Antonin Artaud - Le suicidé de la société (par Alain Cuny)

Van Gogh ne s’est pas suicidé. La société s’en est chargée. Avec toute la véhémence dont il est capable, Antonin Artaud impute à cette dernière le mal dont a souffert le peintre. Publié quelques mois avant sa mort en 1947, ce dernier replace la prétendue folie de Van Gogh dans son contexte, en tant que produit d’une construction sociale. Qu’il soit poète ou peintre, l’artiste se voit enfermé dans un asile, comme Artaud le fut, ou incapable de s’intégrer dans une société qui confond génie et tare psychologique. Et quand Artaud aborde la peinture proprement dite, c’est comme si lui-même s’emparait du pinceau ou plutôt d'un couteau. La “lucidité supérieure” propre à l’artiste lui permet de faire ici la part belle à la fougue du génie, force contestataire en soi et facteur de marginalisation. "Il y a dans tout dément un génie incompris dont l’idée qui luisait dans sa tête fit peur, et qui n’a pu trouver que dans le délire une issue aux étranglements que lui avait préparés la vie."

[@robertobenavente4615]

Un magnifique texte, une magnifique voix complètement abimé par l'édition et la musique de fond.

[@baklei7100]

non

[@lilianeguisset3788]

Impossible à écouter en effet en raison d'une musique absolument inadéquate, comme le serait d'ailleurs toute musique ! Pas d'écrin musical ni visuel pour la voix de Cuny. Quelle épouvante cette musique. J'arrête l'écoute immédiatement.

[@trottitaxi9267]

Il se peut que l'une des plus haute fonction de l'art soi de donner conscience aux hommes de la grandeur qu'ils ignorent en eux.
Créer c'est résister, résister c'est créer.

[@clodomir_p]

Fantastique!

[@Asktothedirst]

Insupportable, veuillez supprimer ce montage inutile je vous prie .