Jacques Brel - Le tango funèbre - Live Stéréo Mons Bergen 1964

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  • Опубліковано 1 лют 2024
  • Jacques Brel chante "Le tango funèbre" pour peindre une nouvelle fois la comédie humaine dont les cimetières sont une de ses scènes favorites.
    Belle chorégraphie, où chacun avance et recule en rythme, se serrant l'un contre l'autre, comme un tango... Derrière son appétit pour la vie, on sent tout de même chez ce grand artiste, au fil des multiples chansons sur ce thème, que de nos jours on évite et l'on cache soigneusement comme une lèpre, une angoisse existentielle, non pas celle de souffrir, mais de ne plus être ni rien ressentir, en assistant seul à son propre anéantissement. Certainement, la mort est la plus grande solitude de l'homme, elle nous fait revenir de tout, et les vivants même les plus sincères et compassionnés, n'y peuvent rien.

КОМЕНТАРІ • 4

  • @lilianemassinger3878
    @lilianemassinger3878 2 місяці тому

    Merci ❣

  • @TheMigman
    @TheMigman 6 місяців тому

    amazing 🙌🎉😊

  • @carlierbruno1846
    @carlierbruno1846  6 місяців тому

    Les "larmes lyonnaises" pourraient être celle de Sylvie Rivet, avec qui Brel avait une liaison à cette époque jusqu'en 1971. Elle était attachée de presse chez Philips et l'ex de Gainsbourg. Il lui avait laissé l'usufruit d'une maison à Roquebrune sur la côte d'Azur...Plus tard ses cousins lyonnais hériteront des souvenirs amassés durant 10 années de vie quasiment commune, dont des brouillons de chef d'oeuvre (les bonbons, Amsterdam) et même des textes inédits... www.dhnet.be/medias/musique/2008/07/18/amsterdam-ne-sera-pas-a-bruxelles-ELCXHDY25JAMRGYDROUXOORHJE/

  • @carlierbruno1846
    @carlierbruno1846  6 місяців тому

    Ah, je les vois déjà
    Me couvrant de baisers
    Et s'arrachant mes mains
    Et demandant tout bas
    "Est-ce que la mort s'en vient?
    Est-ce que la mort s'en va?
    Est-ce qu'il est encore chaud?
    Est-ce qu'il est déjà froid?"
    Ils ouvrent mes armoires
    Ils tâtent mes faïences
    Ils fouillent mes tiroirs
    Se régalant d'avance
    De mes lettres d'amour
    Enrubannées par deux
    Qu'ils liront près du feu
    En riant aux éclats
    Ah, ah, ah, ah, ah, ah
    Ah, je les vois déjà
    Compassés et frileux
    Suivant comme des artistes
    Mon costume de bois
    Ils se poussent du cœur
    Pour être le plus triste
    Ils se poussent du bras
    Pour être le premier
    Z'ont amené des vieilles
    Qui ne me connaissaient plus
    Z'ont amené des enfants
    Qui ne me connaissaient pas
    Pensent au prix des fleurs
    Et trouvent indécent
    De ne pas mourir au printemps
    Quand on aime le lilas
    Ah, ah, ah, ah, ah, ah
    Ah, je les vois déjà
    Tous mes chers faux amis
    Souriant sous le poids
    Du devoir accompli
    Ah, je te vois déjà
    Trop triste, trop à l'aise
    Protégeant sous le drap
    Tes larmes lyonnaises
    Tu ne sais même pas
    Sortant de mon cimetière
    Que tu entres en ton enfer
    Quand s'accroche à ton bras
    Le bras de ton quelconque
    Le bras de ton dernier
    Qui te fera pleurer
    Bien autrement que moi
    Ah, ah, ah, ah, ah, ah
    Ah, je me vois déjà
    M'installant à jamais
    Bien au triste, bien au froid
    Dans mon champ d'osselets
    Ah, je me vois déjà
    Je me vois tout au bout
    De ce voyage-là
    D'où l'on revient de tout
    Je vois déjà tout ça
    Et l'on a le brave culot
    D'oser me demander
    De n'plus boire que de l'eau
    De n'plus trousser les filles
    De mettre d'l'argent d'côté
    D'aimer l'filet d'maquereau
    Et d'crier, "vive le roi!"
    Ah, ah, ah, ah, ah, ah...
    Jacques Brel et Gérard Jouannest