Il est intéressant de noter que c’est le même schéma que : - Gilgamesh & Enkidou - David & Jonathan Leurs amitiés sont décrites de la même manière. Des amis si intimes que lorsque l’un meurt, l’autre est inconsolable et réagit de manière "outrancière."
@@karukerastyle9717 Relis bien ta Bible *en hébreu* et tu te rendra compte que c’est une amitié très ambiguë. Leurs "amitiés" sont tel que Saul le père de Jonathan fais des sévères reproches à son fils de faire honte au sexe de sa mère (pour dire à la femme).
Ba ça ne voulait probablement pas dire grand chose à l'époque. De la même manière, il était courant pour des marins d'entretenir des relations sexuelles pendant les longs voyages avant la vapeur, mais la plupart n'était pas "bi", ils avaient simplement besoin de tirer un coup, et il n'y avait aucune femme dans le coin. Ce que je veux dire, c'est que le fait d'avoir des relations homosexuelles n'influençait pas leur identité comme aujourd'hui. Quelqu'un qui est bi aujourd'hui va souvent en faire une affaire plus importante : sentiment d'appartenance à une communauté (LGBT), éventuellement mariage avec un individu du même sexe. Cela n'existait pas à cette époque.
Le fait même qu'on pose désormais un mot pour catégoriser la sexualité (bi, homo, hétéro...) montre bien que le rapport de l'Homme à la sexualité n'a rien d'un invariant mais est - comme tout - une construction socio-historique.
Un deuil national et l'élévation d'Hephaistion à l'échelle d'une divinité ne "voulait probablement pas dire grand chose à l'époque" ??? Je suis d'accord avec le reste du message, effectivement il n'y avait pas d'identité sexuelle et donc pas de nécessité de s'affirmer comme gay/hétérosexuel/bisexuel mais bon... cette lecture du "coup entre potes" ne s'applique de toute évidence pas au cas d'Alexandre, à moins que vous décrétiez un deuil national si votre plan cul du dimanche meurt...
Il n’était ni homo ni hetero ni bi ces catégories n ’existees pas à l’époque. Elles n’étaient pas un marqueur identitaire . Ou il avait un amant, peut être plusieurs mais n’était pas bi pour ces contemporains. Phylia est l’attirance l’amitié qui pouvait anner plus loin qu’aujourd'hui dans sa description.
@@remibezeau Exactement ! Les catégories d’homosexualité et d'hétérosexualité sont apparues au XIXe siècle. Les grecques de l'antiquité étaient tous "bisexuels" en terme moderne mais eux n'avaient pas ces catégories là, ils s'en foutaient complètement. Bref, le paradis.
Il est intéressant de noter que c’est le même schéma que :
- Gilgamesh & Enkidou
- David & Jonathan
Leurs amitiés sont décrites de la même manière.
Des amis si intimes que lorsque l’un meurt, l’autre est inconsolable et réagit de manière "outrancière."
David et Jonathan 😮! Quelle blasphème! S’étaient des amis
@@karukerastyle9717 Relis bien ta Bible *en hébreu* et tu te rendra compte que c’est une amitié très ambiguë.
Leurs "amitiés" sont tel que Saul le père de Jonathan fais des sévères reproches à son fils de faire honte au sexe de sa mère (pour dire à la femme).
pour la petite blague, de la Grèce à l’Asie c’est pas juste la mer Egée à l’époque? ^^
Ils etaient moins coinces que nous...
Oui, merci au christianisme pudibond
Le titre de la video est un alexandrin ! ❤
Négatif, c'est un décasyllabe.
@@Mogriave Pardon,
Vous avez raison.
Ba ça ne voulait probablement pas dire grand chose à l'époque. De la même manière, il était courant pour des marins d'entretenir des relations sexuelles pendant les longs voyages avant la vapeur, mais la plupart n'était pas "bi", ils avaient simplement besoin de tirer un coup, et il n'y avait aucune femme dans le coin. Ce que je veux dire, c'est que le fait d'avoir des relations homosexuelles n'influençait pas leur identité comme aujourd'hui. Quelqu'un qui est bi aujourd'hui va souvent en faire une affaire plus importante : sentiment d'appartenance à une communauté (LGBT), éventuellement mariage avec un individu du même sexe. Cela n'existait pas à cette époque.
Le fait même qu'on pose désormais un mot pour catégoriser la sexualité (bi, homo, hétéro...) montre bien que le rapport de l'Homme à la sexualité n'a rien d'un invariant mais est - comme tout - une construction socio-historique.
@@synthifou5815 Ce qui, évidemment, ne réduit en rien la légitimité de ceux qui aujourd'hui utilisent ces mots pour se qualifier.
@@clementboutaric3952 Oui oui ! Je ne prétendais pas l'inverse, t'inquiète
@@synthifou5815 Je le pensais bien, c'était plutôt pour ceux qui peut être tomberons sur cette échange.
Un deuil national et l'élévation d'Hephaistion à l'échelle d'une divinité ne "voulait probablement pas dire grand chose à l'époque" ??? Je suis d'accord avec le reste du message, effectivement il n'y avait pas d'identité sexuelle et donc pas de nécessité de s'affirmer comme gay/hétérosexuel/bisexuel mais bon... cette lecture du "coup entre potes" ne s'applique de toute évidence pas au cas d'Alexandre, à moins que vous décrétiez un deuil national si votre plan cul du dimanche meurt...
Il l'était.
Un peu comme Achille et Patrocle.
😳😳😳
Alexandre WAS bisec. It's pretty known fact, normal for the ancient Greece () and Rome and for the S-Eur of the Renaissance epoch and further
😂😂😂
C'est ça la France culture, que des émissions gay
Pourquoi vous voyez le mal partout ?
non merci ^^
Absolument non.
Ah je t'assure que si ! Il me le disait encore la semaine dernière quand on était au café
Il n’était ni homo ni hetero ni bi ces catégories n ’existees pas à l’époque. Elles n’étaient pas un marqueur identitaire . Ou il avait un amant, peut être plusieurs mais n’était pas bi pour ces contemporains. Phylia est l’attirance l’amitié qui pouvait anner plus loin qu’aujourd'hui dans sa description.
@@remibezeau Exactement ! Les catégories d’homosexualité et d'hétérosexualité sont apparues au XIXe siècle. Les grecques de l'antiquité étaient tous "bisexuels" en terme moderne mais eux n'avaient pas ces catégories là, ils s'en foutaient complètement. Bref, le paradis.