Merci pour cette vidéo toujours très claire et instructive. Récemment,une famille a commencé à monter et à se prendre la tête tellement que j'avais l'impression de le plus exister. Alors j'ai pris un livre qui trainait sur mon bureau et j'ai commencé à le lire. Ils m'ont regardé je leur ai répondu "je vous en prie fêtes comme chez vous". Ça a bien désamorcé ! Vive la surprise et la créativité 😊
bonjour à tous et à toi Julien, Voilà ce qu' un couple, dont le mari est guitariste, finira par me résumer un jour "Chaque personne apporte sa propre musique, son style et sa façon de voir les choses. Ensemble, ces notes peuvent se mélanger pour créer une belle symphonie complète, où chaque note comptera pour un tout" Je l'ai noté pour la garder! Merci Julien pour cette suite de vidéo et bon dimanche 👍
Toujours bien de nous recommander des vidéos qu on a pu louper. On peut être deconnecté temporairement, x raisons, travail, disponibilité mentale, le cours de la vie, Vos vidéos sont instructives, Bravo
Dans mon expérience, je préfère demander à mes patients / clients, quelle est l'émotion qu'ils ressentent au moment où elle se présente. Ce qui permet justement de s'y connecter et de l'apaiser grâce à la prise de conscience. C'est le frontal qui connecte le limbique. Je n'ai jamais vu une émotion qui se nomme flamber. Au contraire. C'est l'évitement qui fait flamber. Par ailleurs merci pour tous ces contenus riches et toujours passionnants. 😊 Je suis abonnée avec plaisir.
Le plus simplement du monde. "Comment c'est pour vous quand Mme/Mr vous dit ça ? Quelle émotion éprouvez vous ? Que percevez vous dans votre corps, où ressentez vous cette émotion ? De quoi auriez vous besoin maintenant ?"
@@emmanuelleblandagernet3225 Je suis plutôt d'accord avec cette analyse. Sentir que son émotion est entendue - pas forcément comprise, mais tout au moins captée - peut la désamorcer car le sujet ne se sent pas isoler du monde. Et quand bien elle flamberait, ce serait dans une expression de sujet à public, pas un cri vain, dans le vide, frustrant ; ce qui permet à ladite émotion de retomber de plus belle.
Merci Julien pour cette vidéo enrichissante. Pour ma part, j'utilise les coussins du canapé pour mobiliser l'attention. Chacun se retrouve avec un coussin qui lui appartient et on peut commencer à permettre de nommer des choses. Ensuite, j'ai appris la technique rapoport qui permet aussi en démarrage de mettre déjà les membres du couple dans la position de l'autre. Merci pour l'idée du mouchoir blanc. ☺️
La thérapie de couple? Tout un poème... Bravo pour tes techniques de désamorçage, Julien! De mon côté, je travaille en ce moment davantage sur les interactions précoces (bb/mère) et cela mobilise grandement les affects de part et d'autre (la systémique me paraît très loin de ces problématiques de départ si sensibles)... L'histoire de l'éléphant est effectivement +appropriée pour les visions du monde déjà structurées...bon lundi de Pentecôte!
Question plus générale: je suis dubitatif sur l'efficacité des thérapies de couple a distance/en visio. Votre sujet d'aujourd'hui montre bien l'importance de la posture et de l'interaction du thérapeute avec ses "patients". Qu'en pensez-vous personnellement ?
Bonjour, Merci Julien pour la vidéo ! Quand je suis face à un couple en transe, j'ai souvent le sentiment d'avoir le rôle de l'arbitre qui compte les points ou qui doit les séparer. Lors de la redescente, je leur dit que je vois 2 personnes en souffrance et je vois leur visage s'apaiser. Je demande aussi quelles émotions ressentent-ils et ce que ça leur fait d'entendre ce que l'autre ressent. Le travail sur les blessures peut vraiment se faire. Je trouve aussi important de leur expliquer que le reptilien prend le pouvoir sur le neo-cortex. Cela permet de désarmorcer la bombe avant qu'elle explose. Je reprendrai l'idée du mouchoir blanc 🙏
Je trouve cette vidéo tout particulièrement intéressante. Elle me donne ici des repères sur les interventions que nous faisons déjà avec mes collègues. Peut-être les sélectionner et les identifier post séances avec plus de précisions. Et trouver de nouvelles techniques. Très également intéressant et instructif sur les échanges possibles avec le couple après la redescente. J'aimerai avoir votre avis sur le moment d'interruption de la transe. Que faisons nous de cette tension. Nous savons que les tensions sont aussi un bon levier de changement ; vivre ce moment avec nos patients me semble essentiel pour engager avec eux une dynamique de co-construction. Aussi, nous laissons parfois monter ces instants. À quel moment interrompre ou minimiser les processus de transe?
Personnellement, je stoppe assez vite l'état de transe négative car de mon expérience il amène presque toujours des blessures qui s'ajoutent à l'ardoise relationnelle à traiter ensuite, et plus on attend plus c'est difficile à stopper, mais parfois les personnes vont s'auto réguler seules et donc c'est intéressant de les laisser monter jusqu'au point où ils activent leurs stratégies de pauses complémentaires, une question de feeling.
Oui, même constat. Les fois où nous avons laissé filé et où, lorsque je me remémore la situation, je regrette, me laissent un goût amer. D'où la nécessité pour moi de me forcer parfois à laisser les personnes s'autoréguler pour découvrir pleinement le système demandeur d'aide.
Coucou Julien je me suis tout de suite vue dans certaines séances 🤪 et certaines fois, je me suis levée pour ecrire un mot au tableau ( lol), un vieux reflexe sans doute ça a eu le merite de détourner l attention des partenaires mais j ai bien aimé tes différentes propositions !!! Comme d hab, un grand merci😊
Ça me fait bizarre quand j' ai la même problématique qu un coaché. Donc ,personnellement, on rejoue la même scène, sur une même problématique, on se déclenche mutuellement, on active des choses chez l un et l' autre Pour, la 2eme fois, la même chose avec quelqu'un d'autre, une boucle qui revient. . On peut voir la vision du monde de l autre mais ne pas arriver à faire avec. Il faut faire un choix., quand on se projette dans le temps. " je sais pas le faire, mais je sais ce qu'il faut faire ! " J en suis là,
Ce n'est pas en tant que thérapeute que je témoigne, mais en tant que sujet. Cela remonte à 4 ans maintenant. Notre couple (blanc hétéro, moi fin quadra, elle fin trentenaire) est en péril. Plus qu'en péril à dire vrai, puisque nous venons de rompre après une violente dispute, suite à laquelle elle me demande sans autre forme de procès de reprendre pour chez moi toutes mes affaires SUR LE CHAMP (nous vivions chacun chez soi) alors que, je précise, nous étions fin amoureux en début de soirée ! Mais pour moi ce n'est qu'un orage, demain il ferait jour. Car ce n'est pas possible : nous vivons une idylle de 3 ans sans nuages... Ou bien on nagerait en plein surréalisme !... Oui, mais non... - EN OFF (spoiler) : elle s'était encoquinée avec son chauffagiste friqué - je ne le sus que plus tard -, et la dispute n'était qu'un prétexte pour ladite rupture (méthode mesquine mais banalement classique et fréquente ; je reste désormais vigilent) - Toujours est-il que la semaine qui suit, je reviens lui proposer un... drapeau blanc (😉) et, mieux, de sauver ce qui reste à sauver en allant consulter un thérapeute. Elle hésite, et, contre toute attente, finit par accepter quelques jours plus tard. - EN OFF : le contraire eût été louche : la dispute manquait d'éléments à charge contre moi, et accepter la "thérapie" permettrait de crédibiliser sa victimisation auprès de notre entourage et renverser le cas échéant la situation. Pareil, je ne le sus que plus tard - Le jour de la thérapie - nous y voilà, puisque c'est le sujet - : Notre thérapeute est une spécialiste belge, entre 55 et 60 ans peut-être, exerçant le long de la frontière avec la France, dans une grande maison de maître entourée d'un immense jardin. Je propose d'introduire le propos en dépeignant des généralités sur notre couple, notre façon de fonctionner, de nous aimer, le temps que nous avons passé ensemble, nos galères personnelles, quelques mots sur nos passés respectifs, tout ce que nous avons pu mettre en place de positif dans notre quotidien partagé, notre bonne entente sexuelle, nos accords communs sur l'éducation de ses enfants, mais aussi nos prises de becs, existantes mais somme toute assez rares, et surtout notre façon de les gérer de manière constructive, etc. Que du factuel. Cela prend 1/4 d'heure. Tout le monde m'a écouté et tout le monde valide. 1/4 d'h au bout duquel la thérapeute nous demande qui veut commencer. D'un commun accord, nous optons pour madame : C'est alors que commence un véritable déluge de reproches, de faits à charges, d'insultes insidieuses, de faits totalement décontextualisés, de vieux "dossiers" que nous avions réglés et classés depuis belle lurette, et, en l'occurrence, de jeux sexuels que nous partagions mais que tout à coup elle ressort comme quelque chose de subit, voire imposé, mais tus par... peur de représailles !!... De mon côté, j'avais pris le parti de n'intervenir d'aucune façon, 1/ par respect pour ma compagne et de ce qu'elle avait à dire, 2/ pour que l'on fasse la même chose avec moi quand ce serait mon tour. Mais mon flegme et ma retenue d'alors m'étonnent encore aujourd'hui. Cependant, pour le coup, j'étais scotché par ce que je venais d'entendre. Non : indubitablement choqué ! Sonné ! Mais ma foi, après tout, pourquoi pas ! Elle avait fait son job de manipulation et de victimisation, et l'avait fait à merveille ; ce n'est juste pas le sujet qui nous occupe pour l'heure. Ce qui nous intéresse, c'est la réaction... LES réactions de la... "thérapeute". A de très nombreuses reprises, déjà, elle haussait les sourcils, voire trésaillait, en réaction à certains propos de ma compagne, le pire étant lorsque celle-ci prononça ses derniers mots : à ce moment-là la thérapeute se tourna vers moi, et d'un ton d'une froideur qui me glace encore le sang, me dit : "Monsieur, vous savez qu'il faut être deux pour prendre ce genre de décisions ?!..." Vous avez bien compris : je n'avais pas encore une seule fois ouvert la bouche pour commenter ce qui me semblait ne pas aller, et surtout mes craintes quant à la voie qu'empruntait notre couple, que déjà j'étais jugé, condamné, et attaché au poteau ! Ma partenaire venait de se transformer en victime, moi en un personnage froid et despotique, et la thérapeute... en procureur et juge d'instruction, qui plus est partiale. Pour la petite histoire, il se trouve que la sidération qui m'a alors habité m'a tellement paralysé, que je n'ai pas su analyser sur le champ les faits tels que je vous les énonce aujourd'hui. Je n'ai juste chercher qu'une seule chose : à prouver que je n'étais coupable de rien, et que ma présence ici était celle seule de tenter de sauver notre couple. Encore qu'on l'aura compris, la notion de sauvetage du couple ne semblait absolument plus à l'ordre du jour... Encore une fois ce n'est pas tant ma double punition que je veux souligner ici que le comportement de la soit disant spécialiste (étiquetée psychologue, thérapeute de couple et autres titres qui m'échappent...). Car quand bien je serais le tyran que je découvrais, quand bien même mes agissements auraient été les plus vils et pendables qui soient, se positionner ainsi sans écouter le tiers relève d'une incompétence (voire d'une dangerosité !!) qui n'a de rivale que la suggestibilité de cette pseudo-spécialiste ! Signé Furax 😊 PS - Si vous vous posez la question de savoir comment s'est terminée cette... "thérapie" : Que je prétende que cette thérapeute était un bras cassé n'aurait fait que renforcer l'idée dans l'esprit de ma compagne que les propos de la spécialiste étaient pertinents, et que je ne relevais en ce qui me concerne que de la mauvaise foi. J'ai donc voulu poursuivre le suivi ! Mais cette fois en ayant préparé "mon dossier", comme un couple passant au tribunal lors d'un divorce sans avocats. Je vous le donne en mille : ma compagne a annulé toutes les séances à venir, jugeant de leur inutilité certaine.
De mon point de vue, c’est une erreur importante de la thérapeute, qui n’était pas dans une vision constructiviste, en tant que systémiciens nous savons que la réalité de l’un n’est pas celle de l’autre, et qu’il n’est pas nécessaire que l’un ait tort pour que l’autre ait raison
Merci pour cette vidéo toujours très claire et instructive. Récemment,une famille a commencé à monter et à se prendre la tête tellement que j'avais l'impression de le plus exister. Alors j'ai pris un livre qui trainait sur mon bureau et j'ai commencé à le lire. Ils m'ont regardé je leur ai répondu "je vous en prie fêtes comme chez vous". Ça a bien désamorcé ! Vive la surprise et la créativité 😊
Tu as fait quelque chose de surprenant, c'était une excellente idée !
bonjour à tous et à toi Julien,
Voilà ce qu' un couple, dont le mari est guitariste, finira par me résumer un jour "Chaque personne apporte sa propre musique, son style et sa façon de voir les choses. Ensemble, ces notes peuvent se mélanger pour créer une belle symphonie complète, où chaque note comptera pour un tout" Je l'ai noté pour la garder!
Merci Julien pour cette suite de vidéo et bon dimanche 👍
J'aime bien la métaphore de la musique :)
Toujours bien de nous recommander des vidéos qu on a pu louper. On peut être deconnecté temporairement, x raisons, travail, disponibilité mentale, le cours de la vie,
Vos vidéos sont instructives,
Bravo
Merci de prendre régulièrement le temps de laisser vos commentaires, c'est précieux pour moi !
Dans mon expérience, je préfère demander à mes patients / clients, quelle est l'émotion qu'ils ressentent au moment où elle se présente. Ce qui permet justement de s'y connecter et de l'apaiser grâce à la prise de conscience. C'est le frontal qui connecte le limbique.
Je n'ai jamais vu une émotion qui se nomme flamber. Au contraire. C'est l'évitement qui fait flamber.
Par ailleurs merci pour tous ces contenus riches et toujours passionnants. 😊 Je suis abonnée avec plaisir.
Dans ce cadre, comment gérez la connexion à une émotion intense ?
Le plus simplement du monde. "Comment c'est pour vous quand Mme/Mr vous dit ça ? Quelle émotion éprouvez vous ? Que percevez vous dans votre corps, où ressentez vous cette émotion ? De quoi auriez vous besoin maintenant ?"
@@emmanuelleblandagernet3225
Je suis plutôt d'accord avec cette analyse. Sentir que son émotion est entendue - pas forcément comprise, mais tout au moins captée - peut la désamorcer car le sujet ne se sent pas isoler du monde. Et quand bien elle flamberait, ce serait dans une expression de sujet à public, pas un cri vain, dans le vide, frustrant ; ce qui permet à ladite émotion de retomber de plus belle.
Merci Julien pour cette vidéo enrichissante. Pour ma part, j'utilise les coussins du canapé pour mobiliser l'attention. Chacun se retrouve avec un coussin qui lui appartient et on peut commencer à permettre de nommer des choses.
Ensuite, j'ai appris la technique rapoport qui permet aussi en démarrage de mettre déjà les membres du couple dans la position de l'autre.
Merci pour l'idée du mouchoir blanc. ☺️
Bonjour et merci pour cette vidéo éclairante, en tant que thérapeute c'est toujours bon de découvrir ou revoir certains outils !
Avec plaisir, merci d'avoir pris le temps de laisser un commentaire :)
Bravo et merci pour ces vidéos !!
La thérapie de couple? Tout un poème...
Bravo pour tes techniques de désamorçage, Julien!
De mon côté, je travaille en ce moment davantage sur les interactions précoces (bb/mère) et cela mobilise grandement les affects de part et d'autre (la systémique me paraît très loin de ces problématiques de départ si sensibles)...
L'histoire de l'éléphant est effectivement +appropriée pour les visions du monde déjà structurées...bon lundi de Pentecôte!
C'est une thématique qui doit être passionnante en effet, et tellement importante...
Question plus générale: je suis dubitatif sur l'efficacité des thérapies de couple a distance/en visio. Votre sujet d'aujourd'hui montre bien l'importance de la posture et de l'interaction du thérapeute avec ses "patients". Qu'en pensez-vous personnellement ?
Merci beaucoup julien
Bonjour,
Merci Julien pour la vidéo !
Quand je suis face à un couple en transe, j'ai souvent le sentiment d'avoir le rôle de l'arbitre qui compte les points ou qui doit les séparer. Lors de la redescente, je leur dit que je vois 2 personnes en souffrance et je vois leur visage s'apaiser.
Je demande aussi quelles émotions ressentent-ils et ce que ça leur fait d'entendre ce que l'autre ressent. Le travail sur les blessures peut vraiment se faire.
Je trouve aussi important de leur expliquer que le reptilien prend le pouvoir sur le neo-cortex.
Cela permet de désarmorcer la bombe avant qu'elle explose.
Je reprendrai l'idée du mouchoir blanc 🙏
Je trouve cette vidéo tout particulièrement intéressante. Elle me donne ici des repères sur les interventions que nous faisons déjà avec mes collègues. Peut-être les sélectionner et les identifier post séances avec plus de précisions. Et trouver de nouvelles techniques.
Très également intéressant et instructif sur les échanges possibles avec le couple après la redescente.
J'aimerai avoir votre avis sur le moment d'interruption de la transe. Que faisons nous de cette tension. Nous savons que les tensions sont aussi un bon levier de changement ; vivre ce moment avec nos patients me semble essentiel pour engager avec eux une dynamique de co-construction. Aussi, nous laissons parfois monter ces instants. À quel moment interrompre ou minimiser les processus de transe?
Personnellement, je stoppe assez vite l'état de transe négative car de mon expérience il amène presque toujours des blessures qui s'ajoutent à l'ardoise relationnelle à traiter ensuite, et plus on attend plus c'est difficile à stopper, mais parfois les personnes vont s'auto réguler seules et donc c'est intéressant de les laisser monter jusqu'au point où ils activent leurs stratégies de pauses complémentaires, une question de feeling.
Oui, même constat. Les fois où nous avons laissé filé et où, lorsque je me remémore la situation, je regrette, me laissent un goût amer. D'où la nécessité pour moi de me forcer parfois à laisser les personnes s'autoréguler pour découvrir pleinement le système demandeur d'aide.
Coucou Julien
je me suis tout de suite vue dans certaines séances 🤪 et certaines fois, je me suis levée pour ecrire un mot au tableau ( lol), un vieux reflexe sans doute ça a eu le merite de détourner l attention des partenaires mais j ai bien aimé tes différentes propositions !!!
Comme d hab, un grand merci😊
Haha, c'est une bonne idée !
Bonjour,
Merci beaucoup pour cette video ! 🙏
Merci julien !
Avec plaisir David, j'espère que tu vas bien :)
Comment gérez vous lorsque vous observez dans un couple que l un des deux est « nocif » : névrosé +++ , psychotique ….
Merci pour vos vidéo
Très interessant
Ça me fait bizarre quand j' ai la même problématique qu un coaché.
Donc ,personnellement, on rejoue la même scène, sur une même problématique, on se déclenche mutuellement, on active des choses chez l un et l' autre Pour, la 2eme fois, la même chose avec quelqu'un d'autre, une boucle qui revient.
. On peut voir la vision du monde de l autre mais ne pas arriver à faire avec. Il faut faire un choix., quand on se projette dans le temps.
" je sais pas le faire, mais je sais ce qu'il faut faire ! " J en suis là,
En choisissant le célibat, j’ai résolu tous mes problèmes de couple 😊
C'est sur !
🎉😢😢😅😢😢🎉🎉😢🎉😢🎉🎉🎉🎉🎉🎉🎉😅😢😢😢😢😢😮🎉😢🎉😢😢😢🎉😢🎉😢🎉
Ce n'est pas en tant que thérapeute que je témoigne, mais en tant que sujet. Cela remonte à 4 ans maintenant.
Notre couple (blanc hétéro, moi fin quadra, elle fin trentenaire) est en péril. Plus qu'en péril à dire vrai, puisque nous venons de rompre après une violente dispute, suite à laquelle elle me demande sans autre forme de procès de reprendre pour chez moi toutes mes affaires SUR LE CHAMP (nous vivions chacun chez soi) alors que, je précise, nous étions fin amoureux en début de soirée !
Mais pour moi ce n'est qu'un orage, demain il ferait jour. Car ce n'est pas possible : nous vivons une idylle de 3 ans sans nuages... Ou bien on nagerait en plein surréalisme !...
Oui, mais non...
- EN OFF (spoiler) : elle s'était encoquinée avec son chauffagiste friqué - je ne le sus que plus tard -, et la dispute n'était qu'un prétexte pour ladite rupture (méthode mesquine mais banalement classique et fréquente ; je reste désormais vigilent) -
Toujours est-il que la semaine qui suit, je reviens lui proposer un... drapeau blanc (😉) et, mieux, de sauver ce qui reste à sauver en allant consulter un thérapeute. Elle hésite, et, contre toute attente, finit par accepter quelques jours plus tard.
- EN OFF : le contraire eût été louche : la dispute manquait d'éléments à charge contre moi, et accepter la "thérapie" permettrait de crédibiliser sa victimisation auprès de notre entourage et renverser le cas échéant la situation. Pareil, je ne le sus que plus tard -
Le jour de la thérapie - nous y voilà, puisque c'est le sujet - :
Notre thérapeute est une spécialiste belge, entre 55 et 60 ans peut-être, exerçant le long de la frontière avec la France, dans une grande maison de maître entourée d'un immense jardin.
Je propose d'introduire le propos en dépeignant des généralités sur notre couple, notre façon de fonctionner, de nous aimer, le temps que nous avons passé ensemble, nos galères personnelles, quelques mots sur nos passés respectifs, tout ce que nous avons pu mettre en place de positif dans notre quotidien partagé, notre bonne entente sexuelle, nos accords communs sur l'éducation de ses enfants, mais aussi nos prises de becs, existantes mais somme toute assez rares, et surtout notre façon de les gérer de manière constructive, etc. Que du factuel. Cela prend 1/4 d'heure.
Tout le monde m'a écouté et tout le monde valide.
1/4 d'h au bout duquel la thérapeute nous demande qui veut commencer. D'un commun accord, nous optons pour madame :
C'est alors que commence un véritable déluge de reproches, de faits à charges, d'insultes insidieuses, de faits totalement décontextualisés, de vieux "dossiers" que nous avions réglés et classés depuis belle lurette, et, en l'occurrence, de jeux sexuels que nous partagions mais que tout à coup elle ressort comme quelque chose de subit, voire imposé, mais tus par... peur de représailles !!...
De mon côté, j'avais pris le parti de n'intervenir d'aucune façon, 1/ par respect pour ma compagne et de ce qu'elle avait à dire, 2/ pour que l'on fasse la même chose avec moi quand ce serait mon tour.
Mais mon flegme et ma retenue d'alors m'étonnent encore aujourd'hui.
Cependant, pour le coup, j'étais scotché par ce que je venais d'entendre. Non : indubitablement choqué ! Sonné !
Mais ma foi, après tout, pourquoi pas ! Elle avait fait son job de manipulation et de victimisation, et l'avait fait à merveille ; ce n'est juste pas le sujet qui nous occupe pour l'heure.
Ce qui nous intéresse, c'est la réaction... LES réactions de la... "thérapeute". A de très nombreuses reprises, déjà, elle haussait les sourcils, voire trésaillait, en réaction à certains propos de ma compagne, le pire étant lorsque celle-ci prononça ses derniers mots : à ce moment-là la thérapeute se tourna vers moi, et d'un ton d'une froideur qui me glace encore le sang, me dit : "Monsieur, vous savez qu'il faut être deux pour prendre ce genre de décisions ?!..."
Vous avez bien compris : je n'avais pas encore une seule fois ouvert la bouche pour commenter ce qui me semblait ne pas aller, et surtout mes craintes quant à la voie qu'empruntait notre couple, que déjà j'étais jugé, condamné, et attaché au poteau ! Ma partenaire venait de se transformer en victime, moi en un personnage froid et despotique, et la thérapeute... en procureur et juge d'instruction, qui plus est partiale.
Pour la petite histoire, il se trouve que la sidération qui m'a alors habité m'a tellement paralysé, que je n'ai pas su analyser sur le champ les faits tels que je vous les énonce aujourd'hui. Je n'ai juste chercher qu'une seule chose : à prouver que je n'étais coupable de rien, et que ma présence ici était celle seule de tenter de sauver notre couple. Encore qu'on l'aura compris, la notion de sauvetage du couple ne semblait absolument plus à l'ordre du jour...
Encore une fois ce n'est pas tant ma double punition que je veux souligner ici que le comportement de la soit disant spécialiste (étiquetée psychologue, thérapeute de couple et autres titres qui m'échappent...). Car quand bien je serais le tyran que je découvrais, quand bien même mes agissements auraient été les plus vils et pendables qui soient, se positionner ainsi sans écouter le tiers relève d'une incompétence (voire d'une dangerosité !!) qui n'a de rivale que la suggestibilité de cette pseudo-spécialiste !
Signé Furax 😊
PS -
Si vous vous posez la question de savoir comment s'est terminée cette... "thérapie" :
Que je prétende que cette thérapeute était un bras cassé n'aurait fait que renforcer l'idée dans l'esprit de ma compagne que les propos de la spécialiste étaient pertinents, et que je ne relevais en ce qui me concerne que de la mauvaise foi. J'ai donc voulu poursuivre le suivi ! Mais cette fois en ayant préparé "mon dossier", comme un couple passant au tribunal lors d'un divorce sans avocats.
Je vous le donne en mille : ma compagne a annulé toutes les séances à venir, jugeant de leur inutilité certaine.
De mon point de vue, c’est une erreur importante de la thérapeute, qui n’était pas dans une vision constructiviste, en tant que systémiciens nous savons que la réalité de l’un n’est pas celle de l’autre, et qu’il n’est pas nécessaire que l’un ait tort pour que l’autre ait raison
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