Peste Noire - Condamné À La Pondaison Légende Funèbre (2007)

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  • Опубліковано 18 лис 2024

КОМЕНТАРІ • 1

  • @kdg88842571
    @kdg88842571 5 років тому +9

    Jadis tu pondis un microbe dans ma tête.
    Depuis... ce microbe grandit ; tel un ver solitaire
    De l'intérieur il tète, boit la chaleur, les couleurs
    De mon corps, m'entraînant droit sous terre alors
    Dans le marais de la vie évitant les traînées
    Je nage sale et seul comme un requin, marteau :
    Me lier pour nager, m'attacher à quelqu'un ?
    Ce serait couler dans la lie...
    Déjà vieillard à vingt ans
    Je parle le francien mieux que le français,
    C'est qu'aux êtres vivants
    Je préfère les langues mortes.
    Bien, qu'avec les morts et les mots
    Je n'ai pour amicale escorte
    Que les démons médiévaux,
    Le soir qu'une mentale Hécate
    Pour mouvoir ma main droite.
    Troll, trop laid, sous contrôle psychiatrique,
    Cas isolé je suis ce kamikaze pas drôle
    En camisole chimique,
    Gueux désolé qui gueule
    Aux ordres de Malfé que des obscénités
    dans un vieux Black mal fait...
    Dieu, je ne veux pas le remplacer non
    Juste le tuer ; car coupable de rien pourtant
    Du grand mélancolique j'ai toujours eu les larmes
    Et du terrorisé, l'éternelle colique.
    Paranoïaque à bloc mes seuls amis sont des armes,
    Dans les bois et ma cave, je bois et me cache,
    C'est que les rayons du soleil révèlent les taches...
    Jadis tu pondis un microbe dans ma tête.
    Ce microbe a grandi et a pris de la place
    Qu'il se confond aujourd'hui avec son logis :
    Si l'être humain que j'étais n'est plus qu'une carcasse,
    Ce microbe a grandi c'est un homme à présent
    Un homme qui me remplace,
    Aussi dur, aussi froid et aussi efficace
    Que de l'acier trempé. Écoute bien :
    La balle que tu vas prendre dans la tête,
    C'est lui, notre enfant.
    Car si toi tu as oublié
    Du temps de ta pondaison
    Les heures reculées, moi toujours
    Mon enfance crie vengeance
    Et pour sa pendaison, à son tour
    Elle viendra t'enculer.