La dame au petit chien 1ère partie
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- Опубліковано 27 тра 2024
- Une des nouvelles les plus connues d’Anton Tchekhov. Une femme, un homme, en villégiature au bord de la mer, se rencontrent. Oú comment de petits détails nous permettent de toucher au plus profond des êtres humains.
Ce fut une très belle lecture, merci Mr Cousseau 😊 et une découverte pr moi. Oui répéter un mot un verbe s'est souvent pour donner de l'importance à quelque chose(c'est en tt cas ce que je fais quand j'écris).
Vous lisez tellement bien, c'est toujours un bonheur de vous écouter ❤ ainsi que les détails que vous voyez qui ne sautent pas forcément aux yeux sont intéressants ça permet de comprendre les choses plus profondément. Concernant le fait qu'ils aient fait quelque chose dans la chambre c'est tellement subtil que ça passe presque inaperçu. Bref continuez à nous lire d'aussi belles histoires, ce fut un doux moment merci bcp
Merci beaucoup ! Je vais essayer de publier la suite aussi vite que possible :)
@@ThomasCousseau-uk7vq prenez le temps qu'il vous faut, merci à vous pour ces belles lectures 😊
C'est un auteur que j'adore particulièrement. Ça me ramène à mon adolescence. Au secondaire (l'équivalent du Lycé chez vous) je n'avais pas le droit de m'inscrire à l'option théâtre. La direction disait que c'était une perte de temps vu mon cursus scolaire. Donc pour passer le temps j'apprenais des passages de cet auteur particulièrement la mouette. Je sais que cette nouvelle a été adaptée au théâtre. Au cinéma aussi en 60 ou 61 je ne me souviens plus exactement.
Merci beaucoup pour ce moment ça m'a fait beaucoup de bien. 🙂
Merci pour votre témoignage: il me semble qu’il faut une grande sensiblité pour être touché par Tchekhov quand on est adolescente.
Au cinéma, je connais l’adaptation (partielle) de cette nouvelle par Nikita Mikhalkov avec Elena Safanova dans le rôle d’Anna et Marcello Mastroianni.
@@ThomasCousseau-uk7vq "Je suis douée d'une sensibilité absurde, ce qui érafle les autres, me déchire." cette citation de Flaubert me correspond bien. J'ai eu des parents très stricts en ce qui concerne les arts, la lecture et l'importance du français. Ado, j'avais pas d'amis mais une immense bibliothèque.
@@laboiteacereales1470 Oh, merci pour cette magnifique citation que je ne connaissais pas ! Je la réutiliserais peut-être :)
C'est une fausse timide la Anna.. et puis le côté ..je chougne et je joue la coupable affligée d'avoir cédé à la chair.. il a raison de s'en couper une tranche .. lui c'est un chasseur, un séducteur presque blasé..elle le sait je pense en plus.. je connais pas la fin de l'histoire mais je pense qu'il va se faire endormir pépère.. ! On sait qu'ils ont consommé, quand elle a plus autant l'air joli.. les cheveux qui pendent et ses complaintes de remords tardifs inutiles... vivement la suite 😊
Superbe ! Vous parlez bien le Tchekhov dîtes-donc ! Dans tous les sens de "parler" d'ailleurs. Je la trouve belle votre analyse.
Concernant l’absence de description de leur relation physique, c’est vrai que c’est singulier. Celui qui décrit tout et tellement bien s’abstient complètement de mentionner l’étape de l’acte charnel, qui semble pourtant au cœur de la nouvelle.
Pour autant, à mon avis, la pastèque nous renseigne: dans la peinture européenne, un fruit croqué est très souvent l’indice que l’acte charnel a été consommé. Il ne serait pas étonnant que Tchekhov se soit emparé de l’image, mais juste "pour notre information". Est-ce une manière de dire : « là n’est pas l’essence de l’histoire » ?
« Là n’est pas l’essence de l’histoire »: j’adore votre remarque , merci !
Pour répondre à la question 12:52 je crois que c'est a cette phrase que l'ont peux penser qu'ils sont en train de consommer. "Dans la chambre'' et lorsqu'il évoque l'odeur des parfums qui ramen à l'intime. Ce qui nous fait perdre le fil c'est quand il nous parle de sa femme et de deux de ses conquêtes. En tout cas c'est l'interprétation que j'en fait.
Pas mal ! Je n’y avais pas pensé. Du coup, avec votre interprétation, je lirais ce passage différemment :)
Le moment où Gourov se dit : « quelles rencontres ne fait on pas dans la vie », et avant quand Tcheckov écrit que l’air était étouffant de parfums…
D’ailleurs, « allongez-vous » après un baiser accepté, l’affaire est évidente.
Houla désolée : Tchekhov
Tout à fait possible…. Les parfums qui rendent l’air étouffant et lourd viennent peu après celui des fleurs qui l’enveloppe juste après avoir embrassé Anna pour la première fois; sûrement pas un hasard :)
Je voulais laisser un commentaire sur « l’étranger » mais vos 2 premières vidéos ne permettent pas de laisser un message… un parametrage à effectuer ?
Parce que j’ai particulièrement apprécié les…silences ! Oui vous les gérez parfaitement c’est une respiration qui nous manque aujourd’hui dans les temps de parole chronométrés. Un peu comme la musique, la poésie c’est la gestion des silences, des rythmes, des différences de volume du cri au chuchotement.
Bon ben maintenant j’attends la suite de la dame au chien : que devient le petit chien dans cette histoire banale 😉 ?
Une remarque cependant. Pour juger des personnages il ne faut pas oublier le contexte : l’univers patriarcal de la bourgeoisie du XIX siècle qui rend l’homme tout puissant et la femme coupable et infantilisée quoi qu’elle fasse. Ceci dit, on en n’est pas encore sortis…
Bonsoir Annie, merci infiniment pour vos retours généreux et vos remarques tout à fait pertinentes, notamment ne pas juger cette époque avec notre regard d’aujourd’hui. Cela dit, Tchekhov avait une capacité à aller au plus profond de l’âme assez stupéfiante pour son époque justement.
Problème de paramétrage sur les premières vidéos, vous avez vu juste; je tâtonne :)
Je viens de publier la 2e partie de La dame.