Le parti de la raison économique : antidote ou poison démocratique ? [Olivier Passet]
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- Опубліковано 1 жов 2024
- Face à la montée des extrêmes, à la radicalisation des opinions, se dresse le parti de la raison, l’ensemble des mouvances politiques qui revendiquent leur subordination aux lois de l’économie et de la gestion érigées en science ; une rigueur qui se pose en antidote aux dérives démagogiques et populistes. Mais lorsque le rejet des partis dits modérés s’étend, ne faut-il pas aussi s’interroger sur l’acceptabilité politique du discours de la raison, voire la violence symbolique ou réelle qu’il véhicule ? [...]
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![Les Etats-Unis prospèrent, la classe moyenne s'essouffle : l'échec de Biden ? [Olivier Passet]](http://i.ytimg.com/vi/oKTP5VHGI3A/mqdefault.jpg)
Je n 'avais jamais vu ce résumé du monde capitaliste aussi clairement exprimé ....
Une remarque optimiste par rapport au sombre et fort réaliste tableau qui est dressé ici : "l'UMPS" qui selon toute vraisemblance s'apprête à prendre le pouvoir la semaine prochaine à un programme politique historique qui n'est pas le néoliberalisme de la Commission de Bruxelle soit disant "rationnel" (que seul certains de ses partisans trouve rationnel, d'ailleurs) mais celui (avec les Communistes même si le poids aujourd'hui n'est pas comparable) du Conseil National de la Résistance. Un projet politique, humaniste, industriel, planificateur d'un capitalisme de marché. C'est le verre à moitié plein.
Si la France bascule là dedans, l'Allemagne en panique et soulagée de l'évitement de l'extrême droite mettra du vin dans son ordo-liberalisme et tout le monde de Hayek et de Friedman, s'effondrera très vite en domino, comme un château de carte en quelques mois. On l'attend depuis 2008. Ce monde en suspend comme le coyote de Tex Avery qui a dépassé la falaise, en suspend par la magie des banques centrales ne pourra pas durer éternellement de toute façon.
Ça ne sera pas la première fois que la France fait basculer l'histoire de l'Europe et du monde, c'est même plutôt récurent.
Merci pour ce travail de "formulation" de lignes de forces invisibles qui nous agitent en ces périodes troublées. Vous avez raison de rappeler que rien de tout ça n'est véritablement nouveau.
C'est Das Kapital 2.0! Masterclass sur la capitalisme financier. Merci Olivier Passet pour cette explication remarquable
Toujours aussi clair, synthétique et embrassant une vision qui ne se laisse pas avoir par des dogmes.
Ce contenu est le propos le plus révolutionnaire depuis le Manifest du Parti Communiste 😮😮
Plus sérieusement, il est grand temps d'achever ce système délirants et impie et de revenir à une économie de marché keneysienne, industriel, planifiée, écologique et soutenable, pour le bonheur du plus grand nombre et aussi des détenteurs du capital qui se sont mis eux même une bombe sous leur coussin de soie, dont ils n'ont aucune idée de comment se l'enlever avant qu'elle n'explose.
J'ai adoré le souffle de cette vidéo, il faut absolument sortir de cette pieuvre avide et ivre de pouvoir. De l'humain, encore de l'humain, rien que de l'humain.
Tous les électeurs de ce pays devaient regarder cette vidéo, ça donnerait à réfléchir à beaucoup avant de mettre le bulletin de vote dans l'urne!
Exposé limpide.
Bravo pour cette approche réaliste
Exposé limpide.
Bravo pour cette approche réaliste
Tous les candidats aux élections devraient regarder cette vidéo.
Quelle narratif bullshitesque et irresponsable !
Donc l’inflation causée par les banques centrales, l’omniprésence de l’état dans tous les aspects de la vie, le poids des retraites et prestations sociales dans le PIB ne sont pas pour vous un probleme?
Non le problème c’est le capitalisme… raisonnement très français et très ancien, qui prend encore chez les anciennes générations, mais plus chez les nouvelles.
Raisonner en termes de capitalisme plutôt qu'avec des abstractions comme "l'économie de marché" est le propre d'une pensée critique. Votre commentaire reconduit l'imaginaire libéral typique : au-delà des dérives du capitalisme monopolistique, il existerait un système libéral vertueux où les choses sont payées à leur "vraie" valeur au-delà des distorsions induites par le Léviathan étatique : l'argent a une "vraie valeur", il existe un "vrai" taux d'intérêt d'équilibre et une taille "raisonnable" pour l'Etat. Sauf que rien de tout ça ne résiste à l'analyse historique, un système libéral pur sans concentration capitaliste et sans Etat n'a jamais existé et n'existera jamais, tout simplement parce que coordonner un système par les prix n'a absolument rien de naturel, aussi l'Etat est obligé de croître à mesure que croissent les firmes et que le marché prend de plus en plus de place dans la vie des gens pour prendre en charge les fonctions sociales qui étaient assurées par les communautés que l'extension capitaliste bouleverse, pour socialiser les risques et exercer une fonction de stabilisation face aux aberrations et aux fluctuations de la valeur capitaliste. L'humain est une créature sociale avant d'être une créature "économique". A mesure que les sociétés connaissent la croissance et se complexifient, la bureaucratie se développe et la proposition libérale d'une administration simple, efficace, réduite à la portion congrue n'a jamais eu le moindre contenu empirique, c'est un fantasme. Je ne dis pas que l'extension du poids de l'Etat est une bonne chose, mais qu'elle accompagne nécessairement l'extension du marché.
Réécoutez la vidéo. Il n'est pas dit que le capitalisme est mauvais mais juste que son niveau de concentration, son optimisation et son organisation actuelle pousse les dirigeants de fond d'investissement a chercher le profit en augmentant la rentabilité au détrimant de la croissance.
@@mendossa2973compliqué de faire mieux merci.
@@mendossa2973compliqué de faire mieux, merci!
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Il faut raison garder, en résumé. Autrement dit, en langage économique, sauvons le système....quoiqu'il en coûte. Ça me rappelle quelque chose. Difficile à éviter, le constat des scientifiques ou d'une majorité d'entre eux, y compris des sciences "molles" . Sauver la planète et sauver l'économie n'est pas possible. Ce n'est pas compatible. Donc je me demande si, dans la radicalité, pas suffisante d'ailleurs, ne se trouve pas les conditions d'un encore possible espoir.
Parfait ! 👍🏾
Excellente explication !