Les ashkénazes n’ont jamais été sémites. Les Arabes ont toujours été sémites. Il n’y a pas plus antisémite qu’un fuj sioniste envers les Arabes ! Ils ont même le droit de faire des progroms à Gaza et en Cisjordanie !
La vision que propose de Mourard avec son physique ingrat a un parti pris et un angle de réflexion subjectif qui lie l’évolution du judaïsme et l'influence de la Kabbale sur la pensée politique juive et l’État d’Israël, est certes intéressante, mais elle peut être nuancée et discutée sous plusieurs aspects. La Kabbale, bien qu'elle ait une place importante dans certains courants mystiques du judaïsme, notamment au sein du judaïsme hassidique, n'a pas été un moteur principal du sionisme politique. Le mouvement sioniste moderne, fondé par des figures comme Theodor Herzl à la fin du XIXe siècle, était principalement laïc et nationaliste, cherchant une solution concrète aux persécutions des Juifs en Europe. Herzl et d'autres leaders sionistes voyaient la création d'un État juif comme une réponse politique et pragmatique, plutôt qu'un projet eschatologique ou mystique influencé par la Kabbale. Certains courants religieux juifs, y compris les plus mystiques, ont longtemps été opposés au sionisme politique, précisément parce qu'ils voyaient la création d'un État juif comme un événement qui devait être divinement ordonné, non pas initié par des actions humaines. Par exemple, les communautés haredi et les courants plus orthodoxes ont vu dans la fondation de l'État d'Israël une usurpation du processus de rédemption décrit dans la tradition juive. Pour eux, le retour à la Terre promise devait être précédé de l'arrivée du Messie, une figure eschatologique, et non d’un mouvement politique. Il y a plusieurs traditions dans la Kabbale, et toutes n'ont pas mis l'accent sur l'importance de la Terre d'Israël ou sur un projet de rédemption lié à la terre. Si la Kabbale lourianique, développée au XVIe siècle par Isaac Luria, a effectivement introduit le concept de tiqqūn ʻōlām (réparation du monde) et un certain attachement à la Terre d'Israël, ce n'est pas un aspect dominant de toute la mystique juive. La Kabbale espagnole médiévale, par exemple, était plus tournée vers une compréhension mystique du cosmos et des relations entre Dieu et le monde, sans une insistance particulière sur la question territoriale. Il y a une distinction importante entre la dimension mystique du judaïsme et son influence sur les mouvements politiques modernes. Bien que certaines idéologies post-sionistes aient pu intégrer des éléments mystiques, le sionisme politique, notamment dans ses débuts, était profondément marqué par une approche séculaire, socialiste ou nationaliste, et non par des considérations mystiques. Même chez des penseurs sionistes comme Ahad Ha’am, qui étaient plus intéressés par la culture juive et spirituelle, l'idée d'un État juif était plus une nécessité culturelle et sociale qu'une mission eschatologique inspirée de la Kabbale. L’évolution du judaïsme, et particulièrement son passage du talmudisme à la Kabbale, n’a pas forcément supplanté le rôle central du Talmud dans la pensée juive. Le Talmudisme, avec ses interprétations juridiques et éthiques, a continué d’influencer largement la pratique juive au quotidien, y compris en Israël, même après l'émergence de la Kabbale. Dans la pensée sioniste, notamment en Israël, l’influence du Talmud et des écrits rabbiniques reste très présente, notamment dans les institutions religieuses. La Kabbale, bien qu’importante dans certains cercles, n’a pas été une force centrale dans le développement des idéologies sionistes. Le sionisme politique est né de la nécessité de créer un refuge pour les Juifs persécutés, et bien que certains éléments religieux ou mystiques aient influencé certains courants, la fondation d’Israël s’est avant tout appuyée sur des motivations politiques et pragmatiques, et non sur une vision kabbalistique ou eschatologique. Le judaïsme valorise la réflexion, le débat et l’étude comme fondements de la pratique religieuse et culturelle. Cette approche intellectuelle remonte à plusieurs siècles et est incarnée dans les textes centraux du judaïsme, comme la Torah, le Talmud et d'autres commentaires rabbiniques. Le Talmud, en particulier, est un texte qui consigne des discussions et des débats complexes entre rabbins sur la loi juive, la morale et la philosophie. Les arguments ne sont pas imposés de manière dogmatique, mais sont souvent présentés sous forme de questionnements et de réponses, encourageant une réflexion critique. Cette approche a pu encourager un esprit critique et analytique qui s'est transmis à travers les générations, dans des domaines dépassant la religion, tels que les sciences, les mathématiques, et la philosophie. Les Juifs représentent environ 0,2 % de la population mondiale, mais ils ont remporté environ 20 % des prix Nobel dans des disciplines scientifiques, ce qui est disproportionné par rapport à leur nombre. Des figures comme Albert Einstein, Richard Feynman, ou Niels Bohr sont des exemples célèbres. Cela pourrait être lié, en partie, à la tradition intellectuelle juive, mais aussi au fait que beaucoup d’entre eux ont bénéficié des réseaux d’éducation modernes dans des pays occidentaux comme les États-Unis et l’Europe. L'importance de la pensée critique, du débat et de l'éducation dans la culture juive, ainsi que des opportunités créées dans les pays favorisant l’innovation scientifique, pourraient expliquer cette surreprésentation. Le judaïsme, en particulier dans certaines de ses branches plus philosophiques (comme dans la pensée de Maïmonide, philosophe juif du XIIe siècle), a souvent cherché à réconcilier la foi et la raison. Cette approche rationaliste et l'ouverture au questionnement philosophique ont pu contribuer à un environnement propice à l’exploration scientifique. La coexistence de la pensée religieuse avec la recherche de la vérité par la raison a renforcé l’esprit scientifique et philosophique chez les penseurs juifs. Les communautés juives, souvent diasporiques, ont développé au fil des siècles des réseaux internationaux de contacts et de connaissances. Ces réseaux ont permis des échanges culturels et intellectuels, facilitant ainsi la diffusion des idées et le soutien entre membres des communautés, créant des opportunités pour exceller dans différents domaines. Ces réseaux ont probablement aidé à soutenir les carrières scientifiques et intellectuelles de nombreux individus juifs. L’idée que le judaïsme soit une "confession du questionnement" repose sur des bases solides, en raison de la tradition d’étude et de débat dans le judaïsme, ainsi que de l’importance culturelle de l’éducation. Cette culture de l’intellectualisme et de la réflexion a sans doute contribué à la réussite disproportionnée des Juifs dans les sciences et à leur présence parmi les lauréats de prix Nobel. L’histoire d’exclusion, les réseaux culturels et la quête de la vérité rationnelle ont également joué un rôle crucial dans ce phénomène.
Si c'est vrai qu'il veut imposer un peu plus les riches et les grosses entreprises pourquoi pas ? Je dirais que c'est presque mieux que les attal, darmanin, lemaire, etc etc
@@pietropp4007 oui sauf qu'il dit et qu'il va pas faire (ou alors allez, taper 10 milliards comme ça vite fait pour faire genre une fois et terminé. L'arnaque totale, en somme)
La chronique de Mourad est mon bonbon de la semaine. Je ne l'écoute que lorsque je suis en condition d'en savourer la substantifique moelle. Merci à tous les deux de couvrir le paysage audiovisuel avec cette acuité et de nous ouvrir les yeux et les oreilles.
La vision que propose de Mourard avec son physique ingrat a un parti pris et un angle de réflexion subjectif qui lie l’évolution du judaïsme et l'influence de la Kabbale sur la pensée politique juive et l’État d’Israël, est certes intéressante, mais elle peut être nuancée et discutée sous plusieurs aspects. La Kabbale, bien qu'elle ait une place importante dans certains courants mystiques du judaïsme, notamment au sein du judaïsme hassidique, n'a pas été un moteur principal du sionisme politique. Le mouvement sioniste moderne, fondé par des figures comme Theodor Herzl à la fin du XIXe siècle, était principalement laïc et nationaliste, cherchant une solution concrète aux persécutions des Juifs en Europe. Herzl et d'autres leaders sionistes voyaient la création d'un État juif comme une réponse politique et pragmatique, plutôt qu'un projet eschatologique ou mystique influencé par la Kabbale. Certains courants religieux juifs, y compris les plus mystiques, ont longtemps été opposés au sionisme politique, précisément parce qu'ils voyaient la création d'un État juif comme un événement qui devait être divinement ordonné, non pas initié par des actions humaines. Par exemple, les communautés haredi et les courants plus orthodoxes ont vu dans la fondation de l'État d'Israël une usurpation du processus de rédemption décrit dans la tradition juive. Pour eux, le retour à la Terre promise devait être précédé de l'arrivée du Messie, une figure eschatologique, et non d’un mouvement politique. Il y a plusieurs traditions dans la Kabbale, et toutes n'ont pas mis l'accent sur l'importance de la Terre d'Israël ou sur un projet de rédemption lié à la terre. Si la Kabbale lourianique, développée au XVIe siècle par Isaac Luria, a effectivement introduit le concept de tiqqūn ʻōlām (réparation du monde) et un certain attachement à la Terre d'Israël, ce n'est pas un aspect dominant de toute la mystique juive. La Kabbale espagnole médiévale, par exemple, était plus tournée vers une compréhension mystique du cosmos et des relations entre Dieu et le monde, sans une insistance particulière sur la question territoriale. Il y a une distinction importante entre la dimension mystique du judaïsme et son influence sur les mouvements politiques modernes. Bien que certaines idéologies post-sionistes aient pu intégrer des éléments mystiques, le sionisme politique, notamment dans ses débuts, était profondément marqué par une approche séculaire, socialiste ou nationaliste, et non par des considérations mystiques. Même chez des penseurs sionistes comme Ahad Ha’am, qui étaient plus intéressés par la culture juive et spirituelle, l'idée d'un État juif était plus une nécessité culturelle et sociale qu'une mission eschatologique inspirée de la Kabbale. L’évolution du judaïsme, et particulièrement son passage du talmudisme à la Kabbale, n’a pas forcément supplanté le rôle central du Talmud dans la pensée juive. Le Talmudisme, avec ses interprétations juridiques et éthiques, a continué d’influencer largement la pratique juive au quotidien, y compris en Israël, même après l'émergence de la Kabbale. Dans la pensée sioniste, notamment en Israël, l’influence du Talmud et des écrits rabbiniques reste très présente, notamment dans les institutions religieuses. La Kabbale, bien qu’importante dans certains cercles, n’a pas été une force centrale dans le développement des idéologies sionistes. Le sionisme politique est né de la nécessité de créer un refuge pour les Juifs persécutés, et bien que certains éléments religieux ou mystiques aient influencé certains courants, la fondation d’Israël s’est avant tout appuyée sur des motivations politiques et pragmatiques, et non sur une vision kabbalistique ou eschatologique. Le judaïsme valorise la réflexion, le débat et l’étude comme fondements de la pratique religieuse et culturelle. Cette approche intellectuelle remonte à plusieurs siècles et est incarnée dans les textes centraux du judaïsme, comme la Torah, le Talmud et d'autres commentaires rabbiniques. Le Talmud, en particulier, est un texte qui consigne des discussions et des débats complexes entre rabbins sur la loi juive, la morale et la philosophie. Les arguments ne sont pas imposés de manière dogmatique, mais sont souvent présentés sous forme de questionnements et de réponses, encourageant une réflexion critique. Cette approche a pu encourager un esprit critique et analytique qui s'est transmis à travers les générations, dans des domaines dépassant la religion, tels que les sciences, les mathématiques, et la philosophie. Les Juifs représentent environ 0,2 % de la population mondiale, mais ils ont remporté environ 20 % des prix Nobel dans des disciplines scientifiques, ce qui est disproportionné par rapport à leur nombre. Des figures comme Albert Einstein, Richard Feynman, ou Niels Bohr sont des exemples célèbres. Cela pourrait être lié, en partie, à la tradition intellectuelle juive, mais aussi au fait que beaucoup d’entre eux ont bénéficié des réseaux d’éducation modernes dans des pays occidentaux comme les États-Unis et l’Europe. L'importance de la pensée critique, du débat et de l'éducation dans la culture juive, ainsi que des opportunités créées dans les pays favorisant l’innovation scientifique, pourraient expliquer cette surreprésentation. Le judaïsme, en particulier dans certaines de ses branches plus philosophiques (comme dans la pensée de Maïmonide, philosophe juif du XIIe siècle), a souvent cherché à réconcilier la foi et la raison. Cette approche rationaliste et l'ouverture au questionnement philosophique ont pu contribuer à un environnement propice à l’exploration scientifique. La coexistence de la pensée religieuse avec la recherche de la vérité par la raison a renforcé l’esprit scientifique et philosophique chez les penseurs juifs. Les communautés juives, souvent diasporiques, ont développé au fil des siècles des réseaux internationaux de contacts et de connaissances. Ces réseaux ont permis des échanges culturels et intellectuels, facilitant ainsi la diffusion des idées et le soutien entre membres des communautés, créant des opportunités pour exceller dans différents domaines. Ces réseaux ont probablement aidé à soutenir les carrières scientifiques et intellectuelles de nombreux individus juifs. L’idée que le judaïsme soit une "confession du questionnement" repose sur des bases solides, en raison de la tradition d’étude et de débat dans le judaïsme, ainsi que de l’importance culturelle de l’éducation. Cette culture de l’intellectualisme et de la réflexion a sans doute contribué à la réussite disproportionnée des Juifs dans les sciences et à leur présence parmi les lauréats de prix Nobel. L’histoire d’exclusion, les réseaux culturels et la quête de la vérité rationnelle ont également joué un rôle crucial dans ce phénomène.
@@patrickatlan3273 tout cela pour aboutir au « droit de génocider et de voler ds terres » … droit dont ils se prévalent maintenant ! Je préfère le physique ingrat à l’âme ingrate.
Les seuls hommes politiques sincères et honnête envers les français c'est Mélenchon et Villepin c'est eux seuls qui peuvent arrêtez cette hémorragie destructive qui est entrain de subir la France dans sa politique internationale, financière et sociale
ils sont tous les deux en quête d'un poste ils doivent faire vite le temps est compté Mélenchon 73 ans ( un Biden pour la France ) et de Villepin a occupé tous les postes , premier ministre ( 2005 ) et n'a pas laissé un grand souvenir
De Villepin a un gros défaut...aux yeux des petits soldats de la Bourgeoisie...il rend ridicule la plupart des éditorialistes ancrés à Droite comme à l'extrême droite ! Leurs théories simplistes s'écrasent comme des merdes...devant la complexité de leur pratique... expliquée par un certain De Villepin. C'est ballot !
De Villepin a dirigé la France ( taxes sur les livrets , licenciements facilités , CPE avec blocages des collèges et lycées pendant des semaines et les pires émeutes !!! c'est Mitterrand qui a fait explosé le FN passant de 0,1% à 18 % en 83......
De fait, le ,discours de Dominique de Villepin en 2003 sur l'Irak... Je ne suis pas français mais à quel point cette France-là,, je me désespère qu'elle n'existe plus;
C'est quand même bizarre que malgré ses caricatures et écrits antisémites Moix est toujours invité sur les plateaux télé !!! D'autres pour beaucoup moins que ça ont été censurés et même virés
Je suis suffisamment vieux pour me souvenir de De Villepin à Matignon sous la présidence Chirac et notamment qu’il était le premier ministre qui a voulu nous “vendre” le CPE, soit. Mais sur le plan international pardon, il n’y a que peu d’hommes politiques, passés et présents, de droite ou de gauche, qui peuvent lui tenir la dragée haute. Il est là voix de la France qui refusa, au conseil de l’ONU, de suivre les États Unis dans la folie de la “guerre” en Irak et maintenant, il est le SEUL homme politique de droite à s’offusquer de ce qui se passe à Gaza, au point que des crétins le “Mélenchonnise” 🤦🏼♂️ Heureusement qu’il n’a pas les idées aussi courtes que tous ces abrutis.
des taxes sur les livrets , licenciements facilités , les nombreuses grèves et blocages des lycées et collèges pendant des semaines pour son CPE et les pires émeutes en 2005 la France brulait !!!! c'est aussi ça .......
@@alainnullans5465vous avez bien résumé le personnage. Il me semble que a cette epoque la politique extérieure de le France etait plus ou moins accepter par tous il y avait des nuances bien sur et nous etions encore dans le post colonialisme de Mitterrand a Chirac.
dingue de voir que « L’œil de MouMou » sortie de nul part est devenu une ref, un moment culte du "Le Média" .. bravo .. vraiment bravo ^^ et continuez comme ça , pour notre plaisir tout en nous informant ^^
La vision que propose de Mourard avec son physique ingrat a un parti pris et un angle de réflexion subjectif qui lie l’évolution du judaïsme et l'influence de la Kabbale sur la pensée politique juive et l’État d’Israël, est certes intéressante, mais elle peut être nuancée et discutée sous plusieurs aspects. La Kabbale, bien qu'elle ait une place importante dans certains courants mystiques du judaïsme, notamment au sein du judaïsme hassidique, n'a pas été un moteur principal du sionisme politique. Le mouvement sioniste moderne, fondé par des figures comme Theodor Herzl à la fin du XIXe siècle, était principalement laïc et nationaliste, cherchant une solution concrète aux persécutions des Juifs en Europe. Herzl et d'autres leaders sionistes voyaient la création d'un État juif comme une réponse politique et pragmatique, plutôt qu'un projet eschatologique ou mystique influencé par la Kabbale. Certains courants religieux juifs, y compris les plus mystiques, ont longtemps été opposés au sionisme politique, précisément parce qu'ils voyaient la création d'un État juif comme un événement qui devait être divinement ordonné, non pas initié par des actions humaines. Par exemple, les communautés haredi et les courants plus orthodoxes ont vu dans la fondation de l'État d'Israël une usurpation du processus de rédemption décrit dans la tradition juive. Pour eux, le retour à la Terre promise devait être précédé de l'arrivée du Messie, une figure eschatologique, et non d’un mouvement politique. Il y a plusieurs traditions dans la Kabbale, et toutes n'ont pas mis l'accent sur l'importance de la Terre d'Israël ou sur un projet de rédemption lié à la terre. Si la Kabbale lourianique, développée au XVIe siècle par Isaac Luria, a effectivement introduit le concept de tiqqūn ʻōlām (réparation du monde) et un certain attachement à la Terre d'Israël, ce n'est pas un aspect dominant de toute la mystique juive. La Kabbale espagnole médiévale, par exemple, était plus tournée vers une compréhension mystique du cosmos et des relations entre Dieu et le monde, sans une insistance particulière sur la question territoriale. Il y a une distinction importante entre la dimension mystique du judaïsme et son influence sur les mouvements politiques modernes. Bien que certaines idéologies post-sionistes aient pu intégrer des éléments mystiques, le sionisme politique, notamment dans ses débuts, était profondément marqué par une approche séculaire, socialiste ou nationaliste, et non par des considérations mystiques. Même chez des penseurs sionistes comme Ahad Ha’am, qui étaient plus intéressés par la culture juive et spirituelle, l'idée d'un État juif était plus une nécessité culturelle et sociale qu'une mission eschatologique inspirée de la Kabbale. L’évolution du judaïsme, et particulièrement son passage du talmudisme à la Kabbale, n’a pas forcément supplanté le rôle central du Talmud dans la pensée juive. Le Talmudisme, avec ses interprétations juridiques et éthiques, a continué d’influencer largement la pratique juive au quotidien, y compris en Israël, même après l'émergence de la Kabbale. Dans la pensée sioniste, notamment en Israël, l’influence du Talmud et des écrits rabbiniques reste très présente, notamment dans les institutions religieuses. La Kabbale, bien qu’importante dans certains cercles, n’a pas été une force centrale dans le développement des idéologies sionistes. Le sionisme politique est né de la nécessité de créer un refuge pour les Juifs persécutés, et bien que certains éléments religieux ou mystiques aient influencé certains courants, la fondation d’Israël s’est avant tout appuyée sur des motivations politiques et pragmatiques, et non sur une vision kabbalistique ou eschatologique. Le judaïsme valorise la réflexion, le débat et l’étude comme fondements de la pratique religieuse et culturelle. Cette approche intellectuelle remonte à plusieurs siècles et est incarnée dans les textes centraux du judaïsme, comme la Torah, le Talmud et d'autres commentaires rabbiniques. Le Talmud, en particulier, est un texte qui consigne des discussions et des débats complexes entre rabbins sur la loi juive, la morale et la philosophie. Les arguments ne sont pas imposés de manière dogmatique, mais sont souvent présentés sous forme de questionnements et de réponses, encourageant une réflexion critique. Cette approche a pu encourager un esprit critique et analytique qui s'est transmis à travers les générations, dans des domaines dépassant la religion, tels que les sciences, les mathématiques, et la philosophie. Les Juifs représentent environ 0,2 % de la population mondiale, mais ils ont remporté environ 20 % des prix Nobel dans des disciplines scientifiques, ce qui est disproportionné par rapport à leur nombre. Des figures comme Albert Einstein, Richard Feynman, ou Niels Bohr sont des exemples célèbres. Cela pourrait être lié, en partie, à la tradition intellectuelle juive, mais aussi au fait que beaucoup d’entre eux ont bénéficié des réseaux d’éducation modernes dans des pays occidentaux comme les États-Unis et l’Europe. L'importance de la pensée critique, du débat et de l'éducation dans la culture juive, ainsi que des opportunités créées dans les pays favorisant l’innovation scientifique, pourraient expliquer cette surreprésentation. Le judaïsme, en particulier dans certaines de ses branches plus philosophiques (comme dans la pensée de Maïmonide, philosophe juif du XIIe siècle), a souvent cherché à réconcilier la foi et la raison. Cette approche rationaliste et l'ouverture au questionnement philosophique ont pu contribuer à un environnement propice à l’exploration scientifique. La coexistence de la pensée religieuse avec la recherche de la vérité par la raison a renforcé l’esprit scientifique et philosophique chez les penseurs juifs. Les communautés juives, souvent diasporiques, ont développé au fil des siècles des réseaux internationaux de contacts et de connaissances. Ces réseaux ont permis des échanges culturels et intellectuels, facilitant ainsi la diffusion des idées et le soutien entre membres des communautés, créant des opportunités pour exceller dans différents domaines. Ces réseaux ont probablement aidé à soutenir les carrières scientifiques et intellectuelles de nombreux individus juifs. L’idée que le judaïsme soit une "confession du questionnement" repose sur des bases solides, en raison de la tradition d’étude et de débat dans le judaïsme, ainsi que de l’importance culturelle de l’éducation. Cette culture de l’intellectualisme et de la réflexion a sans doute contribué à la réussite disproportionnée des Juifs dans les sciences et à leur présence parmi les lauréats de prix Nobel. L’histoire d’exclusion, les réseaux culturels et la quête de la vérité rationnelle ont également joué un rôle crucial dans ce phénomène.
attention mourad ....villepin parle comme jlm mais on l a eu comme ministre resposable de la catastrophique privatisation des autoroutes et d autres mefaits .par contre je suis agreablement surpris par ses prises de position courageuses a l internationnal et aussi pour defendre le parlement
Il est vieux, il n'a rien à perdre et rien à gagner, il a fait d'énormes conneries mais il date d'une époque ou la France avait des principes et des valeurs. Pourtant je ne portais pas chirac dans mon cœur, mais depuis Sarkozy la soumission aux USA est devenue la règle absolue
@@philreuter4165allez encore un peu de nuances , de gaulle a viré les bases américaines du pays et sorti de l 'OTAN. C'est pas pour rien que les américains le haïssaient et lui ont mis des giscard et autres dans les pattes pour le faire tomber. Faut pas trop tout simplifier à l'extrême.
De Villepin assume ses propos et peut dénoncer le déni démocratique de Macron tout en étant convaincu par sa politique de l’offre ( que je ne partage pas ). Mais au moins on peut débattre avec lui comme ce fut d’ailleurs le cas à la fête de l’Huma. C’était assurément l’opposant à inviter cette année !
La vision que propose de Mourard avec son physique ingrat a un parti pris et un angle de réflexion subjectif qui lie l’évolution du judaïsme et l'influence de la Kabbale sur la pensée politique juive et l’État d’Israël, est certes intéressante, mais elle peut être nuancée et discutée sous plusieurs aspects. La Kabbale, bien qu'elle ait une place importante dans certains courants mystiques du judaïsme, notamment au sein du judaïsme hassidique, n'a pas été un moteur principal du sionisme politique. Le mouvement sioniste moderne, fondé par des figures comme Theodor Herzl à la fin du XIXe siècle, était principalement laïc et nationaliste, cherchant une solution concrète aux persécutions des Juifs en Europe. Herzl et d'autres leaders sionistes voyaient la création d'un État juif comme une réponse politique et pragmatique, plutôt qu'un projet eschatologique ou mystique influencé par la Kabbale. Certains courants religieux juifs, y compris les plus mystiques, ont longtemps été opposés au sionisme politique, précisément parce qu'ils voyaient la création d'un État juif comme un événement qui devait être divinement ordonné, non pas initié par des actions humaines. Par exemple, les communautés haredi et les courants plus orthodoxes ont vu dans la fondation de l'État d'Israël une usurpation du processus de rédemption décrit dans la tradition juive. Pour eux, le retour à la Terre promise devait être précédé de l'arrivée du Messie, une figure eschatologique, et non d’un mouvement politique. Il y a plusieurs traditions dans la Kabbale, et toutes n'ont pas mis l'accent sur l'importance de la Terre d'Israël ou sur un projet de rédemption lié à la terre. Si la Kabbale lourianique, développée au XVIe siècle par Isaac Luria, a effectivement introduit le concept de tiqqūn ʻōlām (réparation du monde) et un certain attachement à la Terre d'Israël, ce n'est pas un aspect dominant de toute la mystique juive. La Kabbale espagnole médiévale, par exemple, était plus tournée vers une compréhension mystique du cosmos et des relations entre Dieu et le monde, sans une insistance particulière sur la question territoriale. Il y a une distinction importante entre la dimension mystique du judaïsme et son influence sur les mouvements politiques modernes. Bien que certaines idéologies post-sionistes aient pu intégrer des éléments mystiques, le sionisme politique, notamment dans ses débuts, était profondément marqué par une approche séculaire, socialiste ou nationaliste, et non par des considérations mystiques. Même chez des penseurs sionistes comme Ahad Ha’am, qui étaient plus intéressés par la culture juive et spirituelle, l'idée d'un État juif était plus une nécessité culturelle et sociale qu'une mission eschatologique inspirée de la Kabbale. L’évolution du judaïsme, et particulièrement son passage du talmudisme à la Kabbale, n’a pas forcément supplanté le rôle central du Talmud dans la pensée juive. Le Talmudisme, avec ses interprétations juridiques et éthiques, a continué d’influencer largement la pratique juive au quotidien, y compris en Israël, même après l'émergence de la Kabbale. Dans la pensée sioniste, notamment en Israël, l’influence du Talmud et des écrits rabbiniques reste très présente, notamment dans les institutions religieuses. La Kabbale, bien qu’importante dans certains cercles, n’a pas été une force centrale dans le développement des idéologies sionistes. Le sionisme politique est né de la nécessité de créer un refuge pour les Juifs persécutés, et bien que certains éléments religieux ou mystiques aient influencé certains courants, la fondation d’Israël s’est avant tout appuyée sur des motivations politiques et pragmatiques, et non sur une vision kabbalistique ou eschatologique. Le judaïsme valorise la réflexion, le débat et l’étude comme fondements de la pratique religieuse et culturelle. Cette approche intellectuelle remonte à plusieurs siècles et est incarnée dans les textes centraux du judaïsme, comme la Torah, le Talmud et d'autres commentaires rabbiniques. Le Talmud, en particulier, est un texte qui consigne des discussions et des débats complexes entre rabbins sur la loi juive, la morale et la philosophie. Les arguments ne sont pas imposés de manière dogmatique, mais sont souvent présentés sous forme de questionnements et de réponses, encourageant une réflexion critique. Cette approche a pu encourager un esprit critique et analytique qui s'est transmis à travers les générations, dans des domaines dépassant la religion, tels que les sciences, les mathématiques, et la philosophie. Les Juifs représentent environ 0,2 % de la population mondiale, mais ils ont remporté environ 20 % des prix Nobel dans des disciplines scientifiques, ce qui est disproportionné par rapport à leur nombre. Des figures comme Albert Einstein, Richard Feynman, ou Niels Bohr sont des exemples célèbres. Cela pourrait être lié, en partie, à la tradition intellectuelle juive, mais aussi au fait que beaucoup d’entre eux ont bénéficié des réseaux d’éducation modernes dans des pays occidentaux comme les États-Unis et l’Europe. L'importance de la pensée critique, du débat et de l'éducation dans la culture juive, ainsi que des opportunités créées dans les pays favorisant l’innovation scientifique, pourraient expliquer cette surreprésentation. Le judaïsme, en particulier dans certaines de ses branches plus philosophiques (comme dans la pensée de Maïmonide, philosophe juif du XIIe siècle), a souvent cherché à réconcilier la foi et la raison. Cette approche rationaliste et l'ouverture au questionnement philosophique ont pu contribuer à un environnement propice à l’exploration scientifique. La coexistence de la pensée religieuse avec la recherche de la vérité par la raison a renforcé l’esprit scientifique et philosophique chez les penseurs juifs. Les communautés juives, souvent diasporiques, ont développé au fil des siècles des réseaux internationaux de contacts et de connaissances. Ces réseaux ont permis des échanges culturels et intellectuels, facilitant ainsi la diffusion des idées et le soutien entre membres des communautés, créant des opportunités pour exceller dans différents domaines. Ces réseaux ont probablement aidé à soutenir les carrières scientifiques et intellectuelles de nombreux individus juifs. L’idée que le judaïsme soit une "confession du questionnement" repose sur des bases solides, en raison de la tradition d’étude et de débat dans le judaïsme, ainsi que de l’importance culturelle de l’éducation. Cette culture de l’intellectualisme et de la réflexion a sans doute contribué à la réussite disproportionnée des Juifs dans les sciences et à leur présence parmi les lauréats de prix Nobel. L’histoire d’exclusion, les réseaux culturels et la quête de la vérité rationnelle ont également joué un rôle crucial dans ce phénomène.
Vous êtes devenu une de mes émissions préférées sur youtube... ❤ Par contre il faut arrêter de dire que critiquer l'islam est un acte fasciste... Il est très sain de critiquer une religion quand on est de gauche et il ne faut pas oublier que toutes les religions sont accrédités, et à rejeter en tant que telles...
20 годин тому
Merci n'hésitez pas à nous soutenir ! www.lemediatv.fr/soutien
@@Mutic996 il ne s'agit pas de dire si le fascisme c'est mieux ou moins bien que les religions, quand on est de gauche l'égalité et l'humanisme incompatibles avec la moindre religion.
Les éditorialistes détestent Mr. Dominique de Villepin et le comparent à Mélenchon parce que les deux hommes sont nés au Maroc et les deux parlent vrais sans hypocrisie, ni caresses dans le sens du poils. Comme Mélenchon, C'est Villepin l'Africain.
Il est proche de Mélenchon au niveau géostratégique (et encore) mais il est à l'opposé de la politique de Mélenchon au niveau du pays. Ne pas oublier qu'il est de droite.
@@jean-michelvaudez3549 je n'ai pas la mémoire courte et toujours dans un nuancier assez large il avait retiré sa réforme, ce que n'a jamais imaginé le macaron avec sa réforme des retraites. La police de pasqua avait tué malik oussekine, un scandale gigantesque et le démantèlement des brigades motos. Avec macron castaner darmanin, combien de gilets jaunes eborgnés , mains arrachées , combien de manifestants pacifiques massacrés par la police. Ce régime macronien est passé à un stade supérieur dans la violence et la répression de la simple expression démocratique. Il faut être aveugle pour ne pas le voir. Même Sarkozy dans ses rêves les plus fous n'a jamais osé aller aussi loin.
C'est vrai que les écrans plats c'est un énorme signe de richesse j'en ai quand même acheté un pour 80 €. A cause de ça je n'ai pas pu reprendre de champagne avec mon foie gras. 😁
Oui parce qu’il faut être plus précis : le judéo- droitisme ! Caroline Fourest présente un Syndrome de Korsakoff … avec délire mystique « actualisée »… et hallucinations visuelles avec fantômes frères !
Parce qu’il va droit au coeur du sujet, qu’il n’a pas de solidarité envers les riches propriétaires de médias et qu’il est libre et solitaire de la vérité..toujours et sans compromis..
N'empêche qu'islamophobie est bien un mot fourre-tout qui assimile toute critique de l'islam à du racisme. Ce qui est parfaitement stupide, comme si en critiquant l'ancien testament on devenait antisémite.
La vision que propose de Mourard avec son physique ingrat a un parti pris et un angle de réflexion subjectif qui lie l’évolution du judaïsme et l'influence de la Kabbale sur la pensée politique juive et l’État d’Israël, est certes intéressante, mais elle peut être nuancée et discutée sous plusieurs aspects. La Kabbale, bien qu'elle ait une place importante dans certains courants mystiques du judaïsme, notamment au sein du judaïsme hassidique, n'a pas été un moteur principal du sionisme politique. Le mouvement sioniste moderne, fondé par des figures comme Theodor Herzl à la fin du XIXe siècle, était principalement laïc et nationaliste, cherchant une solution concrète aux persécutions des Juifs en Europe. Herzl et d'autres leaders sionistes voyaient la création d'un État juif comme une réponse politique et pragmatique, plutôt qu'un projet eschatologique ou mystique influencé par la Kabbale. Certains courants religieux juifs, y compris les plus mystiques, ont longtemps été opposés au sionisme politique, précisément parce qu'ils voyaient la création d'un État juif comme un événement qui devait être divinement ordonné, non pas initié par des actions humaines. Par exemple, les communautés haredi et les courants plus orthodoxes ont vu dans la fondation de l'État d'Israël une usurpation du processus de rédemption décrit dans la tradition juive. Pour eux, le retour à la Terre promise devait être précédé de l'arrivée du Messie, une figure eschatologique, et non d’un mouvement politique. Il y a plusieurs traditions dans la Kabbale, et toutes n'ont pas mis l'accent sur l'importance de la Terre d'Israël ou sur un projet de rédemption lié à la terre. Si la Kabbale lourianique, développée au XVIe siècle par Isaac Luria, a effectivement introduit le concept de tiqqūn ʻōlām (réparation du monde) et un certain attachement à la Terre d'Israël, ce n'est pas un aspect dominant de toute la mystique juive. La Kabbale espagnole médiévale, par exemple, était plus tournée vers une compréhension mystique du cosmos et des relations entre Dieu et le monde, sans une insistance particulière sur la question territoriale. Il y a une distinction importante entre la dimension mystique du judaïsme et son influence sur les mouvements politiques modernes. Bien que certaines idéologies post-sionistes aient pu intégrer des éléments mystiques, le sionisme politique, notamment dans ses débuts, était profondément marqué par une approche séculaire, socialiste ou nationaliste, et non par des considérations mystiques. Même chez des penseurs sionistes comme Ahad Ha’am, qui étaient plus intéressés par la culture juive et spirituelle, l'idée d'un État juif était plus une nécessité culturelle et sociale qu'une mission eschatologique inspirée de la Kabbale. L’évolution du judaïsme, et particulièrement son passage du talmudisme à la Kabbale, n’a pas forcément supplanté le rôle central du Talmud dans la pensée juive. Le Talmudisme, avec ses interprétations juridiques et éthiques, a continué d’influencer largement la pratique juive au quotidien, y compris en Israël, même après l'émergence de la Kabbale. Dans la pensée sioniste, notamment en Israël, l’influence du Talmud et des écrits rabbiniques reste très présente, notamment dans les institutions religieuses. La Kabbale, bien qu’importante dans certains cercles, n’a pas été une force centrale dans le développement des idéologies sionistes. Le sionisme politique est né de la nécessité de créer un refuge pour les Juifs persécutés, et bien que certains éléments religieux ou mystiques aient influencé certains courants, la fondation d’Israël s’est avant tout appuyée sur des motivations politiques et pragmatiques, et non sur une vision kabbalistique ou eschatologique. Le judaïsme valorise la réflexion, le débat et l’étude comme fondements de la pratique religieuse et culturelle. Cette approche intellectuelle remonte à plusieurs siècles et est incarnée dans les textes centraux du judaïsme, comme la Torah, le Talmud et d'autres commentaires rabbiniques. Le Talmud, en particulier, est un texte qui consigne des discussions et des débats complexes entre rabbins sur la loi juive, la morale et la philosophie. Les arguments ne sont pas imposés de manière dogmatique, mais sont souvent présentés sous forme de questionnements et de réponses, encourageant une réflexion critique. Cette approche a pu encourager un esprit critique et analytique qui s'est transmis à travers les générations, dans des domaines dépassant la religion, tels que les sciences, les mathématiques, et la philosophie. Les Juifs représentent environ 0,2 % de la population mondiale, mais ils ont remporté environ 20 % des prix Nobel dans des disciplines scientifiques, ce qui est disproportionné par rapport à leur nombre. Des figures comme Albert Einstein, Richard Feynman, ou Niels Bohr sont des exemples célèbres. Cela pourrait être lié, en partie, à la tradition intellectuelle juive, mais aussi au fait que beaucoup d’entre eux ont bénéficié des réseaux d’éducation modernes dans des pays occidentaux comme les États-Unis et l’Europe. L'importance de la pensée critique, du débat et de l'éducation dans la culture juive, ainsi que des opportunités créées dans les pays favorisant l’innovation scientifique, pourraient expliquer cette surreprésentation. Le judaïsme, en particulier dans certaines de ses branches plus philosophiques (comme dans la pensée de Maïmonide, philosophe juif du XIIe siècle), a souvent cherché à réconcilier la foi et la raison. Cette approche rationaliste et l'ouverture au questionnement philosophique ont pu contribuer à un environnement propice à l’exploration scientifique. La coexistence de la pensée religieuse avec la recherche de la vérité par la raison a renforcé l’esprit scientifique et philosophique chez les penseurs juifs. Les communautés juives, souvent diasporiques, ont développé au fil des siècles des réseaux internationaux de contacts et de connaissances. Ces réseaux ont permis des échanges culturels et intellectuels, facilitant ainsi la diffusion des idées et le soutien entre membres des communautés, créant des opportunités pour exceller dans différents domaines. Ces réseaux ont probablement aidé à soutenir les carrières scientifiques et intellectuelles de nombreux individus juifs. L’idée que le judaïsme soit une "confession du questionnement" repose sur des bases solides, en raison de la tradition d’étude et de débat dans le judaïsme, ainsi que de l’importance culturelle de l’éducation. Cette culture de l’intellectualisme et de la réflexion a sans doute contribué à la réussite disproportionnée des Juifs dans les sciences et à leur présence parmi les lauréats de prix Nobel. L’histoire d’exclusion, les réseaux culturels et la quête de la vérité rationnelle ont également joué un rôle crucial dans ce phénomène.
Rioufol c'est le gars qui disait à la radio en direct, que les tortures à Guatanamo (la serviette sur le visage aspergé d'eau), n'étaient pas des actes de torture.
Les gens qui vous disent qu'ils vont vous dire la vérité, c'est en réalité pour que vous ne voyez pas qu'ils vont vous mentir. Dire la vérité en politique ne devrait pas être un luxe que vous octroie un politicien dont il vous fait cadeau parce que c'est vous cela devrait être une obligation.
La vision que propose de Mourard avec son physique ingrat a un parti pris et un angle de réflexion subjectif qui lie l’évolution du judaïsme et l'influence de la Kabbale sur la pensée politique juive et l’État d’Israël, est certes intéressante, mais elle peut être nuancée et discutée sous plusieurs aspects. La Kabbale, bien qu'elle ait une place importante dans certains courants mystiques du judaïsme, notamment au sein du judaïsme hassidique, n'a pas été un moteur principal du sionisme politique. Le mouvement sioniste moderne, fondé par des figures comme Theodor Herzl à la fin du XIXe siècle, était principalement laïc et nationaliste, cherchant une solution concrète aux persécutions des Juifs en Europe. Herzl et d'autres leaders sionistes voyaient la création d'un État juif comme une réponse politique et pragmatique, plutôt qu'un projet eschatologique ou mystique influencé par la Kabbale. Certains courants religieux juifs, y compris les plus mystiques, ont longtemps été opposés au sionisme politique, précisément parce qu'ils voyaient la création d'un État juif comme un événement qui devait être divinement ordonné, non pas initié par des actions humaines. Par exemple, les communautés haredi et les courants plus orthodoxes ont vu dans la fondation de l'État d'Israël une usurpation du processus de rédemption décrit dans la tradition juive. Pour eux, le retour à la Terre promise devait être précédé de l'arrivée du Messie, une figure eschatologique, et non d’un mouvement politique. Il y a plusieurs traditions dans la Kabbale, et toutes n'ont pas mis l'accent sur l'importance de la Terre d'Israël ou sur un projet de rédemption lié à la terre. Si la Kabbale lourianique, développée au XVIe siècle par Isaac Luria, a effectivement introduit le concept de tiqqūn ʻōlām (réparation du monde) et un certain attachement à la Terre d'Israël, ce n'est pas un aspect dominant de toute la mystique juive. La Kabbale espagnole médiévale, par exemple, était plus tournée vers une compréhension mystique du cosmos et des relations entre Dieu et le monde, sans une insistance particulière sur la question territoriale. Il y a une distinction importante entre la dimension mystique du judaïsme et son influence sur les mouvements politiques modernes. Bien que certaines idéologies post-sionistes aient pu intégrer des éléments mystiques, le sionisme politique, notamment dans ses débuts, était profondément marqué par une approche séculaire, socialiste ou nationaliste, et non par des considérations mystiques. Même chez des penseurs sionistes comme Ahad Ha’am, qui étaient plus intéressés par la culture juive et spirituelle, l'idée d'un État juif était plus une nécessité culturelle et sociale qu'une mission eschatologique inspirée de la Kabbale. L’évolution du judaïsme, et particulièrement son passage du talmudisme à la Kabbale, n’a pas forcément supplanté le rôle central du Talmud dans la pensée juive. Le Talmudisme, avec ses interprétations juridiques et éthiques, a continué d’influencer largement la pratique juive au quotidien, y compris en Israël, même après l'émergence de la Kabbale. Dans la pensée sioniste, notamment en Israël, l’influence du Talmud et des écrits rabbiniques reste très présente, notamment dans les institutions religieuses. La Kabbale, bien qu’importante dans certains cercles, n’a pas été une force centrale dans le développement des idéologies sionistes. Le sionisme politique est né de la nécessité de créer un refuge pour les Juifs persécutés, et bien que certains éléments religieux ou mystiques aient influencé certains courants, la fondation d’Israël s’est avant tout appuyée sur des motivations politiques et pragmatiques, et non sur une vision kabbalistique ou eschatologique. Le judaïsme valorise la réflexion, le débat et l’étude comme fondements de la pratique religieuse et culturelle. Cette approche intellectuelle remonte à plusieurs siècles et est incarnée dans les textes centraux du judaïsme, comme la Torah, le Talmud et d'autres commentaires rabbiniques. Le Talmud, en particulier, est un texte qui consigne des discussions et des débats complexes entre rabbins sur la loi juive, la morale et la philosophie. Les arguments ne sont pas imposés de manière dogmatique, mais sont souvent présentés sous forme de questionnements et de réponses, encourageant une réflexion critique. Cette approche a pu encourager un esprit critique et analytique qui s'est transmis à travers les générations, dans des domaines dépassant la religion, tels que les sciences, les mathématiques, et la philosophie. Les Juifs représentent environ 0,2 % de la population mondiale, mais ils ont remporté environ 20 % des prix Nobel dans des disciplines scientifiques, ce qui est disproportionné par rapport à leur nombre. Des figures comme Albert Einstein, Richard Feynman, ou Niels Bohr sont des exemples célèbres. Cela pourrait être lié, en partie, à la tradition intellectuelle juive, mais aussi au fait que beaucoup d’entre eux ont bénéficié des réseaux d’éducation modernes dans des pays occidentaux comme les États-Unis et l’Europe. L'importance de la pensée critique, du débat et de l'éducation dans la culture juive, ainsi que des opportunités créées dans les pays favorisant l’innovation scientifique, pourraient expliquer cette surreprésentation. Le judaïsme, en particulier dans certaines de ses branches plus philosophiques (comme dans la pensée de Maïmonide, philosophe juif du XIIe siècle), a souvent cherché à réconcilier la foi et la raison. Cette approche rationaliste et l'ouverture au questionnement philosophique ont pu contribuer à un environnement propice à l’exploration scientifique. La coexistence de la pensée religieuse avec la recherche de la vérité par la raison a renforcé l’esprit scientifique et philosophique chez les penseurs juifs. Les communautés juives, souvent diasporiques, ont développé au fil des siècles des réseaux internationaux de contacts et de connaissances. Ces réseaux ont permis des échanges culturels et intellectuels, facilitant ainsi la diffusion des idées et le soutien entre membres des communautés, créant des opportunités pour exceller dans différents domaines. Ces réseaux ont probablement aidé à soutenir les carrières scientifiques et intellectuelles de nombreux individus juifs. L’idée que le judaïsme soit une "confession du questionnement" repose sur des bases solides, en raison de la tradition d’étude et de débat dans le judaïsme, ainsi que de l’importance culturelle de l’éducation. Cette culture de l’intellectualisme et de la réflexion a sans doute contribué à la réussite disproportionnée des Juifs dans les sciences et à leur présence parmi les lauréats de prix Nobel. L’histoire d’exclusion, les réseaux culturels et la quête de la vérité rationnelle ont également joué un rôle crucial dans ce phénomène.
Poutou a raison et on est des millions à penser que c’est des tocards .
oh que oui !! ;)
Et encore tocard ça reste vraiment gentil
Non moi je pense que ce sont des connards de traîtres
Le RN qui taxe LFI d'antisémite alors que c'est ce parti là les racistes, xenophobes ! On marche sur la tête hein Hanouna !
Les propos de Caroline Fourest tombent sous le coup de la loi. A quand les poursuites ?
Les ashkénazes n’ont jamais été sémites. Les Arabes ont toujours été sémites. Il n’y a pas plus antisémite qu’un fuj sioniste envers les Arabes ! Ils ont même le droit de faire des progroms à Gaza et en Cisjordanie !
Cette Caroline Fourest est totalement détestable !
C.Fourest est odieuse et suffisante !
Caroline Fourest , en tout point semblable à Enthoven à vomir
C'est le cerbère de l'extrême centre
Ça ferait un beau couple 😂❤🎉 et surtout 🤮
la crème de france culture ^^
La dream team
Bien dit🎉
Vive Mourad ! Vive le Média !
La vision que propose de Mourard avec son physique ingrat a un parti pris et un angle de réflexion subjectif qui lie l’évolution du judaïsme et l'influence de la Kabbale sur la pensée politique juive et l’État d’Israël, est certes intéressante, mais elle peut être nuancée et discutée sous plusieurs aspects.
La Kabbale, bien qu'elle ait une place importante dans certains courants mystiques du judaïsme, notamment au sein du judaïsme hassidique, n'a pas été un moteur principal du sionisme politique. Le mouvement sioniste moderne, fondé par des figures comme Theodor Herzl à la fin du XIXe siècle, était principalement laïc et nationaliste, cherchant une solution concrète aux persécutions des Juifs en Europe. Herzl et d'autres leaders sionistes voyaient la création d'un État juif comme une réponse politique et pragmatique, plutôt qu'un projet eschatologique ou mystique influencé par la Kabbale.
Certains courants religieux juifs, y compris les plus mystiques, ont longtemps été opposés au sionisme politique, précisément parce qu'ils voyaient la création d'un État juif comme un événement qui devait être divinement ordonné, non pas initié par des actions humaines. Par exemple, les communautés haredi et les courants plus orthodoxes ont vu dans la fondation de l'État d'Israël une usurpation du processus de rédemption décrit dans la tradition juive. Pour eux, le retour à la Terre promise devait être précédé de l'arrivée du Messie, une figure eschatologique, et non d’un mouvement politique.
Il y a plusieurs traditions dans la Kabbale, et toutes n'ont pas mis l'accent sur l'importance de la Terre d'Israël ou sur un projet de rédemption lié à la terre. Si la Kabbale lourianique, développée au XVIe siècle par Isaac Luria, a effectivement introduit le concept de tiqqūn ʻōlām (réparation du monde) et un certain attachement à la Terre d'Israël, ce n'est pas un aspect dominant de toute la mystique juive. La Kabbale espagnole médiévale, par exemple, était plus tournée vers une compréhension mystique du cosmos et des relations entre Dieu et le monde, sans une insistance particulière sur la question territoriale.
Il y a une distinction importante entre la dimension mystique du judaïsme et son influence sur les mouvements politiques modernes. Bien que certaines idéologies post-sionistes aient pu intégrer des éléments mystiques, le sionisme politique, notamment dans ses débuts, était profondément marqué par une approche séculaire, socialiste ou nationaliste, et non par des considérations mystiques. Même chez des penseurs sionistes comme Ahad Ha’am, qui étaient plus intéressés par la culture juive et spirituelle, l'idée d'un État juif était plus une nécessité culturelle et sociale qu'une mission eschatologique inspirée de la Kabbale.
L’évolution du judaïsme, et particulièrement son passage du talmudisme à la Kabbale, n’a pas forcément supplanté le rôle central du Talmud dans la pensée juive. Le Talmudisme, avec ses interprétations juridiques et éthiques, a continué d’influencer largement la pratique juive au quotidien, y compris en Israël, même après l'émergence de la Kabbale. Dans la pensée sioniste, notamment en Israël, l’influence du Talmud et des écrits rabbiniques reste très présente, notamment dans les institutions religieuses.
La Kabbale, bien qu’importante dans certains cercles, n’a pas été une force centrale dans le développement des idéologies sionistes. Le sionisme politique est né de la nécessité de créer un refuge pour les Juifs persécutés, et bien que certains éléments religieux ou mystiques aient influencé certains courants, la fondation d’Israël s’est avant tout appuyée sur des motivations politiques et pragmatiques, et non sur une vision kabbalistique ou eschatologique.
Le judaïsme valorise la réflexion, le débat et l’étude comme fondements de la pratique religieuse et culturelle. Cette approche intellectuelle remonte à plusieurs siècles et est incarnée dans les textes centraux du judaïsme, comme la Torah, le Talmud et d'autres commentaires rabbiniques.
Le Talmud, en particulier, est un texte qui consigne des discussions et des débats complexes entre rabbins sur la loi juive, la morale et la philosophie. Les arguments ne sont pas imposés de manière dogmatique, mais sont souvent présentés sous forme de questionnements et de réponses, encourageant une réflexion critique.
Cette approche a pu encourager un esprit critique et analytique qui s'est transmis à travers les générations, dans des domaines dépassant la religion, tels que les sciences, les mathématiques, et la philosophie.
Les Juifs représentent environ 0,2 % de la population mondiale, mais ils ont remporté environ 20 % des prix Nobel dans des disciplines scientifiques, ce qui est disproportionné par rapport à leur nombre. Des figures comme Albert Einstein, Richard Feynman, ou Niels Bohr sont des exemples célèbres. Cela pourrait être lié, en partie, à la tradition intellectuelle juive, mais aussi au fait que beaucoup d’entre eux ont bénéficié des réseaux d’éducation modernes dans des pays occidentaux comme les États-Unis et l’Europe. L'importance de la pensée critique, du débat et de l'éducation dans la culture juive, ainsi que des opportunités créées dans les pays favorisant l’innovation scientifique, pourraient expliquer cette surreprésentation.
Le judaïsme, en particulier dans certaines de ses branches plus philosophiques (comme dans la pensée de Maïmonide, philosophe juif du XIIe siècle), a souvent cherché à réconcilier la foi et la raison. Cette approche rationaliste et l'ouverture au questionnement philosophique ont pu contribuer à un environnement propice à l’exploration scientifique. La coexistence de la pensée religieuse avec la recherche de la vérité par la raison a renforcé l’esprit scientifique et philosophique chez les penseurs juifs.
Les communautés juives, souvent diasporiques, ont développé au fil des siècles des réseaux internationaux de contacts et de connaissances. Ces réseaux ont permis des échanges culturels et intellectuels, facilitant ainsi la diffusion des idées et le soutien entre membres des communautés, créant des opportunités pour exceller dans différents domaines. Ces réseaux ont probablement aidé à soutenir les carrières scientifiques et intellectuelles de nombreux individus juifs.
L’idée que le judaïsme soit une "confession du questionnement" repose sur des bases solides, en raison de la tradition d’étude et de débat dans le judaïsme, ainsi que de l’importance culturelle de l’éducation. Cette culture de l’intellectualisme et de la réflexion a sans doute contribué à la réussite disproportionnée des Juifs dans les sciences et à leur présence parmi les lauréats de prix Nobel.
L’histoire d’exclusion, les réseaux culturels et la quête de la vérité rationnelle ont également joué un rôle crucial dans ce phénomène.
Philippe Poutou est un trésor national ❤️
❤
Mr Bernier est l'homme préféré des français selon un dernier sondage !
Je suis tombé dans le coma en apprenant cette nouvelle !
Si c'est vrai qu'il veut imposer un peu plus les riches et les grosses entreprises pourquoi pas ? Je dirais que c'est presque mieux que les attal, darmanin, lemaire, etc etc
@@pietropp4007 oui sauf qu'il dit et qu'il va pas faire (ou alors allez, taper 10 milliards comme ça vite fait pour faire genre une fois et terminé. L'arnaque totale, en somme)
C’est qui ??
Caroline Fourest présente un Syndrome de Korsakoff … avec délire mystique « actualisée »… et hallucinations visuelles avec fantômes frères !
Idem, le cul est passé à côté de la chaise ! J'ai pitié des sondés !
La clique du printemps républicain est vraiment à vomir
Villepin est humaniste , comme Melenchon . C’est le point commun des vrais hommes politiques .
Les francs maçons comme Jean Luc se disent humanistes
Républicain et respectueux des institutions de la V
un des deux veut changer de république et passer à la VI ✊✌
la politique menée en Afrique par Villepin et consort ressemble beaucoup à du néocolonialisme pour l'humanisme on repassera !
Le point commun c'est plutot leur antisemitisme
@@Bonne_nouvelle pourritures franc maçonnerie et compagnie
Philippe Val de l'extrême gauche à l'extrême droite... A dégueuler
La chronique de Mourad est mon bonbon de la semaine.
Je ne l'écoute que lorsque je suis en condition d'en savourer la substantifique moelle.
Merci à tous les deux de couvrir le paysage audiovisuel avec cette acuité et de nous ouvrir les yeux et les oreilles.
Idem
Pas mieux ! 😊
La vision que propose de Mourard avec son physique ingrat a un parti pris et un angle de réflexion subjectif qui lie l’évolution du judaïsme et l'influence de la Kabbale sur la pensée politique juive et l’État d’Israël, est certes intéressante, mais elle peut être nuancée et discutée sous plusieurs aspects.
La Kabbale, bien qu'elle ait une place importante dans certains courants mystiques du judaïsme, notamment au sein du judaïsme hassidique, n'a pas été un moteur principal du sionisme politique. Le mouvement sioniste moderne, fondé par des figures comme Theodor Herzl à la fin du XIXe siècle, était principalement laïc et nationaliste, cherchant une solution concrète aux persécutions des Juifs en Europe. Herzl et d'autres leaders sionistes voyaient la création d'un État juif comme une réponse politique et pragmatique, plutôt qu'un projet eschatologique ou mystique influencé par la Kabbale.
Certains courants religieux juifs, y compris les plus mystiques, ont longtemps été opposés au sionisme politique, précisément parce qu'ils voyaient la création d'un État juif comme un événement qui devait être divinement ordonné, non pas initié par des actions humaines. Par exemple, les communautés haredi et les courants plus orthodoxes ont vu dans la fondation de l'État d'Israël une usurpation du processus de rédemption décrit dans la tradition juive. Pour eux, le retour à la Terre promise devait être précédé de l'arrivée du Messie, une figure eschatologique, et non d’un mouvement politique.
Il y a plusieurs traditions dans la Kabbale, et toutes n'ont pas mis l'accent sur l'importance de la Terre d'Israël ou sur un projet de rédemption lié à la terre. Si la Kabbale lourianique, développée au XVIe siècle par Isaac Luria, a effectivement introduit le concept de tiqqūn ʻōlām (réparation du monde) et un certain attachement à la Terre d'Israël, ce n'est pas un aspect dominant de toute la mystique juive. La Kabbale espagnole médiévale, par exemple, était plus tournée vers une compréhension mystique du cosmos et des relations entre Dieu et le monde, sans une insistance particulière sur la question territoriale.
Il y a une distinction importante entre la dimension mystique du judaïsme et son influence sur les mouvements politiques modernes. Bien que certaines idéologies post-sionistes aient pu intégrer des éléments mystiques, le sionisme politique, notamment dans ses débuts, était profondément marqué par une approche séculaire, socialiste ou nationaliste, et non par des considérations mystiques. Même chez des penseurs sionistes comme Ahad Ha’am, qui étaient plus intéressés par la culture juive et spirituelle, l'idée d'un État juif était plus une nécessité culturelle et sociale qu'une mission eschatologique inspirée de la Kabbale.
L’évolution du judaïsme, et particulièrement son passage du talmudisme à la Kabbale, n’a pas forcément supplanté le rôle central du Talmud dans la pensée juive. Le Talmudisme, avec ses interprétations juridiques et éthiques, a continué d’influencer largement la pratique juive au quotidien, y compris en Israël, même après l'émergence de la Kabbale. Dans la pensée sioniste, notamment en Israël, l’influence du Talmud et des écrits rabbiniques reste très présente, notamment dans les institutions religieuses.
La Kabbale, bien qu’importante dans certains cercles, n’a pas été une force centrale dans le développement des idéologies sionistes. Le sionisme politique est né de la nécessité de créer un refuge pour les Juifs persécutés, et bien que certains éléments religieux ou mystiques aient influencé certains courants, la fondation d’Israël s’est avant tout appuyée sur des motivations politiques et pragmatiques, et non sur une vision kabbalistique ou eschatologique.
Le judaïsme valorise la réflexion, le débat et l’étude comme fondements de la pratique religieuse et culturelle. Cette approche intellectuelle remonte à plusieurs siècles et est incarnée dans les textes centraux du judaïsme, comme la Torah, le Talmud et d'autres commentaires rabbiniques.
Le Talmud, en particulier, est un texte qui consigne des discussions et des débats complexes entre rabbins sur la loi juive, la morale et la philosophie. Les arguments ne sont pas imposés de manière dogmatique, mais sont souvent présentés sous forme de questionnements et de réponses, encourageant une réflexion critique.
Cette approche a pu encourager un esprit critique et analytique qui s'est transmis à travers les générations, dans des domaines dépassant la religion, tels que les sciences, les mathématiques, et la philosophie.
Les Juifs représentent environ 0,2 % de la population mondiale, mais ils ont remporté environ 20 % des prix Nobel dans des disciplines scientifiques, ce qui est disproportionné par rapport à leur nombre. Des figures comme Albert Einstein, Richard Feynman, ou Niels Bohr sont des exemples célèbres. Cela pourrait être lié, en partie, à la tradition intellectuelle juive, mais aussi au fait que beaucoup d’entre eux ont bénéficié des réseaux d’éducation modernes dans des pays occidentaux comme les États-Unis et l’Europe. L'importance de la pensée critique, du débat et de l'éducation dans la culture juive, ainsi que des opportunités créées dans les pays favorisant l’innovation scientifique, pourraient expliquer cette surreprésentation.
Le judaïsme, en particulier dans certaines de ses branches plus philosophiques (comme dans la pensée de Maïmonide, philosophe juif du XIIe siècle), a souvent cherché à réconcilier la foi et la raison. Cette approche rationaliste et l'ouverture au questionnement philosophique ont pu contribuer à un environnement propice à l’exploration scientifique. La coexistence de la pensée religieuse avec la recherche de la vérité par la raison a renforcé l’esprit scientifique et philosophique chez les penseurs juifs.
Les communautés juives, souvent diasporiques, ont développé au fil des siècles des réseaux internationaux de contacts et de connaissances. Ces réseaux ont permis des échanges culturels et intellectuels, facilitant ainsi la diffusion des idées et le soutien entre membres des communautés, créant des opportunités pour exceller dans différents domaines. Ces réseaux ont probablement aidé à soutenir les carrières scientifiques et intellectuelles de nombreux individus juifs.
L’idée que le judaïsme soit une "confession du questionnement" repose sur des bases solides, en raison de la tradition d’étude et de débat dans le judaïsme, ainsi que de l’importance culturelle de l’éducation. Cette culture de l’intellectualisme et de la réflexion a sans doute contribué à la réussite disproportionnée des Juifs dans les sciences et à leur présence parmi les lauréats de prix Nobel.
L’histoire d’exclusion, les réseaux culturels et la quête de la vérité rationnelle ont également joué un rôle crucial dans ce phénomène.
@@patrickatlan3273 tout cela pour aboutir au « droit de génocider et de voler ds terres » … droit dont ils se prévalent maintenant !
Je préfère le physique ingrat à l’âme ingrate.
Allez hop! Pouce en l'air direct!
Merci n'hésitez pas à nous soutenir ! www.lemediatv.fr/soutien
Pouce en bas plutôt. La honte !
@@AndySejourneooooh tg
Ça fait plaisir d'entendre D. De Villepin
phi phi Poutou nationale mon coeur vibre une bonne personne ❤
Les seuls hommes politiques sincères et honnête envers les français c'est Mélenchon et Villepin c'est eux seuls qui peuvent arrêtez cette hémorragie destructive qui est entrain de subir la France dans sa politique internationale, financière et sociale
Cnr !
Chapeau bas et grand respect Mourad 👍✌️
Il en faut des gens de droite comme lui pour montrer les humanistes et les justes se trouvent dans tous les camps.
La constance dans la qualité de cette chronique est de salubrité publique ! Merci Moumou ❤
Une nouvelle fois ce journaliste est excellent. Je suis tout simplement admiratif
Villepin parle comme Melenchon, la voix de la verite n'a qune seule verite
ils sont tous les deux en quête d'un poste ils doivent faire vite le temps est compté Mélenchon 73 ans ( un Biden pour la France ) et de Villepin a occupé tous les postes , premier ministre ( 2005 ) et n'a pas laissé un grand souvenir
@@stanhubertdebahia2982 en France d'être discret c'est bon signe. Surtout dans des postes importants. Non?
La Pravda ?
Merci Moumou pour cette chronique ! C'est ma bouffée d'oxygène au milieu de la semaine et ça fait un bien fou en ce moment !
J adore Poutou ! Et son franc parler !!
Ca se soigne
@@user-sc7yy1dt1n Petit trolle, tu cherches tjr tes couilles...
Émission essentielle. Merci messieurs
De Villepin a un gros défaut...aux yeux des petits soldats de la Bourgeoisie...il rend ridicule la plupart des éditorialistes ancrés à Droite comme à l'extrême droite !
Leurs théories simplistes s'écrasent comme des merdes...devant la complexité de leur pratique... expliquée par un certain De Villepin.
C'est ballot !
S'il revenait au pouvoir il ferait la même politique que Macron ne vous y trompez pas.
C'est juste ! Mais peut-être pas en politique étrangère...
Si de Villepin fait beuguer les editorialistes tant mieux !
après c'est un gars de droite ...
Si la Droite était comme De villepin je pense que les LR ne seraient pas à 5%, que la MAcronie n'existerait pas et que le RN serait à 5%....
De Villepin a dirigé la France ( taxes sur les livrets , licenciements facilités , CPE avec blocages des collèges et lycées pendant des semaines et les pires émeutes !!! c'est Mitterrand qui a fait explosé le FN passant de 0,1% à 18 % en 83......
En même temps quand on lit votre pseudo 😂😢😅😊
@@eqlz3228ça peut vouloir dire : "lumière dans le chaos" 😉
Toujours brillant pour nous évoquer les tocards de la semaine. Excellent travail M Guichard .
Bonsoir à vous deux.
Bravo à vous pour vos chroniques documentées
J'adore votre façon de traiter l'info, toujours avec une pointe d'humour.
😂😂
J'ai plus de respect pour une fosse septique que pour Philippe Val
Ce n'est pas gentil d'être méchant
Bonjouuuuuuuuur 🎉
Saluuuuut ! Bravo premier commentaire hehe
De fait, le ,discours de Dominique de Villepin en 2003 sur l'Irak... Je ne suis pas français mais à quel point cette France-là,, je me désespère qu'elle n'existe plus;
le même de Villepin qui a foutu les pires émeutes en France en 2005 et les grèves pour son CPE.....
@@stanhubertdebahia2982 t'es jaloux comme un poux
C'est quand même bizarre que malgré ses caricatures et écrits antisémites Moix est toujours invité sur les plateaux télé !!! D'autres pour beaucoup moins que ça ont été censurés et même virés
Ah ouais non mais carrément appel au meurtre quoi. Moix c'est vraiment la bouse.
Je suis suffisamment vieux pour me souvenir de De Villepin à Matignon sous la présidence Chirac et notamment qu’il était le premier ministre qui a voulu nous “vendre” le CPE, soit.
Mais sur le plan international pardon, il n’y a que peu d’hommes politiques, passés et présents, de droite ou de gauche, qui peuvent lui tenir la dragée haute.
Il est là voix de la France qui refusa, au conseil de l’ONU, de suivre les États Unis dans la folie de la “guerre” en Irak et maintenant, il est le SEUL homme politique de droite à s’offusquer de ce qui se passe à Gaza, au point que des crétins le “Mélenchonnise” 🤦🏼♂️
Heureusement qu’il n’a pas les idées aussi courtes que tous ces abrutis.
des taxes sur les livrets , licenciements facilités , les nombreuses grèves et blocages des lycées et collèges pendant des semaines pour son CPE et les pires émeutes en 2005 la France brulait !!!! c'est aussi ça .......
@@stanhubertdebahia2982 C’était effectivement aussi tout cela. Je ne le nie pas et n’ai pas tenté de le minimiser.
L'état d'urgence @@stanhubertdebahia2982
@@alainnullans5465vous avez bien résumé le personnage.
Il me semble que a cette epoque la politique extérieure de le France etait plus ou moins accepter par tous
il y avait des nuances bien sur et nous etions encore dans le post colonialisme de Mitterrand a Chirac.
et hop 38 minutes et 40 secondes de qualité merci à Mourad et à l'équipe du Média ❤
Bravo Laurence.
LFI devrait porter plainte pour diffamation pour se faire traiter de premier parti antisémite de France 😡😡
Je ne rate aucune de vos interventions! Bravo pour votre travail!
Toujours un régal, l'œil de Moumou !
Bravo les gars
je regarde cette rubrique depuis le début et ça continue à s'améliorer constamment. Merci
dingue de voir que « L’œil de MouMou » sortie de nul part est devenu une ref, un moment culte du "Le Média" .. bravo .. vraiment bravo ^^ et continuez comme ça , pour notre plaisir tout en nous informant ^^
en tant que Canadien, je suis bien content qu'on l'ai pas chez nous ce Mathieu groscouillon :D
Merci au Média
Mourad Premier ministre!! 😛
Merci Theo. C est toujours un plaisir
L'islamisme d'état, une expression ça passe mais sionisme d'état, interdit de le dire alors que c'est une réalité pas un fantasme
Oui parce qu’il faut être plus précis : judéo- droitisme !
Extrémisme judeo-chretien.
Bonne analyse chez vous . Continuez vos façons de faire. Cordialement
C'est juste hallucinant ce déchaînement de violence à la télé. Au moins ils ne se cachent plus. Ils veulent notre mort. C'est eux ou nous.
❤❤ BRAVO LE MEDIA
La vision que propose de Mourard avec son physique ingrat a un parti pris et un angle de réflexion subjectif qui lie l’évolution du judaïsme et l'influence de la Kabbale sur la pensée politique juive et l’État d’Israël, est certes intéressante, mais elle peut être nuancée et discutée sous plusieurs aspects.
La Kabbale, bien qu'elle ait une place importante dans certains courants mystiques du judaïsme, notamment au sein du judaïsme hassidique, n'a pas été un moteur principal du sionisme politique. Le mouvement sioniste moderne, fondé par des figures comme Theodor Herzl à la fin du XIXe siècle, était principalement laïc et nationaliste, cherchant une solution concrète aux persécutions des Juifs en Europe. Herzl et d'autres leaders sionistes voyaient la création d'un État juif comme une réponse politique et pragmatique, plutôt qu'un projet eschatologique ou mystique influencé par la Kabbale.
Certains courants religieux juifs, y compris les plus mystiques, ont longtemps été opposés au sionisme politique, précisément parce qu'ils voyaient la création d'un État juif comme un événement qui devait être divinement ordonné, non pas initié par des actions humaines. Par exemple, les communautés haredi et les courants plus orthodoxes ont vu dans la fondation de l'État d'Israël une usurpation du processus de rédemption décrit dans la tradition juive. Pour eux, le retour à la Terre promise devait être précédé de l'arrivée du Messie, une figure eschatologique, et non d’un mouvement politique.
Il y a plusieurs traditions dans la Kabbale, et toutes n'ont pas mis l'accent sur l'importance de la Terre d'Israël ou sur un projet de rédemption lié à la terre. Si la Kabbale lourianique, développée au XVIe siècle par Isaac Luria, a effectivement introduit le concept de tiqqūn ʻōlām (réparation du monde) et un certain attachement à la Terre d'Israël, ce n'est pas un aspect dominant de toute la mystique juive. La Kabbale espagnole médiévale, par exemple, était plus tournée vers une compréhension mystique du cosmos et des relations entre Dieu et le monde, sans une insistance particulière sur la question territoriale.
Il y a une distinction importante entre la dimension mystique du judaïsme et son influence sur les mouvements politiques modernes. Bien que certaines idéologies post-sionistes aient pu intégrer des éléments mystiques, le sionisme politique, notamment dans ses débuts, était profondément marqué par une approche séculaire, socialiste ou nationaliste, et non par des considérations mystiques. Même chez des penseurs sionistes comme Ahad Ha’am, qui étaient plus intéressés par la culture juive et spirituelle, l'idée d'un État juif était plus une nécessité culturelle et sociale qu'une mission eschatologique inspirée de la Kabbale.
L’évolution du judaïsme, et particulièrement son passage du talmudisme à la Kabbale, n’a pas forcément supplanté le rôle central du Talmud dans la pensée juive. Le Talmudisme, avec ses interprétations juridiques et éthiques, a continué d’influencer largement la pratique juive au quotidien, y compris en Israël, même après l'émergence de la Kabbale. Dans la pensée sioniste, notamment en Israël, l’influence du Talmud et des écrits rabbiniques reste très présente, notamment dans les institutions religieuses.
La Kabbale, bien qu’importante dans certains cercles, n’a pas été une force centrale dans le développement des idéologies sionistes. Le sionisme politique est né de la nécessité de créer un refuge pour les Juifs persécutés, et bien que certains éléments religieux ou mystiques aient influencé certains courants, la fondation d’Israël s’est avant tout appuyée sur des motivations politiques et pragmatiques, et non sur une vision kabbalistique ou eschatologique.
Le judaïsme valorise la réflexion, le débat et l’étude comme fondements de la pratique religieuse et culturelle. Cette approche intellectuelle remonte à plusieurs siècles et est incarnée dans les textes centraux du judaïsme, comme la Torah, le Talmud et d'autres commentaires rabbiniques.
Le Talmud, en particulier, est un texte qui consigne des discussions et des débats complexes entre rabbins sur la loi juive, la morale et la philosophie. Les arguments ne sont pas imposés de manière dogmatique, mais sont souvent présentés sous forme de questionnements et de réponses, encourageant une réflexion critique.
Cette approche a pu encourager un esprit critique et analytique qui s'est transmis à travers les générations, dans des domaines dépassant la religion, tels que les sciences, les mathématiques, et la philosophie.
Les Juifs représentent environ 0,2 % de la population mondiale, mais ils ont remporté environ 20 % des prix Nobel dans des disciplines scientifiques, ce qui est disproportionné par rapport à leur nombre. Des figures comme Albert Einstein, Richard Feynman, ou Niels Bohr sont des exemples célèbres. Cela pourrait être lié, en partie, à la tradition intellectuelle juive, mais aussi au fait que beaucoup d’entre eux ont bénéficié des réseaux d’éducation modernes dans des pays occidentaux comme les États-Unis et l’Europe. L'importance de la pensée critique, du débat et de l'éducation dans la culture juive, ainsi que des opportunités créées dans les pays favorisant l’innovation scientifique, pourraient expliquer cette surreprésentation.
Le judaïsme, en particulier dans certaines de ses branches plus philosophiques (comme dans la pensée de Maïmonide, philosophe juif du XIIe siècle), a souvent cherché à réconcilier la foi et la raison. Cette approche rationaliste et l'ouverture au questionnement philosophique ont pu contribuer à un environnement propice à l’exploration scientifique. La coexistence de la pensée religieuse avec la recherche de la vérité par la raison a renforcé l’esprit scientifique et philosophique chez les penseurs juifs.
Les communautés juives, souvent diasporiques, ont développé au fil des siècles des réseaux internationaux de contacts et de connaissances. Ces réseaux ont permis des échanges culturels et intellectuels, facilitant ainsi la diffusion des idées et le soutien entre membres des communautés, créant des opportunités pour exceller dans différents domaines. Ces réseaux ont probablement aidé à soutenir les carrières scientifiques et intellectuelles de nombreux individus juifs.
L’idée que le judaïsme soit une "confession du questionnement" repose sur des bases solides, en raison de la tradition d’étude et de débat dans le judaïsme, ainsi que de l’importance culturelle de l’éducation. Cette culture de l’intellectualisme et de la réflexion a sans doute contribué à la réussite disproportionnée des Juifs dans les sciences et à leur présence parmi les lauréats de prix Nobel.
L’histoire d’exclusion, les réseaux culturels et la quête de la vérité rationnelle ont également joué un rôle crucial dans ce phénomène.
Il a dit : "Qui ne saute pas n'est pas français" ??? ... Non mais, il est complètement teubé ! On le savait, mais là, on touche le fond !
👍👏👏🏆💯
attention mourad ....villepin parle comme jlm mais on l a eu comme ministre resposable de la catastrophique privatisation des autoroutes et d autres mefaits .par contre je suis agreablement surpris par ses prises de position courageuses a l internationnal et aussi pour defendre le parlement
Il est vieux, il n'a rien à perdre et rien à gagner, il a fait d'énormes conneries mais il date d'une époque ou la France avait des principes et des valeurs. Pourtant je ne portais pas chirac dans mon cœur, mais depuis Sarkozy la soumission aux USA est devenue la règle absolue
@@pietropp4007 la soumission aux Etats Unis c est depuis 1947
@@philreuter4165allez encore un peu de nuances , de gaulle a viré les bases américaines du pays et sorti de l 'OTAN. C'est pas pour rien que les américains le haïssaient et lui ont mis des giscard et autres dans les pattes pour le faire tomber. Faut pas trop tout simplifier à l'extrême.
De Villepin assume ses propos et peut dénoncer le déni démocratique de Macron tout en étant convaincu par sa politique de l’offre ( que je ne partage pas ). Mais au moins on peut débattre avec lui comme ce fut d’ailleurs le cas à la fête de l’Huma. C’était assurément l’opposant à inviter cette année !
Peut-être parce que Villepin fait leur boulot ( de véritable journaliste).🙂
C'est très impressionnant de vous voir grandir et vous développer en tant que créateur de contenu. Vos vidéos sont toujours magnifiques !🌮☘️🎗
Ce Mourad est d'une grande intelligence!
Salut
Toujours au top avec le ton et le temps de Mourad.
Merci
Mourad à un œil averti et un sens critique aiguisé comme peu de journalistes en France.
Merci à lui
La vision que propose de Mourard avec son physique ingrat a un parti pris et un angle de réflexion subjectif qui lie l’évolution du judaïsme et l'influence de la Kabbale sur la pensée politique juive et l’État d’Israël, est certes intéressante, mais elle peut être nuancée et discutée sous plusieurs aspects.
La Kabbale, bien qu'elle ait une place importante dans certains courants mystiques du judaïsme, notamment au sein du judaïsme hassidique, n'a pas été un moteur principal du sionisme politique. Le mouvement sioniste moderne, fondé par des figures comme Theodor Herzl à la fin du XIXe siècle, était principalement laïc et nationaliste, cherchant une solution concrète aux persécutions des Juifs en Europe. Herzl et d'autres leaders sionistes voyaient la création d'un État juif comme une réponse politique et pragmatique, plutôt qu'un projet eschatologique ou mystique influencé par la Kabbale.
Certains courants religieux juifs, y compris les plus mystiques, ont longtemps été opposés au sionisme politique, précisément parce qu'ils voyaient la création d'un État juif comme un événement qui devait être divinement ordonné, non pas initié par des actions humaines. Par exemple, les communautés haredi et les courants plus orthodoxes ont vu dans la fondation de l'État d'Israël une usurpation du processus de rédemption décrit dans la tradition juive. Pour eux, le retour à la Terre promise devait être précédé de l'arrivée du Messie, une figure eschatologique, et non d’un mouvement politique.
Il y a plusieurs traditions dans la Kabbale, et toutes n'ont pas mis l'accent sur l'importance de la Terre d'Israël ou sur un projet de rédemption lié à la terre. Si la Kabbale lourianique, développée au XVIe siècle par Isaac Luria, a effectivement introduit le concept de tiqqūn ʻōlām (réparation du monde) et un certain attachement à la Terre d'Israël, ce n'est pas un aspect dominant de toute la mystique juive. La Kabbale espagnole médiévale, par exemple, était plus tournée vers une compréhension mystique du cosmos et des relations entre Dieu et le monde, sans une insistance particulière sur la question territoriale.
Il y a une distinction importante entre la dimension mystique du judaïsme et son influence sur les mouvements politiques modernes. Bien que certaines idéologies post-sionistes aient pu intégrer des éléments mystiques, le sionisme politique, notamment dans ses débuts, était profondément marqué par une approche séculaire, socialiste ou nationaliste, et non par des considérations mystiques. Même chez des penseurs sionistes comme Ahad Ha’am, qui étaient plus intéressés par la culture juive et spirituelle, l'idée d'un État juif était plus une nécessité culturelle et sociale qu'une mission eschatologique inspirée de la Kabbale.
L’évolution du judaïsme, et particulièrement son passage du talmudisme à la Kabbale, n’a pas forcément supplanté le rôle central du Talmud dans la pensée juive. Le Talmudisme, avec ses interprétations juridiques et éthiques, a continué d’influencer largement la pratique juive au quotidien, y compris en Israël, même après l'émergence de la Kabbale. Dans la pensée sioniste, notamment en Israël, l’influence du Talmud et des écrits rabbiniques reste très présente, notamment dans les institutions religieuses.
La Kabbale, bien qu’importante dans certains cercles, n’a pas été une force centrale dans le développement des idéologies sionistes. Le sionisme politique est né de la nécessité de créer un refuge pour les Juifs persécutés, et bien que certains éléments religieux ou mystiques aient influencé certains courants, la fondation d’Israël s’est avant tout appuyée sur des motivations politiques et pragmatiques, et non sur une vision kabbalistique ou eschatologique.
Le judaïsme valorise la réflexion, le débat et l’étude comme fondements de la pratique religieuse et culturelle. Cette approche intellectuelle remonte à plusieurs siècles et est incarnée dans les textes centraux du judaïsme, comme la Torah, le Talmud et d'autres commentaires rabbiniques.
Le Talmud, en particulier, est un texte qui consigne des discussions et des débats complexes entre rabbins sur la loi juive, la morale et la philosophie. Les arguments ne sont pas imposés de manière dogmatique, mais sont souvent présentés sous forme de questionnements et de réponses, encourageant une réflexion critique.
Cette approche a pu encourager un esprit critique et analytique qui s'est transmis à travers les générations, dans des domaines dépassant la religion, tels que les sciences, les mathématiques, et la philosophie.
Les Juifs représentent environ 0,2 % de la population mondiale, mais ils ont remporté environ 20 % des prix Nobel dans des disciplines scientifiques, ce qui est disproportionné par rapport à leur nombre. Des figures comme Albert Einstein, Richard Feynman, ou Niels Bohr sont des exemples célèbres. Cela pourrait être lié, en partie, à la tradition intellectuelle juive, mais aussi au fait que beaucoup d’entre eux ont bénéficié des réseaux d’éducation modernes dans des pays occidentaux comme les États-Unis et l’Europe. L'importance de la pensée critique, du débat et de l'éducation dans la culture juive, ainsi que des opportunités créées dans les pays favorisant l’innovation scientifique, pourraient expliquer cette surreprésentation.
Le judaïsme, en particulier dans certaines de ses branches plus philosophiques (comme dans la pensée de Maïmonide, philosophe juif du XIIe siècle), a souvent cherché à réconcilier la foi et la raison. Cette approche rationaliste et l'ouverture au questionnement philosophique ont pu contribuer à un environnement propice à l’exploration scientifique. La coexistence de la pensée religieuse avec la recherche de la vérité par la raison a renforcé l’esprit scientifique et philosophique chez les penseurs juifs.
Les communautés juives, souvent diasporiques, ont développé au fil des siècles des réseaux internationaux de contacts et de connaissances. Ces réseaux ont permis des échanges culturels et intellectuels, facilitant ainsi la diffusion des idées et le soutien entre membres des communautés, créant des opportunités pour exceller dans différents domaines. Ces réseaux ont probablement aidé à soutenir les carrières scientifiques et intellectuelles de nombreux individus juifs.
L’idée que le judaïsme soit une "confession du questionnement" repose sur des bases solides, en raison de la tradition d’étude et de débat dans le judaïsme, ainsi que de l’importance culturelle de l’éducation. Cette culture de l’intellectualisme et de la réflexion a sans doute contribué à la réussite disproportionnée des Juifs dans les sciences et à leur présence parmi les lauréats de prix Nobel.
L’histoire d’exclusion, les réseaux culturels et la quête de la vérité rationnelle ont également joué un rôle crucial dans ce phénomène.
Vous êtes devenu une de mes émissions préférées sur youtube... ❤
Par contre il faut arrêter de dire que critiquer l'islam est un acte fasciste... Il est très sain de critiquer une religion quand on est de gauche et il ne faut pas oublier que toutes les religions sont accrédités, et à rejeter en tant que telles...
Merci n'hésitez pas à nous soutenir ! www.lemediatv.fr/soutien
Elles ont été remplacé par le fascisme, est-ce un gain ?
@@Mutic996 il ne s'agit pas de dire si le fascisme c'est mieux ou moins bien que les religions, quand on est de gauche l'égalité et l'humanisme incompatibles avec la moindre religion.
Pas d accord
@@Directgauche vous pouvez argumenter ? Vous pensez qu'on ne doit pas critiquer les religions et leurs textes débiles ?
Les éditorialistes détestent Mr. Dominique de Villepin et le comparent à Mélenchon parce que les deux hommes sont nés au Maroc et les deux parlent vrais sans hypocrisie, ni caresses dans le sens du poils.
Comme Mélenchon, C'est Villepin l'Africain.
Il est proche de Mélenchon au niveau géostratégique (et encore) mais il est à l'opposé de la politique de Mélenchon au niveau du pays.
Ne pas oublier qu'il est de droite.
Évidemment, mais dans un registre de nuances , je préfère villepin et barnier aux macron, attal, darmanin, wauquiez, Ciotti aurore berger etc etc
@@pietropp4007 il à été l'acteur d'un des plus grand blocage du pays pourtant, faut vraiment avoir la mémoire courte..
@@jean-michelvaudez3549 je n'ai pas la mémoire courte et toujours dans un nuancier assez large il avait retiré sa réforme, ce que n'a jamais imaginé le macaron avec sa réforme des retraites.
La police de pasqua avait tué malik oussekine, un scandale gigantesque et le démantèlement des brigades motos. Avec macron castaner darmanin, combien de gilets jaunes eborgnés , mains arrachées , combien de manifestants pacifiques massacrés par la police.
Ce régime macronien est passé à un stade supérieur dans la violence et la répression de la simple expression démocratique. Il faut être aveugle pour ne pas le voir. Même Sarkozy dans ses rêves les plus fous n'a jamais osé aller aussi loin.
Enthoven, BHL et Onfray sont les "philozozos" de plateaux mainstream que nous envient le monde entier 😂😂😂
Entartons ces pompeux cornichons
Le pays part tellement en vrille que Villepin ne va bientot plus trouver de place politique qu'au NFP, malgré son orientation de base ...
CNR2024 !!!
Vous faites des choses formidables
Le foll le fou qui considère donc que si on n'est pas d'ext-droite on serait forcément Insoumis....
Yes mon moment préféré 😊. Merci beaucoup Mr Guichard
7:27 Des poutous pour Philippe
C'est vrai que les écrans plats c'est un énorme signe de richesse j'en ai quand même acheté un pour 80 €.
A cause de ça je n'ai pas pu reprendre de champagne avec mon foie gras. 😁
Macron avait sûrement trop poudré son nez 😅😅😅😅😅
Fourest 🤮
Oui parce qu’il faut être plus précis : le judéo- droitisme ! Caroline Fourest présente un Syndrome de Korsakoff … avec délire mystique « actualisée »… et hallucinations visuelles avec fantômes frères !
J'adore ces chroniques
Groupes médiatiques français = premières forces antidémocratiques
Mourad,chronique excellentissime, un vrai bonheur dans cet univers mediatique degueulasse...
MERCI
Fog est un malade . Free Palestine
Parce qu’il va droit au coeur du sujet, qu’il n’a pas de solidarité envers les riches propriétaires de médias et qu’il est libre et solitaire de la vérité..toujours et sans compromis..
Toujours aussi pertinent le média 😊fourest avec ses propos degueulasses sur les enfants palestiniens à vomir 🤮
...Je répète:
- Mélenchon / De Villepin en 2027 = ticket gagnant...
Gros bisous Moumou. Aaa la semaine prochaine... tu te fais rare..
Du coup les gens en chaise roulante sont pas français?
Messieurs bravo et félicitations
J'adore la chronique de Moumou 🥰🥰
Quelles bandes de menteurs !!! Ces ministres !
c'était pas Ruffin l'opposant politique invité à la fête de l'huma?🤣
N'empêche qu'islamophobie est bien un mot fourre-tout qui assimile toute critique de l'islam à du racisme. Ce qui est parfaitement stupide, comme si en critiquant l'ancien testament on devenait antisémite.
J’attends toujours avec impatience votre chronique très pertinente
La vision que propose de Mourard avec son physique ingrat a un parti pris et un angle de réflexion subjectif qui lie l’évolution du judaïsme et l'influence de la Kabbale sur la pensée politique juive et l’État d’Israël, est certes intéressante, mais elle peut être nuancée et discutée sous plusieurs aspects.
La Kabbale, bien qu'elle ait une place importante dans certains courants mystiques du judaïsme, notamment au sein du judaïsme hassidique, n'a pas été un moteur principal du sionisme politique. Le mouvement sioniste moderne, fondé par des figures comme Theodor Herzl à la fin du XIXe siècle, était principalement laïc et nationaliste, cherchant une solution concrète aux persécutions des Juifs en Europe. Herzl et d'autres leaders sionistes voyaient la création d'un État juif comme une réponse politique et pragmatique, plutôt qu'un projet eschatologique ou mystique influencé par la Kabbale.
Certains courants religieux juifs, y compris les plus mystiques, ont longtemps été opposés au sionisme politique, précisément parce qu'ils voyaient la création d'un État juif comme un événement qui devait être divinement ordonné, non pas initié par des actions humaines. Par exemple, les communautés haredi et les courants plus orthodoxes ont vu dans la fondation de l'État d'Israël une usurpation du processus de rédemption décrit dans la tradition juive. Pour eux, le retour à la Terre promise devait être précédé de l'arrivée du Messie, une figure eschatologique, et non d’un mouvement politique.
Il y a plusieurs traditions dans la Kabbale, et toutes n'ont pas mis l'accent sur l'importance de la Terre d'Israël ou sur un projet de rédemption lié à la terre. Si la Kabbale lourianique, développée au XVIe siècle par Isaac Luria, a effectivement introduit le concept de tiqqūn ʻōlām (réparation du monde) et un certain attachement à la Terre d'Israël, ce n'est pas un aspect dominant de toute la mystique juive. La Kabbale espagnole médiévale, par exemple, était plus tournée vers une compréhension mystique du cosmos et des relations entre Dieu et le monde, sans une insistance particulière sur la question territoriale.
Il y a une distinction importante entre la dimension mystique du judaïsme et son influence sur les mouvements politiques modernes. Bien que certaines idéologies post-sionistes aient pu intégrer des éléments mystiques, le sionisme politique, notamment dans ses débuts, était profondément marqué par une approche séculaire, socialiste ou nationaliste, et non par des considérations mystiques. Même chez des penseurs sionistes comme Ahad Ha’am, qui étaient plus intéressés par la culture juive et spirituelle, l'idée d'un État juif était plus une nécessité culturelle et sociale qu'une mission eschatologique inspirée de la Kabbale.
L’évolution du judaïsme, et particulièrement son passage du talmudisme à la Kabbale, n’a pas forcément supplanté le rôle central du Talmud dans la pensée juive. Le Talmudisme, avec ses interprétations juridiques et éthiques, a continué d’influencer largement la pratique juive au quotidien, y compris en Israël, même après l'émergence de la Kabbale. Dans la pensée sioniste, notamment en Israël, l’influence du Talmud et des écrits rabbiniques reste très présente, notamment dans les institutions religieuses.
La Kabbale, bien qu’importante dans certains cercles, n’a pas été une force centrale dans le développement des idéologies sionistes. Le sionisme politique est né de la nécessité de créer un refuge pour les Juifs persécutés, et bien que certains éléments religieux ou mystiques aient influencé certains courants, la fondation d’Israël s’est avant tout appuyée sur des motivations politiques et pragmatiques, et non sur une vision kabbalistique ou eschatologique.
Le judaïsme valorise la réflexion, le débat et l’étude comme fondements de la pratique religieuse et culturelle. Cette approche intellectuelle remonte à plusieurs siècles et est incarnée dans les textes centraux du judaïsme, comme la Torah, le Talmud et d'autres commentaires rabbiniques.
Le Talmud, en particulier, est un texte qui consigne des discussions et des débats complexes entre rabbins sur la loi juive, la morale et la philosophie. Les arguments ne sont pas imposés de manière dogmatique, mais sont souvent présentés sous forme de questionnements et de réponses, encourageant une réflexion critique.
Cette approche a pu encourager un esprit critique et analytique qui s'est transmis à travers les générations, dans des domaines dépassant la religion, tels que les sciences, les mathématiques, et la philosophie.
Les Juifs représentent environ 0,2 % de la population mondiale, mais ils ont remporté environ 20 % des prix Nobel dans des disciplines scientifiques, ce qui est disproportionné par rapport à leur nombre. Des figures comme Albert Einstein, Richard Feynman, ou Niels Bohr sont des exemples célèbres. Cela pourrait être lié, en partie, à la tradition intellectuelle juive, mais aussi au fait que beaucoup d’entre eux ont bénéficié des réseaux d’éducation modernes dans des pays occidentaux comme les États-Unis et l’Europe. L'importance de la pensée critique, du débat et de l'éducation dans la culture juive, ainsi que des opportunités créées dans les pays favorisant l’innovation scientifique, pourraient expliquer cette surreprésentation.
Le judaïsme, en particulier dans certaines de ses branches plus philosophiques (comme dans la pensée de Maïmonide, philosophe juif du XIIe siècle), a souvent cherché à réconcilier la foi et la raison. Cette approche rationaliste et l'ouverture au questionnement philosophique ont pu contribuer à un environnement propice à l’exploration scientifique. La coexistence de la pensée religieuse avec la recherche de la vérité par la raison a renforcé l’esprit scientifique et philosophique chez les penseurs juifs.
Les communautés juives, souvent diasporiques, ont développé au fil des siècles des réseaux internationaux de contacts et de connaissances. Ces réseaux ont permis des échanges culturels et intellectuels, facilitant ainsi la diffusion des idées et le soutien entre membres des communautés, créant des opportunités pour exceller dans différents domaines. Ces réseaux ont probablement aidé à soutenir les carrières scientifiques et intellectuelles de nombreux individus juifs.
L’idée que le judaïsme soit une "confession du questionnement" repose sur des bases solides, en raison de la tradition d’étude et de débat dans le judaïsme, ainsi que de l’importance culturelle de l’éducation. Cette culture de l’intellectualisme et de la réflexion a sans doute contribué à la réussite disproportionnée des Juifs dans les sciences et à leur présence parmi les lauréats de prix Nobel.
L’histoire d’exclusion, les réseaux culturels et la quête de la vérité rationnelle ont également joué un rôle crucial dans ce phénomène.
De ville pin : Jupiter est mort ,ils a peur de la vérité.
Rioufol c'est le gars qui disait à la radio en direct, que les tortures à Guatanamo (la serviette sur le visage aspergé d'eau), n'étaient pas des actes de torture.
Quand on voit l'état des médias en France, il y a de quoi avoir la nausée, merci le médias
Bravo pour votre excellent travail ❤
Super ! L'émission qui fait sourire alors qu'il y a de quoi pleurer !
Les gens qui vous disent qu'ils vont vous dire la vérité, c'est en réalité pour que vous ne voyez pas qu'ils vont vous mentir. Dire la vérité en politique ne devrait pas être un luxe que vous octroie un politicien dont il vous fait cadeau parce que c'est vous cela devrait être une obligation.
Merci Mourad !❤️
La vision que propose de Mourard avec son physique ingrat a un parti pris et un angle de réflexion subjectif qui lie l’évolution du judaïsme et l'influence de la Kabbale sur la pensée politique juive et l’État d’Israël, est certes intéressante, mais elle peut être nuancée et discutée sous plusieurs aspects.
La Kabbale, bien qu'elle ait une place importante dans certains courants mystiques du judaïsme, notamment au sein du judaïsme hassidique, n'a pas été un moteur principal du sionisme politique. Le mouvement sioniste moderne, fondé par des figures comme Theodor Herzl à la fin du XIXe siècle, était principalement laïc et nationaliste, cherchant une solution concrète aux persécutions des Juifs en Europe. Herzl et d'autres leaders sionistes voyaient la création d'un État juif comme une réponse politique et pragmatique, plutôt qu'un projet eschatologique ou mystique influencé par la Kabbale.
Certains courants religieux juifs, y compris les plus mystiques, ont longtemps été opposés au sionisme politique, précisément parce qu'ils voyaient la création d'un État juif comme un événement qui devait être divinement ordonné, non pas initié par des actions humaines. Par exemple, les communautés haredi et les courants plus orthodoxes ont vu dans la fondation de l'État d'Israël une usurpation du processus de rédemption décrit dans la tradition juive. Pour eux, le retour à la Terre promise devait être précédé de l'arrivée du Messie, une figure eschatologique, et non d’un mouvement politique.
Il y a plusieurs traditions dans la Kabbale, et toutes n'ont pas mis l'accent sur l'importance de la Terre d'Israël ou sur un projet de rédemption lié à la terre. Si la Kabbale lourianique, développée au XVIe siècle par Isaac Luria, a effectivement introduit le concept de tiqqūn ʻōlām (réparation du monde) et un certain attachement à la Terre d'Israël, ce n'est pas un aspect dominant de toute la mystique juive. La Kabbale espagnole médiévale, par exemple, était plus tournée vers une compréhension mystique du cosmos et des relations entre Dieu et le monde, sans une insistance particulière sur la question territoriale.
Il y a une distinction importante entre la dimension mystique du judaïsme et son influence sur les mouvements politiques modernes. Bien que certaines idéologies post-sionistes aient pu intégrer des éléments mystiques, le sionisme politique, notamment dans ses débuts, était profondément marqué par une approche séculaire, socialiste ou nationaliste, et non par des considérations mystiques. Même chez des penseurs sionistes comme Ahad Ha’am, qui étaient plus intéressés par la culture juive et spirituelle, l'idée d'un État juif était plus une nécessité culturelle et sociale qu'une mission eschatologique inspirée de la Kabbale.
L’évolution du judaïsme, et particulièrement son passage du talmudisme à la Kabbale, n’a pas forcément supplanté le rôle central du Talmud dans la pensée juive. Le Talmudisme, avec ses interprétations juridiques et éthiques, a continué d’influencer largement la pratique juive au quotidien, y compris en Israël, même après l'émergence de la Kabbale. Dans la pensée sioniste, notamment en Israël, l’influence du Talmud et des écrits rabbiniques reste très présente, notamment dans les institutions religieuses.
La Kabbale, bien qu’importante dans certains cercles, n’a pas été une force centrale dans le développement des idéologies sionistes. Le sionisme politique est né de la nécessité de créer un refuge pour les Juifs persécutés, et bien que certains éléments religieux ou mystiques aient influencé certains courants, la fondation d’Israël s’est avant tout appuyée sur des motivations politiques et pragmatiques, et non sur une vision kabbalistique ou eschatologique.
Le judaïsme valorise la réflexion, le débat et l’étude comme fondements de la pratique religieuse et culturelle. Cette approche intellectuelle remonte à plusieurs siècles et est incarnée dans les textes centraux du judaïsme, comme la Torah, le Talmud et d'autres commentaires rabbiniques.
Le Talmud, en particulier, est un texte qui consigne des discussions et des débats complexes entre rabbins sur la loi juive, la morale et la philosophie. Les arguments ne sont pas imposés de manière dogmatique, mais sont souvent présentés sous forme de questionnements et de réponses, encourageant une réflexion critique.
Cette approche a pu encourager un esprit critique et analytique qui s'est transmis à travers les générations, dans des domaines dépassant la religion, tels que les sciences, les mathématiques, et la philosophie.
Les Juifs représentent environ 0,2 % de la population mondiale, mais ils ont remporté environ 20 % des prix Nobel dans des disciplines scientifiques, ce qui est disproportionné par rapport à leur nombre. Des figures comme Albert Einstein, Richard Feynman, ou Niels Bohr sont des exemples célèbres. Cela pourrait être lié, en partie, à la tradition intellectuelle juive, mais aussi au fait que beaucoup d’entre eux ont bénéficié des réseaux d’éducation modernes dans des pays occidentaux comme les États-Unis et l’Europe. L'importance de la pensée critique, du débat et de l'éducation dans la culture juive, ainsi que des opportunités créées dans les pays favorisant l’innovation scientifique, pourraient expliquer cette surreprésentation.
Le judaïsme, en particulier dans certaines de ses branches plus philosophiques (comme dans la pensée de Maïmonide, philosophe juif du XIIe siècle), a souvent cherché à réconcilier la foi et la raison. Cette approche rationaliste et l'ouverture au questionnement philosophique ont pu contribuer à un environnement propice à l’exploration scientifique. La coexistence de la pensée religieuse avec la recherche de la vérité par la raison a renforcé l’esprit scientifique et philosophique chez les penseurs juifs.
Les communautés juives, souvent diasporiques, ont développé au fil des siècles des réseaux internationaux de contacts et de connaissances. Ces réseaux ont permis des échanges culturels et intellectuels, facilitant ainsi la diffusion des idées et le soutien entre membres des communautés, créant des opportunités pour exceller dans différents domaines. Ces réseaux ont probablement aidé à soutenir les carrières scientifiques et intellectuelles de nombreux individus juifs.
L’idée que le judaïsme soit une "confession du questionnement" repose sur des bases solides, en raison de la tradition d’étude et de débat dans le judaïsme, ainsi que de l’importance culturelle de l’éducation. Cette culture de l’intellectualisme et de la réflexion a sans doute contribué à la réussite disproportionnée des Juifs dans les sciences et à leur présence parmi les lauréats de prix Nobel.
L’histoire d’exclusion, les réseaux culturels et la quête de la vérité rationnelle ont également joué un rôle crucial dans ce phénomène.
Mourad, AAAce soir, ta chronik est interessante ce soir, pas un remake de "vu a la tv"
Un travail de pros . Merci
Merci Moumou bon travail je partage votre analyse souvent juste. Merci Théo ltes invites sont interessan❤t
Z'etes trop fort !
C pas un conflit c une colonie
Pour le référencement. Ma chronique préférée ! 💪💪💪
Bonjour d’Allemagne
👏👏
Fourest est réactionnaire. Elle ne fait que des buzz qui sont des flops...
le duo de chauves le plus populaire du net.
VOUS ÊTES GÉNIALEMENT SUPERBE !
MERCI D'EXISTER !
Merci beaucoup Mourad ❤