J'aime beaucoup pouvoir suivre votre cheminement de pensée et que vous ne partez pas d'une position de "sachante". Vous vous informez et vous nous faites suivre votre parcours. C'est une construction de podcast que j'aime vraiment énormément. Merci pour tout votre travail.
Je vous remercie pour cet épisode. J'ai aimé et trouvé courageux que vous donniez la parole à Pierre et à Ahmed. Je ne leur pardonne pas mais en les entendant, je les trouve humains - et non des monstres - C'est la première fois que je suis témoin de ce procédé (faire parler les agresseurs) et je trouve que c'est utile sans trop savoir en quoi exactement si ce n'est que je comprends/ressens que les choses ne sont pas binaires. Je suis très touchée aussi par la maman qui découvre ce que fait son mari et comment elle en parle.
Je me dis, mais pourquoi n'ai-je pas découvert vos podcasts avant ce jour ? Puis, je me dis, chouette, j'en ai plein à écouter !!!! Absolument passionnant, pas de parti pris, pas de manichéisme, chacun(e) est libre de s'exprimer ! Bravo Arte !!!
Tous les commentaires qui se plaignent qu'on ne parle pas des femmes autrices de violences, des "mensonges des femmes" (oui,oui) sont un irrespect total et complet aux victimes qui s'expriment dans le documentaire et s'inscrivent dans une démarche basse et absurde de détournement du sujet. Aborder un "Oui mais vous parlez pas de X ou Y" vient juste détourner l'attention du sujet principal. Ici on parle des hommes violents, de la justice, d'une potentielle rehabilitation cest tout. Le reste n'est qu'hors sujet, cela ne veut pas dire que ce n'est pas important, c'est juste pas le sujet du docu.
Le problème, chère madame, c'est qu'aucun documentaire ou presque, podcast ou reportage d'ARTE et du service public en général ne parle de la violence féminine. Il y a un manque terrible de respect de ces journalistes pour tous ceux ( et celles) qui ont eu à subir des violences de femmes. ARTE ne fait pas de l'information mais du militantisme politique. Avec l'argent public.
@@guymontag4518c'est un podcast féministe. Et à aucun moment il nie que les violences commises par des femmes existent. Elles ne sont juste pas SYSTÉMIQUES comme celles commises par les hommes sur les femmes. Arrêtez de tout ramener à vous quand ce n'est pas le sujet merci 👍
@@T0mateMozarella : 1; Arte est un service public qui a un devoir de neutralité ou de pluralisme. Depuis des années, Arte n'informe plus. Arte en doctrine. Et ce avec de l'argent public.
Super épisode comme d'habitude ! A quand un épisode sur les coach en séduction au vu de l'impact néfastes qu'ils ont sur leur public ? (Avec leurs conseils de manipulation sur les femmes) Ils forment une partie de la nouvelle génération d'homme à venir
Merci, merci de prendre la parole, merci de nous permettre d'apprendre à écouter nos voix en le faisant, merci parce que vous légitimez nos réflexions, merci encore parce que je me reconnais dans vos points de vues, que je reconnais la recherche de nuance, de réflexivité, d'une compréhension du monde dans sa complexité qui semble à la fois immobile et en perpétuelle révolution ...
Super podcast, mais dommage qu'il ne soit pas partitionné avec l'outil youtube mis à disposition, ça rendrait plus agréable l'écoute morcelé. Bonne journée à tout les auditeurs (trices).
Au top le podcast, comme la majorité de vos podcasts en fait ! Connaître la psychologie d'un homme violent est vraiment intéressant, et c est important de connaître le cheminement intellectuel, psychologique, affectif. Par contre je n'ai pas compris pourquoi préciser qu'Ahmed est un homme noir, ca n'apporte rien au sujet surtout qu'on ne sait pas de quel couleur sont les autres...
On en déduit que les autres sont noirs, ou que la probabilité de violences est élevée quand on est noir ou quand on s'appelle Ahmed, ou que Z a peut-être bien raison sur qui sont les agresseurs
Très intéressant. Perturbant par moment, mais Très bien construit. Cela fait quelques temps que je m'intéresse aux sujet. Aujourd'hui j'ai presque honte d'être un homme... la plupart des comportements déviants, violents sont attribué aux hommes, et à juste titre. Mais, mon éducation. Mon environnement. Mon expérience de la vie ma appris "l'humilité" et le "respect", le respect des autres. "Si on frappe une femme, c'est l'amour qui meurt" "si on agresse un enfant, c'est l'innocence qui et détruite". Tant de comportements humains différents, pourtant présents depuis des siècles. Et aujourd'hui il faut tenter de comprendre, d'adapter le discours, d'arrêter ces comportements "répugnants" pour rendre notre société plus égalitaire et plus sûr. J'ai presque honte oui. Presque. Mais je ne veux pas avoir honte. Aux fond de moi je n'ai pas honte, car je sais, ou du moins j'espère, que ces actes évoqué reste une minorité... J'attend du coup, ou peut-être est il déjà sorti un podcast intitulé "Que faire des femmes violentes" pour avoir une vision parallèle du sujet
Merci merci merci, quel excellent podcast. J'ai mis quelques jours à me sentir assez solide pour continuer dans la section des agresseurs, et j'en retire plus du soulagement que ce sentiment crasse que je redoutais, qui me revient chaque fois que j'entends des gars parler de leur rapport aux femmes. Et la Québécoise que je suis n'est pas peu fière que le mot de la fin soit laissé à Martine Delvaux :)
vous avez totalement raison !!! dieu pardonne peut être. moi pas .trop facile. pardonner c est comme donner une deuxième balle de revolver à celui qui vous a raté !!!
@@lilisan1968 Une infidélité n'est pas une violence? Les féministes œuvrent a la reconnaissance des violences psychologique, n'en est-ce pas une? Ps: La psychanalyse de bazar en gambit d'ouverture, vous faites honneur a votre s* madame!
@@deutschkalitat3971 Ça a l’air de beaucoup de mots pour pas dire grand chose d’intelligent à la fin. Si l’infidélité n’est pas pénalisée y’a peut être une raison grand génie 👍
J'ai eu beaucoup de mal avec les témoignages des agresseurs, y'a les excuses, le "ok c'était pas bien" mais c'est du "moi je, moi je" tout le temps, et j'ai l'impression qu'on les encense pour un minimum absolu, c'est ahurissant. Wouaaah, les femmes et les enfants sont des êtres humains avec le droit à une intégrité physique c'est franchement renversant à apprendre. Le mec qui a rencontré des victimes et qui explique ses actes ignobles par la frustration parce que ses copains avaient un beau scooter et pas lui ?? Lunaire comme discours. Du coup coucher avec une femme c'est pareil que posséder un chouette scoot. Il dit qu'il a compris que les femmes sont pas des objets en sortant des comparaisons comme ça à côté ??? J'étais en colère en écoutant les discours des agresseurs, j'ai vraiment l'impression qu'on remercie encore et toujours les hommes pour une barre qui est plus basse que terre, ça me dégoûte.
oui très dur d'éprouver de l'empathie envers des personnes si narcissiques.. on devrait être mieux payé dans le travail social. Aujourd'hui cquon fait c'est de catalyser , mais on a pas de remède miracle
Quelle horreur, je suis en train d'écouter le premier témoignage... Quel courage les enfants ont dû avoir pour parler, et pour cette femme de faire face
J’avais regardé une émission sur un programme de réhabilitation d’hommes ayant commis des violences domestiques, et il y avait surtout deux cas de figure - ceux qui reproduisent les schémas familiales (papa violent, fils violent) et ceux qui ne savent pas gérer les émotions, le stress, les problèmes autrement. Il faut dire que l’émission a souligné le fait que pour entrer ce programme il faut être choisit, c’est à dire être apte à la réhabilitation donc pas vraiment de cas pathologiques. Ramener tout sur un potentiel désir de domination … j’en suis pas convaincue. Mais c’est vrai que la plupart des hommes ne savent pas comment gérer autrement que par la colère, et c’est ça qu’il faut changer.
Merci pour ce podcast qui permet de réfléchir sur ce thème si complexe et insoluble du traitement des victimes et des criminels. C'est très surprenant d'entendre le discours de Sandrine Lefranc (dernière intervenante) car il vient pour moi s'entrechoquer violemment avec les témoignages. Si son discours est proche de me convaincre, j'ai du mal à la mettre en cohérence avec les témoignages concrets qui sont exposés auparavant. Je ne pense pas que la justice réparatrice doive être mise en opposition avec le conditionnement anti-violence qu'elle propose, comme elle semble le faire dans le déroulé de sa pensée. Les deux peuvent être faits simultanément, étant entendu que la justice réparatrice est faite sur volontariat des coupables et des victimes, et doit être munie de moyens et d'accompagnements décents. Je voudrais aussi l'avis d'autres personnes sur la conclusion : "Si, tous les hommes sont potentiellement des agresseurs, des hommes violents, des misogynes, parce qu'ils font partie d'un système patriarcal qui leur permet de l'être. Et si, de fait, ils ne sont pas tous misogynes, alors ils doivent pouvoir comprendre et accepter qu'ils font partie de ce système qui ne donne pas aux femmes la place qui leur revient, et lutter contre. [...] Interrogez-vous sur vos réflexes de dominations, sur votre violence. le silence est une forme de violence, le manque de travail domestique est une violence, les humiliations répétées, les mensonges, les violence psychologiques. Lorsque des féministes échanges des théories et pratiques, écoutez, et posez des questions." Je suis d'accord sauf sur deux points. Le premier : il ne faut pas oublier que les femmes aussi subissent le conditionnement de domination masculine et peuvent être misogynes. Donc, elles aussi doivent pouvoir comprendre ce qui est décrit pour pouvoir lutter contre. Le deuxième : La première phrase "Si, tous les hommes sont potentiellement des agresseurs, des hommes violents, des misogynes, parce qu'ils font partie d'un système patriarcal qui leur permet de l'être.", qu'on cherche à modérer par "Et si, de fait, ils ne sont pas tous misogynes", me paraît juste fausse. Cette phrase institue un "présumé coupable pour cause sociale", dont l'idée la plus proche dans mes connaissances est le "présumé coupable pour cause naturelle/religieuse" que de nombreuses sociétés ont appliqué et appliquent encore à la femme, en le modérant parfois par "il y a des exceptions bien sûr". Je crois qu'il faut éviter d’émettre de généralisations vaines et propre surtout à cristalliser les conflits. Le reste de la conclusion, à partir de "Ils doivent pouvoir comprendre", ne perdrait je pense aucune force en enlevant ce début péremptoire. Ceux qui pourraient se sentir blessé par cette première phrase risquent aussi de disqualifier d'office le suite de la conclusion.
Je pense qu'elle a raison d'alerter sur la potentielle instrumentalisation des victimes. Si cette méthode provient bel et bien des évangélistes, alors c'est une inquiétude pertinente, étant donné que l'instrumentalisation de la victime est quasiment systématique chez eux. Les discours religieux de ce type sont souvent les plus insupportables, car ils imposent à la victime un nombre de responsabilités écrasantes et un statut déshumanisant. Le viol est mal car Dieu l'a décidé. La souffrance de la victime n'est que secondaire, voire insignifiante. - La victime doit rester une victime pour que les gens autour puissent s'améliorer en l'aidant. Le but n'est absolument pas d'aider la victime mais de rendre les gens autour plus vertueux, de la même manière que l'aumône n'a jamais été là pour sortir les gens de la pauvreté. - La victime doit pardonner, afin de bien montrer qu'elle est elle-même vertueuse et qu'elle est un exemple à suivre pour, encore une fois, rendre les gens vertueux. Il suffit d'entendre les discours en mode "Les personnes qui naissent avec des handicaps qui les font souffrir tous les jours ont été mis sur cette terre pour qu'on les prenne en exemple et qu'on se rende compte de notre chance", handicapés qui, donc, doivent presque être reconnaissants de souffrir. - La victime ne doit en aucun cas blâmer les gens autour d'elle qui ne l'ont pas aidée ou ont alimenté l'environnement hostile. La victime est donc un simple objet dont la souffrance n'a aucune valeur, si ce n'est d'être instrumentalisée et utilisée pour que les autres personnes se rendent compte à quel point ils devraient demander à Dieu de les pardonner de se plaindre de leur vie. Elle doit pardonner, passer à autre chose tout en devant être assez forte pour être un exemple de vertu que personne d'autre ne devra jamais être. Elle a subi des violences mais a plus de responsabilités que n'importe qui. Ce qui lui est arrivé est la preuve des pêchés humains, dont elle-même fait partie. Si elle ose avoir des difficultés et ne pas faire les immenses efforts que pardonner demande, alors elle est quasiment aussi horrible que le violeur ou, tout du moins, une mauvaise personne qui n'a pas envie de guérir et si elle souffre encore, c'est de sa faute vu qu'elle refuse d'abandonner sa colère. Et la colère, c'est un pêché. Bref, la victime n'a pas le droit d'être en colère, doit prendre sur elle, accepter de n'être qu'un objet utilisé pour la bonne conscience des autres, être un exemple inspirant pour les autres et faire un immense effort pour pardonner juste pour qu'on la considère comme une bonne personne. Elle n'a pas le droit d'être une victime, en fait. C'est à elle de réparer les autres.
Pour le premier point c'est une grosse base du féminisme: comprendre ces mécanismes de domination pour lutter contre. Et il y a des tonnes et des tonnes de littératures produite par des femmes qui consacrent leur vie à ça, des tas de femmes qui travaillent dans le milieu communautaire pour des salaires de misère pour lutter contre ça. L'auteure du podcast passe sa vie à aborder des sujets extrêmement difficiles psychologiquement pour lutter contre ça. Là en tant que parti pris de ces mécanismes c'est aux hommes de commencer à se bouger et à se remettre sérieusement en question. Et ça commence aussi par une réflexion sur soi au lieu de s'arrêter sur des propos jugés trop généralisant sur les hommes. Elle n'a pas dit que tous les hommes étaient des violeurs ou de misogynes, elle a dit que tous les hommes étaient potentiellement des violeurs et des misogynes et que les femmes devaient être vigilantes en conséquence, parce que c'est une question de survie. C'est pas tous les hommes mais assez d'hommes pour que la plupart des femmes se méfie de la plupart des hommes. Et ça tu peux pas leur en vouloir, tourne tes énergies sur toi-même et les causes du problème, pas sur les personnes qui sont obligées de gérer quotidiennement ses conséquences comme elles le peuvent pour garantir leur sécurité et leur intégrité.
J'ai toujours dit que la place des personnes qui se rendent coupables de viols ou de violences conjugales et que la justice considère comme réinsérable dans la société, n'avaient pas à être emprisonnées. La prison punitive qui ne répare pas n'a aucune utilité sinon celle d'éloigner un temps les personnes coupables.
Je suis glacée a l'ecoute de la mère : le ton dissocié, lutilisation de certains pronoms pour designer ses enfants a un moment, puis dautres pronoms a un autre moment, et quon lui donne le micro pour quelle sexprime sur son empathie sur son ex mari, ses etats fame a elle et pas sur son empathie envers ses enfants, son manque de positionnement clair en terme de condamnation de son ex mari. Pourquoi choisir une telle approche dans cette interview?🤔
je crois que c'est justement tout l'intérêt de cette interview. Puis comme on dit, comme elle-même le dit : c'est facile de juger quand on n'est pas concerné
Arrêt à 28mns 13 effectivement je n'ai pas envie d'en entendre plus. Et même si ces nouvelles dispositions PEUVENT être vues comme de bonnes intentions du fait qu'elles soient humanistes,je suis désolée mais il y a une époque où des monstres comme ça ont leur aurait coupé la tête justement ! Aujourd'hui on les chouchoutes en prison, on les plaint, on leur trouvent des circonstances atténuantes et ça génère quoi? Ben ces monstres sont relâchés refont leur vie de tarés pendant que des femmes, des âmes sont détruites à tout jamais. (Je ne peux qu'à peine imaginer les images d'horreurs qui doivent les hanter) Alors svp 2 seconde d'intelligence, si on ne fait rien pour punir ces êtres là, non seulement ça va se poursuivre , mais ça va empirer car leurs enfants ayant subis l'inceste risquent à leur tour de reproduire ces horreurs et à la fin , statistiquement ça va devenir la norme vous comprenez ce que je veux dire? Sérieusement ! Quand on voit qu'on est considéré comme un criminel quand on se fait flasher à 135 sur l'autoroute et que ces espèces de salauds sont au chaud tout frais payer et bien encadrés par des psys faut vraiment se poser la question du monde de fou que vous créez avec vos conneries de bienveillance...
Ce sont des êtres humains qui ont commis des actes monstrueux parce que dans l'être humain il y a le pire et le meilleur. C'est le principal à retenir et voir l'être humain sous cet angle permet aux personnes victimes de mieux se reconstruire et de ne pas risquer de basculer dans une posture victimaire où elles redeviennent objets entre les mains de certains milieux qui se nourrissent de leurs souffrances et de leurs colères dans un but politique donc idéologique. Sortir de cette posture de victime, c'est le premier pas vers une reconstruction. La deuxième étape plus difficile à avaler c'est d'affirmer qu'il y a deux victimes, car la personne qui est coupable est aussi une victime que la société se doit de tenter de réparer sinon elle ne fait que la moitié du boulot.
La violence est le thème du podcast si vous ne voulez absolument pas vous exposer à des récits violents écouter ce type de podcast n'est peut-être pas une bonne idée... Les mots ont leur importance pour décrire les choses me semble t il.
Que penser d’une relation professionnelle platonique et quand j’ai trouvé quelqu’un d’autre il m’a menacé claqué la porte . Et en même temps il pleurait .. expliquez moi merci. ❤
Les gens ne sont pas purement mauvais. Je ne pense pas que les agresseurs (ou en tout cas la majeure partie d'entre eux) le font pour volontairement faire souffrir. D'une certaine façon, ils ont eux aussi besoin d'aide. Comprendre leurs mécanismes pour les en protéger, eux et leurs victimes
Autant le thème est important et intéressant,autant l’idéologie que vous y mettez est franchement indigeste. De la première seconde jusqu’à la dernière minute,il faut que vous placiez tout vos mots fourre tout. Surtout que ça peut très bien être pris comme une espèce de dédouanement,comme si vous aviez absolument besoin qu’on trace une ligne entre détraqués sexuel et vous.
Tour cela est bien triste L’on se rend compte les problèmes psychologiques des personnes . Des structures psychopathe ou borderline ou pedocriminelle .. d’où vient se manque d’humanité , d’empathie . Est ce un problème d’éducation ? Ou est ce des maladies psychotiques ? Dans les deux cas que faire : car ils ne peuvent pas rester en liberté et nuire encore et encore
Le passage de l'homme qui a abusé d'enfants sonne complètement faux... Il dit "ce qu'il s'est passé" au lieu de "ce que j'ai fait", il justifie ses actes en passant pour une victime, et ça sera de la faute du psychologue de ne pas être présent lorsqu'il ira faire ses courses et voir des enfants... La fin est incroyable, il dit vouloir "rétablir de l'humanité" et il ose dire que la haine de Flore n'est pas de l'humanité... Puis se rétracte immédiatement car il réalise que c'est une énorme connerie ce qu'il vient de dire.
Combien de femmes parmi les victimes de violences ont été victimes enfants et reproduisent un schéma familial de manière inconsciente ? statistiquement plus des 3/4.
Autant j'aime beaucoup l'approche qui consiste à trouver des solutions à la violence (un peu de pragmatisme ça fait pas de mal), autant je suis très déçu que jusqu'au dernier podcast de la série, le rôle des femmes dans la violence conjugale n'a été abordée qu'une seule fois, et uniquement à l'appui de témoignages choisis qui ne représentent pas la réalité de la violence féminine au sein du couple. Je propose donc une autre piste : arrêtez d'ignorer la violence féminine et la victimation masculine... Véhiculer cette dualité homme violent/femme victime (qui a largement été dépassé dans la littérature scientifique anglo-saxonne), ce n'est pas un service à rendre à ceux qui sont dans des couples violents. Aidez aussi les hommes victimes, suivez aussi les femmes violentes, en faisant ça on ne peut que aller dans le bon sens. Mais se refuser à penser la violence féminine comme autre chose qu'un phénomène marginal et/ou réactionnel, ça a des effets désastreux en matière de politiques sur les violences conjugales.
@@lafilleMysterieuse12 Non elle ne l'est pas, je crois que la littérature scientifique est assez claire sur ce point. En fait, les pays anglo-saxons ont produit des centaines d'études sérieuses qui montrent que les femmes sont au moins aussi souvent violentes en couple (et ça c'est sans évoquer le fait que les violences conjugales sont le plus souvent bi-directionnelles).
Mais c'est pas le sujet enfin, si vous voulez voir des études sur les femmes violentes allez y ! Ça sert à rien d'aller se plaindre sous toutes les vidéos qui ne traitent pas de ce sujet. En plus, il est vrai que ces violences existent et qu'il faut les combattre. Mais elles sont marginales, qu'importe ce que vous voulez bien croire. Elles ne découlent pas d'un système patriarcal qui ont engendré et normalisé ces violences pendant des siècles.
@@myriam8351 Comment ça c'est pas le sujet ? Le podcast en question s'inscrit dans une série sur les femmes et la violence, dont un épisode parle (mal) de violence féminine. C'est donc complètement le sujet, et d'ailleurs j'avais contextualisé mon commentaire pour ne pas avoir ce genre de remarques (loupé). Ensuite, j'ai déjà répondu à l'argument du "c'est marginal", c'est juste statistiquement faux, et ça n'a rien à voir avec ce que je "crois" ou non. Des centaines d'études ont montré une parité en terme de prévalence. Le GSP de 2014 et le SSPS de 2018 au Canada, les études du CDC aux US, de nombreuses études et méta analyses solides etc etc... Même en France, entre 1/4 et 1/3 des victimes sont des hommes sans compter les violences psy (sinon on est à + de 40%) ; je ne pense pas qu'on puisse qualifier ça de "marginal", surtout quand on sait que la proportion d'homme parmi les victimes est très fortement sujet à des biais d'estimation. Concernant le système patriarcal, bah justement, cette thèse ne fait plus du tout consensus dans la recherche, en particulier parce qu'on se rend compte qu'elle ne permet pas d'appréhender la violence féminine (y compris dans le cas des violences lesbiennes). C'est précisément parce qu'on a démontré une forte prévalence de violence conjugale féminine que l'idée que les violences conjugales viennent fondamentalement d'un système de domination masculine ne tient plus. Et aujourd'hui, cela fait l'objet de nombreux débats dans la recherche et BEAUCOUP d'éléments remettent ce paradigme en cause (notamment le fait que la violence féminine à l'égard des hommes est plus tolérée que l'inverse, ce qui n'est pas conforme à l'idée qu'on permettrait les violences spécifiquement sur les femmes...).
@Karn désintox Ben oui cette vidéo parle des hommes violents, c'est dans le titre, donc se plaindre qu'on parle pas des femmes violentes dedans c'est pas très constructif, si ? Si vous voulez sensibiliser à ce sujet parce qu'on en parle pas assez, il est peut être plus utile de rechercher et partager des vidéos et articles traitant de ce sujet. Ensuite, sur les ~30% de victimes conjugales hommes, 1/3 sont abusés par leur compagnon, homme. On est donc à ~20% de femmes violentes pour 80% d'hommes, c'est donc minoritaire en effet. En outre, les violences des hommes sur les femmes sont souvent bien plus importantes, des blessures et séquelles conséquentes, qui mènent parfois à la mort. Il arrive en effet que des femmes tuent leur mari, bien que ce soit souvent en réponses à des abus et violences préalables, mais les proportions sont incomparables. (Et ça ce ne sont que les violences conjugales, on reste sur une écrasante majorité d'hommes bourreaux pour tout ce qui est violences sexuelles). Encore une fois, je suis consciente que les femmes violentes existent. Les hommes victimes doivent être entendus, c'est important. Mais ce n'est pas plus important que les femmes victimes. On peut parler de l'un sans parler de l'autre, ce sont des problèmes distincts. C'est réel, j'ai jamais vu personne dire à un homme qui témoigne des violences qu'il a subi que les femmes souffrent plus ou je ne sais quoi alors pourquoi quand les femmes parlent des hommes violents y'a systématiquement quelqu'un pour dire qu'on parle pas assez des hommes victimes ? C'est pas le sujet. Enfin, je sais pas où vous trouvez vos recherches mais je vous assure que dire que la systémisation des violences des hommes contre les femmes relève de la société patriarcale dans laquelle on évolue reste très largement admis. À moins que vous ayez sous la main des recherches *sérieuses* (qui montrent un schéma répété dans le temps et les populations, réalisées par des personnes/organismes qualifiés) qui disent le contraire, ça risque pas de changer. (Mais apparemment y'en a BEAUCOUP donc vous devriez trouver facilement). Les violences des femmes contre les hommes ou des femmes contre les femmes restent minoritaires, elles sont d'origines différentes, ne sont pas systémiques et surtout elles ne remettent pas en causes les innombrables travaux sociologiques sur les violences des hommes envers les femmes. Puisque ce sont des violences différentes, encore une fois.
les hommes et les femmes sont égaux d'après les féminismes un homme se laisse pas faire quand on l'agresse et sait se défendre j’attends la même chose d'une femme féministe
Ce qui m'ennuie quand on parle de violence aux enfants c'est que c'est les femmes qui en sont le plus souvent coupable avec tout un tas d'excuses validé par la solidarité féminine. L'aspect partial de documentaire par ailleurs bien fait me gêne.
Que faire des violences psycholigiques pertetrées par certaines femmes , pour ne pas dire beaucoup , qui entrainent des reactions violentes de certains hommes ? Quand est ce qu on va en parler ?
Ça n'a rien à avoir avec la démocratie, il faut être mesuré dans ses propos sans quoi t'auras toujours une personne qui viendra te signaler. Je vais essayer de t'expliquer mon point de vue sous le GROS PAVÉ. En vérité, la question du rapport de violence entre H-F la couleur peut en effet se poser, mais au final je ne pense pas que ce soit là le problème.Il s'agirait plutôt d'un problème d'éducation et de références culturelles. On peut aussi penser aux addictions d'une personne (drogue = alcool, jeux, cannabis...) et à son vécu (maltraitance, infidélité antérieurs, réseau sociaux encourageant le mauvais féminisme, sur-masculinité, culture woke). Tous chez une personne peut être facteurs de violence, la société est ainsi fait. Alors oui, aujourd'hui les violences sont surtout portées par les hommes sur des femmes malheureusement.Mais plutôt que de nous parler que des hommes blancs il est vrai que l'on cache aussi une tout autre parti des hommes issus de l'immigration qui, eux aussi, au travers de leurs, vécus, consommations, mal-être, etc. prennent part eux aussi à cette forme de violence. C'est ce que je reproche à cette société occidentale trop bienveillante vis a vis des minorités prête à se voiler la face pour ne pas affronter un problème, qui à terme deviendra difficile à gérer.
@@elisecosta6984 En tant que féministe, j'ai aussi été dérangée non pas par la question en soi (dire que ça n'a RIEN à voir, c'est un peu se voiler la face), mais pas l'insistance de la journaliste. C'est un échange entre une victime et son agresseur, ce qui signifie qu'il y a un grand nombre de facteurs personnels qui entrent en compte. Le patriarchat (les femmes aussi peuvent être frustrées de l'exacte même manière que le violeur qui témoigne ici, et pourtant il y a bien moins de femmes qui violent que d'hommes. Donc il y a une impunité perçue par les hommes) en fait partie mais peut-être que ce n'est pas ce qui est important pour la victime. La mère de famille a envie de demander à l'homme qu'elle a aimé pourquoi il a fait ça, pourquoi il a trahi SA confiance et celle de SES enfants, qu'est-ce qu'il pense que cela implique par rapport à ELLE. Ainsi, l'agresseur est aussi directement mis devant les souffrances directes de la victime et non pas "des systèmes sociaux dominants et oppressifs qui tuent des femmes anonymes". Il ne peut pas s'échapper face à cette victime qui lui montre directement les conséquences de ses actes. Un homme a fait du mal à une femme. La rencontre est donc entre cet homme et cette femme afin de comprendre pourquoi il a fait du mal à cette femme et ce que ça implique pour ELLE. Ainsi, l'agresseur humanise à nouveau sa victime et peut se rendre compte des conséquences sur elle. Tu ne vois pas des statistiques, des speechs, des discours, des témoignages de femmes de violences faites par d'autres hommes avec lesquels tu relativies tes propres actes. Tu es directement confronté à TES actes et TES conséquences. Tu ne fais pas qu'entendre parler de la souffrance causée par d'autres sur d'autres. Tu vois TA violence directement devant toi. D'ailleurs, on voit très bien ce phénomène dans les témoignages des deux hommes de ce podcasr: Le violeur de femmes a véritablement pris conscience en discutant avec des victimes tandis que le violeur d'enfant est toujours dans le déni car il n'a pas été confronté à ses propres victimes.
Les autres couleurs auraient été mal perçus. Le mâle blanc est placé sur une affiche quand ça arrange le créateur. Après pour le coup, la violence masculine n'a pas de couleur (surtout du coté des forces de l'ordre et de l'armée où t'as quand même du violent)
@@laplanetedessingeds7548 Un homme blanc hétérosexuel qui menace une femme.... Toujours les mêmes conneries ! Il y a autant de violences chez les hetero que chez les homo, que ce soit des hommes ou des femmes. De plus la violence touche toutes les cultures. Voila pourquoi je suis content de plus payer la redevance.
Oui, effectivement. En tant que féministe et avant tout humaniste, je crois en la nécessité de s'ouvrir et de prendre en compte toutes les "réalités". Si nous nous offrons l'opportunité de prendre connaissances de l'existence de toutes les facettes, nous parviendrons à en élaborer le prisme du quel elles font parties!? Alors, il me semble que, nous pourrions enfin dépasser l'ultime ségrégation: du bien /du mal, du bon/du mauvais, du gentil/du méchant, de la victime/de l'agresseur, etc... Pour enfin _ du moins je le crois _ entrer dans des réflexions dépassants les limites qui, jusqu'ici les restreignent dans leurs propres paradoxes !?
@@katika44 ce qui me dérange c'est qu'on documente un jour la peine de mort que vous livrez aux hommes depuis plusieurs années... Une certaine forme de mépris du père... Un droit des hommes nié par certaine femme. Une volonté non pas d'égalité mais d'inversion des sexes.
@Auna Remington On en parle toutes la journée... Dans les spots de prévention on voyait un daron qui retirait sa ceinture... Et pendant ce temps la ma mère s'insurgeait qu'on poussait les enfants a porter plainte contre les parents "pour rien"... Les pères violents on n'en parle jamais ?? On en parle tellement que les garçons frappées par leur mère doivent en plus se faire réduire a des "hommes violents par essence" sans jamais avoir frappe personne mais en ayant subit les violence maternelles dont apparemment tout le monde de fout.... Bref et si on parlait des GENS violents enfin, au lieu de traumatiser des victimes en leur niant une souffrance mais en les accablants d'un "penchant" qu'ils n'ont pas ? On cherche quoi: la justice ? Ou la vengeance ? J'ai l'impression que la société reste bloque sur le second, le vieux truc de la guerre: nous vs eux, nous les gentils eux les méchants... Qu'elle justice ! Et toi, t'es satisfaite de trigger un PTSD ?
Merci pour ce contenu précieux.
J'aime beaucoup pouvoir suivre votre cheminement de pensée et que vous ne partez pas d'une position de "sachante". Vous vous informez et vous nous faites suivre votre parcours. C'est une construction de podcast que j'aime vraiment énormément. Merci pour tout votre travail.
Je vous remercie pour cet épisode. J'ai aimé et trouvé courageux que vous donniez la parole à Pierre et à Ahmed. Je ne leur pardonne pas mais en les entendant, je les trouve humains - et non des monstres - C'est la première fois que je suis témoin de ce procédé (faire parler les agresseurs) et je trouve que c'est utile sans trop savoir en quoi exactement si ce n'est que je comprends/ressens que les choses ne sont pas binaires. Je suis très touchée aussi par la maman qui découvre ce que fait son mari et comment elle en parle.
Je me dis, mais pourquoi n'ai-je pas découvert vos podcasts avant ce jour ? Puis, je me dis, chouette, j'en ai plein à écouter !!!! Absolument passionnant, pas de parti pris, pas de manichéisme, chacun(e) est libre de s'exprimer ! Bravo Arte !!!
Tous les commentaires qui se plaignent qu'on ne parle pas des femmes autrices de violences, des "mensonges des femmes" (oui,oui) sont un irrespect total et complet aux victimes qui s'expriment dans le documentaire et s'inscrivent dans une démarche basse et absurde de détournement du sujet. Aborder un "Oui mais vous parlez pas de X ou Y" vient juste détourner l'attention du sujet principal. Ici on parle des hommes violents, de la justice, d'une potentielle rehabilitation cest tout. Le reste n'est qu'hors sujet, cela ne veut pas dire que ce n'est pas important, c'est juste pas le sujet du docu.
En plus il y a déjà un épisode sur les femmes en prison !
absolument
Le problème, chère madame, c'est qu'aucun documentaire ou presque, podcast ou reportage d'ARTE et du service public en général ne parle de la violence féminine. Il y a un manque terrible de respect de ces journalistes pour tous ceux ( et celles) qui ont eu à subir des violences de femmes. ARTE ne fait pas de l'information mais du militantisme politique. Avec l'argent public.
@@guymontag4518c'est un podcast féministe. Et à aucun moment il nie que les violences commises par des femmes existent. Elles ne sont juste pas SYSTÉMIQUES comme celles commises par les hommes sur les femmes. Arrêtez de tout ramener à vous quand ce n'est pas le sujet merci 👍
@@T0mateMozarella : 1; Arte est un service public qui a un devoir de neutralité ou de pluralisme. Depuis des années, Arte n'informe plus. Arte en doctrine. Et ce avec de l'argent public.
Super épisode comme d'habitude !
A quand un épisode sur les coach en séduction au vu de l'impact néfastes qu'ils ont sur leur public ? (Avec leurs conseils de manipulation sur les femmes) Ils forment une partie de la nouvelle génération d'homme à venir
Le temps les tueras , le masque tombe très vite.
arrêtez on a besoin de ken
@Azer y a aussi une vidéo sur la chaîne contrapoints
@@lafrancetartuffe soit respectueux et aimable un minimum ça t'aidera peut être
@@loozz6430 oui mais ken dans le respect et l'amabilité
Merci, merci de prendre la parole, merci de nous permettre d'apprendre à écouter nos voix en le faisant, merci parce que vous légitimez nos réflexions, merci encore parce que je me reconnais dans vos points de vues, que je reconnais la recherche de nuance, de réflexivité, d'une compréhension du monde dans sa complexité qui semble à la fois immobile et en perpétuelle révolution ...
Super podcast, mais dommage qu'il ne soit pas partitionné avec l'outil youtube mis à disposition, ça rendrait plus agréable l'écoute morcelé.
Bonne journée à tout les auditeurs (trices).
Merci pour tous ces podcasts
Au top le podcast, comme la majorité de vos podcasts en fait !
Connaître la psychologie d'un homme violent est vraiment intéressant, et c est important de connaître le cheminement intellectuel, psychologique, affectif.
Par contre je n'ai pas compris pourquoi préciser qu'Ahmed est un homme noir, ca n'apporte rien au sujet surtout qu'on ne sait pas de quel couleur sont les autres...
On en déduit que les autres sont noirs, ou que la probabilité de violences est élevée quand on est noir ou quand on s'appelle Ahmed, ou que Z a peut-être bien raison sur qui sont les agresseurs
Oui bon y'a un noir dans l'ensemble des cas présentés et alors?
Si on ne le précise pas pour les autres, c'est qu'ils sont blancs
Très intéressant. Perturbant par moment, mais Très bien construit.
Cela fait quelques temps que je m'intéresse aux sujet.
Aujourd'hui j'ai presque honte d'être un homme... la plupart des comportements déviants, violents sont attribué aux hommes, et à juste titre. Mais, mon éducation. Mon environnement. Mon expérience de la vie ma appris "l'humilité" et le
"respect", le respect des autres. "Si on frappe une femme, c'est l'amour qui meurt" "si on agresse un enfant, c'est l'innocence qui et détruite". Tant de comportements humains différents, pourtant présents depuis des siècles. Et aujourd'hui il faut tenter de comprendre, d'adapter le discours, d'arrêter ces comportements "répugnants" pour rendre notre société plus égalitaire et plus sûr. J'ai presque honte oui. Presque. Mais je ne veux pas avoir honte. Aux fond de moi je n'ai pas honte, car je sais, ou du moins j'espère, que ces actes évoqué reste une minorité...
J'attend du coup, ou peut-être est il déjà sorti un podcast intitulé "Que faire des femmes violentes" pour avoir une vision parallèle du sujet
Un trigger WARNING violences incestueuses aurait été le bienvenu avant le premier témoignage .... très violent
en même temps le titre est un TW en lui-même
Excellente vidéo, votre chaîne est d'intérêt public
Merci beaucoup pour tout ce travail, très intéressant !
Merci pour cette série de podcasts 💝💐
Super podcast ! :)
Merci Arte :)
Masterpiece. Merci infiniment et bravo.
masterpiece....dit tout de suite que c' Est du mozart pauvre femme lol.....
@@AnonymeExtra masterpisse
Merci merci merci, quel excellent podcast. J'ai mis quelques jours à me sentir assez solide pour continuer dans la section des agresseurs, et j'en retire plus du soulagement que ce sentiment crasse que je redoutais, qui me revient chaque fois que j'entends des gars parler de leur rapport aux femmes.
Et la Québécoise que je suis n'est pas peu fière que le mot de la fin soit laissé à Martine Delvaux :)
Je trouve ça inimaginable de pardonner ces êtres, de croire en eux, de leur souhaiter des bonnes choses. Jamais je ne pourrais
vous avez totalement raison !!! dieu pardonne peut être. moi pas .trop facile.
pardonner c est comme donner une deuxième balle de revolver à celui qui vous a raté !!!
"Que faire des femmes infidèles?"
@@deutschkalitat3971 Le fait que vous compariez des violences et une infidélité prouve que votre place est chez le psychiatre monsieur
@@lilisan1968 Une infidélité n'est pas une violence? Les féministes œuvrent a la reconnaissance des violences psychologique, n'en est-ce pas une?
Ps: La psychanalyse de bazar en gambit d'ouverture, vous faites honneur a votre s* madame!
@@deutschkalitat3971 Ça a l’air de beaucoup de mots pour pas dire grand chose d’intelligent à la fin. Si l’infidélité n’est pas pénalisée y’a peut être une raison grand génie 👍
Un très beau podcast. Lourd de sens et d'émotions mais nécessaire.
J'ai eu beaucoup de mal avec les témoignages des agresseurs, y'a les excuses, le "ok c'était pas bien" mais c'est du "moi je, moi je" tout le temps, et j'ai l'impression qu'on les encense pour un minimum absolu, c'est ahurissant. Wouaaah, les femmes et les enfants sont des êtres humains avec le droit à une intégrité physique c'est franchement renversant à apprendre. Le mec qui a rencontré des victimes et qui explique ses actes ignobles par la frustration parce que ses copains avaient un beau scooter et pas lui ?? Lunaire comme discours. Du coup coucher avec une femme c'est pareil que posséder un chouette scoot. Il dit qu'il a compris que les femmes sont pas des objets en sortant des comparaisons comme ça à côté ??? J'étais en colère en écoutant les discours des agresseurs, j'ai vraiment l'impression qu'on remercie encore et toujours les hommes pour une barre qui est plus basse que terre, ça me dégoûte.
coucher est une activité de loisir, comme faire du scoot...
calme toi prends tes cachets
@@lafrancetartuffe encore un qui n'a rien compris
@@vivelb3272 tu es beaucoup trop dur avec toi même
oui très dur d'éprouver de l'empathie envers des personnes si narcissiques.. on devrait être mieux payé dans le travail social. Aujourd'hui cquon fait c'est de catalyser , mais on a pas de remède miracle
Quelle horreur, je suis en train d'écouter le premier témoignage... Quel courage les enfants ont dû avoir pour parler, et pour cette femme de faire face
Merci infiniment.
J’avais regardé une émission sur un programme de réhabilitation d’hommes ayant commis des violences domestiques, et il y avait surtout deux cas de figure - ceux qui reproduisent les schémas familiales (papa violent, fils violent) et ceux qui ne savent pas gérer les émotions, le stress, les problèmes autrement. Il faut dire que l’émission a souligné le fait que pour entrer ce programme il faut être choisit, c’est à dire être apte à la réhabilitation donc pas vraiment de cas pathologiques. Ramener tout sur un potentiel désir de domination … j’en suis pas convaincue. Mais c’est vrai que la plupart des hommes ne savent pas comment gérer autrement que par la colère, et c’est ça qu’il faut changer.
Vos podcasts sont si bien
Très bien fait et très intéressant. Bravo!
Je suis trop emue pour ecrire d'autres mots que celui-ci : merci
Merci pour ce podcast qui permet de réfléchir sur ce thème si complexe et insoluble du traitement des victimes et des criminels. C'est très surprenant d'entendre le discours de Sandrine Lefranc (dernière intervenante) car il vient pour moi s'entrechoquer violemment avec les témoignages. Si son discours est proche de me convaincre, j'ai du mal à la mettre en cohérence avec les témoignages concrets qui sont exposés auparavant. Je ne pense pas que la justice réparatrice doive être mise en opposition avec le conditionnement anti-violence qu'elle propose, comme elle semble le faire dans le déroulé de sa pensée. Les deux peuvent être faits simultanément, étant entendu que la justice réparatrice est faite sur volontariat des coupables et des victimes, et doit être munie de moyens et d'accompagnements décents.
Je voudrais aussi l'avis d'autres personnes sur la conclusion : "Si, tous les hommes sont potentiellement des agresseurs, des hommes violents, des misogynes, parce qu'ils font partie d'un système patriarcal qui leur permet de l'être. Et si, de fait, ils ne sont pas tous misogynes, alors ils doivent pouvoir comprendre et accepter qu'ils font partie de ce système qui ne donne pas aux femmes la place qui leur revient, et lutter contre. [...] Interrogez-vous sur vos réflexes de dominations, sur votre violence. le silence est une forme de violence, le manque de travail domestique est une violence, les humiliations répétées, les mensonges, les violence psychologiques. Lorsque des féministes échanges des théories et pratiques, écoutez, et posez des questions." Je suis d'accord sauf sur deux points. Le premier : il ne faut pas oublier que les femmes aussi subissent le conditionnement de domination masculine et peuvent être misogynes. Donc, elles aussi doivent pouvoir comprendre ce qui est décrit pour pouvoir lutter contre. Le deuxième : La première phrase "Si, tous les hommes sont potentiellement des agresseurs, des hommes violents, des misogynes, parce qu'ils font partie d'un système patriarcal qui leur permet de l'être.", qu'on cherche à modérer par "Et si, de fait, ils ne sont pas tous misogynes", me paraît juste fausse. Cette phrase institue un "présumé coupable pour cause sociale", dont l'idée la plus proche dans mes connaissances est le "présumé coupable pour cause naturelle/religieuse" que de nombreuses sociétés ont appliqué et appliquent encore à la femme, en le modérant parfois par "il y a des exceptions bien sûr". Je crois qu'il faut éviter d’émettre de généralisations vaines et propre surtout à cristalliser les conflits. Le reste de la conclusion, à partir de "Ils doivent pouvoir comprendre", ne perdrait je pense aucune force en enlevant ce début péremptoire. Ceux qui pourraient se sentir blessé par cette première phrase risquent aussi de disqualifier d'office le suite de la conclusion.
Je pense qu'elle a raison d'alerter sur la potentielle instrumentalisation des victimes.
Si cette méthode provient bel et bien des évangélistes, alors c'est une inquiétude pertinente, étant donné que l'instrumentalisation de la victime est quasiment systématique chez eux.
Les discours religieux de ce type sont souvent les plus insupportables, car ils imposent à la victime un nombre de responsabilités écrasantes et un statut déshumanisant.
Le viol est mal car Dieu l'a décidé. La souffrance de la victime n'est que secondaire, voire insignifiante.
- La victime doit rester une victime pour que les gens autour puissent s'améliorer en l'aidant. Le but n'est absolument pas d'aider la victime mais de rendre les gens autour plus vertueux, de la même manière que l'aumône n'a jamais été là pour sortir les gens de la pauvreté.
- La victime doit pardonner, afin de bien montrer qu'elle est elle-même vertueuse et qu'elle est un exemple à suivre pour, encore une fois, rendre les gens vertueux. Il suffit d'entendre les discours en mode "Les personnes qui naissent avec des handicaps qui les font souffrir tous les jours ont été mis sur cette terre pour qu'on les prenne en exemple et qu'on se rende compte de notre chance", handicapés qui, donc, doivent presque être reconnaissants de souffrir.
- La victime ne doit en aucun cas blâmer les gens autour d'elle qui ne l'ont pas aidée ou ont alimenté l'environnement hostile.
La victime est donc un simple objet dont la souffrance n'a aucune valeur, si ce n'est d'être instrumentalisée et utilisée pour que les autres personnes se rendent compte à quel point ils devraient demander à Dieu de les pardonner de se plaindre de leur vie.
Elle doit pardonner, passer à autre chose tout en devant être assez forte pour être un exemple de vertu que personne d'autre ne devra jamais être. Elle a subi des violences mais a plus de responsabilités que n'importe qui. Ce qui lui est arrivé est la preuve des pêchés humains, dont elle-même fait partie.
Si elle ose avoir des difficultés et ne pas faire les immenses efforts que pardonner demande, alors elle est quasiment aussi horrible que le violeur ou, tout du moins, une mauvaise personne qui n'a pas envie de guérir et si elle souffre encore, c'est de sa faute vu qu'elle refuse d'abandonner sa colère. Et la colère, c'est un pêché.
Bref, la victime n'a pas le droit d'être en colère, doit prendre sur elle, accepter de n'être qu'un objet utilisé pour la bonne conscience des autres, être un exemple inspirant pour les autres et faire un immense effort pour pardonner juste pour qu'on la considère comme une bonne personne.
Elle n'a pas le droit d'être une victime, en fait. C'est à elle de réparer les autres.
Pour le premier point c'est une grosse base du féminisme: comprendre ces mécanismes de domination pour lutter contre. Et il y a des tonnes et des tonnes de littératures produite par des femmes qui consacrent leur vie à ça, des tas de femmes qui travaillent dans le milieu communautaire pour des salaires de misère pour lutter contre ça. L'auteure du podcast passe sa vie à aborder des sujets extrêmement difficiles psychologiquement pour lutter contre ça. Là en tant que parti pris de ces mécanismes c'est aux hommes de commencer à se bouger et à se remettre sérieusement en question. Et ça commence aussi par une réflexion sur soi au lieu de s'arrêter sur des propos jugés trop généralisant sur les hommes. Elle n'a pas dit que tous les hommes étaient des violeurs ou de misogynes, elle a dit que tous les hommes étaient potentiellement des violeurs et des misogynes et que les femmes devaient être vigilantes en conséquence, parce que c'est une question de survie. C'est pas tous les hommes mais assez d'hommes pour que la plupart des femmes se méfie de la plupart des hommes. Et ça tu peux pas leur en vouloir, tourne tes énergies sur toi-même et les causes du problème, pas sur les personnes qui sont obligées de gérer quotidiennement ses conséquences comme elles le peuvent pour garantir leur sécurité et leur intégrité.
Ce qui est compliqué et difficile c’est qu’on les aime.mais on n’aime pas les violences.
Merci Arte
J'ai toujours dit que la place des personnes qui se rendent coupables de viols ou de violences conjugales et que la justice considère comme réinsérable dans la société, n'avaient pas à être emprisonnées. La prison punitive qui ne répare pas n'a aucune utilité sinon celle d'éloigner un temps les personnes coupables.
Je suis glacée a l'ecoute de la mère : le ton dissocié, lutilisation de certains pronoms pour designer ses enfants a un moment, puis dautres pronoms a un autre moment, et quon lui donne le micro pour quelle sexprime sur son empathie sur son ex mari, ses etats fame a elle et pas sur son empathie envers ses enfants, son manque de positionnement clair en terme de condamnation de son ex mari. Pourquoi choisir une telle approche dans cette interview?🤔
je crois que c'est justement tout l'intérêt de cette interview. Puis comme on dit, comme elle-même le dit : c'est facile de juger quand on n'est pas concerné
Je partage ton point de vue, c'est horrible à écouter, ce témoignage est très lourd à écouter...
Arrêt à 28mns 13 effectivement je n'ai pas envie d'en entendre plus. Et même si ces nouvelles dispositions PEUVENT être vues comme de bonnes intentions du fait qu'elles soient humanistes,je suis désolée mais il y a une époque où des monstres comme ça ont leur aurait coupé la tête justement ! Aujourd'hui on les chouchoutes en prison, on les plaint, on leur trouvent des circonstances atténuantes et ça génère quoi? Ben ces monstres sont relâchés refont leur vie de tarés pendant que des femmes, des âmes sont détruites à tout jamais. (Je ne peux qu'à peine imaginer les images d'horreurs qui doivent les hanter) Alors svp 2 seconde d'intelligence, si on ne fait rien pour punir ces êtres là, non seulement ça va se poursuivre , mais ça va empirer car leurs enfants ayant subis l'inceste risquent à leur tour de reproduire ces horreurs et à la fin , statistiquement ça va devenir la norme vous comprenez ce que je veux dire? Sérieusement ! Quand on voit qu'on est considéré comme un criminel quand on se fait flasher à 135 sur l'autoroute et que ces espèces de salauds sont au chaud tout frais payer et bien encadrés par des psys faut vraiment se poser la question du monde de fou que vous créez avec vos conneries de bienveillance...
@52:42 L’aveu n'est pas indispensable au pardon.
Ce sont des êtres humains qui ont commis des actes monstrueux parce que dans l'être humain il y a le pire et le meilleur. C'est le principal à retenir et voir l'être humain sous cet angle permet aux personnes victimes de mieux se reconstruire et de ne pas risquer de basculer dans une posture victimaire où elles redeviennent objets entre les mains de certains milieux qui se nourrissent de leurs souffrances et de leurs colères dans un but politique donc idéologique. Sortir de cette posture de victime, c'est le premier pas vers une reconstruction. La deuxième étape plus difficile à avaler c'est d'affirmer qu'il y a deux victimes, car la personne qui est coupable est aussi une victime que la société se doit de tenter de réparer sinon elle ne fait que la moitié du boulot.
En faire des hommes volants ...par la fenêtre....
Pardon mais on ne dit pas atouché c’est hyper violent ! Vers minutes 28/29. On parle d’agression 🙏🏼
La violence est le thème du podcast si vous ne voulez absolument pas vous exposer à des récits violents écouter ce type de podcast n'est peut-être pas une bonne idée... Les mots ont leur importance pour décrire les choses me semble t il.
Les élire présidents. C'est ce qu'on fait en général.
Que penser d’une relation professionnelle platonique et quand j’ai trouvé quelqu’un d’autre il m’a menacé claqué la porte . Et en même temps il pleurait .. expliquez moi merci. ❤
Les récits sont insoutenables... Force à toutes les femmes ♥️
Je ne dois pas être normale car je n'arrive même pas à écouter son discours impossible d'essayer de comprendre...
Les gens ne sont pas purement mauvais. Je ne pense pas que les agresseurs (ou en tout cas la majeure partie d'entre eux) le font pour volontairement faire souffrir. D'une certaine façon, ils ont eux aussi besoin d'aide. Comprendre leurs mécanismes pour les en protéger, eux et leurs victimes
Autant le thème est important et intéressant,autant l’idéologie que vous y mettez est franchement indigeste.
De la première seconde jusqu’à la dernière minute,il faut que vous placiez tout vos mots fourre tout.
Surtout que ça peut très bien être pris comme une espèce de dédouanement,comme si vous aviez absolument besoin qu’on trace une ligne entre détraqués sexuel et vous.
Waouh voilà beaucoup de mots pour ne rien dire, finalement.
La ligne est très claire entre les violeurs et les non violeurs là, dédouanement de personnes qui n'ont pas violé du coup? ça n'a aucun sens.
@@myriam8351 ferme la myriam
"une ligne entre détraqués sexuel et vous."
Exactement. C'est pourquoi elles se répètent entre elles que c'est pas leur faute (jamais évidemment)
@@lafrancetartuffe
Enfin un qui comprend,ça fait plaisir.
Superbe temoignage!!! Dommage pour le coté politique tout de meme.
Tour cela est bien triste
L’on se rend compte les problèmes psychologiques des personnes . Des structures psychopathe ou borderline ou pedocriminelle .. d’où vient se manque d’humanité , d’empathie . Est ce un problème d’éducation ? Ou est ce des maladies psychotiques ?
Dans les deux cas que faire : car ils ne peuvent pas rester en liberté et nuire encore et encore
Par contre je comprends le besoin de rendre par la parole à l’agresseur mais qui a fait l’acte.
Le passage de l'homme qui a abusé d'enfants sonne complètement faux...
Il dit "ce qu'il s'est passé" au lieu de "ce que j'ai fait", il justifie ses actes en passant pour une victime, et ça sera de la faute du psychologue de ne pas être présent lorsqu'il ira faire ses courses et voir des enfants...
La fin est incroyable, il dit vouloir "rétablir de l'humanité" et il ose dire que la haine de Flore n'est pas de l'humanité... Puis se rétracte immédiatement car il réalise que c'est une énorme connerie ce qu'il vient de dire.
Il détruit tout et tu n'as plus rien.
Combien de femmes parmi les victimes de violences ont été victimes enfants et reproduisent un schéma familial de manière inconsciente ? statistiquement plus des 3/4.
Autant j'aime beaucoup l'approche qui consiste à trouver des solutions à la violence (un peu de pragmatisme ça fait pas de mal), autant je suis très déçu que jusqu'au dernier podcast de la série, le rôle des femmes dans la violence conjugale n'a été abordée qu'une seule fois, et uniquement à l'appui de témoignages choisis qui ne représentent pas la réalité de la violence féminine au sein du couple.
Je propose donc une autre piste : arrêtez d'ignorer la violence féminine et la victimation masculine... Véhiculer cette dualité homme violent/femme victime (qui a largement été dépassé dans la littérature scientifique anglo-saxonne), ce n'est pas un service à rendre à ceux qui sont dans des couples violents. Aidez aussi les hommes victimes, suivez aussi les femmes violentes, en faisant ça on ne peut que aller dans le bon sens. Mais se refuser à penser la violence féminine comme autre chose qu'un phénomène marginal et/ou réactionnel, ça a des effets désastreux en matière de politiques sur les violences conjugales.
la violence féminine conjugale n'est pas marginale??
@@lafilleMysterieuse12 Non elle ne l'est pas, je crois que la littérature scientifique est assez claire sur ce point.
En fait, les pays anglo-saxons ont produit des centaines d'études sérieuses qui montrent que les femmes sont au moins aussi souvent violentes en couple (et ça c'est sans évoquer le fait que les violences conjugales sont le plus souvent bi-directionnelles).
Mais c'est pas le sujet enfin, si vous voulez voir des études sur les femmes violentes allez y ! Ça sert à rien d'aller se plaindre sous toutes les vidéos qui ne traitent pas de ce sujet.
En plus, il est vrai que ces violences existent et qu'il faut les combattre. Mais elles sont marginales, qu'importe ce que vous voulez bien croire. Elles ne découlent pas d'un système patriarcal qui ont engendré et normalisé ces violences pendant des siècles.
@@myriam8351 Comment ça c'est pas le sujet ? Le podcast en question s'inscrit dans une série sur les femmes et la violence, dont un épisode parle (mal) de violence féminine. C'est donc complètement le sujet, et d'ailleurs j'avais contextualisé mon commentaire pour ne pas avoir ce genre de remarques (loupé).
Ensuite, j'ai déjà répondu à l'argument du "c'est marginal", c'est juste statistiquement faux, et ça n'a rien à voir avec ce que je "crois" ou non. Des centaines d'études ont montré une parité en terme de prévalence. Le GSP de 2014 et le SSPS de 2018 au Canada, les études du CDC aux US, de nombreuses études et méta analyses solides etc etc... Même en France, entre 1/4 et 1/3 des victimes sont des hommes sans compter les violences psy (sinon on est à + de 40%) ; je ne pense pas qu'on puisse qualifier ça de "marginal", surtout quand on sait que la proportion d'homme parmi les victimes est très fortement sujet à des biais d'estimation.
Concernant le système patriarcal, bah justement, cette thèse ne fait plus du tout consensus dans la recherche, en particulier parce qu'on se rend compte qu'elle ne permet pas d'appréhender la violence féminine (y compris dans le cas des violences lesbiennes). C'est précisément parce qu'on a démontré une forte prévalence de violence conjugale féminine que l'idée que les violences conjugales viennent fondamentalement d'un système de domination masculine ne tient plus. Et aujourd'hui, cela fait l'objet de nombreux débats dans la recherche et BEAUCOUP d'éléments remettent ce paradigme en cause (notamment le fait que la violence féminine à l'égard des hommes est plus tolérée que l'inverse, ce qui n'est pas conforme à l'idée qu'on permettrait les violences spécifiquement sur les femmes...).
@Karn désintox
Ben oui cette vidéo parle des hommes violents, c'est dans le titre, donc se plaindre qu'on parle pas des femmes violentes dedans c'est pas très constructif, si ? Si vous voulez sensibiliser à ce sujet parce qu'on en parle pas assez, il est peut être plus utile de rechercher et partager des vidéos et articles traitant de ce sujet.
Ensuite, sur les ~30% de victimes conjugales hommes, 1/3 sont abusés par leur compagnon, homme. On est donc à ~20% de femmes violentes pour 80% d'hommes, c'est donc minoritaire en effet. En outre, les violences des hommes sur les femmes sont souvent bien plus importantes, des blessures et séquelles conséquentes, qui mènent parfois à la mort. Il arrive en effet que des femmes tuent leur mari, bien que ce soit souvent en réponses à des abus et violences préalables, mais les proportions sont incomparables.
(Et ça ce ne sont que les violences conjugales, on reste sur une écrasante majorité d'hommes bourreaux pour tout ce qui est violences sexuelles).
Encore une fois, je suis consciente que les femmes violentes existent. Les hommes victimes doivent être entendus, c'est important. Mais ce n'est pas plus important que les femmes victimes. On peut parler de l'un sans parler de l'autre, ce sont des problèmes distincts.
C'est réel, j'ai jamais vu personne dire à un homme qui témoigne des violences qu'il a subi que les femmes souffrent plus ou je ne sais quoi alors pourquoi quand les femmes parlent des hommes violents y'a systématiquement quelqu'un pour dire qu'on parle pas assez des hommes victimes ? C'est pas le sujet.
Enfin, je sais pas où vous trouvez vos recherches mais je vous assure que dire que la systémisation des violences des hommes contre les femmes relève de la société patriarcale dans laquelle on évolue reste très largement admis. À moins que vous ayez sous la main des recherches *sérieuses* (qui montrent un schéma répété dans le temps et les populations, réalisées par des personnes/organismes qualifiés) qui disent le contraire, ça risque pas de changer. (Mais apparemment y'en a BEAUCOUP donc vous devriez trouver facilement).
Les violences des femmes contre les hommes ou des femmes contre les femmes restent minoritaires, elles sont d'origines différentes, ne sont pas systémiques et surtout elles ne remettent pas en causes les innombrables travaux sociologiques sur les violences des hommes envers les femmes. Puisque ce sont des violences différentes, encore une fois.
les hommes et les femmes sont égaux d'après les féminismes un homme se laisse pas faire quand on l'agresse et sait se défendre j’attends la même chose d'une femme féministe
Ce qui m'ennuie quand on parle de violence aux enfants c'est que c'est les femmes qui en sont le plus souvent coupable avec tout un tas d'excuses validé par la solidarité féminine. L'aspect partial de documentaire par ailleurs bien fait me gêne.
Source "mec crois-moi"
....
Que faire des violences psycholigiques pertetrées par certaines femmes , pour ne pas dire beaucoup , qui entrainent des reactions violentes de certains hommes ? Quand est ce qu on va en parler ?
Cette pleurniche victimaire quand les chiffres sont éloquents à ce point, me laisse perplexe
@@MLA263 tu es drole toi dis donc .
Bah alors Arte, on accepte pas un avis diffèrent ? ça fait 4 fois qu'on efface mon commentaire mdr. Bah alors, ça marche plus la démocratie ?
Ou alors c'est d'autres personnes qui te signalent ?
Ou alors c'est youtube qui supporte pas certains termes
@@petitesayo4542 Pas d'insultes, pas de menaces, juste un avis qui va l'encontre des positions de Arte.
oui oui, c'est bien titouan.
Maintenant va faire tes exercices de math, demain on mange chez Mamie.
Ça n'a rien à avoir avec la démocratie, il faut être mesuré dans ses propos sans quoi t'auras toujours une personne qui viendra te signaler. Je vais essayer de t'expliquer mon point de vue sous le GROS PAVÉ.
En vérité, la question du rapport de violence entre H-F la couleur peut en effet se poser, mais au final je ne pense pas que ce soit là le problème.Il s'agirait plutôt d'un problème d'éducation et de références culturelles. On peut aussi penser aux addictions d'une personne (drogue = alcool, jeux, cannabis...) et à son vécu (maltraitance, infidélité antérieurs, réseau sociaux encourageant le mauvais féminisme, sur-masculinité, culture woke). Tous chez une personne peut être facteurs de violence, la société est ainsi fait.
Alors oui, aujourd'hui les violences sont surtout portées par les hommes sur des femmes malheureusement.Mais plutôt que de nous parler que des hommes blancs il est vrai que l'on cache aussi une tout autre parti des hommes issus de l'immigration qui, eux aussi, au travers de leurs, vécus, consommations, mal-être, etc. prennent part eux aussi à cette forme de violence. C'est ce que je reproche à cette société occidentale trop bienveillante vis a vis des minorités prête à se voiler la face pour ne pas affronter un problème, qui à terme deviendra difficile à gérer.
@@elisecosta6984 En tant que féministe, j'ai aussi été dérangée non pas par la question en soi (dire que ça n'a RIEN à voir, c'est un peu se voiler la face), mais pas l'insistance de la journaliste.
C'est un échange entre une victime et son agresseur, ce qui signifie qu'il y a un grand nombre de facteurs personnels qui entrent en compte. Le patriarchat (les femmes aussi peuvent être frustrées de l'exacte même manière que le violeur qui témoigne ici, et pourtant il y a bien moins de femmes qui violent que d'hommes. Donc il y a une impunité perçue par les hommes) en fait partie mais peut-être que ce n'est pas ce qui est important pour la victime. La mère de famille a envie de demander à l'homme qu'elle a aimé pourquoi il a fait ça, pourquoi il a trahi SA confiance et celle de SES enfants, qu'est-ce qu'il pense que cela implique par rapport à ELLE.
Ainsi, l'agresseur est aussi directement mis devant les souffrances directes de la victime et non pas "des systèmes sociaux dominants et oppressifs qui tuent des femmes anonymes". Il ne peut pas s'échapper face à cette victime qui lui montre directement les conséquences de ses actes.
Un homme a fait du mal à une femme. La rencontre est donc entre cet homme et cette femme afin de comprendre pourquoi il a fait du mal à cette femme et ce que ça implique pour ELLE.
Ainsi, l'agresseur humanise à nouveau sa victime et peut se rendre compte des conséquences sur elle.
Tu ne vois pas des statistiques, des speechs, des discours, des témoignages de femmes de violences faites par d'autres hommes avec lesquels tu relativies tes propres actes.
Tu es directement confronté à TES actes et TES conséquences.
Tu ne fais pas qu'entendre parler de la souffrance causée par d'autres sur d'autres. Tu vois TA violence directement devant toi.
D'ailleurs, on voit très bien ce phénomène dans les témoignages des deux hommes de ce podcasr: Le violeur de femmes a véritablement pris conscience en discutant avec des victimes tandis que le violeur d'enfant est toujours dans le déni car il n'a pas été confronté à ses propres victimes.
La miniature avec un mâle blanc hétéro. Félicitation Arte. C'est pour ça qu'on vous aime ❤
Les autres couleurs auraient été mal perçus. Le mâle blanc est placé sur une affiche quand ça arrange le créateur. Après pour le coup, la violence masculine n'a pas de couleur (surtout du coté des forces de l'ordre et de l'armée où t'as quand même du violent)
ça fait deux fois que je poste un commentaire et on me l'efface, c'est une vaste blague ! Arte, la nouvelle dictature !
Parce que les mâles blancs hétéros ne violent pas et n'agressent pas? :)
@@laplanetedessingeds7548 La violence n'a pas de genre ni de couleurs de peau ! Pourquoi toujours mettre un homme blanc hetero COMME PAR HASARD !
@@laplanetedessingeds7548 Un homme blanc hétérosexuel qui menace une femme.... Toujours les mêmes conneries ! Il y a autant de violences chez les hetero que chez les homo, que ce soit des hommes ou des femmes. De plus la violence touche toutes les cultures. Voila pourquoi je suis content de plus payer la redevance.
et la violence psychologique des femmes, on aborde le sujet ou pas besoin?
Oui, effectivement. En tant que féministe et avant tout humaniste, je crois en la nécessité de s'ouvrir et de prendre en compte toutes les "réalités". Si nous nous offrons l'opportunité de prendre connaissances de l'existence de toutes les facettes, nous parviendrons à en élaborer le prisme du quel elles font parties!?
Alors, il me semble que, nous pourrions enfin dépasser l'ultime ségrégation: du bien /du mal, du bon/du mauvais, du gentil/du méchant, de la victime/de l'agresseur, etc...
Pour enfin _ du moins je le crois _ entrer dans des réflexions dépassants les limites qui, jusqu'ici les restreignent dans leurs propres paradoxes !?
👍👍👍👍👍
Là on parle de la violence des hommes contre les femmes. En quoi ça vous dérange ?
@@katika44 ce qui me dérange c'est qu'on documente un jour la peine de mort que vous livrez aux hommes depuis plusieurs années... Une certaine forme de mépris du père... Un droit des hommes nié par certaine femme. Une volonté non pas d'égalité mais d'inversion des sexes.
@@SuperMusset mais la avec ce que tu ecris, tu vas voir que ton interlocutrice va entrer en dissonance cognitive aigue
Et on fait quoi des mères violentes ?
@Auna Remington On en parle toutes la journée... Dans les spots de prévention on voyait un daron qui retirait sa ceinture... Et pendant ce temps la ma mère s'insurgeait qu'on poussait les enfants a porter plainte contre les parents "pour rien"...
Les pères violents on n'en parle jamais ?? On en parle tellement que les garçons frappées par leur mère doivent en plus se faire réduire a des "hommes violents par essence" sans jamais avoir frappe personne mais en ayant subit les violence maternelles dont apparemment tout le monde de fout....
Bref et si on parlait des GENS violents enfin, au lieu de traumatiser des victimes en leur niant une souffrance mais en les accablants d'un "penchant" qu'ils n'ont pas ?
On cherche quoi: la justice ? Ou la vengeance ? J'ai l'impression que la société reste bloque sur le second, le vieux truc de la guerre: nous vs eux, nous les gentils eux les méchants... Qu'elle justice !
Et toi, t'es satisfaite de trigger un PTSD ?
La question a poser c'est: on fait quoi de la femme moderne? Rien, on reste le plus loin possible d'elle
Parlons de la femme tiens 😉
Et que faire des femmes menteuses? ...
C'est pas le sujet on ne parle pas de mensonges là on parle d'agressions, viols, tentatives de meurtres, harcèlement.
Que faire des femmes violentes ?
Que faire des femelles violentes ?
Bande de teubés allez voir la vidéo correspondante un podcast à soi numéro 27