INTRODUCTION | Quel travail au XXIème siècle dans une société décarbonée post-croissance ?

La persistance du chômage de masse et les difficultés, voire l’incapacité de la classe politique à penser l’évolution du travail depuis quarante ans, sont autant de raisons pour réfléchir ensemble à un diagnostic pertinent et à des solutions efficaces face à la crise économique. Comment penser cette évolution au moment même où nos sociétés doivent s’orienter vers un monde décarboné ? Comment faire naître un monde apaisé où chacun trouve sa place ?
A l'occasion de la Journée Nationale de Nouvelle Donne, une table ronde regroupant Antonella Corsani, Anne Eydoux et Pierre Larrouturou a été tenue pendant près de deux heures. L'introduction de la table ronde a été faite par Cyril Mouquet, adhérent Nouvelle Donne Gironde.
La Journée Nationale a eu lieu le samedi 26 septembre 2020 et a du être annulée en raison des conditions sanitaires : Pierre Larrouturou s'exprime devant une petite partie des adhérents, tandis que la grande majorité assistait par vidéoconférence aux différentes interventions de la journée.
Les ressources abordées dans la vidéo :
- Eydoux Anne, 2018. «Demandeurs d’emploi : du devoir de s’activer au droit à la solidarité et à l’emploi», Droit social, n° 3, mars, p. 282-285.
- Corsani Antonella, 2020. «Chemins de la liberté. Le travail entre autonomie et hétéronomie», Editions du croquant, 294p.
- Larrouturou Pierre, 2017. "Einstein avait raison  : il faut réduire le temps de travail". Pierre Larrouturou et Dominique Méda. Les Editions de l’Atelier, 253p.
- Larrouturou Pierre, 2020. "Aujourd'hui, l'esprit se révolte ; crise sociale, crise climatique : 7 solutions pour éviter l'effondrement". Editions Les liens qui libèrent.
Pour en savoir plus visitez notre site : www.nouvelledon...

[@mynamestumbleine]

Intéressant. Pause à 2:20 : Vous dites que c'est choquant que le taux d'emploi des jeunes soit tombé à 26%. Or non seulement Macron et son prédecesseurs chouchoute ce chiffre comme Sarkozy le chiffre des cambriolages, pénalisant tous les privés d'emplois de plus de 25 ans. De plus, vous n'êtes pas sans savoir qu'en France la plupart des jeunes de moins de 25 ans sont en études supérieures. Certes on ne les compte pas comme chômeurs, mais les jeunes de moins de 25 ans sur le marché de l'emploi sont une infime proportion. Certes on aimerait que tout le monde puisse trouver du taf, mais à cet âge ils ont la Mission Locale, la plupart du temps l'aide parentale, peu de charges... J'ai l'impression que sur ce point précis vous avez le même point de vue que le gvt (il faut chouchouter cette minorité. La stat n'est pas signifiante mais très regardée dans les comparaisons internationales).
Il faut aussi savoir que la population étudiante française est la plus jeune du monde, ce qui doit expliquer en grande partie notre mauvaise stat. Chez nous qqn sur le marché de l'emploi avant 24 ans a la plupart du temps loupé ses études (donc très à risque de chômage). Dans les autres pays on bosse souvent *avant* de pouvoir payer ses études supérieures.