Pour l'exercice 1 de Badis, une version 'sans maths' : pour fixer les idées on va dire qu'il faut q litres pour faire le tour (il y a donc q litres cumulés dans tous les dépôts). Je pars faire un premier tour avec q litres dans mon réservoir, je pars de n'importe où. J'ai donc assez pour faire un tour complet forcément. A chaque instant, je trace sur un graphique le niveau de mon réservoir : on part donc de q litres, puis ça descends avant de remonter en passant le premier dépôt, puis ça redescend et ainsi de suite. Une fois mon tour terminé, j'ai de nouveau q litres dans mon réservoir. Je n'ai qu'a regarder à quel lieu était le point le plus bas à mon niveau de réservoir (sur le graphe que j'ai tracé). Il est facile de constater que ce lieu est nécessairement à l'un des emplacements des dépôts, juste avant d'avoir rempli mon réservoir. Comme c'est le point le plus bas, je pars d'ici, et je suis assuré de pouvoir faire le tour (je suis au min d'essence).
Pour le premier exo, il existe forcément un dépôt qui contient assez d'essence pour permettre d'arriver au suivant ( par l'absurde, dans le cas contraire la totalité de l'essence serait inférieur à la totalité du circuit). En partant de la, on peut combiner ces deux dépôts en un seul avec leur somme en essence. On se ramène ainsi à un problème de taille n-1. Par récurrence, on obtient le résultat escompté.
Mais comment garantir que cette somme soit suffisante pour parvenir au dépot suivant ? Il faudrait que le circuit de taille n-1 ait une solution qui parte du premier dépot ce qui ne semble pas garanti
@@maximevanderbeken4712 Mais le problème de taille n-1 dont tu parles n'est pas le même que le problème de taille n puisque le problème consiste à montrer qu'il existe un dépôt duquel partir alors que, après le 1er dépôt, on n'a plus la possibilité de choisir de dépôt, on utilise celui qui vient après le premier choisi...
@@incla6440je sais pas dans quelle prepa tu étais, mais à montaigne en tout cas ça dépendait beaucoup des chapitres, certains étaient bien calculatoires (proba, equa dif, calcul dif, diagonalisation) mais la plupart étaient quand même bien théoriques et abstraits (surtout en math, en physique c'était rare les colles théoriques, et c'était généralement proche du cours). Après j'étais en MP, ça peut compter aussi
Si vous avez aimé le probleme de gauche sur le plein de super, j ai retrouvé cette vidéo de Caldero qui a l époque m avait fortement fait penser à cet exercice. m.ua-cam.com/video/4QPMSxhfdxM/v-deo.html&pp=ygUQQ2FsZGVybyBiZXJ0cmFuZA%3D%3D
Non au contraire... Les colles c'est vraiment un bon moment, surtout avec les bons colleurs (80% des colleurs). Et je trouve que les exos donnés ici étaient plutôt sympa d'ailleurs
Pour l'exo de Paul; ça suffit de dire que delta et D commutent donc leurs noyaux et images sont stables par l'autre or le noyau de D est R_0[X] de même que le noyau de D^2 est R_1[X] qui est donc aussi stable par delta (puisque delta et D^2 commutent) donc l'endomorphisme induit par delta sur R_1[X] a une matrice de la forme [(a b) (0 c)] (par stabilité), ainsi en l'élevant au carré on obtient [(a^2 b(a+c)) (0 c^2)] = [(0 1) (0 0)] ce qui implique que 0 = 1 absurde?
Pour l'exo 3 : f continue je note I=\integre_{0}^{1}, De I(f²)=I(f^3) on tire I [ f² (f -1) ]= 0 (A) et de I(f^3)=I(f^4) on tire I[ f^{3) (f-1) ]= 0 (B) on fait (B)-(A) on tire I [ (f-1) (f^3 -f²)] = I [ f² (f-1)² ]= 0 (C) , on pose h(x)=f(x)(1-f(x)) on a h continue donc h² continue et positive d'apres (C) I(h²)=0 donc h=0 sur [ 0,1] , si il existe (a,b) tel que f(a)=0 et f(b)=1 alors par continuité de f on dispose de c tel que f(c)= 1\2 ce qui donne h(1\2)= 1\4 différent de 0 ce qui est absurde donc pour tout x dans [0,1] f(x)=0 ou pour tout x dans [0,1] , f(x)=1.
Pour l’exo 1, on peut trouver une preuve plus combinatoire, plus naturelle selon moi : on suppose par l’absurde que c’est pas possible, et donc que peut importe d’ou on part, il y a un entier ai tel que la quantité d’essence entre le départ et le numéro du départ + ai est strictement plus petite que la distance parcourue, on a donc créé une inégalité. En faisant ça partout, on imagine clairement qu’il n’y a pas assez d’essence. Pour le prouver c’est relativement simple, on montre qu’il existe un « cycle » de comptoirs où chaque comptoir est le précédent + ai ( on a donc la suite des premiers comptoirs que l’on ne peut pas atteindre en partant du comptoir précédent ), puisqu’il y a un nombre fini de comptoir, on peut trouver un cycle, et en additionnant les inégalités qu’on a supposé sur le dit cycle, on trouve facilement que la quantité d’essence est inférieure strictement à la distance totale du circuit, et donc c’est absurde, puisqu’on sait qu’elle est suffisante.
Pour l'exo 3: On note I = intégrale(f) = intégrale(f^2) = .... On a (f^2 - f)^2 = f^4 - 2f^3 + f^2 donc en intégrant des deux cotés et par linéarité de l'intégrale: intégrale((f^2 - f)^2) = I - 2I + I = 0. Maintenant il faut montrer que si l'intégrale d'une fonction positive est nulle alors la fonction intégrée est nulle. Pour ça on suppose par l'absurde que la fonction prend une valeur strictement positive. Par continuité on a un voisinage autour de cette valeur sur lequel la fonction est strictement positive. Donc l'intégrale sur cet intervalle est elle aussi strictement positive par "croissance" de l'intégration (ie f intégrale(f)
C'est une fausse khôlle avec de faux élèves et un faux professeur pour couronner le tout (ils ne sont pas à LLG mais à crasse H4 (à bon entendeur (merci d'avoir lu mon commentaire) ) )
Bonjour, j'aimerai avoir un conseil de ta part. L'année prochaine j'intègre éventuellement une prépa pcsi, disant dans une prépa de province et dont ses performances aux concours ne correspondent pas tout à fait à mes attentes. Est-ce que tu penses que c'est possible avec un bon dossier d'intégrer une très bonne prépa en spé voire une parisienne ?
Oui comme tu dit tout dépend de ton dossier après tu peux directement aller sur place lorsque tu finit ta première Année en prép province pour voir comment ça se passe (perso c’est c’que j’ai fait j’étais en prépa à Lille et maintenant à Stan à paris en deuxième année)
Comment s'appelle ce problème des dépôts d'essence ? Je me souviens l'avoir travaillé mais je ne peux retrouver la solution sur internet. Sinon auriez vous la solution?
Comme ça sans rien poser sur le papier je pense que ça peut se résoudre en se disant qu'en arrivant à chaque station on a au moins assez d'essence pour aller à la suivante, donc tu peux considérer l'essence en trop pour aller de la première à la deuxième, la rajouter à la quantité d'essence de la station 2, puis faire une récurrence jusqu'à la n-ème. Pas sur que ça marche mais ça m'a l'air de fonctionner
Pour l'exo 2: On a dd = D d'où dD = ddd = Dd. On commence par calculer d(cst). On a Dd(cst) = dD(cst) d'où Dd(cst) = d(0) (= 0 par linéarité de d). Donc en intégrant d(cst) = 0. Maintenant calculons d(X). On a Dd(X) = dD(X) d'où Dd(X) = d(1) or d(1) = 0 d'après le calcul précédent. Donc en intégrant d(X) = cst. On a alors D(X) = dd(X) = d(cst) = 0 ce qui est absurde.
La question sur le morphisme de groupe parait assez intuitive ( aussi faut il etre rigoureux ), mais deja ons ait que la suite u avec que des 1 est telle que phi(u)=1. Si ei est la base des suite de Z^N on a u = somme ei et donc intuitivement phi(u) = somme phi( ei ) = 1 et puisque phi( ei ) = 1 ou 0 donc il existe un unique i0 tel que phi( ei0)=1 et poir tt i different de i0 phi( ei)=. On en deduit que phi( u) = u(i0) pour tout suite u en la decomposant sur la base des suites de Z^N
Pas assez rigoureux ton raisonnement. Justement certes on a u=somme des u_ie_i mais c'est une somme infinie donc on ne peut pas utiliser la propriété de morphisme de groupes de phi aussi rapidement même après avoir montré l'existence et l'unicité de i0 tel que phi(e_i0)=1. La propriété de morphisme ne peut être utilisée que pour des suites ayant un support fini puisque celles-ci s'écrivent somme (finie) de u_ie_i ou bien étant stationnaires (puisqu'on connaît le comportement de phi sur les suites constantes). Pour faire ce que tu veux il faudrait mettre une métrique sur l'espace des suites à coefficients dans Z, montrer que les suites à support fini sont denses (pas trop dur) pour cette métrique et enfin (le plus dur) que phi est continue pour cette métrique. On sort largement du cadre de la prépa il faut connaître un peu la notion de semi-normes séparante ici.
L'idée pour faire plus simple est que les suites e_i ne forment pas une base de Z^N. Elles engendrent les suites nulles APCR puisqu'on est autorisés à ne faire que des combinaison linéaires finies de celles-ci.
@@leonardfousset4380 je comprends bien que ce n est pas assez rigoureux, je voulais juste dire que ca donne une intuition sur le n unique tel que phi( u ) = un. Mon point etait qu on "voit" d ou ca vient mais biensur il faudrait etre plus rigoureux our avoir une vraie preuve.
Il me semble qu’on pourrait faire l’exo 1, avec un argument de continuité discrète: on numérote les dépôts de 1 à n: Soit : gi le volume d’essence présent dans le dépôt i. di la distance (en termes de quantité d’essence nécessaire) entre le depot i et le depot i+1 . On définît ri = gi -di comme etant la quantité nette d’essence gagnée (ou perdue) en allant du dépôt i au dépôt i+1. Alors on a par hypothèse : sum_i=1^n ri >= 0. Regardant la somme cumulative Si des quantités nettes d’essence depuis un point de départ quelconque : Si= sum_j=1^i rj. Pour i =1 ,2,…,n On note que Sn >= 0. Raisonnons par l’absurde en supposant qu’il n existe pas de point de départ à partir duquel on puisse faire le tour du circuit sans manquer d’essence. Cela signifie donc qu’à partir de n’importe quel dépôt, on rencontre un moment où la quantité d’essence devient négative avant de compléter le tour. Considérons la fonction Si (somme cumulative) modulo n , qui est une suite circulaire car : S(i+n) = S(i) + S(n). Soit Smin le minimum de la suite Si pour i=1,2,…,n . Supposons que ce minimum est atteint à l’indice k , c’est à dire : S(k) =< S(i) pour tout i=1,2,…,n Alors en partant du dépôt K+1 . A partir de ce point la somme cumulative est: S(k+1) =S(k) + r(k+1) Par construction, puisque S(k) est le minimum, toutes les valeurs suivantes S(K+1),S(k+2),…., S(k+n) doivent etre au moins aussi grandes que S(k). Cela garantit que partant de K+1 nous permet de faire le tour complet sans que la somme cumulative ne devienne négative. Ainsi, à partir du dépôt K+1 garantit que la somme cumulative d’essence reste non négative tout au long du circuit. Ce qui permet de conclure. 😇
Je crois que ça marche pas ton truc, mais je suis pas sûr d'avoir bien tout compris. Tu pourrais revenir sur ces points stp ? 1) J'ai l'impression que tu donnes deux définitions différentes de Si 2) L'égalité S(i+n) = S(i)+S(n) est-elle vraie/ a-t-elle un sens ? 3) Tu raisonnes pas l'absurde sans jamais pointer de contradiction, c'est mauvais signe
@@yannld9524peut-être que simplement ce mode de raisonnement est encore trop avancé pour toi pour le moment. L’égalité est vrai car je raisonne en modulo n , S(i+n)= sum j=1^n rj + sum j=n+1 ^ i+n rj = S(n) + sum k=1^n r_(k+n). Or comme on raisonne modulo n, et la trajectoire et circulaire r(k+n) c’est simple le point r(k) modulo n , Donc S(i+n) =s(n) + S(i) mod n . 2) l’absurde c’est une manière de dire que je peux commencer par n’importe qu’elle dépôt, en l’occurrence j’arrive à construire un point par lequel si je commence par ce point, je tombe en une contradiction, donc en l’occurrence l’hypothèse est fausse d’ou la demo. C’est un mode très avancé de raisonnement dans cette preuve, niveau IMO, en utilisant un argument de continuité discrète. Je t’invite à poster Ma solution dans des forums tu auras peut-être une meilleure assistance à sa compréhension
@@tgg7525 si j’etais prétentieux comme tu prétends je n’aurais pas répondu au commentaire, dire ton « ton truc » marche pas, puis ensuite relevé des éléments relativement simpliste qui pouvait être compris simplement de soi meme avec une lecture proactive de la demo… je pense que tu te trompe sur qui designer de prétentieux…
@@natsudragnir4131 Mdr non c'est pas "trop avancé" pour moi, mais tu pars un peu dans tous les sens et t'es pas très précis dans tes notations... A ta décharge le format des commentaires youtube n'aide pas à écrire proprement des maths. En relisant j'ai quand même fini par comprendre ton idée, et en effet ça fonctionne, désolé de pas y avoir cru en première lecture. Par contre je maintiens, ta preuve par l'absurde n'en est pas une : tu supposes un truc que tu n'utilises pas vraiment ensuite (parce qu'on en a pas besoin).
Wsh les gars, laissez a Paul rocher un peu de tableau mdr
Il en a pas besoin tout dans la tete
Déjà il a la portion la plus petite le pauvre
C'est la dure vie du milieu, c'est généralement les deux côtés qui font leur trait pour délimiter les parties
J’aime beaucoup les visages des deux compatriotes de droite lorsque tu énumères le problème numéro 1
Pour l'exercice 1 de Badis, une version 'sans maths' : pour fixer les idées on va dire qu'il faut q litres pour faire le tour (il y a donc q litres cumulés dans tous les dépôts). Je pars faire un premier tour avec q litres dans mon réservoir, je pars de n'importe où. J'ai donc assez pour faire un tour complet forcément. A chaque instant, je trace sur un graphique le niveau de mon réservoir : on part donc de q litres, puis ça descends avant de remonter en passant le premier dépôt, puis ça redescend et ainsi de suite. Une fois mon tour terminé, j'ai de nouveau q litres dans mon réservoir. Je n'ai qu'a regarder à quel lieu était le point le plus bas à mon niveau de réservoir (sur le graphe que j'ai tracé). Il est facile de constater que ce lieu est nécessairement à l'un des emplacements des dépôts, juste avant d'avoir rempli mon réservoir. Comme c'est le point le plus bas, je pars d'ici, et je suis assuré de pouvoir faire le tour (je suis au min d'essence).
Intuition très intéressante de Paul B à droite !
Incroyable ! J'adore !! Je vais regarder ça tout de suite 💯
Aucune vanne la video a l’air exceptionnelle, essaye d’en faire plus comme ca c vraiment Masterclass
t'es rapide toi dis donc
Vrmt la vidéo est un pur chef d’œuvre
Le mec à droite est hyper chaud fr
Ils sont au top niveau à H4💪
Pour le premier exo, il existe forcément un dépôt qui contient assez d'essence pour permettre d'arriver au suivant ( par l'absurde, dans le cas contraire la totalité de l'essence serait inférieur à la totalité du circuit). En partant de la, on peut combiner ces deux dépôts en un seul avec leur somme en essence. On se ramène ainsi à un problème de taille n-1. Par récurrence, on obtient le résultat escompté.
Mais comment garantir que cette somme soit suffisante pour parvenir au dépot suivant ? Il faudrait que le circuit de taille n-1 ait une solution qui parte du premier dépot ce qui ne semble pas garanti
@@bidoutoumou3767 je ne garanti rien, je me ramène uniquement à un problème de taille n-1. C'est l'hérédité qui me garanti Hn-1.
@@maximevanderbeken4712 Mais le problème de taille n-1 dont tu parles n'est pas le même que le problème de taille n puisque le problème consiste à montrer qu'il existe un dépôt duquel partir alors que, après le 1er dépôt, on n'a plus la possibilité de choisir de dépôt, on utilise celui qui vient après le premier choisi...
@@EliasPORTOLU tu n'as pas bien lu ma preuve.
@@maximevanderbeken4712 Tu as entièrement raison ! J'avais lu trop rapidement. Ta solution est au contraire élégante. Bien vu !
mec merci je vais en prepa l'an prochain je voulais tellement savoir comment se passe une vrai kholle mec t'es un geni vraiment merci
Très franchement, c’est en général moins théorique, dans la plupart des prépas moins prestigieuses tu seras bombardés d’exos bien plus calculatrices
@@incla6440je sais pas dans quelle prepa tu étais, mais à montaigne en tout cas ça dépendait beaucoup des chapitres, certains étaient bien calculatoires (proba, equa dif, calcul dif, diagonalisation) mais la plupart étaient quand même bien théoriques et abstraits (surtout en math, en physique c'était rare les colles théoriques, et c'était généralement proche du cours). Après j'étais en MP, ça peut compter aussi
Si vous avez aimé le probleme de gauche sur le plein de super, j ai retrouvé cette vidéo de Caldero qui a l époque m avait fortement fait penser à cet exercice.
m.ua-cam.com/video/4QPMSxhfdxM/v-deo.html&pp=ygUQQ2FsZGVybyBiZXJ0cmFuZA%3D%3D
Le mec a droite est chaud
Je pense que je vais annuler mon inscription en prepa..
Mais nooon au début on est pas chaud comme ça, on le devient et c'est ça qui est cool
Non au contraire... Les colles c'est vraiment un bon moment, surtout avec les bons colleurs (80% des colleurs). Et je trouve que les exos donnés ici étaient plutôt sympa d'ailleurs
T'enchaine les bangers en ce moment on mange bien
Merci de partager avec un nous un pdf avec les énoncés et corrigés des exercices si cela est possible.
tu veux un menu big mac aussi ?
Moi chuis là, à une semaine des oraux, je galère à faire des IPP...
Oof
comment t’as passé les écrits ptdrrr
Si mes souvenirs sont bons y avait pas à en faire
Pour l'exo de Paul; ça suffit de dire que delta et D commutent donc leurs noyaux et images sont stables par l'autre or le noyau de D est R_0[X] de même que le noyau de D^2 est R_1[X] qui est donc aussi stable par delta (puisque delta et D^2 commutent) donc l'endomorphisme induit par delta sur R_1[X] a une matrice de la forme [(a b) (0 c)] (par stabilité), ainsi en l'élevant au carré on obtient [(a^2 b(a+c)) (0 c^2)] = [(0 1) (0 0)] ce qui implique que 0 = 1 absurde?
Pour l'exo 3 : f continue je note I=\integre_{0}^{1}, De I(f²)=I(f^3) on tire I [ f² (f -1) ]= 0 (A) et de I(f^3)=I(f^4) on tire I[ f^{3) (f-1) ]= 0 (B) on fait (B)-(A) on tire I [ (f-1) (f^3 -f²)] = I [ f² (f-1)² ]= 0 (C) , on pose h(x)=f(x)(1-f(x)) on a h continue donc h² continue et positive d'apres (C) I(h²)=0 donc h=0 sur [ 0,1] , si il existe (a,b) tel que f(a)=0 et f(b)=1 alors par continuité de f on dispose de c tel que f(c)= 1\2 ce qui donne h(1\2)= 1\4 différent de 0 ce qui est absurde donc pour tout x dans [0,1] f(x)=0 ou pour tout x dans [0,1] , f(x)=1.
Wa no le mec a droite est terrifiant
Pour l’exo 1, on peut trouver une preuve plus combinatoire, plus naturelle selon moi : on suppose par l’absurde que c’est pas possible, et donc que peut importe d’ou on part, il y a un entier ai tel que la quantité d’essence entre le départ et le numéro du départ + ai est strictement plus petite que la distance parcourue, on a donc créé une inégalité. En faisant ça partout, on imagine clairement qu’il n’y a pas assez d’essence. Pour le prouver c’est relativement simple, on montre qu’il existe un « cycle » de comptoirs où chaque comptoir est le précédent + ai ( on a donc la suite des premiers comptoirs que l’on ne peut pas atteindre en partant du comptoir précédent ), puisqu’il y a un nombre fini de comptoir, on peut trouver un cycle, et en additionnant les inégalités qu’on a supposé sur le dit cycle, on trouve facilement que la quantité d’essence est inférieure strictement à la distance totale du circuit, et donc c’est absurde, puisqu’on sait qu’elle est suffisante.
Le mec à droite est vif
Pour l'exo 3: On note I = intégrale(f) = intégrale(f^2) = .... On a (f^2 - f)^2 = f^4 - 2f^3 + f^2 donc en intégrant des deux cotés et par linéarité de l'intégrale: intégrale((f^2 - f)^2) = I - 2I + I = 0. Maintenant il faut montrer que si l'intégrale d'une fonction positive est nulle alors la fonction intégrée est nulle. Pour ça on suppose par l'absurde que la fonction prend une valeur strictement positive. Par continuité on a un voisinage autour de cette valeur sur lequel la fonction est strictement positive. Donc l'intégrale sur cet intervalle est elle aussi strictement positive par "croissance" de l'intégration (ie f intégrale(f)
On peut aussi resoudre la premiere question de Paul B. a l'aide de l'inegalite de caushy (egalite ssi f et f^2 sont lineairement dependants)
Paul Rocher ❤️❤️
Trop chaud le Bad 🥵
Grand classique en ce moment les vidéos
C'est une fausse khôlle avec de faux élèves et un faux professeur pour couronner le tout (ils ne sont pas à LLG mais à crasse H4 (à bon entendeur (merci d'avoir lu mon commentaire) ) )
??? J'ai pas compris pourquoi c'est faux ? Et ils t'ont fait quoi h4 mdr ?
Superbe vidéo, on en veut plus comme ça !
Salut petite question, qu'elle livre conseilleriez vous à acheter en francais(je parle pour réviser) comme par exemple "j'integre", ou autre...
Coucou, a mon avis le Dunot c'est le meilleur
MON BAD ❤️
Bonjour, j'aimerai avoir un conseil de ta part. L'année prochaine j'intègre éventuellement une prépa pcsi, disant dans une prépa de province et dont ses performances aux concours ne correspondent pas tout à fait à mes attentes. Est-ce que tu penses que c'est possible avec un bon dossier d'intégrer une très bonne prépa en spé voire une parisienne ?
Oui comme tu dit tout dépend de ton dossier après tu peux directement aller sur place lorsque tu finit ta première Année en prép province pour voir comment ça se passe (perso c’est c’que j’ai fait j’étais en prépa à Lille et maintenant à Stan à paris en deuxième année)
@@Kdeux-c4zt’as pas redoublé ?
Après, tu as quand même tes chances pour les grandes écoles, chaque année les prépa de provinces envoient des gens sur x-ens
Passionnant le 1er exo, je vais essayer de le faire sans regarder la video
Alors ?
On salut les bourgeois parisiens
Comment s'appelle ce problème des dépôts d'essence ? Je me souviens l'avoir travaillé mais je ne peux retrouver la solution sur internet. Sinon auriez vous la solution?
Comme ça sans rien poser sur le papier je pense que ça peut se résoudre en se disant qu'en arrivant à chaque station on a au moins assez d'essence pour aller à la suivante, donc tu peux considérer l'essence en trop pour aller de la première à la deuxième, la rajouter à la quantité d'essence de la station 2, puis faire une récurrence jusqu'à la n-ème. Pas sur que ça marche mais ça m'a l'air de fonctionner
je ne pense pas que ce soit correct puisque ca implique qu’on peut faire un tour complet a partir de n’importe quel depot ce qui est faux
Très intéressant 😊
Pour l'exo 2: On a dd = D d'où dD = ddd = Dd. On commence par calculer d(cst). On a Dd(cst) = dD(cst) d'où Dd(cst) = d(0) (= 0 par linéarité de d). Donc en intégrant d(cst) = 0. Maintenant calculons d(X). On a Dd(X) = dD(X) d'où Dd(X) = d(1) or d(1) = 0 d'après le calcul précédent. Donc en intégrant d(X) = cst. On a alors D(X) = dd(X) = d(cst) = 0 ce qui est absurde.
quel crack ce paul B
Badis il a pris cher non ? Pas facile ses exos
C’est quel filière ?
Prepa pcsi
Quelqu’un connaît le snap du mec à droite?
La question sur le morphisme de groupe parait assez intuitive ( aussi faut il etre rigoureux ), mais deja ons ait que la suite u avec que des 1 est telle que phi(u)=1. Si ei est la base des suite de Z^N on a u = somme ei et donc intuitivement phi(u) = somme phi( ei ) = 1 et puisque phi( ei ) = 1 ou 0 donc il existe un unique i0 tel que phi( ei0)=1 et poir tt i different de i0 phi( ei)=. On en deduit que phi( u) = u(i0) pour tout suite u en la decomposant sur la base des suites de Z^N
Pas assez rigoureux ton raisonnement.
Justement certes on a u=somme des u_ie_i mais c'est une somme infinie donc on ne peut pas utiliser la propriété de morphisme de groupes de phi aussi rapidement même après avoir montré l'existence et l'unicité de i0 tel que phi(e_i0)=1.
La propriété de morphisme ne peut être utilisée que pour des suites ayant un support fini puisque celles-ci s'écrivent somme (finie) de u_ie_i ou bien étant stationnaires (puisqu'on connaît le comportement de phi sur les suites constantes).
Pour faire ce que tu veux il faudrait mettre une métrique sur l'espace des suites à coefficients dans Z, montrer que les suites à support fini sont denses (pas trop dur) pour cette métrique et enfin (le plus dur) que phi est continue pour cette métrique. On sort largement du cadre de la prépa il faut connaître un peu la notion de semi-normes séparante ici.
L'idée pour faire plus simple est que les suites e_i ne forment pas une base de Z^N. Elles engendrent les suites nulles APCR puisqu'on est autorisés à ne faire que des combinaison linéaires finies de celles-ci.
@@leonardfousset4380 je comprends bien que ce n est pas assez rigoureux, je voulais juste dire que ca donne une intuition sur le n unique tel que phi( u ) = un. Mon point etait qu on "voit" d ou ca vient mais biensur il faudrait etre plus rigoureux our avoir une vraie preuve.
J’ai pas regarde la video mais l’exo sur la formule 1 c’est pas un peu comme l’exo du marcheur, genre tvi en trouvant la bonne fonction
je crois que delta existe si on impose pas la linearité
Cool!
C’est quoi « une kholle » ?
c'est une interrogation orale le prof te donne un exo et tu le fais au tableau. c'est connu en prépa
Il me semble qu’on pourrait faire l’exo 1, avec un argument de continuité discrète: on numérote les dépôts de 1 à n:
Soit : gi le volume d’essence présent dans le dépôt i.
di la distance (en termes de quantité d’essence nécessaire) entre le depot i et le depot i+1 .
On définît ri = gi -di comme etant la quantité nette d’essence gagnée (ou perdue) en allant du dépôt i au dépôt i+1.
Alors on a par hypothèse : sum_i=1^n ri >= 0.
Regardant la somme cumulative Si des quantités nettes d’essence depuis un point de départ quelconque :
Si= sum_j=1^i rj. Pour i =1 ,2,…,n
On note que Sn >= 0.
Raisonnons par l’absurde en supposant qu’il n existe pas de point de départ à partir duquel on puisse faire le tour du circuit sans manquer d’essence. Cela signifie donc qu’à partir de n’importe quel dépôt, on rencontre un moment où la quantité d’essence devient négative avant de compléter le tour.
Considérons la fonction Si (somme cumulative) modulo n , qui est une suite circulaire car :
S(i+n) = S(i) + S(n).
Soit Smin le minimum de la suite Si pour i=1,2,…,n . Supposons que ce minimum est atteint à l’indice k , c’est à dire :
S(k) =< S(i) pour tout i=1,2,…,n
Alors en partant du dépôt K+1 .
A partir de ce point la somme cumulative est:
S(k+1) =S(k) + r(k+1)
Par construction, puisque S(k) est le minimum, toutes les valeurs suivantes S(K+1),S(k+2),…., S(k+n) doivent etre au moins aussi grandes que S(k). Cela garantit que partant de K+1 nous permet de faire le tour complet sans que la somme cumulative ne devienne négative.
Ainsi, à partir du dépôt K+1 garantit que la somme cumulative d’essence reste non négative tout au long du circuit. Ce qui permet de conclure.
😇
Je crois que ça marche pas ton truc, mais je suis pas sûr d'avoir bien tout compris. Tu pourrais revenir sur ces points stp ?
1) J'ai l'impression que tu donnes deux définitions différentes de Si
2) L'égalité S(i+n) = S(i)+S(n) est-elle vraie/ a-t-elle un sens ?
3) Tu raisonnes pas l'absurde sans jamais pointer de contradiction, c'est mauvais signe
@@yannld9524peut-être que simplement ce mode de raisonnement est encore trop avancé pour toi pour le moment.
L’égalité est vrai car je raisonne en modulo n ,
S(i+n)= sum j=1^n rj + sum j=n+1 ^ i+n rj = S(n) + sum k=1^n r_(k+n).
Or comme on raisonne modulo n, et la trajectoire et circulaire r(k+n) c’est simple le point r(k) modulo n ,
Donc S(i+n) =s(n) + S(i) mod n .
2) l’absurde c’est une manière de dire que je peux commencer par n’importe qu’elle dépôt, en l’occurrence j’arrive à construire un point par lequel si je commence par ce point, je tombe en une contradiction, donc en l’occurrence l’hypothèse est fausse d’ou la demo.
C’est un mode très avancé de raisonnement dans cette preuve, niveau IMO, en utilisant un argument de continuité discrète.
Je t’invite à poster Ma solution dans des forums tu auras peut-être une meilleure assistance à sa compréhension
@@natsudragnir4131 la prétention que t'as 😂😂
@@tgg7525 si j’etais prétentieux comme tu prétends je n’aurais pas répondu au commentaire, dire ton « ton truc » marche pas, puis ensuite relevé des éléments relativement simpliste qui pouvait être compris simplement de soi meme avec une lecture proactive de la demo… je pense que tu te trompe sur qui designer de prétentieux…
@@natsudragnir4131 Mdr non c'est pas "trop avancé" pour moi, mais tu pars un peu dans tous les sens et t'es pas très précis dans tes notations... A ta décharge le format des commentaires youtube n'aide pas à écrire proprement des maths. En relisant j'ai quand même fini par comprendre ton idée, et en effet ça fonctionne, désolé de pas y avoir cru en première lecture. Par contre je maintiens, ta preuve par l'absurde n'en est pas une : tu supposes un truc que tu n'utilises pas vraiment ensuite (parce qu'on en a pas besoin).
l'exo 2 est ultra classique donc pas la peine de le solutionné.
c quoi l’insta du mec en blanc?
elle veut
Il a la tête des bg dans les séries pour ados
Vasy tg la chaudasse
Assez marrant le 1er exo !
Menfou moi je vais en IUT
Il est toujours facile de donner des exercices dont on connait la réponse !!! de plus tu manques de rigueur !!!
Que du Blanc.