Ah là là en tant que pion dans un collège parisien très mixte, avec des très bourges voire aristo, comme bien prolos, des gamins de toutes les origines, excepté ceux de campagne. La tragédie, c'est le mot, le quotidien. Alors on se met des œillères pour continuer avancer, faire du mieux qu'on peut en tenant les exigences, directives du CPE, de la principale, des profs, des collègues tout en essayant de pas faire trop faire les flics, de se faire apprécier des gamins, d'être juste avec eux, tout en essayant de préserver nos voix, nos corps, de se faire respecter, de pas se laisser insulter, de pas laisser les gamins s'agresser. Entre ceux qui s'harcèlent, s'envoie des nudes, violent à être tellement construit en obsédé, et avec une prévention sexuelle dont l'infirmière, la psychologue, l'assistante sociale se torchent avec tellement elles sont peut présentes. Punir, punir, tout le temps, les colles à foison, traumatisantes pour les plus fragiles, gênantes pour les studieux, ceux qui n'en ont que faire pour ceux qui savent que leur épanouissement ne se fera clairement pas entre les murs d'une salle de classe, une façon de se rebeller. Il y a ceux qui n'ont tellement aucune formations politiques, aucune auto-critique, persuadés que tout ce qu'ils font c'est le mieux, mais surtout préservant leur petits intérêts personnels. Rois de l'hypocrisie à tous les étages. Ces farces démocratiques que sont les conseils de classe, conseils administration, conseils de discipline, les décisions sont déjà prises à l'avance, au fond c tjrs le principale qui décide en faisant bien comprendre dans quel sens faut aller. Oui encore un nouveau noir prolo viré. La hiérarchie partout entre les premiers de classes hautains méprisant notre boulot absolument persuadé de leur génie, et ceux qui chialent pcq leur notes ne serait pas suffisante pour atteindre tel ou tel établissement que nous a fixé papa maman que l'on doit tous remettre à leur place, rassurer, réconforter, essuyer un peu les plaies à nos façons. Et en même temps entendre les quotidiens familiaux dégueulasses de ces gamins, pour certains avec les parents qui taffent toute la journée femme de ménage, ou banquier, vivant à 5 dans un 30m2, dormant dans la chambre de leur parent seul. ou dans des 200 m2 vides. Entre tous ceux qui se font frapper, ceux subissant les mains baladeuses, les propos absolument inappropriés familiales. Et puis le harcèlement de rue et les dick pick sur Internet absolument norme pour celles qu'ont entre 12 et 15 piges. Les gamins reçoivent grandissent subissent mais surtout intègrent toutes les injustices de nos sociétés, sans avoir les moyens critiques, politiques, pour les analyser justement. Sans trop savoir ce qui est normal ou non, puisque fondamentalement, ils intègrent. Et pourtant malgré tout ça, y a de la joie, de chouettes amitiés sincères qui font pas trop mal, ça rigole, bcp, y a des amourettes aussi heureuses, des papillons dans le ventre. Ca reste la vie. La vie est aussi tragique. Dans tous les cas, c'est bien le mot.
J'avais adoré... J'ai été à l'école dans une classe comme celle là dans les années 70-80. La cuisinière faisait son jardin potager pour nous faire à manger. Le film m'avait surtout ému aux larmes.
J'avais vu ce film à l'époque, mais je ne m'en souviens presque plus. Tu m'as donné envie de le revoir avec un regard différent, 20 ans plus tard. Car quand j'étais ado, je n'avais pas les outils et bagages suffisants pour comprendre la tristesse et l'aspect social de ce documentaire. Merci beaucoup pour cette vidéo.
je suis jeune enseignant dans le secondaire mais je suis presque jaloux des professeurs des écoles et des opportunités qu'ils ont à disposition pour instruire et éduquer les enfants. Ce documentaire est d'utilité publique et devrait être diffusé dans les établissements scolaires pour renforcer les interactions entre enseignants et élèves.
Bonjour, ce film n'est hélas absolument pas le reflet de ce qu'est l'école primaire aujourd'hui notamment dans les centres urbains, où les effectifs sont très chargés (souvent 27 enfants par classe, avec des doubles niveaux et des élèves en situation de handicap à gérer seul car les AESH sont rares). Je vous conseille d'aller jeter un oeil au compte d'une enseignante tout aussi exceptionnelle que ce maître : Emilie Hanrot. Elle fait actuellement un burn-out et explique qu'avec la meilleure bonne volonté du monde, enseigner n'est plus possible dans les conditions actuelles.
Entre Les Murs détesté à l'époque et quand je l'ai revu y a peu je l'ai largement revu à la hausse. Il n'est pas parfait mais très fort dans ce qu'il raconte et dénonce. Être et avoir il m'avait touché malgré quelques scènes agaçantes mais je ne l'ai pas revu depuis. Bonne vidéo !
Bien que tu termines par un "Bonne vidéo", tu as fait l'erreur de commencer par dire que tu as détesté (à l'époque) le film "entre les murs", du coup tu n'as le droit au like, comme à chaque fois qu'un commentaire émet une critique qui va un peu à contre sens du vidéaste : tu pourras t'en rendre compte sur d'autres commentaires, c'est quasi systématique ! et c'est dommage cet état d'esprit... Du coup je like ton commentaire car je te rejoins sur ton commentaire pour les 2 films ;)
@@emmanuel-hg1xk les regards peuvent changer entre les époques lorsqu'on a découvert tel ou tel film. Je fais ça pour tous les films. Je les revois. Autant ceux que j'ai aimé comme pas aimé. Pas seulement parce que le regard a changé mais parce que aussi je peux évoluer dans la lecture d'un film. En écoutant par exemple La Gêne Occasionnée je m'aperçois qu'il y a encore toute une lecture de film que je sais pas lire, les plan séquences par exemple chez moi je sais rarement les capter et les critiques m'aident à mieux les saisir. Puis il y a le vécu personnel qui y joue aussi. J'avais découvert ce film Entre Les Murs à un mauvais moment de ma vie et donc je l'ai forcément rejeté. J'essaie pourtant d'être toujours objective mais quand ça touche trop personnellement y a des fois c'est difficile de le faire. Mais sinon je comprends ce que tu dis qu'il est difficile d'être à contre courant des critiques. Bien que j'aime beaucoup le cinéma américain je peux ne pas être tendre avec un Blockbuster par exemple et qui pourtant fait un carton et là je peux me prendre des sacré critiques dans la tronche. Je ne citerai pas de films mais pour ça donné son propre avis c'est compliqué nous sommes d'accord sur ce point la...
Être et avoir a eu, en effet, un énorme succès à sa sortie. C'était même devenu un phénomène de société grâce à sa qualité mais aussi parce que les spectateurs avaient adopté Jojo et Mr Lopez un peu comme des personnages de fiction, émouvants et ... amusants. L'émotion des adieux de Mr Lopez à son métier à la fin du film avait beaucoup marqué. Affaire d'émotion donc pour ce succès. Outre le contenu de votre analyse, j'ajouterais que dans les discussions entre pédagogues, on était très critiques sur les méthodes pédagogiques archaïques employées par Mr Lopez, et sur son non respect de la loi en matière de devoirs écrits donnés aux élèves de primaire (on n'a pas le droit d'en donner). Le triste fut que Mr Lopez a réclamé quelques mois après la sortie du film de l'argent au producteur et a intenté un procès...où il a englouti toutes ses économies pour finalement le perdre. Mais c'est un beau documentaire et Nicolas Philibert a un beau regard sur ce qu'il filme. Merci.❤
merci d'évoquer les polémiques qui ont suivi le film (précision : des parents, dont celui du Jojo de l'affiche, ont également demandé des compensations financières mais, sans doute faute de moyens, ne sont pas allés jusqu'aux tribunaux) car c'est tout de même allé jusqu'à la cour européenne cette affaire ! Et je trouve ça dommage que ce ne soit pas évoqué dans cette vidéo (clairement en partie parce que ça n'irait pas avec le discours "gauchiste" du vidéaste)... car, selon moi, c'est assez révélateur de nos sociétés contemporaines et ça soulève au minimum des questions... ce qui n'enlève rien à vos propos sur les méthodes de cet instituteur que vous avez bien fait se souligner et au film (que trouve également réussi) lui même bien sûr !
Votre vidéo est très bien faite mais personnellement, c'est le discours autour du film qui m'a le plus intéressé, surtout dans son aspect clash des générations et sur ce que ça dit de l'évolution de notre rapport à l'éducation. J'aurais voulu que vous en parliez plus, notamment des réactions de la salle. Selon vos, quelles étaient la raison de ces rires ? Etait-ce dû à une mauvaise compréhension de son propos (de même visiblement pour les discours officiels) ? Une moquerie envers les personnes représentées ? Ou plutôt un rire de sympathie, un "moi aussi j'ai vécu ça étant petit" ? De ce cas précis, le fait de l'avoir vu avec du public ajoute une dimensions à votre perception, sa réception en tant que telle mérite peut-être une analyse selon moi. Ou peut-être une analyse comparative de plusieurs films de l'école, je sais pas.
Je n'ai pas vu ce film mais ça donne vraiment envie. Niveau excellents films sur l'école, as-tu vu Ça commence aujourd'hui de Tavernier ? Ça a été un véritable uppercut me concernant, je t'encourage à le voir vu que la depiction du système éducatif a l'air de t'intéresser
@@GuimFocus à voir... en tant que gauchiste le film de Tavernier devrait te plaire.. en tout cas, je sais à l'avance que tu ne le détesteras pas.. et même si tu ne l'apprécies pas, tu seras le nuancer contrairement à ce que tu n'as pas fait pour le film " pas de vagues" (même si j'ai trouvé la vidéo et ta critique intéressante). question : pourquoi tu n'as pas évoqué les polémiques autour du film.. qui pourtant, je trouve, révèle bien des choses sur notre, nos sociétés dites modernes ! Je résume en quelques mots pour ceux qui ne savent pas : environ 1 an après la sortie du film qui a très bien fonctionné en salles (autre époque) l'instituteur (évoqué dans la fiche wikipedia d'ailleurs) ainsi que quelques parents (non évoqué par wikipedia, sans doute parce qu'ils ne sont pas allés jusqu'aux tribunaux contrairement à l'instit) dont celui de Jojo (celui de l'affiche du film) ont demandé un droit à l'image mais surtout des compensations financières du fait d'avoir été filmés.. au final c'est allé jusqu'à la cour européenne (!) mais au final, à chaque fois, en France comme au niveau européen donc, ils ont été déboutés car, pour faire simple, il est considéré qu'ils étaient (de fait) tous au courant du projet.. et qu'ils ne sont pas comédiens ! et je rajoute que sinon on ne pourrait plus faire de documentaires ou de films documentaires de ce genre..
J'ai vu Chroniques à Téhéran dans une salle remplie de vieux. Ça riait à gorges déployées devant les humiliations que subissaient les personnages. Gros malaise pour ma part.
Bah bossant actuellement dans un collège, et pour en discuter, l'immense majorité des gamins se sont fait giflés par leur parents... Et les gamins intègrent ça comme tout à fait normal faisant parti de leur éducation. Bon terreau pour reproduire ça à leurs propres gosses. En même temps y a quasi pas d'éducation de prévention aux parents comme aux gamins. Les gens se démerdent, sans ressources extérieur, ils reproduisent ce qu'ils ont subi.
@@GuimFocus J'ai trouvé intéressant tout ce (votre) passage d'analyses sur les disputes entre élèves pour nous amener à l'immersion d'un des deux protagonistes dans le film.
Perso je débute dans l'écriture de scénario je suis une ancienne aesh je l'ai été pendant 6 ans j'écris un court métrage sur l'école . Je confirme qu'il y a un mal être des profs mais pas que d'autres personnels de la grande institution souffre au quotidien..
intéressant mais si peux me permettre, ne pas faire ce genre de commentaire ici car le vidéaste fait des retours, des commentaires, principalement qu'aux personnes qui vont dans son sens de pensée.. ce que je trouve dommage personnellement..
![[UA] NAVI проти G2 Esports | Blast Premier Fall Final](http://i.ytimg.com/vi/QWlIm4FGESQ/mqdefault.jpg)
Ah là là en tant que pion dans un collège parisien très mixte, avec des très bourges voire aristo, comme bien prolos, des gamins de toutes les origines, excepté ceux de campagne.
La tragédie, c'est le mot, le quotidien. Alors on se met des œillères pour continuer avancer, faire du mieux qu'on peut en tenant les exigences, directives du CPE, de la principale, des profs, des collègues tout en essayant de pas faire trop faire les flics, de se faire apprécier des gamins, d'être juste avec eux, tout en essayant de préserver nos voix, nos corps, de se faire respecter, de pas se laisser insulter, de pas laisser les gamins s'agresser. Entre ceux qui s'harcèlent, s'envoie des nudes, violent à être tellement construit en obsédé, et avec une prévention sexuelle dont l'infirmière, la psychologue, l'assistante sociale se torchent avec tellement elles sont peut présentes. Punir, punir, tout le temps, les colles à foison, traumatisantes pour les plus fragiles, gênantes pour les studieux, ceux qui n'en ont que faire pour ceux qui savent que leur épanouissement ne se fera clairement pas entre les murs d'une salle de classe, une façon de se rebeller.
Il y a ceux qui n'ont tellement aucune formations politiques, aucune auto-critique, persuadés que tout ce qu'ils font c'est le mieux, mais surtout préservant leur petits intérêts personnels. Rois de l'hypocrisie à tous les étages. Ces farces démocratiques que sont les conseils de classe, conseils administration, conseils de discipline, les décisions sont déjà prises à l'avance, au fond c tjrs le principale qui décide en faisant bien comprendre dans quel sens faut aller. Oui encore un nouveau noir prolo viré.
La hiérarchie partout entre les premiers de classes hautains méprisant notre boulot absolument persuadé de leur génie, et ceux qui chialent pcq leur notes ne serait pas suffisante pour atteindre tel ou tel établissement que nous a fixé papa maman que l'on doit tous remettre à leur place, rassurer, réconforter, essuyer un peu les plaies à nos façons.
Et en même temps entendre les quotidiens familiaux dégueulasses de ces gamins, pour certains avec les parents qui taffent toute la journée femme de ménage, ou banquier, vivant à 5 dans un 30m2, dormant dans la chambre de leur parent seul. ou dans des 200 m2 vides. Entre tous ceux qui se font frapper, ceux subissant les mains baladeuses, les propos absolument inappropriés familiales. Et puis le harcèlement de rue et les dick pick sur Internet absolument norme pour celles qu'ont entre 12 et 15 piges.
Les gamins reçoivent grandissent subissent mais surtout intègrent toutes les injustices de nos sociétés, sans avoir les moyens critiques, politiques, pour les analyser justement. Sans trop savoir ce qui est normal ou non, puisque fondamentalement, ils intègrent.
Et pourtant malgré tout ça, y a de la joie, de chouettes amitiés sincères qui font pas trop mal, ça rigole, bcp, y a des amourettes aussi heureuses, des papillons dans le ventre. Ca reste la vie.
La vie est aussi tragique. Dans tous les cas, c'est bien le mot.
J'avais adoré... J'ai été à l'école dans une classe comme celle là dans les années 70-80. La cuisinière faisait son jardin potager pour nous faire à manger. Le film m'avait surtout ému aux larmes.
J'avais vu ce film à l'époque, mais je ne m'en souviens presque plus. Tu m'as donné envie de le revoir avec un regard différent, 20 ans plus tard. Car quand j'étais ado, je n'avais pas les outils et bagages suffisants pour comprendre la tristesse et l'aspect social de ce documentaire. Merci beaucoup pour cette vidéo.
Bravo, tu parles très bien de ce très beau film. Merci.
je suis jeune enseignant dans le secondaire mais je suis presque jaloux des professeurs des écoles et des opportunités qu'ils ont à disposition pour instruire et éduquer les enfants. Ce documentaire est d'utilité publique et devrait être diffusé dans les établissements scolaires pour renforcer les interactions entre enseignants et élèves.
Bonjour, ce film n'est hélas absolument pas le reflet de ce qu'est l'école primaire aujourd'hui notamment dans les centres urbains, où les effectifs sont très chargés (souvent 27 enfants par classe, avec des doubles niveaux et des élèves en situation de handicap à gérer seul car les AESH sont rares). Je vous conseille d'aller jeter un oeil au compte d'une enseignante tout aussi exceptionnelle que ce maître : Emilie Hanrot. Elle fait actuellement un burn-out et explique qu'avec la meilleure bonne volonté du monde, enseigner n'est plus possible dans les conditions actuelles.
je connaissais deja le film de nom mais les extraits m ont donne envie et a la limite les larmes aux yeux pour certains plans
On a pleuré presque tout le long du film haha
Entre Les Murs détesté à l'époque et quand je l'ai revu y a peu je l'ai largement revu à la hausse. Il n'est pas parfait mais très fort dans ce qu'il raconte et dénonce. Être et avoir il m'avait touché malgré quelques scènes agaçantes mais je ne l'ai pas revu depuis. Bonne vidéo !
Bien que tu termines par un "Bonne vidéo", tu as fait l'erreur de commencer par dire que tu as détesté (à l'époque) le film "entre les murs", du coup tu n'as le droit au like, comme à chaque fois qu'un commentaire émet une critique qui va un peu à contre sens du vidéaste : tu pourras t'en rendre compte sur d'autres commentaires, c'est quasi systématique ! et c'est dommage cet état d'esprit... Du coup je like ton commentaire car je te rejoins sur ton commentaire pour les 2 films ;)
@@emmanuel-hg1xk les regards peuvent changer entre les époques lorsqu'on a découvert tel ou tel film. Je fais ça pour tous les films. Je les revois. Autant ceux que j'ai aimé comme pas aimé. Pas seulement parce que le regard a changé mais parce que aussi je peux évoluer dans la lecture d'un film. En écoutant par exemple La Gêne Occasionnée je m'aperçois qu'il y a encore toute une lecture de film que je sais pas lire, les plan séquences par exemple chez moi je sais rarement les capter et les critiques m'aident à mieux les saisir. Puis il y a le vécu personnel qui y joue aussi. J'avais découvert ce film Entre Les Murs à un mauvais moment de ma vie et donc je l'ai forcément rejeté. J'essaie pourtant d'être toujours objective mais quand ça touche trop personnellement y a des fois c'est difficile de le faire. Mais sinon je comprends ce que tu dis qu'il est difficile d'être à contre courant des critiques. Bien que j'aime beaucoup le cinéma américain je peux ne pas être tendre avec un Blockbuster par exemple et qui pourtant fait un carton et là je peux me prendre des sacré critiques dans la tronche. Je ne citerai pas de films mais pour ça donné son propre avis c'est compliqué nous sommes d'accord sur ce point la...
@@lerayondecale Je te rejoins et valide l'essentiel des propos de ton commentaire ;)
Être et avoir a eu, en effet, un énorme succès à sa sortie. C'était même devenu un phénomène de société grâce à sa qualité mais aussi parce que les spectateurs avaient adopté Jojo et Mr Lopez un peu comme des personnages de fiction, émouvants et ... amusants. L'émotion des adieux de Mr Lopez à son métier à la fin du film avait beaucoup marqué. Affaire d'émotion donc pour ce succès.
Outre le contenu de votre analyse, j'ajouterais que dans les discussions entre pédagogues, on était très critiques sur les méthodes pédagogiques archaïques employées par Mr Lopez, et sur son non respect de la loi en matière de devoirs écrits donnés aux élèves de primaire (on n'a pas le droit d'en donner).
Le triste fut que Mr Lopez a réclamé quelques mois après la sortie du film de l'argent au producteur et a intenté un procès...où il a englouti toutes ses économies pour finalement le perdre.
Mais c'est un beau documentaire et Nicolas Philibert a un beau regard sur ce qu'il filme.
Merci.❤
merci d'évoquer les polémiques qui ont suivi le film (précision : des parents, dont celui du Jojo de l'affiche, ont également demandé des compensations financières mais, sans doute faute de moyens, ne sont pas allés jusqu'aux tribunaux) car c'est tout de même allé jusqu'à la cour européenne cette affaire ! Et je trouve ça dommage que ce ne soit pas évoqué dans cette vidéo (clairement en partie parce que ça n'irait pas avec le discours "gauchiste" du vidéaste)... car, selon moi, c'est assez révélateur de nos sociétés contemporaines et ça soulève au minimum des questions... ce qui n'enlève rien à vos propos sur les méthodes de cet instituteur que vous avez bien fait se souligner et au film (que trouve également réussi) lui même bien sûr !
J'ai découvert ce film il y a 7-8 ans, magnifique.
Je l'ai découvert y a déjà plusieurs années, grille de lecture encore très intéressante de ta part, merci!
Votre vidéo est très bien faite mais personnellement, c'est le discours autour du film qui m'a le plus intéressé, surtout dans son aspect clash des générations et sur ce que ça dit de l'évolution de notre rapport à l'éducation. J'aurais voulu que vous en parliez plus, notamment des réactions de la salle. Selon vos, quelles étaient la raison de ces rires ? Etait-ce dû à une mauvaise compréhension de son propos (de même visiblement pour les discours officiels) ? Une moquerie envers les personnes représentées ? Ou plutôt un rire de sympathie, un "moi aussi j'ai vécu ça étant petit" ?
De ce cas précis, le fait de l'avoir vu avec du public ajoute une dimensions à votre perception, sa réception en tant que telle mérite peut-être une analyse selon moi. Ou peut-être une analyse comparative de plusieurs films de l'école, je sais pas.
J'ai découvert Philibert avec Averroes et Rosa Parks, très beau documentaire également, je compte bien rattraper ce film-là et Sur l'Adamant
Je n'ai pas vu ce film mais ça donne vraiment envie.
Niveau excellents films sur l'école, as-tu vu Ça commence aujourd'hui de Tavernier ? Ça a été un véritable uppercut me concernant, je t'encourage à le voir vu que la depiction du système éducatif a l'air de t'intéresser
Non pas encore on m'en parle depuis si longtemps faut que je le regarde
@@GuimFocus à voir... en tant que gauchiste le film de Tavernier devrait te plaire.. en tout cas, je sais à l'avance que tu ne le détesteras pas.. et même si tu ne l'apprécies pas, tu seras le nuancer contrairement à ce que tu n'as pas fait pour le film " pas de vagues" (même si j'ai trouvé la vidéo et ta critique intéressante). question : pourquoi tu n'as pas évoqué les polémiques autour du film.. qui pourtant, je trouve, révèle bien des choses sur notre, nos sociétés dites modernes ! Je résume en quelques mots pour ceux qui ne savent pas : environ 1 an après la sortie du film qui a très bien fonctionné en salles (autre époque) l'instituteur (évoqué dans la fiche wikipedia d'ailleurs) ainsi que quelques parents (non évoqué par wikipedia, sans doute parce qu'ils ne sont pas allés jusqu'aux tribunaux contrairement à l'instit) dont celui de Jojo (celui de l'affiche du film) ont demandé un droit à l'image mais surtout des compensations financières du fait d'avoir été filmés.. au final c'est allé jusqu'à la cour européenne (!) mais au final, à chaque fois, en France comme au niveau européen donc, ils ont été déboutés car, pour faire simple, il est considéré qu'ils étaient (de fait) tous au courant du projet.. et qu'ils ne sont pas comédiens ! et je rajoute que sinon on ne pourrait plus faire de documentaires ou de films documentaires de ce genre..
Le problème de l'école moderne est qu'on l'axe sur l'évaluation et non sur l'acquisition des savoirs.
J'ai vu Chroniques à Téhéran dans une salle remplie de vieux. Ça riait à gorges déployées devant les humiliations que subissaient les personnages.
Gros malaise pour ma part.
Mais non ?! C'est ouf !
@@GuimFocus le sommet du malaise lors de la scène du permis de conduire. Tellement rigolo de voir un type se faire humilier par un bureaucrate débile.
Référencement
Je ne comprends pas pourquoi vous ne citez pas Profs avec Kev Addams... je suis déçu
🥸
Peut-être il y a 50 ans, mais je peux t'assurer qu'en 2002 il n'était pas plus qu'aujourd'hui "normal" de gifler pour éduquer.
Bah bossant actuellement dans un collège, et pour en discuter, l'immense majorité des gamins se sont fait giflés par leur parents... Et les gamins intègrent ça comme tout à fait normal faisant parti de leur éducation. Bon terreau pour reproduire ça à leurs propres gosses. En même temps y a quasi pas d'éducation de prévention aux parents comme aux gamins. Les gens se démerdent, sans ressources extérieur, ils reproduisent ce qu'ils ont subi.
Ah je pense que c'est encore aujourd'hui le cas pour certains parents de gifler leurs enfants. En 2002 c'était encore moins tabou.
@@GuimFocus J'ai trouvé intéressant tout ce (votre) passage d'analyses sur les disputes entre élèves pour nous amener à l'immersion d'un des deux protagonistes dans le film.
. 🖥 . . + 1 . . . 🌈
Perso je débute dans l'écriture de scénario je suis une ancienne aesh je l'ai été pendant 6 ans j'écris un court métrage sur l'école . Je confirme qu'il y a un mal être des profs mais pas que d'autres personnels de la grande institution souffre au quotidien..
intéressant mais si peux me permettre, ne pas faire ce genre de commentaire ici car le vidéaste fait des retours, des commentaires, principalement qu'aux personnes qui vont dans son sens de pensée.. ce que je trouve dommage personnellement..
Celefachauuuuuuuuds
LE WOKISME