À propos de la langue bretonne - Serge Plenier, enseignant de breton à Sciences Po

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  • Опубліковано 30 бер 2015
  • Dans le cadre de la conférence "Pourquoi parler le français en France?" Serge Plenier nous offre un aperçu de l'histoire et de l'état actuel du breton. (apahsasso.wix.com/apahs#!pourq...)
    Serge Plénier est journaliste bretonnant et professeur de breton à Sciences Po. Il a écrit "La langue bretonne des origines à nos jours" (Ouest-France, 2010). Dans cet entretien mené dans le cadre du cycle de conférences "Politiques du multiculturalisme : le débat français", S. Plenier nous offre un bref historique du breton depuis la révolution et partage quelques pensée au sujet de l'état actuel de cette langue celtique.

КОМЕНТАРІ • 42

  • @Isalys555
    @Isalys555 5 років тому +17

    Quand enfant, j'avais demandé à ma grand mère d'Elven si elle avait appris le breton, elle s'est énervée et ma répondu "tu crois qu'on était des arriérés ?" Cette réponse m'avait frustrée à l'époque, ce que je voyais comme quelque chose d'intéressant et de valorisant, elle, on lui avait appris que c'était indésirable. Du coup, j'ai envie d'apprendre le breton 😃

    • @argroazvrezhon7656
      @argroazvrezhon7656 4 роки тому +3

      De nombreuses formules différentes existent : cours par correspondance (Skol Ober), cours du soir (voir le bagad ou cercle celtique le plus proche), formation longue 6/9 mois (Skol an Esmsav, Stumdi, Roudour, Kelenn, Mervent) et d'autres méthodes pour apprendre seul (Ni a gomz brezhoneg de Mark Kerrain), il ne suffit que de se lancer. Ce fut la plus belle découverte de ma vie, apprendre la langue de mes ancêtre ! Je vous souhaite de la faire vôtre !

    • @gwuirec7294
      @gwuirec7294 3 роки тому

      Mon grand père m'a aussi dit la même chose "pk l'apprendre" de plus il a été marqué par l'alliance des indépendantistes au Nazis

    • @morzhed-hoqh732
      @morzhed-hoqh732 3 роки тому

      À Elven, je crois qu’on n’est pas dans la zone brittophone. C’est plutôt le gallo, là-bas.

    • @morzhed-hoqh732
      @morzhed-hoqh732 3 роки тому

      @@gwuirec7294 Quelle alliance ! Il faut arrêter de raconter des conneries. Et Pétain ? Il n’était pas suédois !
      Cette histoire de collaboration, c’est les animaux malades de la peste…

    • @83axelou
      @83axelou 2 роки тому +2

      Et oui malheureusement, l'ecole de la 3eme republique a bien réussi son coup, pour l'Occitan et le Corse c'est le meme probleme, mes grand parents etaient bilingues mais en avaient honte au fond d'eux meme. C'est d'une tristesse. Avoir honte se sa langue maternelle.
      Tu leur demandais s'ils preferaient parler occitan ou francais ils repondaient occitan sans hesiter, plus fin pour eux, et tu leur demandais pourquoi ils l'avaient pas appris à leurs enfants ils savaient pas repondre.

  • @micheled2069
    @micheled2069 6 років тому +3

    Outre son talent de pédagogue, Serge Plenier est doté d'une belle voix de chanteur. On avait pu le remarquer comme invité du bagad Elven au championnat de Lorient 2015.

  • @user-od5ts4hm7o
    @user-od5ts4hm7o 9 місяців тому +1

    Très bien, excellent, ce monsieur a très bien parlé.

  • @Cesc8170
    @Cesc8170 2 роки тому +1

    C'est l'un des cas de substitution linguistique que nous avons étudié en sociolinguistique, moi et mes camarades de Philologie catalane: l'histoire de la décadence de la langue bretonne, telle que racontée par cet académicien.

  • @Melvorgazh
    @Melvorgazh 6 місяців тому

    Brezhnev atao!
    Bevet Breizg dizalc'h!
    Amen.

  • @a.p.a.h.s.lhistoireascienc4871
    @a.p.a.h.s.lhistoireascienc4871  9 років тому +1

    Conférence le 2 avril : pourquoi parler le français en France? (SciencesPo, 19h15, amphi Erignac, 13 rue de l'Université)
    (apahsasso.wix.com/apahs#!pourquoi-parler-le-franais-en-france/c1aqi)

  • @portunamnetu2450
    @portunamnetu2450 4 роки тому +3

    Bonne analyse sur l abandon du breton en Basse Bretagne précisons le ,concequence de la modernisation après les Années 50 et non suite a la seul influence jacobine qui n'a jamais réussi a l' éradiquer cette évolutions sociétal n'est pas propre a la basse Bretagne mais concerne l'ensemble de la France et le même phénomène est observable ailleurs .En territoire de Bretagne romanophone d'oil dit Bretagne gallo le même phénomène existe mais le patois est souvent considéré comme un français mal parlé alors qu'il est une forme de l ancien français.

    • @louismelennec7958
      @louismelennec7958 Рік тому

      LE MALHEUR D’ÊTRE JUIF (Albert Memmi). La HONTE D’ÊTRE BRETON (Louis Mélennec).
      LA NEVROSE BRETONNE D’ACCULTURATION. L’oeuvre civilisatrice de la France, pays des droits de l’homme, en Bretagne.
      (Extraits du livre : Comment les Bretons sont devenus français).
      L'étude des névroses collectives a été induite, en particulier, par les sociologues et les historiens qui se sont penchés sur les dégâts mentaux induits par l'acculturation forcée des populations Amérindiennes par les Espagnols. On a également exhumé les atrocités commises par les américains, les canadiens, les anglais en Australie …. Les Bretons sont maintenant célèbres dans le monde entier, en raison des abominations dont ils ont été victimes.
      Cette pathologie particulière concerne un grand nombre de nations, jadis libres. Sous l'effet de la pression colossale qui est exercée par l'entourage, l'école, les livres, la radio, les instituteurs, les professeurs, les parents eux-mêmes, tant par le non-dit que par ce qui est suggéré ou explicitement exprimé, l'enfant des écoles de la république se met à détester tout ce qui lui rappelle l'infériorité de sa condition : ce patois hideux que parlent ses parents et son entourage, ces costumes de ploucs et ces coiffes d'un autre âge, ces mœurs résolument vulgaires, les tournures bretonnisantes qui infectent le beau langage français, qu'on lui présente comme étant le modèle universel. Il n'est rien, qu’un sous-petit-homme, il le sait, il intériorise le modèle mauvais forgé de toutes pièces par le colonisateur.
      La névrose d'acculturation est à base de honte de soi. Le phénomène diffuse, et gagne tout l'entourage. Les grands-parents, qui ne parlent ni ne comprennent le français - dans les campagnes en tout cas -, sont mis à l'écart, on ne leur adresse pas la parole : ce sont des ploucs, on se gausse de leur maladresse et de leur timidité, on ne voudrait certes pas leur ressembler. Un fossé culturel se crée entre les générations : les jeunes, élevés dans la civilisation qu'on croit belle du colonisateur ; les vieux, qui paraissent pitoyables et arriérés. Cela peut aller très loin : on a vu, dans les lycées et collèges, des enfants avoir honte de rencontrer au parloir leur propre mère, à cause de son accent rocailleux, de sa coiffe en dentelles, de son habitus de femme plouque, et prétexter l'étude ou le travail pour ne pas montrer ce spectacle à ses camarades.
      Au niveau individuel, les dégâts sont considérables. Les Bretons de ces générations sont à l'image de ce qu'ont été les Juifs pendant des millénaires, les colonisés, les esclaves : timides, honteux d'eux-mêmes, des êtres convaincus de leur infériorité native. (Lire absolument : Albert Memmi : Portrait d’un juif, le malheur d’être Juif). Les Bretons qui n’ont pas encore compris, vont se découvrir dans ce texte poignant.
      Au niveau de la nation, c'est pire : celle-ci, jadis conquérante et glorieuse, est désormais honteuse d'elle-même. Elle va jusqu'à collaborer - en toute bonne foi - avec l'occupant pour « désincruster » ce qui reste des mœurs dont elle a été convaincue qu'elles sont préhistoriques, voir anté-diluviennes.. La créativité s'étiole au niveau collectif, la nation ne produit plus rien : la « ploukistation » devient effective ; les natifs, guère en situation de comprendre ni d'analyser ce qui leur arrive, comme les esclaves élevés dans une situation qu'on leur a appris à accepter, accompagnent ou précèdent le mouvement sans le critiquer. Honte suprême : il en est même qui acceptent de faire partie de ce qu'on dénomme le « gouvernement » du pays colonial (!) L’un d’eux, agrégé en « hystoyre », est resté en fonction plusieurs années, et n’a jamais ouvert la bouche. Il a même vendu des armes, destinées à tuer des femmes, des enfants, des innocents.
      Il croyait avoir été engagé à cause de ce ses talents. Il n’était qu’esclave : il a été viré.
      Mais tout le pays est maintenant informé
      LOUIS MELENNEC.
      L’auteur de ce texte est exclu de tous les merdias français et bretons, sans aucune exception. Son livre, menacé par le pays des doigts de l’homme, est sécurisé dans plusieurs pays. De nombreux Bretons ont collaboré à ces ignominies, et continuent à le faire. L’un de ces merdias « bretons » perçoit 12 millions d’euros par an pour mentir.
      LIRE ABSOLUMENT.
      Memmi Albert, Portrait d’un Juif, Paris 1962, Collection Idées.
      Mélennec Louis, Comment les Bretons sont devenus Français.
      Mélennec Louis. Quarante articles sur la destruction de la langue bretonne sont publiées dans le site de AR GEDOUR.

    • @user-so7vv3kg7f
      @user-so7vv3kg7f 3 місяці тому +1

      C'est bien le jacobinisme qui a tué le breton avec la méthode du "symbole" à l'école et non pas la modernisation
      Et le gallo c'est une langue proche du français mais bien une autre langue, et pas un ancêtre du français puisque il a évolué en même temps (et différemment)

  • @antonaghesse-berteche1900
    @antonaghesse-berteche1900 8 років тому +6

    Ar spilhenig 'zo gantañ ! :)

  • @AMROU76
    @AMROU76 7 років тому

    Quelqu’un peut me dire ce qu'il dit à 9:23 ? Après l'imprimerie Ledan.......
    Merci

    • @cletgentric
      @cletgentric 3 роки тому

      IL parle de Marie Kastelin de Bannalec

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 3 роки тому

    11 janvier 2021 à 11 h 45 min

  • @oktavemarimaro138
    @oktavemarimaro138 4 роки тому

    RIP

  • @petrocapseisyllt8609
    @petrocapseisyllt8609 6 років тому

    me'm eus komprennet netra!

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 4 роки тому +2

    Mélennec / Pennaod : « La survie de la langue bretonne dépend des Bretons », en aucun cas de ceux qu'on dénomme "les élus".
    Par Louis Mélennec
    (26/03/2017) Quelle que soit l’appartenance politique de ceux qui émettent des idées, et ont le courage de les exprimer, on doit les écouter. Il y a toujours à prendre quelque chose d’une idée, qu’elle vienne de droite, de gauche, ou d’ailleurs. Ne serait-ce, si l’idée en cause est absurde, que de l’ analyser comme telle, de la décortiquer, de la détruire, de renforcer ses propres convictions, ou, au contraire, de se donner des arguments pour enrichir nos raisonnements, à partir de ceux des autres. A plus forte raison si nous nous sommes trompés, auquel cas nous ne devons pas hésiter à l’admettre; davantage, le cas échéant : de remercier ceux qui nous ont éclairés par leur sagesse. J’ai toujours agi ainsi au cours de mes différentes carrières, et m’en suis bien porté.
    Les Bretons sont très doués pour l’injure, leur spécialité nationale, bien avant le far et le kouing amann. Ils ne le sont pas pour le dialogue, ce qui explique qu’ils sont encore esclaves, incapables qu’ils sont de comprendre que notre avenir ne se fera que dans l’Union Nationale, et qu’au lieu de se diviser et de se frapper dessus, ils doivent s’écouter, et admettre leurs divergences, sauf à les concilier, au moins dans la mesure du possible. Je suis, en ce qui me concerne, à l’écoute de tout. L’exercice du dialogue ne me coûte personnellement aucun effort, dès lors que mes interlocuteurs s’expriment avec courtoisie. Je dois cette aptitude à mes parents bretonnants, l’un et l’autre pleins de sagesse, et d’avoir beaucoup appris dans la vie, simplement en m’ouvrant aux autres.
    C’est ainsi que, pendant sept années, de 1998 à 2005, j’ai été l’invité le plus fréquemment sollicité par Radio courtoisie, dont je ne partage pas nombre d’idées, sans jamais aucune difficulté, jusqu’à la disparition de Jean Ferré, son précédent directeur.
    Mes échanges les plus fructueux, dans le domaine de la linguistique, l’ont été avec Goulven Pennoad. Une sorte de génie, très supérieur à ce pauvre type, nommé Claude Hagège, professeur au collège de France,- qui a osé dire à la télévision, en 2011 : « Les Bretons étaient des sauvages; la France en a fait des hommes civilisés », de Henriette Walter, et bien d’autres.
    J’avais fait la connaissance de ce linguiste éminent à l’issue d’un colloque, dans lequel je fus invité comme orateur. Il s’était présenté à moi, et le plus simplement du monde, et m’avait tout de suite mis en garde contre sa propre réputation, très mauvaise en Bretagne, ajoutant qu’il pouvait être compromettant, pour moi, si l’on me voyait seulement lui adresser la parole. Bien sûr, j’ai écouté avec la plus grande attention ce qu’il avait à me dire; ces échanges ont duré plusieurs années, pour mon plus grand profit dans la connaissance des langues.
    PENNOAD pensait que la langue bretonne sera morte avant quelques dizaines d’années; si les Bretons sont incapables de restaurer un Etat à part entière, ils doivent dès maintenant faire le deuil de leur langue bimillénaire. Je partage totalement cette opinion, et rends responsable de cette mort annoncée nos « députés » et nos « sénateurs ». Je publierai plus tard des extraits de mon abondante correspondance avec cet éminent linguiste, rejeté par tous à cause de ses antécédents politiques. Je m’honore d’avoir dialogué avec lui, sans aucun parti pris, et d’avoir bénéficié de son savoir. Lorsque j’avais à traiter en public de sujets pointus de linguistique, je l’interrogeais longuement ; il arrivait qu’il rédige à mon intention ce qu’il appelait des « notules », en réalité de véritables dissertations très argumentées. C’est lui qui a écrit, dans l’une de ses lettres, cette phrase magnifique, largement diffusée depuis en Bretagne, dans de nombreux sites : « LE FRANÇAIS EST L’UN DES IDIOMES LES PLUS MINABLES D’EUROPE ». (Henriette Walter, l’une de mes interlocutrices, a écrit de son côté : » le français n’est qu’un patois qui a réussi »). Après le décès de Pennoad, son épouse et son fils m’ont témoigné leur reconnaissance : ils ne me devaient rien, car je me suis comporté en homme, rien de plus. Mais ces deux témoignages m’ont beaucoup touché : ils émanaient de deux personnes de cœur, et délicates. Rien à voir avec les insulteurs qui pullulent sur les sites bretons, ni avec les ignares « experts », « surexperts », « contre-experts » de WIKIPEDIA, parmi les plus bêtes du genre.
    (Lire : Mélennec Wikipédia).
    Voici un passage de cette correspondance de 2001 de Goulven Pennoad :
    « Les cas du Cornwall et de la Bretagne sont les mêmes. Le loyalisme à l’égard d’un État étranger ne paye pas. Le cornique décéda vers 1800. Le breton (natif) le fera, selon toute probabilité, vers 2025 Les deux courbes dressées par le docteur Ken GEORGE (cornique), dans sa thèse (Brest 1984) ne sont que trop éloquentes. Villemarqué eut quelques velléités d’irrédentisme politique. L’admission à l’Institut gomma tout cela. (On pense ici à nos héros nationaux, députés et sénateurs, payés pour se taire sur l’avenir de la Bretagne). C’était sans doute une des dernières chances. Lorsque nous eûmes un semblant d’autonomie administrative régionale (grâce aux autorités allemandes, et à la défaite de la France), il était déjà trop tard, malgré un réveil culturel incontestable qui, malheureusement, ne put durer que quatre ans … (Ne m’invitez pas, docteur Mélennec, à radio courtoisie ; malgré toute leur bénévolence, ces braves gens attraperaient une apoplexie, et je ne leur veux aucun mal !). »
    Je publierai en temps opportun l'argumentation sur laquelle se fonde Goulven Pennoad pour justifier son jugement sur la pauvreté de la langue française. D'ores et déjà, je sais qu'elle fera plaisir à un grand nombre de Bretons, eux dont les ancêtres ont été si cruellement humiliés par la France dite "des droits de l'homme". Hagège, Mélenchon, Asselineau et d'autres liront la présente : ils font partie de nos insulteurs. Honte à eux.
    Je lègue les lettres de Pennoad à un éditeur breton qui a consacré sa vie à tenter de sauver notre langue. Combat perdu, A CAUSE DES BRETONS. Ils sont punis, il fallait y penser en temps utile. Un monument de l'humanité va disparaître. Il ne sert à rien de pleurnicher : c'est trop tard

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 Рік тому

    aa

  • @inribreton8849
    @inribreton8849 6 років тому +1

    Perak ober gant ar galleg ? Komz a ra ouzh Galloued ???

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 3 роки тому

    LA MORT ANNONCEE DE LA LANGUE NATIONALE DES BRETONS. Un crime parfait.
    Les statistiques dont on dispose sont encore incomplètes. Mais suffisantes pour voir parfaitement clair dans le jeu machiavélique que joue le pays d’à côté.
    En 1863, on estimait le nombre de locuteurs bretons à 1,6 million d’habitants. Le nombre de locuteurs unilingues était à l’époque supérieur au nombre des bilingues.
    Le drame se manifeste un siècle après la révolution dite "des droits de l’homme", à la suite de l’enseignement obligatoire instauré par Jules Ferry, en 1881 et en1882.
    Dans sa proposition de 1933, Yann Sohier, sympathisant communiste - mais Breton convaincu - affirme que le breton est parlé par un million de personnes. Ce chiffre ne paraît pas exagéré. Il réclame un enseignement bilingue, et invite les Bretons à signer une pétition. Cette tentative échoue, bien entendu : l'impérialisme français est absolu.
    En 1940, survit encore un nombre élevé de personnes âgées, la langue se maintient à des taux élevés jusqu’en 1945-1950.
    Entre les deux guerres, est intervenu un autre mécanisme. Les parents - les mères spécialement, celles qui ont été martyrisées par leurs instituteurs pour avoir commis le crime de parler leur langue maternelle, réalisent que leurs enfants seront avantagés dans leur avenir professionnel, s’ils parlent le français, et s'ils renoncent à parler la langue nationale ; ils auront sans doute du mal à trouver du travail s’ils ne parlent pas le langage de l’occupant. Les élèves les plus doués n’aspirent guère, à cette époque, qu’à des postes modestes, mais qui leur assurent un travail sûr, même peu rémunéré : devenir instituteur, agent des postes, sont considérés comme des promotions sociales. En 1955, l’un de mes camarades de lycée, habitant au Guivinec, très brillant élève, est reçu au concours de l’Ecole Normale de Quimper. Fonctions fort modestes que celles d’instituteur. Mais pas à l’époque : dans ce pays pauvre et déshérité, c’est une promotion. Je suis le témoin des pleurs de la mère lorsqu'elle apprend le succès de son fils.
    Des auteurs mal informés - ou surtout de mauvaise foi - veulent faire accroire que c’est là la cause de la désaffection pour la langue bretonne. Broudic, dans un film UA-cam et dans ses écrits, laisse entendre que ce sont les familles qui ont poussé à l’abandon du breton. C’EST FAUX. C’est la politique de persécution de l’État français qui a poussé les parents à mettre leurs enfants à l’abri des horreurs qu’ils ont subies du temps qu’ils fréquentaient l’école de la prétendue république. L’abandon de la langue est la conséquence de la politique de la France, non de la libre décision des familles. Je suis né en pays bretonnant, jusqu'en 1959, j’ai donc vécu sur le terrain cette abomination.
    Il y a actuellement 180 000 locuteurs bretonnants. La perte, chaque année, est de 5000 locuteurs. Il n’y a plus un seul locuteur unilingue. Et il est impossible de vivre sa vie en parlant exclusivement la langue bretonne, contrairement au pays de Galles - qui compte 500 000 locuteurs -, car la Bretagne toute entière parle français. Seul le renvoi de l’administration coloniale hors de nos frontières peut nous donner de l’espoir. La France a commis un crime parfait : la plupart des Bretons ignorent ce crime dont ils ont été victimes, à cause de leur naïveté exceptionnelle : dans leur innocence, ils ne peuvent même pas imaginer que la politique linguistique de la France ne vise qu’à faire disparaître la langue bretonne. Les écoles Diwan, les plaques minéralogiques en breton, les examens scolaires que l’on autorise à passer en langue bretonne, les prétendus diplômes de breton, sont du vent : la France joue la montre, et sait très bien que dans peu d’années la langue aura disparu. Tous pleureront dans leur chaumière, et refuseront de reconnaître leur complicité.
    Il est d’une évidence absolue que les enfants auraient tout aussi bien pu apprendre deux langues simultanément, voire trois. C’est pour cette raison que Sohier, Roparz Hémon, Youenn Drézen et leurs disciples, hyperconscients du jeu mortifère de la « république », se sont battus : ils voulaient sauver non pas seulement la langue, mais aussi la Bretagne. En 1950, les parents arrivés à la cinquantaine sont parfaitement bilingues. Les Bretons coulent, parce qu’on les entraine vers le fond, et qu'ils refusent de comprendre. On ne les sauvera pas malgré eux.

  • @seanlughaidh9036
    @seanlughaidh9036 10 місяців тому

    Peogwir ar gallek a zo o pifoniñ ar brezhoneg ur gwerzh repu a yelo d'am soñj...

  • @rabbinchanel4504
    @rabbinchanel4504 4 роки тому +1

    N'eo ket ar memes galleg 😂

  • @louismelennec2188
    @louismelennec2188 7 років тому +1

    (Extraits du Livre bleu de la Bretagne, par Louis MELENNEC) LIRE ABSOLUMENT : LA SHOAH BRETONNE.
    Le Livre Bleu de la Bretagne est téléchargeable gratuitement sur la toile. LA LANGUE ET LA CULTURE SONT L’OBJET D’UN ASSASSINAT ORGANISÉ.
    LA LANGUE BRETONNE, très subtile, beaucoup plus ancienne que le français, est non seulement dévalorisée d’une manière outrancière, elle est insultée. Ce n’est pas une langue : c’est un jargon, un idiome, un patois, un dialecte corrompu, un baragouin, un charabia, un instrument de dommage et d’erreur. Ceux qui l’utilisent ne parlent pas, ils « patoisent », ils « baragouinent », ils « déblatèrent », ils « parlent vicieusement ». Cet idiome est un reste des cavernes de Cro-magnon, une séquelle de la préhistoire, un « dernier reste de la féodalité », un langage de sorciers, une « relique barbare et arriérée d’un autre âge ». Il obscurcit et engourdit la pensée, prolonge l’enfance de la raison et la vieillesse des préjugés, empêche de raisonner, de comprendre, d’assimiler les idées nouvelles, en particulier les « idéaux » révolutionnaires, la démocratie, la République. C’est, dit Hugo, « une tombe pour la pensée ». Il est d’ailleurs, à l’oreille, hideux, inélégant, grossier, guttural, imprononçable, et ne peut l’être qu’au prix de grimaces, et de contorsions du visage et du corps. Cette «grande vaincue de l’histoire» (sic), selon les « sçavants » français qui n’en comprennent pas le premier mot, décrète qu’elle n’a produit aucune poésie, aucune littérature, aucune œuvre littéraire de valeur. Il serait impossible que cela soit, puisqu’il n’y a pas de grammaire bretonne (!).
    LES PRÊTRES, qui continuent à l’utiliser pour prêcher (c’est la seule langue parlée et comprise dans les diocèses de l’Ouest), sont particulièrement visés. Ils se servent de ce jargon infâme pour maintenir les Bretons dans leurs « superstitions religieuses », pour les asservir, pour faire entrer dans leurs pauvres crânes de demeurés des idées perverses, pour « les fanatiser », pour « chasser des têtes bretonnes les idées de liberté ». etc. Ils deviennent des « sorciers », des « ratichons », des « calotins bretons ensoutanés ». Ces insultes se prolongent jusqu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
    DANS L'ADMINISTRATION, dans les écoles, la langue antique est péremptoirement interdite. La France met en place un système médiéval de persécutions, digne de l’Inquisition, et de sanctions à l’encontre de tous ceux qui entendent perpétuer la culture qui, jusqu’alors, avait été, pour les lettrés, un sujet de fierté. Des escouades d’instituteurs français sont envoyés dans les écoles bretonnes, avec des directives précises réitérées par les préfets et les sous-préfets : « assassiner la langue bretonne », « éradiquer totalement l’idiome local », (de nombreux textes et directives ministérielles accablantes sont conservés, cette politique étant initiée, surveillée, amplifiée depuis Paris) ; « la corrompre, afin qu’on ne le comprenne plus » (sic), interdire, manu militari au besoin, de parler breton (des gendarmes rendent parfois visites aux parents dans les fermes, pour les intimider), infliger des punitions aussi vexantes que possibles aux enfants, sinon aux parents, qu’on culpabilise chaque fois que cela est jugé nécessaire.
    LES PRÊTRES, curés et religieux, qui prêchent dans la langue nationale bretonne, la seule qui soit comprise, sont privés de leur salaire (la séparation de l’église et de l’État n’intervient qu’en 1905). Dans les écoles, les enfants sont terrorisés. On les montre du doigt, on rit d’eux lorsqu’ils confondent un terme français avec un terme breton ; on les entraîne à se moquer des autres ; on les isole au piquet, on leur donne des coups de règle sur les doigts, des gifles, voire coups de pied ; on les punit lorsqu’on les surprend à parler breton dans la cour ; on accroche à leur cou un objet infamant tel qu’un sabot, une corne de vache, ou tout autre objet ridicule. Dans certaines écoles, fait criminel pour ceux qui s’en sont rendus coupables, on accroche au cou de ces malheureux l’ardoise d’infamie : « Breton = cochon ». (Cette dernière pratique a marqué les esprits, d’une manière définitive, les Bretons ne l’oublieront pas, et ne la pardonneront jamais).
    Une autre IGNOMINIE est inventée : la culture de la délation. L’enfant surpris à parler le breton, conserve le « symbole » infamant au cou, jusqu’au moment où il réussit à dénoncer à l’instituteur un autre délinquant. Certains n’osant rentrer chez eux, attendent la nuit, et contournent le village. Les parents, conditionnés, infligent de nouvelles punitions à l’enfant, après le coucher du soleil. Ces faits sont attestés par des témoignages accablants. Les prêtres sont l’objet de sanctions graves : avertissements, suspensions, blâmes, privations de salaire (la loi de séparation de l’église et de l’État n’est votée qu’en 1905). Le ministère Combes invente le concept « d’usage abusif du breton », pour empêcher qu’il ne soit utilisé dans les églises : c’est un abus, punis de sanctions sévères, pour un breton, de parler la langue que ses ancêtres utilisent comme seule langue depuis 2000 ans. Le pire, sans doute, dans ce pays traditionnellement très religieux : on prive les enfants de confirmation, et même de communion, s’ils ne connaissent pas suffisamment le Français.
    LA LANGUE DU COLONISATEUR, dénommée « langue nationale » dans un pays qui en possède une, bien avant les français, autorise les plus zélés à traiter le breton de « langue étrangère », sur leur propre territoire (!). Des journalistes, des hommes politiques connus, que l’on avait cru sains d’esprits, préconisent des mesures extrêmes : « Il faut frapper les curés » ; « tapons dessus, de toute la rigueur des lois, de tous les poings des gendarmes » (La Lan- terne) ; « il faut prendre des mesures énergiques, sans hésiter » ; « il faut utiliser des commissaires de police courageux, des préfets, des magistrats, des fonctionnaires républicains pour entreprendre la colonisation de la Bretagne » (!); « il faut faire totalement disparaître la langue bretonne » (de Monzie, ministre, 1925) ; « la seule réponse, c’est d’emprisonner tous ceux qui formulent les revendications linguistiques bretonnes » (Albert Dalimier, ministre du travail, 1932).
    DETAIL ABOMINABLE : la « Déclaration Universelle des droits de l’Homme », pendant qu’on procède à un véritable lavage des cerveaux, est enseignée par « la » république, qui détient tous les pouvoirs, dans les écoles. Les enfants n’ont d’autre solution que de croire ce qu’on leur enseigne. On les a tellement infériorisés, tellement convaincus qu’ils appartiennent à une race de sous-débiles, qu’ils regardent la lumière française comme étant leur planche de salut. Le drame qu’ils vivent est affreux.
    LES RESULTATS de cette politique sont spectaculaires. En 1850, à l’exception des villes, toute la moitié ouest de la Bretagne est encore bretonnante. En 1850, 160 communes du Finistère sur 160 parlent le breton. On dénombre à l’époque 1,6 million de locuteurs. En 1940, la langue de communication, dans les campagnes bretonnes, chez les marins, chez les artisans, les commerçants des villages et des petites villes, est le breton. En 2000, ce chiffre est tombé à zéro. En 2008, les efforts de la France ont abouti à un résultat inespéré pour un colonisateur : il reste 200 000 locuteurs bretons, tous âgés. Pour entretenir l’illusion, et perpétuer l’hypocrisie, la France a « autorisé » la création de quelques classes bilingues, mais freine de toutes ses forces en s’opposant à toute progression de la langue nationale. Après un simulacre de débat au Parlement, elle a fait semblant d’autoriser les langues régionales, ce qui est fermement démenti sur le terrain. La politique de la France est l’éradication totale du breton.
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    LOUIS MELENNEC, ex-consultant près le Médiateur de la République.

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 3 роки тому

    COMMENT LE PAYS DES DOIGTS DE L'HOMME A INVENTE LA DESTRUCTION DE L'IDENTITE BRETONNE, DE LA LANGUE, DE LA CULTURE. Louis Mélennec, historien de la Bretagne, à M. le maire de Pont l'Abbé (Cornouaille en Bretagne).
    Avant qu'il ne soit trop tard, il est indispensable de rendre obligatoire l'enseignement de notre histoire dans les écoles bigoudènes.
    Au lycée de Pont l'Abbé, pendant plusieurs générations, on a falsifié les cerveaux des enfants bigoudens sous la férule de la France, qui nous a imposé son histoire - d'ailleurs manipulée à sa gloire -, et interdit l'enseignement de notre histoire nationale.
    J'ai été moi-même victime de cette meurtrissure, et n'ai retrouvé ma vraie identité qu'après mes trente ans.
    Notre pays bigouden garde visibles les traces des atrocités commises par les hordes françaises : les clochers de Pont l'Abbé, de Lambour, de Tréméoc, de Languivoa, de Plovan ont été abattus. Gardez vous de les faire restaurer : ils sont la signature des abominations commises dans notre pays.
    Un Code Paysan, pacifique, fut acclamé dans la chapelle de Tréminou, qui préfigurait la prétendue déclaration universelle de droits de l'homme, publiée en 1789 par le pays des DOIGTS DE L'HOMME, mais jamais appliquée, surtout pas en 2021, le beau pays de France étant en voie de dislocation, et ses habitants humiliés par des incompétents et des corrompus. Notre Code, à nous, prônait l'égalité des hommes, mais savez vous comment ?Pas comme les coupeurs de tête et les éventreurs de Paris, en 1789, mais en mariant les nobles et les paysans : il en serait sorti des hommes nouveaux, ce qui était dans notre vocation naturelle : déjà, en 1400, notre coutume de Bretagne contenait en germe, imprégnée de valeurs de charité et de justice, ce qu'on a appelé plus tard les droits de l'homme (Marcel PLANIOL).
    Le monde entier est maintenant informé de cette situation.
    Des centaines d'innocents ont été torturés en pays Bigouden, et pendus. Certains ont eu les os brisés sur la roue, par des barres de fer. Ils n'avaient rien fait d'autre que leur devoir : se révolter contre la tyrannie du pays occupant.
    Madame de Sévigné écrit à sa fille des phrases horribles :"ils ont besoin d'être pendus pour leur apprendre à parler"; "la penderie me parait maintenant un rafraichissement"; "A force d'en avoir pendu, on n'en pendit plus".
    Notre magnifique patrimoine historique a été détruit, massacré, incendié, par les armées d'invasion. Les photos de ces églises détruites, mais dont les murs sont restés debout, sont visibles dans tous les sites internet.
    Surtout, monsieur le Maire, remplacez les noms des criminels par ceux de nos héros nationaux. On dit que vous avez fait débaptiser la rue Youenn Drézen, l'un de ces écrivains qui a sauvé le peu qui reste de la langue bretonne, mais que votre grande artère et votre grande place portent encore les noms de Jaurès, célèbre anti-sémite, et de Gambetta, le grand responsable des horreurs du camp de Conlie.
    Dans mon travail de restauration de notre histoire nationale, mes pires ennemis ont été les collabos qui ont vendu Nantes en 2014, bretonne depuis l'an 851, soit 33 pour 100 de notre richesse nationale. Ils courent encore en liberté.
    Notre langue est quasi morte : la France joue la montre, nous perdons 2000 locuteurs chaque année. En 1950, tous les habitants du pays bigouden parlaient notre langue bi-millénaire : VOYEZ LE DESASTRE !!!!
    Recevez, monsieur le maire, ETC.
    LOUIS MELENNEC, Breton, Bigouden, Citoyen du monde.
    LIRE : la shoah de 1675, et la Shoah bretonne :
    louis-melennec.fr/2016/03/18/1675-la-shoah-de-la-revolte-des-bonnets-rouge-la-mission-civilisatrice-de-la-france-en-bretagne/

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 3 роки тому +1

    11 janvier 2021 à 11 h 45 min

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 Рік тому

    aa

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 Рік тому

    aa