Le livre sur les exemples de Jimmy est juste un petit bijou. Il m'a permis d'aller encore plus loin dans la créativité des boards physique et distanciel. Je trouve que cela fait parfaitement le lien avec l'un des sujets de votre formation sur le fait de définir ensemble le processus de l'équipe. En gros, je le vois comme "voici où on vit / notre maison. On a défini ensemble ce qu'il y avait dedans et on aime y être". Et dans ce monde, le management visuel est primordial, pour trouver cela agréable et donne envie d'y rester mais avant tout pour faciliter la compréhension commune car avec l'infobésité, arriver à prendre des décisions sur la base d'éléments tangibles ou un minimum appréhendable de tous devient un vrai défi. Bref, vivre avec "seulement" JIRA ou le voir comme la zone où l'équipe vit au quotidien, c'est s'enlever tout une part de ce qui peut créer / renforcer la notion d'équipe et donc cela diminue grandement les chances de générer de la valeur pertinente. Malgré tout, comme le dit Jimmy sur les réunions distanciels, sur le management visuel cela demande encore plus d'effort à créer, entretenir, nettoyer, embellir ... et c'est souvent là où le bas blesse car il est plus facile qu'il devienne obsolète et génère du doute. Et souvent, cela devient la porte d'entrée à l'idée que ce temps pourrait être "gagné" en passant sur JIRA où l'on peut nettoyer plus vite, l'info est maitrisable, il y a plein d'options pour s'amuser, etc. Le vrai problème étant donc qu'une équipe ou des membres d'équipe méritent d'être accompagné à prendre un pas de recul pour voir l'ensemble et non une "partie du problème". Mon résumé du management visuel : "C'est le membre +1 de votre équipe. Il ne parle pas mais vous rend visible là où il est nécessaire de travailler / d'adapter votre trajectoire, prendre des décisions fortes. Avec lui, commencer "petit" comme un produit. Apprenez en faisant, offrez vous des solutions simples et avec le temps il deviendra réellement adapté à vos besoins." Je pense que cela correspond avec la philo de Scrum Life. Commencer avec un outil comme "JIRA", ou autre, qui pose ses contraintes sans même que l'équipe sache réellement ce dont elle a besoin est un problème. Tant que je ne sais pas dessiner mon besoin simplement avec du management visuel, alors s'appuyer sur des outils "contraignants" me semble un risque. Des éléments pouvant aider à faciliter cette appropriation du management visuel en distanciel pourraient se trouver sur le fait d'avoir un travail en profondeur de ce qui fait qu'un groupe de personne est une équipe et donc faire naître et entretenir cette entité (travail du quotidien normalement mais si peu vu à mon sens ajdh dans mon contexte). Cela serait aussi de travailler ensemble la vision de ce que l'équipe a besoin pour "piloter dans l'incertitude" au quotidien et le construire ensemble dans un board. J'en reviens aussi à votre module dans la formation. Et, mais il y a bien sur d'autres possibilités, cela pourrait être de définir la "cartographie" des outils utilisés pour le "pilotage de l'équipe" car il est vrai que le management visuel n'est pas le seul outil que l'équipe va devoir utiliser pour vivre et avoir un impact dans son écosystème. Ex : Board Klaxoon = pilotage d'ensemble par l'équipe ; JIRA = outil pour faciliter coordination avec les autres équipes ou pour avoir un "résumé des sprints" (si vraiment besoin ???...) ; CONFLUENCE = outil pour stocker / maj la documentation nécessaire ; Slack ou autre outil communautaire = pour un besoin de communication à l'exterieur de l'équipe (imaginons pour du produit interne) ; etc. Vaste sujet, trop peu mis en avant généralement ou pris en compte. Merci énormément pour ce petit bijou de vidéos qui pour moi fait beaucoup de sens et de lien avec votre formation et mon parcours pro et perso :)
Great video Scrum Life! It was not only exceptionally well-produced but also incredibly informative. We are getting pretty good at facilitating collaborative workshops remotely. The challenge now is facilitating hybride workshops. Perhaps we could dive into this during the “live”. Once again, thanks for producing such a fantastic and enlightening video. And thank you Jimmy Janlén for your participation!
Un gros merci pour cette vidéo, j'adore ce livre ( l'époque où on faisait des tableaux au mur me manque) et ça me donne envie d'aller beaucoup plus loin dans la facilitation à distance ! Si un jour vous invitez les auteurs de Zombie Scrum vous serez mes héros :)
Je suis d'accord avec Jimmy, quand on est à distance, on a beaucoup moins d'interactions "informelles" avec les collègues. Je le vois notamment avec 3 collègues (un à Toulouse, un à Paris et un dernier à Nantes alors que moi je suis à Valence). Quand on se rencontre physiquement à l'occasion de séminaires trimestriels, on va boire un verre, on va au resto et on parle de choses plus personnelles que quand on s'appelle via Teams. C'est pas grand-chose, mais ça renforce les liens entre nous, ça permet une certaine cohésion et si/quand l'un d'entre nous 3-4 ne va pas bien (moralement ou physiquement) on sera plus enclin à le dire aux autres et à se faire aider ou conseiller par eux. Pour créer ses liens "informels" je sais que pendant les différents confinements et même après, un collègue avait mis en place une réunion quotidienne sur Teams entre 8h30 et 9h15 qu'il avait baptisé "Machine à café". Certes on était à distance, devant son écran, à siroter son café, mais c'était l'occasion de discuter de choses et d'autres, comme quand on se retrouve "physiquement" à la machine à café. Encore une fois, c'est pas grand chose, mais ça renforce les liens et la cohésion d'équipe je trouve. Pour en revenir au sujet et à ce que disait Jimmy (avec qui je suis d'accord), moi qui ai formé nos clients (par groupe de 10-12 personnes parfois) à l'utilisation de nos produits à distance et en présentiel pendant 1 journée, je préfère 1000 fois le présentiel. En distanciel, c'est horrible, je ne vois pas mes interlocuteurs puisque je montre et partage mon écran et c'est un long long long monologue, même si j'essaye de ponctuer ça par "Vous avez compris ?" "C'est clair pour vous" "Vous avez des questions ?". Honnêtement, par moment, je m'ennuyais moi-même, c'est dire. Je n'imagine pas ce que peuvent ressentir mes interlocuteurs, d'autant que je ne les voyais pas. Par contre, en présentiel, je peux beaucoup plus "animer" la formation, plaisanter avec les gens, aller les voir à leur poste, leur faire faire des exos... choses que je ne peux bien sûr pas faire en distanciel. Encore une fois, ce n'est pas du tout la même ambiance et, quand j'ai le choix (ce qui arrive rarement) je préfère le présentiel et les clients aussi d'ailleurs.
Pour aussi rebondir sur les "trucs" qu'on manque en remote, tous les non-dits qu'on peut repérer physiquement, tous les soupirs, tous les tics d'agacement sont autant d'occasions manquées de repérer et résoudre des problèmes.
L'outil qui force le process et donc la conversation, je le vis en permanence, merci Jira. Pour faire simple et revenir sur mon dada du moment, que l'unité de travail de manière générale dans l'écosystème soit appelé une User Story ou un ticket, c'est pas anodin. C'est purement induit par Jira. De même, si des outils très intéressants comme les Use-Cases ont été oublié, c'est qu'ils ne faisaient pas parti de la vision "Jira" du développement d'un produit. Je suis convaincu que cet immondice à fait un mal de chien à l'industrie, simplement mécaniquement.
Je suis en accord sur bien des points surtout sur la partie où l'outil guide la pratique. Parfois le traducteur est traître... Mais le remote est-il l'ennemi ? Allons-nous au travail pour avoir des amis ? J'ai un gros doute à ce sujet Je suis tombé dans le remote en pratique avec la pandémie et beaucoup d'idées fausses à son sujet. Je ne le recommanderai jamais à tous, ça ne peut pas fonctionner pour tous. Mais pour ceux qui ont essayé, qui se donnent les moyens de challenger leur pratique pour l'adapter à ce mode de fonctionnement et y trouvent un mode de vie, le remettre en cause serait une horreur. Je suis attaché à mes équipes en tant que Scrum Master, je me donne les moyens de les servir dans mon quotidien, si on a tous envie de se voir, c'est alors un grand plaisir de prendre se temps ensemble une fois de temps en temps. Mais le remote c'est ce qui me convient le mieux aujourd'hui.
Toute compagnie qui rend obligatoire le présentiel, je ne veux rien savoir. Oui, c'est plus difficile d'avoir des conversations interpersonnelles et spontanées et il faut trouver des moyens différents mais je suis en désaccord total que la seule solution c'est le présentiel. C'est un gros manque d'imagination selon moi mais je comprends que c'est un point de vue fermé pour certains. Ceci dit, forcer des décisions sur les gens, c'est non-non pour moi, je suis pro-choix pour le présentiel ;)
Ah ah ! Oui on a là certainement le point de vue personnel de Jimmy. On n'a clairement pas les mêmes sensibilités et besoins, on n'a également pas tous la même vie ! Jimmy parle également de l'exercice physique retiré en allant et revenant du travail, ce qui me fait immédiatement supposer que la situation des transports à Stockholm est moins détestable que celle en région parisienne 😅 Néanmoins, là où je suis d'accord avec lui sur ce point, c'est que c'est bien mieux d'avoir des règles claires pour tout le monde, même si elles sont directives, que d'avoir un flou ambiant. Certes je te rejoins sur la pertinence de laisser le choix au gens, mais je vois beaucoup de valeur dans la clarté et l'uniformité des injonctions. Bien mieux que quelqu'un qui utiliserait des moyens détournés pour "suggérer" aux personnes de venir au bureau, comme des éléments implicites dans l'évaluation annuelle par exemple... Qu'en dis-tu ? -- JP
@@ScrumLife Pour aller un peu plus loin et parler du sociétal, le télétravail casse aussi l'aspect de la vie syndicale des entreprises avec un isolement plus prononcé. Les initiatives et dynamiques collectives sont bien plus compliquées à mettre en place. On a quantité de rapports et de témoignages post-covid qui vont dans ce sens.
@@ScrumLife effectivement. Je pense que des outils comme gather.town qui encouragent le "drop-in, drop-out" ça peut être super pour les conversations spontanées. Je pense aussi que ça dépend de où en sont les gens dans un parcours professionnel. Je sais qu'avant, j'aimais bien les 5 à 7 et les activités sociales du travail. Maintenant, j'ai une famille et je trouve ça plutôt infantilisant quand le travail essaie d'organiser des "camps de vacances" avec des journées organisées. Je continue à croire que de petits unités autonomes, c'est le summum de la productivité et que tous les impératifs et avantages du présentiels sont des manifestations tribales antiquées d'artificiellement créer une union de grande-échelle par des moyens incorrectes. Si l'entreprise est décousue, ce n'est pas le présentiel qui va la coudre. C'est des objectifs communs, des missions bien définies et des accords de coopération qui vont emboîter le pas. Laissez les équipes organiser leurs barbecues mais rendez ça facile.
Réussis tes rétrospectives à distance : ua-cam.com/video/kwWqiASt3_E/v-deo.html
Le livre sur les exemples de Jimmy est juste un petit bijou. Il m'a permis d'aller encore plus loin dans la créativité des boards physique et distanciel. Je trouve que cela fait parfaitement le lien avec l'un des sujets de votre formation sur le fait de définir ensemble le processus de l'équipe. En gros, je le vois comme "voici où on vit / notre maison. On a défini ensemble ce qu'il y avait dedans et on aime y être". Et dans ce monde, le management visuel est primordial, pour trouver cela agréable et donne envie d'y rester mais avant tout pour faciliter la compréhension commune car avec l'infobésité, arriver à prendre des décisions sur la base d'éléments tangibles ou un minimum appréhendable de tous devient un vrai défi. Bref, vivre avec "seulement" JIRA ou le voir comme la zone où l'équipe vit au quotidien, c'est s'enlever tout une part de ce qui peut créer / renforcer la notion d'équipe et donc cela diminue grandement les chances de générer de la valeur pertinente.
Malgré tout, comme le dit Jimmy sur les réunions distanciels, sur le management visuel cela demande encore plus d'effort à créer, entretenir, nettoyer, embellir ... et c'est souvent là où le bas blesse car il est plus facile qu'il devienne obsolète et génère du doute. Et souvent, cela devient la porte d'entrée à l'idée que ce temps pourrait être "gagné" en passant sur JIRA où l'on peut nettoyer plus vite, l'info est maitrisable, il y a plein d'options pour s'amuser, etc. Le vrai problème étant donc qu'une équipe ou des membres d'équipe méritent d'être accompagné à prendre un pas de recul pour voir l'ensemble et non une "partie du problème". Mon résumé du management visuel : "C'est le membre +1 de votre équipe. Il ne parle pas mais vous rend visible là où il est nécessaire de travailler / d'adapter votre trajectoire, prendre des décisions fortes. Avec lui, commencer "petit" comme un produit. Apprenez en faisant, offrez vous des solutions simples et avec le temps il deviendra réellement adapté à vos besoins." Je pense que cela correspond avec la philo de Scrum Life. Commencer avec un outil comme "JIRA", ou autre, qui pose ses contraintes sans même que l'équipe sache réellement ce dont elle a besoin est un problème. Tant que je ne sais pas dessiner mon besoin simplement avec du management visuel, alors s'appuyer sur des outils "contraignants" me semble un risque.
Des éléments pouvant aider à faciliter cette appropriation du management visuel en distanciel pourraient se trouver sur le fait d'avoir un travail en profondeur de ce qui fait qu'un groupe de personne est une équipe et donc faire naître et entretenir cette entité (travail du quotidien normalement mais si peu vu à mon sens ajdh dans mon contexte). Cela serait aussi de travailler ensemble la vision de ce que l'équipe a besoin pour "piloter dans l'incertitude" au quotidien et le construire ensemble dans un board. J'en reviens aussi à votre module dans la formation. Et, mais il y a bien sur d'autres possibilités, cela pourrait être de définir la "cartographie" des outils utilisés pour le "pilotage de l'équipe" car il est vrai que le management visuel n'est pas le seul outil que l'équipe va devoir utiliser pour vivre et avoir un impact dans son écosystème. Ex : Board Klaxoon = pilotage d'ensemble par l'équipe ; JIRA = outil pour faciliter coordination avec les autres équipes ou pour avoir un "résumé des sprints" (si vraiment besoin ???...) ; CONFLUENCE = outil pour stocker / maj la documentation nécessaire ; Slack ou autre outil communautaire = pour un besoin de communication à l'exterieur de l'équipe (imaginons pour du produit interne) ; etc.
Vaste sujet, trop peu mis en avant généralement ou pris en compte. Merci énormément pour ce petit bijou de vidéos qui pour moi fait beaucoup de sens et de lien avec votre formation et mon parcours pro et perso :)
MasterClass des interviews. Le rythme, le sujet, le montage ! On veut voir ça plus souvent !❤
Merci pour ce retour ! De qui aimerais tu voir l’interview ? Robin
@@ScrumLife James Coplien \o/ :D
John Cutler, Pavel Samsonov, Dan North, ...
Great video Scrum Life! It was not only exceptionally well-produced but also incredibly informative.
We are getting pretty good at facilitating collaborative workshops remotely. The challenge now is facilitating hybride workshops. Perhaps we could dive into this during the “live”.
Once again, thanks for producing such a fantastic and enlightening video. And thank you Jimmy Janlén for your participation!
Un gros merci pour cette vidéo, j'adore ce livre ( l'époque où on faisait des tableaux au mur me manque) et ça me donne envie d'aller beaucoup plus loin dans la facilitation à distance ! Si un jour vous invitez les auteurs de Zombie Scrum vous serez mes héros :)
Sans vouloir gâcher la surprise, on les a invités pour notre formation en 10 semaines ! 😮
Il faut s'y inscrire 😉
-- JP
@@ScrumLife ah oui vous êtes fort !
Je suis d'accord avec Jimmy, quand on est à distance, on a beaucoup moins d'interactions "informelles" avec les collègues. Je le vois notamment avec 3 collègues (un à Toulouse, un à Paris et un dernier à Nantes alors que moi je suis à Valence). Quand on se rencontre physiquement à l'occasion de séminaires trimestriels, on va boire un verre, on va au resto et on parle de choses plus personnelles que quand on s'appelle via Teams. C'est pas grand-chose, mais ça renforce les liens entre nous, ça permet une certaine cohésion et si/quand l'un d'entre nous 3-4 ne va pas bien (moralement ou physiquement) on sera plus enclin à le dire aux autres et à se faire aider ou conseiller par eux.
Pour créer ses liens "informels" je sais que pendant les différents confinements et même après, un collègue avait mis en place une réunion quotidienne sur Teams entre 8h30 et 9h15 qu'il avait baptisé "Machine à café". Certes on était à distance, devant son écran, à siroter son café, mais c'était l'occasion de discuter de choses et d'autres, comme quand on se retrouve "physiquement" à la machine à café.
Encore une fois, c'est pas grand chose, mais ça renforce les liens et la cohésion d'équipe je trouve.
Pour en revenir au sujet et à ce que disait Jimmy (avec qui je suis d'accord), moi qui ai formé nos clients (par groupe de 10-12 personnes parfois) à l'utilisation de nos produits à distance et en présentiel pendant 1 journée, je préfère 1000 fois le présentiel.
En distanciel, c'est horrible, je ne vois pas mes interlocuteurs puisque je montre et partage mon écran et c'est un long long long monologue, même si j'essaye de ponctuer ça par "Vous avez compris ?" "C'est clair pour vous" "Vous avez des questions ?". Honnêtement, par moment, je m'ennuyais moi-même, c'est dire. Je n'imagine pas ce que peuvent ressentir mes interlocuteurs, d'autant que je ne les voyais pas.
Par contre, en présentiel, je peux beaucoup plus "animer" la formation, plaisanter avec les gens, aller les voir à leur poste, leur faire faire des exos... choses que je ne peux bien sûr pas faire en distanciel. Encore une fois, ce n'est pas du tout la même ambiance et, quand j'ai le choix (ce qui arrive rarement) je préfère le présentiel et les clients aussi d'ailleurs.
Wha, les sous-titres !! Trop Fort O_o
Pour aussi rebondir sur les "trucs" qu'on manque en remote, tous les non-dits qu'on peut repérer physiquement, tous les soupirs, tous les tics d'agacement sont autant d'occasions manquées de repérer et résoudre des problèmes.
L'outil qui force le process et donc la conversation, je le vis en permanence, merci Jira. Pour faire simple et revenir sur mon dada du moment, que l'unité de travail de manière générale dans l'écosystème soit appelé une User Story ou un ticket, c'est pas anodin. C'est purement induit par Jira. De même, si des outils très intéressants comme les Use-Cases ont été oublié, c'est qu'ils ne faisaient pas parti de la vision "Jira" du développement d'un produit. Je suis convaincu que cet immondice à fait un mal de chien à l'industrie, simplement mécaniquement.
Je suis en accord sur bien des points surtout sur la partie où l'outil guide la pratique. Parfois le traducteur est traître...
Mais le remote est-il l'ennemi ? Allons-nous au travail pour avoir des amis ? J'ai un gros doute à ce sujet
Je suis tombé dans le remote en pratique avec la pandémie et beaucoup d'idées fausses à son sujet. Je ne le recommanderai jamais à tous, ça ne peut pas fonctionner pour tous.
Mais pour ceux qui ont essayé, qui se donnent les moyens de challenger leur pratique pour l'adapter à ce mode de fonctionnement et y trouvent un mode de vie, le remettre en cause serait une horreur.
Je suis attaché à mes équipes en tant que Scrum Master, je me donne les moyens de les servir dans mon quotidien, si on a tous envie de se voir, c'est alors un grand plaisir de prendre se temps ensemble une fois de temps en temps. Mais le remote c'est ce qui me convient le mieux aujourd'hui.
Toute compagnie qui rend obligatoire le présentiel, je ne veux rien savoir. Oui, c'est plus difficile d'avoir des conversations interpersonnelles et spontanées et il faut trouver des moyens différents mais je suis en désaccord total que la seule solution c'est le présentiel. C'est un gros manque d'imagination selon moi mais je comprends que c'est un point de vue fermé pour certains. Ceci dit, forcer des décisions sur les gens, c'est non-non pour moi, je suis pro-choix pour le présentiel ;)
Ah ah ! Oui on a là certainement le point de vue personnel de Jimmy. On n'a clairement pas les mêmes sensibilités et besoins, on n'a également pas tous la même vie ! Jimmy parle également de l'exercice physique retiré en allant et revenant du travail, ce qui me fait immédiatement supposer que la situation des transports à Stockholm est moins détestable que celle en région parisienne 😅
Néanmoins, là où je suis d'accord avec lui sur ce point, c'est que c'est bien mieux d'avoir des règles claires pour tout le monde, même si elles sont directives, que d'avoir un flou ambiant. Certes je te rejoins sur la pertinence de laisser le choix au gens, mais je vois beaucoup de valeur dans la clarté et l'uniformité des injonctions. Bien mieux que quelqu'un qui utiliserait des moyens détournés pour "suggérer" aux personnes de venir au bureau, comme des éléments implicites dans l'évaluation annuelle par exemple...
Qu'en dis-tu ?
-- JP
@@ScrumLife Pour aller un peu plus loin et parler du sociétal, le télétravail casse aussi l'aspect de la vie syndicale des entreprises avec un isolement plus prononcé. Les initiatives et dynamiques collectives sont bien plus compliquées à mettre en place. On a quantité de rapports et de témoignages post-covid qui vont dans ce sens.
@@ScrumLife effectivement. Je pense que des outils comme gather.town qui encouragent le "drop-in, drop-out" ça peut être super pour les conversations spontanées. Je pense aussi que ça dépend de où en sont les gens dans un parcours professionnel. Je sais qu'avant, j'aimais bien les 5 à 7 et les activités sociales du travail. Maintenant, j'ai une famille et je trouve ça plutôt infantilisant quand le travail essaie d'organiser des "camps de vacances" avec des journées organisées. Je continue à croire que de petits unités autonomes, c'est le summum de la productivité et que tous les impératifs et avantages du présentiels sont des manifestations tribales antiquées d'artificiellement créer une union de grande-échelle par des moyens incorrectes. Si l'entreprise est décousue, ce n'est pas le présentiel qui va la coudre. C'est des objectifs communs, des missions bien définies et des accords de coopération qui vont emboîter le pas. Laissez les équipes organiser leurs barbecues mais rendez ça facile.