Bonjour, Je suis le boulanger français d'un village touristique au Costa Rica et je vends mon pain en cinq langues: français, espagnol, anglais, allemand et russse. Pour cela je dois connaître non seulement le vocabulaire propre du métier mais aussi au moins les bases de la grammaire pour faire des phrases qui tiennent debout. Pour moi la connaissance de diverses langues est indéniablement un avantage.
I guess Im randomly asking but does someone know a tool to log back into an Instagram account..? I somehow forgot my login password. I love any help you can offer me.
Salut Pierre ! Merci pour cette vidéo, la seconde que je vois en série qui parle de traducteurs et interprètes. Comme tu le sais je suis traducteur depuis près de 20 ans, j'y reviendrai. Ce qui me consterne est le simple fait que tu te rends dans des services publics (CAF, hôpital, CMS, Pôle Emploi et autres et là il n'y absolument personne qui ne parle aucune langue étrangère, voire ne savent pas écrire correctement le français). En bref, une situation intolérable dans un monde où nous sommes amenés à accueillir des réfugiés. Pour en revenir au sujet des traducteurs et interprètes, il faudrait qu'une bonne fois pour toute les personnes en recherche de traducteurs prennent conscience qu'un traducteur traduit et écrit uniquement dans sa langue maternelle ET son travail ne se base que sur l'écrit alors qu'un interprète ne se base que sur l'oral. Étudiant dans les dernières années du XXe siècle, j'ai suivi un cursus LEA anglais/espagnol (sans connaître l'espagnol) et un LLCE en italien. Bien évidemment nous ne connaissions pas encore les outils TAO, mais je me suis fais bien chier avec des cours de sciences po., de droit ou d'informatique (Word, Excel, Access). J'ai tout abandonné et me suis offert un SVE (Service Volontaire Européen) en Grèce pour 6 mois. Je suis rentré 15 ans plus tard, me suis proclamé traducteur et en ai bien vécu, j'ai eu toutes les occasions d'apprendre de nombreux TAO que j'utilise encore (dans notre jargon on appelle ça des CAT Tools) qui ne me furent jamais enseignés en fac car ils n'existaient pas. Rebelle de nature, j'ai outrepassé les codes mais ai signé le code de déontologie du métier. Mon seul conseil aux futurs traducteurs : si vous envisagez de la trad. commerciale, technique, juridique, médicale, IT etc. allez vers la filière LEA, pour les futurs traducteurs de littérature suivez le cursus LLCE. :-) Pour plus d'info de la part d'un traducteur pro, n'hésitez pas à commenter ce post.
Ce qui est malheureux c'est que les gens apprennent l'anglais par dépit et pas parce qu'ils aiment la langue. Moi je trouve que c'est une langue magnifique, je veux vraiment passer C2, ça me prendra peut être des années mais avec bcp d'efforts c'est possible :)
Bonjour Pierre. La vidéo de « langues et argent » est très intéressante. Moi même, j’ai vécu cela. Je voulais commencer l’allemand il y a quelques mois. Au début, je me disais que c’était une langue très peu enseignée dans le sud de la France, et donc, que j’allais avoir de chances de pouvoir l’enseigner d’ici quelque temps. Mais, tu as raison, pour l’instant ce n’est pas ma priorité. J’aime bien cette langue, et je préfère l’apprendre quand j’aurai vraiment envie et le temps! Juan Olivar
C'est sûr qu'il est difficile de se lancer dans l'apprentissage d'une langue avec pour seul objectif un projet professionnel... sauf si ledit projet est en béton armé. Il y a des personnes dont le travail leur impose régulièrement d'apprendre de nouvelles langues, mais ce sont des "apprenants experts".
En gros, c’est exactement comme un langage informatique. Soit on apprend le langage le plus demandé, sécurisant pour avoir un emploi. Soit on apprend un langage de niche, plus dur de trouver un emploi mais on a une meilleure marge de négociation salariale due à la rareté de son profil.
Cette vidéo m'a beaucoup intéressée car c'est une question qui revient régulièrement dans l'apprentissage des langues (notamment de la part de la génération précédente : parents, famille, etc.). Diplômée de l'ISIT en 2016, je suis traductrice indépendante et je suis tout à fait d'accord avec vous sur le fait qu'il faut se spécialiser, quel que soit le métier (c'est a fortiori plus vrai pour les traducteurs et interprètes), et qu'il vaut mieux apprendre 2 ou 3 langues et acquérir un niveau d'expert ou intermédiaire plutôt qu'en parler davantage très moyennement. Je travaille actuellement en Italie en tant que consultante dans une organisation internationale qui n'a pas l'italien comme langue de travail et je souhaite véritablement organiser mon apprentissage de l'italien, langue que j'ai apprise "sur le tas" pour la vie quotidienne entre autres. J'ai déjà passé presque 8 mois à Rome (6 mois en 2016 pour mon stage de fin d'études et presque 2 mois en tant que consultante cette année). Merci pour toutes ces vidéos qui sont une excellente source de conseils !
J'ai beaucoup aimé ta vidéo, et je suis d'accord avec la majeure partie de ce que tu dis, sauf quelques trucs. Surtout parce que je trouve que tu te contredis dans ta conclusion. Tu passes vingt minutes à nous expliquer qu'il faut (en gros) faire attention à l'orientation, qu'il faut faire des calculs savants pour bien prendre en compte la conjoncture, l'offre et la demande... pour ensuite (heureusement) te rattraper en disant très justement d'ailleurs que la vision en termes de "retour sur investissement" est au fond incompatible avec l'apprentissage des langues, parce que ça se fait par passion, avec le coeur, et que ceux qui sont motivés par les opportunités professionnelles au final se plantent magistralement parce que leur motivation n'est pas assez profonde dans le long terme. Plus fondamentalement, et je l'ai constaté par expérience, à moins d'être un ingénieur ou d'occuper un poste super technique, le niveau demandé n'est en général pas très élevé, même pour les cadres (je parle pour la France). Je trouve à ce titre le Business English être une arnaque monumentale, parce que ce qui compte c'est le niveau général de la personne dans une langue donnée. Quelqu'un qui parle de façon soignée, riche, maîtrisant plusieurs niveaux de langue n'aura aucun problème à s'adapter à "[Insérer langue] des affaires", même au niveau du vocabulaire spécialisé, qui s'apprend sur le tas ou en lisant de façon ciblée des articles spécialisés et en le révisant bien avant en entretien pour pouvoir le caser le moment venu. J'ai aimé ton insistance sur le multilinguisme qui pour moi est en fait une véritable valeur ajoutée. Ca permet en effet de se démarquer dans une foule où (même à Paris) le niveau en langues étrangères est globalement quand même assez affligeant je trouve, notamment parce que le système éducatif est catastrophique. Si on sort de l'anglais qui va à peu près c'est souvent la Bérézina pour la LV2, de laquelle il ne reste souvent rien; la LV3 n'en parlons pas. Enfin, on ne sait jamais où une langue pourra nous servir, c'est un peu le hasard mais parfois ça marche. Qu'est-ce que je me suis pris comme réflexions quand je me suis mis à apprendre le polonais ou l'italien, et pourtant ça m'a servi... comme quoi. Mais sinon à part ça super vidéo, bravo :o)
Je ne pense pas qu'il faille voir ça comme une contradiction, plus comme une synthèse. Dans un premier temps, je montre quels sont (à mon avis) les critères objectifs permettant de mêler langues et travail. Dans un second, je conclus avec ma vision personnelle, à savoir qu'il vaut mieux faire les choses avec passion et sérieux. L'argent en découlera naturellement si on se spécialise intelligemment. Je suis d'accord avec toi sur le Business English. Quand je vois ce truc, je comprends pourquoi tant de gens associent apprentissage des langues et ennui profond. Comme tu le dis, on peut très bien apprendre tous ces termes sur le tas, d'autant plus que chaque secteur (voire chaque entreprise) a son jargon qu'il faudra assimiler. Ton exemple du polonais et de l'italien est très parlant. L'Italie est la 8e économie mondiale et l'un des premiers partenaires commerciaux de la France, donc même si on apprend les langues uniquement par calcul, l'italien est un très bon choix... pourtant très peu de gens l'apprennent. Idem pour le polonais, vu le dynamisme du pays. Ça montre bien que les recommandations faites sur le choix des langues sont avant tout basées sur des clichés.
Je dois être une exception car j'ai suivi des cours de Business English (j'ai obtenu également le diplôme) en parallèle avec mes cours de First Certificate in English et j'ai beaucoup aimé car ça m'a permis d'apprendre énormément de nouveau vocabulaire en anglais même si ce n'est pas grâce à ça que j'ai du trouvé du travail.
C'est le contraire : nos statistiques montrent que les élèves ont un meilleur niveau en LV2 espagnol qu'en LV1 anglais, en général ;) www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-francais-sont-meilleurs-espagnol-en-anglais-claude-hagege-424029.html
ça ne m'étonne pas du tout pour l'espagnol (et sans doute aussi pour l'italien) car c'est une langue proche du français par contre je pense que pour l'allemand ce que dit Pierre est très vrai.Je connais très peu de gens qui se souviennent de leur allemand après avoir quitté l'école, déjà que le niveau d'anglais en France n'est pas terrible (surtout quand on en fait plus après l'école)...
l'allemand pâtit de problèmes extérieurs à la langue elle-même. Le personnel enseignant qui a du mal à sortir des modèles d'enseignements rédhibitoires, les parents qui voient le vent tourner... Autrefois, l'allemand était précisément une matière discriminante : le fait que ce soit une langue à déclinaison et au système verbal complexe la réservait (forcément) aux seuls bons élèves, qui s'y pressaient. Maintenant, ces prétendants au statut de bons élèves se dirigent vers le chinois pour cette fonction. Il y a aussi la volonté consumériste qui vient parasiter le choix des élèves : élèves comme parents veulent un enseignement qui permet une acquisition rapide et immédiatement réutilisable des éléments appris. C'est (supposément) plus facile avec l'espagnol.
J'ai trouvé le travail en Allemagne mais c’étaient des autres compétences que j'ai qu'a rendu ça possible parce que c’étaient surtout les locuteurs natifs avec qui j'ai du rivaliser. Donc, je suis d'accord.
Personnellement, j'ai 17 ans et je me dirige vers des études de commerce. Je vis en Belgique qui a 3 langues nationales donc la connaissance de celles-ci est un très gros atout et il faut évidemment ajouter à ça l'anglais. C'est pour ça entre autre que j'ai choisi l'allemand en première langue (en plus du fait que je suis passionné par sa culture) et l'anglais en deuxième. Je comprend déjà un peu le néerlandais grâce à mon allemand donc je ne pense pas que cela va être difficile pour moi à apprendre. Sinon je m'intéresse aussi à toutes les autres langues germaniques par curiosité, ça m'amuse de pouvoir m'exprimer en des langues que très peu connaissent. Si je me tiens à mes objectifs je devrais avoir un bon profil avant de me lancer sur le marché du travail. Sinon bonne vidéo, j'adore ta chaîne ;)
Vidéo très intéressante ! C'est vrai qu'il y a beaucoup de clichés sur le rapport langues-argent. Comme tu le dis, connaître une langue très rare peut être dans certains cas plus utile que de connaître le mandarin ou l'espagnol... On peut même penser au milieu de la recherche ou universitaire en général, qui recherche ce genre de spécialité. Quand on veut travailler en tant que chercheur, connaître des langues telles que l'avestique, l'araméen, ou le sanskrit védique devient plus utile que de parler couramment allemand d'un seul coup ! Bon après c'est une situation très particulière, et même dans ce cas précis, l'anglais reste indispensable... PS : bravo pour les 1000 abonnés, tu les mérites bien !
Ton exemple illustra très bien ce que je montre dans cette vidéo : avec des langues a priori "inutiles" pour le grand public, on peut très bien tirer son épingle du jeu. Tout est une question de contexte.
Bonjour, je parle arabe, français, anglais, espagnol. Plus tard je voudrais faire un Master en traduction et essayer de travailler dans une ONG. Est-ce que tu penses que j'ai les bonnes combinaisons de langues?
@@alejandrovillarreal2617 Soy francés pero me gustaría aprender las mismas idiomas! Quizás es más fácil por/para los españoles? La prononciation des "sons difficiles"...?
Klod da Yaou ha da Sadorn, Mistri an hollved ha Tisavourien Vras ar C'hosmos. Klod hag Enor d'ar Brezhoneg, yezh santel ar Vretoned dreist d'ar re all.
Encore une fois je suis 100% d'accord avec toi.L'apprentissage de langues uniquement ne suffit pas pour trouver un travail à moins d'avoir un diplôme en enseignement et encore...ce n'est pas simple.A l'exception peut-être de certains pays comme la Chine ou le Japon où j'ai l'impression qu'on peut se faire embaucher assez facilement comme professeur de langue (cours privés) juste en parlant nativement une langue (surtout l'anglais).Je pense que c'est mieux d'avoir un diplôme dans ce cas là (ex: français langue étrangère) pour avoir une meilleure crédibilité.Qu'en penses-tu?
Sur le fait d'avoir un diplôme ? Oui, c'est toujours une preuve solide, c'est d'ailleurs pour ça qu'ils existent. Maintenant, j'ai remarqué que les employeurs privés (en France en tout cas) accordaient beaucoup plus d'importance aux expériences professionnelles. Je remarque d'ailleurs qu'en plus de deux ans de blogging, personne ne m'a jamais demandé quels étaient mes diplômes !
Ahah, c'est parti pour le grand déballage ! - Anglais : TOEFL et TOEIC - Allemand : KMK 2 et classes prépas donc équivalent du DEUG - Finnois : licence - Italien et japonais : rien, je passerai peut-être un examen un jour, comme le JLPT pour le japonais.
Beau palmarès! Moi je n'ai que des diplômes en anglais:TOEIC,BEC+First Certificate in English mais je compte bien en passer d'autres quand j'en aurais le temps surtout le HSK (3 je pense) puis sûrement le JLPT (5 ou 4).Je ne connaissais pas le KMK 2 pour l'allemand, je vais me renseigner aussi.Chapeau pour la licence en finnois, c'est rare en France! Tu as suivi des cours de finnois à la fac? Si oui où? Où peut-on passer cette licence?
Je l'ai passée à l'INALCO, à Paris. Il y a aussi la fac de Caen qui propose un cursus de finnois. Concernant le diplôme d'allemand, je l'avais eu au lycée, donc je ne sais pas s'il s'adresse aux adultes. La référence reste celui du Goethe-Institut.
Merci pour cette vidéo super intéressant ! :) Cependant j'ai une question tu viens de m'apprendre que l'ONU à 6 langues officielles, langue qui me touche particulièrement donc je me demandais si on pouvait travailler pour l'ONU en maitrisant les 6 langues? si oui dans quels domaine? où il est préférable comme tu dis de se spécialisé vraiment ? Bonne continuation!
Je n'ai pas en tête une liste des emplois auxquels on peut postuler à l'ONU, mais par exemple, je sais qu'ils sont constamment en recherche de traducteurs pour ces six langues.
Bonjour, j'ai lu que chez les interprètes, la combinaison de langues (germano-latino) était la "base de recherche", en quelque sorte (ex : italien-allemand ensemble), mais n'y a t il pas d'autres langues un peu plus "originales" et assez recherchées (hormis les classiques chinois, russe, japonais) ? J'en suis au ndl anglais et un trimestre d'allemand, mais après ça penses-tu qu'il y ait d'autres langues tout aussi intéressantes et utiles, notamment pour l'interprétariat ? (L'espagnol me semble incontournable mais il me semble que l'hindi à l'air assez intéressant, peut mener à de belles perspectives internationales et n'est apparemment pas trop dur à apprendre #rpzlemandarinetlarabe)
Dur de te répondre, toutes les langues sont potentiellement utiles pour l'interprétariat. Je pense que tout dépend de sa capacité à très bien maîtriser la langue, puis à se créer un réseau et décrocher les bons contrats.
Le Monde des Langues La aussi est le problème de faire la "bonne pioche", et de ne pas tomber dans la facilité pour finalement en utiliser une que tout le monde parle déjà peut être mieux que je ne pourrai.. Mais okok merci, puis j'ai encore largement mon temps avant tout ça, ce n'est pas comme si ça pressant après tout
Disons que la langue me semble dans l'absolu moins importante que les compétences qu'on peut développer autour. Mieux vaut être un excellent traducteur technique de l'anglais ou de l'espagnol qu'un mauvais traducteur généraliste du maltais ou du letton.
Klod da Yaou ha da Sadorn, Mistri an hollved ha Tisavourien Vras ar C'hosmos. Klod hag Enor d'ar Brezhoneg, yezh santel ar Vretoned dreist d'ar re all.
Le titre est trompeur. Je m'attendais à une vidéo qui aborderait entre autre les liens entre apprentissage d'une langue et argent, sur un sujet également épineux : n'est-on pas privilégié dans un apprentissage quand on en a les moyens quand on voit les prix des manuels et des voyages d'études (malgré un système de bourse assez complet, mais qui n'intervient souvent que dès l'université et sous certaines conditions...). Là, c'est plus simplement une vidéo sur les langues et les perspectives professionnelles ^^" Les écarts de salaire entre monolingues et polyglotes ne sont pas chiffrés (on sait qu'il y en a, mais quelle est concrêtement l'ampleur de ces écarts ?), les surprofessionnalisation non plus (la secrétaire trilangue qui n'utilise qu'une langue, celle pour coller le timbre : pour stéréotypé qu'est cette boutade, elle n'en a pas moins un véritable écho dans le monde professionnel actuel) avec le tirage des salaires par le bas que ça entraîne. C'est dommage. Le contenu n'est pas faux, bien au contraire, mais il n'est pas forcément très fidèle au titre :p
Oui moi aussi je m'attendais à un autre angle d'attaque, mais en l'occurrence le titre correspond un peu au gimmick des youtubeurs qui cherchent à attirer plus de monde (ce qui est compréhensible) en mettant un titre qui donne envie de cliquer (un peu en mode théorie du complot ^^), ce n'est pas si grave après tout. En fait je crois qu'il a déjà abordé ce thème dans une autre vidéo, à savoir le culte actuel de la gratuité qui ne fait que masquer la vraie valeur des choses. Le fait est que tout a un prix, y compris les langues, parce que ce n'est pas scandaleux de demander de payer pour accéder à une connaissance ou un cours, et que par conséquent cela entraîne inévitablement des inégalités. Même au sein des universités, parce que d'une part toutes les facs/spécialisations ne se valent pas (et puis il y a aussi des prépas, écoles post-bac...), et puis aussi parce qu'elles sont gérées de plus en plus comme des entreprises. Après grâce à Internet tu trouves tout de même énormément de contenu gratuit, des manuels en PDF à télécharger, des partenaires de conversation, etc. Par rapport à la situation d'il y a 20-25 ans nous sommes tout de même drôlement privilégiés. Si tu tapes dans Google "do bilinguals earn more" tu trouveras des tas d'articles à ce sujet, très discordants d'ailleurs. Certains disent que c'est carrément +20% par rapport à un monolingue, d'autres minimisent l'impact et donnent un chiffre proche des 2%.
Il y a certes cette gratuité en matière de matériel d'apprentissage, mais l'immersion, elle, c'est à dire une des étapes primordiales de l'apprentissage, reste assez élitiste suivant la langue que l'on souhaite apprendre. Pour le reste, je plussoie !
Je ne trouve pas mon titre si trompeur que ça, dans la mesure où, quand il est question de perspectives professionnelles, il est surtout question d'argent :-) Après, on est d'accord, l'argent est un vaste sujet et je n'en ai abordé ici qu'une facette. Comme l'a noté Ivan, j'en ai déjà parlé sous d'autres angles : - une vidéo sur la recherche du "tout gratuit", qui est selon moi une erreur (ua-cam.com/video/tb5bt3_WBLA/v-deo.html) - un article sur le coût réel de l'apprentissage, pour montrer que ce n'est pas réservé à l'élite (www.mondelangues.fr/apprendre-les-langues-etrangeres-un-truc-de-riches). J'avais d'ailleurs oublié de l'ajouter à la description, merci de m'y faire penser. Bon, j'admets que j'ai aussi fait en sorte d'avoir un titre accrocheur et un peu second degré, mais à quoi bon créer des vidéos si personne n'a envie de les regarder ? ;) Concernant les chiffres, je suis resté assez évasif pour ne pas transformer cette vidéo en documentaire. J'ai quand même cité un article plus une étude dans la description, pour qui souhaiterait aller plus loin. Pour finir, même si les séjours linguistiques ne sont pas forcément à la portée de toutes les bourses, je reste convaincu que l'apprentissage des langues est devenu assez égalitaire, plus qu'on ne l'imagine. Un exemple : à un salon en 2015, j'ai vu des élèves d'une école bilingue (privée et chère) donner un petit spectacle. Même si leur anglais était bon pour leur âge, on sentait qu'ils n'avaient pas un réel niveau bilingue, notamment au niveau de la prononciation. Donc même avec beaucoup d'argent, on ne fera pas beaucoup de miracles !
Ben justement... Pas forcément. Quand je pense monde professionnel, je pense également à épanouissement, à perspectives de réalisation et de progression, pas forcément d'argent et pas forcément plus qu'il n'en faut pour vivre ^^" mais bon, on dit souvent que je suis un peu à part avec un tel mode de pensée. Après, pour le coût de l'apprentissage des langues, il est vrai que ma vision est fortement biaisée par le fait que mon enseignement porte sur une langue distante. Linguistiquement, culturellement et géographiquement parlant. Donc projeter de s'y rendre nécessitera forcément des sacrifices conséquents au niveau financier. Pour les autres langues, nul doute que l'UE et les nouvelles technologies nous permettent de réduire conséquemment les coûts.
English is a necessary language to learn, but it by itself isn't enough as there are a lot of people who speak English as a foreign language. Spanish and Brazilian Portuguese are a good combination for the Latin American market. I live in Texas where there are a lot of Hispanics who speak both English and Spanish, so it would be hard to compete with Spanish alone where I live. Knowing Brazilian Portuguese in addition to Spanish continues to give me an edge, an advantage. German and Japanese would be good to know for career advantage as well. Russian professionals need to know English, so learning Russian may not be a good choice for one's career. I'm not sure that learning Mandarin would help one earn more money either. The Chinese are trying to learn English (and perhaps French too for much of Africa) as it's currently the international language of business. For career advantage my picks are English, Spanish, Brazilian Portuguese, German and Japanese. Mon accent en français parlé n'est pas très bon, mais je comprends cette langue +/- 75%.
One thing interesting about French is that if a feminine noun begins with a vowel, it takes "mon, son" instead of "ma, sa". Mon opinion. Tu es mon amie. L'opinion est mienne. Or is it l'opinion est la mienne? Je n'ai pas pratiqué mon français depuis longtemps, mais j'ai des livres d'Assimil qui sont en français. Qu'est-ce que tu penses? Tu penses que les cours d'Assimil sont (soyent?) assez (ou si) bons?
The Blakester Experience I don't understand what you mean... all nouns with a vowel aren't feminine or masculine... We say "C'est mon opinion" Je n'ai pas d'opinion à propos de la méthode Assimil, je ne l'ai jamais essayée 😊 "Tu crois que les cours d'Assimil sont si bons ?"
From my own experience, in Russia without knowledge of Russian, business-wise, you are nothing. No matter how good your products/services might be, in Russia people value relationships and trust first, oftentimes build while sharing Russian casual activities... that's the Russian way. IMO Spanish and Portuguese aren't the best bets for French people in general, the competition is way too high. Romance langues are easy to pick up, especially coming from French. Granted, Mandarin remains a sharp argument to sell yourself, though kinda useless in business with China unless your are of Chinese descent (Asian face) combined with a perfect Mandarin. IMO German, Russian and Japanese are probably the most lucrative niches a French may want to go into in 2017. A multicultural businessperson.
Merci, j'avoue que c'est l'une des musiques proposées dans le studio UA-cam. J'essaie d'inclure de la musique pour dynamiser un peu mes vidéos et j'expérimente pas mal dessus.
Un facteur psychologique français explique en partie la faible valorisation des langues étrangères dans les entreprises l'importance des hiérarchies qui n'aiment pas être "dépassées" dans leurs (in) compétences (complexe linguistique français). ce facteur diminuera toutefois en raison des rachats massifs et continus des entreprises par des sociétés étrangères. On retrouve ce même phénomène dans les salaires des vendeurs "exportateurs" au même niveau que les locaux malgré la fatigue des voyages, l'impact sur leur vie personnelle et l'usage de langues étrangères. La France étant souvent un pays de "courtisans" les absents ont toujours tort... Autre facteur le mythe de l'anglais langue des affaires battu en brèche par les pays anglophones qui disent "english is not enough".. toutesleslangues.wordpress.com/2015/11/18/langlais-la-langue-des-affaires/
Klod da Yaou ha da Sadorn, Mistri an hollved ha Tisavourien Vras ar C'hosmos. Klod hag Enor d'ar Brezhoneg, yezh santel ar Vretoned dreist d'ar re all.
Klod da Yaou ha da Sadorn, Mistri an hollved ha Tisavourien Vras ar C'hosmos. Klod hag Enor d'ar Brezhoneg, yezh santel ar Vretoned dreist d'ar re all.
Bonjour, Je suis le boulanger français d'un village touristique au Costa Rica et je vends mon pain en cinq langues: français, espagnol, anglais, allemand et russse. Pour cela je dois connaître non seulement le vocabulaire propre du métier mais aussi au moins les bases de la grammaire pour faire des phrases qui tiennent debout. Pour moi la connaissance de diverses langues est indéniablement un avantage.
Oui, tu es exactement dans la situation où les langues sont un gros avantage.
I guess Im randomly asking but does someone know a tool to log back into an Instagram account..?
I somehow forgot my login password. I love any help you can offer me.
Salut Pierre ! Merci pour cette vidéo, la seconde que je vois en série qui parle de traducteurs et interprètes. Comme tu le sais je suis traducteur depuis près de 20 ans, j'y reviendrai. Ce qui me consterne est le simple fait que tu te rends dans des services publics (CAF, hôpital, CMS, Pôle Emploi et autres et là il n'y absolument personne qui ne parle aucune langue étrangère, voire ne savent pas écrire correctement le français). En bref, une situation intolérable dans un monde où nous sommes amenés à accueillir des réfugiés.
Pour en revenir au sujet des traducteurs et interprètes, il faudrait qu'une bonne fois pour toute les personnes en recherche de traducteurs prennent conscience qu'un traducteur traduit et écrit uniquement dans sa langue maternelle ET son travail ne se base que sur l'écrit alors qu'un interprète ne se base que sur l'oral. Étudiant dans les dernières années du XXe siècle, j'ai suivi un cursus LEA anglais/espagnol (sans connaître l'espagnol) et un LLCE en italien. Bien évidemment nous ne connaissions pas encore les outils TAO, mais je me suis fais bien chier avec des cours de sciences po., de droit ou d'informatique (Word, Excel, Access). J'ai tout abandonné et me suis offert un SVE (Service Volontaire Européen) en Grèce pour 6 mois. Je suis rentré 15 ans plus tard, me suis proclamé traducteur et en ai bien vécu, j'ai eu toutes les occasions d'apprendre de nombreux TAO que j'utilise encore (dans notre jargon on appelle ça des CAT Tools) qui ne me furent jamais enseignés en fac car ils n'existaient pas. Rebelle de nature, j'ai outrepassé les codes mais ai signé le code de déontologie du métier.
Mon seul conseil aux futurs traducteurs : si vous envisagez de la trad. commerciale, technique, juridique, médicale, IT etc. allez vers la filière LEA, pour les futurs traducteurs de littérature suivez le cursus LLCE. :-) Pour plus d'info de la part d'un traducteur pro, n'hésitez pas à commenter ce post.
Ce qui est malheureux c'est que les gens apprennent l'anglais par dépit et pas parce qu'ils aiment la langue. Moi je trouve que c'est une langue magnifique, je veux vraiment passer C2, ça me prendra peut être des années mais avec bcp d'efforts c'est possible :)
J' aime le réalisme de cette vidéo.
Bonjour Pierre. La vidéo de « langues et argent » est très intéressante. Moi même, j’ai vécu cela. Je voulais commencer l’allemand il y a quelques mois. Au début, je me disais que c’était une langue très peu enseignée dans le sud de la France, et donc, que j’allais avoir de chances de pouvoir l’enseigner d’ici quelque temps. Mais, tu as raison, pour l’instant ce n’est pas ma priorité. J’aime bien cette langue, et je préfère l’apprendre quand j’aurai vraiment envie et le temps! Juan Olivar
C'est sûr qu'il est difficile de se lancer dans l'apprentissage d'une langue avec pour seul objectif un projet professionnel... sauf si ledit projet est en béton armé. Il y a des personnes dont le travail leur impose régulièrement d'apprendre de nouvelles langues, mais ce sont des "apprenants experts".
En gros, c’est exactement comme un langage informatique.
Soit on apprend le langage le plus demandé, sécurisant pour avoir un emploi.
Soit on apprend un langage de niche, plus dur de trouver un emploi mais on a une meilleure marge de négociation salariale due à la rareté de son profil.
Excellente analogie ! Je pensais à ca également
Cette vidéo m'a beaucoup intéressée car c'est une question qui revient régulièrement dans l'apprentissage des langues (notamment de la part de la génération précédente : parents, famille, etc.). Diplômée de l'ISIT en 2016, je suis traductrice indépendante et je suis tout à fait d'accord avec vous sur le fait qu'il faut se spécialiser, quel que soit le métier (c'est a fortiori plus vrai pour les traducteurs et interprètes), et qu'il vaut mieux apprendre 2 ou 3 langues et acquérir un niveau d'expert ou intermédiaire plutôt qu'en parler davantage très moyennement. Je travaille actuellement en Italie en tant que consultante dans une organisation internationale qui n'a pas l'italien comme langue de travail et je souhaite véritablement organiser mon apprentissage de l'italien, langue que j'ai apprise "sur le tas" pour la vie quotidienne entre autres. J'ai déjà passé presque 8 mois à Rome (6 mois en 2016 pour mon stage de fin d'études et presque 2 mois en tant que consultante cette année). Merci pour toutes ces vidéos qui sont une excellente source de conseils !
J'ai beaucoup aimé ta vidéo, et je suis d'accord avec la majeure partie de ce que tu dis, sauf quelques trucs.
Surtout parce que je trouve que tu te contredis dans ta conclusion. Tu passes vingt minutes à nous expliquer qu'il faut (en gros) faire attention à l'orientation, qu'il faut faire des calculs savants pour bien prendre en compte la conjoncture, l'offre et la demande... pour ensuite (heureusement) te rattraper en disant très justement d'ailleurs que la vision en termes de "retour sur investissement" est au fond incompatible avec l'apprentissage des langues, parce que ça se fait par passion, avec le coeur, et que ceux qui sont motivés par les opportunités professionnelles au final se plantent magistralement parce que leur motivation n'est pas assez profonde dans le long terme.
Plus fondamentalement, et je l'ai constaté par expérience, à moins d'être un ingénieur ou d'occuper un poste super technique, le niveau demandé n'est en général pas très élevé, même pour les cadres (je parle pour la France). Je trouve à ce titre le Business English être une arnaque monumentale, parce que ce qui compte c'est le niveau général de la personne dans une langue donnée. Quelqu'un qui parle de façon soignée, riche, maîtrisant plusieurs niveaux de langue n'aura aucun problème à s'adapter à "[Insérer langue] des affaires", même au niveau du vocabulaire spécialisé, qui s'apprend sur le tas ou en lisant de façon ciblée des articles spécialisés et en le révisant bien avant en entretien pour pouvoir le caser le moment venu.
J'ai aimé ton insistance sur le multilinguisme qui pour moi est en fait une véritable valeur ajoutée. Ca permet en effet de se démarquer dans une foule où (même à Paris) le niveau en langues étrangères est globalement quand même assez affligeant je trouve, notamment parce que le système éducatif est catastrophique. Si on sort de l'anglais qui va à peu près c'est souvent la Bérézina pour la LV2, de laquelle il ne reste souvent rien; la LV3 n'en parlons pas.
Enfin, on ne sait jamais où une langue pourra nous servir, c'est un peu le hasard mais parfois ça marche. Qu'est-ce que je me suis pris comme réflexions quand je me suis mis à apprendre le polonais ou l'italien, et pourtant ça m'a servi... comme quoi.
Mais sinon à part ça super vidéo, bravo :o)
Je ne pense pas qu'il faille voir ça comme une contradiction, plus comme une synthèse. Dans un premier temps, je montre quels sont (à mon avis) les critères objectifs permettant de mêler langues et travail. Dans un second, je conclus avec ma vision personnelle, à savoir qu'il vaut mieux faire les choses avec passion et sérieux. L'argent en découlera naturellement si on se spécialise intelligemment.
Je suis d'accord avec toi sur le Business English. Quand je vois ce truc, je comprends pourquoi tant de gens associent apprentissage des langues et ennui profond. Comme tu le dis, on peut très bien apprendre tous ces termes sur le tas, d'autant plus que chaque secteur (voire chaque entreprise) a son jargon qu'il faudra assimiler.
Ton exemple du polonais et de l'italien est très parlant. L'Italie est la 8e économie mondiale et l'un des premiers partenaires commerciaux de la France, donc même si on apprend les langues uniquement par calcul, l'italien est un très bon choix... pourtant très peu de gens l'apprennent. Idem pour le polonais, vu le dynamisme du pays.
Ça montre bien que les recommandations faites sur le choix des langues sont avant tout basées sur des clichés.
Je dois être une exception car j'ai suivi des cours de Business English (j'ai obtenu également le diplôme) en parallèle avec mes cours de First Certificate in English et j'ai beaucoup aimé car ça m'a permis d'apprendre énormément de nouveau vocabulaire en anglais même si ce n'est pas grâce à ça que j'ai du trouvé du travail.
C'est le contraire : nos statistiques montrent que les élèves ont un meilleur niveau en LV2 espagnol qu'en LV1 anglais, en général ;)
www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-francais-sont-meilleurs-espagnol-en-anglais-claude-hagege-424029.html
ça ne m'étonne pas du tout pour l'espagnol (et sans doute aussi pour l'italien) car c'est une langue proche du français par contre je pense que pour l'allemand ce que dit Pierre est très vrai.Je connais très peu de gens qui se souviennent de leur allemand après avoir quitté l'école, déjà que le niveau d'anglais en France n'est pas terrible (surtout quand on en fait plus après l'école)...
l'allemand pâtit de problèmes extérieurs à la langue elle-même. Le personnel enseignant qui a du mal à sortir des modèles d'enseignements rédhibitoires, les parents qui voient le vent tourner... Autrefois, l'allemand était précisément une matière discriminante : le fait que ce soit une langue à déclinaison et au système verbal complexe la réservait (forcément) aux seuls bons élèves, qui s'y pressaient. Maintenant, ces prétendants au statut de bons élèves se dirigent vers le chinois pour cette fonction. Il y a aussi la volonté consumériste qui vient parasiter le choix des élèves : élèves comme parents veulent un enseignement qui permet une acquisition rapide et immédiatement réutilisable des éléments appris. C'est (supposément) plus facile avec l'espagnol.
J'ai trouvé le travail en Allemagne mais c’étaient des autres compétences que j'ai qu'a rendu ça possible parce que c’étaient surtout les locuteurs natifs avec qui j'ai du rivaliser. Donc, je suis d'accord.
Merci pour ce retour d'expérience.
Personnellement, j'ai 17 ans et je me dirige vers des études de commerce. Je vis en Belgique qui a 3 langues nationales donc la connaissance de celles-ci est un très gros atout et il faut évidemment ajouter à ça l'anglais. C'est pour ça entre autre que j'ai choisi l'allemand en première langue (en plus du fait que je suis passionné par sa culture) et l'anglais en deuxième. Je comprend déjà un peu le néerlandais grâce à mon allemand donc je ne pense pas que cela va être difficile pour moi à apprendre. Sinon je m'intéresse aussi à toutes les autres langues germaniques par curiosité, ça m'amuse de pouvoir m'exprimer en des langues que très peu connaissent.
Si je me tiens à mes objectifs je devrais avoir un bon profil avant de me lancer sur le marché du travail.
Sinon bonne vidéo, j'adore ta chaîne ;)
Merci et bon courage dans tes projets !
BRAVO 1000 abonnés!
Merci ! On se donne rendez-vous pour les 10 000 😉
Ça marche!
Vidéo très intéressante ! C'est vrai qu'il y a beaucoup de clichés sur le rapport langues-argent. Comme tu le dis, connaître une langue très rare peut être dans certains cas plus utile que de connaître le mandarin ou l'espagnol... On peut même penser au milieu de la recherche ou universitaire en général, qui recherche ce genre de spécialité. Quand on veut travailler en tant que chercheur, connaître des langues telles que l'avestique, l'araméen, ou le sanskrit védique devient plus utile que de parler couramment allemand d'un seul coup ! Bon après c'est une situation très particulière, et même dans ce cas précis, l'anglais reste indispensable...
PS : bravo pour les 1000 abonnés, tu les mérites bien !
Ton exemple illustra très bien ce que je montre dans cette vidéo : avec des langues a priori "inutiles" pour le grand public, on peut très bien tirer son épingle du jeu. Tout est une question de contexte.
Bonjour, je parle arabe, français, anglais, espagnol. Plus tard je voudrais faire un Master en traduction et essayer de travailler dans une ONG. Est-ce que tu penses que j'ai les bonnes combinaisons de langues?
Difficile de te répondre dans l'absolu, mais tu possèdes plusieurs des langues de l'ONU, ce qui est un atout.
Moi je suis espagnol et aprés le français je veux apprendre l'arabe
@@alejandrovillarreal2617 Soy francés pero me gustaría aprender las mismas idiomas! Quizás es más fácil por/para los españoles? La prononciation des "sons difficiles"...?
Très bonne vidéo!
Merci bcp c'est vraiment généreux de votre part
Klod da Yaou ha da Sadorn, Mistri an hollved ha Tisavourien Vras ar C'hosmos. Klod hag Enor d'ar Brezhoneg, yezh santel ar Vretoned dreist d'ar re all.
Encore une fois je suis 100% d'accord avec toi.L'apprentissage de langues uniquement ne suffit pas pour trouver un travail à moins d'avoir un diplôme en enseignement et encore...ce n'est pas simple.A l'exception peut-être de certains pays comme la Chine ou le Japon où j'ai l'impression qu'on peut se faire embaucher assez facilement comme professeur de langue (cours privés) juste en parlant nativement une langue (surtout l'anglais).Je pense que c'est mieux d'avoir un diplôme dans ce cas là (ex: français langue étrangère) pour avoir une meilleure crédibilité.Qu'en penses-tu?
Sur le fait d'avoir un diplôme ? Oui, c'est toujours une preuve solide, c'est d'ailleurs pour ça qu'ils existent. Maintenant, j'ai remarqué que les employeurs privés (en France en tout cas) accordaient beaucoup plus d'importance aux expériences professionnelles.
Je remarque d'ailleurs qu'en plus de deux ans de blogging, personne ne m'a jamais demandé quels étaient mes diplômes !
c'est l'occasion lol! Alors quels sont-ils?
Ahah, c'est parti pour le grand déballage !
- Anglais : TOEFL et TOEIC
- Allemand : KMK 2 et classes prépas donc équivalent du DEUG
- Finnois : licence
- Italien et japonais : rien, je passerai peut-être un examen un jour, comme le JLPT pour le japonais.
Beau palmarès! Moi je n'ai que des diplômes en anglais:TOEIC,BEC+First Certificate in English mais je compte bien en passer d'autres quand j'en aurais le temps surtout le HSK (3 je pense) puis sûrement le JLPT (5 ou 4).Je ne connaissais pas le KMK 2 pour l'allemand, je vais me renseigner aussi.Chapeau pour la licence en finnois, c'est rare en France! Tu as suivi des cours de finnois à la fac? Si oui où? Où peut-on passer cette licence?
Je l'ai passée à l'INALCO, à Paris. Il y a aussi la fac de Caen qui propose un cursus de finnois. Concernant le diplôme d'allemand, je l'avais eu au lycée, donc je ne sais pas s'il s'adresse aux adultes. La référence reste celui du Goethe-Institut.
L'une de vos meilleures interprétation, merci
Merci pour cette vidéo super intéressant ! :) Cependant j'ai une question tu viens de m'apprendre que l'ONU à 6 langues officielles, langue qui me touche particulièrement donc je me demandais si on pouvait travailler pour l'ONU en maitrisant les 6 langues? si oui dans quels domaine? où il est préférable comme tu dis de se spécialisé vraiment ? Bonne continuation!
Je n'ai pas en tête une liste des emplois auxquels on peut postuler à l'ONU, mais par exemple, je sais qu'ils sont constamment en recherche de traducteurs pour ces six langues.
Bonjour, j'ai lu que chez les interprètes, la combinaison de langues (germano-latino) était la "base de recherche", en quelque sorte (ex : italien-allemand ensemble), mais n'y a t il pas d'autres langues un peu plus "originales" et assez recherchées (hormis les classiques chinois, russe, japonais) ? J'en suis au ndl anglais et un trimestre d'allemand, mais après ça penses-tu qu'il y ait d'autres langues tout aussi intéressantes et utiles, notamment pour l'interprétariat ? (L'espagnol me semble incontournable mais il me semble que l'hindi à l'air assez intéressant, peut mener à de belles perspectives internationales et n'est apparemment pas trop dur à apprendre #rpzlemandarinetlarabe)
Dur de te répondre, toutes les langues sont potentiellement utiles pour l'interprétariat. Je pense que tout dépend de sa capacité à très bien maîtriser la langue, puis à se créer un réseau et décrocher les bons contrats.
Le Monde des Langues La aussi est le problème de faire la "bonne pioche", et de ne pas tomber dans la facilité pour finalement en utiliser une que tout le monde parle déjà peut être mieux que je ne pourrai.. Mais okok merci, puis j'ai encore largement mon temps avant tout ça, ce n'est pas comme si ça pressant après tout
Disons que la langue me semble dans l'absolu moins importante que les compétences qu'on peut développer autour. Mieux vaut être un excellent traducteur technique de l'anglais ou de l'espagnol qu'un mauvais traducteur généraliste du maltais ou du letton.
Finalement, avec les langues c'est l'intérêt qui rapportera du capital, et non l'inverse;-)
Klod da Yaou ha da Sadorn, Mistri an hollved ha Tisavourien Vras ar C'hosmos. Klod hag Enor d'ar Brezhoneg, yezh santel ar Vretoned dreist d'ar re all.
Le titre est trompeur. Je m'attendais à une vidéo qui aborderait entre autre les liens entre apprentissage d'une langue et argent, sur un sujet également épineux : n'est-on pas privilégié dans un apprentissage quand on en a les moyens quand on voit les prix des manuels et des voyages d'études (malgré un système de bourse assez complet, mais qui n'intervient souvent que dès l'université et sous certaines conditions...). Là, c'est plus simplement une vidéo sur les langues et les perspectives professionnelles ^^" Les écarts de salaire entre monolingues et polyglotes ne sont pas chiffrés (on sait qu'il y en a, mais quelle est concrêtement l'ampleur de ces écarts ?), les surprofessionnalisation non plus (la secrétaire trilangue qui n'utilise qu'une langue, celle pour coller le timbre : pour stéréotypé qu'est cette boutade, elle n'en a pas moins un véritable écho dans le monde professionnel actuel) avec le tirage des salaires par le bas que ça entraîne. C'est dommage. Le contenu n'est pas faux, bien au contraire, mais il n'est pas forcément très fidèle au titre :p
Oui moi aussi je m'attendais à un autre angle d'attaque, mais en l'occurrence le titre correspond un peu au gimmick des youtubeurs qui cherchent à attirer plus de monde (ce qui est compréhensible) en mettant un titre qui donne envie de cliquer (un peu en mode théorie du complot ^^), ce n'est pas si grave après tout.
En fait je crois qu'il a déjà abordé ce thème dans une autre vidéo, à savoir le culte actuel de la gratuité qui ne fait que masquer la vraie valeur des choses. Le fait est que tout a un prix, y compris les langues, parce que ce n'est pas scandaleux de demander de payer pour accéder à une connaissance ou un cours, et que par conséquent cela entraîne inévitablement des inégalités. Même au sein des universités, parce que d'une part toutes les facs/spécialisations ne se valent pas (et puis il y a aussi des prépas, écoles post-bac...), et puis aussi parce qu'elles sont gérées de plus en plus comme des entreprises. Après grâce à Internet tu trouves tout de même énormément de contenu gratuit, des manuels en PDF à télécharger, des partenaires de conversation, etc. Par rapport à la situation d'il y a 20-25 ans nous sommes tout de même drôlement privilégiés.
Si tu tapes dans Google "do bilinguals earn more" tu trouveras des tas d'articles à ce sujet, très discordants d'ailleurs. Certains disent que c'est carrément +20% par rapport à un monolingue, d'autres minimisent l'impact et donnent un chiffre proche des 2%.
Il y a certes cette gratuité en matière de matériel d'apprentissage, mais l'immersion, elle, c'est à dire une des étapes primordiales de l'apprentissage, reste assez élitiste suivant la langue que l'on souhaite apprendre. Pour le reste, je plussoie !
Je ne trouve pas mon titre si trompeur que ça, dans la mesure où, quand il est question de perspectives professionnelles, il est surtout question d'argent :-)
Après, on est d'accord, l'argent est un vaste sujet et je n'en ai abordé ici qu'une facette. Comme l'a noté Ivan, j'en ai déjà parlé sous d'autres angles :
- une vidéo sur la recherche du "tout gratuit", qui est selon moi une erreur (ua-cam.com/video/tb5bt3_WBLA/v-deo.html)
- un article sur le coût réel de l'apprentissage, pour montrer que ce n'est pas réservé à l'élite (www.mondelangues.fr/apprendre-les-langues-etrangeres-un-truc-de-riches). J'avais d'ailleurs oublié de l'ajouter à la description, merci de m'y faire penser.
Bon, j'admets que j'ai aussi fait en sorte d'avoir un titre accrocheur et un peu second degré, mais à quoi bon créer des vidéos si personne n'a envie de les regarder ? ;)
Concernant les chiffres, je suis resté assez évasif pour ne pas transformer cette vidéo en documentaire. J'ai quand même cité un article plus une étude dans la description, pour qui souhaiterait aller plus loin.
Pour finir, même si les séjours linguistiques ne sont pas forcément à la portée de toutes les bourses, je reste convaincu que l'apprentissage des langues est devenu assez égalitaire, plus qu'on ne l'imagine.
Un exemple : à un salon en 2015, j'ai vu des élèves d'une école bilingue (privée et chère) donner un petit spectacle. Même si leur anglais était bon pour leur âge, on sentait qu'ils n'avaient pas un réel niveau bilingue, notamment au niveau de la prononciation. Donc même avec beaucoup d'argent, on ne fera pas beaucoup de miracles !
Ben justement... Pas forcément. Quand je pense monde professionnel, je pense également à épanouissement, à perspectives de réalisation et de progression, pas forcément d'argent et pas forcément plus qu'il n'en faut pour vivre ^^" mais bon, on dit souvent que je suis un peu à part avec un tel mode de pensée.
Après, pour le coût de l'apprentissage des langues, il est vrai que ma vision est fortement biaisée par le fait que mon enseignement porte sur une langue distante. Linguistiquement, culturellement et géographiquement parlant. Donc projeter de s'y rendre nécessitera forcément des sacrifices conséquents au niveau financier. Pour les autres langues, nul doute que l'UE et les nouvelles technologies nous permettent de réduire conséquemment les coûts.
En tout cas, merci pour les liens et les références !
English is a necessary language to learn, but it by itself isn't enough as there are a lot of people who speak English as a foreign language. Spanish and Brazilian Portuguese are a good combination for the Latin American market. I live in Texas where there are a lot of Hispanics who speak both English and Spanish, so it would be hard to compete with Spanish alone where I live. Knowing Brazilian Portuguese in addition to Spanish continues to give me an edge, an advantage. German and Japanese would be good to know for career advantage as well. Russian professionals need to know English, so learning Russian may not be a good choice for one's career. I'm not sure that learning Mandarin would help one earn more money either. The Chinese are trying to learn English (and perhaps French too for much of Africa) as it's currently the international language of business. For career advantage my picks are English, Spanish, Brazilian Portuguese, German and Japanese. Mon accent en français parlé n'est pas très bon, mais je comprends cette langue +/- 75%.
The Blakester Experience I agree ! These languages are the most important I think. But it's my opinion 😊
One thing interesting about French is that if a feminine noun begins with a vowel, it takes "mon, son" instead of "ma, sa". Mon opinion. Tu es mon amie. L'opinion est mienne. Or is it l'opinion est la mienne? Je n'ai pas pratiqué mon français depuis longtemps, mais j'ai des livres d'Assimil qui sont en français. Qu'est-ce que tu penses? Tu penses que les cours d'Assimil sont (soyent?) assez (ou si) bons?
The Blakester Experience I don't understand what you mean... all nouns with a vowel aren't feminine or masculine...
We say "C'est mon opinion"
Je n'ai pas d'opinion à propos de la méthode Assimil, je ne l'ai jamais essayée 😊
"Tu crois que les cours d'Assimil sont si bons ?"
From my own experience, in Russia without knowledge of Russian, business-wise, you are nothing. No matter how good your products/services might be, in Russia people value relationships and trust first, oftentimes build while sharing Russian casual activities... that's the Russian way. IMO Spanish and Portuguese aren't the best bets for French people in general, the competition is way too high. Romance langues are easy to pick up, especially coming from French. Granted, Mandarin remains a sharp argument to sell yourself, though kinda useless in business with China unless your are of Chinese descent (Asian face) combined with a perfect Mandarin. IMO German, Russian and Japanese are probably the most lucrative niches a French may want to go into in 2017. A multicultural businessperson.
The Blakester Experience J'ai pas tout compris ce que vous avez dit
Jamais d'accord avec tout le monde celui la ahah
Mais ton point de vue est intéressant
Sympa la petite musique à la fin
Merci, j'avoue que c'est l'une des musiques proposées dans le studio UA-cam. J'essaie d'inclure de la musique pour dynamiser un peu mes vidéos et j'expérimente pas mal dessus.
merci!
Un facteur psychologique français explique en partie la faible valorisation des langues étrangères dans les entreprises l'importance des hiérarchies qui n'aiment pas être "dépassées" dans leurs (in) compétences (complexe linguistique français). ce facteur diminuera toutefois en raison des rachats massifs et continus des entreprises par des sociétés étrangères. On retrouve ce même phénomène dans les salaires des vendeurs "exportateurs" au même niveau que les locaux malgré la fatigue des voyages, l'impact sur leur vie personnelle et l'usage de langues étrangères. La France étant souvent un pays de "courtisans" les absents ont toujours tort...
Autre facteur le mythe de l'anglais langue des affaires battu en brèche par les pays anglophones qui disent "english is not enough"..
toutesleslangues.wordpress.com/2015/11/18/langlais-la-langue-des-affaires/
Merci pour cette ressource.
Klod da Yaou ha da Sadorn, Mistri an hollved ha Tisavourien Vras ar C'hosmos. Klod hag Enor d'ar Brezhoneg, yezh santel ar Vretoned dreist d'ar re all.
Klod da Yaou ha da Sadorn, Mistri an hollved ha Tisavourien Vras ar C'hosmos. Klod hag Enor d'ar Brezhoneg, yezh santel ar Vretoned dreist d'ar re all.