Pourquoi la productivité de la France est-elle plombée ? [Olivier Passet]

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  • Опубліковано 27 жов 2024

КОМЕНТАРІ • 23

  • @micha74000
    @micha74000 8 місяців тому

    Bonjour Olivier, meilleurs voeux.

  • @AllezOnContinue
    @AllezOnContinue 10 місяців тому +3

    Trop de taxes tue la taxe. L'état veut s'immiscer dans tout alors qu'il est incompétent au plus haut niveau.

  • @zianzan4536
    @zianzan4536 5 місяців тому +1

    La plupart des rendements actuels sont des héritages du passé déjà bien amortis (infrastructures, technologies...).
    Dans ce cadre parler de productivité par tête chaque année ne fait pas sens, les français travaillent moins de temps mais ne sont pas plus productifs : car cette productivité est principalement héritée du passé et aujourd'hui fortement concurencée par l'Asie.
    En revanche, aujourd'hui les investissements pour l'avenir sont très faibles au regard de la consommation de masse des "parresseux" actuels : il existe une arnaque générationnelle en occident, la France est en tête et de loin dans ce domaine.

  • @MarcDebliquy
    @MarcDebliquy 10 місяців тому +4

    La diminution de productivité suit simplement la diminution de la part de l'industrie dans le PIB. La tertiarisation et l'auto-entreprenariat (qui sert à masquer les chiffres du chômage) n'engendrent pas de gains de productivité. Tant qu'il n'y aura pas un retour de l'activité industrielle, vous ferez année après année le même constat.

    • @messager9473
      @messager9473 10 місяців тому

      D'autant que l'activité agricole baisse également en France ( secteur ultra-productif mais on importe de plus en plus dans l'agro-alimentaire).

    • @poilochien
      @poilochien 10 місяців тому

      en agriculture, la productivité à l'hectare peut-être opposé à la productivité per capita ... ce qui peut poser problème dans un pays relativement petit et sans nouvelles terres disponibles, comme la france :
      autour de moi, depuis 20 ans, on a liquidé un secteur à forte rentabilité hectare, mais gourmand en main d'oeuvre, la production laitière, pour le remplacer par un secteur à faible marge hectare mais à forte rentabilité horaire: la céréaliculture ... il s'agissait évidemment pour les praticiens, d'essayer de suivre la forte montée du salaire horaire depuis le début des années 80. @@messager9473

  • @yves1926
    @yves1926 9 місяців тому +1

    Les travailleurs perdent trop de temps et d'energie dans les transports

  • @francoisduranddelga1471
    @francoisduranddelga1471 10 місяців тому +2

    Quand les francais realiseront que se remonter les manches est une necessite, bcp d'eau aura coulee sous les ponts.
    Le quoiqu'il en coute du micron va vous couter un bras et vous regardez bfmtv. Continuez de dormir, les marches vont vous reveiller et votre cauchemar commencer pour de bon.

    • @Didier88600
      @Didier88600 10 місяців тому

      Les français n'ont pas bénéficié du quoi qu'il en coute pour la plupart, alors pourquoi devraient-ils le payer ?

    • @poilochien
      @poilochien 10 місяців тому

      tout dépend quels français ... @@Didier88600

  • @wjue
    @wjue 10 місяців тому +1

    Donc, ce n'est pas la produtivité qui est en cause, c'est le chiffre "productivité".

  • @augustodirham853
    @augustodirham853 6 місяців тому

    Bonjour, il y a une truc que je ne comprends pas : la productivité est calculée en fonction du temps travaillé, pas le taux d'emploi, si ? Du coup, si c'est fonction du temps de travail, l'émergence de travailleurs partiels à la suite des différentes crises n'est pas sensée se voir dans cet indicateur.
    Ne serait-ce pas plutôt dû à une pression de sélection, pendant les dites crises (2008, COVID, puis peut-être Ukraine), à l'encontre de structures productrices mais fragiles (entreprises toujours sur une ligne de crête, travailleurs en CDD) tandis que des structures (et travailleurs) plus pérennes mais à la productivité plus diluée (tertiaire/services, fonction publique, etc.) ont pu survivre ?

    • @zianzan4536
      @zianzan4536 5 місяців тому

      Le meilleur indicateur est le taux d'emploi équivalent temps plein (ETP) qui est plutôt simple à fabriquer en prenant les déclarations d'impots particuliers annuelles et qui a le mérite d'être proche de la réalité. Ces graphes sont évidemment difficiles à trouver car délibéremment enfouis par les lobbys éco qui refusent d'utiliser un outil non biaisable, non manipulable, ce qui est logique quand on y réfléchit : il faut pouvoir conserver un pouvoir sur les chiffres pour leur faire dire ce qu'on veut ensuite.
      On peut constater avec ces taux ETP en moyenne en France une lente érosion depuis 2000 avec une perte de 10% en 25 ans : le chomage réel augmente donc lentement et est aujoud'hui en 2024 en réalité de l'ordre de 25% en équivalent temps plein. Pas beaucoup mieux en Allemagne dans la chute depuis 2000, mais 10% de plus en absolu tout de même.
      On préfère des sondages ou des chiffres pole emploi fortement biaisés l'un comme l'autre pour des causes électoralistes. Un régime démocratique a aussi dénormes failles que l'on ne relève jamais curieusement...

  • @filo-W-W
    @filo-W-W 10 місяців тому +1

    Intéressant le thème des coûts fixes. Outre la tertiarisation on a l'impression que plus personne ne veut encadrer du personnel et on se retrouve donc avec des logiques de sous traitants à tous les étages voire d'uberisation.

    • @pseudosupprimer8016
      @pseudosupprimer8016 10 місяців тому

      J'ai pas compris cette partie d'ailleurs, qu'es ce qu'on appelle coût fixe ?

    • @filo-W-W
      @filo-W-W 10 місяців тому

      @@pseudosupprimer8016 Vous avez deux types de coûts : les coûts fixes (amortissement des matériel, personnel administratif par exemple) et des coûts variable qui évoluent avec la production (les achats en gros). Plus vous produisez, plus les coûts unitaires de production baissent (le ratio coûts fixes/production diminue) et plus votre écart par rapport au prix de vente unitaire s'améliore.
      Pour atteindre plus rapidement le point mort (production qui assure l'équilibre entre prix de vente unitaire et cout de production unitaire), vous avez intérêt à baisser vos coûts fixes. Par exemple, au lieu d'avoir votre usine de chaussures,vous les achetez à des fournisseurs qui font travailler les jeunes dans des pays ensoleillés. Le hic c'est que votre marge unitaire augmente moins vite quand vous sous-traitez (la marge sur le coût d'achat reste le même) et ne bénéficiez pas des économies d'échelle que vous avez quand vous avez votre propre usine.
      Je ne sais pas si je suis clair ?

    • @messager9473
      @messager9473 10 місяців тому

      @@pseudosupprimer8016 : Amazon développe ses logiciels (haute valeur ajouté) à coût fixe unitaire et vend les licences et son modèle dans le reste du monde entier. Ce qui engendre une mega-productivité et beaucoup de valeur pour les USA (1 seul coût fixe, beaucoup de revenus).

    • @ludovicrossi4403
      @ludovicrossi4403 10 місяців тому +1

      En gros, pour résumer, les livreurs et métiers de manutention, c'est pour l'Europe. Toutes les charges de management (Direction générale) et toutes les charges d'infrastructures (ingénieur, informaticiens etc) c'est au USA.
      En gros, la marge se fait en Europe car les charges variables sont chez nous, les hauts salaires et la majorité des dividendes sont versées aux USA, ou sont les charges fixes ne dépendant pas des variations directes de la demande.
      Tu as toujours un directeur général, si tu n'as plus besoin du livreur ou du manutentionnaire, tu arrêtes son contrat intérimaire.

    • @ludovicrossi4403
      @ludovicrossi4403 10 місяців тому

      Il faudrait rajouter par ailleurs que les coûts d'infrastructures sont en règle générale amortis directement sur le marché américain du fait des économies d'échelles (Marché 5 fois plus grand que le France).
      En exagérant à peine, le seul coût fixe qui est rajouté lors de l'implantation sur le marché Européen, c'est des contrôleurs de gestion internationaux, un auditeur international et un directeur opérationnel EMEA et un adjoint au responsable de la diversité et un RH.