1/ Ce n'est pas parce qu'une notion est difficile à définir précisément qu'elle n'existe pas. 2/ bah oui quelqu'un qui termine toutes ses phrases par "voilà", je ne crois pas que ça nuise forcément à sa crédibilité (encore que) mais ça gonfle tout le monde. Pourquoi le nier ?! 3/ Hui signifie "ce jour". Au jour d'aujourd'hui est donc effectivement redondant. Et ça n'a même pas l'excuse d'être pratique ou d'être un raccourci. Je pense que cette expression inutile n'a donc aucun avenir. D'ailleurs plus personne ne le dit, ça devient rare. En fait. Voilà. 4/ J'ai remarqué que tu fais parfois de fausses liaisons en ajoutant un z à quatre, cinq, sept, cent, etc. C'est pour faire populaire ? Rester dans le mood ? Je ne sais pas mais ça se voit. Que tu te forces un peu. ^^ Arrête cette mauvaise comédie. (si je puis me permettre, maître) Si le grammar n*zi est ridicule, l'inverse l'est tout autant. Et le comique de répétition, ça lasse assez vite. Du coup. C'est pour ça. J'aime bien tes vidéos en général, mais celle-ci est mauvaise. Ca arrive, c'est pas un drame.
Il n'y a même pas de crédit pour la musique dans ta description. Est-ce à dire que tu t'en fous ? Auquel cas, supprime carrément la musique, lâche nous avec ça please, please, please 😢
J'ai vu toutes vos vidéos et pour moi c'est la première fois que vous parlez du Projet Voltaire. Est ce bien ce logiciel pour réviser l'orthographe ? Cela m'aurait titillé l'esprit parce que l'on a installé au boulot. Ou alors cela fait plus de 4 ans ( c'est au moment où je l'ai vu arriver).
Mais si, "hui" veut encore dire quelque chose ! C'est comme "oui", mais ça s'utilise seulement quand une petite fille te demande si ton magasin vend aussi des bijoux
Je suis carrément surpris que les tics de language soient présentés comme ca, cad un peu comme les "ne pas dire" de l'académie française. J'ai toujours compris les tics de language comme étant n'importe quel petit bout de phrase qu'une personne utilise de façon très fréquente, du genre dire "en fait" au début de chaque phrase, ou bien les américains qui disent "like" 2-3 fois par phrase. Ca pour le coup ca m'est arrivé, ca m'arrive, je l'ai observé chez d'autres gens, et (souvent) quand la personne le remarque elle s'en débarasse. Certaines personnes vont même parfois "chopper" les tics de language des autres. Du coup j'avais l'impression que cette définition-là faisait plutôt consensus, et que c'était un vrai phénomène. En tout cas ca me semble complètement différent de ce dont Monté parle ici, et je suis très surpris. Y a d'autres personnes qui se retrouvent dans ce que je dis?
j'allais poster la même chose. on en trouve des éphémères, les tics printemps été et les tics automne hiver, et d'autres plus tenaces comme "genre", "tu vois", "en fait", "sérieux". et effectivement le "like" anglais je n'en peux plus c'est le "genre" français et tu l'as utilisé dans ton message que je commente, honte à toi !
Oui je me disais la même chose ! J'ai déjà fait de la retranscription d'entretiens avec plusieurs personnes et je trouvais que ça se remarquait assez rapidement que certain·e·s utilisent beaucoup tel ou tel mot très fréquemment, et parfois ça altérait un peu les analyses lexicographiques (quand on cherche à analyser la fréquence ou le type de mots employés), certains mots apparaissaient beaucoup chez une personne en particulier et ça faisait comme une empreinte statistique qui la différenciait des autres, c'était assez surprenant. ^^ Bref, je pensais aussi que ça se référait à ce genre de choses...
Sauf qu'on peut comprendre globalement ce qui est dit tout en étant perturbé par les tics au point d'avoir du mal à suivre. Même chose à l'écrit : si un texte est bourré de fautes d'orthographe (sujet évoqué sur la chaîne), on aura plus de mal à suivre.
@@utilisateurinconnu8250 Certes, mais note que les exemples dont parle Monté sont des gens qui portent un jugement pour se donner un sentiment de supériorité sur les classes populaires. Mais ils ne parle jamais des "tics de langage" de leur propre classe qui en sont pourtant bourrés. Tant qu'il y aura des bourgeois qui finiront leurs phrases avec un "han" insupportable, ils devraient fermer leur gueule sur le sujet.
Je suis allé voir les commentaires pour voir si j'étais le seul à avoir une définition différente du "tic de langage", et apparemment non. Si tic = "trouble involontaire compulsif" (à 4:10), alors "tic de langage" = "répétition involontaire compulsive de mots ou d'expressions lors du discours". On peut trouver sur youtube des vidéos de 40 minutes où le présentateur ponctue chaque phrase ou idée par "donc euh, voilà...". Les "du coup", "donc", même "euh" répétés trop fréquemment nuisent vraiment à la compréhension d'un discours, et dans un contexte pro ça peut vraiment être décrédibilisant et / ou signe d'un manque de confiance en soi (et dans son propre propos). Peut-être que des réacs élargissent le concept à des néologismes qu'ils ne comprennent pas (à quel moment quoicoubeh serait un tic de langage ??!), mais dire que "ça n'existe pas", ça me semble assez peu crédible !
Désolé mais ça m'a jamais gêné le moins du monde, je le relève jamais, c'est donc tout à fait subjectif et ton expérience personnelle même si partagée par certains n'est pas une règle générale
@@QuetaBelien "Ton expérience personnelle [...] n'est pas une règle générale" Ça s'applique aussi à toi, non ? Ce n'est pas parce que ça ne t'a jamais gêné ou que tu ne l'a jamais relevé que ça n'existe pas ou que la plupart des gens ne le remarque pas. Il a simplement donné son point de vue.
C'est peut être subjectif mais en contexte professionnel ça devient très objectif, et un élément à contrôler le plus possible si tu veux pas avoir de problèmes quand tu dois parler devant plusieurs dizaines de personnes d'un projet important.
@@toucantoucan si tu ne veux pas de problème... La suppression de certains mots ou la contraction de deux mots en un, sont aussi des tics de langage marqueurs de discrimination... Mais si ta hiérarchie te fait remarquer que tu ne parles pas aussi bien qu'elle le désire, change de boulot! Et niqye la hiérarchie !
Bon, il m'a fallu lire beaucoup de commentaires pour en arriver à cette conclusion : Monté ne nie pas l'existence de la répétition de mots ou groupes de mots pouvant perturber une conversation. Il dit que d'un point de vue LINGUISTIQUE le TIC de langage n'existe pas, puisque la phrase est correcte et comprise par tous (elle agace peut-être, mais elle est comprise). Ce "problème de TIC de langage" ne concerne pas la linguistique. Merci pour la palilalie et l'écholalie, je ne connaissais pas 👍
@@scol5868 t es pas juste : iel essaie d expliquer ce que Monté veut dire et le reste de la phrase avec "puisque" justifie ses propos, c est pas un simple argument d autorité
Son argument est surtout vaseux. Un concept en soi n'existe parce qu'on l'a inventé, c'est le principe même de la linguistique et même de toutes les notions humaines. Le terme n'est pas mins légitime surtout qu'il correspond justement a la définition du tic. Dire "genre" ou "du coup" de manière répété est compulsif et incontrolé. Et dire que parce que ça n'est pas strictement equivalent a sa définition en médecine est un sophisme. Tu as des tas de termes qui n'ont pas le même sens en fonction des disciplines qui l'emploi. Le mot théorie n'a pas le même sens en biologie et en mathématique par exemple.
J'avais toujours compris l'expression "tic de langage" comme le fait de redire souvent la même locution (et pas comme une propriété des locutions elles-même) Par exemple dire "du coup" à chaque phrase.
Pareil pour moi. Si je suis stressé j’ai tendance à commencer mes phrases par "donc" : c’est un de mes tics de langage dont j’essaie de me débarrasser. Pour moi ça n’est pas un problème de linguistique. C’est la répétition involontaire qui fait le tic de langage, pas le mot ou l’expression employée
j'ai un voisin qui ponctue toutes ses phrases avec "putain con", "merde" etc. Mais (et je n'invente c'est une pharse que je l'ai entendu dire) il nous a scotché le jour où il a sorti "putain con, il fait chier ce gosse à mettre des gros mots partout, merde!" Et bien tout le monde adore parler avec lui, ça détend de ouf et du coup je lui presente mes amis, ils l'adorent tous!
Il y a 1 an ou 2, j'avais participé à un concours d'activités mises en place dans les services pour améliorer la qualité de vie au travail. J'avais proposé les midis-jeux que je faisais avec des collègues et on a perdu à 1 voix près au service qui avait mis en place des fameux Mots Interdits, dont le fameux "Du coup". On avait visiblement pas le même sens de l'amélioration de la qualité de vie, mais bon. Bref, les organisatrices se sont dit qu'à une voix près, on pouvait bien partager le prix, ce qu'on a fait, et j'ai bien veillé à placer une dizaine de du coup dans chaque mail ou conversation téléphonique. Je payais mon gage derrière histoire d'être fair play, mais du coup, ils étaient bien coincés à ne pas pouvoir me reprocher de le dire alors que j'avais bien acheté le droit de le dire 🤣
Je ne crois pas dire particulièrement "au jour d'aujourd'hui" mais je sens que je vais m'y mettre, j'ai des lecteurs du Figaro dans mon entourage qui sont bien enclins à s'outrer avec surplomb, la porte tridimensionnelle d'aujourd'hui et la contre-attaque du l'endemain, j'ai hâte.
J'ai un collègue qui faisait son gros réac au sujet de l'évolution de la langue, en disant qu'il voulait conserver "la richesse de la langue" En essayant de creuser ce qu'il voulait dire, il avoue texto "quand je dis 'richesse' j'utilise ma propre définition du mot qui diffère du dictionnaire" Ah bah bizarrement ça veut défendre le monolithe intouchable de langue mais que quand il s'agit de chialer sur "les wokes" tiens donc
Je pige pas trop votre analyse. Il y a quelques années, un collègue de travail, lors d'une discussion, plaçait un "du coup" pas seulement à chaque debut de phrase (quasiment), ni même à chaque début de proposition mais pratiquement à chaque fois qu'il marquait une réflexion. En quelques minutes, j'en ai compté plusieurs dizaines... et c'est là le drame: avec cette répétition, je ne fais plus attention qu'à ça et le sujet finit par m'échapper - la preuve, ça m'a tellement marqué que je ne me souviens que de ça aujourd'hui. Et c'est aussi sans compter les "donc heuuuuu" que certains (parfois massivement) emploient à la fin d'une phrase pour vous laisser deviner ce qui va suivre... (c'est moins exaspérant car moins répétitif, à ce que j'ai vécu). Ou encore, n'est-ce pas, le fait, n'est-ce pas, de ponctuer, n'est-ce pas, pratiquement tous les deux ou trois mots, n'est-ce pas, chacune de ses phrases, n'est-ce pas... C'est pas agaçant, ça? Bon, je peux faire abstraction mais si "tic de langage" n'existe pas, c'est quoi? Franchement, une répétition involontaire et incontrôlée d'une même expression, ça ne me paraît pas exagéré d'appeler ça un "tic de langage". Ou alors "tic d'élocution", c'est vous qui voyez. Mais peut-être qu'il faudrait commencer par donner un nom à cette... ce hoquet verbal, non? (Ah tiens, je viens de le faire, si ça se trouve.)
Il a très bien expliqué à quoi ça sert, c'est pas un tic mais parfois une façon de faire une pause sans arrêter de parler Les politiciens font très bien ça aussi, la différence c'est qu'ils utilisent plein de tournures variées, mais c'est la même chose, juste avec du travail derrière pour que ça ait l'air plus naturel
Je ne vois pas trop bien ce qu'il aurait pu en dire en tant que linguiste qui ne tomberait pas dans les travers qu'il dénonce dans la vidéo. Oui, en gros il arrive que des gens répètent souvent et sans trop de bonne raison une expression, et il arrive que ça nous fait bien chier. Parfois on n'aime pas comment certaines personnes parlent, mais ça fait partie de l'usage que les gens font de la langue, ce n'est pas forcément grave, ni un problème social. Ça fait juste un peu chier, et d'ailleus il n'y a souvent pas de bonne raison pourquoi ça nous fait chier non plus.
Faut avoir un sacré problème de rigidité et de manque d'écoute pour se mettre à compter les fois où quelqu'un va répéter un mot automatique qui ne change rien au sens et qui n'est clairement là que pour espacer. T'as le droit d'être agacé par ce que tu veux et d'être rigide ou intolérant aux personnes qui n'ont pas les mêmes automatismes que toi, mais c'est ton problème donc compte pas sur nous pour te plaindre ou faire le moindre effort à ta place. C'est à toi d'être moins rigide, moins intolérant et d'apprendre l'écoute, c'est pas à nous de changer pour te plaire.
On est beaucoup à penser que le tic de langage est plutôt la répétition d'un mot ou d'un groupe de mots "à toutes les sauces sur le tapis" du coup, on fait quoi ?
Vu le ton de la vidéo, et les commentaires likés par monté, je pense que ca va s'arrêter là et qu'on passera juste pour des relous qu'ont rien compris à la vidéo.. C'est dommage, perso j'aurais aimé une vidéo sur les tics de language compris dans ce sens là.
Parce que vous êtes des relous qui n’ont rien compris à la vidéo. Par contre je pense sûrement comme vous que cela pourrait être intéressant de l’entendre parler des habitudes langagières des français et pourquoi certaines sont connotés si négativement (et pas dans les autres pays) :)
Je suis complétement passé à côté de la vidéo à cause de cette incompréhension de ma part, je m'attendais à ce qu'il aborde par exemple les gens qui disent "genre" trois fois par phrase x)
J'ai du mal à comprendre cette vidéo. Quand on parle de "tic de langage" j'ai l'impression que la majorité des gens interprète simplement ça comme le fait de répéter fréquemment des expressions du style "du coup", "en fait", "voilà" quand on parle sans forcément le lier à des troubles médicaux (quand bien même ça ne correspond pas à la définition de base de tic). Est-ce que c'est vraiment pertinent de dire que du point de vue linguistique ça "n'existe pas vraiment" si c'est juste une expression qui rentre dans les usages pour désigner quelque chose qui (à mon humble avis) n'est pas si floue que ça ? Certes, je suis tout à fait d'accord sur le fait qu'avoir des "tics de langage" n'est pas spécialement un problème, mais c'est pas parce qu'une poignée de relous raconte de la merde dessus qu'il faut rejeter en bloc l'usage que les gens ont de cette expression.
Ça me semble assez clair également que les tics de langage sont des habitudes langagières DIFFICILES À CONTRÔLER (d'où la notion de tic justement), comme le fait de dire "donc" ou "voilà" pour remplir les vides, pour réfléchir à la suite du discours, ou pour se rassurer. Ici, il a confondu tics de langage et habitudes langagières en général.
Les tics de langage n'existent pas en tant que catégorie fixe et objective qu'on peut étudier. Ca va couvrir tout un tas de choses différentes selon à qui/quand tu demandes une liste de "tics de langages", donc impossible de l'aborder d'un point de vue scientifique. Ca veut pas dire qu'il y a rien à dire dessus, et d'ailleurs la vidéo ne dit pas rien puisqu'elle explique ensuite ce que peut vouloir dire l'expression "tic de langage", à défaut d'avoir un sens scientifique. C'est bizarre on dirait que tu t'es arrêté à la moitié de la vidéo :s
@@oncela Sauf que non. Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de liste objective et complete des dits tics que ça rend le concept caduque. Ce qui rentre dans le cadre des tic et des toc est loin de faire l'unanimité (et personne n'a les mêmes). Ca invalide le concept? Par contre ce qui est objectif, c'est bien d'observer des gens utiliser certains mots comme forme de ponctuation. Et ça, c'est objectif. Que ce soit "donc", "du coup", ou "genre".
@@oncela6:21 Les tics de langages "énervent certains locuteurs" soit parce qu'ils "considèrent que ce n'est pas français" soit parce qu'ils "ne comprennent rien". Présenté comme ça, c'est sûr que c'est pas très convaincant comme définition... Pourtant ça ne me paraît pas si dur de faire preuve d'un peu plus de bonne foi pour proposer une définition qui, au vue de la masse de commentaires qui en parle, serait un peu plus consensuelle. Par exemple : des mots ou locutions qui sont répétées plus ou moins inconsciemment dans un discours oral sans intention stylistique. Exemple typique de quelqu'un (moi) qui expose une idée en improvisant son discours avec des "tics de langage" : "Donc euh... prenons un exemple... Euh... donc par exemple on pourrait dire que euh... les tics de langage, ça serait du coup des euh... des mots qu'on répète souvent du coup euh... dans des phrases qu'on dirait euh... à l'oral par exemple." (si vous pensez que j'exagère, je vous invite fortement à enregistrer et à transcrire des conversations que vous pouvez avoir ou entendre au quotidien) Il s'agit pas de dire que c'est bien ou pas bien d'avoir des "tics de langage". Là-dessus, je le rejoins totalement sur le fait qu'on en a rien à branler de l'avis du figaro ou de magazines osef de management. Par contre il s'agit au moins de poser des mots sur un phénomène que beaucoup de gens constatent. D'ailleurs, perso je serais pas aussi catégorique que toi sur le fait que le concept soit "impossible" à étudier scientifiquement. J'aurais même plutôt tendance à penser que d'autres disciplines, comme l'anthropologie, ont déjà posé un nom dessus depuis longtemps.
Je prononce la liaison dans "au cas où" parce que ça sonne comme "au kazoo" et que ce jeu de mot bidon me rappelle un bon souvenir d'un concert du Naheulband à Lyon que j'étais aller voir avec des potes. Le "bon français" n'est que peu de choses face au fun et à la nostalgie, n'est-ce pas? :')
bah perso je dis :" au kazoo plutot qu'à la guitare (je l'ai pas emmené)" ce qui en general jete un froid .... je dis aussi "brefle", contraction de bref et trefle ... pk ? pk pas ...
Meilleures salutations de la région du Léman ! Je suis au fait du côté tautologique de la locution "lac Léman" comme beaucoup de mes compatriotes, mais à l'oral ou pour marquer une emphase, nous l'utilisons fréquemment. Et j'en aurai désormais encore moins de scrupule. Merci pour cette allusion à notre gouille (flaque d'eau), comme nous l'appellons aussi parfois, et ton travail sur cette chaîne !
Le problème de la critique de la tautologie, c'est qu'on en fait beaucoup sans le savoir et certaines ont un sens. Le thé Chaï, c'en est une parce que "Chaï" veut dire "thé" et pourtant elle a du sens parce que ça désigne une certaine variété de thé. Il y en a d'autres qui sont plus discutables comme "agriculture biologique" et "tri sélectif" (déjà on pourrait arguer sur le fait que ce sont plus des pléonasmes que des tautologies) mais le "mal" est fait, c'est plus trop la peine de revenir dessus, on comprend maintenant de quoi ça parle.
À tous ceux qui pensent que Monté n'aurait pas considéré le sens "populaire" de l'expression "tic de langage" avant de faire cette vidéo... Je me permets juste d'attirer votre attention sur le second paragraphe de l'extrait ci-dessous, issu de l'article qu'il a cité et recommande de lire: _"En tant que linguistes, on reçoit souvent (…) des demandes d’interview sur les tics de langage..._ _Disons-le d’emblée : la notion n’a aucune base en linguistique. _*_On pourrait parler de tic situationnel uniquement dans un cas de figure : lorsqu’une personne, placée dans une situation stressante, utilise compulsivement de manière très fréquente un mot ou groupe de mots - n’importe lequel. Ça peut être « oui madame », « je savais pas » ou un quelconque marqueur argumentatif, par exemple « effectivement »._*_ Dans ce cas de figure conjoncturel, le mot ou l’expression concernée n’en deviendrait pas un tic pour tout le monde ; tout comme le fait de se brosser les dents ou se gratter la tête ne sont pas des tics en soi ; ils le deviennent si le geste est répété à de trop brefs intervalles._ _Or, ce que nous demandent les journalistes, ce sont précisément des listes de mots ou expressions qui seraient des tics en soi ! Notre réponse : « il n’y en a pas ! », n’est pas toujours acceptée et il est intéressant de tenter de comprendre pourquoi."_ Analysons. Tout d'abord, comme dit dans la vidéo, en linguistique, la notion n'existe pas. L'article mentionne ensuite ce que nombre d'entre vous décrivent dans les commentaires, qui est ici appelée "tic situationnel", en vertu, je suppose, de critères sémantiques qui m'échappent un peu. Alors on peut argumenter que "tic de langage" c'est l'expression d'usage qui correspond à cette défintion et que l'usage fait loi, et honnêtement, pouquoi pas. C'est difficile à contester. En revanche cette défintion ne concerne pas la science linguistique, tout comme l'usage courant du mot race n'a aucun lien avec l'anthropologie. -Bon...- (Ah non! Pardon c'est un tic!) Déjà, tout ceci me laisse à penser que c'est un peu absurde de suggérer que Monté n'a pas pris en compte ce phénomène, puisque c'est mentionné dans l'article qu'il a cité. Je pense plutôt que ce n'est simplement pas le sujet de la video, parce que ce n'est pas ce dont les articles saisonniers des quotidiens conservateurs parlent. Ils soutiennent plutôt la thèse que (comme on peut lire sur le site du Projet Voltaire): _"Un tic de langage une expression machinale que l’on contracte souvent sans s’en apercevoir. (...) Que permet-elle ? Un temps de respiration, peut-être. (...)_ _Un tic de langage peut aussi être un mot (...) « tuteur » : il sert à combler (inutilement) le discours. (...) Le tic de langage peut également répondre à une forme de mode, et donc permet de s’identifier à un groupe social. Une classe d’âge ou une catégorie socio-professionnelle a ainsi des tics de langage qui lui sont propres._ _Méfions-nous de ces expressions convenues. Elles sont parfois fausses d’un point de vue grammatical, et elles peuvent ennuyer l’auditoire."_ Pour ensuite s'évertuer à dresser une liste des locutions qu'il conviendrait d'éviter tout en recommandant d'autres locutions qui seraient préférables, ce qui, selon moi transpire un peu le mépris de classe. Il me semble que l'article des linguistes, ainsi que de la vidéo, cherchent simplement à mettre en lumière le flou et la malhonnêteté journalistique autour de ce sujet. Pour terminer, si on se fie à la défintion que beaucoup revendiquent dans les commentaires, on retrouve la notion de compulsivité, c'est-à-dire _ce qui est réalisé irrésistiblement même si le sujet désapprouve l'action_, mais aussi l'idée que ces tics servent à combler le vide. Or, il me semble qu'il n'y a rien de compulsif dans la volonté d'éviter le temps mort dans la conversation, c'est même contradictoire. Dans le cas où il s'agirait réellement de compulsion, comme par exemple une personne prise de panique, je pense qu'il serait plus judicieux de recommander de résoudre le problème qui cause la panique plutôt que de conseiller d'éviter certaines locutions. A bon entendeur,...
Merci, c’est le meilleur commentaires que j’ai lu. Ce qui titille le plus ces journalistes, je pense, c’est finalement des « tics de langage » qui donne une connotation trop marquée socialement. Du mépris de classe comme vous dites. Ce serrait amusant que ces mêmes journalistes nous fasses la liste des « tics de langage » du monde de la start-up nation, du marketing… Il y a les bons tics et les mauvais…
Je ne vois pas en quoi vouloir machinalement combler le vide ne relèverait pas du compulsif. Rajouter des "du coup" "donc" "genre", correspond parfaitement a la définition du mot. C'est fait de manière mécanique, automatique, sans volonté (la preuve, j'essaie de m'en défaire et je n'y arrive pas). Tu dis que ça en parle dans l'article qui illustre la vidéo de Monté sauf que son propos ne va pas sur ce terrain justement. Dire qu'éviter les temps mort dans la conversation est contradictoire avoir le fait de le faire de manière compulsive est invalide. Tu as des gens qui cherchent a faire du bruit pour masquer le silence est ce n'est pas du tout fait de manière consciente. Personne ne nous a appris a mettre des mots pour remplir les vides. Les causes restent théoriques (anxiété? Stress?) mais ça n'empêche pas que les causes sont très semblable, si c'est le cas, avec les tics d'ordre médicale. Les gens souffrant de toc le sont pour apaiser un stress et une anxiété, et faire du bruit pour masquer le silence (chanter, parler en permanence, se parler a soi même) en fait parti (c'est fréquent chez les personne TDAH par exemple).
Je sais pas si je suis le seul concerné, mais ce que j'ai toujours entendu comme étant un "tic de langage" c'est le fait de répéter un nombre restreint de mots/locutions en BOUCLE, comme le fait de dire "du coup" à chaque phrase.
12:30 absolument... rappelons le roi Georges III qui répétait "what what" à la fin de toutes (TOUTES!) ses phrases (au moins à partir de sa deuxieme grande crise en 1788.) Ça, c'est un tic de langage. Perso, je connais un gars qui ponctue une phrase sur deux d'un "quoi"... c'est aussi un tic de langage. Donc, oui, ça existe... et Linguisticae a aussi raison, c'est pas ce que vous dit le Figaro...
- As-tu rangé ta chambre ? -Ouais vite fait ... -Super ! Sauf que "vite fait" signifie "non".
День тому+5
Le mot "aujourd'hui" m'a toujours suscité de la curiosité, car en espagnol, ma langue maternelle, il existe bel et bien le mot "hoy", certainement avec le même origine que "hui". Il existe aussi l'expression "al día de hoy", mot par mot "au jour d'hui", mais qu'en français on traduirait "au jour d'aujourd'hui". Et, au moins en espagnol, aujourd'hui (hoy) et au jour d'aujourd'hui (al día de hoy) ne veulent pas dire exactement la même chose.
Ces mots "huy" et "hoy" sont des déformations voisines du latin "hodie" qui se traduit effectivement par "aujourd'hui" en français moderne. "hodie" lui même est une contraction très transparente de "hoc die" ("ce jour" à l'ablatif). Ainsi, littéralement, "au jour d'aujourd'hui" signifie "au jour du jour de ce jour". 😂
Je m'imagine un univers dans lequel Monté aurait fait exprès de produire un contenu qui va à l'encontre de ses propos habituels pour ensuite faire une autre vidéo d'analyse des commentaires youtube. On verrait ce qui adule le youtubeur et boivent ses paroles. Les commentaires hors sujet. Il y a une partie qui n'hésitent pas à critiquer, puis une partie qui carrément se positionne en sauveur de Monté. Il serait intéressant de faire des statistiques. Je sais pas si nous pourrions faire une comparaison avec les résultats de la soumission à l'autorité de milgram.
Je pense que tu passes à côté de ce qu'est un tic de language, certes certains media les critique a tord et a travers sans fondement, mais je pense que ce que l'on appelle couramment un "tic de language" ce n'est pas tellement un mot ou formulation particulière, c'est son utilisation répété a une grande frequence, bien sûr on peut finir une phrase par voilà et ça ne pose aucun probleme, mais si l'on dit "voilà" toute les 10 secondes entre et au milieu de chaque phrase c'est autre chose. J'avais un prof au lycée qui était comme cela, il disait voilà entre chaque phrase et même au milieu de celle ci, comme l'on parseme ses phrase de "heu..." pendant que l'on réfléchis à ce qu'on va dire il disait "voilà" a la fin de chaque bout de phrase. Je pense que l'on peut parler de tic dans des cas comme ça. Voilà.
Tout a fait d accord avec toi, l utilisation de mots ou d expressions non "conformes a la règle". ne représentent pas un tic de language. par contre l utilisation incontrôlée de mots divers et varies comme: d'accord, ok, bien, genre....nuisent a la compréhension du discourt global, et sont pour les cas que j ai rencontres du au stress, une situation inconfortable... Le plus compliqué est d arriver a faire comprendre au locuteur que la situation tourne souvent au ridicule, et nuis a la compréhension globale.
Pour ma part, je connais plein de gens qui construisent leurs phases négatives en ajoutant un "pas",un "point" ou un "goute" au "ne", ce qui est parfaitement inutile. (exemples: je ne marche pas, je ne bois goute, je n'écris point....) Parfaitement ridicule. signé: un psychorigide du 17ème siècle. 😂😂😂
Dès qu'un interlocuteur enchaîne plus de 3 "en fait" dans une même phrase j'arrive plus du tout à l'écouter...Ca m'embête vraiment parce que je sais que la personne ne fait pas exprès, ou stresse (les jeunes sur des plateaux qui n'ont peut-être pas l'habitude de parler en public par exemple). Je le fais sans jugement mais j'avoue que ça me bloque parfois.
Tout a fait fait d'accord. Pour les tics de langage, rien ne sert de recenser des mots qui en seraient, parce que c'est la dose qui fait le poison, la répétition fait le tic de language, pas le mot ou le groupe de mot en lui-même.
Donc ici on a pas le droit de dire que ça s'appelle un tic de langage. J'ai mon médecin hier qui à reussi a enchaîné plus de 20 "alors" pour ne pas conclure ses phrases. Comme si pour elle ça evité de dire les choses. Alors! Donc vous comprendrez alors pour votre problème alors, c'est pas pire, alors c'est pas mieux alors voilà. Alors pour la suite, alors moi, je pense que là alors .... J'ai arrêté d'écouter pour compter les "alors" Donc comment ont devrait appelé ça ?
Ça me tabasse comment certains pensent pouvoir expliquer à un spécialiste universitaire en linguistique ce que serait vraiment un tic de language, en commençant par lui expliquer qu'il a pas bien compris... La beauté d'internet où tout le monde est à égalité sur tout les sujets indépendamment des compétences réelles de chacun
Alors d'accord, j'ai suffisamment confiance en Monté pour bien s'entourer et vérifier ses propos, mais ce n'est pas un spécialiste universitaire en linguistique ; il a arrêté la fac pendant son master…
Ca me tabasse qu'un youtubeur qui passe son temps à tourner en dérision les figures d'autorités de la langue française like uniquement l'argument d'autorité d'un suce-boule en ignorant les dizaines de personnes qui lui signalent que sa définition est erronée (ce qu'elle est). La beauté d'internet, ou chacun peut s'enfermer dans son avis sans jamais se remettre en question.
Il n'a pas fini son Master certes, mais il est allé jusque là, ce qui prouve qu'il est déjà plus compétent que les randoms qui le critiquent, ou que les journalistes qu'il débunk. Spécialiste universitaire est employé pour marquer le contraste, en plus de n'être techniquement pas faux, c'est pas parce qu'il existe plus compétent et "spécialiste" que lui qu'il n'en est pas un
Ça me tabasse qu'un inconnu déverse sa haine sur internet parce qu'il est pas d'accord avec ce qu'il vient de lire et voir, sans apporter d'arguments construits et intellectuellements valides. La beauté d'internet où on parle de s'enfermer dans son avis alors que c'est précisément ce que tu fais
Les tics de language c'est toutes ces petites choses qui définissent la personne qui parle. On en a tous, on en pique aux autres, et ça défini comme une empreinte languagiaire qui on est, ou qui nous inspire.
Perso les tics de langage c'est juste quand on répète un mot toutes les deux phrases alors que c'est pas nécessaire, que ca porte pas le moindre sens, et que c'est parfaitement inconscient, genre, bah "genre" que j'ai déjà entendu être spammé par des gens qui s'en rendent même pas compte. Donc à tout péter c'est chiant parce que la répétition devient désagréable, mais en vrai.. bah c'est rien de grave et j'suis persuadé que c'est un phénomène aussi vieux que le langage lui-même.
Quand j’étais en terminale ( 1990) un de mes profs disait « n’est ce pas » tous les cinq ou six mots, on n’entendait que ça c’était assez insupportable 😭
Voilà, ça c'est un tic de language. ça ne veut pas dire que tous ceux qui disent "n'est-ce pas" ont un tic de language, juste ceux qui en abusent grandement. Monté est passé à coté du sujet aujourd'hui.
Être professeur c'est parler en impro quasi totale 5 à 6 heures par jour à un public plus ou moins attentif de sujets parfois difficiles qu'il est tenu de faire comprendre. Autant dire que les expressions stéréotypées qui sortent toutes seules pendant qu'on réfléchit à la suite c'est... inévitable en fait. 😅
On sent bien que le sujet ne t'intéresse pas beaucoup, mais tu arrives quand même à en parler de façon intéressante ! J'ai appris plein de trucs dans cette vidéo. Merci !
En vrai, le terme tic est peut être mal choisi mais pour moi il existe un vrai truc un peu inconscient, genre quand on répète un mot tous les deux phrases sans même s'en rendre compte. Tu me diras que certains mots d'une répétés beaucoup plus que toutes les deux phrases, comme "le", "ai", "je", mais ces mots ont un rôle fort et nécessaire dans la phrase. Si au contraire on reprend un mot que j'ai utilisé plus tôt "genre" et ben moi à une époque c'était un gros "tic", et je trouvais moi même ça très désagréable. Dans un sens ça appauvri le vocabulaire si ce mot pend 20% de ce que tu dis ^^
Après, je ne suis pas qu'il faut faire chier les autres sur leurs propres tics. Mais je pense que c'est un réel phénomène qui existe (de là à d'avoir si c'est un phénomène récent, c'est encore une autre question)
J'ai des amis qui disent " genre " pour minimiser leur mythomanie pathologique et " tu vois ce que je veux dire " à chaque fin de phrase, et après remarque, ils n'arrivent pas à s'en défaire. Tics.
Honnêtement je donne une définition à la locution "tic de langage" et pour moi c'est les mots superflus qui parsème trop régulièrement mes propres phrases. Car oui, il est rare de vraiment les remarquer chez les autres. C'est leur façon de s'exprimer et on les aime avec. Mais quand je prend conscience que j'ajoute moi même des "en vrai", en vrac, à mes phrases, ça me turlupine. Si ça me paraissait esthétique, aucun problème, mais je n'aime pas le genre que ça donne à mon discours. Bref, je conçois bien leur utilité ; parfois ils apportent ce gain de temps pour trouver ses mots, souvent ils permettent de réclamer l'attention, et cet exemple précisément suggère aussi à l'interlocuteur que je vais exposer franchement mon avis personnel. Mais ils ne me plaisent pas, reviennent trop, ce qui fait d'eux des "tics"
La seule chose du genre qui m’agace parfois c’est quand quelqu’un répète un petit machin pratiquement entre chaque mot. Le pire que j’ai entendu ce sont certains américains qui disent « you know » 8 fois par phrase
Bon, jsais que le problème ce sont les articles et projet voltaire et tout qui en font tout un plat et entretiennent une certaine discrimination liée au langage et un mépris de classe, mais jvoulais ajouter ma pierre à l'édifice de la critique (ça fait du référencement après tout). Tic c'est pas de manière littérale, l'article est critiquable mais jsuis d'accord avec wiki c'est par métaphore étendue qu'on emploie ce terme. Néanmoins je rejoins certains commentaires : quelqu'un qui dans toutes ses phrases emploie un mot ou une expression de remplissage (qui a son utilité je suis entièrement d'accord) à une fréquence très élevée, comment appelle-t-on cela ? Sans y mettre aucun jugement péjoratif ou mépris jveux dire. Comme tu nous l'a défendu, c'est l'usage qui fait la langue. Et c'est ptetre que moi, mais quand j'entends quelqu'un dire "j'ai un tic de langage" je m'attends à une manière de parler où y'a un mot qui revient sans cesse. Si c'était "nonobstant" qui revenait sans cesse, ce serait un tic de langage avec "nonobstant". C'est pas grave d'avoir ce genre de ptites manies on en a tous eu un jour, moi j'ai mes périodes. Et si jme réécoute parler avec ces anciennes manies ça me cringe faut dire les termes. Et c'est vrai que si je devais employer un langage plus soutenu j'éviterais les répétitions de ce genre. Genre si je lis un livre un peu la flemme que 30% de la page soit le même adverbe surutilisé. DU COUP question : sans parler d'écholalie ou de vrais troubles, que ça s'appelle "tic de langage" ou pas, ça vient d'où le phénomène de répéter à toute berzingue un mot comme ça ? C'est parce qu'on déteste les blancs dans les conversations et faut remplir ? C'est pour se laisser le temps de réfléchir ? C'est pour se donner un air cool dans un groupe en mode t'as la ref et pas les autres ?
J'adore tes vidéos mais ici il y a juste un élément que je ne suis pas sûre de comprendre. Il m'a toujours semblé qu'un "tic de langage" désignait un mot que l'on répétait beaucoup et sans raison à l'oral. Dire "du coup" n'est pas un tic de langage, mais dire "du coup" à chaque phrase ou presque le serait. Ce n'est pas une critique envers la vidéo, parce que tu soulèves beaucoup d'autres éléments intéressants, mais ça me donne l'impression que l'analyse est incomplète ? Ou bien j'aurais mal compris ?
Ben dans les médias ils ne se cantonnent pas à cette définition justement, ils utilisent ça comme une catégorie fourre-tout pour critiquer aussi les néologismes, anglicismes, le parlé populaire, et critiquer tout ça sous la même appellation de "tic de language", c'est ça qu'il remet en question.
@@Bladavia Ben du coup il se contente de s'attaquer à une partie émergée de l'iceberg, il prend quelques articles nazes pour dire "c'est n'imp" et passe à autre chose. Bah...ca à un intérêt assez limité je trouve.
@@Bladavia C'est vraiment se faire don quichotte que de s'attaquer à des articles que n'importe qui d'un minimum critique repère comme inutile au bout de deux lignes je trouve ; surtout vu le public visé de la chaîne. Quand j'ai vu la vidéo, je m'attendais à la même chose que la plupart des gens : une explication de pourquoi c'est strictement impossible de dire que répéter 15x "genre" dans ses phrases c'est un tic de langage tant côté définition ; là aucun soucis c'était bien expliqué, que côté "médical/scientifique" si on peut le dire comme ça. Non. Au lieu de ça je vois une vidéo de 13 min qui pourrait être résumée en 7 tant elle se répète (scrogneugneu les boomers, oh le projet voltaire xptdr c de la merde, gngngn lézélite) et qui esquive non seulement ce que 90% des gens entendent quand on dit tic de langage mais surtout l'entièreté des point intéressants du sujet. Soit c'est pas sérieux comme analyse/travail, soit ça a été sciemment ignoré car n'arrangeant pas le discours... Bref, c'est nonobstant assez drôle d'entendre quelqu'un parler d'à quel point "lézélites" ne comprennent pas le langage nouveau quand cette même personne ne comprend pas ce que tout le monde entend sur le sujet (on peut assez facilement le voir dans les commentaires).
J'ai toujours compris "au jour d'aujourd'hui" comme étant "de notre point de vue d'aujourd'hui" et pas comme "maintenant aujourd'hui" honnêtement j'ai jamais trop compris la haine de cette expression.
C’est de la pédanterie: on apprends l’étymologie d’ aujourd’hui, on est tout content de savoir un truc, on le sors quand on peut pour se donner une contenance. C’est un grand classique de l’utilisation du langage comme marqueur de classe pour pas dire mépris
Les vrais tics ce sont les "you know", "I mean" qui ont eu leurs pendants français (tu vois, j'veux dire, tu sais). J'avais un prof de physique qui ponctuait la moitié de ses phrases d'un "n'est-ce pâââs" appuyé (le fameux "innit" british). Ca ce sont les vrais tics, inconscients et répétitifs. Mon avant dernier CEO, lui, c'éait "comment ss'appelle" toutes les 3 ou 4 phrases. C'est la répétition et l'inconscience de les dire qui en fait un tic. Tout le reste, ce ne sont que billevesées et calembredaines. Ceci dit "au jour d'aujourd'hui" c'est plutôt un jargon qu'un tic. C'est très propre au milieu de la comm politico-journalistique. Je dis aussi "bon courage" au lieu de "bonne journée" à plein de gens qui triment comme des sauvages pendant que je passe mes journées le cul devant un ordi. Scrogneugneu.
Oh punaise, oui, j'ai le même genre de rigidité mentale. Outre ceux que tu cites, ça me demande un effort pour ne pas souffler d'agacement à chaque fois que j'entends par exemple prononcer les bonus, malus, anus, sans le 's' à la fin (coucou notamment Seb du grenier 😂) - mais il ne me viendrait pas à l'idée d'écrire un article en prenant ça comme preuve que le français dégénère ou que les "contrevenants" y perdent de la crédibilité, ou je ne sais quel ânerie conservatrice, ne serait-ce que parce que jusqu'à présent j'ai toujours mis ça sur le compte d'une particularité régionale, ou autre déclinaison de la langue (autrement dit je l'ai toujours pris comme un simple indice supplémentaire que la langue française est vivante, et que j'en ignore encore beaucoup de subtilités)
Il y a des gens plus irritables que d'autres. Il y a qui, par exemple, ne peut pas supporter que son voisin dans le bus renifle tout le temps au lieu de se moucher. C'est vrai qu'une fois qu'on a remarqué, dans un discours, un phénomène répétitif, c'est difficile de ne pas être distrait par lui, voire vraiment dérangé, irrité. C'est particulièrement le cas pour les personnes souffrant de troubles liés à une forme plus ou moins grave d'autisme. Dès qu'on a noté la répétition des "euuuuh", les claquements de langue à l'ouverture de la bouche pour commencer à parler, ou des "en fait", au bout d'un certain temps ça peut devenir, chez certains auditeurs particulièrement atteints de "fixette", une vraie torture. Quand en plus on a affaire à un orateur dont parler est le métier (pensons aux professeurs en particulier) on pourrait exiger un certain travail d'autodiscipline, quand quelqu'un relève un phénomène répétitif irritant. Un peu de professionnalisme consisterait en dépolluer son art oratoire de tels phénomènes pas si compliqués à corriger. Au début de ma carrière de prof, on m'a vite fait remarquer que je mettais des intercalaires comme "donc", "alors", un peu partout, et depuis en classe je fais des efforts pour ôter ces intercalaires quand ils sont inutiles (ne marquant pas la conséquence). En ce qui concerne les "euuuh" plusieurs collègues n'ont pas eu trop de mal à les éliminer complètement, après qu'on leur en a parlé.
@@rosebud3373 vous pouvez trouver une abondante littérature sur l'hypersensibilité sensorielle des personnes TSA, qui cause dans les pires cas des crises de renfermement (recroquevillement, mains sur les oreilles) et dans les cas plus légers l'impossibilité de se concentrer à cause des stimuli parasites. On le constate pour le sens visuel : pour une personne atteinte de TSA, c'est pratiquement impossible de suivre une conversation si dans son champ de vision il y a par exemple un écran qui diffuse des images. Pour les bruits de circulation, les bruits de vaisselle, tout ce qui peut parasiter l'écoute, c'est comparable. Les personnes atteintes de TSA ont du mal à hiérarchiser les stimuli entre ceux qui méritent l'attention et ceux qui doivent rester au second plan. D'où leur appétence pour les environnements routiniers et calmes. Un bon point de départ pour une biblio pourrait être l'article en accès libre intitulé Neural Mechanisms Involved in Hypersensitive Hearing: Helping Children with ASD Who Are Overly Sensitive to Sounds
Ah, mon malin plaisir à redire un mot (que j'ai eu le malheur d'écorcher) en appuyant encore plus fort sur mon erreur quand quelqu'un me reprend dessus... je m'en lasserais jamais ! "J'étais à l'aréoport hier" "AÉroport ! "Oui oui l'AR-É-OPORT, Jeanne ! Avec les A-I-VONS !" 😆
Mais non de Dieu bordel de merde ! Ce que j’eusse aimé que vous soyez né trente ans plutôt ce qui m’eut permis de vous écouter dans ma folle jeunesse et d’esquiver ainsi des lustres de frustration étouffées sur l’autel du conformisme social… Vos diatribes frappent au cœur de ma cible à chaque fois. Bravo, merci et… bon courage !
OUI. Ça a une importance. Tout a un sens social, les 'tics' et les réactions. Tout fait partie du mouvement d'évolution de la langue, entre nouveaux usages et résistances
Il me semble qu'aborder le tic de langage du point de vue lexical n'est pas totalement pertinent. Comme le suggère plusieurs commentaires, les tics de langage renvoient plutôt (pour parler comme un linguiste) à un phénomène pragmatique (et non lexical). Il s'agit de ponctuer, dans le flux de l'énonciation, ses énoncés d'éléments lexicaux ou non (par ex., heu, bah, etc.) qui ne procèdent pas de la volonté du locuteur. Ces tics traduisent souvent les cahotements du flux : on réfléchit, on se trompe, on revient en arrière, on a un blanc.
je ne sais pas si ça rentre dans la catégorie "tic de langage", mais j'ai eu une prof il y a longtemps chez qui le mot "donc" arrivait un peu partout, c'était devenu un jeu de les compter et on était arrivés sur un mois à une moyenne de 180 "donc" par heure de cours ce qui une fois enlevé les temps d'attente devant la salle, ceux où des élèves parlent et éventuellement les silences devait faire entre 2 et trois "donc" par phrase, à l'arrivée ça brouille le discours
J'ai eu un prof pareil ! Prof d'histoire, chaque phrase était ponctuée d'un petit donc, presque inaudible, à la fin. C'était vraiment systématique, le "donc" devenait un genre de ponctuation qui remplaçait plus ou moins le point.
Être professeur c'est parler en impro quasi totale 5 à 6 heures par jour à un public plus ou moins attentif de sujets parfois difficiles qu'il est tenu de faire comprendre. Autant dire que les expressions stéréotypées qui sortent toutes seules pendant qu'on réfléchit à la suite c'est... inévitable en fait. 😅
@@Agrougrou-uy4mi certes mais sur une scolarité de 14 ans des comme ça je n'en ai croisé qu'une, je me souviens effectivement d'expressions complètes qui revenaient souvent chez certains autres profs mais qui avait un sens, là le donc prenait la place de toutes les virgules en gros
Au fil des années, tu m'as fait réfléchir la langue tellement différemment. J'étais sans doute ce qu'on peut appeler un puriste. Pas tellement par élitisme social mais plutôt par passion des mots. Grâce à toi j'ai pris tellement de recul sur tellement de choses. Maintenant, les petits bonbons de langage qui rendent fou, ils me font plus rire qu'autre chose. Un de ceux que j'adore détester : « on va fêter ses un an » au lieu d'éventuellement « son premier anniversaire ». Ça m'agace aussi quand des gens disent « à la dernière minute » alors que, dans le contexte, c'est plutôt une seconde. Mais ça c'est plutôt du contexte (?). Mais comme tu l'as si bien dit, et que tu me l'as personnellement si bien appris ; si on comprend, au final, finalement, in fine, on s'en bat royalement les couilles. Vaut mieux garder ses forces pour des idées plus lumineuses comme le pain au chocolat vs la chocolatine.
Top cette vidéo, merci ! J'aime bien divers formats que tu fais mais là en tout cas c'était bien résumé, clair, pédagogique et tout. Bravo et bonne continuation :)
Je ne parlerai donc plus de tics, mais de phénomènes langagiers! Bien que je sois d’accord avec le contenu cette vidéo, je dois avouer qu’il y a deux expressions qui ont tendance à m’irriter quand elles sont répétées 5 fois en 8 phrases, ce sont « genre » et « en mode ». Continuons de les utiliser, mais par pitié, avec parcimonie!
Du coup et donc, ça peut tout à fait être un mauvais "marqueur" quand c'est utilisé 8 fois par phrase. A l'inverse j'ai la joie de travailler avec des gens qui veulent absolument parler avec un niveau de langage élevé et c'est particulièrement agaçant. Je ne m'étais jamais arrêté sur cette notion de tic, je comprends que ça n'a pas vraiment de fondement mais je pense aussi voir d'où cette idée vient.
Hey, juste un commentaire sur la partie "médicale", on ne considère plus les tics comme un troubles, les tics sont juste la partie émergée des tocs. Tics = son/mouvement involontaire Toc = Trouble obsessionnel compulsif = pensée obsessionnelle + compulsion (menant aux tics)
Monté: Je vais pas demander au monde entier de parler selon mes rigidités mentales Les commentaires: J'aime pas quand les gens répètent tel mot en boucle, ça nuit au discours, ça m'énerve et je perds le fil du sujet
Mouais... Donc comment on qualifie la façon de parler de quelqu'un qui s'exprime comme ça : "Effectivement, c'est effectivement ce que l'on peut voir dans ce tableau, et effectivement, comme vous le dites, effectivement, les lignes comptables ne sont pas toutes à jour, car effectivement, l'extraction ne s'est effectivement pas bien passée" ? Pourtant, ça existe, en tant que scribe j'en croise couramment. Ca m'a pas l'air d'être un concept très dur à circonscrire, pourtant.
Mais là tu évoques en très grande majorité les "tics" qui posent problèmes à certaines personnes par rapport à leur sens, leur légitimité linguistique. Pour moi la notion de "tic" c'est avant tout et simplement la répétition. Le fait que quelqu'un utilise très très souvent un mot, que ça agace ou pas. J'ai 2 cas concrets: - Une amie qui dit très souvent "l'idée c'est de...", expression tout à fait française (en tout cas rien de choquant en ce qui me concerne), pas de soucis. C'est utilisé aux bons moments, mais cette expression est systématique. On s'est juste fait la remarque avec un pote et ça ne nous dérange pas. - Un UA-camr que je regarde très régulièrement utilise en permanence le mot "basiquement", et il l'utilise à toute les sauces. J'avoue que celui là est largement plus présent et devient un peu agaçant à force. Sans pour autant me faire fuir ou m'empêcher de regarder ses vidéo. Ça fait maintenant une dizaine d'années que je le regarde et c'est toujours pareil, d'autres vidéastes lui ont fait la remarque une fois, il en a prit conscience, il a tenté de se corriger mais a décider d'arrêter de lutter. Je le regarde toujours et ça va, je survie plutôt bien à cette "difficile épreuve" 😁 C'était juste pour dire, basiquement, que la notion de "tic" n'est pas obligatoirement liée à l'agacement. C'est basiquement un élément répété, que ce soit un mot, une expression, un geste. Le seul agacement qui y est lié c'est en rapport à la répétition, le sens est anecdotique. "Du coup", ça énerverait basiquement les Figaristes de la même manière s'il n'était pas répété en boucle.
Quand je bossais avec une boîte suèdoise pendant la campagne 2 de la chaîne Critical Role, j'avais adopté le "basically" d'un des personnages et je le casais tout le temps en réu et mon mec en pouvait plus. Je l'avais adapté à mon accent à moi, je le faisais pas dans l'espèce d'accent de l'est du personnage lol
Bonsoir, Sans être du tout en désaccord sur votre propos général dans cette vidéo, la compréhension que j'avais de "tic de langage" est légèrement différente de celle que vous présentez ici. J"ai en effet une définition un peu plus stricte du terme "tic" au sens médical. C'est la notion de répétition. Le tic est certes un mouvement involontaire mais aussi il est aussi RÉPÉTÉ (cf la définition wikipedia). Du coup (sic), pour moi, un tic de langage, ce n'est pas exactement ce que vous décrivez dans votre vidéo. C'est plutôt les petites habitudes individuelles que nous avons chacun d'employer sans y penser des formlules/expressions/mots de remplissage qui reviennent régulièrement dans notre discours. Mes tics de langage ne sont pas les mêmes que ceux de mes parents, de mes amis ou de mes collègues. Ce sont les miens à moi, les expressions que j'emploie machinalement et régulièrement dans mon propre discours. Je suis prof, et depuis le confinement pendant la crise Covid, j'ai fait beaucoup de vidéos d'enseignement. Du coup (re-sic), je me ré-écoute quand je les monte (un peu comme un youtubeur…) et j'ai fini par repérer mes propres tics répétitifs dont je n'avais pas conscience. Après une respiration entre deux thèmes, je commence très souvent une nouvelle phrase par "Alors…, ". Je ne m'en était pas rendu compte avant de m'écouter, mais mes étudiants, si (j'en ai parlé avec eux). Ça les fait rigoler. D'autres profs ont d'autres tics, nous avons chacun les nôtres que nous ignorons le plus souvent. J'ai une amie qui dit tout le temps "comment dire ?" quand elle réfléchit à la suite de sa phrase. Un de mes profs de lycée utilisait à répétition l'adverbe "censément…", ce qui amusait toute la classe qui comptait le nombre de fois qu'il prononçait ce mot. Tout ça n'enlève rien à votre argumentation, mais c'est important pour se comprendre d'être certain de mettre les choses derrière les mêmes mots. Bonne soirée
je n'est rien contre les tic de langage mais je m’étonne que tu ne parle pas de la définition la plus rependue, a savoir un mot ou une expression qu'un locuteur particulier utilise très souvent au point ou tout le monde le remarque
Je ne pense pas qu'on puisse affirmer que les tics de langage n'existent pas car ceux qui étaient utilisés auparavant ne figurent plus dans les listes actuelles. A mes yeux ce n'est pas que les tics de langage du passé ont été admis qui fait qu'ils ne sont plus considérés comme tels, mais à l'inverse qu'ils ne sont plus aussi répétés ou ancrés dans l'usage de la langue que de nos jours. Donc chaque époque aurait ses propres tics de langage, qui changent avec l'évolution de la langue. Et puis ce qui est dit dans l'article du projet Voltaire est bien vrai sur un point au moins: avoir des tics de langage trop fréquents peut nuire à la crédibilité d'un orateur notamment dans un cadre professionnel, puisqu'ils démontrent un niveau social (puisque les tics utilisés dépendent de son entourage et ceux qui nous influencent ou nous éduquent) et peuvent trahir la pauvreté d'un vocabulaire. Et puis c'est précisément parce qu'ils agacent l'auditeur qu'ils sont problématiques, et je suppose qu'on peut admettre que certains tics de langage sont à proscrire dans certaines situations car ils témoignent d'un registre familier. Répéter "en vrai" dans un entretien d'embauche fait mauvaise impression dans notre société, et ce n'est pas à l'employeur de travailler sur lui puisque le fait d'éviter les répétitions dans un pareil contexte constitue justement une norme sociale. Même si cette expression répétée à outrance par une catégorie de personne change selon les époques ou les communautés, il me paraît évident que soigner son langage sur ce point ne peut être que bénéfique.
C’est beaucoup plus simple : les tics de langage n’existent pas simplement parce que c’est une notion inventée par les conservateurs pour mépriser les classes sociales qu’ils considèrent inférieures. Les « élites » aussi ont leurs « tics de langage » en répétant sans arrêt des mots pompeux qui n’apportent pas de sens à leurs phrases, mais meublent, exactement comme les tics qu’ils critiquent chez les autres classes ou chez les jeunes. Et si un employeur me refuse un poste parce que j’ai trop répété un mot en entretien, qu’il aille se faire voir, je serais mieux ailleurs avec un patron moins psychorigide.
Ma définition de tics de langage : expression que quelqu'un utilise (beaucoup) plus souvent que la moyenne. Du coup c'est pas un tics de langage mais si on l'utilise tout le temps ça le devient. L'important c'est la fréquence.
Mais du coup, au final, quelle est la finalité de la vidéo ? Que dois-je dire à mes compatriotes belges qui prononcent les "t" à la fin des mots comme "huit" ou "fait" quand il est au pluriel ? MONTE ! QUE POUVONS-NOUS FAIRE CONTRE LE CONSERVATISME LINGUISTIQUE ?
Ça qu'c'est bien vrai, j'm'attendions à du vannage à tire la rigole. Mais point du tout, mon bon, c'est du récriminage à l'anti-personnel en vieux tu en vous là. Tssss.
J'adore cette chaine. Ses contenus m'ont de nombreuses fois ouverts les yeux sur des sujets qui me semblaient distants de mes préoccupations. Le traitement est souvent subtile même si très engagé. Je suis donc un peu surpris du traitement de cette vidéo qui ressemble à un homme de paille (mais j'ai peut-être pas capté qq chose). Je comprends bien que la définition des tic de langage soit confuse et certainement que tout ce qui est dit dans cette vidéo fait sens. Mais de mon point de vue, lorsqu'on parle de tic de langage, ce n'est pas pour dénoncer et proscrire les "du coup", "petit" et autres "donc" du langage parlé mais plutot d'identifier des habitudes du langage parlé qui ne sont pas au service de la clarté de notre propos. ou bien même, plus simplement, de nos intentions de communication. Lorsque j'ajoute un "petit" ou un "du coup" ou bien un gros "euuuuuh" inconsciemment lorsque je m'adresse à une personne, cela peut rendre la compréhension de mon propos, la transparence de mes intentions plus complexe. Je peux aussi apparaitre moins sur de moi, plus hesitant, ce qui a des conséquences dans la perception de mes idées. A mon sens, c'est cela l'enjeux des "tic de langage" mais j'ai pas du tout l'impression que c'est adressé dans cette vidéo.
Salut Linguisticae, Merci pour ta vidéo, c'est chouette. J'ai l'impression de souvent t'entendre dire que c'est l'usage qui définit le mot. Ne peut on donc pas dire que la notion de tic de langage existe et peut être utiliser pour décrire l'usage un peut trop récurrent d'un mot qui "remplie" ? exemple : quand toutes les phrases d'une personne commence par "en vrai" Sinon y a t'il un mot existant pour décrire cela ? µ merci :)
J'ai l'impression que beaucoup de gens dans les commentaires sont passés à côté du fait que Monté est un linguiste, et qu'il parle de linguistique. Linguistiquement parlant, un "tic de langage" n'existe pas. Monté ne nie pas le phénomène qui consiste à répéter très souvent un mot. Il explique simplement qu'en linguistique, il n'y a rien à tirer d'un "tic de langage", c'est un non-sujet. Enfin du moins c'est ainsi que j'ai compris sa vidéo.
Oui sauf que à part ces fameux articles Figaro/Le Monde (dont perso j'avais jamais entendu causer), PERSONNE n'utilise l'expression "tic de langage" dans ce sens là, dans un sens de Linguistique. On l'utilise dans un sens Comportemental (ça tombe bien ; c'est le sens du C dans TIC). Du coup, faire toute une vidéo sans ne serait ce qu'évoquer cet angle là (même pour l'écarter d'emblé), c'est extrêmement chelou... et ça sonne pas très sérieux du coup... Mais bon, après tout ça fait un moment que Linguisticae me semble mettre plus d'énergie dans ses opé commerciales/Marketing que dans le sujet qu'il est censé traité...
Je rejoins d'autres commentaires, pour moi la définition de tic de langage implique nécessairement qu'on se situe au niveau de l'individu et pas d'un groupe de locuteurs. Que tout le monde se soit mis à utiliser "du coup", ça c'est juste un nouvel usage qui fait rager les vieux. Mais mon collègue qui dit "voilà" 2 fois par phrase, je suis désolé mais le terme "tic de langage" me semble etre dans le langage courant pour désigner cela
Mmmm si si y'a des tics de groupes, surtout chez les jargonneux mais c'est pas un tic de langage à proprement parler, c'est plutôt un abus de termes jargoniques. (je sais pas si ça se dit "jargonniques" tiens)
La définition que j'avais des tics de language c'était juste une répétition à grande fréquence d'une locution ou d'un mot. On peut souvent le voir avec les gens qui parlent trop vite et perdent le fil de leur propre parole, du coup, ils comblent avec des "donc" ou des "heu".
Ben donc ca a un but, c'est ce qu'il explique. C'est des mots qui permettent de faire du remplissage pendant qu'on cherche son chemin de pensee. C'est peut etre pas elegant, mais c'est une realite utilitaire de la langue. Et la langue, c'est ca, un outil de communication.
y'a une jeune magistrate du parquet du tribunal de Tours fait des tic de languages comme "du coup" ou "fin", mais ça ne gène personne et ça ne l'a pas empêchée de devenir magistrate.
J'ai un tic de langage, quand on me pose une question et que je veux répondre par l'affirmative, je réponds systématiquement "oui", ou "ouais". Je peux pas m'en empêcher, c'est fou.
Je ne comprends pas ton raisonnement pour "au jour d'aujourd'hui". Tu loupes une étape (ou alors c'est moi qui l'ai loupée en écoutant). Ok, "hui" tout seul ne s'utilise plus. Mais c'est "aujourd'hui" qui est devenu la locution figée, pas "au jour d'aujourd'hui" (la preuve, on peut encore dire "aujourd'hui" tout seul, ou "au jour de X" où X n'est pas "aujourd'hui". Donc de triple pléonasme, on atteint un pléonasme tout court, or tu cherches à démontrer qu'il n'y en a pas. Certes, les gens qui disent "au jour d'aujourd'hui" essayent généralement de transmettre (le but du langage) une nuance, un sens, une insistance un peu différent(e) d'un simple "aujourd'hui", mais ce n'est pas incompatible avec la notion de pléonasme (d'ailleurs parfois utilisé volontairement comme figure de style, chez les grands auteurs chers à l'académie, tu pourrais leur opposer cet argument plutôt que d'essayer de démontrer qu'un pléonasme n'en est pas un). Et j'attends encore un "au jour d'aujourd'hui" qui n'aurait pu être remplacé par un "aujourd'hui" sans changer le sens de la phrase ("aujourd'hui" seul pouvant signifier "à notre époque" par exemple, pas uniquement "les 24 heures entre hier et demain").
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1/ Ce n'est pas parce qu'une notion est difficile à définir précisément qu'elle n'existe pas.
2/ bah oui quelqu'un qui termine toutes ses phrases par "voilà", je ne crois pas que ça nuise forcément à sa crédibilité (encore que) mais ça gonfle tout le monde. Pourquoi le nier ?!
3/ Hui signifie "ce jour". Au jour d'aujourd'hui est donc effectivement redondant. Et ça n'a même pas l'excuse d'être pratique ou d'être un raccourci. Je pense que cette expression inutile n'a donc aucun avenir. D'ailleurs plus personne ne le dit, ça devient rare. En fait. Voilà.
4/ J'ai remarqué que tu fais parfois de fausses liaisons en ajoutant un z à quatre, cinq, sept, cent, etc. C'est pour faire populaire ? Rester dans le mood ? Je ne sais pas mais ça se voit. Que tu te forces un peu. ^^ Arrête cette mauvaise comédie. (si je puis me permettre, maître)
Si le grammar n*zi est ridicule, l'inverse l'est tout autant. Et le comique de répétition, ça lasse assez vite. Du coup. C'est pour ça.
J'aime bien tes vidéos en général, mais celle-ci est mauvaise. Ca arrive, c'est pas un drame.
Oooh non... De nouveaux ce choix musical sans rapport avec le contenu, et surtout... OMNIPRÉSENT !
Lâche ton ingé son, c'est un nul.
Il n'y a même pas de crédit pour la musique dans ta description. Est-ce à dire que tu t'en fous ? Auquel cas, supprime carrément la musique, lâche nous avec ça please, please, please 😢
J'ai vu toutes vos vidéos et pour moi c'est la première fois que vous parlez du Projet Voltaire. Est ce bien ce logiciel pour réviser l'orthographe ? Cela m'aurait titillé l'esprit parce que l'on a installé au boulot. Ou alors cela fait plus de 4 ans ( c'est au moment où je l'ai vu arriver).
Je comprend tjs pas le sens de la capuche, en plus ça nuit à la qualité d'écoute du casque.
Par ailleurs, évitez les hautes herbes et fougères pour ne pas attraper des tics
Ça doit pas être facile pour Monté d'éviter Fougères.
Faut toujours avoir sa pince à tics pour les extirper de la bouche des médisants ...
Ou pire encore, les raptors s'y cachent ...
Alors ça dépend, à poil ça chatouille les couilles. Un bon moyen de recentrer un académicien sur les choses importantes.
@@denisbuguet4060 Et les pokemons.
Mais si, "hui" veut encore dire quelque chose ! C'est comme "oui", mais ça s'utilise seulement quand une petite fille te demande si ton magasin vend aussi des bijoux
J'AI LA RÉF
Oh sa mère t'as été la chercher loin
LES PUBS LOCAUX DE MISTERJDAY MENTIONÉ 📣
La ref ptn 😂😂😂😂
Mes ados me répondent parfois ui par sms (justement quand ils veulent être mignons) mais c'est quoi la ref ???
Je suis carrément surpris que les tics de language soient présentés comme ca, cad un peu comme les "ne pas dire" de l'académie française. J'ai toujours compris les tics de language comme étant n'importe quel petit bout de phrase qu'une personne utilise de façon très fréquente, du genre dire "en fait" au début de chaque phrase, ou bien les américains qui disent "like" 2-3 fois par phrase.
Ca pour le coup ca m'est arrivé, ca m'arrive, je l'ai observé chez d'autres gens, et (souvent) quand la personne le remarque elle s'en débarasse. Certaines personnes vont même parfois "chopper" les tics de language des autres.
Du coup j'avais l'impression que cette définition-là faisait plutôt consensus, et que c'était un vrai phénomène. En tout cas ca me semble complètement différent de ce dont Monté parle ici, et je suis très surpris. Y a d'autres personnes qui se retrouvent dans ce que je dis?
Absolument ! Souvent la personne n'en a même pas conscience. On est tous plus ou moins atteint.
j'allais poster la même chose.
on en trouve des éphémères, les tics printemps été et les tics automne hiver, et d'autres plus tenaces comme "genre", "tu vois", "en fait", "sérieux". et effectivement le "like" anglais je n'en peux plus c'est le "genre" français et tu l'as utilisé dans ton message que je commente, honte à toi !
Oui je me disais la même chose ! J'ai déjà fait de la retranscription d'entretiens avec plusieurs personnes et je trouvais que ça se remarquait assez rapidement que certain·e·s utilisent beaucoup tel ou tel mot très fréquemment, et parfois ça altérait un peu les analyses lexicographiques (quand on cherche à analyser la fréquence ou le type de mots employés), certains mots apparaissaient beaucoup chez une personne en particulier et ça faisait comme une empreinte statistique qui la différenciait des autres, c'était assez surprenant. ^^ Bref, je pensais aussi que ça se référait à ce genre de choses...
Ah mais totalement, j'ai passé toute la vidéo à froncer les sourcils de confusion
@@Lexekiel c'était pas trop douloureux ?
"Si tu comprend tant mieux, c'est que c'est français et tu casse pas les couilles" merci monté ❤
Lé wokiste pa contan IELLEUX MEUH MEUH prout
Sauf qu'on peut comprendre globalement ce qui est dit tout en étant perturbé par les tics au point d'avoir du mal à suivre. Même chose à l'écrit : si un texte est bourré de fautes d'orthographe (sujet évoqué sur la chaîne), on aura plus de mal à suivre.
@@utilisateurinconnu8250c'est pas des tics de langage c'est la pauvreté du langage
Et si tu comprends pas, c'est quand même du français ?
@@utilisateurinconnu8250 Certes, mais note que les exemples dont parle Monté sont des gens qui portent un jugement pour se donner un sentiment de supériorité sur les classes populaires. Mais ils ne parle jamais des "tics de langage" de leur propre classe qui en sont pourtant bourrés. Tant qu'il y aura des bourgeois qui finiront leurs phrases avec un "han" insupportable, ils devraient fermer leur gueule sur le sujet.
Je suis allé voir les commentaires pour voir si j'étais le seul à avoir une définition différente du "tic de langage", et apparemment non. Si tic = "trouble involontaire compulsif" (à 4:10), alors "tic de langage" = "répétition involontaire compulsive de mots ou d'expressions lors du discours". On peut trouver sur youtube des vidéos de 40 minutes où le présentateur ponctue chaque phrase ou idée par "donc euh, voilà...". Les "du coup", "donc", même "euh" répétés trop fréquemment nuisent vraiment à la compréhension d'un discours, et dans un contexte pro ça peut vraiment être décrédibilisant et / ou signe d'un manque de confiance en soi (et dans son propre propos).
Peut-être que des réacs élargissent le concept à des néologismes qu'ils ne comprennent pas (à quel moment quoicoubeh serait un tic de langage ??!), mais dire que "ça n'existe pas", ça me semble assez peu crédible !
Désolé mais ça m'a jamais gêné le moins du monde, je le relève jamais, c'est donc tout à fait subjectif et ton expérience personnelle même si partagée par certains n'est pas une règle générale
@@QuetaBelien "Ton expérience personnelle [...] n'est pas une règle générale" Ça s'applique aussi à toi, non ? Ce n'est pas parce que ça ne t'a jamais gêné ou que tu ne l'a jamais relevé que ça n'existe pas ou que la plupart des gens ne le remarque pas. Il a simplement donné son point de vue.
C'est peut être subjectif mais en contexte professionnel ça devient très objectif, et un élément à contrôler le plus possible si tu veux pas avoir de problèmes quand tu dois parler devant plusieurs dizaines de personnes d'un projet important.
@@toucantoucan si tu ne veux pas de problème...
La suppression de certains mots ou la contraction de deux mots en un, sont aussi des tics de langage marqueurs de discrimination...
Mais si ta hiérarchie te fait remarquer que tu ne parles pas aussi bien qu'elle le désire, change de boulot! Et niqye la hiérarchie !
Voyons, il ne te dit pas que ca n'existe pas, il te dit que ca n'existe pas, voyons.
Bon, il m'a fallu lire beaucoup de commentaires pour en arriver à cette conclusion :
Monté ne nie pas l'existence de la répétition de mots ou groupes de mots pouvant perturber une conversation. Il dit que d'un point de vue LINGUISTIQUE le TIC de langage n'existe pas, puisque la phrase est correcte et comprise par tous (elle agace peut-être, mais elle est comprise). Ce "problème de TIC de langage" ne concerne pas la linguistique.
Merci pour la palilalie et l'écholalie, je ne connaissais pas 👍
Et je crois meme qu il veut dire que la repetition n agace que les puristes
"Il dit que d'un point de vue LINGUISTIQUE le TIC de langage n'existe pas"
Mais....et alors ?? Du coup (haha) on peut balayer ça d'un revers de main ?
@@scol5868 t es pas juste : iel essaie d expliquer ce que Monté veut dire et le reste de la phrase avec "puisque" justifie ses propos, c est pas un simple argument d autorité
Son argument est surtout vaseux. Un concept en soi n'existe parce qu'on l'a inventé, c'est le principe même de la linguistique et même de toutes les notions humaines.
Le terme n'est pas mins légitime surtout qu'il correspond justement a la définition du tic.
Dire "genre" ou "du coup" de manière répété est compulsif et incontrolé. Et dire que parce que ça n'est pas strictement equivalent a sa définition en médecine est un sophisme.
Tu as des tas de termes qui n'ont pas le même sens en fonction des disciplines qui l'emploi. Le mot théorie n'a pas le même sens en biologie et en mathématique par exemple.
J'avais toujours compris l'expression "tic de langage" comme le fait de redire souvent la même locution (et pas comme une propriété des locutions elles-même)
Par exemple dire "du coup" à chaque phrase.
Tu as raison, c'est lui qui n'a pas compris ce qu'est un tic de language.
@@jean-louisdo4759 c'est de l'ironie et tu troll pas?
Voire plusieurs fois dans la même phrase
@@rosemarionnaud2027 Du tout! Je pense que aujourd'hui il est à coté de la plaque. Mauvaise analyse, donc mauvaise vidéo.
Pareil pour moi.
Si je suis stressé j’ai tendance à commencer mes phrases par "donc" : c’est un de mes tics de langage dont j’essaie de me débarrasser. Pour moi ça n’est pas un problème de linguistique. C’est la répétition involontaire qui fait le tic de langage, pas le mot ou l’expression employée
j'ai un voisin qui ponctue toutes ses phrases avec "putain con", "merde" etc. Mais (et je n'invente c'est une pharse que je l'ai entendu dire) il nous a scotché le jour où il a sorti "putain con, il fait chier ce gosse à mettre des gros mots partout, merde!"
Et bien tout le monde adore parler avec lui, ça détend de ouf et du coup je lui presente mes amis, ils l'adorent tous!
Putain con, c'est juste une ponctuation de la phare, c'est pas du tout un gros mot...
Wesh frère, en fait, au final y a, genre R, tsé.
Carrément, du coup c'est grave !
Ouais grave y a dégun qu'en a queque chose a foutre d'façon
super top mega groove
Cool,ça gaze,alors?
Bref !
Il y a 1 an ou 2, j'avais participé à un concours d'activités mises en place dans les services pour améliorer la qualité de vie au travail. J'avais proposé les midis-jeux que je faisais avec des collègues et on a perdu à 1 voix près au service qui avait mis en place des fameux Mots Interdits, dont le fameux "Du coup". On avait visiblement pas le même sens de l'amélioration de la qualité de vie, mais bon. Bref, les organisatrices se sont dit qu'à une voix près, on pouvait bien partager le prix, ce qu'on a fait, et j'ai bien veillé à placer une dizaine de du coup dans chaque mail ou conversation téléphonique. Je payais mon gage derrière histoire d'être fair play, mais du coup, ils étaient bien coincés à ne pas pouvoir me reprocher de le dire alors que j'avais bien acheté le droit de le dire 🤣
Je ne crois pas dire particulièrement "au jour d'aujourd'hui" mais je sens que je vais m'y mettre, j'ai des lecteurs du Figaro dans mon entourage qui sont bien enclins à s'outrer avec surplomb, la porte tridimensionnelle d'aujourd'hui et la contre-attaque du l'endemain, j'ai hâte.
Tu peut aussi le remplacer par le hideux "présentement" pour varier les plaisirs.
Agents du chaos, vous n'aviez de plaisir dans l'existence que vous moquez de plus stoïque intellectuellement... j'apprécie l'idée ^_^ =b
J'ai un collègue qui faisait son gros réac au sujet de l'évolution de la langue, en disant qu'il voulait conserver "la richesse de la langue"
En essayant de creuser ce qu'il voulait dire, il avoue texto "quand je dis 'richesse' j'utilise ma propre définition du mot qui diffère du dictionnaire"
Ah bah bizarrement ça veut défendre le monolithe intouchable de langue mais que quand il s'agit de chialer sur "les wokes" tiens donc
Si tu veux pousser le vice à fond, faut leur répondre : "Du coup, tu mets toujours l'apostrophe dans "l'en demain" ? "
Il va vraiment falloir solutionner cette problématique qui débute définitivement à casser les couilles qui sont les miennes.
Je pige pas trop votre analyse. Il y a quelques années, un collègue de travail, lors d'une discussion, plaçait un "du coup" pas seulement à chaque debut de phrase (quasiment), ni même à chaque début de proposition mais pratiquement à chaque fois qu'il marquait une réflexion. En quelques minutes, j'en ai compté plusieurs dizaines... et c'est là le drame: avec cette répétition, je ne fais plus attention qu'à ça et le sujet finit par m'échapper - la preuve, ça m'a tellement marqué que je ne me souviens que de ça aujourd'hui.
Et c'est aussi sans compter les "donc heuuuuu" que certains (parfois massivement) emploient à la fin d'une phrase pour vous laisser deviner ce qui va suivre... (c'est moins exaspérant car moins répétitif, à ce que j'ai vécu). Ou encore, n'est-ce pas, le fait, n'est-ce pas, de ponctuer, n'est-ce pas, pratiquement tous les deux ou trois mots, n'est-ce pas, chacune de ses phrases, n'est-ce pas... C'est pas agaçant, ça?
Bon, je peux faire abstraction mais si "tic de langage" n'existe pas, c'est quoi? Franchement, une répétition involontaire et incontrôlée d'une même expression, ça ne me paraît pas exagéré d'appeler ça un "tic de langage". Ou alors "tic d'élocution", c'est vous qui voyez. Mais peut-être qu'il faudrait commencer par donner un nom à cette... ce hoquet verbal, non?
(Ah tiens, je viens de le faire, si ça se trouve.)
Il a très bien expliqué à quoi ça sert, c'est pas un tic mais parfois une façon de faire une pause sans arrêter de parler
Les politiciens font très bien ça aussi, la différence c'est qu'ils utilisent plein de tournures variées, mais c'est la même chose, juste avec du travail derrière pour que ça ait l'air plus naturel
@@hugotessier5138 Oui donc la conclusion est quand même valide, le problème des tics de language c’est le balai dans le cul des gens qui les entendent
Je ne vois pas trop bien ce qu'il aurait pu en dire en tant que linguiste qui ne tomberait pas dans les travers qu'il dénonce dans la vidéo. Oui, en gros il arrive que des gens répètent souvent et sans trop de bonne raison une expression, et il arrive que ça nous fait bien chier. Parfois on n'aime pas comment certaines personnes parlent, mais ça fait partie de l'usage que les gens font de la langue, ce n'est pas forcément grave, ni un problème social. Ça fait juste un peu chier, et d'ailleus il n'y a souvent pas de bonne raison pourquoi ça nous fait chier non plus.
@@hugotessier5138 Merci.
Faut avoir un sacré problème de rigidité et de manque d'écoute pour se mettre à compter les fois où quelqu'un va répéter un mot automatique qui ne change rien au sens et qui n'est clairement là que pour espacer. T'as le droit d'être agacé par ce que tu veux et d'être rigide ou intolérant aux personnes qui n'ont pas les mêmes automatismes que toi, mais c'est ton problème donc compte pas sur nous pour te plaindre ou faire le moindre effort à ta place. C'est à toi d'être moins rigide, moins intolérant et d'apprendre l'écoute, c'est pas à nous de changer pour te plaire.
On est beaucoup à penser que le tic de langage est plutôt la répétition d'un mot ou d'un groupe de mots "à toutes les sauces sur le tapis" du coup, on fait quoi ?
D'accord avec toi
Vu le ton de la vidéo, et les commentaires likés par monté, je pense que ca va s'arrêter là et qu'on passera juste pour des relous qu'ont rien compris à la vidéo..
C'est dommage, perso j'aurais aimé une vidéo sur les tics de language compris dans ce sens là.
Parce que vous êtes des relous qui n’ont rien compris à la vidéo. Par contre je pense sûrement comme vous que cela pourrait être intéressant de l’entendre parler des habitudes langagières des français et pourquoi certaines sont connotés si négativement (et pas dans les autres pays) :)
Je suis complétement passé à côté de la vidéo à cause de cette incompréhension de ma part, je m'attendais à ce qu'il aborde par exemple les gens qui disent "genre" trois fois par phrase x)
J'ai du mal à comprendre cette vidéo. Quand on parle de "tic de langage" j'ai l'impression que la majorité des gens interprète simplement ça comme le fait de répéter fréquemment des expressions du style "du coup", "en fait", "voilà" quand on parle sans forcément le lier à des troubles médicaux (quand bien même ça ne correspond pas à la définition de base de tic). Est-ce que c'est vraiment pertinent de dire que du point de vue linguistique ça "n'existe pas vraiment" si c'est juste une expression qui rentre dans les usages pour désigner quelque chose qui (à mon humble avis) n'est pas si floue que ça ? Certes, je suis tout à fait d'accord sur le fait qu'avoir des "tics de langage" n'est pas spécialement un problème, mais c'est pas parce qu'une poignée de relous raconte de la merde dessus qu'il faut rejeter en bloc l'usage que les gens ont de cette expression.
Exactement. Il est est passé à coté du sujet.
Ça me semble assez clair également que les tics de langage sont des habitudes langagières DIFFICILES À CONTRÔLER (d'où la notion de tic justement), comme le fait de dire "donc" ou "voilà" pour remplir les vides, pour réfléchir à la suite du discours, ou pour se rassurer.
Ici, il a confondu tics de langage et habitudes langagières en général.
Les tics de langage n'existent pas en tant que catégorie fixe et objective qu'on peut étudier. Ca va couvrir tout un tas de choses différentes selon à qui/quand tu demandes une liste de "tics de langages", donc impossible de l'aborder d'un point de vue scientifique. Ca veut pas dire qu'il y a rien à dire dessus, et d'ailleurs la vidéo ne dit pas rien puisqu'elle explique ensuite ce que peut vouloir dire l'expression "tic de langage", à défaut d'avoir un sens scientifique. C'est bizarre on dirait que tu t'es arrêté à la moitié de la vidéo :s
@@oncela Sauf que non. Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de liste objective et complete des dits tics que ça rend le concept caduque. Ce qui rentre dans le cadre des tic et des toc est loin de faire l'unanimité (et personne n'a les mêmes). Ca invalide le concept?
Par contre ce qui est objectif, c'est bien d'observer des gens utiliser certains mots comme forme de ponctuation. Et ça, c'est objectif. Que ce soit "donc", "du coup", ou "genre".
@@oncela6:21 Les tics de langages "énervent certains locuteurs" soit parce qu'ils "considèrent que ce n'est pas français" soit parce qu'ils "ne comprennent rien". Présenté comme ça, c'est sûr que c'est pas très convaincant comme définition... Pourtant ça ne me paraît pas si dur de faire preuve d'un peu plus de bonne foi pour proposer une définition qui, au vue de la masse de commentaires qui en parle, serait un peu plus consensuelle. Par exemple : des mots ou locutions qui sont répétées plus ou moins inconsciemment dans un discours oral sans intention stylistique.
Exemple typique de quelqu'un (moi) qui expose une idée en improvisant son discours avec des "tics de langage" : "Donc euh... prenons un exemple... Euh... donc par exemple on pourrait dire que euh... les tics de langage, ça serait du coup des euh... des mots qu'on répète souvent du coup euh... dans des phrases qu'on dirait euh... à l'oral par exemple." (si vous pensez que j'exagère, je vous invite fortement à enregistrer et à transcrire des conversations que vous pouvez avoir ou entendre au quotidien)
Il s'agit pas de dire que c'est bien ou pas bien d'avoir des "tics de langage". Là-dessus, je le rejoins totalement sur le fait qu'on en a rien à branler de l'avis du figaro ou de magazines osef de management. Par contre il s'agit au moins de poser des mots sur un phénomène que beaucoup de gens constatent. D'ailleurs, perso je serais pas aussi catégorique que toi sur le fait que le concept soit "impossible" à étudier scientifiquement. J'aurais même plutôt tendance à penser que d'autres disciplines, comme l'anthropologie, ont déjà posé un nom dessus depuis longtemps.
Faut vraiment qu'on parle des placements de produits incroyables de Linguisticae
Je prononce la liaison dans "au cas où" parce que ça sonne comme "au kazoo" et que ce jeu de mot bidon me rappelle un bon souvenir d'un concert du Naheulband à Lyon que j'étais aller voir avec des potes. Le "bon français" n'est que peu de choses face au fun et à la nostalgie, n'est-ce pas? :')
Je vois que je ne suis pas le seul à aimer le kazoo.
le kazoo c'est la vie (avec l'otomatone)
@@AmanoShiyaku un vocodeur et un synthé à compression sonore mécanique ^_^
J'avoue que quand j'entends quelqu'un dire "au cas où" en faisant la liaison, je pense "au kazoo".
bah perso je dis :" au kazoo plutot qu'à la guitare (je l'ai pas emmené)" ce qui en general jete un froid .... je dis aussi "brefle", contraction de bref et trefle ... pk ? pk pas ...
Meilleures salutations de la région du Léman !
Je suis au fait du côté tautologique de la locution "lac Léman" comme beaucoup de mes compatriotes, mais à l'oral ou pour marquer une emphase, nous l'utilisons fréquemment. Et j'en aurai désormais encore moins de scrupule.
Merci pour cette allusion à notre gouille (flaque d'eau), comme nous l'appellons aussi parfois, et ton travail sur cette chaîne !
Le problème de la critique de la tautologie, c'est qu'on en fait beaucoup sans le savoir et certaines ont un sens. Le thé Chaï, c'en est une parce que "Chaï" veut dire "thé" et pourtant elle a du sens parce que ça désigne une certaine variété de thé. Il y en a d'autres qui sont plus discutables comme "agriculture biologique" et "tri sélectif" (déjà on pourrait arguer sur le fait que ce sont plus des pléonasmes que des tautologies) mais le "mal" est fait, c'est plus trop la peine de revenir dessus, on comprend maintenant de quoi ça parle.
À tous ceux qui pensent que Monté n'aurait pas considéré le sens "populaire" de l'expression "tic de langage" avant de faire cette vidéo... Je me permets juste d'attirer votre attention sur le second paragraphe de l'extrait ci-dessous, issu de l'article qu'il a cité et recommande de lire:
_"En tant que linguistes, on reçoit souvent (…) des demandes d’interview sur les tics de langage..._
_Disons-le d’emblée : la notion n’a aucune base en linguistique. _*_On pourrait parler de tic situationnel uniquement dans un cas de figure : lorsqu’une personne, placée dans une situation stressante, utilise compulsivement de manière très fréquente un mot ou groupe de mots - n’importe lequel. Ça peut être « oui madame », « je savais pas » ou un quelconque marqueur argumentatif, par exemple « effectivement »._*_ Dans ce cas de figure conjoncturel, le mot ou l’expression concernée n’en deviendrait pas un tic pour tout le monde ; tout comme le fait de se brosser les dents ou se gratter la tête ne sont pas des tics en soi ; ils le deviennent si le geste est répété à de trop brefs intervalles._
_Or, ce que nous demandent les journalistes, ce sont précisément des listes de mots ou expressions qui seraient des tics en soi ! Notre réponse : « il n’y en a pas ! », n’est pas toujours acceptée et il est intéressant de tenter de comprendre pourquoi."_
Analysons.
Tout d'abord, comme dit dans la vidéo, en linguistique, la notion n'existe pas.
L'article mentionne ensuite ce que nombre d'entre vous décrivent dans les commentaires, qui est ici appelée "tic situationnel", en vertu, je suppose, de critères sémantiques qui m'échappent un peu.
Alors on peut argumenter que "tic de langage" c'est l'expression d'usage qui correspond à cette défintion et que l'usage fait loi, et honnêtement, pouquoi pas. C'est difficile à contester. En revanche cette défintion ne concerne pas la science linguistique, tout comme l'usage courant du mot race n'a aucun lien avec l'anthropologie.
-Bon...- (Ah non! Pardon c'est un tic!)
Déjà, tout ceci me laisse à penser que c'est un peu absurde de suggérer que Monté n'a pas pris en compte ce phénomène, puisque c'est mentionné dans l'article qu'il a cité.
Je pense plutôt que ce n'est simplement pas le sujet de la video, parce que ce n'est pas ce dont les articles saisonniers des quotidiens conservateurs parlent. Ils soutiennent plutôt la thèse que (comme on peut lire sur le site du Projet Voltaire):
_"Un tic de langage une expression machinale que l’on contracte souvent sans s’en apercevoir. (...) Que permet-elle ? Un temps de respiration, peut-être. (...)_
_Un tic de langage peut aussi être un mot (...) « tuteur » : il sert à combler (inutilement) le discours. (...) Le tic de langage peut également répondre à une forme de mode, et donc permet de s’identifier à un groupe social. Une classe d’âge ou une catégorie socio-professionnelle a ainsi des tics de langage qui lui sont propres._
_Méfions-nous de ces expressions convenues. Elles sont parfois fausses d’un point de vue grammatical, et elles peuvent ennuyer l’auditoire."_
Pour ensuite s'évertuer à dresser une liste des locutions qu'il conviendrait d'éviter tout en recommandant d'autres locutions qui seraient préférables, ce qui, selon moi transpire un peu le mépris de classe.
Il me semble que l'article des linguistes, ainsi que de la vidéo, cherchent simplement à mettre en lumière le flou et la malhonnêteté journalistique autour de ce sujet.
Pour terminer, si on se fie à la défintion que beaucoup revendiquent dans les commentaires, on retrouve la notion de compulsivité, c'est-à-dire _ce qui est réalisé irrésistiblement même si le sujet désapprouve l'action_, mais aussi l'idée que ces tics servent à combler le vide.
Or, il me semble qu'il n'y a rien de compulsif dans la volonté d'éviter le temps mort dans la conversation, c'est même contradictoire.
Dans le cas où il s'agirait réellement de compulsion, comme par exemple une personne prise de panique, je pense qu'il serait plus judicieux de recommander de résoudre le problème qui cause la panique plutôt que de conseiller d'éviter certaines locutions.
A bon entendeur,...
Merci, c’est le meilleur commentaires que j’ai lu.
Ce qui titille le plus ces journalistes, je pense, c’est finalement des « tics de langage » qui donne une connotation trop marquée socialement. Du mépris de classe comme vous dites. Ce serrait amusant que ces mêmes journalistes nous fasses la liste des « tics de langage » du monde de la start-up nation, du marketing… Il y a les bons tics et les mauvais…
Je ne vois pas en quoi vouloir machinalement combler le vide ne relèverait pas du compulsif. Rajouter des "du coup" "donc" "genre", correspond parfaitement a la définition du mot. C'est fait de manière mécanique, automatique, sans volonté (la preuve, j'essaie de m'en défaire et je n'y arrive pas).
Tu dis que ça en parle dans l'article qui illustre la vidéo de Monté sauf que son propos ne va pas sur ce terrain justement.
Dire qu'éviter les temps mort dans la conversation est contradictoire avoir le fait de le faire de manière compulsive est invalide.
Tu as des gens qui cherchent a faire du bruit pour masquer le silence est ce n'est pas du tout fait de manière consciente.
Personne ne nous a appris a mettre des mots pour remplir les vides. Les causes restent théoriques (anxiété? Stress?) mais ça n'empêche pas que les causes sont très semblable, si c'est le cas, avec les tics d'ordre médicale.
Les gens souffrant de toc le sont pour apaiser un stress et une anxiété, et faire du bruit pour masquer le silence (chanter, parler en permanence, se parler a soi même) en fait parti (c'est fréquent chez les personne TDAH par exemple).
Je sais pas si je suis le seul concerné, mais ce que j'ai toujours entendu comme étant un "tic de langage" c'est le fait de répéter un nombre restreint de mots/locutions en BOUCLE, comme le fait de dire "du coup" à chaque phrase.
12:30 absolument... rappelons le roi Georges III qui répétait "what what" à la fin de toutes (TOUTES!) ses phrases (au moins à partir de sa deuxieme grande crise en 1788.) Ça, c'est un tic de langage. Perso, je connais un gars qui ponctue une phrase sur deux d'un "quoi"... c'est aussi un tic de langage. Donc, oui, ça existe... et Linguisticae a aussi raison, c'est pas ce que vous dit le Figaro...
Ça me rappelle Chicken Run tiens, le vieux poulet grincheux ponctue aussi ses fins de phrase par "what what" en VO
@arthurchallat8530 les réalisateurs avaient la réf, à mon avis 😅
@@francoisdebellefroid2268 Très certainement ! ^^
- As-tu rangé ta chambre ?
-Ouais vite fait ...
-Super !
Sauf que "vite fait" signifie "non".
Le mot "aujourd'hui" m'a toujours suscité de la curiosité, car en espagnol, ma langue maternelle, il existe bel et bien le mot "hoy", certainement avec le même origine que "hui". Il existe aussi l'expression "al día de hoy", mot par mot "au jour d'hui", mais qu'en français on traduirait "au jour d'aujourd'hui". Et, au moins en espagnol, aujourd'hui (hoy) et au jour d'aujourd'hui (al día de hoy) ne veulent pas dire exactement la même chose.
Ces mots "huy" et "hoy" sont des déformations voisines du latin "hodie" qui se traduit effectivement par "aujourd'hui" en français moderne. "hodie" lui même est une contraction très transparente de "hoc die" ("ce jour" à l'ablatif). Ainsi, littéralement, "au jour d'aujourd'hui" signifie "au jour du jour de ce jour". 😂
@Mairtn-dt3kk 🤣🤣 Maintenant tout est clair !
Je m'imagine un univers dans lequel Monté aurait fait exprès de produire un contenu qui va à l'encontre de ses propos habituels pour ensuite faire une autre vidéo d'analyse des commentaires youtube.
On verrait ce qui adule le youtubeur et boivent ses paroles.
Les commentaires hors sujet.
Il y a une partie qui n'hésitent pas à critiquer, puis une partie qui carrément se positionne en sauveur de Monté.
Il serait intéressant de faire des statistiques.
Je sais pas si nous pourrions faire une comparaison avec les résultats de la soumission à l'autorité de milgram.
Je pense que tu passes à côté de ce qu'est un tic de language, certes certains media les critique a tord et a travers sans fondement, mais je pense que ce que l'on appelle couramment un "tic de language" ce n'est pas tellement un mot ou formulation particulière, c'est son utilisation répété a une grande frequence, bien sûr on peut finir une phrase par voilà et ça ne pose aucun probleme, mais si l'on dit "voilà" toute les 10 secondes entre et au milieu de chaque phrase c'est autre chose. J'avais un prof au lycée qui était comme cela, il disait voilà entre chaque phrase et même au milieu de celle ci, comme l'on parseme ses phrase de "heu..." pendant que l'on réfléchis à ce qu'on va dire il disait "voilà" a la fin de chaque bout de phrase. Je pense que l'on peut parler de tic dans des cas comme ça. Voilà.
Tout a fait d accord avec toi, l utilisation de mots ou d expressions non "conformes a la règle". ne représentent pas un tic de language. par contre l utilisation incontrôlée de mots divers et varies comme: d'accord, ok, bien, genre....nuisent a la compréhension du discourt global, et sont pour les cas que j ai rencontres du au stress, une situation inconfortable...
Le plus compliqué est d arriver a faire comprendre au locuteur que la situation tourne souvent au ridicule, et nuis a la compréhension globale.
Pour ma part, je connais plein de gens qui construisent leurs phases négatives en ajoutant un "pas",un "point" ou un "goute" au "ne", ce qui est parfaitement inutile. (exemples: je ne marche pas, je ne bois goute, je n'écris point....) Parfaitement ridicule.
signé: un psychorigide du 17ème siècle. 😂😂😂
Dès qu'un interlocuteur enchaîne plus de 3 "en fait" dans une même phrase j'arrive plus du tout à l'écouter...Ca m'embête vraiment parce que je sais que la personne ne fait pas exprès, ou stresse (les jeunes sur des plateaux qui n'ont peut-être pas l'habitude de parler en public par exemple). Je le fais sans jugement mais j'avoue que ça me bloque parfois.
Les trolls pseudo-intellectuels c'est le tic du langage d'Internet
Tout a fait fait d'accord. Pour les tics de langage, rien ne sert de recenser des mots qui en seraient, parce que c'est la dose qui fait le poison, la répétition fait le tic de language, pas le mot ou le groupe de mot en lui-même.
Donc ici on a pas le droit de dire que ça s'appelle un tic de langage.
J'ai mon médecin hier qui à reussi a enchaîné plus de 20 "alors" pour ne pas conclure ses phrases. Comme si pour elle ça evité de dire les choses.
Alors!
Donc vous comprendrez alors pour votre problème alors, c'est pas pire, alors c'est pas mieux alors voilà.
Alors pour la suite, alors moi, je pense que là alors ....
J'ai arrêté d'écouter pour compter les "alors"
Donc comment ont devrait appelé ça ?
Ça me tabasse comment certains pensent pouvoir expliquer à un spécialiste universitaire en linguistique ce que serait vraiment un tic de language, en commençant par lui expliquer qu'il a pas bien compris...
La beauté d'internet où tout le monde est à égalité sur tout les sujets indépendamment des compétences réelles de chacun
Alors d'accord, j'ai suffisamment confiance en Monté pour bien s'entourer et vérifier ses propos, mais ce n'est pas un spécialiste universitaire en linguistique ; il a arrêté la fac pendant son master…
Ca me tabasse qu'un youtubeur qui passe son temps à tourner en dérision les figures d'autorités de la langue française like uniquement l'argument d'autorité d'un suce-boule en ignorant les dizaines de personnes qui lui signalent que sa définition est erronée (ce qu'elle est).
La beauté d'internet, ou chacun peut s'enfermer dans son avis sans jamais se remettre en question.
pas besoin d'être un spécialiste pour expliquer comment ont comprends un mot
Il n'a pas fini son Master certes, mais il est allé jusque là, ce qui prouve qu'il est déjà plus compétent que les randoms qui le critiquent, ou que les journalistes qu'il débunk. Spécialiste universitaire est employé pour marquer le contraste, en plus de n'être techniquement pas faux, c'est pas parce qu'il existe plus compétent et "spécialiste" que lui qu'il n'en est pas un
Ça me tabasse qu'un inconnu déverse sa haine sur internet parce qu'il est pas d'accord avec ce qu'il vient de lire et voir, sans apporter d'arguments construits et intellectuellements valides.
La beauté d'internet où on parle de s'enfermer dans son avis alors que c'est précisément ce que tu fais
Merci pour la vidéo. On l'a déjà dit, c'est fatigant la musique en fond...
Les tics de language c'est toutes ces petites choses qui définissent la personne qui parle. On en a tous, on en pique aux autres, et ça défini comme une empreinte languagiaire qui on est, ou qui nous inspire.
@alainfourre 5958
Les fautes d'orthographe aussi (3 dans votre commentaire) définissent qui nous sommes ... !
@@moniqueschafroth3103on sent que t'es linguiste Monique
@@QuetaBelien il faut être linguiiiiiiste pour constater des fautes d'orthographe maintenant ?
Tu m'as buté à "cadre dirigeant magazine". J'avoue, je m'y attendais pas et j'ai explosé de rire.
Aaaah trop bien une nouvelle vidéo! Hâte
Perso les tics de langage c'est juste quand on répète un mot toutes les deux phrases alors que c'est pas nécessaire, que ca porte pas le moindre sens, et que c'est parfaitement inconscient, genre, bah "genre" que j'ai déjà entendu être spammé par des gens qui s'en rendent même pas compte.
Donc à tout péter c'est chiant parce que la répétition devient désagréable, mais en vrai.. bah c'est rien de grave et j'suis persuadé que c'est un phénomène aussi vieux que le langage lui-même.
Quand j’étais en terminale ( 1990) un de mes profs disait « n’est ce pas » tous les cinq ou six mots, on n’entendait que ça c’était assez insupportable 😭
Voilà, ça c'est un tic de language. ça ne veut pas dire que tous ceux qui disent "n'est-ce pas" ont un tic de language, juste ceux qui en abusent grandement. Monté est passé à coté du sujet aujourd'hui.
Être professeur c'est parler en impro quasi totale 5 à 6 heures par jour à un public plus ou moins attentif de sujets parfois difficiles qu'il est tenu de faire comprendre. Autant dire que les expressions stéréotypées qui sortent toutes seules pendant qu'on réfléchit à la suite c'est... inévitable en fait. 😅
Je ne savais pas que JMLP avait été prof au lycée, ce devait être exceptionnellement drôle.
On sent bien que le sujet ne t'intéresse pas beaucoup, mais tu arrives quand même à en parler de façon intéressante ! J'ai appris plein de trucs dans cette vidéo. Merci !
Voila du coup c'était grave bien comme vidéo en fait !
Bon courage !
Une vidéo d'utilité publique, merci Monté ;-).
Nan, quand même pas
En vrai, le terme tic est peut être mal choisi mais pour moi il existe un vrai truc un peu inconscient, genre quand on répète un mot tous les deux phrases sans même s'en rendre compte. Tu me diras que certains mots d'une répétés beaucoup plus que toutes les deux phrases, comme "le", "ai", "je", mais ces mots ont un rôle fort et nécessaire dans la phrase. Si au contraire on reprend un mot que j'ai utilisé plus tôt "genre" et ben moi à une époque c'était un gros "tic", et je trouvais moi même ça très désagréable. Dans un sens ça appauvri le vocabulaire si ce mot pend 20% de ce que tu dis ^^
Après, je ne suis pas qu'il faut faire chier les autres sur leurs propres tics. Mais je pense que c'est un réel phénomène qui existe (de là à d'avoir si c'est un phénomène récent, c'est encore une autre question)
J'ai des amis qui disent " genre " pour minimiser leur mythomanie pathologique et " tu vois ce que je veux dire " à chaque fin de phrase, et après remarque, ils n'arrivent pas à s'en défaire. Tics.
Honnêtement je donne une définition à la locution "tic de langage" et pour moi c'est les mots superflus qui parsème trop régulièrement mes propres phrases. Car oui, il est rare de vraiment les remarquer chez les autres. C'est leur façon de s'exprimer et on les aime avec. Mais quand je prend conscience que j'ajoute moi même des "en vrai", en vrac, à mes phrases, ça me turlupine. Si ça me paraissait esthétique, aucun problème, mais je n'aime pas le genre que ça donne à mon discours.
Bref, je conçois bien leur utilité ; parfois ils apportent ce gain de temps pour trouver ses mots, souvent ils permettent de réclamer l'attention, et cet exemple précisément suggère aussi à l'interlocuteur que je vais exposer franchement mon avis personnel.
Mais ils ne me plaisent pas, reviennent trop, ce qui fait d'eux des "tics"
La seule chose du genre qui m’agace parfois c’est quand quelqu’un répète un petit machin pratiquement entre chaque mot. Le pire que j’ai entendu ce sont certains américains qui disent « you know » 8 fois par phrase
Bon, jsais que le problème ce sont les articles et projet voltaire et tout qui en font tout un plat et entretiennent une certaine discrimination liée au langage et un mépris de classe, mais jvoulais ajouter ma pierre à l'édifice de la critique (ça fait du référencement après tout).
Tic c'est pas de manière littérale, l'article est critiquable mais jsuis d'accord avec wiki c'est par métaphore étendue qu'on emploie ce terme.
Néanmoins je rejoins certains commentaires : quelqu'un qui dans toutes ses phrases emploie un mot ou une expression de remplissage (qui a son utilité je suis entièrement d'accord) à une fréquence très élevée, comment appelle-t-on cela ? Sans y mettre aucun jugement péjoratif ou mépris jveux dire. Comme tu nous l'a défendu, c'est l'usage qui fait la langue. Et c'est ptetre que moi, mais quand j'entends quelqu'un dire "j'ai un tic de langage" je m'attends à une manière de parler où y'a un mot qui revient sans cesse. Si c'était "nonobstant" qui revenait sans cesse, ce serait un tic de langage avec "nonobstant".
C'est pas grave d'avoir ce genre de ptites manies on en a tous eu un jour, moi j'ai mes périodes. Et si jme réécoute parler avec ces anciennes manies ça me cringe faut dire les termes.
Et c'est vrai que si je devais employer un langage plus soutenu j'éviterais les répétitions de ce genre. Genre si je lis un livre un peu la flemme que 30% de la page soit le même adverbe surutilisé.
DU COUP question : sans parler d'écholalie ou de vrais troubles, que ça s'appelle "tic de langage" ou pas, ça vient d'où le phénomène de répéter à toute berzingue un mot comme ça ? C'est parce qu'on déteste les blancs dans les conversations et faut remplir ? C'est pour se laisser le temps de réfléchir ? C'est pour se donner un air cool dans un groupe en mode t'as la ref et pas les autres ?
J'adore tes vidéos mais ici il y a juste un élément que je ne suis pas sûre de comprendre. Il m'a toujours semblé qu'un "tic de langage" désignait un mot que l'on répétait beaucoup et sans raison à l'oral. Dire "du coup" n'est pas un tic de langage, mais dire "du coup" à chaque phrase ou presque le serait.
Ce n'est pas une critique envers la vidéo, parce que tu soulèves beaucoup d'autres éléments intéressants, mais ça me donne l'impression que l'analyse est incomplète ? Ou bien j'aurais mal compris ?
Ben dans les médias ils ne se cantonnent pas à cette définition justement, ils utilisent ça comme une catégorie fourre-tout pour critiquer aussi les néologismes, anglicismes, le parlé populaire, et critiquer tout ça sous la même appellation de "tic de language", c'est ça qu'il remet en question.
@@Bladavia Ben du coup il se contente de s'attaquer à une partie émergée de l'iceberg, il prend quelques articles nazes pour dire "c'est n'imp" et passe à autre chose. Bah...ca à un intérêt assez limité je trouve.
@@Bladavia C'est vraiment se faire don quichotte que de s'attaquer à des articles que n'importe qui d'un minimum critique repère comme inutile au bout de deux lignes je trouve ; surtout vu le public visé de la chaîne.
Quand j'ai vu la vidéo, je m'attendais à la même chose que la plupart des gens : une explication de pourquoi c'est strictement impossible de dire que répéter 15x "genre" dans ses phrases c'est un tic de langage tant côté définition ; là aucun soucis c'était bien expliqué, que côté "médical/scientifique" si on peut le dire comme ça.
Non. Au lieu de ça je vois une vidéo de 13 min qui pourrait être résumée en 7 tant elle se répète (scrogneugneu les boomers, oh le projet voltaire xptdr c de la merde, gngngn lézélite) et qui esquive non seulement ce que 90% des gens entendent quand on dit tic de langage mais surtout l'entièreté des point intéressants du sujet.
Soit c'est pas sérieux comme analyse/travail, soit ça a été sciemment ignoré car n'arrangeant pas le discours...
Bref, c'est nonobstant assez drôle d'entendre quelqu'un parler d'à quel point "lézélites" ne comprennent pas le langage nouveau quand cette même personne ne comprend pas ce que tout le monde entend sur le sujet (on peut assez facilement le voir dans les commentaires).
J'ai toujours compris "au jour d'aujourd'hui" comme étant "de notre point de vue d'aujourd'hui" et pas comme "maintenant aujourd'hui" honnêtement j'ai jamais trop compris la haine de cette expression.
C’est de la pédanterie: on apprends l’étymologie d’ aujourd’hui, on est tout content de savoir un truc, on le sors quand on peut pour se donner une contenance. C’est un grand classique de l’utilisation du langage comme marqueur de classe pour pas dire mépris
Les vrais tics ce sont les "you know", "I mean" qui ont eu leurs pendants français (tu vois, j'veux dire, tu sais). J'avais un prof de physique qui ponctuait la moitié de ses phrases d'un "n'est-ce pâââs" appuyé (le fameux "innit" british). Ca ce sont les vrais tics, inconscients et répétitifs. Mon avant dernier CEO, lui, c'éait "comment ss'appelle" toutes les 3 ou 4 phrases.
C'est la répétition et l'inconscience de les dire qui en fait un tic. Tout le reste, ce ne sont que billevesées et calembredaines.
Ceci dit "au jour d'aujourd'hui" c'est plutôt un jargon qu'un tic. C'est très propre au milieu de la comm politico-journalistique.
Je dis aussi "bon courage" au lieu de "bonne journée" à plein de gens qui triment comme des sauvages pendant que je passe mes journées le cul devant un ordi.
Scrogneugneu.
Excellente vidéo, très intéressante !!!!!
Ceci est un commentaire pour être vu et renflouer les caisses de Monte. Le référencement, l'algo, toussa.
J'aime tant quand tu défonces les réacs, camarade.
@@GargamelGibson Titre
Oh punaise, oui, j'ai le même genre de rigidité mentale. Outre ceux que tu cites, ça me demande un effort pour ne pas souffler d'agacement à chaque fois que j'entends par exemple prononcer les bonus, malus, anus, sans le 's' à la fin (coucou notamment Seb du grenier 😂) - mais il ne me viendrait pas à l'idée d'écrire un article en prenant ça comme preuve que le français dégénère ou que les "contrevenants" y perdent de la crédibilité, ou je ne sais quel ânerie conservatrice, ne serait-ce que parce que jusqu'à présent j'ai toujours mis ça sur le compte d'une particularité régionale, ou autre déclinaison de la langue (autrement dit je l'ai toujours pris comme un simple indice supplémentaire que la langue française est vivante, et que j'en ignore encore beaucoup de subtilités)
Il y a des gens plus irritables que d'autres. Il y a qui, par exemple, ne peut pas supporter que son voisin dans le bus renifle tout le temps au lieu de se moucher. C'est vrai qu'une fois qu'on a remarqué, dans un discours, un phénomène répétitif, c'est difficile de ne pas être distrait par lui, voire vraiment dérangé, irrité. C'est particulièrement le cas pour les personnes souffrant de troubles liés à une forme plus ou moins grave d'autisme. Dès qu'on a noté la répétition des "euuuuh", les claquements de langue à l'ouverture de la bouche pour commencer à parler, ou des "en fait", au bout d'un certain temps ça peut devenir, chez certains auditeurs particulièrement atteints de "fixette", une vraie torture. Quand en plus on a affaire à un orateur dont parler est le métier (pensons aux professeurs en particulier) on pourrait exiger un certain travail d'autodiscipline, quand quelqu'un relève un phénomène répétitif irritant. Un peu de professionnalisme consisterait en dépolluer son art oratoire de tels phénomènes pas si compliqués à corriger. Au début de ma carrière de prof, on m'a vite fait remarquer que je mettais des intercalaires comme "donc", "alors", un peu partout, et depuis en classe je fais des efforts pour ôter ces intercalaires quand ils sont inutiles (ne marquant pas la conséquence). En ce qui concerne les "euuuh" plusieurs collègues n'ont pas eu trop de mal à les éliminer complètement, après qu'on leur en a parlé.
Bonsoir, auriez-vous une étude, ou un document pertinent qui parlerait de ces difficultés vécues particulièrement par les personnes atteintes de TSA ?
@@rosebud3373 vous pouvez trouver une abondante littérature sur l'hypersensibilité sensorielle des personnes TSA, qui cause dans les pires cas des crises de renfermement (recroquevillement, mains sur les oreilles) et dans les cas plus légers l'impossibilité de se concentrer à cause des stimuli parasites. On le constate pour le sens visuel : pour une personne atteinte de TSA, c'est pratiquement impossible de suivre une conversation si dans son champ de vision il y a par exemple un écran qui diffuse des images. Pour les bruits de circulation, les bruits de vaisselle, tout ce qui peut parasiter l'écoute, c'est comparable. Les personnes atteintes de TSA ont du mal à hiérarchiser les stimuli entre ceux qui méritent l'attention et ceux qui doivent rester au second plan. D'où leur appétence pour les environnements routiniers et calmes. Un bon point de départ pour une biblio pourrait être l'article en accès libre intitulé Neural Mechanisms Involved in Hypersensitive Hearing: Helping Children with ASD Who Are Overly Sensitive to Sounds
merci c'était passionnant 👍
Ah, mon malin plaisir à redire un mot (que j'ai eu le malheur d'écorcher) en appuyant encore plus fort sur mon erreur quand quelqu'un me reprend dessus... je m'en lasserais jamais !
"J'étais à l'aréoport hier"
"AÉroport !
"Oui oui l'AR-É-OPORT, Jeanne ! Avec les A-I-VONS !" 😆
Hihi, t'es trop une rebele toi.
Mais non de Dieu bordel de merde ! Ce que j’eusse aimé que vous soyez né trente ans plutôt ce qui m’eut permis de vous écouter dans ma folle jeunesse et d’esquiver ainsi des lustres de frustration étouffées sur l’autel du conformisme social… Vos diatribes frappent au cœur de ma cible à chaque fois. Bravo, merci et… bon courage !
Lui c'est Romain, Pluto c'est l'ami de Mickey.
Le fait que ça fasse le buzz... ça montre justement, ça prouve même ! à quel point ils ont une importance sociale.
OUI. Ça a une importance. Tout a un sens social, les 'tics' et les réactions. Tout fait partie du mouvement d'évolution de la langue, entre nouveaux usages et résistances
Il me semble qu'aborder le tic de langage du point de vue lexical n'est pas totalement pertinent. Comme le suggère plusieurs commentaires, les tics de langage renvoient plutôt (pour parler comme un linguiste) à un phénomène pragmatique (et non lexical). Il s'agit de ponctuer, dans le flux de l'énonciation, ses énoncés d'éléments lexicaux ou non (par ex., heu, bah, etc.) qui ne procèdent pas de la volonté du locuteur. Ces tics traduisent souvent les cahotements du flux : on réfléchit, on se trompe, on revient en arrière, on a un blanc.
00:31 Le chat est inclus avec la montre ? Il est de toute beauté !
Une nouvelle leçon excellente ! Merci quoi !
je ne sais pas si ça rentre dans la catégorie "tic de langage", mais j'ai eu une prof il y a longtemps chez qui le mot "donc" arrivait un peu partout, c'était devenu un jeu de les compter et on était arrivés sur un mois à une moyenne de 180 "donc" par heure de cours ce qui une fois enlevé les temps d'attente devant la salle, ceux où des élèves parlent et éventuellement les silences devait faire entre 2 et trois "donc" par phrase, à l'arrivée ça brouille le discours
J'ai eu un prof pareil ! Prof d'histoire, chaque phrase était ponctuée d'un petit donc, presque inaudible, à la fin. C'était vraiment systématique, le "donc" devenait un genre de ponctuation qui remplaçait plus ou moins le point.
@@Baligante prof d'histoire aussi, c'est ptetre lié à la formation
Être professeur c'est parler en impro quasi totale 5 à 6 heures par jour à un public plus ou moins attentif de sujets parfois difficiles qu'il est tenu de faire comprendre. Autant dire que les expressions stéréotypées qui sortent toutes seules pendant qu'on réfléchit à la suite c'est... inévitable en fait. 😅
@@Agrougrou-uy4mi certes mais sur une scolarité de 14 ans des comme ça je n'en ai croisé qu'une, je me souviens effectivement d'expressions complètes qui revenaient souvent chez certains autres profs mais qui avait un sens, là le donc prenait la place de toutes les virgules en gros
Au fil des années, tu m'as fait réfléchir la langue tellement différemment. J'étais sans doute ce qu'on peut appeler un puriste. Pas tellement par élitisme social mais plutôt par passion des mots.
Grâce à toi j'ai pris tellement de recul sur tellement de choses. Maintenant, les petits bonbons de langage qui rendent fou, ils me font plus rire qu'autre chose.
Un de ceux que j'adore détester : « on va fêter ses un an » au lieu d'éventuellement « son premier anniversaire ». Ça m'agace aussi quand des gens disent « à la dernière minute » alors que, dans le contexte, c'est plutôt une seconde. Mais ça c'est plutôt du contexte (?).
Mais comme tu l'as si bien dit, et que tu me l'as personnellement si bien appris ; si on comprend, au final, finalement, in fine, on s'en bat royalement les couilles. Vaut mieux garder ses forces pour des idées plus lumineuses comme le pain au chocolat vs la chocolatine.
il y a aussi : il va faire un an
"Cadres et dirigeants magazine, grosse source", dit-il sur UA-cam.
Top cette vidéo, merci ! J'aime bien divers formats que tu fais mais là en tout cas c'était bien résumé, clair, pédagogique et tout. Bravo et bonne continuation :)
Comme d'habitude, Master class !
Aaaahhhh ça fait plez, vidéo parfaite ! ;-)
Je ne parlerai donc plus de tics, mais de phénomènes langagiers! Bien que je sois d’accord avec le contenu cette vidéo, je dois avouer qu’il y a deux expressions qui ont tendance à m’irriter quand elles sont répétées 5 fois en 8 phrases, ce sont « genre »
et « en mode ». Continuons de les utiliser, mais par pitié, avec parcimonie!
Du coup et donc, ça peut tout à fait être un mauvais "marqueur" quand c'est utilisé 8 fois par phrase. A l'inverse j'ai la joie de travailler avec des gens qui veulent absolument parler avec un niveau de langage élevé et c'est particulièrement agaçant.
Je ne m'étais jamais arrêté sur cette notion de tic, je comprends que ça n'a pas vraiment de fondement mais je pense aussi voir d'où cette idée vient.
La vidéo simple, claire, précise. Les reac allez vous faire. Point à La ligne.
(Au final au jours d'aujourd'hui donc)
Ces tics de langages auront au moins aidé un videaste en cure d’austérité à mettrez du beurre dans le pinard 😂😂
Nan le pinard il peut pas, c'est de droite 😎
Hey, juste un commentaire sur la partie "médicale", on ne considère plus les tics comme un troubles, les tics sont juste la partie émergée des tocs.
Tics = son/mouvement involontaire
Toc = Trouble obsessionnel compulsif = pensée obsessionnelle + compulsion (menant aux tics)
tic toc tic toc ...
Je suis prof de français et je dis tout le temps "du coup", je dormirai mieux désormais, merci 😁
j'adore le "désormais" au lieu de "du coup" :D
Monté: Je vais pas demander au monde entier de parler selon mes rigidités mentales
Les commentaires: J'aime pas quand les gens répètent tel mot en boucle, ça nuit au discours, ça m'énerve et je perds le fil du sujet
C'est la sélection, les gens qui se remettent en question ne commentent pas ça. Les commentaires youtube c'est une drôle de passeoire
Elu meilleur commentaire d'après un panel composé d'une personne
Mouais... Donc comment on qualifie la façon de parler de quelqu'un qui s'exprime comme ça : "Effectivement, c'est effectivement ce que l'on peut voir dans ce tableau, et effectivement, comme vous le dites, effectivement, les lignes comptables ne sont pas toutes à jour, car effectivement, l'extraction ne s'est effectivement pas bien passée" ? Pourtant, ça existe, en tant que scribe j'en croise couramment. Ca m'a pas l'air d'être un concept très dur à circonscrire, pourtant.
Mais là tu évoques en très grande majorité les "tics" qui posent problèmes à certaines personnes par rapport à leur sens, leur légitimité linguistique.
Pour moi la notion de "tic" c'est avant tout et simplement la répétition. Le fait que quelqu'un utilise très très souvent un mot, que ça agace ou pas.
J'ai 2 cas concrets:
- Une amie qui dit très souvent "l'idée c'est de...", expression tout à fait française (en tout cas rien de choquant en ce qui me concerne), pas de soucis. C'est utilisé aux bons moments, mais cette expression est systématique. On s'est juste fait la remarque avec un pote et ça ne nous dérange pas.
- Un UA-camr que je regarde très régulièrement utilise en permanence le mot "basiquement", et il l'utilise à toute les sauces. J'avoue que celui là est largement plus présent et devient un peu agaçant à force. Sans pour autant me faire fuir ou m'empêcher de regarder ses vidéo. Ça fait maintenant une dizaine d'années que je le regarde et c'est toujours pareil, d'autres vidéastes lui ont fait la remarque une fois, il en a prit conscience, il a tenté de se corriger mais a décider d'arrêter de lutter. Je le regarde toujours et ça va, je survie plutôt bien à cette "difficile épreuve" 😁
C'était juste pour dire, basiquement, que la notion de "tic" n'est pas obligatoirement liée à l'agacement. C'est basiquement un élément répété, que ce soit un mot, une expression, un geste. Le seul agacement qui y est lié c'est en rapport à la répétition, le sens est anecdotique. "Du coup", ça énerverait basiquement les Figaristes de la même manière s'il n'était pas répété en boucle.
Les gens qui disent "ouais" en aspirant plutôt qu'en expirant, est-ce un tic de langage? En tout cas ça rend fou
Le son déchire, bon choix.
Quand je bossais avec une boîte suèdoise pendant la campagne 2 de la chaîne Critical Role, j'avais adopté le "basically" d'un des personnages et je le casais tout le temps en réu et mon mec en pouvait plus. Je l'avais adapté à mon accent à moi, je le faisais pas dans l'espèce d'accent de l'est du personnage lol
La discussion de la fiche Wikipédia est dithyrambique quant à la mauvaise qualité de l'article, rassurons nous.
Bonsoir,
Sans être du tout en désaccord sur votre propos général dans cette vidéo, la compréhension que j'avais de "tic de langage" est légèrement différente de celle que vous présentez ici.
J"ai en effet une définition un peu plus stricte du terme "tic" au sens médical. C'est la notion de répétition. Le tic est certes un mouvement involontaire mais aussi il est aussi RÉPÉTÉ (cf la définition wikipedia). Du coup (sic), pour moi, un tic de langage, ce n'est pas exactement ce que vous décrivez dans votre vidéo. C'est plutôt les petites habitudes individuelles que nous avons chacun d'employer sans y penser des formlules/expressions/mots de remplissage qui reviennent régulièrement dans notre discours.
Mes tics de langage ne sont pas les mêmes que ceux de mes parents, de mes amis ou de mes collègues. Ce sont les miens à moi, les expressions que j'emploie machinalement et régulièrement dans mon propre discours. Je suis prof, et depuis le confinement pendant la crise Covid, j'ai fait beaucoup de vidéos d'enseignement. Du coup (re-sic), je me ré-écoute quand je les monte (un peu comme un youtubeur…) et j'ai fini par repérer mes propres tics répétitifs dont je n'avais pas conscience. Après une respiration entre deux thèmes, je commence très souvent une nouvelle phrase par "Alors…, ". Je ne m'en était pas rendu compte avant de m'écouter, mais mes étudiants, si (j'en ai parlé avec eux). Ça les fait rigoler. D'autres profs ont d'autres tics, nous avons chacun les nôtres que nous ignorons le plus souvent. J'ai une amie qui dit tout le temps "comment dire ?" quand elle réfléchit à la suite de sa phrase. Un de mes profs de lycée utilisait à répétition l'adverbe "censément…", ce qui amusait toute la classe qui comptait le nombre de fois qu'il prononçait ce mot.
Tout ça n'enlève rien à votre argumentation, mais c'est important pour se comprendre d'être certain de mettre les choses derrière les mêmes mots.
Bonne soirée
Excellente vidéo, bravo Monsieur.
Et entièrement d'accord sur le "bon courage".
je n'est rien contre les tic de langage mais je m’étonne que tu ne parle pas de la définition la plus rependue, a savoir un mot ou une expression qu'un locuteur particulier utilise très souvent au point ou tout le monde le remarque
Je ne pense pas qu'on puisse affirmer que les tics de langage n'existent pas car ceux qui étaient utilisés auparavant ne figurent plus dans les listes actuelles. A mes yeux ce n'est pas que les tics de langage du passé ont été admis qui fait qu'ils ne sont plus considérés comme tels, mais à l'inverse qu'ils ne sont plus aussi répétés ou ancrés dans l'usage de la langue que de nos jours. Donc chaque époque aurait ses propres tics de langage, qui changent avec l'évolution de la langue. Et puis ce qui est dit dans l'article du projet Voltaire est bien vrai sur un point au moins: avoir des tics de langage trop fréquents peut nuire à la crédibilité d'un orateur notamment dans un cadre professionnel, puisqu'ils démontrent un niveau social (puisque les tics utilisés dépendent de son entourage et ceux qui nous influencent ou nous éduquent) et peuvent trahir la pauvreté d'un vocabulaire. Et puis c'est précisément parce qu'ils agacent l'auditeur qu'ils sont problématiques, et je suppose qu'on peut admettre que certains tics de langage sont à proscrire dans certaines situations car ils témoignent d'un registre familier. Répéter "en vrai" dans un entretien d'embauche fait mauvaise impression dans notre société, et ce n'est pas à l'employeur de travailler sur lui puisque le fait d'éviter les répétitions dans un pareil contexte constitue justement une norme sociale. Même si cette expression répétée à outrance par une catégorie de personne change selon les époques ou les communautés, il me paraît évident que soigner son langage sur ce point ne peut être que bénéfique.
C’est beaucoup plus simple : les tics de langage n’existent pas simplement parce que c’est une notion inventée par les conservateurs pour mépriser les classes sociales qu’ils considèrent inférieures. Les « élites » aussi ont leurs « tics de langage » en répétant sans arrêt des mots pompeux qui n’apportent pas de sens à leurs phrases, mais meublent, exactement comme les tics qu’ils critiquent chez les autres classes ou chez les jeunes.
Et si un employeur me refuse un poste parce que j’ai trop répété un mot en entretien, qu’il aille se faire voir, je serais mieux ailleurs avec un patron moins psychorigide.
Ma définition de tics de langage : expression que quelqu'un utilise (beaucoup) plus souvent que la moyenne.
Du coup c'est pas un tics de langage mais si on l'utilise tout le temps ça le devient. L'important c'est la fréquence.
Mais du coup, au final, quelle est la finalité de la vidéo ? Que dois-je dire à mes compatriotes belges qui prononcent les "t" à la fin des mots comme "huit" ou "fait" quand il est au pluriel ?
MONTE ! QUE POUVONS-NOUS FAIRE CONTRE LE CONSERVATISME LINGUISTIQUE ?
Le seum dans les comms est juste incroyable XD
Je compatis, bon courage Monté 😅
Bon travail, et au passage, le montage est toujours au top :p
Ça qu'c'est bien vrai, j'm'attendions à du vannage à tire la rigole. Mais point du tout, mon bon, c'est du récriminage à l'anti-personnel en vieux tu en vous là. Tssss.
J'adore cette chaine. Ses contenus m'ont de nombreuses fois ouverts les yeux sur des sujets qui me semblaient distants de mes préoccupations. Le traitement est souvent subtile même si très engagé. Je suis donc un peu surpris du traitement de cette vidéo qui ressemble à un homme de paille (mais j'ai peut-être pas capté qq chose). Je comprends bien que la définition des tic de langage soit confuse et certainement que tout ce qui est dit dans cette vidéo fait sens. Mais de mon point de vue, lorsqu'on parle de tic de langage, ce n'est pas pour dénoncer et proscrire les "du coup", "petit" et autres "donc" du langage parlé mais plutot d'identifier des habitudes du langage parlé qui ne sont pas au service de la clarté de notre propos. ou bien même, plus simplement, de nos intentions de communication. Lorsque j'ajoute un "petit" ou un "du coup" ou bien un gros "euuuuuh" inconsciemment lorsque je m'adresse à une personne, cela peut rendre la compréhension de mon propos, la transparence de mes intentions plus complexe. Je peux aussi apparaitre moins sur de moi, plus hesitant, ce qui a des conséquences dans la perception de mes idées. A mon sens, c'est cela l'enjeux des "tic de langage" mais j'ai pas du tout l'impression que c'est adressé dans cette vidéo.
Il suffit d'éviter les hautes herbes de langage, mon chien en chope des fois, pas de langage, des tiques normales, mais bon c'est relou quoi
Les tics de langage des youtubeurs -> nord vpn , nord vpn , nord vpn
Salut Linguisticae,
Merci pour ta vidéo, c'est chouette.
J'ai l'impression de souvent t'entendre dire que c'est l'usage qui définit le mot. Ne peut on donc pas dire que la notion de tic de langage existe et peut être utiliser pour décrire l'usage un peut trop récurrent d'un mot qui "remplie" ?
exemple : quand toutes les phrases d'une personne commence par "en vrai"
Sinon y a t'il un mot existant pour décrire cela ? µ
merci :)
Tu as raison. Aujourd'hui c'est lui qui est passé à coté du sujet.
Suite à la VOD sur le nbre de vue, je viens dès la notif et je commente !
Et en plus la vidéo est délire cool
Un placement de produit vraiment incroyable j’apprécie la qualité haha
Genre ça n'existe pas? Genre!
Tres chouette vidéo !
J'ai l'impression que beaucoup de gens dans les commentaires sont passés à côté du fait que Monté est un linguiste, et qu'il parle de linguistique. Linguistiquement parlant, un "tic de langage" n'existe pas. Monté ne nie pas le phénomène qui consiste à répéter très souvent un mot. Il explique simplement qu'en linguistique, il n'y a rien à tirer d'un "tic de langage", c'est un non-sujet.
Enfin du moins c'est ainsi que j'ai compris sa vidéo.
Oui sauf que à part ces fameux articles Figaro/Le Monde (dont perso j'avais jamais entendu causer), PERSONNE n'utilise l'expression "tic de langage" dans ce sens là, dans un sens de Linguistique. On l'utilise dans un sens Comportemental (ça tombe bien ; c'est le sens du C dans TIC).
Du coup, faire toute une vidéo sans ne serait ce qu'évoquer cet angle là (même pour l'écarter d'emblé), c'est extrêmement chelou... et ça sonne pas très sérieux du coup...
Mais bon, après tout ça fait un moment que Linguisticae me semble mettre plus d'énergie dans ses opé commerciales/Marketing que dans le sujet qu'il est censé traité...
Oui mais si l'usage d'un mot finit par faire son son sens alors on ne peut pas ecarter le sens actuel qu'il a pris depuis
Très bonne vidéo !!!!
Très intéressant merci ❤
Je rejoins d'autres commentaires, pour moi la définition de tic de langage implique nécessairement qu'on se situe au niveau de l'individu et pas d'un groupe de locuteurs.
Que tout le monde se soit mis à utiliser "du coup", ça c'est juste un nouvel usage qui fait rager les vieux.
Mais mon collègue qui dit "voilà" 2 fois par phrase, je suis désolé mais le terme "tic de langage" me semble etre dans le langage courant pour désigner cela
Mmmm si si y'a des tics de groupes, surtout chez les jargonneux mais c'est pas un tic de langage à proprement parler, c'est plutôt un abus de termes jargoniques. (je sais pas si ça se dit "jargonniques" tiens)
La définition que j'avais des tics de language c'était juste une répétition à grande fréquence d'une locution ou d'un mot.
On peut souvent le voir avec les gens qui parlent trop vite et perdent le fil de leur propre parole, du coup, ils comblent avec des "donc" ou des "heu".
Ben donc ca a un but, c'est ce qu'il explique. C'est des mots qui permettent de faire du remplissage pendant qu'on cherche son chemin de pensee. C'est peut etre pas elegant, mais c'est une realite utilitaire de la langue. Et la langue, c'est ca, un outil de communication.
répétition INCONSCIENTE surtout.
y'a une jeune magistrate du parquet du tribunal de Tours fait des tic de languages comme "du coup" ou "fin", mais ça ne gène personne et ça ne l'a pas empêchée de devenir magistrate.
J'ai un tic de langage, quand on me pose une question et que je veux répondre par l'affirmative, je réponds systématiquement "oui", ou "ouais". Je peux pas m'en empêcher, c'est fou.
Je ne comprends pas ton raisonnement pour "au jour d'aujourd'hui". Tu loupes une étape (ou alors c'est moi qui l'ai loupée en écoutant). Ok, "hui" tout seul ne s'utilise plus. Mais c'est "aujourd'hui" qui est devenu la locution figée, pas "au jour d'aujourd'hui" (la preuve, on peut encore dire "aujourd'hui" tout seul, ou "au jour de X" où X n'est pas "aujourd'hui". Donc de triple pléonasme, on atteint un pléonasme tout court, or tu cherches à démontrer qu'il n'y en a pas.
Certes, les gens qui disent "au jour d'aujourd'hui" essayent généralement de transmettre (le but du langage) une nuance, un sens, une insistance un peu différent(e) d'un simple "aujourd'hui", mais ce n'est pas incompatible avec la notion de pléonasme (d'ailleurs parfois utilisé volontairement comme figure de style, chez les grands auteurs chers à l'académie, tu pourrais leur opposer cet argument plutôt que d'essayer de démontrer qu'un pléonasme n'en est pas un). Et j'attends encore un "au jour d'aujourd'hui" qui n'aurait pu être remplacé par un "aujourd'hui" sans changer le sens de la phrase ("aujourd'hui" seul pouvant signifier "à notre époque" par exemple, pas uniquement "les 24 heures entre hier et demain").
Courage à toi!
dire « du coup » à tous les deux phrases…