, on est dans le monde réel, et bien que la décroissance est plus que souhaitable à l'échelle macro-économique, elle ne s'applique pas tout le temps à tout le monde à l'échelle individuelle : un tas d'esclaves du nécro-libéralisme sont payés environ 1€ par jour, pour prendre un exemple. De toute évidence, il faut que ces personnes puissent augmenter leur niveau de vie, et ça passe aussi par une hausse des salaires. Même quelqu'un qui gagne 1000 par mois, je pense qu'en fonction de sa situation il est intéressant que cette personne puisse gagner plus, même si plus tard grâce à l'adoption progressive d'un mode de vie beaucoup plus axé autour du partage, cette personne pourra probablement se contenter de moins. L'idée, c'est surtout d'en finir avec l'appropriation des richesses déjà existantes notamment.
On décroit sélectivement.
Pour faire simple, c'est du bon sens, mais ça serait trop simple si chaque être humain avait la même définition du bon sens 😅
Après 50 ans a fermer les yeux sur les dérèglements climatiques,on a plus le choix soit c'est la décroissance volontaire et gérable soit c'est la décroissance subie et chaotique.
personne n'acceptera la décroissance tout le monde veut que ces enfants vivent mieux qu'eux. Le seul résilient sont les pauvres qui avec un os et 2 legumes arrivent à faire une bonne soupe!
@@marcsole4261 Sûrement. Mais que les gens acceptent ou non quand les récoltes vont s'effondrer et que les matières premières vont s'épuiser,les riches auront beau avoir de l'argent s'il n'y a plus de produits à acheter la décroissance s'imposera à eux et avec violence. A moins de changer les choses d'ici là
@@boudoulrenaud3198 c'est très juste ce que vous dite de toute façon on a pas le choix qu'on le veuille ou non la décroissance s'imposera d'une manière ou d'une autre ou ca sera l'explosion
@@marcsole4261 Mais vivre mieux ne signifie pas avoir plus ! On peut très bien décroitre économiquement et améliorer notre qualité de vie. D'ailleurs, il existe des études qui montrent au niveau mondiale une corrélation entre le PIB et le bien-être de la population (espérance de vie, éducation, santé, etc. et bien sur le ressenti exprimé des gens) mais jusqu'à un certain niveau (je crois que c'est autour de 20k€ de PIB/hab)... et au-dela c'est complètement décoléré.
Et je pense sincèrement que l'immense majorité des parents veulent surtout un monde vivable pour leur enfants... Il n'y a que les gros bourgeois pour rêver que son gosse puisse se payer un jour une Rolex, ou de s'acheter chaque année le dernier smartphone ! Le monde médiatique nous montre les délires des ultra-riches Alors que dans la réalité les gens autour de moi aspirent à vivre simplement, c'est à dire que leurs besoins soient correctement satisfait (se loger, se chauffer, manger de la qualité, se vêtir, etc.) et surtout d'avoir du temps !
@@myosotis1213 Vous n'avez jamais fréquenté les prolos ça se voit. Les familles modestes sont les plus consommatrices. Ce sont les premières à acheter des vêtements de marque à leurs enfants.
Bravo à votre invité et merci pour ce genre de contenu qu'on ne trouve pas dans les médias mainstream . La décroissance est la clé de notre survie. Je vais soutenir votre chaîne dès que possible. Bonne continuation.
Vous devriez inviter Arthur Keller ! C'est un très bon ingénieur qui explique très bien l'effondrement de notre société actuelle et qui parle très bien de la décroissance qui va avec !
le meilleur avec vincent mignerot, supérieur en niveau au cours des mines de jancovici pour developper le sujet
Arthur Keller manque trop d'une analyse de classe dans ses constats comme dans ses propositions.
Il reste flou et confus politiquement, ne comprenant pas la vraie signification des services publics, qui sont la question de la propriété des moyens de production.
Il ne formule pas la nécessité de monopoles de services publics sur les secteurs clés de l'économie, - énergie, santé, transports en commun, eau... - sous le contrôle et la gestion démocratique des travailleurs et de la population.
C'est un social-démocrate - même pas réformiste car il n'a même pas en tête l'objectif d'une société socialiste.
C'est toujours moins pire que Jancovici, qui vient de la droite et l'idéologie du mérite - bien imprégnée dans les écoles d'ingénieurs par la compétition - et d'une vision pessimiste d'une pseudo nature humaine "mauvaise" qu'il faille forcer à l'action par des incitatifs carotte/bâton plutôt que solidarité, éducation et démocratie. Conséquence : il a encore moins de compréhension de ce qu'est un monopole de service public.
Enfin, tout les deux ne comprennent pas que le rapport de force face au capitalistes ne peut venir que de la lutte de la classe ouvrière contre le capitalisme, sur les moyens de production, en s'attaquant aux profits et à la propriété privée de ces moyens de production, par la grève, la prise de contrôle et la gestion démocratique de ces moyens de production par les travailleurs organisés en comités ouvriers, etc.
E plus généralement, par la double tâche de :
- l'organisation de masse de la classe ouvrière en organisations de lutte de classe (syndicats révolutionnaires et démocratiques)
- la construction d'un parti révolutionnaire de la classe ouvrière portant un programme pour une société socialiste
@@Nalojuntu. Le propos d'Arthur Keller n'est pas idéologique. Le problème est tellement complexe qu'il est possible de le présenter sous de multiples facettes. La lutte des classes est une des composantes du problème mais certainement pas une solution sinon, ça fait longtemps (des siècles) qu'elle aurait réglé le problème. De droite de gauche du centre ou de la planète Mars, personne n'a la solution et aucune idéologie ne résoudra le problème. Arthur Keller ou JMJ par exemple, expliquent la situation d'un point de vue de l'observation scientifique des phénomènes de toute nature, chacun avec une couleur particulière. La lutte des classes n'est pas une solution, c'est a la fois une cause et une conséquence des problèmes dont nous discutons.
@@Nalojuntu Merci pour cette analyse ! Si tous les commentateurs pouvaient écrire comme vous, la société ferait un grand pas vers la démocratie !
@@synergiesetdeveloppementsc5301 Je pense qu'au contraire il faut une pincée d'idéologie (ou d'utopie selon le point de vue) pour faire avancer la société.
Les avancées sociales majeures ont été rendues possibles par des idéologistes (Sécu, droit des femmes, esclavage etc ...)
Néanmoins votre analyse est fondée.
Excellent intervenant, bravo Salomé pour ce super entretien 👍
La décroissance, c'est ce qu'on commence à peine à expérimenter et qu'on subira quoi qu'on veuille
si on subit ce sera de la récession, pas de la décroissance.
@@myPixelFactory ça change quoi au résultat ?
@@LeBeloy Faut regarder les vidéos sous lesquelles on commente.
L'intervenant passe 20 minutes à expliquer les différences entre une société de croissance et une société basée sur des principes d'écologie, de démocratie, de justice sociale, de santé publique, etc.
La décroissance est justement une invitation à se laver la tête de cette idée qu'il n'y aurait pas d'alternative au monde de la croissance, que ce soit dans la croissance ou dans la récession.
Donc au résultat, dans une société décroissante on peut vivre bien, ne manquer de rien, être dans la convivialité, la paix sociale et le progrès culturel.
On ne peut pas en dire autant dans une société en récession.
En 2022, ça ira mieux et en 2023, on refait les lois. :-p JLM 2022 => Constituante 2023 ;-)
@@LeBeloy La récession se subie, la décroissance se prépare :
Récession : politique improvisée, chomage de masse, augmentation des inégalités, restrictions des communs, abandon de l'écologie
Décroissance : Politique planifiée, chomage maitrisé et plus d'emplois, diminution des inégalités, développement des communs, écologie favorisée.
Une décroissance subie n'existe pas mais les capitalistes aiment jouer sur la méconnaissance du terme pour jouer sur la peur et faire l'amalgame entre recession/dépression et la décroissance, qui est un nouveau systeme. D'ailleurs Delphine Batho explique la différence dès le début de la vidéo.
Pour plus de précision et développement , vous pouvez faire une recherche sur bonpote Décroissance et préjugés ou bonpote la décroissance subie n’existe pas par exemple.
Superbe interview! Merci beaucoup Salomé pour cet entretien passionnant.
BRAVO BLAST ! BRAVO Salomé ! BRAVO à votre invité !
Ce genre d'entretien rend fier d'appartenir à la génération de ceux qui espèrent un monde meilleur, pour un jour relever la tête de ce marasme, souffler et vivre une vie qui a du sens !
C'est pour ça que les sujets de décroissance et d'effondrement sont extrêmement motivants pour notre génération, pour un vrai point de bascule vers une autre société.
Je suis d’accord avec toi. Notre génération a les moyens pour créer un vrai changement.
Oui, parce que les autres générations, elles n'en n'ont rien à foutre.... mais n'importe quoi, d'ajouter un conflit générationnel au milieu du débat! toutes les générations sont concernées, ce sont leurs enfants qui sont impactés.
@@Thebart3nder en effet, il ne faut pas créer de conflit intergénérationnel.
On peut quand même parler d'une génération qui se sent au carrefour de changements décisifs, non ?
ronanron je ne sais pas quel âge tu as mais depuis plus de 50 ans on a alerté sur la pollution et surpopulation et tout le monde s'en foutait. Et ta génération n'y changera rien car avec la surpopulation c'est de pire en pire et irrémédiable;
Très intéressant comme d’hab. On est jamais déçu avec Salomé. Merci Blast.
C'est vrai, jamais déçu avec les interviews de Salomé Saqué mais aussi ceux de Paloma Morritz !!! Bravo à elles et bravo à Blast pour la rigueur et la qualité d'information ( ça change des chaînes infos et les grandes et anciennes chaînes comme TF1 et Fr2) ; si je n'étais pas aussi pauvre je financerais Blast ☯️🙏
le moindre village où quartier de 80 familles vous avez 80 cuisines et 80 batterie de cuisines. 80 tambouilles le soir....... Est-ce difficile d'avoir une cuisine pour 7 familles? Chaque famille fait la cuisine 1 jour par semaines. Le plus, l' écologie, la convivialité...et 6 jours de libre! Dans une maison de vacances, nous fonctionnons ainsi depuis plus de 30 ans.
Chaque village à une salle des fête, très peu utilisé. Faire comme nos anciens, repas tous les samedi et fête, bal, chant, théâtre, pour les petits et pour les grands. Aussi réunion sur des sujets plus sérieux. Non...chacun chez soi..........
Une décroissance qui ne pourra véritablement s'établir sans un vrai travail des consciences sur le plan individuel. Tout cela pour arriver à un changement durable de paradigme économique et surtout axiologique basé sur le PARTAGE et l'AMOUR (au niveau mondial).
t'inquite pas, la decroissance, on va la prendre en pleine poire très bientot, on va ouvrir nos consciences un grand coup !
La décroissance arrivera de fait quand la stérilité et les maladies toucheront de plus en plus de gens.
@@rtrtrtrtrt1909 Mais nous y sommes déjà, MERCI!
Merci Salomé !
Cet échange de grande qualité est complémentaire aux conférences de Jean Marc Jancovici qui explique tout et comment nous sommes arrivés à cette situation.
Vous devriez présenter la décroissance dans le cadre d'un débat contradictoire !
Merci Salomé , Merci Vincent Liegey et Merci Blast 💫
Merci Vincent hyper clair.
Merci *Blast* !
Merci _Salomé Saqué_ !
Merci Vincent Liegey
Nous n’avons pas arrêté la croissance, la NATURE s’en chargera “ Dennis Meadows : Une réflexion responsable: Merci à vous deux! ! 🌍🤔🤩🤩🤩👍
croissance de la démographie, attention!!!!!!!!
Oui j'aime beaucoup cette citation, elle tord bien le cou à notre "aliénation" face au capitalisme... Je remarque aussi qu'il n'a pas parlé de souveraineté alimentaire ou de permaculture, parfois je me dis que c'est un choix délibéré de leur part afin de ne pas tomber dans l'utopisme, pourtant... Quand on coupe un arbre cela fait du bruit mais quand la forêt pousse, cela n'en fait pas.
Sauf qu’en principe nous sommes une partie de la nature.
Quand ton cursus d’ingénieur se dissout dans une idéologie politique, c’est ta crédibilité qui subit une incroyable décroissance. Certains ingénieurs ont beaucoup mieux réussi à ne pas céder à ces sirènes et ont une audience beaucoup plus large que celle du microcosme politique dans lequel tu t’enfermes tout seul !
Merci Salomé et Blast.
Je ne connaissais pas Vincent Liegey, un invité vraiment passionnant, j'ai adoré l'écouter, il est clair et pédagogue et ne tombe jamais dans la caricature... et ça fait un bouquin de plus à lire.
De base les politiciens pro-croissance, ne comprennent pas, et ne souhaitent pas comprendre ce que signifie la décroissance. (et entre les lobbystes et politiciens capitalistes de tout bord, c'est pas gagné)
Etrangement ce sont aussi souvent les mêmes qui ne prennent pas la mesure , ou ne veulent pas la prendre, des conséquences du changement climatique qui arrive vite et à quel point ce sera rude (et c'est une euphémisme).
Sinon Bon Pote à sur son site une page riche en explication sur les différences entre décroissance et préjugés & récession.
On n'expliquera jamais suffisamment ce qu'est une exponentielle et ce qu'est la dynamique des systèmes, d'ailleurs je ne sais pas si vous avez projeter de l'inviter, mais j'aimerai beaucoup voir Arthur Keller sur votre plateau :)
Pas vraiment d'accord sur la caricature. Dans un premier temps, il explique clairement qu'il utilise le mot décroissance comme un slogan, en le détournant ce qui est, à mon avis tendre le bâton pour se faire battre (mélanger dé croyance et décroissance c'est amener de la confusion dans le débat).
Et puis apporter la mythologie de l'entropie, concept largement dévoyé et incompris aujourd'hui, dans le débat... pareil, c'est encore plus de confusion.
Certes le fond du discours est super intéressant, mais la forme laisse à désirer.
@@bigtprime je pense surtout que le mot "décroissance" est mal utilisé ( ou choisi ) depuis plus de 20 ans .. ou peut-être que j'ai mal compris ce qu'il dit.
Mon dieu. Heureusement que les ecolos ne dépassent pas 10%. Vraiment des utopistes
Merci Salomé d'avoir intelligemment pointé que les plus pauvres sont ironiquement les plus responsables écologiquement parlant 💚
La bêtise humaine et politique est en forte croissance malheureusement, il faut d'abord mettre de l'ordre dans la maison.
la décroissance est inéluctable soit on la prépare posément soit elle sera imposée mais trop tard
On aura probablement de la décroissance temporaire à court et moyen terme mais elle n'est en aucun cas inéluctable sur le long terme, bien au contraire, surtout avec l'avènement de technologiques comme la fusion nucléaire.
Celà dit il faut quand même éviter une croissance continue de la démographie mondiale.
Et actuellement le continent qui pose le plus de problème c'est l'Afrique avec son explosion démographique.
Vision très instructive. Merci.
Merci de continuer la lutte pour notre nouvelle société solidaire, juste, ouverte et viable.
Dans un passé pas si lointain dans les institutions (CESE) décroissance était un gros mots et sans doute toujours actuellement , j’ai souvenir d.un président d.une chambre de commerce solidaire qui déclenchait l’hilarité de toute l’assemblée quand il développait dans son intervention ce thème alors grand merci à blast et à cet ingénieur d.ouvrir le chemin des possibles
Je n'entend rien dans cette intervention qui réponde au problème que pose la décroissance vis à vis de la finance : la nécessité de croissance exponentielle pour rembourser les intérêts d'une dette d'état privatisée. Qui dit intérêt sur une dette dit croissance, et en fin de compte le noeud du problème est là..
Si la décroissance fait si peur (à l'oligarchie surtout) c'est bien parce que la croissance est indispensable au capitalisme, et d'autant plus s'il est très financiarisé. La décroissance c'est forcément la sortie du capitalisme.
les ingenieurs parisiens qui parlent de decroissance et qui n ont jamais mis les mains dans la terre, et qui vit dans le confort ..la decroissance est seulement le retour a l avant revolution industrielle, l ere de nos arrieres grands parents..mais personne n en est capable car societe trop coocoone, addict aux smartphones bien connectes qui pensent a leur place, besoin de gps pour s orienter.. et feignante. venez dans les campagnes recules, dans certains milieux ou l on se deplace avec nos mules et nos carioles
Ce sont de belles généralités, mais concrètement qu’est-ce que l’on fait ? Je n’entends malheureusement jamais de réponse à cette question fondamentale si on veut avancer dans le sens proposé
J'apprécie beaucoup comment Mme Salomé Saqué gère les entretiens. Elle sait laissé parler les intervenants et pose LA question qui permet d'amener l'entretien vers une autre réflexion. Bonne année et bonne continuation à Blast!
Tout le monde est d'accord pour expliquer le problème et tout ce qui y est lié. Quand est-ce qu'on parle de solution ? d'action ?
Merci pour cette interview : d'une part une explication claire sur la décroissance et d'autre part de vraies questions qui permettent d'aller au fond du sujet.
Merci Vincent Liegey pour votre façon claire d'expliquer ce que je soutiens, inspirant.
Quel plaisir d'entendre un discours qui a du sens, dans un monde enfermé dans le "toujours plus" !
J'ai pas vu le temps passer. Je partage complètement cette vision de l'avenir. Je l'appelle de tout mon cœur à se réaliser. Merci pour cette interview. Je partage 😉
Vincent Liegey, le décroissant qui se fait défoncer par le journal "La Décroissance": apparemment ce monsieur passe son temps en avion et vit à cheval entre la France et la Hongrie! Faites ce que je dis, pas ce que je fais...
Sujet vraiment très intéressant et tres important..j ai 62 ans et dans ma jeunesse le magazine actuel envoyait un journaliste se faire embaucher dans une usine pour ensuite en faire un reportage...donc la réalité vécue par les classes populaires restait au coeur du débat.
Aujourd'hui ce temps est fini...la compréhension des classes populaires est pensée dans des think tank qui eux savent...
...la communication fait le reste et la réalité vécue est devenue invisible excepté le temps des gilets jaunes qui sont déjà loin et oubliés...
Merci pour cette interview ! Ça fait du bien d'entendre un autre son de coche que ce qu'on peut entendre dans les médias mainstream !
Entretien passionnant qui donne à réfléchir ...Merci à Salomé et à son invité....
"On arrête tout, on réfléchit et c'est pas triste..."
Décroissance à l’échelle d’un pays = appauvrissement du pays. Moins d’hôpitaux, moins d’aides social, moins de sécurité social, moins d’armé, moins de retraites
Merci , ça fait du bien la qualité en ce moment.
L'intérêt des entretiens de Salomé est tout sauf décroissant ... un bon tour de la question et un auteur découvert, merci !
Vive le plastique, l'agriculture intensive, l'immigration incontrôlée, le bruit des souffleurs de feuilles, des motos poussées à fond et des caissons d'ultra basse, youpi, on va tous mourir !
Je partage pour que Salomé ait un salaire. Très bon contenu, comme d'habitude, merci pour l'éclairage intellectuel.
Bravo à toute l'équipe de BLAST !! "Keep up the great work" comme on dit en Amérique !
Merci Salomé !!!
Merci BLAST !!!
On a remplacé la croyance par la croissance mais aujourd'hui nous devons décroître et non décroire !!!
Très bel échange. Merci à toute l' équipe de Blast de continuer à mettre des mots sur les maux!
Sortir de la Surcroissance... Sortir du gaspillage, de la destruction du Vivant, de la quantité au détriment de la Qualité, des inégalités... Tendre vers la croissance du Partage, de l’Entraide, du Bien-être, du Bonheur, de la qualité de Vie... Courage à toustes... 💖
En résumé, on a un mec qui élude la question des pauvres en France dans ses grandes idées malgré l'insistance de Salomé et qui s'applique bien à passer la brosse à Delphine Batho.
Le coup de l'évocation du second principe de la thermo m'a bien fait marrer en tout cas.
Pour les plus pauvres je suggère le dividende universel.
Pas besoin d'attendre une décision politique (improbable ou inopérante) il suffit d'adopter la monnaie libre G1, créée par dividende universel sans banques, sans dette, sans privilèges.
La journaliste a ce regard... Quelque chose de dur sans doute.. Merci à vous tous blast
Je suis vraiment heureux de payer pour que BLAST vive encore un mois de plus. Notre monde doit changer, notre monde, celui de l'humain. C'est à nous de nous adapter à un monde que nous connaissons si peu.
Merci beaucoup pour votre soutien
The Limits to Growth (1972). On sait déjà ce que sera demain !
Oui, mais l'attente est un peu longue je trouve...
@@aureliendias ca parlait de 2020 -> 2030 pour le début des emmerdes
Super émission !
En revanche, impossible de changer notre modèle économique sans changer, en premier lieu, notre modèle politique ! C’est uniquement en démocratisant nos institutions politiques actuelles que nous pourrons choisir collectivement d’adopter tel ou tel nouveau modèle économique.
C’est d’ailleurs le sens de ma candidature à l’élection présidentielle.
votez pour lui ! il va out reussir !
Le système s'effondre et ça s'accélère depuis l'arrivé du covid donc au lieu de construire un nouveau monde avec plus ou moins le même opératoire que celui dans le quel on vie nous devrions plutôt préparer les gens à l'effondrement total de notre société qui arrive à grd pas et construire un monde basé sur l'autonomie et l'auto gestion !
Vouloir démocratiser les institutions est un projet louable, mais quel parti politique propose aujourd'hui un tel programme de façon crédible ?
Le système s'effondre et ça s'accélère depuis l'arrivé du covid donc au lieu de construire un nouveau monde avec plus ou moins le même opératoire que celui dans le quel on vie nous devrions plutôt préparer les gens à l'effondrement total de notre société qui arrive à grd pas et construire un monde basé sur l'autonomie et l'auto gestion !
@@adrienfenniri7745 Certains partis le proposent mais aucun n'aura la légitimité nécessaire pour appliquer son programme ! Il faut s'appuyer sur le seul consensus encore possible au sein de la société : la nécessité de démocratiser notre système politique. Et c'est ce qui me pousse à défendre une proposition unique en 2022 : la création d'une assemblée constituante, indépendante de tout autre programme de gouvernement.
Les inégalités ont toujours existé et continueront à perdurer, y compris avec la décroissance et ne rendront pas les gens forcément plus heureux !!! Le bien-être mis en avant, grâce à la décroissance consiste, uniquement, à nous la faire accepter ! Ceci dit, elle ne rendra pas les gens forcément plus malheureux !
Monsieur Liegey apporte de très bon outils de réflexion je pense.
Je vous remercie de partager cette passionnante vidéo.
Ce thème de la décroissance devient un incontournable et c'est normal. Il faut être aveugle pour ne pas se rendre compte que nos sociétés sont malades.
Plus nous attendons et plus ca sera compliqué de sortir de ce schéma déjà très ancré de surconsommation.
Merci! Ppourquoi pas la société du ``prendre soin`` au lieu du ``care``?
Bonjour Blast Pourriez-vous inviter Sylvie Brunel qui,pour le coup, a une vision (avec des arguments tangibles )aux antipodes de votre invité. Il me semble qu'inviter des personnes opposées encherit le débat et rend la démocratie plus efficace. Cordialement
"Le tour de France, formidable vitrine de la France dans le monde". Vu les gens sur les bords des routes, je suis pas sûr que ce soit tellement positif en fin de compte.
Non, ils nous causent des sportifs de haut niveaux (même pas trop beaucoup dopés chimiquement ou mécaniquement).
Ah les techno Françaises (Aéro, Nucléaire, Informatique, Banque, ...) ce qu'on est bons et beaux, hein??? Enfin, nous étions réputé l'être, mais a présent???
La condéscendance gauchiste dans toute sa splendeur
@@simonfz99 >> Le excès appelles les excès... seule solution pour équilibré les forces (Simple lois de la physique élémentaire).
Les violences (sociale/économiques/de contrôle/de dérégulations/de concentrations/d'entre gens/etc...) et les résultat de ce système (a présent mondialisé) sont-ils se qui vous épanouit???
Quelles réponses aux problèmes croissants apporte donc l'exécutif en place???
Sur les cours, moyens ou longs termes, rien ne semble corrigé le tir.
L'entêtement des nantis ne fait que garantir les problèmes a venir.
Non aux théories fumeuses de ruissèlement, Oui une redistribution des ressources pour un vivre bien et longtemps pour le plus grand nombre.
Les gens qui sont sur le bord des routes pendant le Tour de France ce sont justement des prolétaires. Votre mépris de classe est ironique pour quelqu'un qui doit se définir de gauche.
Ce Vincent LIEGEY est in-cro-yable !!!!! Bravo à ce héros des temps modernes. Il est fabuleux. Dommage qu'il ne soit pas dans les 10 présents en finale de La Primaire Populaire.
Quand même un gros dérapage avec son interprétation simpliste de la seconde loi de la thermodynamique en « plus on consomme d'énergie, plus on détruit notre espace de vie ».
Mais un discours qui va clairement dans le bon sens. Juste désespérant qu'en 2021, cela paraisse encore si « disruptif ».
@@curedent6086 En 2022, ça ira mieux et en 2023, on refait les lois. :-p JLM 2022 => Constituante 2023 ;-)
Ça c'est vrai ,toujours je me demande pourquoi les meilleurs ne se présentent pas à la présidentielle. Toujours ils se cachent quelque part , dans la nature, dommage, ils nous privent de leur intelligence, sagesse et bon sens. Ce que leur manque peut être c'est de sortir de l'ombre, mais ça implique du courage et le risque de se tromper....et la peur et incertitude rompent la tranquilité et paix de tous les jours. Je comprends leurs discrétion et prise de distance vis à vis de la chose publique. 🙄
@@alfabravojulliet >> Si ils étaient politiciens ils ne seraient pas scientifiques... se sont des bons conseillers pour des politiciens qui eux ne font que promettre monts et merveilles afin de gagner la première place et en jouir avant d'en être délogé...
Salomé a JMJ (Joncovici): si vous deveniez président?
>>
Réponse de JMJ: je ne suis pas et ne serait jamais candidate!
>>
Salomé: bon alors disons que le nouveau président vous demande quoi faire.
>>
JMJ: il ne peut pas car il serait très probablement a l'opposer des promesses faites pour être élu et en plus le nouveau roi du pétrole se sentirait investit de la connaissance ultime car "l’Élu".
C'est au peuple en grande majorité de faire ces choix difficiles et douloureux, mais les puissant ne l'entendes pas de cette oreilles et mettent tout en place pour désinformé (Off Investigations, histoire du bose), contrôlé (marionnettes aux manettes = élections présidentielles), prévoir la répression (Exemple A. Bén-alla) et en plan B = l'île fantastique qui ne sera pas touchée par les effets collatéraux (interview de Gaël Giraud / passage sur les conf. des banquiers mondiaux).
Que du bonheur en perspective.
@@papytrad8915
Bonjour,
Vous semblez prêt pour une 6e République fondée par une Constituante et , enfin, la souveraineté au peuple 🔥
Bonjour Salomé, Bonjour à tous, le modèle que vous avez proposé éveille le désir. Néanmoins, le modèle me fait peur. Y aurait il un modèle entre notre modèle économique d'aujourd'hui et le modèle de la décroissance? Bien à vous tous
9:50 la question, c'est comment se fait -il que l'entièreté de EELV n'ai pas déjà investi cette problématique ?? Une seule personne s'en charge lors d'une récente primaire, et c'est "courageux" dans le contexte.
Eh bah on est pas rendu
Malheureusement le mot « décroissance » est très clivant.
Dans tous les cas, elle arrivera pour nos enfants, de gré ou de force.
A nous et à eux de trouver un nouvel élan en la prenant en compte, volontairement !
Merci pour cet interview, ça fait un bien fou... Bravo pour votre travail
Un Grand salut a vous l équipe de BLAST Force et honneur a vous. Un Grand merci a toi Salomé Force et honneur a toi ainsi qu'à Vincent L . Un Grand Bravo a vous tous 👏👍😉
Samba.D.
Quelle qualité d'entretient!
J'avais déjà soutenu il y a quelques mois. Mais là, entre cet interview, celui sur les sbs, Ostpolitik et Usul, et les éditos... j'ai été obligé de m'abonner!!
Bien joué Blast! Vive Blast!
Limites culturelles de la croissance.
Excellente interview ! Pour changer le monde, il faut déjà se changer soi-même, pour paraphraser une artiste que j'aime. Du coup, si on est sûr de ses choix, qu'importe ce que les autres pays/personnes penseront
super!!! Vive la décroissance, ayons du courage bon sang!!
La justice sociale dans un premier temps et la décroissance après. Sans justice sociale la décroissance est inaudible.
Faudrait surtout une decroissance démographique mondiale. Le reste suivra tout seul...
Pas de changement possible sans idée utopique ! La décroissance en est une, fascinante et indispensable, avec les avancées démocratiques qu’elle impose pour sortir de l’utopie : on ne peut pas négocier avec la physique mais c’est possible avec l’économie, comme le dit votre invité.
Est-ce qu’un seul candidat à l’élection qui vient porte ce message ? Non.
Merci Blast de continuer à porter haut cette utopie généreuse :)
Pourquoi la décroissance de la population n'est jamais évoquée ?
C'est le facteur déterminant dans l'épuisement des ressources, des pollutions, de la déforestation, de la pression sur les espèces sauvages, etc ...
"c' est d'abord inéluctable la décroissance..." Elle a tout dit.
Enfin un espace où ce sont des journalistes femmes qui dirigent seules le débat et pas comme faire valoir ! Un lieu exceptionnel car la journaliste laisse absolument tout le temps de répondre à l'invité, et intervient sans agressivité ou désir de faire du buzz !! un grand professionnalisme !! Débats calmes et qui permettent du coup une bonne compréhension des thèmes !! Des invités peu médiatisés et qui dominent vraiment leurs sujets !! Des interviews passionnantes !! Merci !! (ps : merci de repréciser le nom des éventuels livres des invités en commentaires écrits, svp)
1950, 2 milliards d'humains sur Terre, 2050 , 10 milliards.......
oui,quand je suis né,nous étions 3,4 milliards...............
La décroissance est malheureusement difficilement conciliable avec la tendance irréfrénable de l'humanité à se regrouper dans des métropoles et de mégalopoles. C'est l'éloignement des ressources alimentaire et des biens de consommations qui sont à l'origine même du capitalisme à travers les premières compagnies de transformation et stockage. La première société de par action de l'histoire est française : La société des moulins de Toulouse (La Société des Moulins du Bazacle). A l'époque l’entreprenariat était le moteur du développement du "bien être" des citoyens des villes-états, ces bourgeois qui ont fuit le dictat des féodaux et ont finalement imposé la démocratie moderne en1789. Imaginer un monde décroissant quand la population se concentre toujours plus loin des champs et des vergers est assez compliqué. Mais imaginer une démocratie rurale (en clair une vraie décentralisation) est par contre désormais tout à fait possible avec les nouvelles technologies. Une décroissance raisonnée et démocratique est donc théoriquement possible si toutefois un mouvement massif de retour à la ruralité est entreprit au niveau mondial. Mais vu l'urgence ce "retour aux sources" devrait être largement encouragé par les Etats. Il y a des précédents : en URSS il y a eu la NEP,...le lopin de terre. En Chine ça s'est moins bien passé et comme maintenant c'est eux les boss pas sûr qu'ils soient très chauds pour faire parti du club Larzac.
Un peu déçu, l'intro pouvait laisser penser du bon de l'entretien mais l'invité s'embourbe dans un discours bien lissé, survolant les questions de la journaliste, en agitant des slogans publicitaires. Dommage comme d'hab les questions de Salomé Saqué sont pertinentes. Je lirai quand même le bouquin histoire de voir le fond.
Un mot provocant et désorientant, socialement situé : la classe tampon (celle des cadres) en crise de sens s'en empare aisément, ce n'est donc pas pour rien que son porte parole soit ici un ingénieur. Il ne fixe pas d'horizon politique, mais les petits gestes à suivre, soutenables au quotidien dès lors qu'on a atteint un niveau de vie confortable. Il porte une contradiction dans les termes puisqu'il ne sort pas de la logique de l'accumulation du Capital dans les termes (qui n'a jamais été aussi puissante). Il pose la volonté de corriger un système productif, souhaite redistribuer sans savoir comment, sans remettre en cause les fondements de l'accaparation de la richesse par quelques-uns. Il ne pose pas les moyens et surtout la question du pouvoir sur le travail. Il ne définit pas l'ennemi ni les structures qui se dressent face à nous : il ne s'agit pas d'une religion mais d'un système productif très concret, désirable, porteur d'une profonde aliénation marchande qui nous tient et qu'aucun plaidoyer pour la frugalité ne pourra déboulonner. Il est flottant et de fait récupérable par n'importe qui en fonction du contexte parce qu'il ne s'ancre pas dans la réalité des rapports sociaux. Ce n'est donc pas un projet, mais bien un mot provocant comme il est avoué au début de l'entretien. On peut penser d'autres manières de vivre, de produire et de lutter sans ce mot creux et fourre-tout. Surtout, pour repenser un monde, il faut un mot positif, qui fédère, qui définit un nouveau paradigme structurant et désirable en capacité de s'articuler à une stratégie concrète face à une CLASSE SOCIALE en position de force.
Il y a pas mal de malhonnêteté aussi : tantôt il s'agit d'un mot, tantôt d'un projet, tantôt d'un mouvement cohérent. On peut s'emparer des vagues thèmes qu'il énumère sans parler décroissance. On peut dire qu'il faut en rabattre sans pour autant fonder une politique autour de ce mot. Nos sociétés ne sont pas dites capitalistes, elles le sont : le chantage à l'emploi, l'arbitraire patronal, nos passions marchandes, la propriété privée des moyens de production, l'héritage, tout ça ce sont des réalités anthropologiques très construites. Mais qui sont les décroissants concrètement? Qu'est ce que la démocratie directe? On y est actuellement : la démocratie du public ou les corps intermédiaires ont été ratiboisés renforce l'élitisme. L'initiative des termes offerts au choix appartient aux politiques, pas à l'électorat qui est dépourvu d'institutions comme un parti reflétant son appartenance culturelle et sociale.
Cet ingénieur ne pose pas non plus l'une des questions centrale donc : comment s'organiser et par quelle forme d'organisation militante nous pourrons instaurer un rapport de force capable de nous dégager de l'emprise du capitalisme sur nos vies? Soit la souveraineté pour savoir comment s'organise concrètement et localement la production, et la souveraineté sur la manière de déterminer collectivement la façon dont on va piloter la division du travail! Comment dégager les forces productives du productivisme? Parce qu'il faut poser concrètement les termes du problème : le problème premier est actuellement l'exploitation économique d'une classe par une autre à travers l'extorsion de la plus-value. L'enjeu ? Redéfinir la division du travail pour libérer le travail, c'est-à-dire l'appropriation collective par les individus de ce qui est leur chose, leur outil, et la constitution d'une fonction collective assumée par les intéressés, soit un ensemble d'institutions remettant en cause la propriété privée lucrative et l'héritage à partir de ce qui existe déjà : les conquêtes ouvrières à prolonger.
On a beau écouter et lire, on ne comprend toujours pas à quoi peut nous servir ce mot dans nos luttes militantes, concrètes et décisives, sur nos lieux d'étude et de travail. On ne sait toujours pas à quoi peut nous servir un mot si évanescent pour nourrir notre devoir d'analyse des rapports de force dans la société. On se demande même si il ne serait pas à combattre, théoriquement, tant il parait poreux aux pires idéologues.
Un peu long mais bien posé camarade.
Militons pour la révolution socialiste. Seuls le contrôle et la gestion démocratique des secteurs clés de l'économie, mis en propriété publique, par les travailleurs et la population permettra de mettre fin à l'exploitation des humains et de la planète.
Pourquoi ne pas inviter le journal La Décroissance qui se bat depuis plus de 15ans à être objecteur de croissance ! Et qui sort donc un journal tous les mois ??
exact
Merci Salomé, je me régale à chaque fois ! 😁🤗
Aller c'est le don qui part juste pour cette vidéo, ça me régale trop.
journaliste brillante et ingénieur brillant! wow, merci je vais lire le livre.
Merci.
Le capitalisme et son corollaire la sacro-sainte croissance sont indéboulonables, pas la peine de rêver. Ce qu'il serait nécessaire de faire, c'est de développer une économie de résilience et de survie, comme préconise Dennis Meadows par exemple, en parallèle de notre modèle économique mortifère actuel. C'est un effort collectif et individuel à faire, mais c'est probablement notre seule planche de salut pour gérer du mieux possible l'épuisement des ressources fossiles et naturelles.
qaund t'auras ton petit ilot d'auto suffisance resilente, faudra pas oublier les armes et savoir s'en servir pour ne pas se faire tout devaster par des pillards.....donc il faudrait mieux se retrancher derrière des remparts pour securiser plus facilement ton ilot auto suffisant.....et nommer ceux qui s'occuperont du travail; agricole et ceux qui feront la sécurité en rapport aux compétences et à la psychologie face à la violence necessaire.....
bizarre, ça ressemble d eplus en plus à une société féodale............
@@mxmx-hz7li, le truc, c'est que l'humanité n'a pas encore bien saisi que c'est la terre entière le fameux "îlot autosuffisant" dont tu parles, même les astronautes envoyés dans l'espace en viennent à cette conclusion. Le sujet principal à traiter, c'est l'organisation de nos sociétés pour que chacun puisse y séjourner tranquillement le temps d'une vie. Il faut définir des priorités et tâcher de faire ce que l'on peut avec ce que l'on a.
C'est la misère juridique avec le pouvoir local... Pour l'instant, les pionniers essuient les plâtres.
Aucune clémence et surtout ils n'appliquent pas la loi qui va dans le sens (stecal notamment) de l'intérêt général.
Ok très bien, vous posez de belles questions et imaginez votre société utopique où tout va comme il faut. Mais maintenant on fait comment ? L'opposition à la décroissance ne vient pas de la vision mais plutôt des difficultés politiques et économiques qu'elle soulève. Parce que ce ne seront pas des incitants qui suffiront à ce que la société s'organise naturellement dans une optique de décroissance, elle demandera nécessairement des méthodes autoritaires or je ne suis pas convaincu que ça plaise à la population...
Ça c'est la vision de quelqu'un qui croit en l'autorité comme moyen de gouvernance. Il y a ce courant (qu'on pourrait grosso modo mettre à droite et que Macron illustre parfaitement) qui ne fait pas confiance en la démocratie.
Dans le cas qui nous concerne, la démocratie fait justement partie de la solution. Si la population est concernée , et même active, dans le processus décroissant, on aura une prise de conscience en parallèle des réformes. Cela incluera, de fait, le côté social , les gens les plus pauvres ne voulant pas souffrir de ces changements.
Il y aura bien-sûr les voix opposées qui viendront caricaturer le processus, faire peur et qui seront les héros de la conservation. Mais c'est le jeu démocratique.
On peut accepter de changer de vie quand on sait pourquoi et qu'on le fait tous ensemble sans injustice. Si les plus riches font sécession comme c'est le cas aujoud'hui, cela posera problème et effectivement, l'autoritarisme sera nécessaire.
@@benjaminperso9548 Non c'est la vision de quelqu'un qui comprend qu'il est difficile d'aligner les objectifs de millions d'individus avec des caractéristiques hétérogènes.
Si tu désires le changement il faut être un minimum pragmatique.
Il y a clairement une contradiction entre la radicalité des changements que la société "décroissante" demande et la douceur du processus envisagé pour la mettre en place. Je te rappelle qu'il n'y a pas que les riches mais aussi une énorme classe moyenne qui ne ressent pas l'intérêt de changer de cadre.
@@LaFacedera
L'argument traditionnel et bloquant du pragmatisme.
Oui c'est difficile . La démocratie, c'est difficile. L'autoritarisme , c'est facile et donc éventuellement rassurant pour certains.
Mais tu pars du principe que la majeure partie des gens n'en voient pas l'intérêt. Ben, c'est ta vision. Perso je vois plutôt le contraire. Le mot décroissance fait peur mais ce que ça représente touche les gens. L'écologie , au sens large , tout le monde commence à en avoir conscience. La décroissance n'est rien d'autre que de l'écologie saupoudré d'anticapitalisme.
Bien-sûr le bloc bourgeois aux manette sait très bien déconstruire ce genre de discours ... Mais il fait son chemin.
La démocratie fera le reste. D'où l'intérêt de la développer d'ailleurs. Si, au final, le peuple préfère continuer la croissance, la surconsommation , les pollutions, la disparition des espèces animales, au moins il l'aura décidé lui-même. La radicalité du changement doit se faire progressivement pour être efficace de toute façon.
Ne comptez pas sur les politiques, tous sous la tutelle des banquiers qui dirigent le monde.
Sortez du système tout doucement en adoptant la monnaie libre G1, vous verrez la mise en place d'un monde de coopération et d'entraide sans privilège.
Renseignez-vous ! Vraiment !
@@maaltirnom5319
Quand qqun dit Tous Pourris , je me méfie direct. Sorry. Car c'est faux et ça empêche d'avancer.
Mais je me renseignerai 👍
La decroissance à déjà commencé au vu de l'appauvrissement des richesses naturelles.