André Hardellet (1911-1974) : Une vie, une œuvre (1998 / France Culture)

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  • Опубліковано 8 вер 2015

КОМЕНТАРІ •

  • @LeSemaphore
    @LeSemaphore  9 років тому +1

    André Hardellet (1911-1974), chasseur d'horizon. “Une vie, une oeuvre” diffusée sur France Culture le 03 décembre 1998. “Je ne serai jamais qu'un étranger à la rechercher de sa terre natale” - André Hardellet (1911-1974). Par Catherine Soullard. Réalisation : Jean-Claude Loiseau. Avec la collaboration de Jean-Christophe Francis et Claire Poinsignon. “Sans la chercher, j'ai trouvé l'entrée du labyrinthe, j'ai suivi les couloirs, traversé les chambres où brûle toujours, pour l'hôte imprévu, l'opium des vieilles lunes.”
    “Le rêve, c'est l'instant où tombe enfin la robe des clairières.”
    ”Je bois à la santé d'images, de chansons, d'automnes où j'ai découvert un signe - mais lequel ? Je bois pour me givrer, pour que se brise le cristal - parfois c'est une vitre abominablement souillée - qui me sépare des fêtes anciennes.”
    - André Hardellet -
    Fils de Vincennes et de la guerre de 14, flâneur crépusculaire, valseur de guinguettes, aventurier des terrains vagues et du temps suspendu, lecteur impénitent, “Proust solaire” (Georges Walter), “Ulysse des banlieues, envoyés spécial sur le front des mélancolies”… Que connaît-on de cet auteur discret, remarqué par André Breton, Julien Gracq, Jean-Jacques Pauvert, Hubert Juin, ami de Georges Brassens, Alphonse Boudard, René Fallet, André Vers, Robert Doisneau, amoureux de Gérard de Nerval, de Jorge Luis Borges et de Marcel Proust ? On fredonne “Le bal chez Temporel” avec Guy Béart et Patachou. On l'imagine le 29 mai 1973 aux côtés de Régine Desforges, devant la 17ème chambre correctionnelle, accusé d'outrage aux bonnes moeurs pour “Lourdes, lentes...”, mais sait-on que les étés de son enfance furent les plus beaux de sa vie, qu'il resta toute sa vie l'éternel petit garçon au regard tendre, désarmé par la mort de sa mère, qu'il ne commença à écrire que vers la quarantaine pour arrêter le temps, les rêves et les images.
    Avec :
    Alphonse Boudard
    Guy Béart
    Jean-Jacques Pauvert
    Raphaël Sorin
    Georges Walter
    Thèmes : Arts & Spectacles| Poésie| Littérature| Érotisme| André Hardellet
    Source : France Culture
    #AndréHardellet #Littérature #Érotisme #Poésie #JulienGracq #AndréBreton #Paris #GérardDeNerval #Nostalgie #LourdesLentes #GeorgesBrassens #RobertDoisneau #JorgeLuisBorges #Documentaire #FranceCulture

    • @Anikamism
      @Anikamism 8 років тому +3

      +Thibault Marconnet Merci de me faire découvrir cet auteur par la diffusion de cette belle émission. Voici si longtemps que je ne connais de luui, outre son nom, que les chansons qu'il a écrites avec Guy Béart (superbes ! et c'est déjà ça), et les deux interprétées par Germaine Montero (ma chanteuse préférée) : "Suresnes" et "Charenton" (j'adore, et suis confuse d'avoir oublié qui en a composé la musique !)

    • @LeSemaphore
      @LeSemaphore  8 років тому +1

      Je vous en prie, Annick, c'est un plaisir pour moi que de partager des émissions comme celles-ci. J'ai mis un premier pied dans l'oeuvre d'André Hardellet il y a peut-être un an de cela seulement. Des trois livres que j'ai lus de lui, je vous conseillerais chaleureusement “Lourdes, lentes...” ainsi que “Le Seuil du jardin”. Il se dégage de ces deux ouvrages un subtil parfum de nostalgie, de rêve, d'évocations poétiques et sensibles. Hardellet était une sorte de Nerval du 20e siècle, et sa quête me semble d'ailleurs tout entière contenue dans ces mots du grand poète romantique : « Je n’ai pu percer sans frémir ces portes d’ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible. » Et, de “ce monde invisible” André Hardellet n'aura de cesse, sa vie durant, d'essayer de “percer” les fameuses “portes d'ivoire ou de corne” dont parle Gérard de Nerval dans son récit “Aurélia ou le Rêve et la Vie”. L'autre figure tutélaire de André Hardellet étant incontestablement Marcel Proust, il apparaît que l'auteur de “Lourdes, lentes...” avait souhaité très tôt pouvoir accéder à l'enthousiasme du “Temps retrouvé” : de telle sorte que passé et présent se confondissent enfin en une unité reconquise par les forces du verbe. Je vous remercie pour votre sympathique commentaire et j'espère que cette belle émission vous aura donné envie de pousser la grille qui mène dans le jardin féérique d'André Hardellet. Bien à vous.

  • @didierbrasquies5886
    @didierbrasquies5886 4 роки тому +2

    Bonne émission sans prétentions, comme les petits chefs- d'oeuvre de Hardellet.

  • @didierbrasquies5886
    @didierbrasquies5886 4 роки тому +2

    Parfait, cette petite émission, comme Hardellet.