C’est ça le progrès. Ce n’est pas apprendre à mieux labourer, mais à mieux comprendre les effets du labour. …et à en tirer les conséquences. Merci M.Selosse
@@josephbloch8574 Tous ces pseudos techniciens et fonctionnaires Européens qui ""y pipent nibe "" veulent nous apprendre notre métier. On le voit avec FranceAgrimer !!!
J'ai été agriculteur et je sais que les principaux avantages que procure le labour sont : désherber en faisant place nette , enfouir les fumiers , amendements calcaires et engrais ( qui seront digéré l'année même de leur incorporation ) , faciliter les semis et plantations ( du moins avant la mise au point des semoirs sur culture couchée ) , faire "propre" ( on dit bien un "champ sale" lorsqu'il est envahi de mauvaises herbes ) et il est vrai qu'un champ fraîchement labouré donne une impression de travail bien fait . Avant l'arrivée en France de l'agriculture de conservation des sols , ne pas travailler son sol avant l'implantation d'une nouvelle culture était quasi-impensable . L'énorme différence avec le labour pratiqué par les générations d'agriculteurs n'ayant pas connu le pétrole abondant et pas cher , c'est la profondeur du labour et aussi sa fréquence ( les prairies pluriannuelles ont laissé la place au binôme "maïs + tourteaux de soja ou colza et tournesol , et les prairies permanentes sont en déclin depuis un moment ) . Avant la démocratisation des tracteurs de plus de 40 CV dans les années 70 , labourer profondément et régulièrement était rare . Ce labour peu profond ( < 15 cm ) et peu fréquent n'avait pas le même pouvoir destructeur que le labour actuel . Associé à des apports conséquents de fumier bien pailleux et de très peu d'amendements calcaires ( et surtout pas de chaux ), il permettait d'augmenter le taux dhumus dans les sols de nature acide et de faire vivre les sols . L'agriculture conventionnelle arrive au terme de ses excès , en Europe dans un premier temps . La fin du pétrole et des engrais abondants et pas chers accélérera le mouvement . Mais supprimer durablement le labour ne sera possible que lorsque le risque de prolifération de campagnols n'existera pas
Vos compléments sont intéressants, pour un ignare comme moi. C'est embêtant car je trouvais le discours de MA Sélosse tellement clair, compréhensible, et intéressant .... Maintenant, je suis un peu déstabilisé. J'aimerais bien entendre MA Sélosse , sur ce sujet des campagnols...
@@jobu68b je ne suis pas expert dans le domaine, mais je me dis que peut-être, les campagnols, c'est dû à un déséquilibre de la nature, de la chaine alimentaire ?! Avant, il y avait les forêts, les champs de culture et aussi les landes... Les landes ont disparu (puis il y a eu le remembrement), et sans doute avec, un bon nombre de petits animaux, de biodiversité ?
@@jobu68ben éliminant 500000 renards par an les campagnols ont la belle vie. Les premiers prédateurs des campagnols ne sont pas les rapaces mais les renards. Qu'on aide les éleveurs à protéger leurs volaille et qu'on laisse vie aux renards
Excellente vidéo ! Le labour provoque la disparition des 3 types de vers de terres présents dans le sol à différents niveaux . Mais pas seulement car il crée une semelle de labour propre à tous les outils à lames ou ailettes . Pendant 40 ans mon père éleveur et cultivateur mettait une couche de fumier qu ' il labourait pour l ' hiver . les analyses de sol stagnaient en teneur en carbone qui se maintenaient mais sans plus. Sam agriculteur indépendant a expliqué pourquoi . Des scientifiques ont laissé leurs appareils de mesure sur un champ labouré . Ils avaient oublié de fermer leurs appareils de mesure de carbone qui émanent des plantes . en reprenant leurs instruments ils ont constaté des libérations insoutenables ... Explication ; tout le carbone accumulé dans le sol pendant la saison culturale précédente se libérait en 48 h !!!!! Le labour est obligatoire en bio car les produits manquent pour controler les adventices . en non labour et culture raisonnée , le mulch de surface et humus filtre les phytos et la nature en souffre très peu surtout si on filtre l' eau ( 20 %des doses agissent ) . Le projet érosion de l' europe ignore labour ou non labour . En réalité un terrain en pente non labouré subit bien moins d' érosion qu ' un terrain plat labouré mais personne ne veut admettre que l' érosion est quasi nulle si on utilise les bons outils et même les TCS . Pourquoi délaisse t' on la recherche et le bien fondé à la nature de ces techniques pour imposer des normes purement . idéologiques écolo bobo ? Est ce donc si difficile de travailler pour la vérité ?
@jeromegarnier1298 Les deux sont complémentaires, le glypho élimine les herbes vivaces 'chiendent, sorgho ........) Le glypho est tenu responsable de la pollution des cours d'eau, en réalité, l'AMPA, molécule commune au glypho et aux lessives, se retrouve en aval des stations d'épurations, PAS EN AMONT
Je pense qu'il faut arrêter avec la parano sur le glypho. J'ai l'impression que le monde confond le glypho avec les insecticides. Et s'il n'était pas un produit de synthèse mais naturel on s'en taperait. Je pense qu'un sol bien vivant avec une plante par conséquence en forme est plus résistante aux ravageurs et demande moins d'insecticides. Perso c'est plus ça qui m'inquiète, voir le nombre d'insectes baisser d'année en année.
Oui. 3l/ha de glypho sur toute la sau francaise ce serait la cata pour les sols et les nappes. Et les agris les moins techniques en mettront plus, certains moins. Certains arrêtent le labour mais n’investissent pas correctement dans les couverts. Donc ça bombarde après pour désherber. Il y a un gros progrès technique à faire s’il veulent réellement abandonner le travail du sol profond et limiter les pesticides.
Il y a plus de 30 ans déjà (le temps passe...) Mon professeur d'agronomie expliquait que si il devait y a avoir un labour, il devait tout au plus se faire sur 5 CMS . Vous avez exactement raison, le labour est une catastrophe.
@CyrildArc Tu es une flèche. Es-tu viticulteur pour dire de telles âneries. J'ai 55 hectares d'AOC, une raie broyée, l'autre "labourée", sinon, tu te fais envahir par les mauvaises herbes. Le labour léger permet aux pluies ( d'été ) de s'infiltrer plus profondément.
@@georgeslanza4550 es tu sais quoi, dans l'arbois ils laissent pousser l'herbe entre les rangs quelle bande d'ignards. Et avec ta belle semelle de labour l'eau doit s'infiltrer très profondément... De plus il est prouvé que l'eau s'infiltre bien mieux sur un sol couvert.
@@CyrildArc Entièrement d'accord (cela représente 60 mm d'eau à l'année), mais le couvert doit être maitrisé, sinon en période sèche, comme chez nous dans le Var ( pas de pluie depuis mai), la vigne se dessèche, perd ses feuilles et la récolte est faible. Mon voisin ne laboure pas, ses vignes font pitiés. Les grains ressemblent à des chevrotines.. Ce qui est bon dans une région, ne l'est pas forcément dans une autre !!!!!
Et comment faire sans ? Je suis en train de faire carton + compost sur les plantes au sol. Il y a des personnes qui disent de labourer 1 fois et d'ensuite ne plus labourer.. Si qqun a des infos
Le problème c'est qu'à l'échelle des agriculteurs sur 30 ans certains feront toujours plus de rendement que ceux en semis direct malgré tous les effets théoriques positifs !
Je profite du peu de commentaires pour poser une question. S'il parait évident que les labours à des profondeurs de plusieurs dizaines de centimètres sont contre-productif, et favorise en plus à compacter le sol, qu'en est il du labour léger, lorsque nos ancêtres "gratouillaient" la surface seulement avec des charues peu profonde, et cela depuis des millénaires ? Autant je ne doute pas que le court-termisme soit la maladie de notre temps, autant à l'époque, ils visaient le durable.
le travail de nos ancêtres qui "grattouillaient" compactait moins, mais détruisait également beaucoup de vie qui se situe essentiellement en surface des sols. La première "révolution" agricole qui permit de rendre les pratiques plus durable c'est l'introduction d'une jachère dans la rotation des cultures. Ailleurs dans le monde, le non travail du sol était déjà pratique par les civilisations pré-colombiennes en Amérique.
@Bruno E Nos ancêtres ne visaient absolument pas le "durable", ils faisaient avec ce qu'ils avaient, c'est à dire la force humaine puis la force animale qui étaient bien moins intenses que la force mécanique d'aujourd'hui, on est passés en qq milliers d'années d'un soc qui plongeait de qq cm dans le sol à un train de socs qui plongent d'un demi mètre. Ce n' était donc pas une question de volonté mais une question de moyens. Yuval Harriri (Sapiens) pense même que l'homme a commencé ses ravages en passant de la cueillette et de la chasse à l'agriculture et l'élevage.
@@jeanlouissimonnet329 pourtant un historien du moyen age nous dit que les jachères étaient sans cesse travaillées pendant un an de façon à ce que la culture suivante soit moins concurrencée par les mauvaises herbes (pardon plantes indésirables).jf carton
@@jeanlouissimonnet329 ua-cam.com/video/-n98XmpMlS0/v-deo.html conference de didier panfili "travailler la terre au moyen age" 35 min apres le debut ( la terre etait labourée 5 fois pendant la jachére)
Sur un sol sahelien qui a que 2 à 3 mois de pluies par an. Et donc une couverture végétale (verte) 4 mois maximum. Comment la vie du sol peut prospéré ?
en grandes cultures avec du glyphosate et de l antilimaces ok mais je suis en bio sur 90ha et meme si je limite les labours j ai pas trop le choix parfois j y suis obligé mais jamais a plus de 15cms
@@renauddeval6695 le bio est avant tout défini par l'absence de produits de synthèse (ou presque..) ce qui oblige, si on veut récolter quelque chose, à mettre en place des stratégies qui visent avec les seuls outils organiques ou mécaniques à assurer une fertilité maximum. Cela revient à ignorer que la nature est elle-même une formidable myriade de micro-usines chimiques, ignorer leur fonctionnement et ignorer les structures qu'elles produisent.
Sur la chaîne "ver de terre production", des agronomes donnent des itinéraires techniques en non-travail du sol : semis à la volée dans un EV ou semis à la volée dans un précédent de culture (du blé dans du blé). Il y a de bons résultats avec de simples épandeurs à engrais.
@@poissonxavier1045 Rien n ' est toxique en soi , tout est une question de dose ( Lavoisier ) . Si vous filtrez l eau utilisée avec un excellent Ph vous pouvez obtenir des résultats équivalents avec 15 à 20 % des doses de fongicide. Si ce sont des herbicides de contact vous pouvez réduire jusque 10 % des doses avec du glutech ( adjuvant) et eau pure 27 microsiemens conductivité. Ainsi pour désherber mes prairies je suis en local avec 10 % d une dose de Bofix ou bofort p ex . Les études de toxicité de chaque mode de production serait intéressante . En cultivant en raisonne et non labour on obtient de meilleurs produits qu en bio
Toutes ces pratiques du non-labour viennent du génial agronome japonnais Masanobu Fukuoka au sortir de la deuxième guerre mondiale. Passionnant bien sûr! Par contre, cet exposé ne fait pas la différence entre les divers type de sols, dont certains peuvent être labourés d'autres pas. Il ne tient pas compte non plus, de la profondeur du labour. De 10 à 15 cm, correspond à un labour qui mélange un peu l'humus, c'est-à-dire qui active plutôt un compostage et ne détruit pas la structure des horizons inférieurs. de 30 à 40cm, comme on le voit actuellement, là on est face à un labour problématique et qui correspond à ce que dit MAS. Je pense que c'est bien de ne pas en faire une religion du non-labour. Des fois (par exemple pour détruire le pelon d'herbe avant un céréale), c'est utile voire même nécessaire. A moins de desherber chimiquement!
Ok, mais c’est quoi la solution ? Avec des moyens matériels simple, j’exclus effectivement le semoir à semis direct qui n’est pas à la portée de tout le monde
déjà que l'enseignement des svt, l'enseignement d'une agriculture digne de ce nom là, soient injectés ou ré-injectés mais non via le système éducatif actuel et existant depuis des années mais par une école indépendante ou organisme indépendant...afin d'éviter ce carnage : ua-cam.com/video/52Qu8NDKXu4/v-deo.html où il est clairement cité " on vous invite à assister à la finale départementale de labour autour du thème l'agriculture elle assume" + "elle valorise les territoires et contribue à la préservation de l'environnement" " de montrer les plus belles passes du monde agricole" ...et c'est récent = 2021 !
La solution, quand il n'est pas possible de faire autrement, c'est le glyphosate avec un travail du sol uniquement sur la ligne de semis ou un léger gratouillage sur toute la surface.
Les dires de MAS sont comme d'habitude très lumineux, ils invitent à ouvrir le "champ" ...le champ de vision bien sur ;)... Mais en arrière plan, on peut y entrevoir une bâche noire au sol ; et çà aussi c'est une cata pour le sol. Car c'est une couverture non naturelle et çà chauffe en excès dessous, pareil c'est bien pour le désherbage maintenu, mais c'est un bénéfice qui n'est pas très résilient ...car elle n'apporte absoluement rien au sol ! Pire, çà prive le sol de la pluie et de l'oxygène ; or la vie du sol en a besoin. Sentez déjà la chaleur en plein soleil sous une serre transparente ; imaginez donc du plastique noir à ras le sol ^^...quand il fait trop chaud, les acteurs aérobies tournent au ralenti ou pire sont détruits au delà de 60 degrés par la haute température ; autrement dit pasteurisés ! Et quand les acteurs aérobies ne sont plus là, ce sont les anaérobies qui prennent le relais, et résultat, le carbone se gazéifie et part dans les airs ! Quand on regarde par là, que l'on sait La méthode mise au point en Israël vers 1975, était une pasteurisation du sol pour détruire certains organismes pathogènes. Elle consiste à poser une bâche plastique "TRANSPARENTE" sur le sol pour élever la température dans les couches superficielles (jusqu'à 30- 40 cm), pendant 45 jours à 60 jours. Imaginez en noire ? Pasteuriser/solariser les sols, c'est bien parce que çà flingue les pathogènes, mais çà impose un bilan lourd sur le sort de nos sols ! Nuance, il faut plutôt protéger nos sols des excès de la chaleur...
Sauf si c' est une bâche tissée permettant l' infiltration de l'eau et des échanges gazeux seulement privation de lumière dans le cadre de la destruction d' un faux semis (ce qui semble être le cas en arrière plan) en vue d' y réaliser une culture maraîchère. Le labour est parfois un mal nécessaire au minimum sur la ligne de plantation ou de semis puisque la modification de ces plantes au cours du temps ont perdu leurs capacités à s' associer avec les mycorhizes lors des sélections nourries aux engrais chimiques et nécessites des apports localisés. On est bien d' accord tant qu' on peut les limiter, limitons-les.
Et pourtant c'est Gaston Charlie Potter ensorcellé par un enchantement a distribuer comme une maquette du monde possible et a qui d'osiris qui lui a dit que toi quand tu as la juste parole le pigeon chante trois fois et quand les humains ont compris la cloche sonne.bref un manuel de démareage c'est fait pour se comprendre mais a la fin c'est trouver la personne qui a la bonne parole le but quand même et là bah il y a personne. Alors du coup je te remercie de t'appeler Merlin pour qu'ils écoutent ce que tu dira mais j'espère qu'ils ne se focaliseront pas sur toi mais sur ton message et qu'ils te laisseront travailler en paix avec tout ce que ta science te fais dire qu'il te manque pour bien le faire sans condition préalable qui atraierait a du voyeurisme.
Bonjour, le labour est assurément trop dégradant pour le sol mais ne rien faire n'est pas non plus l'idéal .... je pratique le sans labour mais pas le sans grattouillage, en bio pas de pesticides pour contrôler les plantes et insectes, les couverts végétaux il faut les réussir et ce n'est pas évident. Pour vous faire hurler je constate qu'il serait très rentable d'irriguer les couverts semés après les moissons. C'est une période propice à la photosynthèse avec un potentiel énorme de biomasse mais avec un facteur limitant, la pluie dans la plupart des régions. Encore bien des progrès à faire dans ce domaine. Les théoriciens sont bons, mais les praticiens doivent vivre des théories .......
petite syntheses tres pertinente mais il faudrait peut etre insister ne parler que du" labour " entrainent certains agriculteur a ne plus labourer mais en dechaummer toujours et en laisser toujours les sols a nu ...
Je suis simple potagiste amateur, entouré d agriculteurs, j observe, je constate, mais je manque de mesures d ordres de grandeur ; un gars spécialiste qui me fait un grand raisonnement sans ordre de grandeur et qui me parle d holocauste …j ai pas confiance, ça sent mauvais l’idéologie ou l on ne devrait que parler de technique ; finalement l intérêt de cette vidéo se trouve dans les commentaires ou l on trouve des pros qui donnent leur témoignage, merci a eux.
Mon problème n'est pas labour mais comment faire après hivers et les plante qui tapissent, les arracher avec la faucille ,la terre est à nu et en même temps, je vais pêter un câble ne pas savoir , Dois j'attendre, nous somme le 29 mars pour semer, oignon il faut le planter
Pour un cham de céréale, je pense qu'un labourage peu profond est la meilleure solution l'agriculture des céréales et donc la civilisation naît avec le labour un labour peu profond, c'est en fait un désherbage sinon, c'est glyphosate après on peut inventer des trucs mais c'est franchement pas évident ce que je reproche à cette vidéo, c'et de faire passer le labourage pour qqhcose de facultatif pour avoir de meilleurs résultats à courts termes, alors que c'est la base de l'agriculture.
C'est vrai qu'avec juste une phrase, comme ça sorti de ce contexte on peut se faire un avis sur une personne. Belle exemple de paresse (ça nous arrive tous).
M.Selosse, vous oublier également que les diverses pollutions contribuent plus (efficacement!) encore à ces trop problèmes d’érosions; et ce, malgré les nombreuses alarmes. Mais: Silence radio et bouches cousues.
WOW! Mais qui êtes vous? Je suis agronome spécialisé en agriculture écologique. Vous dites en quelque minutes ce que je prends des heures à expliquer! Je devrais presque être inquiet: mes cours vont devenir inutiles 🤣🤣🤣!!
Bah... c'est souvent la "faiblesse" du spécialiste. A tout connaître, on a tendance à trouver le moindre détail capital, de plus on n'a que peu eu à résumer son domaine d'étude pour un public non connaisseur alors voilà...
Je suis en bio, mes sols sont couverts 11mois sur 12, aucun intrants utilisés, ce ne sont que des couverts qui alimentent la fertilité des sols mais.... je laboure à 12cm et pourtant mes sols se portent de mieux en mieux ... Car pas d'engrais de synthèse, pas de desherbants, pas de fongicides, pas d'insecticides ! Alors vous avez maintenant le choix car le système parfait n'existe pas, moi j'ai choisi...
@@fermesolsi2755 c'est la classe ! Je vous croie, et je pense pas que ce soit impossible, mais peut être que c'est plus compliqué sur certains sols, je ne m'y connais pas vraiment. Mais je n'aime pas le discours des politique qui polarise en parlant "d'interdire les", là où j'aimerais entendre "former à". On voit bien où ça nous mène..
Il n'arrivera pas à dire ACS. Modèle de réussite. Ni à dire, que l'ACS dans glyphosate. C'est impossible. Donc qu'il faut le garder. Et que malgré cela, c'est dans ces conditions que la vie du sol explose. Et que tout ce qu'il a cité ce retrouve et s'exprime. Malgré le glyphosate. Donc que dans ce modèle, le Glyphosate n'est absolument pas un problème. CQFD. Merci quand même MAS. C'est limpide et nous les ACiste avons saisi le message.
L'ACS sans glyphosate existe depuis des millénaires. C'est élever des ruminants sur des prairies. C'est pourtant ce qu'il y a de plus décrié dans notre monde moderne.
@polkalavachette. L'Europe a réduit les doses/ha de glyphosate (la France voulait le supprimer) Il faut savoir que l'AMPA, molécule du glyphosate, se retrouve dans les cours d'eau. En réalité, en amont des stations d'épuration, il n'y en a pas. Par contre, en aval, on en trouve. Ce sont les molécules (ou composants) des lessives. En fait, on accuse les agriculteurs, (comme dab) de polluer.
(toutefois) le labour a une action sur le minéral qui peut être intéressante lorsqu'il précéde un hiver rigoureux, en effet le gel fragmente la terre et effrite certaines roches qui nourrissent le sol, et enfoui les graines juste sous la surface, un manteau neigeux persistant piège de l'azote atmosphérique notamment sur un sol nu et améliore donc la fertilité et dans certains cas si un peu plus d'argile est remontée en surface le potentiel de formation du cah est augmenté pour la suite avec un labour exceptionnel Le labour aurait été enseigné par les cochons qui labourent vers novembre 😅 Autrefois le labour était pratiqué dans un contexte différent d'aujourd'hui, moins profond, c'était sans doute le meilleur moyen de limiter l'enherbement des cultures
avant l agriculture le sol permettait de nourrir quelques centaines de milliers d humains le travail du sol et notamment le labour au moyen age a quand même réduit les famines aujourd’hui a la fois plus de labour et plus de chimie pour nourrir 7 milliards de gens j ai des doutes jf carton.
Sauf que continuer dans une agriculture aussi consommatrice de pétrole pour les machines , méthane pour l'azote, engrais minéraux ( phosphore potasse principalement ) n'est plus envisageable en terme de ressources disponibles et d'impact sur le climat . Et nous sommes trop nombreux sur terre . L'agriculture chimique a permis l'illusion d'une excroissance démographique sans contrainte.
@@jflouarn1945 oui mais il faut quand même un peu de contradicteurs pour éviter les chapelles. sur le terrain les collègues en tcs sont quand même de loin les plus gros consommateurs d herbicides avec parfois des impasses ou ils sont contraints d avoir recours au labour .
Le labour est à mon avis utile pour le court terme qu'il ne faudrait pas négliger en raison de la récolte qui doit être assurée dans l'année. Mais il devrait être réalisé sur une faible profondeur pour respecter le long terme. Quand on voit des profondeurs de 40 cm, c'est invraisemblable. L'érosion est évitée par les agriculteurs qui sèment des plantes d'attente juste après le labour pour éviter que le sol ne reste nu. Cela devrait être fait systématiquement. On devrait pas voir de champ qui restent nu des semaines ou des mois. Tout à fait d'accord. L'agro-industrie à fait perdre tout sens de la réalité de la nature. Il est temps de reprendre le contrôle.
Mais il explique que le labour n'a de conséquences qu'au bout de plusieurs milliers d'années. Plusieurs milliers d'années, c'est pas exactement une vision court termisme faut arrêter de délirer.
Hier sur la 5, MAS participe à l'émission et cautionne le pseudo "viticulteur " qui plante ses vignes sans labour profond. C'est d'un ridicule jamais atteint !!!!!
il a peut être trop passé de temps avec certaines personnes de ver de terre prod.. ça plane pas mal dans ce milieu. Y'a dix ans il disait partager son savoir sans avancer que ça marche sur les cultures. Précisant qu'il n'était pas agri.
Ce monsieur donne des théories qui ne sont pas applicables à toutes les cultures. Si vous ne labourez pas en profondeur (50-60 cm) avant une plantation, vos vignes vont végéter 10 ans. Ce monsieur est un théoricien, il n'a certainement jamais "mené" une exploitation viticole. Pour ma part, et je peux le rejoindre sur ce fait, je ne laboure pas mes vignes de juillet à février mars, je laisse l'herbe ""envahir"" mes vignes. il en résulte un taux de matière organique plus élevé que chez ceux qui tiennent les sols propres. En fait, on dit pareil, mais j'adapte !!
@@Guillaumecomestible Cela fait 40 ans que je me remets en question. Je laisse reposer les sol durant 5 ans après avoir dévitalisé les vignes. J'ai des vignes plantées en 1927, 1951 et celles de mon père qui laissait reposer le sol, elles sont magnifiques et surtout, "saines"
Question de choix de porte-greffe aussi. Cependant, des fois le fait de dégommer certains micro organismes c'est pas toujours un mal (notamment les virus)
Un agriculteur arrive à se passer de l'arrosage de ses cultures grâce au labour: ua-cam.com/video/-kJvPjAaokY/v-deo.html Sa pratique est-elle du coup une "fausse bonne idée"? 🤔
Bon on commence par où ? Beaucoup de non-sens et d'affirmations farfelues au milieu d'info scientifiques. J'ai le plus grand respect pour Mr Selosse mais là ce n'est plus de la vulgarisation, ça s'appelle au mieux de la méconnaissance du fonctionnement des sols et plus largement de l'agronomie, au pire de la malhonnêteté intellectuelle. 1) Labourer, terme englobant énormément de pratiques, dont beaucoup ont pour but de ne surtout pas "retourner" la terre et mélanger les horizons : par exemple le griffage ou le sous-solage 2) On remonte la fertilité depuis le fond du sol ?!? L'utilisation des éléments minéraux par la plante, ça ne fonctionne pas comme ça 3) Beaucoup d'agriculteurs savent qu'on enfouit pas les matières organiques dans le sol, on les incorpore superficiellement, sinon elles ne peuvent pas se dégrader mais vont en quelque sorte "pourrir" (moi aussi je sais vulgariser). Donc rien à voir avec un quelconque aspect bénéfique sur la rétention d'eau ou encore moins avec la structure. 4) Il est 100% vrai qu'un sol labouré, laissé nu, est sensible à l'érosion, qu'elle soit hydraulique ou éolienne, même si cela va dépendre du type de sol, de la pente, du climat, de l'entretien organique et de sa structure. Mais parler de ce qui est naturel pour la "vie des sols" , c'est mettre face à face les "sols naturels" (donc non cultivés si je comprends bien) des sols cultivés, qui sont donc forcément modelés par l'homme. A noter que l'érosion est souvent aggravée lorsque le sol est désherbé chimiquement. 5) Les racines respirent ? La matière organique est respirée par les microbes !!!!!!????????? 6) La qualité de la structure du sol, ce que MA Sélosse appelle la cohésion, est favorisé entre autre par le mucus microbien, donc par la bonne marche de l'activité biologique (bactéries, et consorts), qui, elle, a besoin d'oxygène pour fonctionner. Mais l'oxygène fournit par les porosités crées par les vers de terre ne suffit pas dans de nombreux sols. J'arrête là, il faudrait carrément débunker toute la vidéo.
Bonjour, Alors oui les racines respire (par des lenticelles) c'est d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle on observe une diminution de l'O2 et une augmentation du CO2 (en % de volume) dans les premier centimètres d'un sol végétalisé. Je ne comprend pas bien le 2) de votre commentaire pouvez vous détaillez ? Pour le 1) le labour au sens strict c'est bien retourner la terre en l'ouvrant (Larousse). Pour le 3) la matière organique s'enfouit naturellement par gravité même si la bioturbation des organismes ralenti ce phénomène. En fait le labour est une bioturbation anthropique qui remet dans les premières couches des sels minéraux facilitant leur assimilation par les plantes. Voilà j'espère que ça vous apporte reflexion :)
@@patrickclaux2684 Commence par te reposer aussi, un labour profond ne fait pas remonter le fond, il déplace. La tranche est déplacée. Si tu es professionnel, tu le sais !!
Merci pour les explications claires, précises et pour le partage 😉
Votre exposé est lumineux. Merci monsieur Sélosse!
C’est ça le progrès. Ce n’est pas apprendre à mieux labourer, mais à mieux comprendre les effets du labour. …et à en tirer les conséquences. Merci M.Selosse
👋Très didactique, et même passionnant. Ces connaissances devrait être massivement apprises aux acteurs du monde agricole 🙏
le monde agricole le sait PARFAITEMENT
Vous êtes optimiste !!!!!@@josephbloch8574
Pas sûr...
@@jackcoursier8903 dans le monde agricole et rurale même 1 âne le sait .mais même le sachant on fait quoi ?
@@josephbloch8574 Tous ces pseudos techniciens et fonctionnaires Européens qui ""y pipent nibe "" veulent nous apprendre notre métier. On le voit avec FranceAgrimer !!!
Il a tout dit, monsieur Marc André Sélosse,respect 🙏
J'ai été agriculteur et je sais que les principaux avantages que procure le labour sont : désherber en faisant place nette , enfouir les fumiers , amendements calcaires et engrais ( qui seront digéré l'année même de leur incorporation ) , faciliter les semis et plantations ( du moins avant la mise au point des semoirs sur culture couchée ) , faire "propre" ( on dit bien un "champ sale" lorsqu'il est envahi de mauvaises herbes ) et il est vrai qu'un champ fraîchement labouré donne une impression de travail bien fait .
Avant l'arrivée en France de l'agriculture de conservation des sols , ne pas travailler son sol avant l'implantation d'une nouvelle culture était quasi-impensable . L'énorme différence avec le labour pratiqué par les générations d'agriculteurs n'ayant pas connu le pétrole abondant et pas cher , c'est la profondeur du labour et aussi sa fréquence ( les prairies pluriannuelles ont laissé la place au binôme "maïs + tourteaux de soja ou colza et tournesol , et les prairies permanentes sont en déclin depuis un moment ) . Avant la démocratisation des tracteurs de plus de 40 CV dans les années 70 , labourer profondément et régulièrement était rare . Ce labour peu profond ( < 15 cm ) et peu fréquent n'avait pas le même pouvoir destructeur que le labour actuel . Associé à des apports conséquents de fumier bien pailleux et de très peu d'amendements calcaires ( et surtout pas de chaux ), il permettait d'augmenter le taux dhumus dans les sols de nature acide et de faire vivre les sols . L'agriculture conventionnelle arrive au terme de ses excès , en Europe dans un premier temps . La fin du pétrole et des engrais abondants et pas chers accélérera le mouvement . Mais supprimer durablement le labour ne sera possible que lorsque le risque de prolifération de campagnols n'existera pas
Vos compléments sont intéressants, pour un ignare comme moi. C'est embêtant car je trouvais le discours de MA Sélosse tellement clair, compréhensible, et intéressant .... Maintenant, je suis un peu déstabilisé. J'aimerais bien entendre MA Sélosse , sur ce sujet des campagnols...
@@jobu68b je ne suis pas expert dans le domaine, mais je me dis que peut-être, les campagnols, c'est dû à un déséquilibre de la nature, de la chaine alimentaire ?! Avant, il y avait les forêts, les champs de culture et aussi les landes... Les landes ont disparu (puis il y a eu le remembrement), et sans doute avec, un bon nombre de petits animaux, de biodiversité ?
Il faut aider les rapaces à s'installer et tolérer le retour des renards et autres amateurs de petits rongeurs
@@jobu68ben éliminant 500000 renards par an les campagnols ont la belle vie. Les premiers prédateurs des campagnols ne sont pas les rapaces mais les renards. Qu'on aide les éleveurs à protéger leurs volaille et qu'on laisse vie aux renards
@@laurent1452leur premier prédateur c'est le Renard. Et les chasseurs en tuent 500000 à 600000 par an. Alors c'est la fête pour les campagnols.
TOUT EST DIT EN 7 MINUTES, COMME D HABITUDE, BRAVO M SELOSSE.
rien n'est dit
Tres bien dit. Merci pour le partage
Excellente vidéo ! Le labour provoque la disparition des 3 types de vers de terres présents dans le sol à différents niveaux .
Mais pas seulement car il crée une semelle de labour propre à tous les outils à lames ou ailettes .
Pendant 40 ans mon père éleveur et cultivateur mettait une couche de fumier qu ' il labourait pour l ' hiver .
les analyses de sol stagnaient en teneur en carbone qui se maintenaient mais sans plus.
Sam agriculteur indépendant a expliqué pourquoi . Des scientifiques ont laissé leurs appareils de mesure sur un champ labouré .
Ils avaient oublié de fermer leurs appareils de mesure de carbone qui émanent des plantes . en reprenant leurs instruments ils ont constaté des libérations insoutenables ... Explication ; tout le carbone accumulé dans le sol pendant la saison culturale précédente se libérait en 48 h !!!!! Le labour est obligatoire en bio car les produits manquent pour controler les adventices . en non labour et culture raisonnée , le mulch de surface et humus filtre les phytos et la nature en souffre très peu surtout si on filtre l' eau ( 20 %des doses agissent ) . Le projet érosion de l' europe ignore labour ou non labour . En réalité un terrain en pente non labouré subit bien moins d' érosion qu ' un terrain plat labouré mais personne ne veut admettre que l' érosion est quasi nulle si on utilise les bons outils et même les TCS .
Pourquoi délaisse t' on la recherche et le bien fondé à la nature de ces techniques pour imposer des normes purement .
idéologiques écolo bobo ? Est ce donc si difficile de travailler pour la vérité ?
les bios cherchent à conserver leur soit-disant "bienfaits" ... je le dis tranquillement, ma ferme est certifiée en bio ;-)
Doit-on chosir entre glyphosate et labour ?
@jeromegarnier1298 Les deux sont complémentaires, le glypho élimine les herbes vivaces 'chiendent, sorgho ........) Le glypho est tenu responsable de la pollution des cours d'eau, en réalité, l'AMPA, molécule commune au glypho et aux lessives, se retrouve en aval des stations d'épurations, PAS EN AMONT
Je pense qu'il faut arrêter avec la parano sur le glypho. J'ai l'impression que le monde confond le glypho avec les insecticides. Et s'il n'était pas un produit de synthèse mais naturel on s'en taperait. Je pense qu'un sol bien vivant avec une plante par conséquence en forme est plus résistante aux ravageurs et demande moins d'insecticides. Perso c'est plus ça qui m'inquiète, voir le nombre d'insectes baisser d'année en année.
Oui. 3l/ha de glypho sur toute la sau francaise ce serait la cata pour les sols et les nappes. Et les agris les moins techniques en mettront plus, certains moins. Certains arrêtent le labour mais n’investissent pas correctement dans les couverts. Donc ça bombarde après pour désherber. Il y a un gros progrès technique à faire s’il veulent réellement abandonner le travail du sol profond et limiter les pesticides.
Il y a plus de 30 ans déjà (le temps passe...) Mon professeur d'agronomie expliquait que si il devait y a avoir un labour, il devait tout au plus se faire sur 5 CMS .
Vous avez exactement raison, le labour est une catastrophe.
@CyrildArc Tu es une flèche. Es-tu viticulteur pour dire de telles âneries. J'ai 55 hectares d'AOC, une raie broyée, l'autre "labourée", sinon, tu te fais envahir par les mauvaises herbes. Le labour léger permet aux pluies ( d'été ) de s'infiltrer plus profondément.
@@georgeslanza4550 es tu sais quoi, dans l'arbois ils laissent pousser l'herbe entre les rangs quelle bande d'ignards.
Et avec ta belle semelle de labour l'eau doit s'infiltrer très profondément...
De plus il est prouvé que l'eau s'infiltre bien mieux sur un sol couvert.
@@CyrildArc Entièrement d'accord (cela représente 60 mm d'eau à l'année), mais le couvert doit être maitrisé, sinon en période sèche, comme chez nous dans le Var ( pas de pluie depuis mai), la vigne se dessèche, perd ses feuilles et la récolte est faible. Mon voisin ne laboure pas, ses vignes font pitiés. Les grains ressemblent à des chevrotines.. Ce qui est bon dans une région, ne l'est pas forcément dans une autre !!!!!
Bonjour je suis agriculteurs, pour vous un labour a 15cm fait aussi les incohérences ( dégâts) don vous parlez ?
Et comment faire sans ? Je suis en train de faire carton + compost sur les plantes au sol. Il y a des personnes qui disent de labourer 1 fois et d'ensuite ne plus labourer..
Si qqun a des infos
Tu peux débuter par un labour si c'est implanté dans la foulé
Bravo Mr Selosse!
Le problème c'est qu'à l'échelle des agriculteurs sur 30 ans certains feront toujours plus de rendement que ceux en semis direct malgré tous les effets théoriques positifs !
Ceux qui tournent à 110 unités d'azote à l'hectare.
Au prix des engrais aujourd'hui et du prix des céréales ils doivent se faire bien rare...
Je profite du peu de commentaires pour poser une question. S'il parait évident que les labours à des profondeurs de plusieurs dizaines de centimètres sont contre-productif, et favorise en plus à compacter le sol, qu'en est il du labour léger, lorsque nos ancêtres "gratouillaient" la surface seulement avec des charues peu profonde, et cela depuis des millénaires ? Autant je ne doute pas que le court-termisme soit la maladie de notre temps, autant à l'époque, ils visaient le durable.
le travail de nos ancêtres qui "grattouillaient" compactait moins, mais détruisait également beaucoup de vie qui se situe essentiellement en surface des sols. La première "révolution" agricole qui permit de rendre les pratiques plus durable c'est l'introduction d'une jachère dans la rotation des cultures. Ailleurs dans le monde, le non travail du sol était déjà pratique par les civilisations pré-colombiennes en Amérique.
@Bruno E Nos ancêtres ne visaient absolument pas le "durable", ils faisaient avec ce qu'ils avaient, c'est à dire la force humaine puis la force animale qui étaient bien moins intenses que la force mécanique d'aujourd'hui, on est passés en qq milliers d'années d'un soc qui plongeait de qq cm dans le sol à un train de socs qui plongent d'un demi mètre. Ce n' était donc pas une question de volonté mais une question de moyens.
Yuval Harriri (Sapiens) pense même que l'homme a commencé ses ravages en passant de la cueillette et de la chasse à l'agriculture et l'élevage.
@@jeanlouissimonnet329 pourtant un historien du moyen age nous dit que les jachères étaient sans cesse travaillées pendant un an de façon à ce que la culture suivante soit moins concurrencée par les mauvaises herbes (pardon plantes indésirables).jf carton
@@carolinecarton1657 pouvez-vous préciser quel travail, avec quels outils?
@@jeanlouissimonnet329 ua-cam.com/video/-n98XmpMlS0/v-deo.html conference de didier panfili
"travailler la terre au moyen age" 35 min apres le debut ( la terre etait labourée 5 fois pendant la jachére)
Et en bio comment ont fait pour gérer l herbe dans les terres a céréales ?
le semis sur couvert, ca ne fonctionne pas contre l'herbe ?
Il faut trier après la récolte, être équipé pour ça. Si tu livre pas trier c est payé beaucoup moins cher
C'est la première fois que j'entends ça, mais ok. Pour moi la plante temporaire crevait pendant que la plante favorite montait plus haut
@@lordjuliano702 C'est un métier l'agriculture, MAS est là pour le fun, il n'a jamais mené une exploitation. De la théorie à la pratique, y a 12 mois
@@georgeslanza4550 pourtant les TCS montrent le contraire. De la pratique à la théorie, il y a une vie ;-)
Sur un sol sahelien qui a que 2 à 3 mois de pluies par an. Et donc une couverture végétale (verte) 4 mois maximum. Comment la vie du sol peut prospéré ?
en grandes cultures avec du glyphosate et de l antilimaces ok mais je suis en bio sur 90ha et meme si je limite les labours j ai pas trop le choix parfois j y suis obligé mais jamais a plus de 15cms
Bio pas écologique !
@@renauddeval6695 le bio est avant tout défini par l'absence de produits de synthèse (ou presque..) ce qui oblige, si on veut récolter quelque chose, à mettre en place des stratégies qui visent avec les seuls outils organiques ou mécaniques à assurer une fertilité maximum. Cela revient à ignorer que la nature est elle-même une formidable myriade de micro-usines chimiques, ignorer leur fonctionnement et ignorer les structures qu'elles produisent.
Sur la chaîne "ver de terre production", des agronomes donnent des itinéraires techniques en non-travail du sol : semis à la volée dans un EV ou semis à la volée dans un précédent de culture (du blé dans du blé). Il y a de bons résultats avec de simples épandeurs à engrais.
c est pour une de ces raisons que je ne veux pas passer en bio...
@@poissonxavier1045 Rien n ' est toxique en soi , tout est une question de dose ( Lavoisier ) . Si vous filtrez l eau utilisée avec un excellent Ph vous pouvez obtenir des résultats équivalents avec 15 à 20 % des doses de fongicide. Si ce sont des herbicides de contact vous pouvez réduire jusque 10 % des doses avec du glutech ( adjuvant) et eau pure 27 microsiemens conductivité. Ainsi pour désherber mes prairies je suis en local avec 10 % d une dose de Bofix ou bofort p ex .
Les études de toxicité de chaque mode de production serait intéressante . En cultivant en raisonne et non labour on obtient de meilleurs produits qu en bio
Merci beaucoup!!!!!
@user*rf5zi6ph7d merci de quoi, ce mec n'y pipe nibe
Toutes ces pratiques du non-labour viennent du génial agronome japonnais Masanobu Fukuoka au sortir de la deuxième guerre mondiale. Passionnant bien sûr! Par contre, cet exposé ne fait pas la différence entre les divers type de sols, dont certains peuvent être labourés d'autres pas. Il ne tient pas compte non plus, de la profondeur du labour. De 10 à 15 cm, correspond à un labour qui mélange un peu l'humus, c'est-à-dire qui active plutôt un compostage et ne détruit pas la structure des horizons inférieurs. de 30 à 40cm, comme on le voit actuellement, là on est face à un labour problématique et qui correspond à ce que dit MAS. Je pense que c'est bien de ne pas en faire une religion du non-labour. Des fois (par exemple pour détruire le pelon d'herbe avant un céréale), c'est utile voire même nécessaire. A moins de desherber chimiquement!
Bravo, excellent
Les écoles d'agriculture en partenariat avec le CA et l'industrie de la machine agricole avaient une version autre du systheme economisue.
Super !!!☝
Ok, mais c’est quoi la solution ? Avec des moyens matériels simple, j’exclus effectivement le semoir à semis direct qui n’est pas à la portée de tout le monde
déjà que l'enseignement des svt, l'enseignement d'une agriculture digne de ce nom là, soient injectés ou ré-injectés mais non via le système éducatif actuel et existant depuis des années mais par une école indépendante ou organisme indépendant...afin d'éviter ce carnage : ua-cam.com/video/52Qu8NDKXu4/v-deo.html où il est clairement cité " on vous invite à assister à la finale départementale de labour autour du thème l'agriculture elle assume" + "elle valorise les territoires et contribue à la préservation de l'environnement" " de montrer les plus belles passes du monde agricole" ...et c'est récent = 2021 !
La solution, quand il n'est pas possible de faire autrement, c'est le glyphosate avec un travail du sol uniquement sur la ligne de semis ou un léger gratouillage sur toute la surface.
Les dires de MAS sont comme d'habitude très lumineux, ils invitent à ouvrir le "champ" ...le champ de vision bien sur ;)... Mais en arrière plan, on peut y entrevoir une bâche noire au sol ; et çà aussi c'est une cata pour le sol. Car c'est une couverture non naturelle et çà chauffe en excès dessous, pareil c'est bien pour le désherbage maintenu, mais c'est un bénéfice qui n'est pas très résilient ...car elle n'apporte absoluement rien au sol ! Pire, çà prive le sol de la pluie et de l'oxygène ; or la vie du sol en a besoin. Sentez déjà la chaleur en plein soleil sous une serre transparente ; imaginez donc du plastique noir à ras le sol ^^...quand il fait trop chaud, les acteurs aérobies tournent au ralenti ou pire sont détruits au delà de 60 degrés par la haute température ; autrement dit pasteurisés ! Et quand les acteurs aérobies ne sont plus là, ce sont les anaérobies qui prennent le relais, et résultat, le carbone se gazéifie et part dans les airs ! Quand on regarde par là, que l'on sait La méthode mise au point en Israël vers 1975, était une pasteurisation du sol pour détruire certains organismes pathogènes. Elle consiste à poser une bâche plastique "TRANSPARENTE" sur le sol pour élever la température dans les couches superficielles (jusqu'à 30- 40 cm), pendant 45 jours à 60 jours. Imaginez en noire ? Pasteuriser/solariser les sols, c'est bien parce que çà flingue les pathogènes, mais çà impose un bilan lourd sur le sort de nos sols ! Nuance, il faut plutôt protéger nos sols des excès de la chaleur...
Sauf si c' est une bâche tissée permettant l' infiltration de l'eau et des échanges gazeux seulement privation de lumière dans le cadre de la destruction d' un faux semis (ce qui semble être le cas en arrière plan) en vue d' y réaliser une culture maraîchère. Le labour est parfois un mal nécessaire au minimum sur la ligne de plantation ou de semis puisque la modification de ces plantes au cours du temps ont perdu leurs capacités à s' associer avec les mycorhizes lors des sélections nourries aux engrais chimiques et nécessites des apports localisés. On est bien d' accord tant qu' on peut les limiter, limitons-les.
bien sûr je comprends, quel techniques vous pratiquez pour vous nourrir, merci
943 j'aime pour la bonne parole seulement en France ..
Et pourtant c'est Gaston Charlie Potter ensorcellé par un enchantement a distribuer comme une maquette du monde possible et a qui d'osiris qui lui a dit que toi quand tu as la juste parole le pigeon chante trois fois et quand les humains ont compris la cloche sonne.bref un manuel de démareage c'est fait pour se comprendre mais a la fin c'est trouver la personne qui a la bonne parole le but quand même et là bah il y a personne.
Alors du coup je te remercie de t'appeler Merlin pour qu'ils écoutent ce que tu dira mais j'espère qu'ils ne se focaliseront pas sur toi mais sur ton message et qu'ils te laisseront travailler en paix avec tout ce que ta science te fais dire qu'il te manque pour bien le faire sans condition préalable qui atraierait a du voyeurisme.
Bonjour, le labour est assurément trop dégradant pour le sol mais ne rien faire n'est pas non plus l'idéal .... je pratique le sans labour mais pas le sans grattouillage, en bio pas de pesticides pour contrôler les plantes et insectes, les couverts végétaux il faut les réussir et ce n'est pas évident. Pour vous faire hurler je constate qu'il serait très rentable d'irriguer les couverts semés après les moissons. C'est une période propice à la photosynthèse avec un potentiel énorme de biomasse mais avec un facteur limitant, la pluie dans la plupart des régions. Encore bien des progrès à faire dans ce domaine. Les théoriciens sont bons, mais les praticiens doivent vivre des théories .......
petite syntheses tres pertinente
mais il faudrait peut etre insister
ne parler que du" labour " entrainent certains agriculteur a ne plus labourer
mais en dechaummer toujours et en laisser toujours les sols a nu
...
la conclusion rectifie le tir ...
j aurai du attendre un peu avant de commenter
Je suis simple potagiste amateur, entouré d agriculteurs, j observe, je constate, mais je manque de mesures d ordres de grandeur ; un gars spécialiste qui me fait un grand raisonnement sans ordre de grandeur et qui me parle d holocauste …j ai pas confiance, ça sent mauvais l’idéologie ou l on ne devrait que parler de technique ; finalement l intérêt de cette vidéo se trouve dans les commentaires ou l on trouve des pros qui donnent leur témoignage, merci a eux.
Mon problème n'est pas labour mais comment faire après hivers et les plante qui tapissent, les arracher avec la faucille ,la terre est à nu et en même temps, je vais pêter un câble ne pas savoir , Dois j'attendre, nous somme le 29 mars pour semer, oignon il faut le planter
Pour un cham de céréale, je pense qu'un labourage peu profond est la meilleure solution
l'agriculture des céréales et donc la civilisation naît avec le labour
un labour peu profond, c'est en fait un désherbage
sinon, c'est glyphosate
après on peut inventer des trucs
mais c'est franchement pas évident
ce que je reproche à cette vidéo, c'et de faire passer le labourage pour qqhcose de facultatif pour avoir de meilleurs résultats à courts termes, alors que c'est la base de l'agriculture.
🌳
Ce soir il a dit sur FR3 : "Aujourd'hui il pleut de moins en moins" ... c'est un petit rigolo rien de plus !
C'est vrai qu'avec juste une phrase, comme ça sorti de ce contexte on peut se faire un avis sur une personne. Belle exemple de paresse (ça nous arrive tous).
M.Selosse, vous oublier également que les diverses pollutions contribuent plus (efficacement!) encore à ces trop problèmes d’érosions; et ce, malgré les nombreuses alarmes. Mais: Silence radio et bouches cousues.
WOW! Mais qui êtes vous? Je suis agronome spécialisé en agriculture écologique. Vous dites en quelque minutes ce que je prends des heures à expliquer!
Je devrais presque être inquiet: mes cours vont devenir inutiles 🤣🤣🤣!!
Bah... c'est souvent la "faiblesse" du spécialiste. A tout connaître, on a tendance à trouver le moindre détail capital, de plus on n'a que peu eu à résumer son domaine d'étude pour un public non connaisseur alors voilà...
Euh, et comment on cultive, si on ne laboure plus?
Didier
Je suis en bio, mes sols sont couverts 11mois sur 12, aucun intrants utilisés, ce ne sont que des couverts qui alimentent la fertilité des sols mais.... je laboure à 12cm et pourtant mes sols se portent de mieux en mieux ...
Car pas d'engrais de synthèse, pas de desherbants, pas de fongicides, pas d'insecticides !
Alors vous avez maintenant le choix car le système parfait n'existe pas, moi j'ai choisi...
c'est du maraichage ?
@@moadibo grandes cultures
@@fermesolsi2755 c'est la classe ! Je vous croie, et je pense pas que ce soit impossible, mais peut être que c'est plus compliqué sur certains sols, je ne m'y connais pas vraiment. Mais je n'aime pas le discours des politique qui polarise en parlant "d'interdire les", là où j'aimerais entendre "former à". On voit bien où ça nous mène..
@@moadibo merci, j'ai des sols argileux donc tout est possible ;) en tout cas c'est un plaisir de faire ce métier de cette manière
Il n'arrivera pas à dire ACS. Modèle de réussite. Ni à dire, que l'ACS dans glyphosate. C'est impossible. Donc qu'il faut le garder. Et que malgré cela, c'est dans ces conditions que la vie du sol explose. Et que tout ce qu'il a cité ce retrouve et s'exprime. Malgré le glyphosate. Donc que dans ce modèle, le Glyphosate n'est absolument pas un problème. CQFD.
Merci quand même MAS. C'est limpide et nous les ACiste avons saisi le message.
L'ACS sans glyphosate existe depuis des millénaires. C'est élever des ruminants sur des prairies. C'est pourtant ce qu'il y a de plus décrié dans notre monde moderne.
@@mickeneuvy7500 d'accord, et ton pain tu le fais comment dans ce système ?
@polkalavachette. L'Europe a réduit les doses/ha de glyphosate (la France voulait le supprimer) Il faut savoir que l'AMPA, molécule du glyphosate, se retrouve dans les cours d'eau. En réalité, en amont des stations d'épuration, il n'y en a pas. Par contre, en aval, on en trouve. Ce sont les molécules (ou composants) des lessives. En fait, on accuse les agriculteurs, (comme dab) de polluer.
@@georgeslanza4550 on est d'accord
Permaculture terre vivante et sans plastique de culture annuelle à BIPERDUNA au Pays Basque....des legumes plus nutritifs AUSSI
oui le labour c est fantastique !!
(toutefois) le labour a une action sur le minéral qui peut être intéressante lorsqu'il précéde un hiver rigoureux, en effet le gel fragmente la terre et effrite certaines roches qui nourrissent le sol,
et enfoui les graines juste sous la surface, un manteau neigeux persistant piège de l'azote atmosphérique notamment sur un sol nu et améliore donc la fertilité
et dans certains cas si un peu plus d'argile est remontée en surface le potentiel de formation du cah est augmenté pour la suite avec un labour exceptionnel
Le labour aurait été enseigné par les cochons qui labourent vers novembre 😅
Autrefois le labour était pratiqué dans un contexte différent d'aujourd'hui, moins profond, c'était sans doute le meilleur moyen de limiter l'enherbement des cultures
Spontanément je pense au paillage pour obtenir un effet similaire sans labour. Mais j'ai aps d'ordre de grandeur pour comparer
fabien olicard vibes
ce monsieur devrait investir sur de la terre et produire avec ....
????
avant l agriculture le sol permettait de nourrir quelques centaines de milliers d humains
le travail du sol et notamment le labour au moyen age a quand même réduit les famines
aujourd’hui a la fois plus de labour et plus de chimie pour nourrir 7 milliards de gens j ai des doutes jf carton.
Sauf que continuer dans une agriculture aussi consommatrice de pétrole pour les machines , méthane pour l'azote, engrais minéraux ( phosphore potasse principalement ) n'est plus envisageable en terme de ressources disponibles et d'impact sur le climat . Et nous sommes trop nombreux sur terre . L'agriculture chimique a permis l'illusion d'une excroissance démographique sans contrainte.
@@jflouarn1945 oui mais il faut quand même un peu de contradicteurs pour éviter les chapelles. sur le terrain les collègues en tcs sont quand même de loin les plus gros consommateurs d herbicides avec parfois des impasses ou ils sont contraints d avoir recours au labour .
@@carolinecarton1657 tcs c est pas mieux que le labour.
@@jflouarn1945 le labour c'est pas chimique.
Le labour est à mon avis utile pour le court terme qu'il ne faudrait pas négliger en raison de la récolte qui doit être assurée dans l'année. Mais il devrait être réalisé sur une faible profondeur pour respecter le long terme. Quand on voit des profondeurs de 40 cm, c'est invraisemblable. L'érosion est évitée par les agriculteurs qui sèment des plantes d'attente juste après le labour pour éviter que le sol ne reste nu. Cela devrait être fait systématiquement. On devrait pas voir de champ qui restent nu des semaines ou des mois. Tout à fait d'accord. L'agro-industrie à fait perdre tout sens de la réalité de la nature. Il est temps de reprendre le contrôle.
Mais il explique que le labour n'a de conséquences qu'au bout de plusieurs milliers d'années. Plusieurs milliers d'années, c'est pas exactement une vision court termisme faut arrêter de délirer.
Hier sur la 5, MAS participe à l'émission et cautionne le pseudo "viticulteur " qui plante ses vignes sans labour profond. C'est d'un ridicule jamais atteint !!!!!
il a peut être trop passé de temps avec certaines personnes de ver de terre prod.. ça plane pas mal dans ce milieu. Y'a dix ans il disait partager son savoir sans avancer que ça marche sur les cultures. Précisant qu'il n'était pas agri.
Chez moi, dans le Var, ceux qui ne labourent pas les vignes, sont envahis par le chiendent et le sorgho. ET la récolte est divisée par 3
Ce monsieur donne des théories qui ne sont pas applicables à toutes les cultures. Si vous ne labourez pas en profondeur (50-60 cm) avant une plantation, vos vignes vont végéter 10 ans. Ce monsieur est un théoricien, il n'a certainement jamais "mené" une exploitation viticole. Pour ma part, et je peux le rejoindre sur ce fait, je ne laboure pas mes vignes de juillet à février mars, je laisse l'herbe ""envahir"" mes vignes. il en résulte un taux de matière organique plus élevé que chez ceux qui tiennent les sols propres. En fait, on dit pareil, mais j'adapte !!
Tellement facile de dire cela, il faut savoir se remettre en question !
@@Guillaumecomestible Cela fait 40 ans que je me remets en question. Je laisse reposer les sol durant 5 ans après avoir dévitalisé les vignes. J'ai des vignes plantées en 1927, 1951 et celles de mon père qui laissait reposer le sol, elles sont magnifiques et surtout, "saines"
Il faut regarder du côté de l'agroforesterie par exemple syntropique qui a fait ses preuves
Question de choix de porte-greffe aussi. Cependant, des fois le fait de dégommer certains micro organismes c'est pas toujours un mal (notamment les virus)
Certes, mais vous ne plantez pas tout les ans la même parcelle.
C'est totalement différent de la polyculture
Une fois de plus votre science nous devient limpide. Mention négative pour les sous-titres!!!
Un agriculteur arrive à se passer de l'arrosage de ses cultures grâce au labour: ua-cam.com/video/-kJvPjAaokY/v-deo.html
Sa pratique est-elle du coup une "fausse bonne idée"? 🤔
@luca-md9hd Tout dépend du sol, chez moi, c'est de la terre à vignes, jardiner sans arroser, c'est voué à voir la plante se dessécher.
la "terre à vigne " ça n 'existe pas par contre vous pouvez y planter de la vigne si ça vous chante@@georgeslanza4550
Bon on commence par où ?
Beaucoup de non-sens et d'affirmations farfelues au milieu d'info scientifiques.
J'ai le plus grand respect pour Mr Selosse mais là ce n'est plus de la vulgarisation, ça s'appelle au mieux de la méconnaissance du fonctionnement des sols et plus largement de l'agronomie, au pire de la malhonnêteté intellectuelle.
1) Labourer, terme englobant énormément de pratiques, dont beaucoup ont pour but de ne surtout pas "retourner" la terre et mélanger les horizons : par exemple le griffage ou le sous-solage
2) On remonte la fertilité depuis le fond du sol ?!? L'utilisation des éléments minéraux par la plante, ça ne fonctionne pas comme ça
3) Beaucoup d'agriculteurs savent qu'on enfouit pas les matières organiques dans le sol, on les incorpore superficiellement, sinon elles ne peuvent pas se dégrader mais vont en quelque sorte "pourrir" (moi aussi je sais vulgariser). Donc rien à voir avec un quelconque aspect bénéfique sur la rétention d'eau ou encore moins avec la structure.
4) Il est 100% vrai qu'un sol labouré, laissé nu, est sensible à l'érosion, qu'elle soit hydraulique ou éolienne, même si cela va dépendre du type de sol, de la pente, du climat, de l'entretien organique et de sa structure. Mais parler de ce qui est naturel pour la "vie des sols" , c'est mettre face à face les "sols naturels" (donc non cultivés si je comprends bien) des sols cultivés, qui sont donc forcément modelés par l'homme.
A noter que l'érosion est souvent aggravée lorsque le sol est désherbé chimiquement.
5) Les racines respirent ? La matière organique est respirée par les microbes !!!!!!?????????
6) La qualité de la structure du sol, ce que MA Sélosse appelle la cohésion, est favorisé entre autre par le mucus microbien, donc par la bonne marche de l'activité biologique (bactéries, et consorts), qui, elle, a besoin d'oxygène pour fonctionner. Mais l'oxygène fournit par les porosités crées par les vers de terre ne suffit pas dans de nombreux sols.
J'arrête là, il faudrait carrément débunker toute la vidéo.
Bonjour,
Alors oui les racines respire (par des lenticelles) c'est d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle on observe une diminution de l'O2 et une augmentation du CO2 (en % de volume) dans les premier centimètres d'un sol végétalisé.
Je ne comprend pas bien le 2) de votre commentaire pouvez vous détaillez ?
Pour le 1) le labour au sens strict c'est bien retourner la terre en l'ouvrant (Larousse).
Pour le 3) la matière organique s'enfouit naturellement par gravité même si la bioturbation des organismes ralenti ce phénomène. En fait le labour est une bioturbation anthropique qui remet dans les premières couches des sels minéraux facilitant leur assimilation par les plantes.
Voilà j'espère que ça vous apporte reflexion :)
Premières seconde, le labour ne retourne pas, il déplace
il déplace en retournant . Reposez vous un peu quand meme
@@patrickclaux2684 Commence par te reposer aussi, un labour profond ne fait pas remonter le fond, il déplace. La tranche est déplacée. Si tu es professionnel, tu le sais !!
@@patrickclaux2684 Et toi, profite pour te mettre à l'ombre !!
C'est pas ce que dit le Larousse.
@patrickclaux2684 Et toi, profite pour te mettre au fond de la raie