Merci pour cette belle interview vivante ! J'ai beaucoup apprécié. Ce qui m'a le plus marqué, ce sont 2 choses. 1) Le fait de ne pas être le conducteur de sa voiture, et ne voir que son moteur. Et 2) le profil zèbre différent, atypique dans lequel je me reconnais mais qui ne me fait plus souffrir ;) Ce livre est certainement très très intéressant, et met les pieds dans le plat pour en finir avec les fabulations autour du HPI. J'avoue que mettre le HPI à toutes les sauces, est un peu pénible et déconcertant surtout s'il n'est pas avéré ou justifié... Tout est prétexte au HPI. Alors, j'espère que ce livre servira aux concernés en souffrance. Merci à toutes les 2 pour ces explications précieuses et cet échange.
Bonjour. Merci d'avoir remis les concepts et les définitions des termes dans le bon sens, avec cette gentillesse et cette clarté admirables. Je partage entièrement vos approches sur le HPI (je préfère également le terme surdoué), je réfute également toutes les approches de coaching préférant les faits scientifiques. J'ai particulièrement apprécié la clarification entre le fond et la forme, puis entre l'objet et le sujet. Ce livre fera sans conteste partie de mes futures lectures. Néanmoins, je m'interroge sur la question de conduire sa vie. Il me semble avoir entendu de ne pas trop "accuser" l'autre de notre souffrance, de nos incapacités. Or, lorsque je prends du recul, je constate la violence éducative ordinaire d'environ 80% de la population (cf Alice Miller), éducation qui nous enferme alors comme objet, et qui crée ensuite une société quasi entière de "rat-race" si j'ai bien entendu et compris le terme (les communautés purement coopératives sans déséquilibre des échanges et sans passagers clandestins me semblent ultra minoritaires). Humain est alors aussi se mouvoir au milieu d'un environnement riche de milliards d'éléments interactifs. Comment alors conduire sa vie lorsque le système global est à ce point délétère? Lorsqu'on se heurte au fond à une corruption assez généralisée (le "moi d'abord" à la place du "après vous", ou mieux, du "ensemble"), sans avoir alors à fabriquer un petit village utopiste, un jardin d'Épicure, (sorte d'enfermement finalement) qui de toute manière finira par être sans doute touché par la pollution environnante? Bref, comment transforme-t-on le Monde afin de l'amener vers un bienfait global? Ou sinon, comment vivre en bonne santé dans un monde malade (malade de ces groupes d'individus aux mauvais comportements in fine) (cf Sebastien Bohler : Human Psycho)? Perso, je pense qu'on ne peut pas, malgré tous nos efforts, conduire une deux-chevaux ou une Ferrari sur un chemin boueux.....
Je comprends votre questionnement. A titre personnel, je me méfie du fait de me croire trop pure et saine pour le "monde malade et délétère rempli de "moi d'abord"". J'essaie au contraire de prendre le monde comme il est, sans trop de jugements dessus, et d'y choisir mon chemin aussi bien que possible. Cela m'évite d'être clivée de l'intérieur, entre le pur et l'impur, le jardin et la pollution des environs. A vous lire, il semblerait que vous viviez votre place dans le monde comme un paradoxe : une envie d'être derrière une vitre, protégé de la toxicité du monde, tout en étant désespéré de ne pas pouvoir vous en préserver pour de bon. Je vous invite à accepter d'être "dedans", mais sans subir pour autant. En choisissant votre façon de vous impliquer, d'agir, de vous positionner. Tant qu'on refuse d'être dedans, on est coupé de son pouvoir d'agir, et ça génère beaucoup d'angoisses. J'espère que cette réponse vous aidera à avancer. Bonne journée à vous.
@@marieannamorand Merci pour votre réponse pleine de sagesse. Et en disant cela, je viens de faire malgré moi un jugement. Je crains que s'abstenir de juger soit un voeu pieux. Je pense que nous jugeons en permanence afin de prendre des décisions, même en ayant l'air de ne pas y toucher (car le mode automatique de notre cerveau sait bien nous le faire oublier). Oui, vous avez parfaitement senti mon dedans-dehors oscillatoire...... qui va jusqu'au questionnement de l'essence humaine elle-même, et de sa réussite ou de son échec à façonner un monde viable dont bénéficierait l'ensemble des êtres vivants. Pour façonner une implication, une action, voilà encore des jugements qui nous attendent, car il nous faut bien mettre le quoi et sa valeur derrière afin de faire avec. Il est fort rare qu'un destructeur devienne un bâtisseur, rare qu'une toxine se transforme soudain en globule blanc, qu'un capitaine d'industrie se convertisse au communisme économique, qu'un falsificateur devienne soudainement un vertueux, etc...... Kant l'avait bien compris dans sa critique de notre capacité de juger, comme propre de l'Humain. Alice Miller ajoutait que s'interdire de juger le bien du mal (suivant en cela aveuglément un précepte des 10 Commandements (du fait de notre Violence Éducative Ordinaire ayant conduit à notre cécité émotionnelle)) nous conduisait fatalement à cette inertie mortifère que nous vivons depuis trop longtemps dans l'Histoire de l'Humanité. Merci d'avoir pris le temps de me répondre.
@@laurent77musique J'entends que la capacité à juger est une des manifestations de notre humanité. Mais si elle vous pousse à vous couper du monde, c'est qu'il est peut-être temps de chercher une autre façon de l'utiliser.
@@marieannamorand Je comprends. Merci de votre point de vue. Ma capacité de juger me sert néanmoins bien à ne pas participer avec autrui à la destruction actuelle et en cours du monde ((Franco Ferrucci, Dominique Bourg, Systext, Adrastia, Giec, Oxfam, 6ème extinction des espèces, etc....) tous scientifiques et philosophes qui avertissent et partagent cet esprit critique (hélas chacune dans leur silo), et observent, calculent notre trajectoire globale). Une façon modernisée d'être Épicurien car ces groupes sont bel et bien en minorités et ont bien raison il me semble de préférer cultiver parallèlement un Jardin..... (mon isolement apparent n'est que géographique ("diagonale du vide"), car pour le reste, je partage et échange beaucoup d'informations avec ces groupes, mais le point de bascule est encore trop loin....). Car un pouvoir se heurte souvent à un autre pouvoir bien plus fort et aux vents contraires...... Sommes-nous alors bien en mesure de transformer le Système de l'intérieur, ou devrons-nous un jour oser dire "non" au Système collectif en place et créer une autre Communauté devenue Majoritaire en nombre afin de pouvoir actionner le levier (jusqu'à présent, toutes les Communautés sérieuses et sages, à l'écoute de la Nature et des lois physiques, furent minoritaires et caricaturées comme "utopistes" ou "apocalyptiques", voire "parquées" comme les Indiens d'Amérique par exemple) qui remplacera, une fois prête, au mieux le Système défaillant tant qu'à l'intérieur du système précédent demeureront des passagers clandestins (la corruption immanente)? Là me semble la question clé dont je n'ai pas la réponse tranchée, juste une intuition et une préférence.......étayée par le fait que nous avons essayé la première méthode (la politique) depuis 3000 ans, et visiblement, cela n'a pas encore fonctionné malgré quelques petites avancées......et de nombreux reculs....... (un recul général est en cours : nous perdons nos démocraties les unes après les autres......)
Je suis choquée pour ne pas dire scandalisée par certaines questions ou réflexions. Je suis prof et non, je n'ai JAMAIS eu 12 élèves HP dans ma classe ! C'est n'importe quoi de prétendre que cela puisse être fréquemment rencontré. De plus, si le HP n'est pas une maladie, alors on ne peut pas parler de diagnostic mais plutôt de particularité révélée par un test. Enfin, la remarque sur les parents qui se réjouissent de voir que leur enfant est à moitié génial et se sentent flattés est une méconnaissance du quotidien vécu par des parents en errance, cherchant à comprendre le mode de fonctionnement de leur enfant et se tournant vers un psy et faisant un bilan. Quand le compte-rendu du bilan tombe, c'est une véritable bombe lâchée au sein de la famille. On se retrouve avec un document qui met en exergue une façon de penser dont on n'avait pas conscience. Ce n'est pas anodin, c'est très difficile d'y faire face et de prendre un nouveau départ après ça. Idem, penser que pour les psy c'est plus facile de dire que l'enfant est très intelligent, c'est encore une fois dénigrer le profil HP en sous-entendant qu'un patient est heureux de s'entendre dire qu'il est HP. Mais non ! Je ne connais pas une seule personne révélée HP par un test, fière et cherchant à le faire connaître au plus grand nombre. Quant aux troubles associés, ce n'est pas une caractéristique systématique. Une personne HP n'est pas la plupart du temps TDA ou TSA ou dys. Il y a plein de personnes HP qui ne souffrent pas de troubles associés. Bref en conclusion, je trouve que malgré les informations fondées sur des études fiables et sur des connaissances empiriques, trop de sous-entendus ne prennent pas en compte les différents profils de personnes HP.
Ce n'est peut-être pas votre cas, mais de nombreux profs se plaignent d'avoir un nombre croissant d'enfants "HP" dans leur classe de façon complètement déconnectée des statistiques. Ensuite, personne n'a dit qu'avoir des troubles associés était systématique. Pour le reste, Mélanie Dolidon a clairement expliqué qu'être HP était un avantage et non une difficulté supplémentaire, sauf quand cela masque d'autres troubles. Ce n'est pas "difficile de prendre un nouveau départ" quand on apprend qu'on est plus intelligent que la moyenne. C'est difficile parce qu'on a d'autres problèmes.
Choquée et scandalisée ? Carrément ?!.. Regardez Cyril Hanouna, ou BFM TV; là, vous allez être choquée 😁. Sinon, vachement bien, comme échange ! Au début, j'avoue que je me demandais si son chien n'était pas en train de lui lécher les doigts de pieds pendant qu'elle nous parlait 😜... Et je pense en conclusion que non, c'est juste une rare et merveilleuse joie de vivre 👍. Bonne continuation à vous deux !
@@FM-rs9jl Voilà ce qui se passe quand on a fait de sa singularité une ressource sans se victimiser pour autant : on est vivant, joyeux, créatif ! C'est ce que je souhaite à tout mon public. Même à ceux qui se scandalisent vite. :)
@Rototopou Je suis d'accord avec vous. Beaucoup de clichés et d'erreurs dans cette vidéo. Il y aurait beaucoup à dire. Par exemple, non, un.e psychologue ne décrétera pas, par paresse intellectuelle ou lâcheté : " Vous n'avez que 100 aux tests de QI mais je décide que vous êtes HQI. " C'est une aberration. On est HQI si on a plus de 130 aux tests de QI, un point c'est tout. Ce dénigrement de ses alter ego, entre autres, pose question.
Merci à vous deux, en effet le HPI n'a rien d'une maladie, c'est une clé de lecture comme une autre, c'est quand on a d'autres troubles et/ou maladies compensées par le HPI que ça devient plus exigeant et pas toujours tenable à long terme, autrement c'est plutôt chouette d'être HP, et pas si éloigné sur le continuum de la différence de personnes sensibles, inspirées, intègres, etc... qui n'ont ni envie ni besoin d'une étiquette pour justifier leur humanité.
Tout à fait et c'est vraiment important d'entendre des voix comme celles de Mélanie, qui remettent les limites au bon endroit. Merci pour ton message Sandra. :)
Bonjour et merci bcp pour cette interview que j'ai malheureusement bcp de peine à suivre en raison de la qualité du son et du trouble d'articulation massif de l'interlocutrice 😢
Ca veut dire que le sentiment d'exister doit se conquérir par des actes, ce n'est pas quelque chose qui nous est donné, et qui préexisterait aux choix que l'on pose dans le réel.
@marieannamorand ... ce qui est un concept, une injonction, une opinion, une recette que l'on retrouve dans des ouvrages de développement (im)personnel pourtant décriés par l'autrice. On pourrait tout aussi bien affirmer l'inverse, cela n'aurait pas davantage de valeur.
@@ideiagogoan Ce n'est pas du développement personnel, c'est de la philo existentielle. Et si en matière de philo, on peut effectivement affirmer tout et son contraire, tout ne permet pas de vivre la vie bonne. Quand on est pris au piège d'une définition close de soi (je suis HPI, je suis une voiture de course), c'est la philo existentielle qui permet de retrouver de l'autonomie, soit de devenir le pilote de sa voiture, qu'importe la puissance du moteur.
Une hypothèse, par définition, comporte un risque d'erreur. La communiquer d'emblée au patient risque de l'orienter dans une mauvaise voie. C'est tout aussi dangereux que d'attendre 10 séances. Et vous ajoutez : " La vérité, elle libère ". Pourtant, l'hypothèse n'est pas la vérité.
Présenter une hypothèse à un patient invite à vérifier avec lui sa validité, et non à le laisser tout seul se perdre sur une mauvaise voie, il me semble.
Merci à vous deux, inspirantes, nourrissantes!
Merci beaucoup pour votre message. Cela nous fait du bien de savoir que notre travail est utile. Bonne journée à vous.
Merci pour cette belle interview vivante ! J'ai beaucoup apprécié. Ce qui m'a le plus marqué, ce sont 2 choses. 1) Le fait de ne pas être le conducteur de sa voiture, et ne voir que son moteur. Et 2) le profil zèbre différent, atypique dans lequel je me reconnais mais qui ne me fait plus souffrir ;)
Ce livre est certainement très très intéressant, et met les pieds dans le plat pour en finir avec les fabulations autour du HPI. J'avoue que mettre le HPI à toutes les sauces, est un peu pénible et déconcertant surtout s'il n'est pas avéré ou justifié... Tout est prétexte au HPI. Alors, j'espère que ce livre servira aux concernés en souffrance.
Merci à toutes les 2 pour ces explications précieuses et cet échange.
Merci à vous Sabine et heureuse que cette interview apporte de nouvelles perspectives aux gens en questionnement.
Merci. Ça fait du bien d'avoir enfin du vrai sur le sujet.
Merci à vous pour votre retour.
Bonjour. Merci d'avoir remis les concepts et les définitions des termes dans le bon sens, avec cette gentillesse et cette clarté admirables. Je partage entièrement vos approches sur le HPI (je préfère également le terme surdoué), je réfute également toutes les approches de coaching préférant les faits scientifiques.
J'ai particulièrement apprécié la clarification entre le fond et la forme, puis entre l'objet et le sujet. Ce livre fera sans conteste partie de mes futures lectures.
Néanmoins, je m'interroge sur la question de conduire sa vie. Il me semble avoir entendu de ne pas trop "accuser" l'autre de notre souffrance, de nos incapacités.
Or, lorsque je prends du recul, je constate la violence éducative ordinaire d'environ 80% de la population (cf Alice Miller), éducation qui nous enferme alors comme objet, et qui crée ensuite une société quasi entière de "rat-race" si j'ai bien entendu et compris le terme (les communautés purement coopératives sans déséquilibre des échanges et sans passagers clandestins me semblent ultra minoritaires). Humain est alors aussi se mouvoir au milieu d'un environnement riche de milliards d'éléments interactifs.
Comment alors conduire sa vie lorsque le système global est à ce point délétère? Lorsqu'on se heurte au fond à une corruption assez généralisée (le "moi d'abord" à la place du "après vous", ou mieux, du "ensemble"), sans avoir alors à fabriquer un petit village utopiste, un jardin d'Épicure, (sorte d'enfermement finalement) qui de toute manière finira par être sans doute touché par la pollution environnante? Bref, comment transforme-t-on le Monde afin de l'amener vers un bienfait global? Ou sinon, comment vivre en bonne santé dans un monde malade (malade de ces groupes d'individus aux mauvais comportements in fine) (cf Sebastien Bohler : Human Psycho)? Perso, je pense qu'on ne peut pas, malgré tous nos efforts, conduire une deux-chevaux ou une Ferrari sur un chemin boueux.....
Je comprends votre questionnement. A titre personnel, je me méfie du fait de me croire trop pure et saine pour le "monde malade et délétère rempli de "moi d'abord"". J'essaie au contraire de prendre le monde comme il est, sans trop de jugements dessus, et d'y choisir mon chemin aussi bien que possible. Cela m'évite d'être clivée de l'intérieur, entre le pur et l'impur, le jardin et la pollution des environs. A vous lire, il semblerait que vous viviez votre place dans le monde comme un paradoxe : une envie d'être derrière une vitre, protégé de la toxicité du monde, tout en étant désespéré de ne pas pouvoir vous en préserver pour de bon. Je vous invite à accepter d'être "dedans", mais sans subir pour autant. En choisissant votre façon de vous impliquer, d'agir, de vous positionner. Tant qu'on refuse d'être dedans, on est coupé de son pouvoir d'agir, et ça génère beaucoup d'angoisses. J'espère que cette réponse vous aidera à avancer. Bonne journée à vous.
@@marieannamorand Merci pour votre réponse pleine de sagesse. Et en disant cela, je viens de faire malgré moi un jugement.
Je crains que s'abstenir de juger soit un voeu pieux. Je pense que nous jugeons en permanence afin de prendre des décisions, même en ayant l'air de ne pas y toucher (car le mode automatique de notre cerveau sait bien nous le faire oublier).
Oui, vous avez parfaitement senti mon dedans-dehors oscillatoire...... qui va jusqu'au questionnement de l'essence humaine elle-même, et de sa réussite ou de son échec à façonner un monde viable dont bénéficierait l'ensemble des êtres vivants.
Pour façonner une implication, une action, voilà encore des jugements qui nous attendent, car il nous faut bien mettre le quoi et sa valeur derrière afin de faire avec. Il est fort rare qu'un destructeur devienne un bâtisseur, rare qu'une toxine se transforme soudain en globule blanc, qu'un capitaine d'industrie se convertisse au communisme économique, qu'un falsificateur devienne soudainement un vertueux, etc...... Kant l'avait bien compris dans sa critique de notre capacité de juger, comme propre de l'Humain. Alice Miller ajoutait que s'interdire de juger le bien du mal (suivant en cela aveuglément un précepte des 10 Commandements (du fait de notre Violence Éducative Ordinaire ayant conduit à notre cécité émotionnelle)) nous conduisait fatalement à cette inertie mortifère que nous vivons depuis trop longtemps dans l'Histoire de l'Humanité.
Merci d'avoir pris le temps de me répondre.
@@laurent77musique J'entends que la capacité à juger est une des manifestations de notre humanité. Mais si elle vous pousse à vous couper du monde, c'est qu'il est peut-être temps de chercher une autre façon de l'utiliser.
@@marieannamorand Je comprends. Merci de votre point de vue. Ma capacité de juger me sert néanmoins bien à ne pas participer avec autrui à la destruction actuelle et en cours du monde ((Franco Ferrucci, Dominique Bourg, Systext, Adrastia, Giec, Oxfam, 6ème extinction des espèces, etc....) tous scientifiques et philosophes qui avertissent et partagent cet esprit critique (hélas chacune dans leur silo), et observent, calculent notre trajectoire globale). Une façon modernisée d'être Épicurien car ces groupes sont bel et bien en minorités et ont bien raison il me semble de préférer cultiver parallèlement un Jardin..... (mon isolement apparent n'est que géographique ("diagonale du vide"), car pour le reste, je partage et échange beaucoup d'informations avec ces groupes, mais le point de bascule est encore trop loin....).
Car un pouvoir se heurte souvent à un autre pouvoir bien plus fort et aux vents contraires...... Sommes-nous alors bien en mesure de transformer le Système de l'intérieur, ou devrons-nous un jour oser dire "non" au Système collectif en place et créer une autre Communauté devenue Majoritaire en nombre afin de pouvoir actionner le levier (jusqu'à présent, toutes les Communautés sérieuses et sages, à l'écoute de la Nature et des lois physiques, furent minoritaires et caricaturées comme "utopistes" ou "apocalyptiques", voire "parquées" comme les Indiens d'Amérique par exemple) qui remplacera, une fois prête, au mieux le Système défaillant tant qu'à l'intérieur du système précédent demeureront des passagers clandestins (la corruption immanente)? Là me semble la question clé dont je n'ai pas la réponse tranchée, juste une intuition et une préférence.......étayée par le fait que nous avons essayé la première méthode (la politique) depuis 3000 ans, et visiblement, cela n'a pas encore fonctionné malgré quelques petites avancées......et de nombreux reculs....... (un recul général est en cours : nous perdons nos démocraties les unes après les autres......)
Je suis choquée pour ne pas dire scandalisée par certaines questions ou réflexions. Je suis prof et non, je n'ai JAMAIS eu 12 élèves HP dans ma classe ! C'est n'importe quoi de prétendre que cela puisse être fréquemment rencontré.
De plus, si le HP n'est pas une maladie, alors on ne peut pas parler de diagnostic mais plutôt de particularité révélée par un test.
Enfin, la remarque sur les parents qui se réjouissent de voir que leur enfant est à moitié génial et se sentent flattés est une méconnaissance du quotidien vécu par des parents en errance, cherchant à comprendre le mode de fonctionnement de leur enfant et se tournant vers un psy et faisant un bilan. Quand le compte-rendu du bilan tombe, c'est une véritable bombe lâchée au sein de la famille. On se retrouve avec un document qui met en exergue une façon de penser dont on n'avait pas conscience. Ce n'est pas anodin, c'est très difficile d'y faire face et de prendre un nouveau départ après ça.
Idem, penser que pour les psy c'est plus facile de dire que l'enfant est très intelligent, c'est encore une fois dénigrer le profil HP en sous-entendant qu'un patient est heureux de s'entendre dire qu'il est HP. Mais non ! Je ne connais pas une seule personne révélée HP par un test, fière et cherchant à le faire connaître au plus grand nombre.
Quant aux troubles associés, ce n'est pas une caractéristique systématique. Une personne HP n'est pas la plupart du temps TDA ou TSA ou dys. Il y a plein de personnes HP qui ne souffrent pas de troubles associés.
Bref en conclusion, je trouve que malgré les informations fondées sur des études fiables et sur des connaissances empiriques, trop de sous-entendus ne prennent pas en compte les différents profils de personnes HP.
Ce n'est peut-être pas votre cas, mais de nombreux profs se plaignent d'avoir un nombre croissant d'enfants "HP" dans leur classe de façon complètement déconnectée des statistiques. Ensuite, personne n'a dit qu'avoir des troubles associés était systématique. Pour le reste, Mélanie Dolidon a clairement expliqué qu'être HP était un avantage et non une difficulté supplémentaire, sauf quand cela masque d'autres troubles. Ce n'est pas "difficile de prendre un nouveau départ" quand on apprend qu'on est plus intelligent que la moyenne. C'est difficile parce qu'on a d'autres problèmes.
Choquée et scandalisée ? Carrément ?!..
Regardez Cyril Hanouna, ou BFM TV; là, vous allez être choquée 😁.
Sinon, vachement bien, comme échange ! Au début, j'avoue que je me demandais si son chien n'était pas en train de lui lécher les doigts de pieds pendant qu'elle nous parlait 😜... Et je pense en conclusion que non, c'est juste une rare et merveilleuse joie de vivre 👍.
Bonne continuation à vous deux !
@@FM-rs9jl Voilà ce qui se passe quand on a fait de sa singularité une ressource sans se victimiser pour autant : on est vivant, joyeux, créatif ! C'est ce que je souhaite à tout mon public. Même à ceux qui se scandalisent vite. :)
@Rototopou Je suis d'accord avec vous. Beaucoup de clichés et d'erreurs dans cette vidéo. Il y aurait beaucoup à dire. Par exemple, non, un.e psychologue ne décrétera pas, par paresse intellectuelle ou lâcheté : " Vous n'avez que 100 aux tests de QI mais je décide que vous êtes HQI. " C'est une aberration. On est HQI si on a plus de 130 aux tests de QI, un point c'est tout. Ce dénigrement de ses alter ego, entre autres, pose question.
trop bien votre vidéo les filles
Merci Lauren ! Heureuse que ce travail te plaise.
Merci à vous deux, en effet le HPI n'a rien d'une maladie, c'est une clé de lecture comme une autre, c'est quand on a d'autres troubles et/ou maladies compensées par le HPI que ça devient plus exigeant et pas toujours tenable à long terme, autrement c'est plutôt chouette d'être HP, et pas si éloigné sur le continuum de la différence de personnes sensibles, inspirées, intègres, etc... qui n'ont ni envie ni besoin d'une étiquette pour justifier leur humanité.
Tout à fait et c'est vraiment important d'entendre des voix comme celles de Mélanie, qui remettent les limites au bon endroit. Merci pour ton message Sandra. :)
Bonjour et merci bcp pour cette interview que j'ai malheureusement bcp de peine à suivre en raison de la qualité du son et du trouble d'articulation massif de l'interlocutrice 😢
Pour la technique, je fais aussi bien que je peux.
Question : Peut-on occuper un zèbre à peigner la girafe ? Vous avez deux heures.
Deux heures c'est déjà pas assez pour peigner la girafe. Alors pour disserter dessus...
Les cadres pas alignés derrière :x
" On est là seule personne à avoir le pouvoir de s'autoriser à agir dans ce monde." dites-vous.
Que veut dire cette phrase ?
Ca veut dire que le sentiment d'exister doit se conquérir par des actes, ce n'est pas quelque chose qui nous est donné, et qui préexisterait aux choix que l'on pose dans le réel.
@marieannamorand ... ce qui est un concept, une injonction, une opinion, une recette que l'on retrouve dans des ouvrages de développement (im)personnel pourtant décriés par l'autrice. On pourrait tout aussi bien affirmer l'inverse, cela n'aurait pas davantage de valeur.
@@ideiagogoan Ce n'est pas du développement personnel, c'est de la philo existentielle. Et si en matière de philo, on peut effectivement affirmer tout et son contraire, tout ne permet pas de vivre la vie bonne. Quand on est pris au piège d'une définition close de soi (je suis HPI, je suis une voiture de course), c'est la philo existentielle qui permet de retrouver de l'autonomie, soit de devenir le pilote de sa voiture, qu'importe la puissance du moteur.
@@marieannamorand La philo existentielle. Que n'y avais-je pensé !
Une hypothèse, par définition, comporte un risque d'erreur. La communiquer d'emblée au patient risque de l'orienter dans une mauvaise voie. C'est tout aussi dangereux que d'attendre 10 séances.
Et vous ajoutez : " La vérité, elle libère ". Pourtant, l'hypothèse n'est pas la vérité.
Présenter une hypothèse à un patient invite à vérifier avec lui sa validité, et non à le laisser tout seul se perdre sur une mauvaise voie, il me semble.