Vraiment merci pour cette video elle m'a énormément aidé dans ce que je recherchais et même de manière général c'est une super video très complète et efficace donc merci très belle video très bien réalisé !!!
Conclusion : je ne comprendrai jamais que l'on puisse éprouver du plaisir à regarder des films d'horreur (ni que certaines scènes - comme la scène de viol sur mineure dans le premier - ne soient pas censurées : les pédophiles doivent être ravis !... Non mais WTF ??). C'est l'un des aspects les plus troubles et les plus malsains de l'humanité, qui me fait parfois sentir à quel point c'est une espèce à part, profondément tentée, toujours, par ce qui est tout droit sorti de l'enfer. C'est presque contre-nature. Dans le sens où : oui, l'horreur, le cauchemar, fait parfois partie de l'existence, de sa réalité. Mais de là à s'y complaire, d'être attiré surtout par ça au point de perdre de vue que la lumière existe aussi, là il y a un gap qu'aucun animal dans la nature ne franchit jamais... Les autres espèces gèrent ce qui est violent et destructeur, elles assument les côtés sombres de la réalité, mais ne s'y complaisent jamais, à moins d'avoir été perturbées par intoxication ou maltraitance. Regarde le choix de tes films : deux films d'horreur, plus une scène de crash d'avion, sur 5 ou 6 extraits de films - le tout puisés dans la plage immense de films, classiques ou moins classiques, que comporte l'histoire du cinéma !!... D'un point de vue psychologique, cela n'a rien d'anodin, même si notre époque banalise tout ça aujourd'hui. Votre génération devrait par exemple lire Jacques Lusseyran, ce grand résistant, devenu aveugle à l'âge de 8 ans suite à un accident, et qui a été l'un des rares survivants de Buchenwald : il vous expliquerait - et ce, en plus, brillamment - en quoi consiste la différence entre affronter l'horreur et s'y complaire... Lui, vous ne pourrez pas lui reprocher de faire dans le manque de réalisme ou dans l'angélisme !
Alors tout d'abord, merci d'avoir pris le temps de détailler votre pensée ! Pour vous répondre, je citerais Shyamalan : « J’aime les histoires sombres. J’aime les dénouements complexes. J’aime des développements dans mes histoires qui appellent des sentiments diamétralement opposés. Mes films doivent provoquer quelque chose quand on les voit. La part d'horreur dans mes films est seulement un masque qui doit faire prisonnier le spectateur, le poussant à regarder plus exactement et à mieux écouter ce qui se passe ! » L'horreur, ou plus précisément le drame, la tension, le conflit... Servent à nous immobiliser devant l'œuvre afin de nous frapper à l'aide de messages (souvent politiques) à l'intérieur. Pour prendre le cas d'Hérédité dont je parle dans la vidéo, Ari Aster expliquait dans le making of avoir tout d'abord voulu raconter un drame familial. L'idée de le tourner dans une forme horrifique est venu ensuite. C'est sa manière d'exprimer aux mieux les sentiments violents, uniques et destructeurs qui peuvent exister au sein d'une famille. À part dans certains cas, l'horreur n'est pas là pour faire plaisir, mais pour nous gifler au visage et nous faire revenir à la réalité !
@@isaaclasserre1155 Merci à vous aussi d'avoir pris le temps d'écrire ceci. Je vous répondrais que tout votre raisonnement repose sur le tout dernier mot, justement, qui est crucial : "la réalité" ("revenir à la réalité). Vous vous rendez compte de ce que vous dites en substance : que l'horreur caractérise la seule "réalité vraie" (à laquelle donc toute personne lucide doit revenir), et que tout le reste (tout ce qui est beau, agréable, bon, éthique, sain, dans ce monde) relèverait donc du rêve... C'est ça qui est très grave (mais ce préjugé n'est pas propre à vous : il est propre au postmodernisme et à la civilisation occidentale). C'est très mal analyser la notion de réalité... Si vous allez à Orlando, et que vous visitez le parc Harry Potter, vous allez y retrouver tous les décors des films reconstruits en dur. Vous pourrez vous promener dans le chemin de Traverse, à la gare de King's Cross, à Poudhlard.... Vous pourrez voir et toucher tous ces environnements comme s'ils faisaient réellement partie de la réalité. Et pourtant, ce sera de la pure fiction : de l'imaginaire humain matérialisé... Si je cite cet exemple, c'est pour attirer votre attention sur le fait que le propre de l'homme, c'est justement ce pouvoir de matérialiser son imaginaire. Promenez-vous dans n'importe quelle rue au monde, dans n'importe quelle ville ; ce ne sera jamais que de l'imaginaire humain matérialisé. De la même manière, un psychopathe a le pouvoir de passer à l'acte les délires qui agitent sa cervelle malade. Ça n'en fait pas une réalité authentique pour autant : cela reste du délire, qui a seulement pris corps dans la réalité grâce au pouvoir créateur humain... De la même façon, le régime nazi n'aurait rien été sans le cerveau délirant d'Hitler : ce n'a jamais été LA réalité, mais la réalité d'Hitler, qu'il a réussi à imposer à tous les gens qui vivaient à l'époque dans cette région du monde (un peu comme si on vous obligeait à vivre dans le décor de Poudhlard contre votre gré). Par contre, allez vous promener dans la nature, et là vous apercevrez la véritable réalité, celle qui ne doit rien à l'imaginaire humain et à son pouvoir de matérialisation : les forêts, les montagnes, les mers, etc... Comment peut-on penser qu'un arbre est moins réel que l'horreur, qui les trois quarts du temps, est purement d'origine humaine et surtout originaire de ce qu'il y a de plus malade chez le genre humain ? Passez une semaine dans un hôpital psychiatrique. Là aussi vous aurez affaire à la "réalité" telle que vous la définissez : les automutilations, les violences, les propos délirants et graveleux, les incontinences délibérées, etc. SAUF QUE CETTE REALITE (que vous pourrez voir et toucher) N'EST EN RIEN UNE REFERENCE. C'est ça la nuance fondamentale : quelle réalité fait authentiquement référence, dans un monde où l'être humain - sain comme malade - peut matérialiser absolument tout ce qui lui passe par l'esprit ?... Or ce que vous êtes en train de me dire, c'est que c'est l'horreur mise en scène dans ce genre de films qui constitue la réalité de référence, à laquelle chacun devrait donc s'astreindre à revenir. Or malheureusement, n'importe quel psy vous dira que ce type de réalité, c'est seulement la référence pour des esprits gravement perturbés (psychotiques, psychopathes, paranoïaques, pervers-sadiques, pervers-narcissiques, etc)....
Un film ne doit pas forcément être relié à un scénario. Ça serait diminuer grandement les possibilité qu’offre le genre. Un film peut être apprécié sans meme avoir un scénario acceptable. C’est de l’image, du sons…, tout autant que du sens et de l’intellectuel
Pas relié a un scenario ? Donc, selon vous, l’agencement, la combinaison et la cohésion des belles images, du son, fait un film ? Vous seriez prêt à aller en salle pour regarder un « film » que pour la beauté de l'image, du son, sans que cette image (ou ce son) ne raconte quoi que ce soit ? Sans que cette image n'évoque en vous aucune émotion ? Juste regarder une pomme poser sur une chaise, en plan moyen, avec une lumière en contre, des reflets. Le bruit des oiseaux mêlé au bruit de la ville : Un agencement de « beaux plans » vide de sens, si ce n’est que par sa beauté ? Je ne dis pas que ce n'est pas bien, qui suis-je pour le dire ? Vous êtes libre d'apprécier cela, mais je n'appellerai pas ça un film personnellement. Je pense que l’audiovisuel est assez vaste pour englober ce genre de « video, vlog, docu… » Si faire un film, un bon film se résumait à filmer de beau plan avec un bon son, beaucoup seraient devenus Torantino. Je serais ravi d'en débattre autour d'une table/Madame/Monsieur pseudonyme 8730.
@@diop_joop Je pense qu’un film peut ne peut être relié à un vrai scénario effectivement. Tout n’est que subjectivité, mais les images à elles seules peuvent parfois faire voyager, ressentir des émotions et raconter qq chose en nous sans qu’il y ait pourtant une histoire. Je vous invite à essayer « Koyaanisqatsi » qui en est un bon exemple je pense.
Vraiment merci pour cette video elle m'a énormément aidé dans ce que je recherchais et même de manière général c'est une super video très complète et efficace donc merci très belle video très bien réalisé !!!
Mais wow ce commentaire est dingue merci infiniment 😱😱😭😭💖💖
Très très intéressant. J'aime beaucoup !
Roh merci ça fait ultra plaisir!!!!
Je re regarderai cette vidéo l’année prochaine pour mes analyses chiantes en CAV merci mec
Alors ?
Excellent travail
Wow merci infiniment haha 🙏🙏❤️
Super Vidéo j’adore trop !!!
Good job !
Merci :))))!!!
Conclusion : je ne comprendrai jamais que l'on puisse éprouver du plaisir à regarder des films d'horreur (ni que certaines scènes - comme la scène de viol sur mineure dans le premier - ne soient pas censurées : les pédophiles doivent être ravis !... Non mais WTF ??). C'est l'un des aspects les plus troubles et les plus malsains de l'humanité, qui me fait parfois sentir à quel point c'est une espèce à part, profondément tentée, toujours, par ce qui est tout droit sorti de l'enfer. C'est presque contre-nature. Dans le sens où : oui, l'horreur, le cauchemar, fait parfois partie de l'existence, de sa réalité. Mais de là à s'y complaire, d'être attiré surtout par ça au point de perdre de vue que la lumière existe aussi, là il y a un gap qu'aucun animal dans la nature ne franchit jamais... Les autres espèces gèrent ce qui est violent et destructeur, elles assument les côtés sombres de la réalité, mais ne s'y complaisent jamais, à moins d'avoir été perturbées par intoxication ou maltraitance. Regarde le choix de tes films : deux films d'horreur, plus une scène de crash d'avion, sur 5 ou 6 extraits de films - le tout puisés dans la plage immense de films, classiques ou moins classiques, que comporte l'histoire du cinéma !!... D'un point de vue psychologique, cela n'a rien d'anodin, même si notre époque banalise tout ça aujourd'hui. Votre génération devrait par exemple lire Jacques Lusseyran, ce grand résistant, devenu aveugle à l'âge de 8 ans suite à un accident, et qui a été l'un des rares survivants de Buchenwald : il vous expliquerait - et ce, en plus, brillamment - en quoi consiste la différence entre affronter l'horreur et s'y complaire... Lui, vous ne pourrez pas lui reprocher de faire dans le manque de réalisme ou dans l'angélisme !
Alors tout d'abord, merci d'avoir pris le temps de détailler votre pensée !
Pour vous répondre, je citerais Shyamalan :
« J’aime les histoires sombres. J’aime les dénouements complexes. J’aime des développements dans mes histoires qui appellent des sentiments diamétralement opposés. Mes films doivent provoquer quelque chose quand on les voit. La part d'horreur dans mes films est seulement un masque qui doit faire prisonnier le spectateur, le poussant à regarder plus exactement et à mieux écouter ce qui se passe ! »
L'horreur, ou plus précisément le drame, la tension, le conflit... Servent à nous immobiliser devant l'œuvre afin de nous frapper à l'aide de messages (souvent politiques) à l'intérieur.
Pour prendre le cas d'Hérédité dont je parle dans la vidéo, Ari Aster expliquait dans le making of avoir tout d'abord voulu raconter un drame familial. L'idée de le tourner dans une forme horrifique est venu ensuite. C'est sa manière d'exprimer aux mieux les sentiments violents, uniques et destructeurs qui peuvent exister au sein d'une famille.
À part dans certains cas, l'horreur n'est pas là pour faire plaisir, mais pour nous gifler au visage et nous faire revenir à la réalité !
@@isaaclasserre1155 Merci à vous aussi d'avoir pris le temps d'écrire ceci. Je vous répondrais que tout votre raisonnement repose sur le tout dernier mot, justement, qui est crucial : "la réalité" ("revenir à la réalité). Vous vous rendez compte de ce que vous dites en substance : que l'horreur caractérise la seule "réalité vraie" (à laquelle donc toute personne lucide doit revenir), et que tout le reste (tout ce qui est beau, agréable, bon, éthique, sain, dans ce monde) relèverait donc du rêve... C'est ça qui est très grave (mais ce préjugé n'est pas propre à vous : il est propre au postmodernisme et à la civilisation occidentale). C'est très mal analyser la notion de réalité...
Si vous allez à Orlando, et que vous visitez le parc Harry Potter, vous allez y retrouver tous les décors des films reconstruits en dur. Vous pourrez vous promener dans le chemin de Traverse, à la gare de King's Cross, à Poudhlard.... Vous pourrez voir et toucher tous ces environnements comme s'ils faisaient réellement partie de la réalité. Et pourtant, ce sera de la pure fiction : de l'imaginaire humain matérialisé... Si je cite cet exemple, c'est pour attirer votre attention sur le fait que le propre de l'homme, c'est justement ce pouvoir de matérialiser son imaginaire. Promenez-vous dans n'importe quelle rue au monde, dans n'importe quelle ville ; ce ne sera jamais que de l'imaginaire humain matérialisé. De la même manière, un psychopathe a le pouvoir de passer à l'acte les délires qui agitent sa cervelle malade. Ça n'en fait pas une réalité authentique pour autant : cela reste du délire, qui a seulement pris corps dans la réalité grâce au pouvoir créateur humain... De la même façon, le régime nazi n'aurait rien été sans le cerveau délirant d'Hitler : ce n'a jamais été LA réalité, mais la réalité d'Hitler, qu'il a réussi à imposer à tous les gens qui vivaient à l'époque dans cette région du monde (un peu comme si on vous obligeait à vivre dans le décor de Poudhlard contre votre gré).
Par contre, allez vous promener dans la nature, et là vous apercevrez la véritable réalité, celle qui ne doit rien à l'imaginaire humain et à son pouvoir de matérialisation : les forêts, les montagnes, les mers, etc... Comment peut-on penser qu'un arbre est moins réel que l'horreur, qui les trois quarts du temps, est purement d'origine humaine et surtout originaire de ce qu'il y a de plus malade chez le genre humain ? Passez une semaine dans un hôpital psychiatrique. Là aussi vous aurez affaire à la "réalité" telle que vous la définissez : les automutilations, les violences, les propos délirants et graveleux, les incontinences délibérées, etc. SAUF QUE CETTE REALITE (que vous pourrez voir et toucher) N'EST EN RIEN UNE REFERENCE. C'est ça la nuance fondamentale : quelle réalité fait authentiquement référence, dans un monde où l'être humain - sain comme malade - peut matérialiser absolument tout ce qui lui passe par l'esprit ?... Or ce que vous êtes en train de me dire, c'est que c'est l'horreur mise en scène dans ce genre de films qui constitue la réalité de référence, à laquelle chacun devrait donc s'astreindre à revenir. Or malheureusement, n'importe quel psy vous dira que ce type de réalité, c'est seulement la référence pour des esprits gravement perturbés (psychotiques, psychopathes, paranoïaques, pervers-sadiques, pervers-narcissiques, etc)....
Merci
Merci à toi !!
1:04 *Le scénariste autant que le réalisateur je dirais. Sans scenario, ou est le film ?
Yes complètement, remarque très juste merci !
Un film ne doit pas forcément être relié à un scénario. Ça serait diminuer grandement les possibilité qu’offre le genre. Un film peut être apprécié sans meme avoir un scénario acceptable. C’est de l’image, du sons…, tout autant que du sens et de l’intellectuel
Pas relié a un scenario ?
Donc, selon vous, l’agencement, la combinaison et la cohésion des belles images, du son, fait un film ?
Vous seriez prêt à aller en salle pour regarder un « film » que pour la beauté de l'image, du son, sans que cette image (ou ce son) ne raconte quoi que ce soit ? Sans que cette image n'évoque en vous aucune émotion ?
Juste regarder une pomme poser sur une chaise, en plan moyen, avec une lumière en contre, des reflets. Le bruit des oiseaux mêlé au bruit de la ville : Un agencement de « beaux plans » vide de sens, si ce n’est que par sa beauté ?
Je ne dis pas que ce n'est pas bien, qui suis-je pour le dire ? Vous êtes libre d'apprécier cela, mais je n'appellerai pas ça un film personnellement. Je pense que l’audiovisuel est assez vaste pour englober ce genre de « video, vlog, docu… »
Si faire un film, un bon film se résumait à filmer de beau plan avec un bon son, beaucoup seraient devenus Torantino.
Je serais ravi d'en débattre autour d'une table/Madame/Monsieur pseudonyme 8730.
@@diop_joop Je pense qu’un film peut ne peut être relié à un vrai scénario effectivement. Tout n’est que subjectivité, mais les images à elles seules peuvent parfois faire voyager, ressentir des émotions et raconter qq chose en nous sans qu’il y ait pourtant une histoire. Je vous invite à essayer « Koyaanisqatsi » qui en est un bon exemple je pense.
!!!!!
Je suis la 125eme vue
Tu parle trop comme irosef c’est genial
Ta vidéo là plus travailler
Salut.est ce que je peux avoir votre email.j ai besoin de vous contacter 🙏
Salut !!! Extrêmement désolé pour la réponse tardive... Est-ce toujours d'actualité ??