François Bégaudeau et Joy Sorman - On n’est pas couché 3 avril 2010
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- Опубліковано 6 лют 2025
- On n'est pas couché
François Bégaudeau et Joy Sorman
Livre "Parce que ça nous plaît ! L’invention de la jeunesse" (Hachette)
3 avril 2010
Laurent Ruquier avec Eric Zemmour et Eric Naulleau
France 2
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le public qui ne comprend meme pas de quoi parle le livre car ils ne l'ont pas lu mais qui applaudie à chaque attaque sans même comprendre leur sens est pitoyable.
Le véritable niveau de F. Begaudeau.
Ils sont insupportable à vouloir démolir absolument les invités
Un débat qui relève le niveau général de la télé (qui eût été mieux sans les deux-trois comiques coupant parfois le flow), et le point important est correctement abordé à la fin et marque plus distinctement la cassure nette (fondamentale) qu'il y a entre les auteurs (et principalement la femme, qui n'a manifestement pas le niveau des trois autres et est capable du moins de recul sur son psychisme) et les chroniqueurs. Les oppositions de Zemmour et Naulleau sont très louables et sans doute sont-ils dans le vrai (en défendant ce qui est à la fois l'essentiel, le meilleur, et la plus stable vision des choses pour cultiver une société fonctionnelle), reste que la défense de Bégaudeau est excellente et qu'il expose clairement un certain nombre de thèses qui, comme il le dit, peuvent sur des points de constats réconcilier largement les pôles traditionnels de la droite et de la gauche (marxisme et réaction).
23:14 mais qui est ce gauchiste pour qui la libre détermination des prix par des gens libres (le libre marché, ou simplement le marché) constitue un moyen de coercition ?
Naulleau :"Ce livre me donne envie de voter à droite !" Soyons sérieux Naulleau, tu allumes toi même les bougies sur le gâteau de Le Pen, tu vas même jusqu'à mettre des marches militaires allemandes sur le gramophone... Et pitié ne deviens jamais prof !
pour une fois c'est Bégaudeau qui se fait dérouiller
Je me disais pareil
Oui, et la chaîne ONPC qui laisse les la section commentaires libres, ne nouveauté
Mouai Naulleau etait dans l'invective et les petites punchlines qui fait rire le publique. Je vois pas comment reagir a ça
Pas vraiment
Il parle surtout très peu. Mais difficile quand tu te trouves sur un plateau aussi hostile face à deux chroniqueurs qui ne cherchent systématiquement que la petite bête qui leur inspirera la punchline frappante pour faire applaudir le public. Dur d’avoir un vrai débat de fond.
Frédéric Beigbeder, ou devrais-je dire Bégaudeau, cet auteur qui se plaît à faire la pluie et le beau temps dans ses critiques sociales, a un talent certain pour se poser en penseur radical. Mais cette posture de génie solitaire, cet ego gonflé à bloc, a quelque chose de risible. Chaque déclaration, chaque réflexion qu’il balance semble soigneusement construite pour épater l’audience, ou plutôt pour se convaincre lui-même qu’il est le seul à avoir saisi les vérités profondes du monde. Et à chaque nouvelle sortie, il ne manque pas de le faire savoir, avec une arrogance qui frise le ridicule.
Ses critiques, qu’elles portent sur l’éducation, la politique, ou le capitalisme, sont comme un grand feu d’artifice d’idéologie. Un feu d’artifice qui semble plus destiné à briller dans le vide qu’à éclairer réellement un sujet. Prenez ses analyses de la société contemporaine : elles sont toujours pleines de cette assurance, presque démesurée, qui laisse croire qu’il a trouvé la clé de tout. Sauf qu’au fond, qu'est-ce que ça révèle vraiment ? Un homme obsédé par sa propre capacité à déranger, à se poser en rebelle, mais qui finit par n'être qu'un produit du système qu'il prétend dénoncer. Une critique qui, en fin de compte, sert surtout à se mettre en avant plutôt qu'à proposer une véritable réflexion.
L’arrogance, c’est de croire que tout ce qui ne cadre pas avec sa vision du monde est automatiquement un échec ou une illusion. À l’instar d’un enfant qui, une fois qu’il a appris à lire, croit avoir maîtrisé l’univers entier. Beigbeder est cet enfant, ce roi des paradoxes qui, sous prétexte de déconstruction, ne fait que détruire des idées sans jamais en proposer de nouvelles. Son style se nourrit de cette pseudo-subversion, de cette critique sans compromis qui, en réalité, n'est qu'un moyen pour lui de briller. Parce qu’au fond, ce qui l’intéresse, c’est lui-même. La société, l’éducation, le capitalisme ? Ce sont des thèmes qu’il manipule à sa guise, non pas pour les comprendre ou les transformer, mais pour s’offrir une tribune où son égo peut se nourrir.
Et puis il y a cette prétention à l’intellectualisme. Comme si le fait de jeter des concepts en l’air, de jouer avec les mots et les idées, suffisait à donner du poids à une réflexion. Mais au final, c’est un exercice vide de sens. Une sorte de danse intellectuelle où Beigbeder fait de la virtuosité pour le plaisir de l’exercice, mais sans jamais vraiment répondre aux questions essentielles. C’est un peu comme si, au lieu de chercher la vérité, il cherchait à accumuler des points pour être reconnu comme celui qui "sait". Mais à force de multiplier les provocations sans fondement, il finit par devenir ce qu’il prétend dénoncer : un produit marketing, une image, une façade.
Ce qui est vraiment frappant, c’est que Beigbeder semble toujours avoir cette idée qu’il est le seul à voir à travers le brouillard. Que tout le monde est aveugle sauf lui. Sauf qu’il n’est pas un oracle, il est juste un homme comme un autre, dont les idées sont souvent en décalage avec la réalité qu’il prétend décrire. Cette arrogance intellectuelle, cette volonté de se poser en grand critique, en sauveur de l’humanité, finit par devenir son piège. Parce qu’en fin de compte, ce n’est pas l’homme qui est important, mais ce qu’il propose. Et là, le vide est saisissant.
Alors, bien sûr, il est divertissant. Parfois. Mais au fond, ce qu’il offre n’est qu’un miroir dans lequel il se contemple, persuadé d’avoir trouvé la vérité tout en se perdant dans un tourbillon d’idées creuses. Bégaudeau, c’est l’exemple parfait de l’intellectuel qui se perd dans sa propre arrogance, qui oublie que l’essence même de la réflexion est de se remettre en question. Et dans cette arrogance, il se condamne à être un héros d’un roman qui n’existe que dans sa tête, un personnage qui, à force de trop briller, finit par éclipser lui-même sa propre lumière.
first
Deuz
Naulleau le pseudo gauchiste, depuis ramené logiquement dans le camp libéral autoritaire, vient la ramener et faire son père la morale en se targuant de valeurs de gauche, sans ne rien connaitre du réel et étant totalement largué quand il s'agit d'analyser la question sociale. Begaudeau a depuis écrit Histoire de ta bêtise, j'imagine qu'il s'est reconnu dans le Tu.
La fragilité des groupies contrariées de FB est savoureuse. Ca doit faire mal d'être confronté au réel.