Відео

Peux tu partager stp car moi aussi je travaille sur les jeux m

Salut ! Nous avons mis le projet en pause depuis quelques temps ! Mais il se pourrait que quelque chose se prépare !

Excellente vidéo, et excellente chaîne au passage ! Merci par une votre travail partagé

Pour Caillois, le jeu est une activité réglée. C'est d'ailleurs un des critères qu'il utilise pour le définir. Ce qu'il faut comprendre, c'est que le jeu de l'enfant ("Paidia" signifiant enfant en grec) ne traite pas la règle de la même façon que le jeu de l'adulte. Dans la Paidia, il n'y a pas de règles prédéfinies, elles se font et se défont au fur et à mesure du jeu et des besoins des joueurs. C'est pour ça que le jeu de l'enfant nous parait si chaotique. Le ludus implique l'existence "d'un" jeu (game), prééxistant et survivant après la fin de la partie.

@@ludiculture567 d'accord, merci de votre réponse. Du coup, selon votre formulation-définition : à propos d'enfants qui s'amusent à faire des glissades dans l'herbe, ou à jouer avec des bouts de bois pour dessiner dans le sable : vous décririez l'acte de glissade ou de dessin comme une forme de contrainte que l'enfant s'impose à lui-même ? Je me contraint à glisser ? Dans cette formulation contrainte est synonyme de règles ? A ce moment tout action devient un contrainte, et une règle ? Pour moi il y a un problème de termes. c'est trop différent pour qu'on puisse utiliser les même mots

@@pawelm.456 Je vous répondrais que s'amuser dans l'herbe n'est pas jouer, ni à mon sens, ni selon les critères de Caillois. Si on dit usuellement que les enfants qui s'amusent à glisser dans l'herbe ou à creuser la terre "jouent" c'est parce qu'il y a un air de famille entre ces activités mais elles sont bien différentes. Jouer est une activité plus structurée, elle nécessite la présence de second degré. "S'agiter n'est pas jouer" comme nous serinaient M. Reddé l'un de mes formateurs.

@@ludiculture567 pas convaincu par cette approche, c'est un jeu de vertige (j'ai oublié le terme grec) C'est un jeu dans l'usage commun d la langue et dans les conception communes, il n'y a aucune raison à mon sens valable de l'exclure du domaine de jeu, ce que vous et Caillois appellez jeu est une sous-catégorie ou une catégorie-parente de celle du sens commun qui inclue les glissades. Bref

Ravi que ça t'ait plu !

C'est tout à fait vrai. Le point de victoire étant une mécanique souple, simple et bien connue des joueurs elle est devenue presque la norme. Rien que proposer une condition de victoire qui ne se compte pas en point est rafraîchissant.

Merci pour votre commentaire ! Je suis tout à fait d'accord avec vous, l'interprétation du lecteur fait beaucoup dans son ressenti. Mon exemple ne remettait pas ça en compte. Il tentait, maladroitement, de représenter la différence qu'il y a entre un jeu et une oeuvre comme un livre, un film ou un tableau. Pour tenter une image patissière, je dirais que ces oeuvres sont des gâteaux. Notre personnalité va avoir beaucoup d'influence sur notre expérience gustative. Nos goûts, notre sentiment sur son aspect, le contexte etc. Néanmoins, nous n'aurons pas moyen d'en changer les ingrédients ou la cuisson. Le gâteau est fait. Un jeu n'est pas un gâteau. C'est une recette de cuisine. Le gâteau, c'est la partie.

Salut camarade ! Ah c'était nos débuts, tu verras que les problèmes de son sont réglés depuis...

pour des raisons de lumière et d'accoustique il était préférable de changer de lieux de tournage !

Merci pour vos retours ! Ce message m'a fait vraiment très plaisir ! Et effectivement, je pense qu'on va faire une vidéo sur le retour d'Heroquest...

Salut, je vais reprendre chacune de tes remarques parce que je les trouves très cool : - Là, on va dire que c'est une question de goût. Je suis personnellement pas très fan des critiques descriptives mais si, c'est vrai, là on a fait carrément expéditif. Je retiendrais pour une prochaine. Après, le problème avec ce genre de jeux de cartes c'est que beaucoup de l'intérêt se fait sur l'intelligence des pouvoirs des cartes et moins sur le livret de règles (même si la base doit être solide)... - 3cb alors là je connais pas du tout. Mais par trois source de mana tu veux trois... terrains (ou associés) ! La vache ! Mais ça marche comment ? Tu les as au début ou tu en reçois une au début des tours 1, 2 et 3 ? C'est pas trop restrictif du coup ? (Pour l'anecdote, je m'étais éclaté avec les copains sur le format "arc-en-ciel" qui se jouent exclusivement à cinq, avec des decks monocouleurs et en suivant les associations classiques de magic (le blanc allié du vert et du bleu, lui-même allié du noir etc). Dans mes souvenirs, c'était très très cool. - Je vais me pencher dessus. Un jcc, je suppose ?

@@ludiculture567 Point par point aussi :) - Oui faut pas rentrer dans une critique descriptive, faut garder votre concept. Juste un poil plus expliciter qu'on comprenne en gros la mécanique - le 3cb c'est ultra simple vu que tu as accès à toutes les cartes depuis le début de magic (à quelques bannissements près et variables), quelques exemples de jeu => Black lotus + Pillards gathans + Esprit infernal (un aggro pur, tu joues le black lotus, tu poses le pillars en mue, tu défausses l'esprit pour la démuer et l'esprit revient sur le terrain. T1 tu as donc une 5/5 et une 2/2) => Karakas + Isamaru + retour au pays (un aggro contrôle, une bête qui tape, un terrain qui gère les légendaires et une moyen de zigouiller une menace définitivement) => Anse saprazzoise + Champ d'énergie + Réacteur de sombracier (un contrôle pur, tu passes 3 tours à charger ton anse pour avoir 2 bleues pour poser le champ d'énergie qui te rend virtuellement intuable et tu tues quand tu as le temps) => Force de volonté + memnite (ou charmille dryade) + random bleu (un jeu contre, tu arrêtes la menace de l'adversaire et tu tues à la 1/1) Très important pour les combos débiles dans ce format, tu pioches normalement à chaque tour mais tu ne perds pas si tu ne peux pas piocher de cartes. Encore une fois, si vous voulez en savoir plus n'hésitez pas à demander :) - Sentinels of the multiverse est un pur jce, aucun hasard dans les cartes des extensions. Et de base les decks de chaque vilains, environnement et héros sont préfaits. On n'y touche pas. On joue juste avec

Salut ! Une remise à niveau... L'idée est bonne. Unlock et Exit reste des musts. Et ce que j'ai dit reste valable : Unlock plus pour l'aspect narratif et Exit plus pour les énigmes. Les derniers Unlock rajoutent dans leurs qualités un utilisation souvent maline de l'application téléphone/tablette. Concernant Time Stories, je conseille de passer directement à la saison 2 "Time Stories Revolution" avec le scénario : The Hadal Project. Les nouvelles règles atténuent fortement les défauts de l'ancienne mouture...

J'ai beau avoir fait ces vidéos, je m'interroge toujours sur les questions de la nature du jeu et de ses liens avec l'art. Votre retour est extrêmement intéressant et fait s'agiter encore mes cellules grises. Je pense que ce qu'on appelle "jeu" se divise en réalité en trois parties distinctes. L'attitude, l'activité et l'objet. L'objet ludique est le plus simple à définir. Pourtant ses limites restent floues. Il regroupe tout ce qui nous sert à jouer ou ce qui a été conçu pour cet usage. L'activité ludique, c'est ce qu'on fait quand on joue. S'imposer des contraintes inutiles dans l'intérêt d'y trouver du plaisir. L'attitude ludique, c'est notre état d'esprit qui nous fait passer d'individu (ou, dans votre cas, de chirurgien) à joueur. C'est cette attitude qui est capable de transformer toute activité en activité ludique, tout objet en objet ludique. Huizinga en décrivait sa capacité à absorder totalement le joueur. Bateson parlait quand à lui de second degré, comme une prise de recul avec la réalité. En fait, je ne connais pas de mots pour la décrire. Je sais juste qu'elle existe. Ce qui est drôle, c'est que j'ai pu lire tous les livres que j'ai pu traitant du sujet. J'ai beau consulter tous les articles, toutes les études qui me tombent sous la main, je n'en sais pas plus sur le jeu que n'importe qui. Car tout le monde le connaît. Tout le monde est, à un moment dans sa vie, un joueur. J'avoue que c'est quelque part assez frustrant d'essayer de faire de son domaine d'expertise, une chose connue par tous aussi intimement. Merci encore pour votre commentaire.

...sauf pour Marcy's case (Time stories) qu'avec le recul j'ai quand même bien aimé. En tout cas, je le place devant plusieurs autres scénarii moins réussis selon moi.

@@ant.one2310 Apparemment, tu n'es pas le seul pour Marcy's case. Si je l'ai pas aimé c'est peut-être à cause de la manière sont c'est déroulé la partie... Depuis avec mon groupe de joueurs on a fait toute la première saison de Time Stories et fans le dernier épisode, "Madame", on est tombé dans une "boucle de la loose" qui rendait le jeu impossible à finir. En dehors de ça, on a bien aimé l'expérience avec quelques regrets. Je trouve notamment les fins tjs un peu ratées (surtout quand ça finit en combat de boss, souvent pas très palpitantes). J'espère vraiment que la saison 2 saura régler ces problèmes...

@@ludiculture567 de mon côté, j'ai abandonné en cours de route, après 4 épisodes... J'ai persévéré mais je reste sur ma fin, a bout de souffles de toutes ces runs que j'ai "recommencées" au moins 5 fois par épisodes... Finalement, c'est peut être l'ambiance du premier scénario et la méta histoire qui m'avaient fait espéré une évolution plus transcendante... Quoiqu'il en soit, j'ai hâte d'avoir des retours (les tiens?) sur le cycle bleu !

Si t'étais pas fan de Dune c'était probablement le meilleur choix. La (re)sortie du Dune de Gale Force Nine fut une déception pour ma part, aussi bien sur le fond que sur la forme (pratiquement aucun changements de règles).

Trop cool ! J'irais voir ça demain !

Merci de ton intérêt ! Je serais très intéressé par ton cursus. MEEF ? Merci aussi pour la coquille, c'est corrigé ;). Brougère... C'est pas prévu pour le moment. Là, j'ai d'autres sujets que j'aimerais traiter comme le doctorat de ma femme ^^ sur l'intérêt du jeu pour l'enfant et un truc sur le jeu et les sens qui me fait actuellement m'arracher les cheveux. Affaire à suivre...

@@ludiculture567 MEEF = Métier de l'Enseignement et de la Formation. Je suis prof en lycée, où les élèves ne jouent presque plus, mais je fais de la résistance et essaie d'introduire certains jeux en seconde et première. L'intérêt du jeu pour l'enfant... en contexte d'apprentissage ? bon courage à vous deux pour la thèse en tout cas :)

Bonjour, Quand vous dites que l’une des caractéristiques essentielles du jeu vidéo est “l'interactivité sur des images vidéos” je ne peux qu’être d’accord. Là où nos avis divergent c’est quand vous distinguez l’interactivité et le jeu. C’est justement l’aspect ludique du jeu vidéo qui apporte cette interactivité. Un jeu (a game) pourrait être défini la plupart du temps comme un ensemble de contraintes qui crée une interactivité inédite entre deux ou plusieurs joueurs. Quand il n’est pas multijoueur un jeu vidéo, bien souvent, simule l’adversité. Dans un FPS, rien ne différencie vraiment un monstre (en solo) d’un autre joueur (en multi) mis à part que l’un est maîtrisé par une IA tandis que l’autre par une intelligence humaine. De la même manière, je suis d’accord pour dire que le jeu vidéo partage les mêmes supports que le film (l’image animée), la musique (le son) ou la littérature (le texte) mais à mon sens il ne va pas au-delà, il est autre chose. Le jeu s’inspire du cinéma et, récemment, l’influence commence même à être réciproque. Pour autant, le jeu vidéo a ses spécificités (notamment ludiques) qui rendent nécessaire le développement d’une forme de narration unique. Le jeu vidéo n’est pas un film interactif et les tentatives de le traiter de cette manière restent marginales et, à mon sens, décevantes (je pense notamment aux productions de David Cage, comme Heavy Rain). D’autant qu’il n’est pas obligé d’aller dans cette direction. Des jeux sans narration (ou presque) peuvent être de vrais chefs-d’oeuvre. Je pense notamment à Super Mario, qui ne va pas bien loin avec son histoire de princesse à sauver, mais qui a pourtant marqué fortement les joueurs. Je n’aime pas bien l’idée que l’aspect ludique du jeu vidéo cacherait son potentiel. Le jeu en lui-même est bourré de potentiel. D’ailleurs, le jeu vidéo est foisonnant d’idées et d'innovations. Ce qui nous les cachent c’est plutôt notre manière de voir le jeu. Nous ne sommes pas encore tout à fait séparés de l’idée que le jeu est une activité futile, frivole et infantile. Je pense sincèrement que le jeu, vidéo ou non, n’a pas à se comparer à un autre média. Il n’est ni plus, ni moins qu’un autre. Il peut s’inspirer de ce qui se fait ailleurs mais sans jamais oublier ses spécificités qui font de lui un média unique.

Plus dense. Ok ok je note. Merci pour ton retour !