Eva Illouz, "Happycratie" et "Les marchandises émotionnelles"
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- Опубліковано 24 тра 2019
- Eva Illouz vous présente ses ouvrage "Happycratie" et "Les marchandises émotionnelles" aux éditions Premier Parallèle. Entretien avec Sylvie Hazebroucq.
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Je suis tellement d'accord sur le concept de résilience.... ça fait du bien :-)
Cette dictature du bien-être a pour objet d asservir plus encore les travailleurs à leur tâche. Le seuil de l insupportable est tjs plus augmenté et c tt bénef pour les ultramondialistes !
Jean Baudrillard mais 50 ans après quoi...
Très intéressant, bon choix.
Salons ! No ? Dangers ! Atmosphere atmodher estce que j'aiune geule d'atmspuere
Ce livre est l'exemple parfait du truc qui enfonce pour le nième fois des portes ouvertes, mais trouvera une clientèle car ça "fait" conscient". Très commercialement efficace pour positionner un égo de client.
Et l'autre passe dans sa question de la sur infantilisation à la sur responsabilisation sans souci !!! Ou comment raconter absolument n'importe quoi sur un bouquin qui à la base dit tout et son contraire. ;-) Ha la sociologie ;-)).
Vous avez lu ses livres ?
Si c tout se que t’a retenue de toute cette interview bah c vraiment dommage … même si sa fait “conscient” … je voie pas où est le problème tant que se n’es pas un enieme livre qui va nous montrer comment faire pour ressentir autre choses que des émotions négatives, sont livre n’est aucunement dégradant pour un individu au contraire sa nous enlève un poids.
Eva Illouz n'a pas vraiment compris les objectifs de la psychologie positive. Cette dernière n'est pas en contradiction avec les concepts de solidarité, d'appartenance à une société, à un tout. C'est au contraire le fait d'aller d'une manière empathique vers l'autre qui constitue un élément indispensable dans la recherche du bonheur. Une analyse des dysfonctionnements d'une société ou d'un système économique n'est pas un tabou pour la psychologie positive, bien au contraire. La lucidité n'est pas une entrave au développement personnel.
Je pense que ce qui est principalement contesté de la part d'Eva Illouz (et de plus en plus de personnes) dans le discours dominant du développement personnel et de la psychologie positive, c'est le fait que l'accent soit énormément mis sur le changement individuel, et non un changement sociétal. La détresse, les problèmes de santé mentale (et tout ce qui relève du champ d'expérience humaine émotionnelle "négative") serait avant tout un problème individuel et non les manifestations d'injustices sociales collectives. Cela n'empêche pas que ces doctrines peuvent porter un discours de bienveillance et d'entraide, le fond du problème c'est qu'elles mettent autant l'accent sur la responsabilité individuelle. Et c'est bien pour cela que les acteurs économiques et politiques s'emparent de plus en plus de ces discours, ça les arrangent bien.
C'est bien plus confortable de faire croire aux gens qu'ils sont en burn-out parce qu'ils n'ont pas résolu des conflits intérieurs, plutôt que de reconnaître que le problème vient de la façon dont fonctionne notre système. Cette psychologisation de la douleur est particulièrement vicieuse. Ce n'est pas anodin que de plus en plus d'entreprises proposent à leurs employés qui rencontrent du stress, des séances de pleine conscience, au lieu d'interroger réellement les conditions de travail provoquant ce même stress. C'est en cela que la responsabilité est mise sur l'individu et sa capacité à prendre soin de lui. Que cela aide ou non, que des personnes puissent y trouver du réconfort ou de l'aide, mieux se connaître grâce au dvp personnel, ça n'est pas le sujet... On ne peut juste pas ignorer qu'il a une forte responsabilité individuelle dans tout ça.