L’histoire du peuplement de l’Eurasie, le regard de la paléogénomique

Présentation de la conférence
Grâce à des progrès techniques spectaculaires, il est maintenant possible de séquencer en partie ou totalement des génomes d’individus ayant vécu dans le passé. Ainsi, deux génomes de haute qualité ont été obtenus à partir de fossiles vieux d’environ 50 000 ans, d’une Néanderthalienne et d’un membre d’une population humaine inconnue jusqu’alors, une Dénisovienne. De nombreux fossiles d’Homo sapiens ont aussi fourni suffisamment d’informations génomiques pour effectuer des analyses de génétique des populations et donc de réécrire en partie l’histoire de notre espèce et du peuplement de l’Eurasie.
Ces études ont permis de mettre en évidence de multiples événements de métissage entre différentes populations humaines anciennes lors de leurs migrations leur conférant ainsi une meilleure adaptation à leurs nouveaux environnements.
Sur la conférencière
Eva-Maria Geigl est directrice de recherche au CNRS. Cette spécialiste allemande de génétique moléculaire a travaillé aux Etats-Unis au sein du projet international sur le séquençage du génome humain. Puis, elle s’est intéressée à l’architecture et l’évolution des chromosomes humains à l’institut Jacques Monod à Paris.
Sa rencontre avec la préhistoire française l’amène à réorienter ses travaux de recherche vers l’évolution des êtres humains et de leur environnement au cours des dernières centaines de milliers années. Pour ce faire, elle et Thierry Grange ont mis en place un laboratoire de haut confinement dédié à l’étude de l’ADN ancien au sein de l’Institut Jacques Monot.

[@elhadjsene8449]

Très passionnant ❤