Comme annoncé à la fin de la vidéo précédente, je me suis lancé dans un format un peu plus dense que d’habitude ! J’ai été moi-même surpris de la littérature qui existait à ce sujet, et je vous invite à regarder les liens dans la description si vous voulez aller plus loin 🤓
J'ai beaucoup aimé le rythme de cette vidéo, je pense qu'alterner entre différents formats est une bonne solution. Et merci pour les liens pour aller plus loin, je me suis justement dit en regardant que ça serait intéressant de lire la littérature sur le sujet !
Merci ! Et oui@@molfy je pense que je vais alterner ce genre de sujets qui me demande plus de recherche et de travail d'articulation avec des sujets moins chronophages :)
En tant que gros joueur de jeu de rôle, majoritairement textuel, pendant presque 20 ans de ma vie et durant toute mon adolescence, je me suis extrêmement reconnu dans tes propos. Écrire un personnage dans un contexte commun prédéfini pourrait faire croire qu'on a le contrôle total. Si je suis timide et que je veux que mon personnage soit extraverti, pas de soucis. Pourtant on se rend souvent compte que le personnage à la création et après quelque temps de jeu n'est plus le même, car finalement ses réactions viennent du joueur, et avec le recul on met toujours un peu de sois dans son personnage. D'un autre côté, et je pense que ça rejoint la situation des auteurs, parfois c'est mon personnage qui me surprend, car sa réaction logique à la situation qu'il rencontre est totalement à l'opposé de qui je suis. Et parfois, c'est le personnage qui m'influence, même loin du jeu. Il m'est déjà arrivé de me demander ce que mon personnage ferait dans cette situation, et de m'en inspirer. De bien des façons, j'ai découvert des choses profondes et intimes sur ma propre identité en explorant celle de mes personnages, en essayant, en me trompant. Par exemple, le moi de 14 qui a créé son premier personnage trentenaire se faisait une idée de l'âge adulte, très caricatural et marqué par une vision d'adolescent, m'a permis de comprendre ce que voulait dire pour moi être un adulte, ce que je voulais et ne voulais pas être. Aujourd'hui bientôt trentenaire, je suis heureusement très loin de la première image construite il y a 15 ans, et heureusement, mais je ne peux pas nier que certains aspects de mon identité, et jusque dans ma profession, ont été influencé par cette réflexion que l'incarnation de ce personnage m'a amené à faire. Au final, cette relation avec mes personnages en devient presque symbiotique, thérapeutique. En leur faisant affronter des épreuves que je rencontre dans la vie réelle, mais dans un contexte différent du mien, cela m'ouvre de nouvelles façons de voir les problèmes, de les affronter, et cette exploration m'a, plus d'une fois, aidé ensuite dans la vraie vie.
J'ai maintenant 21 ans et pratique le jeu de rôle textuel depuis mes 13 ans et je me reconnais totalement dans ce que tu décris, je rajouterai cependant que je me sens parfois submergé voir emprisonné de ces personnages et identités et qu'à force de jouer avec cette frontière que je transgresse sans cesse, tout cela déteint sur moi, ma vie, la personne que je suis et inversement, j'affecte mes créations, jusqu'à ce que bien souvent, elles et moi finissions par être liés vis à vis de ce que nous éprouvons.
La notion de compagnon de route je l'ai eut avec days gone, j'avais vraiment la sensation de rouler avec lui sur les routes c'était vraiment nostalgique et quand j'ai enfin terminé days gone j'étais triste de me séparer d'un compagnon, d'un ami.
perso mon identification diffère selon le jeu, ce que les dev ont prévus, si mon personnages a un caractère et un background d'emblée, et si il a des choix de dialogue ou non. Difficile de m'identifier si le personnage a un background qui ne me parle pas, un caractère trop marqué et différent du mien, et fait ses propre choix. Genre Trevor de GTA 5, impossible, et inversement dans Skyrim en tant que coquille vide, le personnage, c'est moi (j'ai beau refaire des parties avec une nouvelle race, faire quelques choix narratif différent, je ne tue jamais les PNJ gratos, accumule des objets pour rien, je lis chaque bouquin que je trouve, j'ignore les sort de conjuration, bref je joue pareil...). Au centre les jeux qui nous laisse faire nos propres choix malgré un personnage bien défini, genre Deux Ex, mes choix moraux ont toujours le dessus.
Vidéo hyper intéressante, et il est vrai que quand je me trompe de dialogue dans certains jeux je recharge ma sauvegarde parce que j'ai blessé un PNJ 😂 Ps:mon arthur morgan ressemble à un officier de l'armée française lors de la révolte des boxers en chine :D
Ouah le story telling , la qualité d’écriture, le choix des musiques et les paysages, c’est un tout qui fait que t’as vidéo est vraiment exceptionnel. Le fond de cette réflexion en est presque philosophique, la relation qu’on entretient avec l’avatar en dit beaucoup sur nous même 🤔
Cette vidéo est magnifique, j'ai tellement d'amour pour Red Dead Redemption 2 que j'ai envie de pleurer en voyant ces paysages verdoyants, Je me rappelle très bien quand j'ai découvert ce jeu, c'était pendant le confinement. Je me disais clairement que le western n'allait pas m'intéresser. Mais je m'y suis mis quand même Je n'avais pas peur de me lever le lendemain, donc je me suis mis à plein dans ce jeu Et là, c'était la claque. Je me suis senti totalement immergé. Comme absorbé et j'ai senti l'âme du jeu dès le début et je suis tombé amoureux. Plus jamais je ne ressentirai cette expérience. Ce jeu est tout simplement un chef-d'œuvre comme cette vidéo.
Excellent d'avoir pris RDR2 comme exemple. J'ai vraiment senti une relation organique entre Arthur Morgan et moi. C'était exceptionnel comme expérience
Je viens de le refaire@@TokaKirishima01, une deuxième fois la premiere etait en 2018 a la sortie. Il m'a à nouveau bluffé et de nouveau j'ai cru fusionner avec Arthur Morgan. Tout ça car l'histoire est superbement écrite (j'avais globalement oublié l'histoire mis à part de gros moments clés) et rythmée parfaitement (lent pour certains mais tellement au service de cette "fusion" justement je trouve. => Bref vidéo excellente avec une belle reflexion partagée avec une grande clarté. Et red dead un grand chef d'oeuvre
@@Moulahadine Moi j’y ai joué l’année passée et oui j’ai ressentis la même chose que toi. Et je te dis pas à la fin j’avais vraiment l’impression d’avoir perdu un ami. La j’y rejoue une deuxième fois et c’est incroyable on comprends mieux que la première fois. Par contre quelle expérience ce jeux wow.
*SPOILER* Je m'étais tellement bien identifié à Arthur que quand il a contracté la tuberculose il m'arrivais inconsciemment de tousser. J'ai fait le rapprochement assez rapidement.
Une vidéo hyper intéressante ! Quand tu parles du moment où c'est l'avatar qui contrôle le joueur, ça me rappelle un moment que j'ai vécu dans Zelda TOTK. (ATTENTION SPOILERS) Après m'être rendu sur la dernière larme du dragon et avoir assisté à la transformation de Zelda dans une cinématique incroyable, j'étais encore sous le coup de l'émotion. Et après la fin de la cinématique, il y a un moment qui m'a marqué, où j'ai vu des Princesses de la Sérénité (les fleurs) qui sont apparues autour de moi (enfin Link), un peu comme pour faire honneur à Zelda qui venait de se sacrifier. Ce qu'il faut savoir, c'est que ces fleurs peuvent être ramassées et sont utiles et précieuses car rares, tout bon joueur de Zelda TOTK les auraient donc prises. Et pourtant je m'en suis vu incapable, car Link n'aurait jamais fait ça, c'était comme profaner une tombe ou je ne sais quoi. J'ai ensuite continué à jouer, mais à ce moment précis mon avatar avait pris le contrôle de ma manette et ça m'avait fait quelque chose. (Pour ceux qui ont lu jusque là j'ai pas fini TOTK spoilez pas trop dans les réponses svp merci ^^)
Damn, je finis une video de Review et une vidéo de VeryOwnSun pop, quel plaisir ! J'ai pas encore regardé qu'elle est déjà likée car je sais que ça va être une masterclass 👌
Quand j'ai joué à Red Dead 2 je me suis pris une claque et ce jeu me hante encore. C'est la première fois que j'ai pleuré dans un jeu. J'ai vécu l'aventure avec Arthur, ma vie était ce jeu. QUand je l'ai fini, tout m'a semblé fade, j'ai eu une légère dépression et j'ai jamais eu autant soif de liberté et de grands espaces après. Petite confidence, je me suis même surpris à me rensseigner sur les reconstitutions old west en France, sans jamais avoir sauté le pas cependant :') Merci pour cette vidéo analyse, que je viendrais revoir de temps en temps sans hésiter
Très intéressant. Une analyse à rapprocher de la question de pourquoi certains joueurs ont tendance à incarner un personnage de leur propre sexe, de ceux qui choisissent préférentiellement un personnage de l'autre sexe. Même chose pour l'orientation morale du personnage : certains joueurs refusent de jouer un personnage amoral, ou n'arrivent pas à s'identifier à un personnage d'un sexe différent. Pour ma propre expérience, je n'ai jamais eu de mal à jouer aucun personnage de jeux-vidéo mais je suis totalement incapable de jouer un personnage purement mauvais et esclavagiste dans Fallout New Vegas par exemple ; je n'y prends aucun plaisir. De même pour Mass Effect en essayant de jouer totalement "Renegade", je trouve que les décisions sont beaucoup trop détachées et inhumaines. Par contre, aucun problème à jouer un mixte gentil/mauvais, loyal/chaotique, jusqu'à un certain point. Là où j'ai atteint une limite, c'était aussi avec GTA V avec le personnage de Trevor. À un moment donné, je me suis dit "non, y'a rien d'humain ou de sauvable dans ce gars-là, il est juste fou et complètement chaotique, il faut l'enfermer et l'empêcher d'agir" alors que je n'ai aucun problème à jouer des criminels dans un jeu de manière générale quand ils montrent malgré tout des qualités positives, même si elles sont corrompues dans leur propre système de pensée et contexte culturel.
En tant que gros consommateur d'open worlds et de campagnes solo, cette vidéo m'a beaucoup parlé. Je pense que j'entre surtout dans la catégorie de la symbiose, bien sûr les premières heures de jeu l'avatar n'est qu'un instrument, mais petit à petit on se fond dans l'univers du jeu et on commence à se soucier de l'avatar, de sa perception par les PNJ, de ce qu'il pense. Et l'ambiance des jeux y joue beaucoup, j'évoquerai toujours avec beaucoup de tendresse mon expérience sur AC Black Flag, où j'aurai pu passer des heures à naviguer juste pour écouter les chants de l'équipage. D'une manière générale je trouve que la relation est bizarrement beaucoup plus forte avec les jeux en troisième personne, les jeux en première personne ont quelque chose d'impersonnel et d'instrumental et mécanique qui enlève l'immersion dans l'environnement et la psychologie du personnage
Excellente vidéo, j'ai découvert ta chaine par hasard il y a peu, c'est vraiment très qualitatif, tu mérites plus de visibilité ! C'est véritablement la grande force du jeu vidéo par rapport au cinéma ou à la littérature, nous rendre acteurs des histoires que l'on nous raconte, permettant une évasion quasi totale, c'est certainement ce qu'il y a de plus beau dans le jeu vidéo pour moi. Etant joueur de jeu rôle et écrivant de la fiction, j'ai toujours eu un lien très particuliers avec les personnages de fiction, encore davantage avec ceux que je crée, qui pour le coup sont toujours avec moi dans mes pensées, c'est encore autre chose !
@Anonyme-vl5ej les missions comme ça n'ont pas leur place dans un open Word, ça casse l'immersion et nous rappelle qu'on est dans un jeux, sans parler de la missions ou tu jette un molotov dans un champ de maïsse et il brûle et quand tu fait ça hors mission ça brûle pas ou celle où Arthur et tabasser, ligoté met il s'enfui, la ligne de chemin de fer passe chez les bandits et va droit à ton camp met tu fait 100 mètres ver ton camp, GAME OVER le jeux te force à récupérer ton cheval ce qui alerte les bandits et après il te dit de fuir à ton camp. Non se jeux et mauvais par bien des aspects !
personnellement, mon rapport avec mon avatar dans un jeu va vraiment dépendre du jeu (donc du contexte). Dans un jeu de type MMO (je pense à FF14 en l'occurrence), mon avatar sera vraiment une projection de moi, mais dans un jeu comme BG3, je créé des personnages "uniques", décorrellés (a priori) de moi (bien que, de part mon gameplay, je lui transmet touut de meme certaines caractéristiques qu'il n'aura pas de lui même)
Je joue toujours des persos féminins, je me demande ce que ça peut bien vouloir dire :), et je ne suis pas capable même "pour rire" de faire en jeu des trucs que ma morale m'interdirait irl, ça me fout mal à laise. J’étais full honor sans forcer dans RDR2.
20:04 Je rajouterais que l'avatar que l'on joue n'est pas forcément humain (le cube dans geometry dash par exemple ou la voiture dans trackmania) donc il n'y pas forcément ce rapprochement qui est voulu par le jeu
J'ai pleuré a la fin de ce jeux . Et c'est rare que je pleur a la fin j'ai eu l'impression d'être trahis par ceux que j'avais tant aidé et protegé 😢 le seul jeux qui m'a rendu très triste la music le sentiment de trahison bref rockstar a encore fait du bon boulot
Etant une enorme fan de Red dead 2, et m'étant plus que prise d'empathie pour Arthur Morgan (ou identifiée, ou projetée, j'avoue que c'est encore flou pour moi, je pense que c'est un mix de tout), merci pour ta vidéo qualitative et les références listées.
Je découvre ta chaîne depuis hier...et apprécie énormément la qualité de ton travail et la justesse de ton ton. Me concernant, au titre de jeux permettant une forte identification à l'avatar, a très souvent rendu la fin du jeu presque douloureuse, contrairement à d'autres situations où nous sommes plus directement impliqués, je pense à des jeux de stratégie comme Europa Universalis, littéralement sans avatar. C'est en ce sens que la présence de l'avatar ne crée peut-être pas forcément un surplus d'immersion, mais une forme de supplément d'âme.
Concernant Rage 2 et NFS Most Wanted ça m’a fait la même sensation et pour moi si tu ressens ça sur un jeu c’est qu’il est bon même s’il ne coche pas les cases des standards d’un « bon jeu » Une question de ressenti 🤔
Encore une fois bien dit, joliment dit, et avec une finesse dans l'analyse et le montage... je suis époustouflé et tellement content d'avoir cette dimension littéraire des jeu présentée de cette manière. merci!
J'aimerais ajouter qu'un joueur peut passer par tous les types de relations que tu décris. Ça m'est arrivé en tout cas. Je pense que ça dépend du profil de joueur, du type de jeu, mais aussi des envies du joueur et ça peut même survenir soudainement pendant qu'on joue. Sinon vidéo incroyable comme d'habitude, c'est un scandale que ta chaîne soit si peu vue, autant pour toi que pour le public qui gagnerai a regarder tes vidéos
Exactement moi ça dépend du type de jeu aussi :) et d'ailleurs de comment le jeu s'articule... J'ai découvert qu'au début de the witcher je prenais les décisions, mais avec les impacts sur l'histoire et le développement de l'énorme lore j'ai fini par me demander ce que geralt ferait a ma place. Pour la première fois je me suis dit que j'allais refaire le jeu en entier afin de m'éclipser et d'être spectateur de mes propres choix
Dans mon cas, je trouve que chaque jeux m’offre un point de vue différent: d’une extension de moi même ou d’un compagnon, l’avatar que j’incarne change vite de facettes, m’amenant a me questionner sur qui je suis réellement… Je pense aussi que jouer a beaucoup de « meta-jeux » donne encore un autre type de perception : qui est tu, toi joueur ? Incarnera tu quelqu’un qui souhaite le meilleur pour son avatar ? Ou, comment le dit si implicitement undertale (en ne citant que lui), laisseras-tu ta curiosité morbide voir jusqu’où pousser le jeux, te faisant ainsi te poser des questions sur l’acceptation de la nature fictive du jeux entre tes main…. ….. ouah, je m’attendais pas à écrire autant 😅…. Hehe, il faut dire, ce sujet à particulièrement piqué mon intérêt ! : )
Ce jeu m'a transcendé, j'ai eu un coup de coeur indescriptible pour l'univers, les personnages... ç'a m'a permis de découvrir un nouvel aspect du monde des jeux-vidéos. Et j'ai continuer à faire vivre cet univers en faisant du RP sur Red Dead Redemption, et je peux dire que c'est la meilleure expérience video ludique de ma vie
Avant, je jouais selon mes valeurs, je voulais que mon personnage soit le gentil de l'histoire. Plus tard, je choisissais toujours en fonction des conséquences. J'ai un but et je m'y tiens. Aujourd'hui, je veux comprendre comment le personnage a été écrit, ce qu'il est censé faire, et je m'aligne sur cet impératif implicite. Dans une autre mesure, voir l'avatar se prendre un train dans la gueule en plein combat ne me fait rien, mais sauter d'une falaise ou assister à sa mort, j'ai beau savoir que c'est un jeu, je retiens quand même mon souffle...
Le jeu Inside est une excellente réflexion sur le sujet pour ceux que ça intéresse, sans spoiler ( car ce serait dommage pour un jeu comme celui là ) on incarne un enfant qui semble vouloir fuir le lieu dangereux où il se trouve et tout le système de jeu est fait pour qu'un lien d'empathie se crée avec l'avatar et pour que le joueur soit ensuite amené à réfléchir à ses actions et les choix qu'il fait pour que l'enfant s'en sorte. C'est vraiment intéressant je le recommande. Super vidéo d'ailleurs c'est la première que je vois sur cette chaîne et je suis contente d'être tombée dessus !
Excellente vidéo ! Merci pour ton travail ! C'est remarquable, profond, précis... Cette relation entre joueur/dieu/auteur et avatar est explorée de façon fantastique dans L'Histoire Sans Fin, de Mikael Ende. La porosité entre 2 univers parallèles, avec une correspondance, dans le sens de dialogue, de coïncidence et d'interaction (comme 2 amis qui s'écrivent des lettres) y est présentée dans les deux sens : fantaisie vers monde matériel puis monde matériel vers fantaisie (le film du même nom ne traite que de la première moitié du livre). Dans le même genre d'exploration, il y a le film Les Deux Mondes où le protagoniste voyage malgré lui entre deux dimensions et comment ce qu'il vit dans une autre dimension devient un apprentissage pour sa vie réelle. Il y a aussi le livre La Réalité de la Réalité qui traite de notre rapport au réel de sa subjectivité, que tout a sa logique mais perceptible par une expérience. Je pratique le chamanisme, suis auteur et co-auteur, la prière... Je vois régulièrement des choses surprenante de cette "correspondance" que j'ai évoqué plus tôt. Je comprends que le jeu vidéo est pour moi la plupart du temps un piège/refuge évasif pour ne pas faire face aux ressentis (catégorie 4 :p) de la vie. La perte de conscience corporelle dans l'expérience de jeu est ce qui est recherchée inconsciemment (dissociation). L'apprentissage par mon organisme qu'il est possible de se dissocier facilement en me mettant face à l'écran a une conséquence très majoritairement néfaste sur moi car mon corps fond au profit de mon immobilité. C'est comme si ma substance était aspirée par le jeu in fine. Je passe d'une proposition de ressentir mes émotions (motion=mouvement) donc mes mouvements internes et de les exprimer par le pont interdimensionnel de mon corps à l'immobilité face à l'écran et la subjugation (sous le joug de) de sa magie. La subjugation recherchée (cf. Le passage dont tu parles dans RDR2 dans le théâtre avec les tours de magie) est un trou noir, une illusion qui entretient l'illusion (donc Satan d'un point de vue religieux) : au départ on cherche le divertissement (faire diversion de notre existence), au final on se noie dans un néant illusoire. On ressort transformé du trou noir Very Own Sun, mais avec des dégâts CORPOREL. Nous possédons notre corps comme portail interdimensionnel mais nous ne l'honnorons que partiellement face à l'écran... et pourtant nous sommes contaminé malgré tout et nous apprenons dans cette fuite quelque chose... Nous mettre face à nous-mêmes ? L'écran qui s'interpose entre mon regard et le monde, n'est il pas structurellement déjà une intention de se couper de quelque chose. Et pourtant paradoxalement nous cherchons à nous relier également à quelque chose... Quel lien y a-t-il entre cette recherche d'un ailleurs et le Retour à Soi ? Thème abordé abondamment par Jung, depuis les archétypes vers le Soi... Que se passe-t-il lorsque l'on sort du jeu vidéo ? (De la même façon que l'on sort de "notre réalité") Peut-on poser la conscience sur ce moment où l'on passe de l'immersion (fusion avec la mer/mère) à l'émergence (défusion / naissance) ? Et être conscient dans cette fusion n'est-ce pas un mensonge ? Comment cette dissolution de l'individu (ce qui n'est pas divisé) pourrait-elle aider notre processus d'individuation alors que l'écran nous coupe d'une partie de nous-mêmes ? - à savoir nos ressentis corporels Comment puis-je m'éveiller en pratiquant quelque chose qui m'endort partiellement ? Est-ce possible d'intégrer en deux temps ? Ne me suis-je pas réveillé tant de fois d'une partie en prenant subitement conscience que j'avais passé l'heure, que j'avais plus sommeil, soif ou faim que ce que j'aimerais pour être présent à moi ? Et pourtant... Je continue Comme une drogue pour ne pas ressentir. Puis-je réellement avoir un rapport purement empathique avec mon avatar quand tout est fait pour créer l'illusion et entrer en fusion ? Et pourtant, aurais-je imaginé me déployer en dehors de ma condition initiale si je n'étais pas sorti de ma boîte ? Serais-je devenu qui je suis ? Enfin, j'aimerais partager pour celleux qui ont eu le courage ou la curiosité de me lire jusque là, que nous détenons une porte à l'intérieur de nous-mêmes vers l'extérieur de la boîte. Au cœur de notre cœur de notre cœur, nous pouvons à la fois être pleinement entièrement en nous ET sortir de la boîte, il n'y a plus la dualité. Cependant, pour parvenir à cette porte et y revenir, son chemin est écrit dans le miroir du monde et le courage que nous avons à le regarder en face. Notre matière s'accélère alors jusqu'à la sublimation comme une lumière rebondissant entre deux miroirs qui se font face et nous pouvons revenir différents dans l'incarnation, et le corps honoré comme portail se guéri dans le processus. Ok ça peut paraître perché quand on ne l'a pas expérimenté. Mais cette présence à soi, en soi, et ouverte au monde porte un nom simple qui commence par un A
Je comprend totalement ce sentiment, etant une personne pratiquant le roleplay que ce soit textuelle, sur un support (gta, gmod et jen passe) ou bien via jdr souvent je suis mon personnage et mon personnage est moi, on est un mélange de lun et de lautre et difficile de trouvé la limite entre mon personnage ou moi. Ca mest deja arrivé de pleurer parce que dans un rp mon personnage a ete virée de son emploie car javais cette sensation que le "nous" setait fait viré que cette version de moi et de lui vivait un choque. Résultats 3 jours de déprime réel pour des choses ficitve qui nont pas de réelle incidence dans notre monde mais finalement si ca en a une sur ma maniere de pensé, de vivre, d'affronter certain probleme car la personne qui vie dans "le vrai monde" nest finalement qu'un amalgame de tout les avatars que jai crée mélangé a mon moi d'origine. Il arrive parfois quun de mes personnage prenne le contrôle sur ma vie car il est plus a meme que moi de savoir comment reagir et dans ses moment l'amalgame devient un seul de mes avatar pour ensuite redevenir cette amalgame de tout mes moi.
Encore une excellente vidéo ! Tu as très bien expliqué un sujet très complexe, ou en tout cas très vaste. J'ai beau avoir bossé le sujet quand j'écrivais le script de ma vidéo sur l'immersion, tu m'as appris beaucoup de choses, donc merci à toi ! En plus, on sent que tu gagnes en aisance à l'oral et dans le montage, vraiment c'est très agréable à regarder
Btw, j'ai oublié de citer l'excellent film Le Prestige sur le rapport à l'illusion et à la subjugation. Penses-tu faire un jour une vidéo sur les jeux vidéo et le corps ? Ce serait une excellente thématique. Je me suis souvent posé des questions à ce sujet. Ces dernières années j'étais un gros joueur de Quake 3 Unfreeze. Je me suis aperçu dernièrement que mon système nerveux était affecté en très peu de temps. Étant compositeur et chanteur, je remarque que ma voix se dégrade après un temps de jeu extrêmement court (en une heure). Faut que j'arrête Ahahah ! Il se passe nerveusement des choses intenses, je le sens. Et je sens que le gap entre la sollicitation nerveuse (intense) et musculaire (quasi nulle due à l'immobilité) fait complètement buguer le corps. Je me demande donc aujourd'hui l'impact de visualiser un avatar potentiellement très mobile auquel on s'identifie un minimum (sinon ce ne serait pas un avatar) tout en étant soi-même dans l'immobilité. Quand on observe un joueur jouer, on peut clairement lire sur son visage la tension face aux situations de mort répétitives et l'impossibilité de bouger le corps (attaché à l'interface de commande). Qui n'a jamais fait l'expérience de bouger de sa chaise quand on veut que l'avatar effectue un mouvement mais qu'on est très tendu car il ne l'effectue pas assez vite pour éviter une menace qui se rapproche. Ma théorie est que ces mouvements spontanés, réflexes face à la mort sont frustrés par le lien à la machine (interface) et que c'est cette répression répétitive qui endommage le corps via le système nerveux. Il y a un spectre d'interface plus ou moins corporelles. Il y a eu des essais par exemple avec la console Wii. On peut jouer au tennis en bougeant les bras et non juste les doigts. Cependant le Jeu vidéo repose sur le mensonge, l'illusion d'accéder à un super pouvoir. Car si on pousse le concept de corporalisrr l'interface à l'extrême, on se retrouve en train de vraiment jouer au tennis et à ce moment-là l'écran n'a plus aucun inter car nous n'avons pas de pouvoir supplémentaire. C'est donc clairement l'illusion de super pouvoirs qui justifie notre choix de jouer dans la négociation de ce choix : pendant l'expérience je suis satisfait de ce que je REALISE. Cependant j'ai pu ressortir des jeux avec la frustration que je n'ai rien réalisé dans la matière dès que l'écran s'éteint. C'est donc une satisfaction conditionnelle. C'est cette conditionnalite qui crée la séparation et le fait qu'on y retourne même si ça ne nous fait pas autant de bien que faire du tennis vraiment ou pratiquer le maniement de l'épée. C'est le soir quand je suis fatigué et que je n'ai pas la force de faire du tennis que je prends la manette. Je substitue mon repos, ma digestion (énergie Yin) par un super pouvoir decorporalisé/illusoire sur un autre monde (énergie Yang). J'ai alors inversé le rapport de curiosité. Ma curiosité devient plus pénétrante que réceptive. C'est potentiellement dangereux pour la dignité (considérer les choses en elles-mêmes d'après Kant). Est-ce pour cela que, quand ce qui me pousse au jeu est une évasion, je ne peux m'empêcher d'éprouver in fine une certaine honte après coup ? Oula bon je suis parti loin. N'empêche que le retour au réel, l'après jeu, le coros, serait un topic super intéressant à creuser. Je suis un peu jugeant sur la question car le jeu vidéo n'occupe pas une place très saine dans ma vie. Mais justement mettre de ka conscience sur ce qui se passe à cette endroit là devrait concerner pas mal de monde et je suis bien curieux du sujet. J'irai tiper sur tippee car je trouve ton travail remarquable. Ciao !
J’adore ce genre de vidéo. Que ce soit dans la forme (musique, images, jeux choisis) ou dans le fond qui pousse à la réflexion sur nous même et le jv en général, et qui nous donne un peu l’impression de recevoir un cours : bravo, continue comme ça, on en veut encore 🙌
La vache! Le niveau de cette vidéo! Oo ... c'est juste énorme d'avoir des créateurs qui analysent aussi profondément le media jv! Merci et bravo! C'était passionnant!
Selon moi la question c'est : ''J'AI été tué'' ? ou ''MON PERSONNAGE (citer le nom) a été tué'' ? Et je pense que selon comment on en parle dans notre univers social (potes, famille, etc...) au détour d'une conversation, nous donne une réponse quant à notre relation vis-à-vis de notre Avatar. (Si la question a déjà été posée, au temps pour moi.)
Et dernier commentaire pour l'instant :) si jamais ça te parle l'idée d'une vidéo sur les jeux vidéos et le corps, ça pourrait bien me dire de contribuer aux recherches, au script ... Même si mon rapport au corps est clairement particulier et plus conscient et interdimensionnel que ce que voit la plupart... Mais justement mon petit doigt me dit qu'il y a un lien entre cette interdimmensionalité du corps et ce qu'on recherche exterieument dans les jeux vidéos...
Excellente vidéo, une nouvelle fois. Il est plus simple de se projeter dans un avatar que l'on crée (d'autant plus si le jeu est narratif, rpg type MMO ou BG3). Aloy ou Arthur Morgan, on les accompagne, ils ont déjà leur personnalité propre, si on agit sur leurs décisions c'est généralement sans trop de conséquences.
T'as raison, le fait de créer un personnage nous permet plus facilement de nous projeter ! Mais je pense que ça dépend autant du type de jeu (BG3 vs RDR2) que de l'approche du joueur/de la joueuse
Je me sens obligée de parler de la série de jeux vidéo The walking dead avec Clémentine. Un pur chef d'œuvre car au fil des jeux d'un point de vue intérieur comme extérieur, on voit une petite Clémentine toute mignonne et innocente mais qui apprend a être courageuse et a survivre qui vit des traumatismes au fil des jeux. On la voit grandir, faire des erreurs, évoluer, changer. Elle devient plus intelligente, forte et même indifférente au vu du monde dans lequel elle vit. Et le fait qu'on fasse nos propres choix dans les jeux, cela m'a changer a vie je vous conseille d'y jouer a 100%.
Qu'est-ce que ça fait d'être ému, de pouvoir interagir d'une manière aussi dense avec le jeu ? Cela m'a surpris quand tu as dit avoir éprouvé de l'empathie pour Arthur lors de son arrivée à Saint-Denis, partageant sa confusion, je n'avais jamais ressenti ça. Mon expérience est beaucoup plus linéaire, sans intimité ni chaleur. Je crois qu'il peut exister des différences aussi marquées entre deux êtres humains qu'entre deux membres d'espèces différentes.
Vis a vis du spectre d'implication (entre 1 et 4), me concernant, ça dépend du jeu. Mass Effect, les jeux Telltale et Cyberpunk 2077 m'ont transporté et j'étais à 3 sur l'échelle mais sur une carrière manager sur Fifa ou sur GTA 5, je ne suis qu'à 1 et 2
Extrêmement intéressant comme vidéo. Pour ma part, je suis un joueur qui aime se mettre à la place de son avatar après cela dépend souvent de beaucoup de choses. Ayant commencé les jeux a narration profonde ( je t'écrirai cela ) avec les premiers Assassin's Creed, j'ai tout de suite abordé ma manière de jouer en m'appuyant sur la personnalité du protagoniste. Mais cela m'a quand même, je dirais ennuyer au vu d'autres jeux comme Far cry 5, borderland et j'en passe, ou les personnages n'ont pas de voix ce qui fait que leur personnalité est impossible à cerner et donc difficile à se lier. il y a aussi les jeux comme God of War, L'ombre Du Mordor, Horizon Zero Dawn et leur successeur ou là je n'ai pas joué en m'imprégnant de leur personnalité mais en suivant leur épopée. En reprenant les jeux énoncés comme Red Dead Redemption, the last of us ou même Ghost of Sushima, Days Gone et Uncharted ou pour ces jeux-là je me suis mis... J'ai pris la personnalité du personnage. Je suis quelqu'un qui n'aime pas faire son personnage. Cela m'agace. Je vais souvent m'y reprendre un milliard de fois parce que quelque chose ne va pas, que celui-ci parle ou non, que je me représente ou non. Parieur, je ne serai expliqué pourquoi avec Watch Dogs Legion ( qui n'est pas un jeu extraordinaire ) permettant de jouer n'importe quel PNJ me force, entre guimet a regarder l'aspect, la personnalité, l'histoire du PNJ afin de le modeler selon comment il est décrit afin de me plonger dans celui-ci
Pour ma part, il y a quelques années, impossible dans KOTOR, de ne pas être en phase émotionnellement avec mon avatar, que ce soit du côté clair ou obscur. Choisissant, dans 80% des cas, l'avatar du côté lumineux , au bout d'un moment, j'étais lassé d'une histoire un peu trop gnan-gnan. Et puis quand je voulais me défouler dans le jeu, j'utilisais mon 2ème avatar, du côté obscur. Mais au bout d'un moment, je me forçais à jouer le méchant de service, sans le plaisir du départ. Bref, un avatar est mon moi dans le jeu. Par exemple , si j'ai envie de planer, je replonge dans Skyrim. Et quand j'ai besoin de défoncer de la goule sauvage sans me poser de question, go sur Fallout...
Comme beaucoup l'ont dit avant moi ici, choisir RDR2 pour aborder cette réflexion était le meilleur des choix. Ce jeu m'a fais rire au détour de conversations complètement hasardeuses entendues ici et là. Je me suis perdu des heures à pêcher, chasser, ou juste me balader sans direction ou même sans but précis, me disant qu'un moment ou une situation inhabituelle ou totalement fortuite suffirait à me faire descendre de cheval. Jai hésite près d'une demie heure à continuer ce jeu lorsque le diagnostic de cette fichue tuberculose est tombée, conscient que mon temps de jeu était compté. J'ai ressenti de la colère quand on nous a enlevé le petit Jack, réveillant en moi l'envie soudaine d'absolument tout détruire chez les Braithwaite. La haine envers Micah a mesure que ses actions decimaient petit à petit notre bande. De l'incompréhension vis-à-vis de Dutch. De la compassion et une certaine complicité vis-à-vis de Sadie (je la vois encore, assise sur sa chaise, du sang coulant sur son visage, nous dire que nous avons été sa plus belle rencontre après son mari). Et comme tout le monde ou presque, les larmes ont coulées au moment où j'ai compris que je ne reverrai ni Sadie, ni Abigail, ou plus tard, John si ce n'est en l'incarnant dans l'épilogue. Rareme't si ce n'est jamais dans un jeu, je n'ai été soucieux des actions que je réalisais ou même de leur impact. Je me voyais à travers Arthur Morgan et avait l'impression de pouvoir me projeter à travers lui, tout comme, à l'inverse, j'avais ce sentiment que ses réflexions se transposaient à moi avec par moment, une facilité et une justesse déconcertante. Ce jeu est une œuvre et un chef d'œuvre à bien des égards. Immersion, mise en scène, réalisme, tant par ses paysages que ses situations mais aussi et surtout, grâce et par Arthur Morgan et quelque part, la partie de nous même qu'on projette à travers lui
Bonjour, Comme vous je vais prendre le temps nécessaire pour exprimer mon propos correctement car j’ai plusieurs choses à vous dire à propos de votre travail. Tout d’abord je vais préciser que C’est la première vidéo que je vois de votre chaîne et que je l’ai vue car elle m’a été proposée par l’algorithme de UA-cam après avoir vue une autre vidéo. J’explique ça car mon commentaire pourra paraître stupide pour vous ou les connaisseurs de votre chaîne. Je ne vais même pas commenter sur mon lien avec les propos de votre vidéo en fait mais plutôt ce que j’ai ressenti au fur et à mesure que je la regardais. Mon premier commentaire vient sous la forme d’un remerciement sincère. Donc, MERCI de proposer cette vidéo produite dans le but de faire passer une réflexion poussée sur un phénomène, un ressenti suffisamment prenant pour vous que vous ayez eu envie de le partager en y mettant formes et contenu. Il y a tant de vidéos produites par opportunisme quand avoir une chaîne n’a plus que pour but de générer un revenu. En choisissant un format un peu long et lent c’est sûr que vous allez à contre courant. Merci d’être un passeur d’idées altruiste plutôt qu’opportuniste. Et puis BRAVO car il y a d’évidence beaucoup de travail en amont dans la recherche de sources d’études et de médias pour étayer votre réflexion. Je ne suis pas spécialiste de la production de vidéos mais il me paraît évident que l’écriture, le montage et l’habillage sur plus de 20 minutes doit représenter une sacrée quantite de travail d’investissement et d’énergie. Je vais tout de même commenter le contenu. Je venais de voir une vidéo qui comparaît 2 jeux et la façon dont l’un parvient à happer / connecter son joueur émotionnellement là où l’autre le laisse spectateur. Je suis un gros joueur et je joue depuis 30 ans (j’en ai 50). Et s’il y a un jeu plus que tout autre qui m’a fait partager votre ressenti dans Red Dead, c’est Cyberpunk 2077 (édition comprenant son extension Phantom Liberty). J’ai ressenti la même chose que vous en jouant à RDR2 mais puisque Cyberpunk n’intervient pas dans votre montage je pense que vous n’y avez peut-être pas joué sinon je suis certain qu’il vous aurait également touché et qu’il figurerait dans votre montage. Est-ce que j’ai bien deviné ? Vous avez précisé que ce format plus long était inhabituel sur votre chaîne. J’espère qu’il aura convaincu vos abonnés. Bonne continuation.
Marrant ça m'a fait réfléchir sur ma relation avec mes avatars. Personnellement j'ai énormément joué à WoW mon "main" (càd mon personnage principal) a plus des 2 ans de jeu IG. Une relation très particulière s'est noué j'imagine. Même si je n'y joue plus depuis quelques temps (2 ans approximativement), je pense que je serais très touché si jamais Blizzard fermait les serveurs par exemple. Un peu comme un ami qu'on a perdu de vu, dont le décès scelle le fait de ne plus jamais le revoir. La relation que j'avais était entre le 2 et le 3. Notamment dans mes plus jeunes années ou j'incarnais mon personnage dans mes relations (le mmo ajoute une couche de lecture) Par contre sur BG3 je serais beaucoup plus proche du 4, par exemple mon Dark Urge fait des choses ignoble, qui sont à des années lumières de qui je suis IRL. Il me semble que cette relation est plus proche de la longue série avec un attachement assez fort aux personnages que d'un jeu vidéo ou l'on incarne son avatar. J'ai jamais joué à GTA RP, mais j'pense que ça pourrait être un lien encore plus fort entre certains personnages et leur incarnant.
Excellente vidéo, Je me suis tant reconnus dans certains de tes propos, et ça ne s'arrête pas qu'aux jeux, J'ai eu les larmes au yeux quand à la fin de No Time To Die, Interstellar, des jeu comme Mass Effect 2 & 3, Dragon Age Inquisition, Bien sur Red Dead Redemption 2, ça dépends des jeux je pense, de la qualité de la narration. Hogwarts Legacy par exemple n'était pas très poussé sur la narration et on se rappelle très vite que ce n'est qu'un jeu, et le jeu m'asspire directement quand l'Avatar a un background comme Seriko.
Je suis un joueur RP, j'ai une relation particulière avec med avatar, lorsque le personnage à déjà un passé, une histoire, exemple Joel Miller, je me calque sur lui, du moins je fais de mon mieux pour jouer comme lui il aurait réagi face à la situation. Il y'a cependant des exceptions, je privilégie l'entre-aide et la cohésion, mais dans le monde de TLOU, si tu fais confiance au premier venu, c'est dangereux, tu tourne la tête, tu cligne des yeux, tu prends une balle. Donc, je préfère la jouer à la Joel en mode "Trust no one" même les enfants. Ça ne signifie pas que je tire sur tout ce qui bouge, loin de la. Je ne suis pas du tout un joueur groupie des grosses boites de prod, des créateurs de génies, etc... Mais dois reconnaître que dans le cas de RDR2 j'ai un lien particulier avec Arthur Morgan. J'ai tellement jouer RP que, lorsque je montais mon campement, je me souciait de voir si Wachya (ma jument, qui porte un nom CRI, peuple natif Amerindienne qui vis au Québec) ne pouvais pas s'allonger pour se reposer ou si elle dort debout. Je pouvais presque sentir la chaleur du feu et l'odeur du café et de l'entrecôte que je faisait griller. Je n'est quasiment pas fait de voyage instantané, tant j'avais envie de galoper, de voyager, gravir, chasser des animaux rare et dangereux, déterrer des trésors et des os de dinosaure pour l'autre illuminé là ! 😅 J'ai vu de belles choses et des attroces, j'ai fait de beaux actes et d'autres dont je ne suis pas fière, pour ce jeu, j'ai été Arthur Morgan, un homme en marge de la société, proche de la nature. Je partageais l'argent avec mon clan, je les mettais bien, avec le maximum de confort, de nourriture (dû a mes chasses), de munitions (cette bande de branquignoles😅) mais c'est sa famille et Arthur se donne toujours à 100% pour eux (même si, moi je serais parti bien avant). Comme les indiens, je ne chassais que ce que j'avais besoin, et si, sur la route mon cheval écrasait un lapin, je m'arrêtais pour le dépecé, garder la viande et la peaux, qu'il ne sois pas mort en vain. Rien ne se pert, tout sert. C'est bête parsque, rien de tout ça n'est réelle, c'est juste, juste des pixels bon sang. Mais je culpabilisais lorsque, parfois, en plein galop, mon cheval entrait en collision avec un autre cavalier et que celui-ci mourrais sur le coup. Là où je prenais mon pied c'était lorsque je partais seul à l'aventure, parcourir les terres sauvage, découvrir les moindres parcelles de la carte, je n'aime pas du tout les villes, surtout Saint-Denis, que j'ai en horreur. Tout ce monde, ces bruits, ces odeurs, ces gens que votre cheval frôle, qui la joue Neymar, se jette sur le sol et appel la police (après, je suis obligé de fuir pour ne pas faire de génocide). Et les marais, tien, (j'y suis allé énormément, pour les besoin de chasses, de ressources et de lore et c'était effrayant et génial) mais MON Arthur lui, il a détesté. Alors que, lorsque je joue a Bloodborne, je crée mon personnage IG, je l'habille comme j'aime et je lui invente un lore, dans l'univers de BB et en rapport avec l'une des villes ou région de Yharnam. Évidemment, je lui crée (dans l'espace note de mon smartphone) un passé et ce qui l'a amené à venir à Yharnam. Ma façon de jouer déconcerte, je peux rejouer à mes jeux indéfiniment, d'où le fait que je ne les revend pas, que je rejoue à un jeu comme Bloodborne alors que j'ai plus de place pour crée de nouveau personnage et que je l'ai terminé tellement de fois que ça dépasse mes nombres de mort IG. J'ai vraiment un rapport particulier dans ma façon de jouer. Mais ça à ses limite. Le jeu en réseau. Lorsque que je viens sur RDR2, que je sort de l'épicerie, allume une cigarette et me dirige vers ma moture avec mes provisions et lui tent une pomme et que BLAM ! Un joueur me headshot ! 😮 GTA V, je suis à Binco, j'achète une nouvelle casquette et BOUM (AbdelKrim13 vous a atomiser est la seule chose que j'ai eu le temps de comprendre) ça me ramène à la réalité, c'est juste un p**ain de jeu vidéo avec des tarées qui ruine mon expérience. C'est pour ça que, le jeu en réseau est une excellente idée mais pas avec tout le monde. J'ai détesté RDR2 et GTA V ONLINE. C'est pas des jeux ou je peux avoir du fun. Car la communauté de ces jeux est toxique à mort. Une des plus belles vidéos que j'ai vu cette année. Merci beaucoup pour ce moment de détente. Je m'abonne.
Excellente vidéo, en parallèle à celle de NostalGeek. Bon rythme, très pertinent et même reposant Pour les mmo, où je vais devoir interagir avec d'autres, je vais plutôt décider d'une conduite générale lors de la création de mon perso (une sacri fêlée sur Dofus, un Tigrou un poil trop motivé dans Guild Wars 2, un aventurier curieux mais tête en l'air dans FF14). Mais je me projette très peu dans un avatar d'un jeu solo (même un souls), car j'ai une approche plus pragmatique : comment battre ce truc ? Dois-je augmenter cette stat/arme ? Aller à droite ou gauche? Mais tout va dépendre si l'écriture du jeu, sa narration, son histoire, ses personnages, sont capables de me prendre aux tripes ou au coeur (ce dont les open worlds sont incapables de faire)
Ce jeu est parfait selon moi. Je m'explique : il est hyper beau sur les consoles old-gen et le gameplay est incroyable, le monde est riche (pas pompeux), les personnages sont cultes et narrativement le jeu est bien écrit. Il fait partie des jeux auxquels j'avais peur que l'histoire se termine, enfin bref. (Je sais ce n'était pas vraiment le sujet) En-tout-cas, vôtre vidéo sur le theme de l'avatar était très intéressante.
C'est drôle que tu n'illustres pas ta vidéo avec à mon sens, les 3 meilleurs jeux vidéos de "rôle" qui existe : MGS2 et V, Death stranding. Mention honorable à dark souls évidemment.
Je me suis souvent posé la question de mon rapport à l'avatar en jeu. Personnellement je différencie les jeux racontant une histoire des jeux type mario ou jeux de course. Dans les jeux à histoire, j'adore pouvoir personnaliser l'avatar mais je me considère toujours comme spectateur de l'histoire mais décisionnaire des actions. Le personnage que je crée doit me plaire physiquement (ou le style des habits/équipements) mais la personnalité que je lui donne dépend de ce que j'y gagne. Exemple : si j'ai le choix entre gagner X argent mais je perds tel objet/personnage/quête ou alors gagner moins, voir beaucoup moins, mais du coup ne pas me priver d'un contenu, je prendrais la deuxième option. De manière général, je préfère des petits bonus plutôt que des gros bonus mais qui viennent avec des gros malus. Mais il arrive que je me colle à la personnalité prédéfinie pour un personnage (exemple de Dark Urge/ Sombre Pulsion dans Baldur's Gate 3), ou en tout cas à l'image qu'il renvoie, même si ça reste rare.
Je ne me suis pas forcément reconnu dans tous ce que tu dis et dans l'exemple d'Arthur Morgan à saint Denis pas du tout par contre j'ai éprouvé de la tristesse quand mon cheval est mort dans red dead. J'ai été triste de le voir mourir après le nombre de combats réalisé sur son dos ou quand il m'a sauvé d'une mitrailleuses. C'est aussi ce même attachement que je porte pour un vaisseau avec lequel j'ai combattu beaucoup de png dans eve qui pourrait me frustrer si je le perdais. Alors que je pourrai autant changer de cheval dans red que de vaisseau dans eve. Mais je pense simplement qu'à force de jouer avec un même avatar (dans mon exemple le cheval) on forge une sorte d'attachement. Pour moi le meilleur souvenir que j'ai était quand j'étais coincé derrière un rocher au milieu du plaine avec aucun autre moyen de s'abriter et qu'une mitrailleuse me tirait dessus. Et que j'ai pu m'enfuir en ayant appelé mon cheval.
Je dois reconnaître que j’ai particulièrement apprécié cette vidéo ! Je viens de découvrir ta chaîne et je suis en train de toutes les regarder. Grâce à cette vidéo j’ai commencé à me poser des questions que je ne m’étais jamais posé et surtout à comprendre certaines choses. L’exemple le plus parlant est ici pour moi the last of us (attention spoiler pour les 2 jeux) dans le 1, lorsque je contrôlais Joël j’avais une relation de type 3, symbiotique je voulais réagir comme lui l’aurait fait mais en même je voulais rester en accord avec moi même. A contrario lorsque je contrôlais Ellie la relation était de type 4 comme j’étais beaucoup plus à me demander comment Ellie aurait réagit ou fait t’elle ou telle chose. Dans le 2 ça faisait pareille j’étais beaucoup plus en symbiose avec Ellie, et avec Abby je réagissais comme elle aurait réagit. Bref tout ça pour dire que tes vidéos sont vraiment qualitatives et que tu as réussi à me faire me poser des questions que je ne me serais jamais posé de moi même 😂
Eh bien, voici une excellente vidéo, sur un sujet passionnant et très bien traité. Cela fait quelques années que je me questionne sur mon rapport aux avatars des jeux auxquels je joue. J'ai 44 ans et joue depuis l'âge de 7-8 ans. Jeux électroniques, comodor 64, gameboy, les 5 ps, séries x et pc depuis 2020 et une switch depuis le dernier mario. Ta vidéo et ta qualité d'écriture viens enrichir mes propres réflexions. Je me suis particulièrement reconnu dans la 3ème catégorie, mais également un peu toutes les autres, à des degrés moindres et pour certains jeux uniquement. Il y aurait des heures de discussions à avoir sur ce sujet. L'impact de la vue fps/tps serait à questionner (au-delà des problèmes de motion sickness rencontrés par certains), l'intention des dév., et l'absence d'intentions pour amener le joueur à un endroit précis ou pas et la façon dont on réagit à ça en tant que joueur, sachant que la taille ou l'aspect d'un avatar modifie déjà notre comportement en jeu... Une libre antenne avec des partages d'expérience de tous horizons seraient passionnant, mais je m'égare. Je vais continuer à philosopher sur le sujet et sans doute revoir ta vidéo une ou deux fois de plus. Merci !
Très bonne vidéo qui fait réfléchir intelligemment sur le medium jeu video. Personnellement je trouve que le niveau d'empathie / projection / identification est plutôt lié à la qualité globale du jeu (la cohérence de l'univers, l'écriture du scénario, développement, que de l'interaction à travers un gameplay efficace..) plutôt que par notre personnalité ou nos capacités cognitives ou émotionnelles. Pourtant j'ai pu être attaché à mon personnage, ému par un scénario et happé viscéralement par le gameplay d'un jeu de par sa qualité.
Très intéressant et tout à fait transposable aux joueurs de jeux de role papier. Dans une idée proche, un truc m'avait sauté aux yeux à un époque ou je jouais à des jeux de baston c'était le choix du personnage. Franchement les joueurs d'un perso tel que ken ou zanghief par ex, ont ENORMEMENT de traits de personnalité en commun quand on les connait, et souvent leur personnage secondaire (le perso qu'on joue aussi mais en moins investi quoi) est le même Pour aller plus loin, dans les forums de discussion sur ces persos, j'avais remarqué que le type de langage utilisé, et même la gestion de l'ordre et de la propreté (j'entends par là faire des paragraphes, la façon de transmettre les infos synthétique ou bordélique) n'était pas la même selon la partie dédiée à un personnage du jeu ou à un autre, et ils y trouvaient tous leur compte comme si celà était spontanément commun dans leur personnalité. Ca m'avait fait halluciner.....
Les travaux de Skar peuvent aussi se vérifier à travers le visionnage de certaines séries où les personnages font écho non seulement à notre propre passé, mais aussi à un passé plus ancien, présent en nous, et qui fait partie de ce Jung nomme l'inconscient collectif mondial. S'agissant de RD2, je n'ai pas du tout accroché avec cet univers. Mais ce que je confirme néanmoins le bien fondé de votre analyse. Je l'ai vérifié sur d'autres jeux, mais aussi ds des séries comme Game of Thrones avec la scène de l'expiation de Cersei. J'avais beau la détester mais l'empathie m'a conduit à vivre cette scène de l'intérieur, comme si je l'avais vécu personnellement. L'univers médiéval a une emprise plus forte sur moi, quid d'une ancienne vie mémorielle ? Théorie de l'inconscient collectif de Jung + Théorie de des ères astrologiques sur laquelle le psychanalyste a aussi penché nous invite nécessairement à remettre en cause le sens des conclusions du Concile de Constantinople de 553 concernant la métempsychose, cela permettrait aussi de mieux comprendre, et accepter pour certains, la transexualité, et tout ça grâce au philosophe de l'éthique, Spinoza, pour qui l'Homme n'est qu'une manière d'être de "Dieu"
Dans le cas de Rdr2, je me suis personnellement pris une énorme claque. Ayant commencé le jeu sans attente particulière, j'ai été extrêmement surprise d'en venir à m'attacher autant à Arthur. D'une certaine façon, il est devenu un ami : je connaissais ses secrets, ses pensées intimes, et toute la bonté dont il pouvait faire preuve. (Attention spoilers !) Quand Arrhur finit par mourir, j'ai été vraiment bouleversée. J'ai rarement autant pleuré je pense. J'ai eu sincèrement l'impression de perdre quelqu'un de proche, et les jours qui ont suivis j'ai eu l'impression d'être en deuil. Même après avoir recommencé le jeu plusieurs fois, je suis toujours aussi émue quand arrive ce passage. Rockstar ont vraiment créé un chef d'oeuvre.
Les mêmes phénomènes s'appliquent à la lecture d'un roman et de manière plus éphémère au visionnage d'un film. Peu importe l'époque où le genre d'un personnage, l'immersion dans une histoire engendre de l'empathie, nous projette dans un monde nouveau et nous affecte (projection) comme si, mentalement, nous étions le protagoniste. Le jeu vidéo offre souvent une liberté d'action qui intensifie notre rôle en nous rendant libre (dans une certaine mesure) mais surtout responsables. Le jeu vidéo et le roman (qui est à contrario linéairement et complètement déterminé) ont en commun la durée et l'effort (qui n'est absolument pas de même nature mais qui existe dans les 2 cas). Ceci accentue les mécanismes susmentionnés. Au contraire la passivité d'un visionnage de film fera ressentir des effets similaires mais en beaucoup moins intense. Entre les deux, se sont hissées les séries qui, ne nécessitant que l'effort de les regarder, produisent un effet sur du plus long terme. D'une certaine manière le rapport à notre avatar est une extension (beaucoup plus personnelle) que celle que nous pouvions avoir le personnage principal d'un roman. D'un côté nous avons la liberté d'interaction, et de l'autre suivre l'inspiration de l'auteur qui nous emmène dans notre inconcevable. Les jeux offrent une diversité de nuances entre la narration et le libre-arbitre. Je recommanderais néanmoins, pour ceux qui aiment la découverte, aussi de lire quelques bons romans qui, une fois passé l'appréhension de la lecture, découvriront des univers absolument passionnants et dont les effets de projection vous conduiront au-delà de ce qui vous étiez accessible (et j'ai plein de références à communiquer si vous êtes en recherche d'une bonne histoire immersive).
Excellente vidéo et sujet très intéressant, merci. Ça fait plus de vingt ans que je joue aux jeux vidéos et c'est la première fois que je me pose la question. Personnellement ça dépend beaucoup du jeu et de l'envie du moment mais en général dans les jeux à mort définitives types Project Zomboid j'utilise les avatars comme des outils jusqu'au moment où je maîtrise suffisamment le jeu pour "baptiser" un avatar (le personnaliser lui donner un nom et une identité). Dans un jeu à sauvegarde type Skyrim en général je commence par un avatar personnalisé, une version idéalisé de moi. Une fois "mon aventure" finie si le jeu m'a plu je recommence avec un avatar "baptisé"...
Bravo, beau sujt, texte juste et belle recherche des contenus. Je partage la pluspart de tous ces concepts. Ayant joué à RdR2 je confirme que ce jeu est puissant et riche en tout niveau visuel et emotionnel. Mais je dois dire que THE LAST OF US m'as laissé carrement scotché même après plusieurs années. A tel point qu'aujourd'hui je souheterais les reprendre depuis le début mais je ne me pens pas prêt à être à nouvuau envahis par toutes ces émotions que je me porterais dans la vie réelle.Plus de contenus de ce genre, pour tous!
Alors comment te dire que tu as tout faix des le depart ...et que tu as en soit repondu a ta question substentiel a ce jeu. Tu ne Joues pas Ton Avatar . Mais celui que l'ON t as donné. Il a un prenom, un historique , un caractere et personnalite . Et cela raconte SON histoire . Ni la tienne Ni celle d un jeu ou tu CREE TON Personnage de A a Z et Ton Background. Bref' merci et bonne journee. Sinon tu présentes bien et tu as une bonne voix pour la narration
Dans la fin de la vidéo quand tu parles du spectre de relation avec son avatar, moi j'y vois pas uniquement différents types de joueurs mais différents types de jeux aussi. En fait plus l'accent est mis sur la narration et plus on est susceptible de développer une relation avec l'avatar. Il y a aussi le gameplay qui joue, on aura plus tendance à se projeter dans l'avatar avec un jeu en vue première personne par exemple. Là où le joueur a une influence c'est selon moi plus dans ce qu'il recherche avec le jeu vidéo, est-ce qu'il veut s'évader, se perdre dans un monde et s'oublier ou est-ce qu'il veut performer (l'un n'empêche pas l'autre non plus). Perso quand je joue à Skyrim ou metro par exemple, je vais être beaucoup plus susceptible d'être en symbiose avec mon avatar. Quand je joue à AC je vais plus être dans la 4e catégorie car la tps peut m'empêcher de me projeter enfin quand je joue à un forza je suis plus dans un état d'esprit où l'avatar n'est qu'un outil, c'est MOI qui pilote la voiture.
Je sais pas pourquoi mais moi tout ce qui est spectacle, télé, etc, si c’est dans un jeu j’y arrive pas Exemple : Je peux rester assis regarder du théâtre IRL Mais IG je m’ennuie Je peux me contenter de marcher IRL IG je m’ennuie
Vidéo très très intéressante, je n'avais jamais pensé à ça, à notre lien avec les avatars. En tout cas tout ça m'a donné envie de retélécharger Red Dead 2 ! Si seulement j'avais plus de temps libre pour le recommencer à 0 !
Et bien, j'avoue que j'ai trouvé ça un peu complexe à suivre à des moments, alors que je suis habitué à ce genre de vidéo. Comme tu dis c'est dense. Et la longueur de la vidéo n'a pas forcément à voir avec ça. Mais c'est dense en information et en concepts. Mais sinon, c'est sympa et intéressant :)
Je me souviens que la première fois que j’ai joué à Rdr2 il m’a été impossible de continuer ma partie après la mort d’Arthur, j’ai immédiatement arrêté ma partie avant d’en relancer une nouvelle bien plus tard.
Super vidéo, je suis tombé par hasard dessus, dans les jeux ou je peux creer mon avatar je crée principalement 1 avatar masculin, je suis pas sexiste mais quand j'ai le choix je prend toujours un masculin mais quand cela m'ait imposer genre (Horizon, Control...) cela ne me dérange pas, et j'ai mon pote lui qui crée toujours des personnages féminins dans tous les jeux où c'est possibles de créer son propre avatar 😅
On ne s'identifie pas tous à ses avatars, quand j'ai le choix je joue toujours des persos féminins agréable à regarder :), pas des gros buffles mal rasés, comme je prend toujours la race humaine si y'a d'autres choix, j'aime pas jouer des lézards ou autres trucs.
*Si je devais prendre les données que tu donnes, chez moi tout dépend du jeux. Sur Fortnite, je suis 1 par contre sur RDR2 je suis 2, la ou je serais 3 ce serait GTA 5. Quand au 4 cela dépend du jeu aussi du jeu, les final fantasy et suivant le jeu FF, je suis 4 ou 3 ça dépend.*
Est-ce que jouer un avatar ça n'est pas simplement incarner un rôle comme le ferait tout comédien ? Sauf qu'au lieu d'avoir un script qui nous dévoile tout avant de jouer le rôle, on découvre le monde, le personnage, les différents antagonistes, rôles secondaires, l'histoire au fur et à mesure qu'on joue.
Je viens de découvrir ta chaine. Vidéo apparemment très intéressante, dommage que la musique soit beaucoup trop présente à mon gout et m'empêche de me focaliser sur ce que tu dis. Perso j'ai dû arrêter au bout de 6 minutes
Je rajouterais par rapport à la fin que pour un même joueur, le comportement évoluera fatalement en fonction du jeu. Difficile de sortir d'un 1 avec la paire de mains de gran turismo, mais un 4 est vite là avec les personnages auxquels on peut attribuer un caractère dans Detroit et y soumettre les choix effectués. La question qui demeure est "n'est ce pas moi qui utilise l'avatar comme outil pour que ce personnage est ce caractère, dans le fond ?"
Very On Sun fait parti de ces gens qui en regardant un film vont se tourner vers toi et te lacher une question du genre: "Tu pense quoi de la relation profonde entre la psychologie des personnages de cinéma et celles du jeux vidéo?" Et a qui on répond: "Mais bordel laisse moi regarder OSS 117 tranquille" 😂😂😂
Tes vidéos sont super intéressantes, je viens de toutes les regarder d'un coup ! Elles manquent cependant de beaucoup d'exemples. Par exemple : tu parles des 4 degrés de relations avec les personnages : passionnant. Mais tu ne donnes pas trop d'exemples. J'admet que ça laisse le choix de se projeter sa propre expérience mais ça ton message très obscur par moment ;)
Les exemples les plus frappant vis à vis de cette relation joueur / personnage virtuel, est League of Legends. Le champion choisis correspond souvent physiquement / moralement à ce que nous sommes irl ou l'inverse pour certains même si cest plus rare. Je suis sur que cela est le cas dans des RPG etc. En tous cas c'est ce qui m'a le + frappé quand je cotoyais les joueurs de ce jeu.
Moi quand je joue a un jeu n'importe lequel, je prend pleinement peau de mon personnage créer, (je suis plus fan de jeu où on peu créer son propre perso) je vie mon jeu le présent du perso et je fais vivre le personnage dans son monde, son univers. Par exemple dans les Fallouts, Les Saints Row. Tandis que les perso déjà créer a l'avance par les dev's, c'est presque pareil mais du coup, je m'adapte pleinement aussi au perso. Un couteau suisse du Rôle Play RPG
Moi je reste moi-même car je joue pour me divertir en premier lieu (sortir de la vie quotidienne) et je joue souvent a des jeux sans avatar : Les RTS, 4X, turn base et board/card game! Le but est de m'amuser car jai trouvé que je suis heureux quand je joue 😊!
C'est bien écrit et clair, tellement que j'ai remis en question ma façon de jouer et cela a soulevé des questions pour moi. Pour ma part, lorsque je crée et contrôle un avatar (Skyrim, hogwarts legacy etc) j'ai tendance à projeter ce que je serais dans ce monde, selon mon idéal. Mais dans un jeu comme red dead rédemption, the witcher ou autre du genre, j'ai tendance à jouer selon le caractère du personnage et donc a m'y attacher, qui n'a pas chialer dans les 2 red dead lors de la mort des personnages ou lorsque l'on doit retrouver ciri et que le jeu nous fait croire qu'elle est morte, car on a de la peine sincère pour le personnage
La vidéo est sympa, mais je pense qu'il manque un point tres important, les devs. Tout le long de la vidéo on a l'impression que l'avatar est là, juste là, on ne se demande pas comment il est venu ici et pourquoi il peut faire tel ou tel action. Un jeu vidéo ça ne pousse pas sur un arbre, tout comme l'avatar que l'on incarne, tout ceci est mis en place par des dizaines de personnes. Enfin il faut croire que les devs ont terriblement bien fait leur travail pour RDR2 pour que quelqu'un imagine que l'avatar est plus que ce qu'il n'est, une ligne de code.
Comme annoncé à la fin de la vidéo précédente, je me suis lancé dans un format un peu plus dense que d’habitude ! J’ai été moi-même surpris de la littérature qui existait à ce sujet, et je vous invite à regarder les liens dans la description si vous voulez aller plus loin 🤓
Pas de pb, plus j'en ai mieux ça me vas moi 😂
J’ai trouvé le format plus dense beaucoup mieux que d’habitude, continue comme ca😊
J'adore tes vidéo tes musiques de fond sont bien choisis c'est apaisant
J'ai beaucoup aimé le rythme de cette vidéo, je pense qu'alterner entre différents formats est une bonne solution. Et merci pour les liens pour aller plus loin, je me suis justement dit en regardant que ça serait intéressant de lire la littérature sur le sujet !
Merci ! Et oui@@molfy je pense que je vais alterner ce genre de sujets qui me demande plus de recherche et de travail d'articulation avec des sujets moins chronophages :)
En tant que gros joueur de jeu de rôle, majoritairement textuel, pendant presque 20 ans de ma vie et durant toute mon adolescence, je me suis extrêmement reconnu dans tes propos. Écrire un personnage dans un contexte commun prédéfini pourrait faire croire qu'on a le contrôle total. Si je suis timide et que je veux que mon personnage soit extraverti, pas de soucis. Pourtant on se rend souvent compte que le personnage à la création et après quelque temps de jeu n'est plus le même, car finalement ses réactions viennent du joueur, et avec le recul on met toujours un peu de sois dans son personnage. D'un autre côté, et je pense que ça rejoint la situation des auteurs, parfois c'est mon personnage qui me surprend, car sa réaction logique à la situation qu'il rencontre est totalement à l'opposé de qui je suis. Et parfois, c'est le personnage qui m'influence, même loin du jeu. Il m'est déjà arrivé de me demander ce que mon personnage ferait dans cette situation, et de m'en inspirer. De bien des façons, j'ai découvert des choses profondes et intimes sur ma propre identité en explorant celle de mes personnages, en essayant, en me trompant. Par exemple, le moi de 14 qui a créé son premier personnage trentenaire se faisait une idée de l'âge adulte, très caricatural et marqué par une vision d'adolescent, m'a permis de comprendre ce que voulait dire pour moi être un adulte, ce que je voulais et ne voulais pas être. Aujourd'hui bientôt trentenaire, je suis heureusement très loin de la première image construite il y a 15 ans, et heureusement, mais je ne peux pas nier que certains aspects de mon identité, et jusque dans ma profession, ont été influencé par cette réflexion que l'incarnation de ce personnage m'a amené à faire. Au final, cette relation avec mes personnages en devient presque symbiotique, thérapeutique. En leur faisant affronter des épreuves que je rencontre dans la vie réelle, mais dans un contexte différent du mien, cela m'ouvre de nouvelles façons de voir les problèmes, de les affronter, et cette exploration m'a, plus d'une fois, aidé ensuite dans la vraie vie.
Très intéressant merci pour le partage !
Tu es écrivain de profession ?
@@VeryOwnSun j'aimerais, mais non, je n'ai jamais rien publié, mon métier est à des années lumières de l'écriture 😂
@@thefoxinthenorthsi ça te plaît fais le
@@thefoxinthenorth Un jour peut-être 💪
J'ai maintenant 21 ans et pratique le jeu de rôle textuel depuis mes 13 ans et je me reconnais totalement dans ce que tu décris, je rajouterai cependant que je me sens parfois submergé voir emprisonné de ces personnages et identités et qu'à force de jouer avec cette frontière que je transgresse sans cesse, tout cela déteint sur moi, ma vie, la personne que je suis et inversement, j'affecte mes créations, jusqu'à ce que bien souvent, elles et moi finissions par être liés vis à vis de ce que nous éprouvons.
Avec cette qualité de vidéo, tu mérite beaucoup plus d'abonnés.
D'ailleurs même si il n'y avait pas beaucoup de vidéos je me suis direct abonné tellement elles étaient bien
@@leandrobrother3806 Pareil juste trop bien +1
La notion de compagnon de route je l'ai eut avec days gone, j'avais vraiment la sensation de rouler avec lui sur les routes c'était vraiment nostalgique et quand j'ai enfin terminé days gone j'étais triste de me séparer d'un compagnon, d'un ami.
c'est super continue les videos
perso mon identification diffère selon le jeu, ce que les dev ont prévus, si mon personnages a un caractère et un background d'emblée, et si il a des choix de dialogue ou non. Difficile de m'identifier si le personnage a un background qui ne me parle pas, un caractère trop marqué et différent du mien, et fait ses propre choix. Genre Trevor de GTA 5, impossible, et inversement dans Skyrim en tant que coquille vide, le personnage, c'est moi (j'ai beau refaire des parties avec une nouvelle race, faire quelques choix narratif différent, je ne tue jamais les PNJ gratos, accumule des objets pour rien, je lis chaque bouquin que je trouve, j'ignore les sort de conjuration, bref je joue pareil...). Au centre les jeux qui nous laisse faire nos propres choix malgré un personnage bien défini, genre Deux Ex, mes choix moraux ont toujours le dessus.
Vidéo hyper intéressante, et il est vrai que quand je me trompe de dialogue dans certains jeux je recharge ma sauvegarde parce que j'ai blessé un PNJ 😂
Ps:mon arthur morgan ressemble à un officier de l'armée française lors de la révolte des boxers en chine :D
Ouah le story telling , la qualité d’écriture, le choix des musiques et les paysages, c’est un tout qui fait que t’as vidéo est vraiment exceptionnel. Le fond de cette réflexion en est presque philosophique, la relation qu’on entretient avec l’avatar en dit beaucoup sur nous même 🤔
Énorme taff, le script doit prendre un temps fou à créer c'est impressionnant. Une fois de plus, bien joué.
Merci beaucoup !
(Et je viens de découvrir ta chaîne, je regarde ça au plus vite)
Cette vidéo est magnifique, j'ai tellement d'amour pour Red Dead Redemption 2 que j'ai envie de pleurer en voyant ces paysages verdoyants, Je me rappelle très bien quand j'ai découvert ce jeu, c'était pendant le confinement. Je me disais clairement que le western n'allait pas m'intéresser. Mais je m'y suis mis quand même Je n'avais pas peur de me lever le lendemain, donc je me suis mis à plein dans ce jeu Et là, c'était la claque. Je me suis senti totalement immergé. Comme absorbé et j'ai senti l'âme du jeu dès le début et je suis tombé amoureux. Plus jamais je ne ressentirai cette expérience.
Ce jeu est tout simplement un chef-d'œuvre comme cette vidéo.
Excellent d'avoir pris RDR2 comme exemple. J'ai vraiment senti une relation organique entre Arthur Morgan et moi. C'était exceptionnel comme expérience
Je suis entièrement d’accord rien n’est pareil que la première fois qu’on y joue.
Je viens de le refaire@@TokaKirishima01, une deuxième fois la premiere etait en 2018 a la sortie.
Il m'a à nouveau bluffé et de nouveau j'ai cru fusionner avec Arthur Morgan.
Tout ça car l'histoire est superbement écrite (j'avais globalement oublié l'histoire mis à part de gros moments clés) et rythmée parfaitement (lent pour certains mais tellement au service de cette "fusion" justement je trouve.
=> Bref vidéo excellente avec une belle reflexion partagée avec une grande clarté. Et red dead un grand chef d'oeuvre
@@Moulahadine Moi j’y ai joué l’année passée et oui j’ai ressentis la même chose que toi. Et je te dis pas à la fin j’avais vraiment l’impression d’avoir perdu un ami. La j’y rejoue une deuxième fois et c’est incroyable on comprends mieux que la première fois. Par contre quelle expérience ce jeux wow.
*SPOILER* Je m'étais tellement bien identifié à Arthur que quand il a contracté la tuberculose il m'arrivais inconsciemment de tousser. J'ai fait le rapprochement assez rapidement.
Contenu très original et différent de ce qu'on regarde habituellement sur le jeu vidéo. Bon travail, je m'abonne !
Une vidéo hyper intéressante ! Quand tu parles du moment où c'est l'avatar qui contrôle le joueur, ça me rappelle un moment que j'ai vécu dans Zelda TOTK. (ATTENTION SPOILERS)
Après m'être rendu sur la dernière larme du dragon et avoir assisté à la transformation de Zelda dans une cinématique incroyable, j'étais encore sous le coup de l'émotion. Et après la fin de la cinématique, il y a un moment qui m'a marqué, où j'ai vu des Princesses de la Sérénité (les fleurs) qui sont apparues autour de moi (enfin Link), un peu comme pour faire honneur à Zelda qui venait de se sacrifier.
Ce qu'il faut savoir, c'est que ces fleurs peuvent être ramassées et sont utiles et précieuses car rares, tout bon joueur de Zelda TOTK les auraient donc prises. Et pourtant je m'en suis vu incapable, car Link n'aurait jamais fait ça, c'était comme profaner une tombe ou je ne sais quoi.
J'ai ensuite continué à jouer, mais à ce moment précis mon avatar avait pris le contrôle de ma manette et ça m'avait fait quelque chose.
(Pour ceux qui ont lu jusque là j'ai pas fini TOTK spoilez pas trop dans les réponses svp merci ^^)
Damn, je finis une video de Review et une vidéo de VeryOwnSun pop, quel plaisir ! J'ai pas encore regardé qu'elle est déjà likée car je sais que ça va être une masterclass 👌
Quand j'ai joué à Red Dead 2 je me suis pris une claque et ce jeu me hante encore. C'est la première fois que j'ai pleuré dans un jeu. J'ai vécu l'aventure avec Arthur, ma vie était ce jeu. QUand je l'ai fini, tout m'a semblé fade, j'ai eu une légère dépression et j'ai jamais eu autant soif de liberté et de grands espaces après.
Petite confidence, je me suis même surpris à me rensseigner sur les reconstitutions old west en France, sans jamais avoir sauté le pas cependant :')
Merci pour cette vidéo analyse, que je viendrais revoir de temps en temps sans hésiter
Très intéressant.
Une analyse à rapprocher de la question de pourquoi certains joueurs ont tendance à incarner un personnage de leur propre sexe, de ceux qui choisissent préférentiellement un personnage de l'autre sexe. Même chose pour l'orientation morale du personnage : certains joueurs refusent de jouer un personnage amoral, ou n'arrivent pas à s'identifier à un personnage d'un sexe différent.
Pour ma propre expérience, je n'ai jamais eu de mal à jouer aucun personnage de jeux-vidéo mais je suis totalement incapable de jouer un personnage purement mauvais et esclavagiste dans Fallout New Vegas par exemple ; je n'y prends aucun plaisir. De même pour Mass Effect en essayant de jouer totalement "Renegade", je trouve que les décisions sont beaucoup trop détachées et inhumaines. Par contre, aucun problème à jouer un mixte gentil/mauvais, loyal/chaotique, jusqu'à un certain point.
Là où j'ai atteint une limite, c'était aussi avec GTA V avec le personnage de Trevor. À un moment donné, je me suis dit "non, y'a rien d'humain ou de sauvable dans ce gars-là, il est juste fou et complètement chaotique, il faut l'enfermer et l'empêcher d'agir" alors que je n'ai aucun problème à jouer des criminels dans un jeu de manière générale quand ils montrent malgré tout des qualités positives, même si elles sont corrompues dans leur propre système de pensée et contexte culturel.
En tant que gros consommateur d'open worlds et de campagnes solo, cette vidéo m'a beaucoup parlé. Je pense que j'entre surtout dans la catégorie de la symbiose, bien sûr les premières heures de jeu l'avatar n'est qu'un instrument, mais petit à petit on se fond dans l'univers du jeu et on commence à se soucier de l'avatar, de sa perception par les PNJ, de ce qu'il pense. Et l'ambiance des jeux y joue beaucoup, j'évoquerai toujours avec beaucoup de tendresse mon expérience sur AC Black Flag, où j'aurai pu passer des heures à naviguer juste pour écouter les chants de l'équipage. D'une manière générale je trouve que la relation est bizarrement beaucoup plus forte avec les jeux en troisième personne, les jeux en première personne ont quelque chose d'impersonnel et d'instrumental et mécanique qui enlève l'immersion dans l'environnement et la psychologie du personnage
Excellente vidéo, j'ai découvert ta chaine par hasard il y a peu, c'est vraiment très qualitatif, tu mérites plus de visibilité !
C'est véritablement la grande force du jeu vidéo par rapport au cinéma ou à la littérature, nous rendre acteurs des histoires que l'on nous raconte, permettant une évasion quasi totale, c'est certainement ce qu'il y a de plus beau dans le jeu vidéo pour moi.
Etant joueur de jeu rôle et écrivant de la fiction, j'ai toujours eu un lien très particuliers avec les personnages de fiction, encore davantage avec ceux que je crée, qui pour le coup sont toujours avec moi dans mes pensées, c'est encore autre chose !
Je comprend pas pourquoi personne ne parle des missions trop dirigiste qui rend le jeux mauvais malgré c qualité.
@Anonyme-vl5ej les missions comme ça n'ont pas leur place dans un open Word, ça casse l'immersion et nous rappelle qu'on est dans un jeux, sans parler de la missions ou tu jette un molotov dans un champ de maïsse et il brûle et quand tu fait ça hors mission ça brûle pas ou celle où Arthur et tabasser, ligoté met il s'enfui, la ligne de chemin de fer passe chez les bandits et va droit à ton camp met tu fait 100 mètres ver ton camp, GAME OVER le jeux te force à récupérer ton cheval ce qui alerte les bandits et après il te dit de fuir à ton camp.
Non se jeux et mauvais par bien des aspects !
Je pense qu’on peut être dans une catégorie ou l’autre en fonction du jeu, de sa construction et de la liberté qu’il nous donne.
personnellement, mon rapport avec mon avatar dans un jeu va vraiment dépendre du jeu (donc du contexte). Dans un jeu de type MMO (je pense à FF14 en l'occurrence), mon avatar sera vraiment une projection de moi, mais dans un jeu comme BG3, je créé des personnages "uniques", décorrellés (a priori) de moi (bien que, de part mon gameplay, je lui transmet touut de meme certaines caractéristiques qu'il n'aura pas de lui même)
Je joue toujours des persos féminins, je me demande ce que ça peut bien vouloir dire :), et je ne suis pas capable même "pour rire" de faire en jeu des trucs que ma morale m'interdirait irl, ça me fout mal à laise. J’étais full honor sans forcer dans RDR2.
20:04 Je rajouterais que l'avatar que l'on joue n'est pas forcément humain (le cube dans geometry dash par exemple ou la voiture dans trackmania) donc il n'y pas forcément ce rapprochement qui est voulu par le jeu
Bien vu !
J'ai pleuré a la fin de ce jeux . Et c'est rare que je pleur a la fin j'ai eu l'impression d'être trahis par ceux que j'avais tant aidé et protegé 😢 le seul jeux qui m'a rendu très triste la music le sentiment de trahison bref rockstar a encore fait du bon boulot
Comme dans red dead redemption 2 quand ta l'honneur bas c'est le résultat de tes actions mais c'est Arthur qui en paye les conséquences
Etant une enorme fan de Red dead 2, et m'étant plus que prise d'empathie pour Arthur Morgan (ou identifiée, ou projetée, j'avoue que c'est encore flou pour moi, je pense que c'est un mix de tout), merci pour ta vidéo qualitative et les références listées.
Je découvre ta chaîne depuis hier...et apprécie énormément la qualité de ton travail et la justesse de ton ton. Me concernant, au titre de jeux permettant une forte identification à l'avatar, a très souvent rendu la fin du jeu presque douloureuse, contrairement à d'autres situations où nous sommes plus directement impliqués, je pense à des jeux de stratégie comme Europa Universalis, littéralement sans avatar. C'est en ce sens que la présence de l'avatar ne crée peut-être pas forcément un surplus d'immersion, mais une forme de supplément d'âme.
Concernant Rage 2 et NFS Most Wanted ça m’a fait la même sensation et pour moi si tu ressens ça sur un jeu c’est qu’il est bon même s’il ne coche pas les cases des standards d’un « bon jeu » Une question de ressenti 🤔
Encore une fois bien dit, joliment dit, et avec une finesse dans l'analyse et le montage... je suis époustouflé et tellement content d'avoir cette dimension littéraire des jeu présentée de cette manière. merci!
Merci beaucoup ! Ça fait très plaisir :)
8:25 ho puré c'est Alphacast 😮😅😁👍🏼
la bande son a l accordeon ou assimile est superbe
Tu devrais avoir tellement plus d'abonnés, ton taff est vraiment bon
J'aimerais ajouter qu'un joueur peut passer par tous les types de relations que tu décris. Ça m'est arrivé en tout cas. Je pense que ça dépend du profil de joueur, du type de jeu, mais aussi des envies du joueur et ça peut même survenir soudainement pendant qu'on joue.
Sinon vidéo incroyable comme d'habitude, c'est un scandale que ta chaîne soit si peu vue, autant pour toi que pour le public qui gagnerai a regarder tes vidéos
Exactement moi ça dépend du type de jeu aussi :) et d'ailleurs de comment le jeu s'articule... J'ai découvert qu'au début de the witcher je prenais les décisions, mais avec les impacts sur l'histoire et le développement de l'énorme lore j'ai fini par me demander ce que geralt ferait a ma place. Pour la première fois je me suis dit que j'allais refaire le jeu en entier afin de m'éclipser et d'être spectateur de mes propres choix
Dans mon cas, je trouve que chaque jeux m’offre un point de vue différent: d’une extension de moi même ou d’un compagnon, l’avatar que j’incarne change vite de facettes, m’amenant a me questionner sur qui je suis réellement…
Je pense aussi que jouer a beaucoup de « meta-jeux » donne encore un autre type de perception : qui est tu, toi joueur ? Incarnera tu quelqu’un qui souhaite le meilleur pour son avatar ? Ou, comment le dit si implicitement undertale (en ne citant que lui), laisseras-tu ta curiosité morbide voir jusqu’où pousser le jeux, te faisant ainsi te poser des questions sur l’acceptation de la nature fictive du jeux entre tes main….
….. ouah, je m’attendais pas à écrire autant 😅…. Hehe, il faut dire, ce sujet à particulièrement piqué mon intérêt ! : )
encore une master class, j'ai beaucoup aimé l'intro et ces musiques
Ce jeu m'a transcendé, j'ai eu un coup de coeur indescriptible pour l'univers, les personnages... ç'a m'a permis de découvrir un nouvel aspect du monde des jeux-vidéos. Et j'ai continuer à faire vivre cet univers en faisant du RP sur Red Dead Redemption, et je peux dire que c'est la meilleure expérience video ludique de ma vie
Enfin une vidéo intelligente sur le jeu vidéo, hyper complet, super travail merci!
Avant, je jouais selon mes valeurs, je voulais que mon personnage soit le gentil de l'histoire.
Plus tard, je choisissais toujours en fonction des conséquences. J'ai un but et je m'y tiens.
Aujourd'hui, je veux comprendre comment le personnage a été écrit, ce qu'il est censé faire, et je m'aligne sur cet impératif implicite.
Dans une autre mesure, voir l'avatar se prendre un train dans la gueule en plein combat ne me fait rien, mais sauter d'une falaise ou assister à sa mort, j'ai beau savoir que c'est un jeu, je retiens quand même mon souffle...
Le jeu Inside est une excellente réflexion sur le sujet pour ceux que ça intéresse, sans spoiler ( car ce serait dommage pour un jeu comme celui là ) on incarne un enfant qui semble vouloir fuir le lieu dangereux où il se trouve et tout le système de jeu est fait pour qu'un lien d'empathie se crée avec l'avatar et pour que le joueur soit ensuite amené à réfléchir à ses actions et les choix qu'il fait pour que l'enfant s'en sorte. C'est vraiment intéressant je le recommande.
Super vidéo d'ailleurs c'est la première que je vois sur cette chaîne et je suis contente d'être tombée dessus !
Excellente vidéo ! Merci pour ton travail ! C'est remarquable, profond, précis...
Cette relation entre joueur/dieu/auteur et avatar est explorée de façon fantastique dans L'Histoire Sans Fin, de Mikael Ende. La porosité entre 2 univers parallèles, avec une correspondance, dans le sens de dialogue, de coïncidence et d'interaction (comme 2 amis qui s'écrivent des lettres) y est présentée dans les deux sens : fantaisie vers monde matériel puis monde matériel vers fantaisie (le film du même nom ne traite que de la première moitié du livre).
Dans le même genre d'exploration, il y a le film Les Deux Mondes où le protagoniste voyage malgré lui entre deux dimensions et comment ce qu'il vit dans une autre dimension devient un apprentissage pour sa vie réelle.
Il y a aussi le livre La Réalité de la Réalité qui traite de notre rapport au réel de sa subjectivité, que tout a sa logique mais perceptible par une expérience.
Je pratique le chamanisme, suis auteur et co-auteur, la prière... Je vois régulièrement des choses surprenante de cette "correspondance" que j'ai évoqué plus tôt.
Je comprends que le jeu vidéo est pour moi la plupart du temps un piège/refuge évasif pour ne pas faire face aux ressentis (catégorie 4 :p) de la vie. La perte de conscience corporelle dans l'expérience de jeu est ce qui est recherchée inconsciemment (dissociation). L'apprentissage par mon organisme qu'il est possible de se dissocier facilement en me mettant face à l'écran a une conséquence très majoritairement néfaste sur moi car mon corps fond au profit de mon immobilité. C'est comme si ma substance était aspirée par le jeu in fine. Je passe d'une proposition de ressentir mes émotions (motion=mouvement) donc mes mouvements internes et de les exprimer par le pont interdimensionnel de mon corps à l'immobilité face à l'écran et la subjugation (sous le joug de) de sa magie.
La subjugation recherchée (cf. Le passage dont tu parles dans RDR2 dans le théâtre avec les tours de magie) est un trou noir, une illusion qui entretient l'illusion (donc Satan d'un point de vue religieux) : au départ on cherche le divertissement (faire diversion de notre existence), au final on se noie dans un néant illusoire. On ressort transformé du trou noir Very Own Sun, mais avec des dégâts CORPOREL. Nous possédons notre corps comme portail interdimensionnel mais nous ne l'honnorons que partiellement face à l'écran... et pourtant nous sommes contaminé malgré tout et nous apprenons dans cette fuite quelque chose...
Nous mettre face à nous-mêmes ?
L'écran qui s'interpose entre mon regard et le monde, n'est il pas structurellement déjà une intention de se couper de quelque chose.
Et pourtant paradoxalement nous cherchons à nous relier également à quelque chose...
Quel lien y a-t-il entre cette recherche d'un ailleurs et le Retour à Soi ? Thème abordé abondamment par Jung, depuis les archétypes vers le Soi...
Que se passe-t-il lorsque l'on sort du jeu vidéo ? (De la même façon que l'on sort de "notre réalité")
Peut-on poser la conscience sur ce moment où l'on passe de l'immersion (fusion avec la mer/mère) à l'émergence (défusion / naissance) ?
Et être conscient dans cette fusion n'est-ce pas un mensonge ? Comment cette dissolution de l'individu (ce qui n'est pas divisé) pourrait-elle aider notre processus d'individuation alors que l'écran nous coupe d'une partie de nous-mêmes ? - à savoir nos ressentis corporels
Comment puis-je m'éveiller en pratiquant quelque chose qui m'endort partiellement ? Est-ce possible d'intégrer en deux temps ? Ne me suis-je pas réveillé tant de fois d'une partie en prenant subitement conscience que j'avais passé l'heure, que j'avais plus sommeil, soif ou faim que ce que j'aimerais pour être présent à moi ?
Et pourtant... Je continue
Comme une drogue pour ne pas ressentir. Puis-je réellement avoir un rapport purement empathique avec mon avatar quand tout est fait pour créer l'illusion et entrer en fusion ?
Et pourtant, aurais-je imaginé me déployer en dehors de ma condition initiale si je n'étais pas sorti de ma boîte ? Serais-je devenu qui je suis ?
Enfin, j'aimerais partager pour celleux qui ont eu le courage ou la curiosité de me lire jusque là, que nous détenons une porte à l'intérieur de nous-mêmes vers l'extérieur de la boîte. Au cœur de notre cœur de notre cœur, nous pouvons à la fois être pleinement entièrement en nous ET sortir de la boîte, il n'y a plus la dualité. Cependant, pour parvenir à cette porte et y revenir, son chemin est écrit dans le miroir du monde et le courage que nous avons à le regarder en face.
Notre matière s'accélère alors jusqu'à la sublimation comme une lumière rebondissant entre deux miroirs qui se font face et nous pouvons revenir différents dans l'incarnation, et le corps honoré comme portail se guéri dans le processus. Ok ça peut paraître perché quand on ne l'a pas expérimenté. Mais cette présence à soi, en soi, et ouverte au monde porte un nom simple qui commence par un A
Je comprend totalement ce sentiment, etant une personne pratiquant le roleplay que ce soit textuelle, sur un support (gta, gmod et jen passe) ou bien via jdr souvent je suis mon personnage et mon personnage est moi, on est un mélange de lun et de lautre et difficile de trouvé la limite entre mon personnage ou moi. Ca mest deja arrivé de pleurer parce que dans un rp mon personnage a ete virée de son emploie car javais cette sensation que le "nous" setait fait viré que cette version de moi et de lui vivait un choque. Résultats 3 jours de déprime réel pour des choses ficitve qui nont pas de réelle incidence dans notre monde mais finalement si ca en a une sur ma maniere de pensé, de vivre, d'affronter certain probleme car la personne qui vie dans "le vrai monde" nest finalement qu'un amalgame de tout les avatars que jai crée mélangé a mon moi d'origine. Il arrive parfois quun de mes personnage prenne le contrôle sur ma vie car il est plus a meme que moi de savoir comment reagir et dans ses moment l'amalgame devient un seul de mes avatar pour ensuite redevenir cette amalgame de tout mes moi.
Encore une excellente vidéo ! Tu as très bien expliqué un sujet très complexe, ou en tout cas très vaste. J'ai beau avoir bossé le sujet quand j'écrivais le script de ma vidéo sur l'immersion, tu m'as appris beaucoup de choses, donc merci à toi ! En plus, on sent que tu gagnes en aisance à l'oral et dans le montage, vraiment c'est très agréable à regarder
Btw, j'ai oublié de citer l'excellent film Le Prestige sur le rapport à l'illusion et à la subjugation.
Penses-tu faire un jour une vidéo sur les jeux vidéo et le corps ? Ce serait une excellente thématique. Je me suis souvent posé des questions à ce sujet. Ces dernières années j'étais un gros joueur de Quake 3 Unfreeze. Je me suis aperçu dernièrement que mon système nerveux était affecté en très peu de temps. Étant compositeur et chanteur, je remarque que ma voix se dégrade après un temps de jeu extrêmement court (en une heure). Faut que j'arrête Ahahah !
Il se passe nerveusement des choses intenses, je le sens. Et je sens que le gap entre la sollicitation nerveuse (intense) et musculaire (quasi nulle due à l'immobilité) fait complètement buguer le corps.
Je me demande donc aujourd'hui l'impact de visualiser un avatar potentiellement très mobile auquel on s'identifie un minimum (sinon ce ne serait pas un avatar) tout en étant soi-même dans l'immobilité.
Quand on observe un joueur jouer, on peut clairement lire sur son visage la tension face aux situations de mort répétitives et l'impossibilité de bouger le corps (attaché à l'interface de commande). Qui n'a jamais fait l'expérience de bouger de sa chaise quand on veut que l'avatar effectue un mouvement mais qu'on est très tendu car il ne l'effectue pas assez vite pour éviter une menace qui se rapproche.
Ma théorie est que ces mouvements spontanés, réflexes face à la mort sont frustrés par le lien à la machine (interface) et que c'est cette répression répétitive qui endommage le corps via le système nerveux. Il y a un spectre d'interface plus ou moins corporelles. Il y a eu des essais par exemple avec la console Wii.
On peut jouer au tennis en bougeant les bras et non juste les doigts.
Cependant le Jeu vidéo repose sur le mensonge, l'illusion d'accéder à un super pouvoir. Car si on pousse le concept de corporalisrr l'interface à l'extrême, on se retrouve en train de vraiment jouer au tennis et à ce moment-là l'écran n'a plus aucun inter car nous n'avons pas de pouvoir supplémentaire. C'est donc clairement l'illusion de super pouvoirs qui justifie notre choix de jouer dans la négociation de ce choix : pendant l'expérience je suis satisfait de ce que je REALISE. Cependant j'ai pu ressortir des jeux avec la frustration que je n'ai rien réalisé dans la matière dès que l'écran s'éteint. C'est donc une satisfaction conditionnelle. C'est cette conditionnalite qui crée la séparation et le fait qu'on y retourne même si ça ne nous fait pas autant de bien que faire du tennis vraiment ou pratiquer le maniement de l'épée.
C'est le soir quand je suis fatigué et que je n'ai pas la force de faire du tennis que je prends la manette. Je substitue mon repos, ma digestion (énergie Yin) par un super pouvoir decorporalisé/illusoire sur un autre monde (énergie Yang).
J'ai alors inversé le rapport de curiosité. Ma curiosité devient plus pénétrante que réceptive. C'est potentiellement dangereux pour la dignité (considérer les choses en elles-mêmes d'après Kant). Est-ce pour cela que, quand ce qui me pousse au jeu est une évasion, je ne peux m'empêcher d'éprouver in fine une certaine honte après coup ?
Oula bon je suis parti loin. N'empêche que le retour au réel, l'après jeu, le coros, serait un topic super intéressant à creuser. Je suis un peu jugeant sur la question car le jeu vidéo n'occupe pas une place très saine dans ma vie. Mais justement mettre de ka conscience sur ce qui se passe à cette endroit là devrait concerner pas mal de monde et je suis bien curieux du sujet. J'irai tiper sur tippee car je trouve ton travail remarquable. Ciao !
J'ai eu exactement la même réaction la première fois que je suis aller à Saint Denis c'est fou
J’adore ce genre de vidéo. Que ce soit dans la forme (musique, images, jeux choisis) ou dans le fond qui pousse à la réflexion sur nous même et le jv en général, et qui nous donne un peu l’impression de recevoir un cours : bravo, continue comme ça, on en veut encore 🙌
La vache! Le niveau de cette vidéo! Oo ... c'est juste énorme d'avoir des créateurs qui analysent aussi profondément le media jv! Merci et bravo! C'était passionnant!
Selon moi la question c'est :
''J'AI été tué'' ?
ou
''MON PERSONNAGE (citer le nom) a été tué'' ?
Et je pense que selon comment on en parle dans notre univers social (potes, famille, etc...) au détour d'une conversation,
nous donne une réponse quant à notre relation vis-à-vis de notre Avatar.
(Si la question a déjà été posée, au temps pour moi.)
Et dernier commentaire pour l'instant :) si jamais ça te parle l'idée d'une vidéo sur les jeux vidéos et le corps, ça pourrait bien me dire de contribuer aux recherches, au script ... Même si mon rapport au corps est clairement particulier et plus conscient et interdimensionnel que ce que voit la plupart... Mais justement mon petit doigt me dit qu'il y a un lien entre cette interdimmensionalité du corps et ce qu'on recherche exterieument dans les jeux vidéos...
Excellente vidéo, une nouvelle fois. Il est plus simple de se projeter dans un avatar que l'on crée (d'autant plus si le jeu est narratif, rpg type MMO ou BG3). Aloy ou Arthur Morgan, on les accompagne, ils ont déjà leur personnalité propre, si on agit sur leurs décisions c'est généralement sans trop de conséquences.
T'as raison, le fait de créer un personnage nous permet plus facilement de nous projeter ! Mais je pense que ça dépend autant du type de jeu (BG3 vs RDR2) que de l'approche du joueur/de la joueuse
Je me sens obligée de parler de la série de jeux vidéo The walking dead avec Clémentine. Un pur chef d'œuvre car au fil des jeux d'un point de vue intérieur comme extérieur, on voit une petite Clémentine toute mignonne et innocente mais qui apprend a être courageuse et a survivre qui vit des traumatismes au fil des jeux. On la voit grandir, faire des erreurs, évoluer, changer. Elle devient plus intelligente, forte et même indifférente au vu du monde dans lequel elle vit. Et le fait qu'on fasse nos propres choix dans les jeux, cela m'a changer a vie je vous conseille d'y jouer a 100%.
Qu'est-ce que ça fait d'être ému, de pouvoir interagir d'une manière aussi dense avec le jeu ? Cela m'a surpris quand tu as dit avoir éprouvé de l'empathie pour Arthur lors de son arrivée à Saint-Denis, partageant sa confusion, je n'avais jamais ressenti ça. Mon expérience est beaucoup plus linéaire, sans intimité ni chaleur.
Je crois qu'il peut exister des différences aussi marquées entre deux êtres humains qu'entre deux membres d'espèces différentes.
C’est dingue parce que la claque avec St Denis IL M’EST ARRIVÉ EXACTEMENT LA MÊME CHOSE
Vis a vis du spectre d'implication (entre 1 et 4), me concernant, ça dépend du jeu. Mass Effect, les jeux Telltale et Cyberpunk 2077 m'ont transporté et j'étais à 3 sur l'échelle mais sur une carrière manager sur Fifa ou sur GTA 5, je ne suis qu'à 1 et 2
Extrêmement intéressant comme vidéo.
Pour ma part, je suis un joueur qui aime se mettre à la place de son avatar après cela dépend souvent de beaucoup de choses.
Ayant commencé les jeux a narration profonde ( je t'écrirai cela ) avec les premiers Assassin's Creed, j'ai tout de suite abordé ma manière de jouer en m'appuyant sur la personnalité du protagoniste.
Mais cela m'a quand même, je dirais ennuyer au vu d'autres jeux comme Far cry 5, borderland et j'en passe, ou les personnages n'ont pas de voix ce qui fait que leur personnalité est impossible à cerner et donc difficile à se lier.
il y a aussi les jeux comme God of War, L'ombre Du Mordor, Horizon Zero Dawn et leur successeur ou là je n'ai pas joué en m'imprégnant de leur personnalité mais en suivant leur épopée.
En reprenant les jeux énoncés comme Red Dead Redemption, the last of us ou même Ghost of Sushima, Days Gone et Uncharted ou pour ces jeux-là je me suis mis... J'ai pris la personnalité du personnage.
Je suis quelqu'un qui n'aime pas faire son personnage. Cela m'agace. Je vais souvent m'y reprendre un milliard de fois parce que quelque chose ne va pas, que celui-ci parle ou non, que je me représente ou non.
Parieur, je ne serai expliqué pourquoi avec Watch Dogs Legion ( qui n'est pas un jeu extraordinaire ) permettant de jouer n'importe quel PNJ me force, entre guimet a regarder l'aspect, la personnalité, l'histoire du PNJ afin de le modeler selon comment il est décrit afin de me plonger dans celui-ci
Pour ma part, il y a quelques années, impossible dans KOTOR, de ne pas être en phase émotionnellement avec mon avatar, que ce soit du côté clair ou obscur. Choisissant, dans 80% des cas, l'avatar du côté lumineux , au bout d'un moment, j'étais lassé d'une histoire un peu trop gnan-gnan. Et puis quand je voulais me défouler dans le jeu, j'utilisais mon 2ème avatar, du côté obscur. Mais au bout d'un moment, je me forçais à jouer le méchant de service, sans le plaisir du départ. Bref, un avatar est mon moi dans le jeu. Par exemple , si j'ai envie de planer, je replonge dans Skyrim. Et quand j'ai besoin de défoncer de la goule sauvage sans me poser de question, go sur Fallout...
Comme beaucoup l'ont dit avant moi ici, choisir RDR2 pour aborder cette réflexion était le meilleur des choix.
Ce jeu m'a fais rire au détour de conversations complètement hasardeuses entendues ici et là. Je me suis perdu des heures à pêcher, chasser, ou juste me balader sans direction ou même sans but précis, me disant qu'un moment ou une situation inhabituelle ou totalement fortuite suffirait à me faire descendre de cheval.
Jai hésite près d'une demie heure à continuer ce jeu lorsque le diagnostic de cette fichue tuberculose est tombée, conscient que mon temps de jeu était compté.
J'ai ressenti de la colère quand on nous a enlevé le petit Jack, réveillant en moi l'envie soudaine d'absolument tout détruire chez les Braithwaite. La haine envers Micah a mesure que ses actions decimaient petit à petit notre bande. De l'incompréhension vis-à-vis de Dutch. De la compassion et une certaine complicité vis-à-vis de Sadie (je la vois encore, assise sur sa chaise, du sang coulant sur son visage, nous dire que nous avons été sa plus belle rencontre après son mari).
Et comme tout le monde ou presque, les larmes ont coulées au moment où j'ai compris que je ne reverrai ni Sadie, ni Abigail, ou plus tard, John si ce n'est en l'incarnant dans l'épilogue.
Rareme't si ce n'est jamais dans un jeu, je n'ai été soucieux des actions que je réalisais ou même de leur impact. Je me voyais à travers Arthur Morgan et avait l'impression de pouvoir me projeter à travers lui, tout comme, à l'inverse, j'avais ce sentiment que ses réflexions se transposaient à moi avec par moment, une facilité et une justesse déconcertante.
Ce jeu est une œuvre et un chef d'œuvre à bien des égards. Immersion, mise en scène, réalisme, tant par ses paysages que ses situations mais aussi et surtout, grâce et par Arthur Morgan et quelque part, la partie de nous même qu'on projette à travers lui
Bonjour,
Comme vous je vais prendre le temps nécessaire pour exprimer mon propos correctement car j’ai plusieurs choses à vous dire à propos de votre travail.
Tout d’abord je vais préciser que C’est la première vidéo que je vois de votre chaîne et que je l’ai vue car elle m’a été proposée par l’algorithme de UA-cam après avoir vue une autre vidéo. J’explique ça car mon commentaire pourra paraître stupide pour vous ou les connaisseurs de votre chaîne. Je ne vais même pas commenter sur mon lien avec les propos de votre vidéo en fait mais plutôt ce que j’ai ressenti au fur et à mesure que je la regardais.
Mon premier commentaire vient sous la forme d’un remerciement sincère. Donc, MERCI de proposer cette vidéo produite dans le but de faire passer une réflexion poussée sur un phénomène, un ressenti suffisamment prenant pour vous que vous ayez eu envie de le partager en y mettant formes et contenu. Il y a tant de vidéos produites par opportunisme quand avoir une chaîne n’a plus que pour but de générer un revenu. En choisissant un format un peu long et lent c’est sûr que vous allez à contre courant.
Merci d’être un passeur d’idées altruiste plutôt qu’opportuniste.
Et puis BRAVO car il y a d’évidence beaucoup de travail en amont dans la recherche de sources d’études et de médias pour étayer votre réflexion. Je ne suis pas spécialiste de la production de vidéos mais il me paraît évident que l’écriture, le montage et l’habillage sur plus de 20 minutes doit représenter une sacrée quantite de travail d’investissement et d’énergie.
Je vais tout de même commenter le contenu. Je venais de voir une vidéo qui comparaît 2 jeux et la façon dont l’un parvient à happer / connecter son joueur émotionnellement là où l’autre le laisse spectateur. Je suis un gros joueur et je joue depuis 30 ans (j’en ai 50). Et s’il y a un jeu plus que tout autre qui m’a fait partager votre ressenti dans Red Dead, c’est Cyberpunk 2077 (édition comprenant son extension Phantom Liberty). J’ai ressenti la même chose que vous en jouant à RDR2 mais puisque Cyberpunk n’intervient pas dans votre montage je pense que vous n’y avez peut-être pas joué sinon je suis certain qu’il vous aurait également touché et qu’il figurerait dans votre montage. Est-ce que j’ai bien deviné ?
Vous avez précisé que ce format plus long était inhabituel sur votre chaîne. J’espère qu’il aura convaincu vos abonnés.
Bonne continuation.
Marrant ça m'a fait réfléchir sur ma relation avec mes avatars.
Personnellement j'ai énormément joué à WoW mon "main" (càd mon personnage principal) a plus des 2 ans de jeu IG. Une relation très particulière s'est noué j'imagine. Même si je n'y joue plus depuis quelques temps (2 ans approximativement), je pense que je serais très touché si jamais Blizzard fermait les serveurs par exemple. Un peu comme un ami qu'on a perdu de vu, dont le décès scelle le fait de ne plus jamais le revoir.
La relation que j'avais était entre le 2 et le 3. Notamment dans mes plus jeunes années ou j'incarnais mon personnage dans mes relations (le mmo ajoute une couche de lecture)
Par contre sur BG3 je serais beaucoup plus proche du 4, par exemple mon Dark Urge fait des choses ignoble, qui sont à des années lumières de qui je suis IRL. Il me semble que cette relation est plus proche de la longue série avec un attachement assez fort aux personnages que d'un jeu vidéo ou l'on incarne son avatar.
J'ai jamais joué à GTA RP, mais j'pense que ça pourrait être un lien encore plus fort entre certains personnages et leur incarnant.
Excellente vidéo, Je me suis tant reconnus dans certains de tes propos, et ça ne s'arrête pas qu'aux jeux, J'ai eu les larmes au yeux quand à la fin de No Time To Die, Interstellar, des jeu comme Mass Effect 2 & 3, Dragon Age Inquisition, Bien sur Red Dead Redemption 2, ça dépends des jeux je pense, de la qualité de la narration. Hogwarts Legacy par exemple n'était pas très poussé sur la narration et on se rappelle très vite que ce n'est qu'un jeu, et le jeu m'asspire directement quand l'Avatar a un background comme Seriko.
Je suis un joueur RP, j'ai une relation particulière avec med avatar, lorsque le personnage à déjà un passé, une histoire, exemple Joel Miller, je me calque sur lui, du moins je fais de mon mieux pour jouer comme lui il aurait réagi face à la situation. Il y'a cependant des exceptions, je privilégie l'entre-aide et la cohésion, mais dans le monde de TLOU, si tu fais confiance au premier venu, c'est dangereux, tu tourne la tête, tu cligne des yeux, tu prends une balle. Donc, je préfère la jouer à la Joel en mode "Trust no one" même les enfants. Ça ne signifie pas que je tire sur tout ce qui bouge, loin de la.
Je ne suis pas du tout un joueur groupie des grosses boites de prod, des créateurs de génies, etc... Mais dois reconnaître que dans le cas de RDR2 j'ai un lien particulier avec Arthur Morgan. J'ai tellement jouer RP que, lorsque je montais mon campement, je me souciait de voir si Wachya (ma jument, qui porte un nom CRI, peuple natif Amerindienne qui vis au Québec) ne pouvais pas s'allonger pour se reposer ou si elle dort debout. Je pouvais presque sentir la chaleur du feu et l'odeur du café et de l'entrecôte que je faisait griller. Je n'est quasiment pas fait de voyage instantané, tant j'avais envie de galoper, de voyager, gravir, chasser des animaux rare et dangereux, déterrer des trésors et des os de dinosaure pour l'autre illuminé là ! 😅
J'ai vu de belles choses et des attroces, j'ai fait de beaux actes et d'autres dont je ne suis pas fière, pour ce jeu, j'ai été Arthur Morgan, un homme en marge de la société, proche de la nature. Je partageais l'argent avec mon clan, je les mettais bien, avec le maximum de confort, de nourriture (dû a mes chasses), de munitions (cette bande de branquignoles😅) mais c'est sa famille et Arthur se donne toujours à 100% pour eux (même si, moi je serais parti bien avant).
Comme les indiens, je ne chassais que ce que j'avais besoin, et si, sur la route mon cheval écrasait un lapin, je m'arrêtais pour le dépecé, garder la viande et la peaux, qu'il ne sois pas mort en vain. Rien ne se pert, tout sert. C'est bête parsque, rien de tout ça n'est réelle, c'est juste, juste des pixels bon sang. Mais je culpabilisais lorsque, parfois, en plein galop, mon cheval entrait en collision avec un autre cavalier et que celui-ci mourrais sur le coup. Là où je prenais mon pied c'était lorsque je partais seul à l'aventure, parcourir les terres sauvage, découvrir les moindres parcelles de la carte, je n'aime pas du tout les villes, surtout Saint-Denis, que j'ai en horreur. Tout ce monde, ces bruits, ces odeurs, ces gens que votre cheval frôle, qui la joue Neymar, se jette sur le sol et appel la police (après, je suis obligé de fuir pour ne pas faire de génocide). Et les marais, tien, (j'y suis allé énormément, pour les besoin de chasses, de ressources et de lore et c'était effrayant et génial) mais MON Arthur lui, il a détesté.
Alors que, lorsque je joue a Bloodborne, je crée mon personnage IG, je l'habille comme j'aime et je lui invente un lore, dans l'univers de BB et en rapport avec l'une des villes ou région de Yharnam. Évidemment, je lui crée (dans l'espace note de mon smartphone) un passé et ce qui l'a amené à venir à Yharnam.
Ma façon de jouer déconcerte, je peux rejouer à mes jeux indéfiniment, d'où le fait que je ne les revend pas, que je rejoue à un jeu comme Bloodborne alors que j'ai plus de place pour crée de nouveau personnage et que je l'ai terminé tellement de fois que ça dépasse mes nombres de mort IG. J'ai vraiment un rapport particulier dans ma façon de jouer. Mais ça à ses limite. Le jeu en réseau. Lorsque que je viens sur RDR2, que je sort de l'épicerie, allume une cigarette et me dirige vers ma moture avec mes provisions et lui tent une pomme et que BLAM ! Un joueur me headshot ! 😮
GTA V, je suis à Binco, j'achète une nouvelle casquette et BOUM (AbdelKrim13 vous a atomiser est la seule chose que j'ai eu le temps de comprendre) ça me ramène à la réalité, c'est juste un p**ain de jeu vidéo avec des tarées qui ruine mon expérience. C'est pour ça que, le jeu en réseau est une excellente idée mais pas avec tout le monde. J'ai détesté RDR2 et GTA V ONLINE. C'est pas des jeux ou je peux avoir du fun. Car la communauté de ces jeux est toxique à mort.
Une des plus belles vidéos que j'ai vu cette année. Merci beaucoup pour ce moment de détente.
Je m'abonne.
Excellente vidéo, en parallèle à celle de NostalGeek. Bon rythme, très pertinent et même reposant
Pour les mmo, où je vais devoir interagir avec d'autres, je vais plutôt décider d'une conduite générale lors de la création de mon perso (une sacri fêlée sur Dofus, un Tigrou un poil trop motivé dans Guild Wars 2, un aventurier curieux mais tête en l'air dans FF14). Mais je me projette très peu dans un avatar d'un jeu solo (même un souls), car j'ai une approche plus pragmatique : comment battre ce truc ? Dois-je augmenter cette stat/arme ? Aller à droite ou gauche?
Mais tout va dépendre si l'écriture du jeu, sa narration, son histoire, ses personnages, sont capables de me prendre aux tripes ou au coeur (ce dont les open worlds sont incapables de faire)
Ce jeu est parfait selon moi. Je m'explique : il est hyper beau sur les consoles old-gen et le gameplay est incroyable, le monde est riche (pas pompeux), les personnages sont cultes et narrativement le jeu est bien écrit. Il fait partie des jeux auxquels j'avais peur que l'histoire se termine, enfin bref. (Je sais ce n'était pas vraiment le sujet) En-tout-cas, vôtre vidéo sur le theme de l'avatar était très intéressante.
C'est drôle que tu n'illustres pas ta vidéo avec à mon sens, les 3 meilleurs jeux vidéos de "rôle" qui existe : MGS2 et V, Death stranding. Mention honorable à dark souls évidemment.
Je me suis souvent posé la question de mon rapport à l'avatar en jeu. Personnellement je différencie les jeux racontant une histoire des jeux type mario ou jeux de course.
Dans les jeux à histoire, j'adore pouvoir personnaliser l'avatar mais je me considère toujours comme spectateur de l'histoire mais décisionnaire des actions.
Le personnage que je crée doit me plaire physiquement (ou le style des habits/équipements) mais la personnalité que je lui donne dépend de ce que j'y gagne.
Exemple : si j'ai le choix entre gagner X argent mais je perds tel objet/personnage/quête ou alors gagner moins, voir beaucoup moins, mais du coup ne pas me priver d'un contenu, je prendrais la deuxième option.
De manière général, je préfère des petits bonus plutôt que des gros bonus mais qui viennent avec des gros malus.
Mais il arrive que je me colle à la personnalité prédéfinie pour un personnage (exemple de Dark Urge/ Sombre Pulsion dans Baldur's Gate 3), ou en tout cas à l'image qu'il renvoie, même si ça reste rare.
Je ne me suis pas forcément reconnu dans tous ce que tu dis et dans l'exemple d'Arthur Morgan à saint Denis pas du tout par contre j'ai éprouvé de la tristesse quand mon cheval est mort dans red dead. J'ai été triste de le voir mourir après le nombre de combats réalisé sur son dos ou quand il m'a sauvé d'une mitrailleuses. C'est aussi ce même attachement que je porte pour un vaisseau avec lequel j'ai combattu beaucoup de png dans eve qui pourrait me frustrer si je le perdais.
Alors que je pourrai autant changer de cheval dans red que de vaisseau dans eve. Mais je pense simplement qu'à force de jouer avec un même avatar (dans mon exemple le cheval) on forge une sorte d'attachement.
Pour moi le meilleur souvenir que j'ai était quand j'étais coincé derrière un rocher au milieu du plaine avec aucun autre moyen de s'abriter et qu'une mitrailleuse me tirait dessus.
Et que j'ai pu m'enfuir en ayant appelé mon cheval.
Je dois reconnaître que j’ai particulièrement apprécié cette vidéo !
Je viens de découvrir ta chaîne et je suis en train de toutes les regarder.
Grâce à cette vidéo j’ai commencé à me poser des questions que je ne m’étais jamais posé et surtout à comprendre certaines choses.
L’exemple le plus parlant est ici pour moi the last of us (attention spoiler pour les 2 jeux) dans le 1, lorsque je contrôlais Joël j’avais une relation de type 3, symbiotique je voulais réagir comme lui l’aurait fait mais en même je voulais rester en accord avec moi même. A contrario lorsque je contrôlais Ellie la relation était de type 4 comme j’étais beaucoup plus à me demander comment Ellie aurait réagit ou fait t’elle ou telle chose. Dans le 2 ça faisait pareille j’étais beaucoup plus en symbiose avec Ellie, et avec Abby je réagissais comme elle aurait réagit.
Bref tout ça pour dire que tes vidéos sont vraiment qualitatives et que tu as réussi à me faire me poser des questions que je ne me serais jamais posé de moi même 😂
Eh bien, voici une excellente vidéo, sur un sujet passionnant et très bien traité. Cela fait quelques années que je me questionne sur mon rapport aux avatars des jeux auxquels je joue. J'ai 44 ans et joue depuis l'âge de 7-8 ans. Jeux électroniques, comodor 64, gameboy, les 5 ps, séries x et pc depuis 2020 et une switch depuis le dernier mario.
Ta vidéo et ta qualité d'écriture viens enrichir mes propres réflexions.
Je me suis particulièrement reconnu dans la 3ème catégorie, mais également un peu toutes les autres, à des degrés moindres et pour certains jeux uniquement. Il y aurait des heures de discussions à avoir sur ce sujet. L'impact de la vue fps/tps serait à questionner (au-delà des problèmes de motion sickness rencontrés par certains), l'intention des dév., et l'absence d'intentions pour amener le joueur à un endroit précis ou pas et la façon dont on réagit à ça en tant que joueur, sachant que la taille ou l'aspect d'un avatar modifie déjà notre comportement en jeu...
Une libre antenne avec des partages d'expérience de tous horizons seraient passionnant, mais je m'égare.
Je vais continuer à philosopher sur le sujet et sans doute revoir ta vidéo une ou deux fois de plus.
Merci !
Très bonne vidéo qui fait réfléchir intelligemment sur le medium jeu video. Personnellement je trouve que le niveau d'empathie / projection / identification est plutôt lié à la qualité globale du jeu (la cohérence de l'univers, l'écriture du scénario, développement, que de l'interaction à travers un gameplay efficace..) plutôt que par notre personnalité ou nos capacités cognitives ou émotionnelles. Pourtant j'ai pu être attaché à mon personnage, ému par un scénario et happé viscéralement par le gameplay d'un jeu de par sa qualité.
Très intéressant et tout à fait transposable aux joueurs de jeux de role papier.
Dans une idée proche, un truc m'avait sauté aux yeux à un époque ou je jouais à des jeux de baston c'était le choix du personnage. Franchement les joueurs d'un perso tel que ken ou zanghief par ex, ont ENORMEMENT de traits de personnalité en commun quand on les connait, et souvent leur personnage secondaire (le perso qu'on joue aussi mais en moins investi quoi) est le même
Pour aller plus loin, dans les forums de discussion sur ces persos, j'avais remarqué que le type de langage utilisé, et même la gestion de l'ordre et de la propreté (j'entends par là faire des paragraphes, la façon de transmettre les infos synthétique ou bordélique) n'était pas la même selon la partie dédiée à un personnage du jeu ou à un autre, et ils y trouvaient tous leur compte comme si celà était spontanément commun dans leur personnalité.
Ca m'avait fait halluciner.....
Les travaux de Skar peuvent aussi se vérifier à travers le visionnage de certaines séries où les personnages font écho non seulement à notre propre passé, mais aussi à un passé plus ancien, présent en nous, et qui fait partie de ce Jung nomme l'inconscient collectif mondial.
S'agissant de RD2, je n'ai pas du tout accroché avec cet univers. Mais ce que je confirme néanmoins le bien fondé de votre analyse. Je l'ai vérifié sur d'autres jeux, mais aussi ds des séries comme Game of Thrones avec la scène de l'expiation de Cersei. J'avais beau la détester mais l'empathie m'a conduit à vivre cette scène de l'intérieur, comme si je l'avais vécu personnellement. L'univers médiéval a une emprise plus forte sur moi, quid d'une ancienne vie mémorielle ?
Théorie de l'inconscient collectif de Jung + Théorie de des ères astrologiques sur laquelle le psychanalyste a aussi penché nous invite nécessairement à remettre en cause le sens des conclusions du Concile de Constantinople de 553 concernant la métempsychose, cela permettrait aussi de mieux comprendre, et accepter pour certains, la transexualité, et tout ça grâce au philosophe de l'éthique, Spinoza, pour qui l'Homme n'est qu'une manière d'être de "Dieu"
Dans le cas de Rdr2, je me suis personnellement pris une énorme claque. Ayant commencé le jeu sans attente particulière, j'ai été extrêmement surprise d'en venir à m'attacher autant à Arthur. D'une certaine façon, il est devenu un ami : je connaissais ses secrets, ses pensées intimes, et toute la bonté dont il pouvait faire preuve. (Attention spoilers !)
Quand Arrhur finit par mourir, j'ai été vraiment bouleversée. J'ai rarement autant pleuré je pense. J'ai eu sincèrement l'impression de perdre quelqu'un de proche, et les jours qui ont suivis j'ai eu l'impression d'être en deuil. Même après avoir recommencé le jeu plusieurs fois, je suis toujours aussi émue quand arrive ce passage. Rockstar ont vraiment créé un chef d'oeuvre.
Les mêmes phénomènes s'appliquent à la lecture d'un roman et de manière plus éphémère au visionnage d'un film.
Peu importe l'époque où le genre d'un personnage, l'immersion dans une histoire engendre de l'empathie, nous projette dans un monde nouveau et nous affecte (projection) comme si, mentalement, nous étions le protagoniste.
Le jeu vidéo offre souvent une liberté d'action qui intensifie notre rôle en nous rendant libre (dans une certaine mesure) mais surtout responsables. Le jeu vidéo et le roman (qui est à contrario linéairement et complètement déterminé) ont en commun la durée et l'effort (qui n'est absolument pas de même nature mais qui existe dans les 2 cas). Ceci accentue les mécanismes susmentionnés. Au contraire la passivité d'un visionnage de film fera ressentir des effets similaires mais en beaucoup moins intense.
Entre les deux, se sont hissées les séries qui, ne nécessitant que l'effort de les regarder, produisent un effet sur du plus long terme.
D'une certaine manière le rapport à notre avatar est une extension (beaucoup plus personnelle) que celle que nous pouvions avoir le personnage principal d'un roman. D'un côté nous avons la liberté d'interaction, et de l'autre suivre l'inspiration de l'auteur qui nous emmène dans notre inconcevable.
Les jeux offrent une diversité de nuances entre la narration et le libre-arbitre.
Je recommanderais néanmoins, pour ceux qui aiment la découverte, aussi de lire quelques bons romans qui, une fois passé l'appréhension de la lecture, découvriront des univers absolument passionnants et dont les effets de projection vous conduiront au-delà de ce qui vous étiez accessible (et j'ai plein de références à communiquer si vous êtes en recherche d'une bonne histoire immersive).
Excellente vidéo et sujet très intéressant, merci. Ça fait plus de vingt ans que je joue aux jeux vidéos et c'est la première fois que je me pose la question. Personnellement ça dépend beaucoup du jeu et de l'envie du moment mais en général dans les jeux à mort définitives types Project Zomboid j'utilise les avatars comme des outils jusqu'au moment où je maîtrise suffisamment le jeu pour "baptiser" un avatar (le personnaliser lui donner un nom et une identité). Dans un jeu à sauvegarde type Skyrim en général je commence par un avatar personnalisé, une version idéalisé de moi. Une fois "mon aventure" finie si le jeu m'a plu je recommence avec un avatar "baptisé"...
Bravo, beau sujt, texte juste et belle recherche des contenus. Je partage la pluspart de tous ces concepts. Ayant joué à RdR2 je confirme que ce jeu est puissant et riche en tout niveau visuel et emotionnel. Mais je dois dire que THE LAST OF US m'as laissé carrement scotché même après plusieurs années. A tel point qu'aujourd'hui je souheterais les reprendre depuis le début mais je ne me pens pas prêt à être à nouvuau envahis par toutes ces émotions que je me porterais dans la vie réelle.Plus de contenus de ce genre, pour tous!
Alors comment te dire que tu as tout faix des le depart ...et que tu as en soit repondu a ta question substentiel a ce jeu. Tu ne Joues pas Ton Avatar . Mais celui que l'ON t as donné. Il a un prenom, un historique , un caractere et personnalite . Et cela raconte SON histoire . Ni la tienne Ni celle d un jeu ou tu CREE TON Personnage de A a Z et Ton Background.
Bref' merci et bonne journee.
Sinon tu présentes bien et tu as une bonne voix pour la narration
Encore une masterclass, video de fou, travail de fou, bravo !
Dans la fin de la vidéo quand tu parles du spectre de relation avec son avatar, moi j'y vois pas uniquement différents types de joueurs mais différents types de jeux aussi.
En fait plus l'accent est mis sur la narration et plus on est susceptible de développer une relation avec l'avatar. Il y a aussi le gameplay qui joue, on aura plus tendance à se projeter dans l'avatar avec un jeu en vue première personne par exemple. Là où le joueur a une influence c'est selon moi plus dans ce qu'il recherche avec le jeu vidéo, est-ce qu'il veut s'évader, se perdre dans un monde et s'oublier ou est-ce qu'il veut performer (l'un n'empêche pas l'autre non plus).
Perso quand je joue à Skyrim ou metro par exemple, je vais être beaucoup plus susceptible d'être en symbiose avec mon avatar. Quand je joue à AC je vais plus être dans la 4e catégorie car la tps peut m'empêcher de me projeter enfin quand je joue à un forza je suis plus dans un état d'esprit où l'avatar n'est qu'un outil, c'est MOI qui pilote la voiture.
Je sais pas pourquoi mais moi tout ce qui est spectacle, télé, etc, si c’est dans un jeu j’y arrive pas
Exemple :
Je peux rester assis regarder du théâtre IRL
Mais IG je m’ennuie
Je peux me contenter de marcher IRL
IG je m’ennuie
Vidéo très très intéressante, je n'avais jamais pensé à ça, à notre lien avec les avatars. En tout cas tout ça m'a donné envie de retélécharger Red Dead 2 ! Si seulement j'avais plus de temps libre pour le recommencer à 0 !
Et bien, j'avoue que j'ai trouvé ça un peu complexe à suivre à des moments, alors que je suis habitué à ce genre de vidéo. Comme tu dis c'est dense. Et la longueur de la vidéo n'a pas forcément à voir avec ça. Mais c'est dense en information et en concepts. Mais sinon, c'est sympa et intéressant :)
Je me souviens que la première fois que j’ai joué à Rdr2 il m’a été impossible de continuer ma partie après la mort d’Arthur, j’ai immédiatement arrêté ma partie avant d’en relancer une nouvelle bien plus tard.
Super vidéo, je suis tombé par hasard dessus, dans les jeux ou je peux creer mon avatar je crée principalement 1 avatar masculin, je suis pas sexiste mais quand j'ai le choix je prend toujours un masculin mais quand cela m'ait imposer genre (Horizon, Control...) cela ne me dérange pas, et j'ai mon pote lui qui crée toujours des personnages féminins dans tous les jeux où c'est possibles de créer son propre avatar 😅
On ne s'identifie pas tous à ses avatars, quand j'ai le choix je joue toujours des persos féminins agréable à regarder :), pas des gros buffles mal rasés, comme je prend toujours la race humaine si y'a d'autres choix, j'aime pas jouer des lézards ou autres trucs.
*Si je devais prendre les données que tu donnes, chez moi tout dépend du jeux. Sur Fortnite, je suis 1 par contre sur RDR2 je suis 2, la ou je serais 3 ce serait GTA 5. Quand au 4 cela dépend du jeu aussi du jeu, les final fantasy et suivant le jeu FF, je suis 4 ou 3 ça dépend.*
Est-ce que jouer un avatar ça n'est pas simplement incarner un rôle comme le ferait tout comédien ?
Sauf qu'au lieu d'avoir un script qui nous dévoile tout avant de jouer le rôle, on découvre le monde, le personnage, les différents antagonistes, rôles secondaires, l'histoire au fur et à mesure qu'on joue.
Je viens de découvrir ta chaine.
Vidéo apparemment très intéressante, dommage que la musique soit beaucoup trop présente à mon gout et m'empêche de me focaliser sur ce que tu dis. Perso j'ai dû arrêter au bout de 6 minutes
Je rajouterais par rapport à la fin que pour un même joueur, le comportement évoluera fatalement en fonction du jeu. Difficile de sortir d'un 1 avec la paire de mains de gran turismo, mais un 4 est vite là avec les personnages auxquels on peut attribuer un caractère dans Detroit et y soumettre les choix effectués.
La question qui demeure est "n'est ce pas moi qui utilise l'avatar comme outil pour que ce personnage est ce caractère, dans le fond ?"
Very On Sun fait parti de ces gens qui en regardant un film vont se tourner vers toi et te lacher une question du genre:
"Tu pense quoi de la relation profonde entre la psychologie des personnages de cinéma et celles du jeux vidéo?"
Et a qui on répond:
"Mais bordel laisse moi regarder OSS 117 tranquille"
😂😂😂
😄
(En dehors de ça j'adore OSS 117)
Tes vidéos sont super intéressantes, je viens de toutes les regarder d'un coup !
Elles manquent cependant de beaucoup d'exemples.
Par exemple : tu parles des 4 degrés de relations avec les personnages : passionnant. Mais tu ne donnes pas trop d'exemples.
J'admet que ça laisse le choix de se projeter sa propre expérience mais ça ton message très obscur par moment ;)
Les exemples les plus frappant vis à vis de cette relation joueur / personnage virtuel, est League of Legends. Le champion choisis correspond souvent physiquement / moralement à ce que nous sommes irl ou l'inverse pour certains même si cest plus rare. Je suis sur que cela est le cas dans des RPG etc.
En tous cas c'est ce qui m'a le + frappé quand je cotoyais les joueurs de ce jeu.
Moi quand je joue a un jeu n'importe lequel, je prend pleinement peau de mon personnage créer, (je suis plus fan de jeu où on peu créer son propre perso) je vie mon jeu le présent du perso et je fais vivre le personnage dans son monde, son univers. Par exemple dans les Fallouts, Les Saints Row. Tandis que les perso déjà créer a l'avance par les dev's, c'est presque pareil mais du coup, je m'adapte pleinement aussi au perso. Un couteau suisse du Rôle Play RPG
C’est EXTRÊMEMENT intéressant et bien traité, félicitations
Moi je reste moi-même car je joue pour me divertir en premier lieu (sortir de la vie quotidienne) et je joue souvent a des jeux sans avatar : Les RTS, 4X, turn base et board/card game! Le but est de m'amuser car jai trouvé que je suis heureux quand je joue 😊!
Super analyse, un plaisir a écouter.
J'aurai aimé un voir Star Citizen dans les jeux, et la notion de 3 eme personne et 1er personne / VR.
Magnifiques réflexions et analyses, et chapeau pour les illustrations sublimes soigneusement choisies
C'est bien écrit et clair, tellement que j'ai remis en question ma façon de jouer et cela a soulevé des questions pour moi.
Pour ma part, lorsque je crée et contrôle un avatar (Skyrim, hogwarts legacy etc) j'ai tendance à projeter ce que je serais dans ce monde, selon mon idéal. Mais dans un jeu comme red dead rédemption, the witcher ou autre du genre, j'ai tendance à jouer selon le caractère du personnage et donc a m'y attacher, qui n'a pas chialer dans les 2 red dead lors de la mort des personnages ou lorsque l'on doit retrouver ciri et que le jeu nous fait croire qu'elle est morte, car on a de la peine sincère pour le personnage
Tres bonne video, beau boulot. J'avoue que je connaissais pas la chaine....mais la je m'abonne....s
La vidéo est sympa, mais je pense qu'il manque un point tres important, les devs. Tout le long de la vidéo on a l'impression que l'avatar est là, juste là, on ne se demande pas comment il est venu ici et pourquoi il peut faire tel ou tel action. Un jeu vidéo ça ne pousse pas sur un arbre, tout comme l'avatar que l'on incarne, tout ceci est mis en place par des dizaines de personnes. Enfin il faut croire que les devs ont terriblement bien fait leur travail pour RDR2 pour que quelqu'un imagine que l'avatar est plus que ce qu'il n'est, une ligne de code.
La différence entre : Mais bouge ! esquive, faits TA roulade crier a son perso ! et ... Nan ME touche pas crier a un boss