Відео

Dominique Trottignon est très érudit et intéressant à écouter mais, comme tout le monde, il projette à crever. (On projette notre façon de voir le monde et de fonctionner sur le monde... et c'est... d'ailleurs ça qui mène au samsara, entre autre xD) Les définitions qu'il a donné à la méditation, enfin qu'il a trouvé à l'époque, la plupart ne m'ont pas choqué. Il dit que dans les textes on parle d'EFFORT, d'une sorte de pratique assidue, oui. Mais justement cette pratique est une sorte de laisser faire, mais c'est parce qu'il n'arrive pas à intégrer, incorporer, comprendre cela. C'est trop drole car je suis sportif depuis ma naissance, j'ai gagné quelques championnats en athlétisme, podium en judo, je suis diplomé universitaire en l'équivalent belge de STAPS, etc. Quand j'entraine (!) les gens, ou quand JE m'entraine, je ne pratique aucun effort. Je suis dans un total lacher-prise, laisser faire. Je suis complètement DETENDU, à l'aise, posé. C'est pour ça que les pratiques, pratiquants ou écoles bouddhistes acides sur la posture à donner des coups de baton, ou encore à dire qu'il faut "faire un effort", ou "forcer" en fait, ça n'a aucun sens pour moi. La bonne pratique de quelque chose se fait dans la détente, dans la décontraction. Je peux y aller sur des analyses scientifiques : on reconnait une sportif élite dans sa détente dans le mouvement, dans un total lacher prise, dans une sorte de laisser aller, laisser faire. Et perso n'importe quel entrainement, n'importe quel exercice, j'y arrive posé, totalement relaché, détendu. En fait c'est comme si la pratique se révélait et s'incarner. Je suis vraiment "tout mou" d'une certaine manière. Je ne pratique aucun effort et on peut me dire que c'est parce que j'ai un certain niveau de pratique sportive mais je ne suis pas d'accord. Quand je commence quelque chose en débutant je suis cool, cool, tout relaché, j'y vais à mon aise, dans la détente, la délicatesse, la SUBTILITE (c'est très corrélé). Par exemple j'entraine en natation depuis 10 ans en club... comment quelqu'un ne peut il pas nager ? Car il a peur de l'eau, lutte contre l'eau, force contre l'eau. Comment on flotte et ne se noie pas ? En ne faisant rien. On est avec l'eau. Comment on arrive à nager ? En étant dans une grande détente. Comment on améliore sa technique de nage ? Comment glisse-t-on ? En augmentant sa détente, son relachement. Toute amélioration, dans je pense n'importe quoi dans la vie, vient d'une augmentation de la détente, de la relaxation. Je dirais qu'elle est première ou devient première petit à petit pour celui qui ne l'a pas. Et ici on parle de méditation : par exemple la posture importe très peu, j'ai essayé plusieurs postures, j'ai essayé ceci, cela, telle, telle posture, etc. toutes étaient fonctionnelles. Ou encore à la limite ce sont les pratiques et écoles qui demandaient le plus de fermeté que j'ai trouvé les moins efficaces car elles mettent une TENSION interne préalable qui bloque assez bien. La "méditation" en elle même, dans ce qu'on voit, va voir, de nous, en nous, sur l'extérieur aussi, sur le monde, ça va déjà faire remonter des choses dures. Et comment se confronter à cela ? Dans la détente. En fait on est "plus fort" que cela, cela nous traverse. Comment ? De par la détente. Tout comme si on a une pratique méditative un peu pour aller "au-delà" (la Bouddha dit en fin d'un sutra mahayaniste : gate, gate, paragate, parasamgate, bodhi svaha") car c'est un peu l'objectif pour atteindre le nirvana, c'est bien plus efficace (je trouve) de justement aller, laisser aller, laisser faire, totalement devenir indifférent et donc de ne même plus à la limite serrer le corps et l'esprit, etc. Justement on bazarde tout ça, ça n'a plus d'importance. Du coup pourquoi s'infliger tant de peine ? Alors qu'on veut sortir... des peines ? On pourrait dire que c'est "que des peines du corps", qu'il faut le lacher, ok mais alors autant aussi lacher toute idée de le controler ou je ne sais quoi. En plus les techniques de concentration, par exemple sur le souffle, ça amène le calme... qui amène... de la clarté. Du coup on arrive aussi dans la détente et le laisser aller, laisser faire ou qu'on peut dire lacher prise. Je lache prise, je n'y touche plus, du coup de toute façon beh ce truc là (le corps par exemple), bah il est totalement détendu, ça ne sert même plus à rien d'ajouter des choses. En fait dans l'image de l'animal (singe souvent repris), je ne suis pas d'accord avec cette acte sacrificielle de mettre en cage le singe. En fait on peut le mettre en cage, ou juste le laisser faire, le singe, notre esprit, va s'épuiser au bout d'un moment. (Bordel je pourrais encore extrapoler, allez, si vous êtes chaud : on va plutot parler dans la modernité et je trouve cela plus juste : ce n'est pas un singe, c'est notre esprit, notre enfant intérieur et notre enfant intérieur a des choses à nous dire. Il est bien de l'écouter et de le chérir. Ah ! Ca doit piquer d'être trop maternel pour certains ! En fait on regarde l'enfant avec amour : tout va bien, ça va aller et l'enfant se calme. L'esprit est tranquille, tranquillisé. Bon je vais pas entrer dans la psychologie, je crois que le bouddhisme a une portée métaphysique, une fois qu'on a un peu apaisé justement la connaissance de surface...) Ce qui est drole, là, où j'ai mis sur pause, Dominique traduit des termes utilisés dans des sutras couramment pour parler de la pratique, il zappe un peu et passe au dessus de certaines traductions possibles (comme la poule qui couve ses oeufs :-p). Ce qu'il faut savoir aussi c'est que le monde était beaucoup plus sacrificielle à l'époque du Bouddha. C'est donc normal que des gens traduisaient ou pensaient, le Bouddha lui même surement, qu'il fallait être dur, même violent (!) avec son esprit et qu'il fallait "le mettre en cage". C'est du pur nazisme, après si des gens sont ok de s'infliger cela à eux-mêmes. C'est assez courant dans les religions. Une pratique très dure, très ascétique. Alors que la pratique peut être douce. Bien sur aussi : des gens manquent de maman et des gens manquent de papa. C'est à dire que des gens ont besoin de plus de douceur, car ils ne connaissent que la dureté. Des gens ont besoin de plus de fermeté, car ils nagent dans une flaque douce et heureuse. Des gens ont besoin des deux. Des gens sont bien équilibrés : ils s'entrainent durement, dans la détente et la douceur.

Magnifique !

merci

merci.

Cette fin de Kali-Yuga nous envoie tout droit dans les bras d'ahriman ! du matérialisme ,de la commercialisation, et de la marchandisation de tout...

M'en ,

Merci

Intéressant merci

A lire certains commentaires, les biais conduisant à nourrir l'ignorance semblent tenaces ... la connaissance du sens précis des mots et des enseignements fait parti du chemin s'affranchir de cet effort nourrit l'ignorance !

Amusante, admirable et très sérieuse introduction à l'esprit du bouddhisme. Passionnant, merci Patrick Carré.

Merveilleux ,merci pour ce travail remarquable Patrick Carré.

Magnifique,excellent !

Quel bonheur que cette conférence, merci !

Je pense qu'il aurait été intéressant que ces certificats soient reconnues par l'état et même à échelle internationale comme étant valide de l'Équivalent d'une majeure ou d'une maîtrise. - Ensuite cela je pense permettrait de motiver d'une part des étudiants de vouloir finir ces certificats pour justement devenir eux-mêmes des bénévoles. Car selon ce qu'en dit Wikipédia, cet institut a été parrainé par L'UNESCO, donc cela devrait tout à fait être faisable.

Intéressant, merci. Dommage qu il n y a pas la suite.

Après réécoute, il est clair qu'Eric parle de la méditation sortie du contexte spirituel et ses dérives en général, il ne focalise pas sur Jon Kabat-Zinn

Très bon enseignant ; approche de vulgarisation efficace, qui ne perd pas en précision.

Quelle richesse apportée dans cette période particuliere du CO-vide d'existence propre... 😉

Merci de ce beau et bon moment !

Parfait!! Mille merci... Comme j'aimerais entendre Patrick Carré sur le Lankavatara Sutra... Encore merci.

D'une profondeur et d'une "humanité "magnifique... Merci Mr. Carre

Merci !!

Mille mercis à Patrick et à l'Institut d’Études Bouddhiques ! Merveilleuse traduction du Gaṇḍavyūha-sūtra !

Merci beaucoup pour ces programmes de qualité ☺🤗

Enseignement de qualité , honnête , profond et spirituel . Merci beaucoup !

Sujet pertinent et très bien mené. Merci pour ce partage. C'est tout à fait percutant. Le niveau de certains commentaires, a contrario, me stupéfait un peu, notamment quant ils portent non pas sur ce qui a été dit mais plutôt sur la personne qui parle, et la promptitude à juger, à juger de la réalisation ou non de l'enseignant, sur quels critères, sur quelle base... Il ne s'agit pas de juger de la personne ici, mais du sens des mots, et ce qui est dit est tout à fait à propos !

hongsa.

Encore un bouddhologue qui se la pète et qui oublie et zappe (negationisme) l'école de Nichiren au Japon, basée sur l'enseignement essentiel du bouddha historique Shakyamuni : le Sutra du Lotus, qu'il a enseigné pendant les 8 dernières années de sa vie, de 72 à 80 ans. Le Sutra du Lotus est le pourquoi de sa venue sur terre (on nommé aussi Shakyamuni : l'Ainsi-Venu) est l'édifice et tous les autres Sutras ne sont que l'échafaudage. Le Sutra du Nirvana, l'ultime Sutra, ne fait que confirmer le Sutra du Lotus, rien d'autre. Peu de gens osent lires les "lettres et traités" de Nichiren pour être en mesure ensuite de comparer, puis discuter et argumenter. Quelle folie et malhonnêteté intellectuelle. Donc ce bouddhologue vous encourage à vous intéresser à l'échafaudage (que l'on retire après la construction) et non à l'édifice !?!?! C'est comme préférer les esquisses au chef-d'oeuvre !

Très bonne vidéo qui donne envie d’assister à ce cours sur l’art pictural des thangkha tibétains....

Je suis vraiment frustré en fait après avoir vu cette vidéo je voulais vraiment m'inscrire ce que j'ai fait aveuglément sans regarder les tarifs des cours. J'ai payé 40 euros, rien pour certain, beaucoup pour un étudiant et après j'ai découvert que les cours complets valaient à l'unité 180 euros en tarif réduit étudiant... Donc on va taper dans les 500 euros pour avoir les bases avec les cours niveau 1. Je comprends bien, vous avez une asso à faire tourner etc. Je me permets quand même de dire que dans le temple que je fréquente, on me permet de prendre des livres sans rien me demander en retour. Je comprends que votre travail rigoureux mérite une rémunération, je l'entends totalement et donc je ne demande pas de changer, je ne vous accuse pas de faire un business ou je ne sais quoi. Je suis juste déçu et frustré d'avoir payé 40 euros pour l'adhésion pour rien au final puisque je n'ai pas les moyens de m'acheter les cours mais surtout je suis encore plus déçu et frustré de ne pas pouvoir profiter de votre enseignement de qualité pour des raisons financières. Les étudiants, même en tarif réduit, ne peuvent pas mettre 180 euros dans un cours, mes manuels de droit coûtent moins à l'unité et pourtant c'est déjà un sacrifice financier de se les payer... Concernant la conférence, merci pour le partage, elle était passionnante.

L'homme est un être symbolique, disait Ernt Cassirer. Très intéressant de pouvoir se faire traverser par la pensée bouddhique via les images symboliques et l'oeuvrer silencieux ! Je me demande a partir de quelle âge on peut commencer, si la transmission de cet art pouvait être faite non seulement aux adultes, mais également aux enfants.

Très bonne vidéo, c'est un témoignage touchant agrémenté de très belles images. Merci pour ce partage :) Thangkas d'la vie, 'y a d'l'espoir alors Que tous les êtres soient libres et heureux !

Interessant🙏❤️🙏

Ils ont utilisé les armes de l'Occident. Judo...

Merci. Effectivement : nous sommes des cons, le bouddha a raison.

Passionnant !

et vous dites moi qui peut dire qu'il n'est pas centrer sur lui meme!

tres interressant mais en realité il n'y a pas de meditant pour celui qui medite et pas de preparation

Non.....

Monsieur vous dites "dans le Bouddhisme le but c'est l'éveil ou la libération etc.. " il n'y a pas de but dans le Bouddhisme il n'y a que des conséquences...

On comprend bien que ce monsieur tente de rétablir et de clarifier ce qu'est la méditation dans une vision Bouddhique. Cependant il y a des confusions à prendre en considération comme par exemple lorsqu'il dit que les sensations sont le samsara.. il est dit dans les textes qu'à terme le samsara est le nirvana.. ce qui sous-entend que les sensations ne sont ni positives ni négatives ni neutres etc.. C'est la saisie du soi qui est problématique en engendrant moi/autre que moi/ attachement/aversion .. mais merci de clarifier tout ça...

Vous avez dû dire au moins 200 fois le mots "méditation" ça prend la tête

je suis un peu lent donc la video est une excellente idée pour les gens comme moi. je conseil à certain de faire comme moi, la revoir :) merci pour cette video !

les commentaires 😂😂😂

Il faut lire les réactions aux avis bien tranchés de Éric. J ai été très gêné hier matin en sortant de shikantaza .une heure de quoi ? De rien. Entre 4h et 5h du matin. Je n ai pas besoin d un maître. Il y a le maître intérieur. Donc hier matin après shikantaza je lis " zen et vie quotidienne" de " maître " Deshimaru. Et je cherche un passage sur la morale sexuelle. Car je crois que c est le révélateur de la cohérence d"un savant spirituel que cette question. Et quelle déception. Quelle désillusion. Le maître n aime pas les homosexuels. Il les trouve même mauvais.il dit que leur karma est sombre etc etc ... Comme une religion normale .qui met le nez dans notre derrière et nous dit comment l utiliser de manière conforme pour mériter le paradis .le nirvana pour les bouddhistes. Et bien d'un coup , toute ma sympathie pour le zen est morte. Je ne suis pas gay.simplement malade de l education judeo chrétienne qui a fait de moi un monstre sexuel. Un être dénaturé à tel point qu il n'a jamais pu aimer quiconque .par haine de mon corps .des autres .jamais ma main n a caressé le corps d'une femme alors qu'elle en rêve. À cause d une religion. Et je croyais avoir trouvé dans le bouddhisme une réponse à ma détresse. Et finalement c est une église aussi.avec ses curés castreurs. La pleine conscience est une expérience mystique. Je le sais bien puisque shikantaza est aussi la même chose au fond. Chacun invente sa religion. Car elle vient des autres mais c est bien nous qui la vivons.et personne d autre. La nature de bouddha. C est ça le vrai truc anti curés et temples. Mais c est un travail . Trouvez un être ordinaire et proposez lui shikantaza ou pleine conscience 2 x 1 heure par jour. Personne ne le fera. Pourtant c'est le seul remède à la dureté la douleur de l existence. Amen.

Il est un moment où la pensée n'apporte plus de réponse . Avant l'éveil que de questions/réponses après l'éveil les questions/réponses n'existent plus .

Toute approche de la méditation est juste car elle correspond à la dimension particulière de chaque être à son stade d'évolution. Que le bouddhisme encadre la méditation dans des dogmes et des croyances qui lui appartiennent est une chose, mais en aucune manière la méditation n'est ni bouddhique, ni chrétienne, ni de quelque religion ou philosophie que ce soit. La méditation n'est pas une pratique, c'est un éveil naturel et progressif à sa véritable nature..

Merci, c'est tout à fait juste.

La 4e vérité est démontrable par un raisonnement logique et est connaissable par expérience, ne pouvant malheureusement être transmise à quelqu'un d'autre. La personne doit en faire l'expérience elle-même. Cela apparaît clairement dans les Sutta, lire le Kalama Sutta. Quant au raisonnement qui permet de comprendre la 4e vérité intellectuellement, il est illustré par la 3e vérité, ne plus alimenter la souffrance en créant sa cause, combiné à la notion que tout est impermanent. La cause de la souffrance étant impermanente, si on n'en créé pas de nouvelle, l'ancienne est éradiquée naturellement. Le bouddha prend l'image d'un feu (la souffrance) auquel on ajoute sans cesse du combustible (la cause) et la 4e vérité comme le fait de cesser d'ajouter du combustible. Il n'y plus qu'à attendre que le feu s'éteigne. Le seul acte de "foi" consiste à consentir à en faire une expérience, car il n'est effectivement pas évident qu'il soit humainement possible de ne pas créer la cause de la souffrance. Cependant, avec l'expérience de la pratique, on s'aperçoit que c'est bien possible.