Jacques Brel - Les timides - Stéréo clip 1964
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- Опубліковано 9 лют 2024
- Jacques Brel chante "les timides" ceux qui sont trop mauvais acteurs pour mentir sur la scène de la comédie humaine, ceux là sont les plus sincères mais ils n'intéressent personne car ils ne savent pas paraître. Ils en ont sur le coeur, des valises...mais personne ne les ouvrira jamais pour découvrir les trésors qu'elles contiennent... Brel nous les fait découvrir avec humour et tendresse... Vidéo d'abord mise en ligne sur la chaîne de Damien Alonso.
J'ai filtré la bande son l'ai stéréophonisée avec effets biphoniques.
Comment peut-on être aussi doué que ça ??????
Il y a une petite contrainte : il faut s'appeler Jacques Brel ! 😉
Incroyable ! Je ne connaissais que la version live de l'Olympia 1964, et je ne savais même pas qu'il en existait une autre, apparemment enregistrée en studio. Quant à ce clip, n'en parlons même pas !
Merci pour ce document !
Avec plaisir
Les timides
Ça se tortille
Ça s'entortille
Ça sautille
Ça se met en vrille
Ça se recroqueville
Ça rêve d'être un lapin...
Peu importe
D'où ils sortent
Mes feuilles mortes
Quand le vent les porte
Devant nos portes
On dirait qu'ils portent
Une valise dans chaque main.
Les timides
Suivent l'ombre
L'ombre sombre de leur ombre
Seule la pénombre
Sait le nombre
De leurs pudeurs de Levantin
Ils se plissent
Ils palissent
Ils jaunissent
Ils rosissent
Ils rougissent
S'écrivissent
Une valise dans chaque main...
Mais les timides
Un soir d'audace
Devant leur glace
Rêvant d'espace
Mettent leur cuirasse
Et alors place
Allons Paris
Tiens-toi bien
Et vive la gare
Saint-Lazare !
Mais on s'égare...
On sépare...
On s'désempare...
Et on repart
Une valise dans chaque main.
Les timides
Quand ils chavirent
Pour une Elvire
Ont des soupirs
Ont des désirs
Qu'ils désirent dire
Mais ils n'osent pas bien...
Et leur maîtresse
Plus prêtresse
En ivresse
Qu'en tendresse
Un soir les laisse
Du bout des fesses
Une valise dans chaque main...
Les timides
Alors vieillissent
Alors finissent
Se rapetissent
Quand ils glissent
Dans les abysses
Je veux dire...
Quand ils meurent...
N'osent rien dire,
Rien maudire,
N'osent frémir,
N'osent sourire,
Juste un soupir...
Et ils meurent...
Une valise sur le cœur.
Jacques Brel