Philo aux Bains: Liberté d'expression, militantisme et écriture inclusive avec Ralph Muller

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  • Опубліковано 16 вер 2024

КОМЕНТАРІ • 5

  • @altermellion6984
    @altermellion6984 Рік тому +2

    Au sujet de la féminisation des métiers, même là, on pourrait se poser la question de la légitimité.
    En français, la matière est féminine et la fonction, masculine: médecine/médecin, ébébisterie/ébéniste, mathématiques/mathématiciens, science/scientifique, plomberie/plombier, maçonerie/maçon, poterie/potier, etc.
    Après, c'est vrai que l'on a les couples chanteur/chanteuse, donc pourquoi pas.
    Il y a cependant des tentatives qui révèlent le manque de connaissance de la langue, par exemple chef/cheffe. Le chef, c'est la tête, en vieux français. Le mettre au féminin de fait aucun sense.
    Est-ce qu'on allant dans cette logique, on finira par metter au masculin les attribus du mâle (un couille, un verge) et au féminin ceux de la femme (une vagine, une clitoris?).
    Enfin, une dernière chose, au sujet du langage: tous les langages ont tendance à aller vers une économie d'effort. C'est probablement pourquoi la forme non marquée, en français, est similaire au masculin.

  • @ostrogoth1869
    @ostrogoth1869 Рік тому +3

    Bon avec les répondants qui posent leurs question, raph à été hyper pédagogue mais ça se voit qu’on est bien à Genève et pas à salquenen ça c’est sur 😂ce n’est pas une tendance generale.
    On est dans un pays où on devrait avant tout peut être apprendre excellemment la langue de notre pays avant de tendre a continuellement en modifier une. Mettez vous au suisse allemand bordel avant de foutre des x dans vos mails !

  • @jds.313
    @jds.313 Рік тому +3

    L’analyse de Ralph est intéressante. Il lui manque juste une pointe de vision de Peterson pour pouvoir répondre au discours néo-féministe.

  • @La_Cartouche_a_Tiphaine
    @La_Cartouche_a_Tiphaine Рік тому +1

    MDR la conférence dans une yourte !

  • @Lea-ro4qv
    @Lea-ro4qv Рік тому

    Je me permets d’intervenir sur un passage de l’entretien qui questionne la différence homme/femme car quelque chose m’a dérangée dans le propos. Ralph dit que lutter contre les stéréotypes de genre revient à lutter contre les différences (garçon/fille). Accordant à la différence en général une valeur, il finit par considérer le genre comme un bien, parce que vecteur de manières d’être multiple, et par considérer la lutte contre les stéréotypes comme un mal. Ce raisonnement est erroné et repose soit sur la confusion entre différence de genre et différence authentique soit sur la confusion entre différence de genres et inégalité de genres. Parler de “différence de genres” est un abus de langage qui signifie improprement “inégalité de genres”. Car le genre est, à n’en pas douter, ce par quoi se trouve aboli une infinité de différences. Le genre réduit toute la richesse des différences possibles entre êtres humains à une opposition binaire masculin/féminin. Il est une machine à fabriquer de l’identique : de la femme ou de l’homme avec les mêmes ambitions, aspirations, comportements, goûts, pensées, désirs…
    Ralph soutient ensuite que la différence de genre est ce qui structure l’identité de l’enfant et son rapport futur à l’Autre, mais l’enfant fait l’épreuve en permanence de la différence : à partir de celle qu’il éprouve entre lui et les choses inanimés, lui et les animaux, lui et les adultes… Je ne vois pas en quoi la différence de genre serait plus structurante que les autres et plus propre à produire l’amour de l’altérité. Enfin, il dit qu’abolir les différences de genre pourrait créer des conflits car tous, hommes et femmes, viendraient à désirer ou convoiter les mêmes biens. Encore une fois, c’est le genre qui crée, d’abord et avant tout, l’homogénéité des désirs. En outre, les seuls biens auxquels les femmes prétendent par l’abolition du genre sont des biens intellectuels qui sont partageables sans limite. En quoi le désir des femmes de trouver une place dans la recherche de la vérité, dans la création esthétique ou encore dans la recherche du meilleur en politique serait-il cause de guerre ? La principale cause de la guerre (des sexes ou autre) repose non pas dans la convoitise des mêmes biens mais dans la volonté de certains sujets de s’accaparer des biens au détriment des autres. Cette spoliation est d’autant plus condamnable lorsque les biens désirés sont ceux de la pensée, qui sont partageables à l’infini et se multiplient à proportion de leur partage.