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@@Paiccitronk Sauf qu'il ne me semble pas qu'il soit ici question d'indépendance "financière"... J'imagine qu'il s'agirait plutôt d'une indépendance de propos, de ton, de choix des sujets, ce genre de choses... ^^
Je ne me réjouis pas forcément de la victoire des PARTIS écolos, mais je me réjouis de la victoire du SOUHAIT écolo du peuple. C'est un signe malgré tout. En ce sens, c'est positif.
@@aziont Effectivement. Je sais... L' espoir fait vivre. Ca reste quand même une "victoire", entre guillemets, même si elle est petite. Même si l'échantillon est petit, ça donne de bonnes raisons de penser que le reste de la population doit être sur la même ligne
1up4u le souhait ecolo ne se manifeste pas dans les votes mais dans la rue. Quand je vois comment les gens jettent des bouteilles de verres (juste ça, pas besoin d’aller plus loin) je vois que la cause est déjà perdu. Il y a aussi un vrai travail éducatif à faire, tant que les gens ne comprendront pas cette chose : « à toujours vouloir acheter l’article le moins cher (et aussi neuf) vous détruisez la planète à petit feu».
Si vous likez beaucoup cette vidéo et que vous la partagez un peu partout, on pourra essayer d'interviewer le nouveau maire écolo de Lyon et le nouveau président écolo de la métropole lyonnaise pour leur demander concrètement ce qu'ils ont prévu de faire pour rendre cette ville soutenable écologiquement ! ;)
Il y a quand même quelque chose qui me chiffonne : si on s'éparpille partout sur la planète, même pour vivre ecologiquement, on continue alors à empiéter sur les habitats des autres espèces, et ça, c'est vraiment très mauvais pour la biodiversitée, non???? Si on quitte tous les villes, à un moment, il y a des bâtiments qu'on laisse derrière nous, et on construit d'autres endroits où habiter. Même si ceux-ci sont plus écologiques, n'est-ce pas aller à l'encontre de la décroissance ? Aujourd'hui, j'aimerais vivre dans un autre environnement. Mais d'un autre côté, je me dis qu'il faut faire avec ce qu'on a, faire durer ce que nous avons le plus longtemps possible, pour éviter de gâcher, et de dépenser de l'énergie, même si c'est pour construire plus écologique. C'est moins glamour de rester dans mon quartier défavorisé, dans une passoire thermique et dans un environnement qui ne me convient pas par certains côtés. Mais faire avec ce que j'ai, c'est aussi renoncer à quelque chose qui serait plus en accord avec mon idéal. Je trouve que c'est bien d'essayer d'autres choses, d'expérimenter. Mais il faut aussi expérimenter dans des environnements qui ne sont pas idéaux.
Aujourd'hui, les territoires moins denses que les villes (les espaces les plus ruraux comme les villes dites "petites" et "moyennes") sont une réserve inimaginable en termes de bâti. Des centaines de milliers de logements et de bâtiments entiers sont aujourd'hui vacants (la faute à l'exode rural, mais aussi, et surtout, faute à la sur-production de logements dans toutes les échelles de territoires). Avant de penser à construire des logements pour habiter hors de la ville, on peut déjà commencer par ré-habiter ceux qui ne le sont pas.
@@romanedantcikian Tout à fait exact, à ceci près que de nombreux "logements vacants" comptabilisés ainsi sont dans un état de délabrement tel qu'ils sont proches de l'effondrement, sont insalubres, regorgent d'amiante et de tuyaux plombés, ou servent tout simplement de granges, de remises ou de débarras. Je connais des villages où la moitié des maisons ne tiennent que parce qu'elles sont mitoyennes, et où celles aux extrémités s'effondrent les unes après les autres... On est loin de la définition "urbaine" du logement vacant, où à partir du moment où un logement du bâtiment est occupé, l'ensemble bâti doit être maintenu dans un état structurel correct.
Je ne vois pas tant le problème dans la construction ou la réhabilitation du parc immobilier. C'est ce que nous faisons déjà a tord et a travers pour le profit. Donc je pense qu'on peut se dire qu'investir pour désengorger les villes ça nous permettra de reloger les gens en milieux rurale. Mon soucis se produit plus dans le fait que aujourd'hui nous avons une densité de population de 105hab/km2... Peuton vraiment créer un exode urbain qui ne réduira pas les environnements naturels déjà existant ? Quelle limite doiton donner a un regroupement de population pour maximiser le ratio préservation des environnements naturels / autonomie communautaire ?
Prendre un peu de terres qui sont déjà déboisées comme des champs, et revégétaliser. Laisser les forêts tranquilles. Arrêter de tondre le gazon et laisser les insectes vivre dans les grandes herbes. Planter des arbres (agroforesterie) dans son jardin pour créer des espaces vivants ou les oiseaux auront leur place. Arrêter les herbicides, pesticides, et tous les produits toxiques et apprendre aux agriculteurs comment produire des aliments sains plutôt que de continuer a les former en tant qu''"exploitants agricoles"... L'homme doit réapprendre a vivre en harmonie avec la nature et non la combattre.
@@gaelgauth8470 C'est un chercheur, c'est son métier de penser, d'écrire, de s'exprimer clairement et de manière convaincante. On a besoins de gens comme ça tu sais, surtout de nos jours
Merci à toi Julien et à ton équipe, pour votre travail, cette bouffe d'air pur ! :) Et merci à vous Monsieur, je m'en vais de ce pas, acheter votre livre ! :)
Livre commandé pour ma part ! Contenu très intéressant, ce genre de format est vraiment cool (mais les live aussi, continue à faire pleins pleins de liveee) Bravo à toute l'équipe
Merci pour cette interview très intéressante. Personnellement, il y a longtemps que je n'ai plus confiance dans l'écologie politique. Ils sont devenus des politiciens comme les autres. Ceci dit, le message des Français est clair, ça, c'est de l'espoir.
Merci à vous et votre invité d'avoir osé poser le constat accablant avec lucidité...du coup, j'ai envie de vous partager ceci: Comment rester écolo sans finir dépressif ? [...] L’essentiel est de parler, de partager. Ne restons pas seuls face à nos déprimes, nos envies… (...) Certains se sentent responsables, coupables de la situation actuelle, d’autres pas du tout. La culpabilité peut être un levier pour changer. Bien dosées chacune de ces émotions : la colère, la douleur, la tristesse et la peur peuvent être des leviers pour engendrer le changement. Dans son ouvrage, Laure Noualhat propose des outils qui l’ont aidée à sortir de l’éco-dépression : la réconciliationavec soi-même, la médiation, des rituels chamaniques, la sororité, la gratitude, le rire, la reconnexion avec la nature et l’établissement de liens avec des personnes qui avancent, innovent, qui irradient notre quotidien, qui lui donne du sens.[...] www.rtbf.be/lapremiere/emissions/detail_tendances-premiere/accueil/article_comment-rester-ecolo-sans-finir-depressif?id=10518610&programId=11090
Vidéo interessante, mais j'ai du rater qqch 🤔. J'ai du mal a voir les problèmes que posent la ville: Il affirme qu'on peut pointer les problemes de la ville pendant des heures, mais il n'en explique qu'un seul (sauf si j'ai raté un truc dans son explication), à savoir l'autonomie alimentaire. Il argumente assez clairement et de manière convaincante que les villes ne peuvent pas etre autonomes alimentairement. Mais il s'arrête là. Il dit même pas en quoi c'est un problème. Pourquoi voudrait on être autonome ? En quoi est ce un problème de ne pas l'être ? C'est un peu comme s'il était aqui que lautonomie alimentaire intra cité est souhaitable. Mais ça me laisse sur ma faim. Et c'est comme ça tout du long de la vidéo: une affirmation qu'il est clair que la ville n'est pas soutenable, sans expliquer pourquoi (hormis la partie alimentaire). Sans ce pourquoi j'ai du mal a adhérer à l'alternative proposée... Pourquoi je devrait passer plus de temps à produire mes produits ? J'ai peut-être d'autres idées en tetr, d'autre projets qui font que j'ai pas envie de passer tant de temps à produire ma nourriture. Bref, un peu frustré, parce que c'est intéressant, mais jai pas le sentiment de mieux comprendre le problème.
Je crois avoir compris une stat intéressante en début d'entretien, les villes représentant : - 2% des terres émergées - 50 à 70% de la population - 90% de la pollution Gros doute sur les chiffres sortis... Ce qui m'intéresserait aussi, c'est quelle serait la densité de population optimale. Parce qu'à faible densité, l'espace risque de devenir une ressource problématique, non ?
@@OllorbidaComment Ces chiffres sont en effet intéressants, mais pas du tout surprenants, et surtout ils ne disent pas grand chose quant au problème que pose la ville. En effet, si la pluart des gens vivent en ville 50-60%, il n'est pas étonnant que la majorité de la population soit issue des villes. Il resterait cependant à expliquer pourquoi la part de la polution issue des villes est plus improtante que la proportion de gens vivant en ville (50-60% < 90%). En effet c'est cette difference qui peut indiquer qu'il y a un problème. Mais là encore, il y a un biais. Les urbains sont en moyenne plus riches que les ruraux. Or la richesse est le premier indicateur de consommation et donc de pollution. Donc la difference entre les 50-60% et les 90% pourrait assez bien s'expliquer, non pas parce que l'organisation en ville est problématique, mais parce que les gens en ville sont simplement plus riches. Par conséquent, je suis pas sûr que dispatcher des riches dans des villages ne changent leurs émissions polluantes. A l'opposé une ville de gens moins riches pourrait très bien être assez sobre. Alors il est vrai que l'organisation en ville pousse a une consomation plus grande: vivant en ville il est très facile d'être tenté d'acheter plus, puisqu'on est plus exposé à tout ce qui est magasins, boutiques, bars, resto etc. Mais au delà de ça je vois pas de très bonne raisons qui font de la ville un problème. En outre, les problèmes de surconsommation, et de consomation polluante, peuvent être réglé (au moins partiellement) par un système de quota carbonne par exemple, sans jamais touché à l'organisation en ville. Donc même ces chiffres là ne disent que très peut de choses sur le problème que constituerait les villes.
Tout à fait d'accord, pour moi c'est un hors sujet, l'autonomie alimentaire n'est pas du tout une question de l'écologie. De plus, si les citadin.e.s allaient vivre en campagne, il faudrait quand même les nourrir. Bref tout son argument repose sur un homme de paille qui est l'autonomie alimentaire alors que la question qui m'importe c'est : est ce qu'on réduit les émissions de CO2 davantage en vivant en ville qu'en vivant à la campagne ? Et cette question n'est pas répondu du tout.
@@azurena_ il n'y a pas que ça comme problème, il explique aussi que la ville est de 6-8° supérieur à sa périphérie, ça va vite devenir invivable. Ensuite bien sûr que l'autonomie alimentaire est une question d'écologie: aujourd'hui il faut 7 cal d'energie pour produrie une calorie de nourriture, la faute à quoi ? à la mécanisation, aux engrais, tout des trucs dont tu as plus besoin si tu reviens à une petite échelle ou 1 personne en nourrit 100: dans ce cas les rendements explosent ceux des grosses productions d'aujourd'hui tout en étant écologiques donc en réduisant le CO2 et les pollutions des sols.
@@gofreegan1718 Bon l'histoire des 6-8°C c'est vrai mais surtout la nuit en fait, donc c'est un peu injuste de comparer ca à une fournaise. En fait je pense qu'il serait interessant de voir comment ca influence les temperatures maximales de la journée. Je suis à peu près sûr que l'influence est bien moins grande. Pour le reste, soit. Mon problème c'est qu'il n'en parle pas de ça. Seulement de l'autonomie alimentaire, sans jamais comparer les emissions et pollutions du system actuel avec celles du système qu'il propose. De plus, diminuer notre consommation de viande et de produut animaux réduirait beaucoup nos emission et impacte environnemental, sans toucher au mode de production lui même. Bien sûr il serait probablement souhaitable de toucher aussi au mode de production agricole. Mais je suis assez méfiant quant au prétendu super rendement des petites exploitations. Je pense que la question de comment changer ce système de production est question délicate avec plein de truc contre intuitifs. Faut aussi se rappeler qu'avant la mecanisation et engrais c'était 30-40% de la population qui travaillait dans l'agriculture.
Je ne comprends pas en quoi une métropole est un problème écologique, ce monsieur ne l'explique pas vraiment. En s'entassant dans des villes, on libère de la place ailleurs, on réduit nos distances parcourues individuelles qui ont un impact bien supérieur au transport de nourriture et de biens. Les villes ne sont pas autonomes et on y a chaud, absolument, mais ce n'est pas de l'écologie ça, c'est de la résilience. La ville pollue plus que la campagne, mais chaque urbain pollue moins qu'une personne vivant à la campagne (vélo, transports en commun). La ville a plein de problèmes énormes mais je ne vois pas en quoi c'est un "écocide" finalement.
Il y a un demi-siècle les zones rurales étaient plus peuplés que maintenant. La biodiversité, les écosystèmes (notamment les forêts étaient très impactées par l'homme de par sa présence) aujourd'hui en France elles ont tendance à augmenter, notamment du fait de la déprise agricole et donc des personnes qu'ils la quittent. Alors, maintenant avec 67 millions de français (et plus, avec les migrations climatiques et autres...) comment va ton "sauvé" la biodiversité avec une emprise plus importante (ou plus morcelé) sur les campagnes, en prennent en compte les besoins l'énergie (le confort auquel la plupart des Citadins), l'alimentation en clin aux saisonnalités et au choque climatique qui par ailleurs met déjà en exergue les rendements agricoles. Au final on ne fait que déplacer le problème. ("Questions" qui vient de mettre posé en privé, par un jeune agronome)
Etant également étudiant en architecture et faisantmon PFE en zone rurale je peux te dire qu'il y aura du boulot ! Juste pour organiser la filière biosourcée dans le bâtiment ya de quoi faire ;)
Travaillant dans un BE orienté Écologie, je peux te dire que tu prendras (ou le cabinet) les appels d'offres qu'il y a.. Sinon tu fais plus rien. Mais pour notre cas, les projets les plus écolo sont très souvent dans des villages.
Je suis pas dans l'architecture ou dans l'urbanisme mais ce sujet le plaît et m'intrigue. Je me demande si le challenge n'est pas de rendre les villes écolo et de rendre les structures que l"on soutenable et ecolo.
@@msybadack Le hiatus entre ville et écologie, c'est la surface nécessaire pour alimenter les villotiers, les transports que cela induit et qu'une ville étant peuplé de non-cultivateurs, il faut de l'énergie abondante pour que les agriculteurs aient une grosse productivité individuelle. Mais les villes romaines étaient probablement plus écolos que les campagne française aujourd'hui.
Radical, pertinent, inspirant. Je n'aime pas trop ce mot en politique mais il y a une forme de "vérité" qui se dégage de ces aspirations à mon sens, car je pense que cette répulsion pour le capitalisme et la civilisation urbaine est un sentiment diffus mais de plus en plus largement partagé. A nous de travailler à conscientiser tout ça ! Merci pour cet entretien et le travail de la chaine en général, je ne regrette pas un centime de donné ;)
Je suis sûr que Michel Onfray aurait bien aimé regarder cette vidéo. En tout cas c'est bien le cas pour moi et sa me donne envie d'acheter son livre et de m'instruire d'avantage à ce sujet. Merci pour votre bon travail, on a besoin de plus de personnes comme vous!
Enfin ! MERCI ! Ça faisait des mois que je m'ennuyais (depuis la vidéo sur la non violence et la critique du bouquin de Popovic) et vous avez réussi à trouver LA personne qui résume tout le processus tout en allant au bout du raisonnement. Je suis géographe et j'aurais tellement aimé suivre les cours de ce monsieur (encore merci pour cette pépite !). Rien de plus à dire à part de vous souhaiter bon courage, continuez dans cette voie ! PS: Julien, t'aurais peut être mieux fait d'aller en fac de géo plutôt qu'à Sciences Po, tu te serais tellement éclaté 😊🙌✊🏽 PPS: petite suggestion pour plus tard, un sujet sur le lien entre réappropriation territoriale, écologie et anarchie, notamment au travers des textes de géographes comme Elysée Reclus et compagnie (y a teeeeellement de références !).
Hello, Habitant en campagne et adorant cela, oui c'est clair que des villages plus autonomes et ne plus être forcé de rejoindre la ville, ça me tente bien comme idéologie. Par contre, je me pose des questions, sur "le progrès" en général. Plus de gens à la terre, devoir passer plus de temps et d'argent à se nourrir, on ne mettrait pas en danger la recherche ? Je parle de ce qui est en rapport avec la santé, la lutte contre le cancer, la maladie. Ou encore la production de médicaments. Aussi, en quoi la recherche/conquête spatiale pose problème ? Me semble que ce n'est pas l'industrie la plus polluante et elle à tout de même apporté un gain non négligeable. Elle permet d'une part de voir notre impact sur la planète mais aussi de prévoir la météo et les catastrophes qui vont avec. Est-ce que selon cette idéologie, partir à la conquête de Mars serait une mauvaise chose ? Ce ne pourrait être qu'une autre façon de vouloir sauvegarder notre espèce ? Désolé, c'est peut-être un peu hors-sujet, mais ça m'interroge.
Non ce n'est pas hors-sujet, c'est une question qui se pose avec les eco-lieux et les villes plus petites qui impliquent moins d activités et donc moins d impôts...Comment payer la santé, les retraites, la recherche, les périodes de chômage, l'éducation, la culture dans une configuration d eco-lieux et de petites villes qui rapportent moins d impôts?
Je vivais en Bretagne avant donc pas des grosses villes non plus, mais la je me suis installé au milieu de la France, dans des endroits où les villes ne dépassent pas 500-1000 habitants... Meilleur décision de ma vie !
J'ai l'impression qu'il confond écologie et autonomie... Quand on parle d'écologie on entend surtout par là la transition énergétique, ce qu'une ville fait mieux que la campagne par habitant (oui les villes pollue plus, et il faut aussi prendre en compte les gens qui habitent en dehors mais qui travail en ville...). d'un point de vue de l'autonomie je suis tout a fait d'accord c'est contradictoire avec le principe d'une ville surpeuplé. Mais je pense qu'il faut faire un choix, est-ce que c'est l'énergie ou l'autonomie alimentaire qu'il faut privilégié?
Il ne les confond pas. Elles sont indissociables. Être écologiste signifie physiquement parlant réduire son empreinte carbone... pour cela vous devez être moins énergivore. Moins vous êtes énergivore, moins vous êtes dépendant du système qui vous fournit l'énergie, ou même la matière - qui n'est en définitive qu'un condensé d'énergie ayant déjà complété son cycle d'émission de carbone - plus vous êtes mathématiquement autonome. Ce qui nous amène à votre erreur au sujet des villes qui ne font, hélas, pas mieux que la campagne même par habitant puisqu'elles importent toute leur nourriture dans de bien trop grands systèmes, très énergivores, je veux parler des supermarchés, dont le mix énergétique par rapport à l'achalandage de la clientèle est beaucoup trop élevé. Sans compter l'entretien machinisé des infrastructures, l'énergie nécessaire pour mécaniser l'ascension des citoyens dans les immeubles avec les ascenceurs, les lumières, ainsi que tous les emplois qui nécessitent ce que je viens de nommer et qui n'existent absolument pas à la campagne... Les villes sont littéralement comme des quasars au centre des galaxies.
@@petitbuddha il faudrait planter des arbres et non en couper... afin de créer une rotation et faire du bois de chauffage (c'est de l'énergie verte si coupé à la force des bras néanmoins...) mais si on prend par exemple l'Europe et ses 500 millions d'habitants, c'est déjà trop tard... 250 millions à la limite, on pourrait se faire assez de bois, mais là...
Ok pour le bien fondé des villes à taille humaine pour la démocratie. Mais niveau CO2, j'ai pas compris en quoi le mode de vie rural était mieux. Si au lieu d'être concentré dans des villes on s'étale, on va pas encore plus polluer? Ne faudra-t-il pas plus de transports? (les villes minimisent la distance maison-travail)? Ne faudra-t-il pas consommer plus d'énergie pour se chauffer? (les immeubles permettent de partager la chaleur). Ne faudra-t-il pas encore plus empiéter sur des terres où les animaux arrivent encore à vivre? Je n'ai pas la réponse.
c'est exactement ce que je me disais, certe il y à beaucoup d'inconvenients au ville, mais perso je vois aussi beaucoup d'avantages de ce type, donc à creuser...
Écoutes Jancovici faut faire du bâti dense avec des villes moyennes pour avoir une ceinture alimentaire suffisante pcq sans pétrole Paris tient pas, on peut faire des habitats denses mais avec 4000 personnes et pas 2 millions ca suffit
Super intéressant ! Ça ouvre les yeux sur beaucoup de choses et notamment le biais profondément culturel qui nous fait rester proche des grandes villes.
Cest surtout le travail qui nous fait rester près des grandes villes. Généralise le télétravail et les gens pourront vivre ou ils veulent, rouleront moins, il y aura moins de pollution, de CO2, de besoin de parkings..
Je vivais à Rennes avant, et j'ai eu l'opportunité de co-créer un écolieu et sanctuaire végane dans un minuscule village du Calvados. Et c'est vrai que ce lieu nous permet d'initier un début d'autonomie alimentaire, de fabriquer des choses nous-mêmes, de diminuer notre dépendance au système capitaliste, de créer des liens humains et sociaux plus forts qu'en ville. C'est un endroit qui nous ressemble et qui n'est pas dépolitisé. Et j'ai senti aussi une forme de déconnexion quand je vivais en ville, l'impression d’être hors-sol. Je ne pouvais clairement pas m'y épanouir, et manifester et s'engager pour l'écologie et les droits sociaux ne m'aurait pas aidée plus. Et merci pour cette vidéo !
je suis d'accord avec le fait que les villes ont plein de désavantage mais ils ont aussi plein de qualités notamment la capacité de concentrer les moyens et donc de réaliser bien plus de choses que avec des petits villages séparés de plus la concentration d'habitants favorise les innovations afin de poursuivre les progrès technologique et d'améliorer de niveau de vie de la population donc attention à ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain Je rappelle juste que les grandes idées politiques et les grands courants de pensée sont souvent nés en ville du à la concentration des hommes notamment la démocratie et les lumières Je rappelle également que les hommes se concentrant en ville ont laissé de nombreuses espaces vides ceux qui ont permis à la faune sauvage et à la forêt de revenir notamment les ours et les loups
Ce que défend Faburel c'est les alternatives post-urbaine, libertaires, de taille limitée, en opposition à la métropolisation historique et fondamentalement productiviste. Mais parle-t'il aussi de démographie, de densité de population, de réaménager le territoire à l'échelle de 70 millions d'habitants sans recourir à l'artificialisation et à la mise en culture excessives pour préserver ce qui reste des écosystèmes indispensables ? Sa proposition prend-elle en compte les grandeurs démographiques ?
Très bonne vidéo, qui vas donner pas mal de grain à moudre à mes réflexions, j'ai l'imprétions que l'intervenant cherche à se poser les vrai bonne question des problématiques actuels. merci
Oui, mais en même temps quand je vois les zones rurales devenir des banlieues avec des pavillons ou maisons avec jardins individuels, les belles pelouses bien tendues tous les week end et bien sure pas de place pour la nature, je préfère encore que les gens s'entassent en ville , ce qui est dommage c'est que les espaces habitables sont nombreux sur la planète, mais totalement déséquilibré, sans parler des conflits ou des crises humanitaires dont souffrent certaines régions ...
Je n'ai pas senti que l'argumentaire soulevé permettait de justifier les positions défendues. Vous devriez faire d'autres vidéos sur la question à partir de points de vue différents, que ce soit par des entrevues ou autrement. Par exemple, il est important d'aborder le débat conservation vs partage (sharing vs sparing) qui est relativement éclairant, surtout lorsqu'on s'intéresse à l'épanouissement des animaux d'espèces sauvages. Et également sur les limites écologiques de l'agriculture de proximité, où les rendements ne sont pas toujours les meilleurs selon les configurations du pays, par exemple dans les pays plus nordiques.
Pour moi, le nombre grandissant d'habitations en ville est censé de permettre au personne d'être proche de leurs lieu de travaille et des études. Si on s’étend horizontalement avec des habitations individuels, il y aura plus de véhicules sur les route et tant qu'il n'y a pas 100% des véhicules ne rejetant pas de CO2 ou un développement important des transports en commun écologique et abordable pour tous, je pense qu'alors les +8°C des cœurs des villes s'étendront au périphérie. Toujours si le projet est de s'étendre horizontalement les zones d'habitation alors on débétonnera et on enlèvera sans doute de l’asphalte par endroit mais pour en remettre autant ailleurs, voir en rajouter; j'espère que des calculs et des simulations seront faites régulièrement car j'ai l'impression que ces projets finiront par être contre productif.
100% d’accord. Les idéologues de tout bord sont dangereux. Tout cela est un problème d’optimisation du territoire, je ferai davantage confiance à un ingénieur comme Jancovici pour proposer des solutions réalistes et efficaces pour réduire l’empreinte carbone, énergétique, écologique, etc. des villes.
Salut Julien, encore une excellente vidéo. Etienne Chouard a rejoint notre mouvement citoyen Votez pour Vous. Nous avons un live avec lui le 8 juillet prochain et nous souhaitons savoir si tu veux en être et le rediffuser sur ta chaîne ? À très bientôt !
Bon, je suis content de ce résultat aux élections. Cependant,faut quand même vous rappeler que les écologistes ont moins la cotte en campagne alors que l'extrême droite c'est l'inverse. Sauf que Macron a sorti les petites communes, soit la majorité de la population, des statistiques. Donc en faite, peut-être que l'extrême droite est grande gagnante, sauf qu'on ne le voit pas par biais d'échantillonnage. Attention à ce que nous, écolo, ne nous laissons pas prendre par nos biais de confirmations
Merci pour cette interview. Pour l'instant je n'ai regardé que les 2/3 de la vidéo, mais j'ai l'impression que l'argument central est de dire que les villes ça pollue. Ça me parait une évidence puisqu'il y a plus de monde. Peut-être que c'est précisé dans le livre, mais est-ce que si tous les gens étaient répartis à la campagne la pollution globale baisserait ?
Dans le sens où la densité de population aura énormément baissé, cela permettra de localiser la production de nourriture et d’énergie et de donc supprimer l’afflux colossal de ressources que nécessitent les villes. C’est aussi un moyen de créer des villages auto gérés et démocratiques. C’est donc pas une simple question de population mais plutôt de sa gestion
Cest une question pour un ingénieur comme jancovici. Il faut faire des simulations, et voir non seulement la pollution mais aussi les émissions de CO2, la consommation en matières premières si les gens quittent les villes pour construire à la campagne, “l’asphaltisation” des campagnes etc.
Au début de la partie « quitter la ville », au sujet des eco-lieux, quels est-selon-vous la réponse à la question de l’obédience politique des personnes qui se lancent dans ce type de mode de vie posé par l’invité ?
Un télétravailleur même s'il pollue moins ne règle pas le problème énergétique puisque son travail ne consiste pas à créer des systèmes qui convertissent l'énergie mais à se faire vivre grâce à la consommation des autres.
Le partie Républicain a le plus de villes, le PS en second et EELV arrive en 3éme. EELV a fait un BOOM dans les villes de plus de 100 000 habitants, de 1 à 7 élus. Les villes de 100 000 habitants représentent 42 villes sur un peu moins 35000 communes (nombre fluctue chaque année). EELV est dans 41 Mairies au total, je ne sais pas le nombre total d'habitants (source: infographie France Info). C'est une percée, et c'est significatif au vue du nombre de personnes concernées. Néanmoins, 1 Maire, ça ne compte quand même que pour 1 ! Excellente analyse.
Ce monsieur comme dit ailleurs parle très bien, mais je ne suis pas spécialement en accord. Tout comme l'industrialisation génère une économie d'échelle, la ville en propose une aussi. Les réseaux structurels de la ville ajoutent une proximité qui permet : - de limiter l'impact écologique sur les terres. Si on migre les personnes citadines à la campagne, la superficie occupée, la bétonisation etc. serait énorme ! - de faire des économies "matérielles" : réseau d'eau, réseau électrique ou internet, réseau routier - de limiter les modes de déplacement polluants (transports en commun, vélo, marche) - et bien d'autres... Pour moi, toute cette utopie n'est pas vraiment applicable et souhaitable à grande échelle. J'ai beaucoup de mal avec l'extension de ma ville de résidence (immeubles qui poussent en permanence), mais il faut aussi sans nul doute faire face à la réalité démographique...
Ça soulève aussi pas mal de question pour ce qui est de la culture, des usines (on aura toujours besoin d'encre, de béton, de certains produits plastiques, etc...), de la distribution/du transport, du développement de la science... Comment intégrer cette part de nous dans ces sociétés alternatives?
En résumé c'est utopique d'imaginer une grande ville écologique, donc aller créer des communautés autonomes au fond des campagnes. En gros les gens qui ont votés ecolo dans les grandes villes sont des rêveurs.
Super pour ta vidéo. Si tu venais à faire une vidéo sur les éco-lieux en Norvège je veux bien subventionné l'aller d'un bille d'avion. Bonne continuation.
Tout se resume en un mot : "surpopulation". La ville, de se point de vu, est assez efficace, elle permet d'augmenter la population sans avoir une augmentation linéaire de la consommation des biens et de l'énergie. La fin des grandes villes permettra au gens de se rapprocher de la terre et de comprendre qu'il n'est pas souhaitable d'augmenter encore et encore notre population.
Alors, je ne prétends pas tout comprendre, mais si ce que propose Guillaume Faburel c'est de bâtir et s'étendre horizontalement avec des habitations individuel et réussir à avoir une autonomie alimentaire c'est pour moi utopique et improbable. Je pense qu'il faudrait empiler et enterrer nos zone industriel et commerciales et garder au dessus assez de terre pour faire des cultures ou avoir de plus en plus de toit végétalisé même au dessus des routes et parkings, j'admet que dans ce cas il faudrait changer drastiquement notre vie et construire des filtre d'air.
c'est sûr, toutes ces initiatives de végétalisation du milieu urbain, c'est mettre un pansement sur une fracture ouverte. Mais au final ne serais-ce pas le début d'un mouvement de "désurbanisation" des métropoles ?
Si l'on considère la population française qui est actuellement de 67 millions d'habitants, je ne pense pas que abolir le modèle de la ville serait un avancement écologique... L'étalement urbain (car oui moins de métropoles signifierait plus d'espaces urbanisés et plus d'empiètement sur la biodiversité) qui en résulterait causera probablement une dépendance des citoyens aux moyens de transports les moins verts dont le modèle reste la voiture et ainsi une augmentation des émissions de CO2 par habitant. De nombreuses études montrent que les villes les plus denses sont les villes les plus écologiques. De plus, pour aller au-delà de la première incohérence qui me semble déjà suffisante pour rejeter la proposition, le projet de mettre fin aux grandes villes (pour reprendre le titre du livre) rencontre l'obstacle de la réalisation autant économiquement que politiquement (il est déjà très compliqué de moderniser les villes). Pour résumer, même si je suis d'accord avec M.Faburel sur la faible autonomie alimentaire des villes, le modèle n'est à rejeter en aucun cas. Promouvoir proximité, densité, diversité des zonages pour réduire les migrations pendulaires et commencer à isoler les habitations de manière efficace sont des outils qui devraient être préconisés car plus réalistes et plus écologiques.
Je suis pas sûr que ce soit vraiment une victoire, ni même une preuve que les gens deviennent plus conscients de l'urgence écologique... J'ai plutôt l'impression que les gens ont surtout voté Ecolo pour ne pas voter FI, RN, et surtout, pour ne pas voter En Marche.
@l'inconnu connu Perso je note une prise de conscience croissante de l'impact individuel sur les différentes formes de vie ; pas dans toute les classes sociales certes, mais ça vient, les gens en parle.
Yes, je recommande de lire Bookchin aux gens qui ont trouvé ces réflexions intéressantes. L'écologie sociale et le municipalisme libertaire c'est de lui. C'est une approche théorique et avec des faiblesses, mais la lecture est vraiment intéressante. Pour commencer je recommande la lecture de l'ouvre de sa compagne Janet Biehl "le municipalisme libertaire"
L'écologie ne peut s'accompagner qu'avec un changement total du model économique car c'est là que se situe l'origine de notre problème. Nous devons repensé le travail et notre rapport au monde.
Exactement. Implaquable vérité qui n'émerge pas assez au-dessus de la masse des discours charlatambrouillants des blablateurs professionnels reconnus et certifiés "oui oui" dans les médias. C'est pourtant tellement évident ! - oui mais c'est impossible ! - Pourquoi ? - parce que consommation = emplois ! - ...heu ...ah ! consommation = emplois... mal payés ! et chômage et chute vertigineuse généralisée du niveau de vie... ok... Oui, donc en fait la fin du consumérisme, c'est pas impossible, c'est juste souhaitable )
Très bonne interview merci pour votre boulot 👍 J'aurais aimé avoir son avis sur le Chiapas, au Mexique, ça m'a un peu manqué. D'ailleurs, celà pourrait être intéressant d'inviter Jérôme Bashet à ce sujet ! Petite suggestion 😉🍀
Moi ce qui m'interpelle c'est que dans toute les images d'éco-lieu, de ferme autonome, et autre lieu alternatif, on ne vois presque que des jeunes gens entre 20 et 40 ans. Question, que deviennent les personnes âgées dans ces lieux? On les envoie à la maison de retraite? On les remets à la charges des "bourgeois"?
Sans doute que les habitants plus jeunes prendraient en charge la personne en question. En tout cas, personnellement c'est ce que je ferais. Les maisons de retraite ne sont pas une fin de vie désirable pour qui que se soit, et les personnes qui s'y trouvent sont souvent isolées, ou alors les enfants ne veulent pas la prendre en charge à cause de leur travail. Un système où on s'extrait du travail nous laisserait plus de temps pour aider nos ainés plutôt que de les laisser aux mains d'inconnus.
@@oraxy5293 Ce genre de lieu existe depuis plusieurs dizaine d'années, que sont devenus les "anciens"? Je crois surtout que ce genre de communauté ne tiens pas dans le temps, les tensions finissent par naître, et la communauté se dissous. Les gens de la communauté se retrouvent au RSA, à faire des petits boulots, à moins que leurs parents leur lègue leurs fortunes.
Écologiques au sens biologique et organique oui, les matériaux et structures étaient en matériaux naturels (même si la chaux déjà connue était déjà tres gourmande à produire, donc pas si "durable" que ça même si naturelle) tous potentiellement compostables, même les parties métalliques. Ensuite ne pas oublier que ces villes et ces sociétés, notamment urbaines, se sont construites dans une certaines négation de l'humain, par travailleurs non libres non payés (esclavage), non libres payés (voir l'engagisme, pratique post abolition de l'esclavage), libres payés mais exploités etc. L' Ecologie aujourd'hui c'est bien vivre, de manière durable,mais aussi pour le maximum de monde, pas sur le dos de malheureux. Je termine en étant d'accord avec toi sur le principe. Personne ne cherche à revenir dans ces villes pour plein de raisons (hygiène des villes médiévales ,mode de vie, droit et règlement de l'époque), mais ce qui est bon à prendre comme inspiration pourquoi pas. Mais tout n'est pas transférable tel quel. À voir si ce qui est bon à prendre n'est pas trop lié à ce qu'il y a de mauvais ( ou tout du moins à ce qu'on a pas envie de garder)
Hermel J. Évidemment qu’elles étaient autonomes alimentairement. Ils avaient pas de transports frigorifiques en camions ou en avions. Tout devait être amené par charrettes en quelques jours d’as un rayon de quelques kilomètres.. Faut arrêter avec l’obsession de l’autonomie. C’est pas l’alpha et l’oméga de l’écologie non plus.. T’es sur UA-cam, tu es clairement pas autonome.
@@Memoiana La réponse n'est pas si évidente, beaucoup crevaient la fin, notamment parmis les non libres et libres de petite condition, même si la subsistance était possible notamment par le chapardage ou le don aux nécessiteux. Donc les élites urbaines oui, mais précisément l'autonomie alimentaire est un geand enjeu des autorités urbaines, quelques soient les époques, quelques soient les zones géographiques. La ville a toujours fait peur justement parce que des émeutes frumentaires (=liées au pénuries alimentaires , surtout de pain, fait avec un blé, le froment) étaient susceptibles de se déclencher. Pour plein de raisons : mauvaise récolte, mauvaise gestion des stocks (consommation) mauvaise conservation des stocks, spéculation (oui déjà). Autonome alimentairement : pas si sûr pour tout le monde (sous alimentation), et certainement pas de qualité ou diversifiée pour tout le monde non plus (malnutrition). Donc autonome... bof en pressurant les territoires alentour et en prélevant des tribus oui, mais l'autonomie ce n'est pas la survie non ? c'est organiser à petite échelle une vie d'un certain confort, défini par soi (La chaine Ma ferme Autonome dit souvent qu'il veut arriver à faire ses pizza de A à Z, du blé aux tomates, c'est son niveau de confort visé par lui, entre autres critères), en réduisant les liens de dépendance au maximum avec le monde alentour, mais sans les supprimer ce qui serait illusoire.
Xavier LE MOING Votre commentaire est très intéressant, notamment sur les grandes famines les inégalités et la difficulté de nourrir les populations des villes par le passé (mais aussi les campagnes..) Mais je n’en tire pas la même conclusion que vous du tout. si une année les semis gèlent en Mai et qu’on a sécheresse en Juin et Juillet, il la fait comment sa pizza de À à Z Mr. Ferme autonome? Il va acheter de la farine et des tomates à la supérette du coin. C’est facile de parler d’autonomie tant qu’on a plein de filets de sécurité alimentaires pour s’approvisionner avant, durant et après ses petites expériences Vantées sur UA-cam. Les gens réellement autonomes alimentairement dans les pays “en voie de development” sont complètement dépendants des caprices de la météo, les invasions de criquets, etc. comme l’étaient nos anciens il y a pas si longtemps.. Malheureusement donc, autonomie véritable et confort me semblent être antinomiques.
Tout à fait d'accord avec l'histoire des modes de vie urbain à la campagne, j'habite un petit village et l'énorme majorité de mes connaissances passent leur temp de la même manière qu'un citadin.
Par rapport à la comparaison entre Sheffield et Lyon, regardez sur Map ou autre, Sheffield a l'air d'être principalement composé de maison individuel, exactement comme semble proposer Guillaume Faburel, et Lyon a l'air entouré de champs, Sheffield a une superficie 7 fois plus grande que Lyon. Il me semble que garder des champs ou reboisé, voir faire un mix et y faire de la permaculture aurait une meilleur rendement et permettrait d'avoir une plus grande autonomie alimentaire, pour le peu que toutes ces terres soient la propriété de l’agglomération et une interdiction d'y construire quoi que ce soit. Je ne suis pas professionnel de l'agriculture mais j'aimerai bien que quelqu'un connaissant ce domaine puisse en parler et confirmer ou infirmer mes propos.
Si maintenant les écolos pouvaient se mettre à la zététique, ce serait parfait. (soyons optimiste) Salut julien, ce serait cool de parler un peu du shift project de la bande à jancovici. Je sais il n'est pas expressément pour la décroissance ni contre la société indus mais c'est, à mon avis, le seul à réfléchir à un projet social cohérent.
Euh non merci, les zététiciens c'est les gens qui s'imaginent rationnels mais qui viennent nier les sciences sociales, et qui vivent dans le fantasme de l'humain in-ninfluençable ce qui leur fait dire toutes sortes de conneries et les rend perméable à toutes les idéologies libérales, voire même fascistes comme Gastronogeek qui vient nous expliquer que la dictature c'est pas si mal parce que les gens obéissent et je parle même pas des énormités pondues par la tronche en biais contre les féministes tel que mentir sur l'état des sciences pour défendre l'origine naturel du dimorphisme sexuel . Les gens qui se disent zététiciens représentent plus une secte qu'autre chose, ils font du prosélytisme en prétendant détenir une vérité qui est en réalité la défense de leurs idéologies crasses sous couvert de rationalité comme s'ils l'étaient plus que les autres. Spoiler : non en fait ils sont parfois mêmes pires puisqu'ils ignorent leurs propres biais
Autant que faire se peut: - Télétravail généralisé - vélo en ville - arrêter la construction de parkings, l’étalement des villes - conservation des terres, développement de l’autonomie alimentaire.. Ca serait un bon début, non?
Pour information, nombre de petites villes voient leur population décroître: pourtant le locatif comme l’accès à la propriété sont pour ainsi dire donnés en comparaison des grande métropoles. Les maires se battent pour préserver et essayer de développer la résilience de ces communes qui ne bénéficient pas ou ne disposent que de très peu d'aides de l'état (fermeture des hôpitaux, des écoles, disparition des emplois, ...). Je suis d'accord : l'avenir de notre société passera nécessairement par la fuite de ces métropoles qui aspirent l'argent public et ne permet pas aux moins nantis de s'en sortir. Vive MONTLUCON....
Moi citadine convaincue, j'ai déménagé dans un grand village de 7500 habitants il y a 20 ans. Aucun regret ! Ma qualité de vie est bien meilleure et je ne retourne "en ville" que par nécessité absolue. La seule chose qui serait à améliorer est le maillage et l'intermodalité des transports en commun.
En France, la densité de population est de 107 habitant-es par km², soit environ 10m² par personne, et c'est sans compter les forêts champs etc. C'est une donnée primordiale dans le projet d'abandon des villes, et Guillaume Faburel l'écarte d'un revers de main avec son affirmation "si on multiplie le nombre d'habitant-es par 700 ou 1000 m2, on obtient à peine le quart de la surface du pays", dès lors, comment le prendre au sérieux ?
_" 107 habitant-es par km², soit environ 10m²"_ Un km2 c'est 1 000 000 m2, si jamais (1000x1000). Ca fait donc ~ 1000 m2 par personne, pas 10. Ca a être difficile de te prendre au sérieux ;-)
J'avais complètement zappé ce gouffre entre les m² et les km² :/ du coup il me semble que l'on s'éloigne encore plus des 1000m² par personne avec le 1 000 000 m² divisé par 107 personnes = 9345m² par personne
J'étais sceptique sur la possibilité de caser tout le monde avec une surface suffisante mais après lecture des commentaires j'ai été convaincu. Par contre, le point que je ne vois nulle part c'est comment on peut gérer les métiers nécessaires mais pas productif en terme de nourriture comme les pompiers, les médecins & co. En plus, ils vont avoir besoin d'une industrie pour des camions de pompier, du matériel médical & co. Tout cela pousse à une concentration de population assez importante. Les eco-village me semblant très dépendant des villes adjacentes pour les services de secours, le matériel nécessaire à la culture, etc.
Les villages pourraient être indépendant mais nous de même se mettre d'accord sur leur industrie, et par exemple, un village sur 10 ou 20 serait en charge de produire du matériel médical. Les villages pourraient aussi s'allier pour construire des hôpitaux et centres médicaux un peu partout et facilement accessible. Une certaine autonomie implique forcément de l'entraide.
Mais on vous attend ! Sur votre petite montagne avec deux plans de tomates une vache et une rivière ça à l’air merveilleux ! Mince 🤷🏼♂️ les vaches ça pollue.. bon bah seulement des tomates bon courage ! Et même en campagne les gens vivent comme en ville ils font 50 km pour faire leurs courses à lidl, achetent 3 oeufs au feemier du coin et se prennent pour des ecolos
Cest clair... Genre les “campagnards” n’ont pas de maisons chauffées au mazout, ne roulent pas en diesel, ne s’habillent pas, ne mangent pas et ne consomment pas de produits d’importation.. Déplacer tous les habitants des villes vers les campagnes veut juste dire encore moins de place pour la biodiversité avec toutes les maisons, les murs, routes et clôtures..
Superbe interview. Une question cependant, je comprends bien le problème des métropoles, de la densité de population et de la déconnexion inhérente de celles ci avec ce qu'elles consomment. Mais que se passerait il si la population des villes se disperesserait au sein de notre territoire ? Réponse dans cette vidéo pour le territoire Francais, OK. Mais c'est déjà pas facile pour la France alors quand est-il des villes de Chine, d'Indonésie, d'Amérique du Sud ? Je pense que lutter comme vous le faites en France est indispensable, mais avoir conscience de la réalité des gens du monde est indispensable, car tout ceci est un problème commun
Le problème pour moi serait surtout dans les îles / archipels. La plus grosse mégapole doit encore être Tokyo qui possède notamment un réseau de transport en commun très efficace. De un, le Japon n'a peut-être pas la place pour tant d'habitants (parce que tout est vraiment dense et compact à Tokyo). De deux, est-ce que ce changement seul (d'éclater mes grandes villes) ne risquerait pas de générer des recours massifs aux transports individuels ?
Merci pour cette vidéo et cette interview, mais je reste sur ma faim. Beaucoup d'idées et de métaphores, pas assez de projets concrets. C'est aussi tout notre rapport au travail qui est remis en question, qui va donc aller convaincre les entreprises de s'installer en campagne? Qui va valoriser la production et la consommation locale? Qui va souhaiter restreindre ses déplacements et vivre à l'échelle de sa ville / région dans un monde ultra mondialisé? Je vais essayer de me procurer ces bouquins, peut-être que ce sera + concret
La vidéo est très intéressantes et déjà bien poussé mais je me dis que c'est dommage de parler d'espace urbain sans parler de collaboration entre l'espace urbain et l'espace rural. Car toutes sociétés ayant une certaines tailles ne peut pas être totalement autonome. Et les espaces ruraux sont relativement proches des espaces urbain pour favoriser une certaines autonomie. Je trouve que c'est dommage d'opposer et de pas prôner une collaboration.
Il me semble que M. Kratos parle d’une façon trop familière pour une entrevue assez formelle avec un écrivain-intellectuel lorsque M. Faburel répond toujours d’une façon correcte, ne pas tutoyant son interlocuteur, disant « ne pas », « nous avons, » etc. Il s’exprime bien et nous donne envie de lire son livre pour nous convier à envisager de différentes idées pour mieux écologiser les grandes villes telle que la mienne, Chicago. 🌆 🪴🌳
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@@Paiccitronk Sauf qu'il ne me semble pas qu'il soit ici question d'indépendance "financière"... J'imagine qu'il s'agirait plutôt d'une indépendance de propos, de ton, de choix des sujets, ce genre de choses... ^^
Je ne me réjouis pas forcément de la victoire des PARTIS écolos, mais je me réjouis de la victoire du SOUHAIT écolo du peuple. C'est un signe malgré tout. En ce sens, c'est positif.
Pareil !!!!!
1up4u moins de 10% de bulletin de vote écolos sur 100% des inscrits te suffise pour établir ce constat ?
@@aziont Effectivement. Je sais... L' espoir fait vivre. Ca reste quand même une "victoire", entre guillemets, même si elle est petite.
Même si l'échantillon est petit, ça donne de bonnes raisons de penser que le reste de la population doit être sur la même ligne
Exactement
1up4u le souhait ecolo ne se manifeste pas dans les votes mais dans la rue. Quand je vois comment les gens jettent des bouteilles de verres (juste ça, pas besoin d’aller plus loin) je vois que la cause est déjà perdu.
Il y a aussi un vrai travail éducatif à faire, tant que les gens ne comprendront pas cette chose : « à toujours vouloir acheter l’article le moins cher (et aussi neuf) vous détruisez la planète à petit feu».
Si vous likez beaucoup cette vidéo et que vous la partagez un peu partout, on pourra essayer d'interviewer le nouveau maire écolo de Lyon et le nouveau président écolo de la métropole lyonnaise pour leur demander concrètement ce qu'ils ont prévu de faire pour rendre cette ville soutenable écologiquement ! ;)
Julien EELV est incompatible avec l'écologie car il y a l'Europe est faut changer les traiter européens il faut unanimité
Bonjour 😊
10% de likes c'est la base et les dislikes pour LA PUB DE M....
Cordialement ☺
Et celui de Marseille ?
@Olivier Emery faut activer l'article 50 du TFUE et décider de notre propre politique
Plutôt Strasbourg
Il y a quand même quelque chose qui me chiffonne : si on s'éparpille partout sur la planète, même pour vivre ecologiquement, on continue alors à empiéter sur les habitats des autres espèces, et ça, c'est vraiment très mauvais pour la biodiversitée, non????
Si on quitte tous les villes, à un moment, il y a des bâtiments qu'on laisse derrière nous, et on construit d'autres endroits où habiter. Même si ceux-ci sont plus écologiques, n'est-ce pas aller à l'encontre de la décroissance ? Aujourd'hui, j'aimerais vivre dans un autre environnement. Mais d'un autre côté, je me dis qu'il faut faire avec ce qu'on a, faire durer ce que nous avons le plus longtemps possible, pour éviter de gâcher, et de dépenser de l'énergie, même si c'est pour construire plus écologique. C'est moins glamour de rester dans mon quartier défavorisé, dans une passoire thermique et dans un environnement qui ne me convient pas par certains côtés. Mais faire avec ce que j'ai, c'est aussi renoncer à quelque chose qui serait plus en accord avec mon idéal. Je trouve que c'est bien d'essayer d'autres choses, d'expérimenter. Mais il faut aussi expérimenter dans des environnements qui ne sont pas idéaux.
Aujourd'hui, les territoires moins denses que les villes (les espaces les plus ruraux comme les villes dites "petites" et "moyennes") sont une réserve inimaginable en termes de bâti. Des centaines de milliers de logements et de bâtiments entiers sont aujourd'hui vacants (la faute à l'exode rural, mais aussi, et surtout, faute à la sur-production de logements dans toutes les échelles de territoires). Avant de penser à construire des logements pour habiter hors de la ville, on peut déjà commencer par ré-habiter ceux qui ne le sont pas.
@@romanedantcikian Tout à fait exact, à ceci près que de nombreux "logements vacants" comptabilisés ainsi sont dans un état de délabrement tel qu'ils sont proches de l'effondrement, sont insalubres, regorgent d'amiante et de tuyaux plombés, ou servent tout simplement de granges, de remises ou de débarras. Je connais des villages où la moitié des maisons ne tiennent que parce qu'elles sont mitoyennes, et où celles aux extrémités s'effondrent les unes après les autres...
On est loin de la définition "urbaine" du logement vacant, où à partir du moment où un logement du bâtiment est occupé, l'ensemble bâti doit être maintenu dans un état structurel correct.
Les grandes villes abandonné redeviennent très vite naturel, en quelques années
Je ne vois pas tant le problème dans la construction ou la réhabilitation du parc immobilier. C'est ce que nous faisons déjà a tord et a travers pour le profit. Donc je pense qu'on peut se dire qu'investir pour désengorger les villes ça nous permettra de reloger les gens en milieux rurale.
Mon soucis se produit plus dans le fait que aujourd'hui nous avons une densité de population de 105hab/km2... Peuton vraiment créer un exode urbain qui ne réduira pas les environnements naturels déjà existant ? Quelle limite doiton donner a un regroupement de population pour maximiser le ratio préservation des environnements naturels / autonomie communautaire ?
Prendre un peu de terres qui sont déjà déboisées comme des champs, et revégétaliser. Laisser les forêts tranquilles. Arrêter de tondre le gazon et laisser les insectes vivre dans les grandes herbes. Planter des arbres (agroforesterie) dans son jardin pour créer des espaces vivants ou les oiseaux auront leur place. Arrêter les herbicides, pesticides, et tous les produits toxiques et apprendre aux agriculteurs comment produire des aliments sains plutôt que de continuer a les former en tant qu''"exploitants agricoles"... L'homme doit réapprendre a vivre en harmonie avec la nature et non la combattre.
Je suis impressionné par l'éloquence de cet homme
Facilement influencé par quelqu'un qui a trop de temps pour penser, plutôt.
@@gaelgauth8470 pas compris
@@gaelgauth8470 C'est un chercheur, c'est son métier de penser, d'écrire, de s'exprimer clairement et de manière convaincante. On a besoins de gens comme ça tu sais, surtout de nos jours
@@gaelgauth8470 c pas plus énergivore qu'autre chose.
@@gaelgauth8470 Vous avez essayé de vivre sans cerveau ? Une société c'est pareil, on a besoin aussi de gens qui pensent et qui parlent aux autres.
Merci à toi Julien et à ton équipe, pour votre travail, cette bouffe d'air pur ! :)
Et merci à vous Monsieur, je m'en vais de ce pas, acheter votre livre ! :)
Après Jadot dit que le libéralisme c bien, qu il n est ni de droite ni de gauche et qu il est d accord avec la réforme des retraites
Livre commandé pour ma part !
Contenu très intéressant, ce genre de format est vraiment cool (mais les live aussi, continue à faire pleins pleins de liveee)
Bravo à toute l'équipe
Bravo et merci pour cette interview inspirante ! 🙏♥️🌏
S'il vous plait, ne mettez pas de musique par dessus les propos de l'invité. Sinon on peut pas se concentrer sur ce qu'il raconte.
D'accord, c'est discriminant pour les durs de la feuille. Que ceux qui veulent de la musique en même temps se débrouillent. Vive l'autonomie.
Merci pour la qualité de vos reportages! Une bouffée d'air, d'espoir et de motivation pour continuer dans la lutte et la création d'un monde meilleur!
Merci pour cette interview très intéressante. Personnellement, il y a longtemps que je n'ai plus confiance dans l'écologie politique. Ils sont devenus des politiciens comme les autres. Ceci dit, le message des Français est clair, ça, c'est de l'espoir.
Merci à vous et votre invité d'avoir osé poser le constat accablant avec lucidité...du coup, j'ai envie de vous partager ceci: Comment rester écolo sans finir dépressif ?
[...] L’essentiel est de parler, de partager. Ne restons pas seuls face à nos déprimes, nos envies… (...)
Certains se sentent responsables, coupables de la situation actuelle, d’autres pas du tout. La culpabilité peut être un levier pour changer.
Bien dosées chacune de ces émotions : la colère, la douleur, la tristesse et la peur peuvent être des leviers pour engendrer le changement.
Dans son ouvrage, Laure Noualhat propose des outils qui l’ont aidée à sortir de l’éco-dépression : la réconciliationavec soi-même, la médiation, des rituels chamaniques, la sororité, la gratitude, le rire, la reconnexion avec la nature et l’établissement de liens avec des personnes qui avancent, innovent, qui irradient notre quotidien, qui lui donne du sens.[...]
www.rtbf.be/lapremiere/emissions/detail_tendances-premiere/accueil/article_comment-rester-ecolo-sans-finir-depressif?id=10518610&programId=11090
Vidéo interessante, mais j'ai du rater qqch 🤔. J'ai du mal a voir les problèmes que posent la ville: Il affirme qu'on peut pointer les problemes de la ville pendant des heures, mais il n'en explique qu'un seul (sauf si j'ai raté un truc dans son explication), à savoir l'autonomie alimentaire. Il argumente assez clairement et de manière convaincante que les villes ne peuvent pas etre autonomes alimentairement. Mais il s'arrête là. Il dit même pas en quoi c'est un problème. Pourquoi voudrait on être autonome ? En quoi est ce un problème de ne pas l'être ? C'est un peu comme s'il était aqui que lautonomie alimentaire intra cité est souhaitable. Mais ça me laisse sur ma faim.
Et c'est comme ça tout du long de la vidéo: une affirmation qu'il est clair que la ville n'est pas soutenable, sans expliquer pourquoi (hormis la partie alimentaire).
Sans ce pourquoi j'ai du mal a adhérer à l'alternative proposée... Pourquoi je devrait passer plus de temps à produire mes produits ? J'ai peut-être d'autres idées en tetr, d'autre projets qui font que j'ai pas envie de passer tant de temps à produire ma nourriture.
Bref, un peu frustré, parce que c'est intéressant, mais jai pas le sentiment de mieux comprendre le problème.
Je crois avoir compris une stat intéressante en début d'entretien, les villes représentant :
- 2% des terres émergées
- 50 à 70% de la population
- 90% de la pollution
Gros doute sur les chiffres sortis...
Ce qui m'intéresserait aussi, c'est quelle serait la densité de population optimale. Parce qu'à faible densité, l'espace risque de devenir une ressource problématique, non ?
@@OllorbidaComment
Ces chiffres sont en effet intéressants, mais pas du tout surprenants, et surtout ils ne disent pas grand chose quant au problème que pose la ville.
En effet, si la pluart des gens vivent en ville 50-60%, il n'est pas étonnant que la majorité de la population soit issue des villes.
Il resterait cependant à expliquer pourquoi la part de la polution issue des villes est plus improtante que la proportion de gens vivant en ville (50-60% < 90%). En effet c'est cette difference qui peut indiquer qu'il y a un problème. Mais là encore, il y a un biais. Les urbains sont en moyenne plus riches que les ruraux. Or la richesse est le premier indicateur de consommation et donc de pollution.
Donc la difference entre les 50-60% et les 90% pourrait assez bien s'expliquer, non pas parce que l'organisation en ville est problématique, mais parce que les gens en ville sont simplement plus riches.
Par conséquent, je suis pas sûr que dispatcher des riches dans des villages ne changent leurs émissions polluantes. A l'opposé une ville de gens moins riches pourrait très bien être assez sobre.
Alors il est vrai que l'organisation en ville pousse a une consomation plus grande: vivant en ville il est très facile d'être tenté d'acheter plus, puisqu'on est plus exposé à tout ce qui est magasins, boutiques, bars, resto etc. Mais au delà de ça je vois pas de très bonne raisons qui font de la ville un problème.
En outre, les problèmes de surconsommation, et de consomation polluante, peuvent être réglé (au moins partiellement) par un système de quota carbonne par exemple, sans jamais touché à l'organisation en ville.
Donc même ces chiffres là ne disent que très peut de choses sur le problème que constituerait les villes.
Tout à fait d'accord, pour moi c'est un hors sujet, l'autonomie alimentaire n'est pas du tout une question de l'écologie. De plus, si les citadin.e.s allaient vivre en campagne, il faudrait quand même les nourrir.
Bref tout son argument repose sur un homme de paille qui est l'autonomie alimentaire alors que la question qui m'importe c'est : est ce qu'on réduit les émissions de CO2 davantage en vivant en ville qu'en vivant à la campagne ? Et cette question n'est pas répondu du tout.
@@azurena_ il n'y a pas que ça comme problème, il explique aussi que la ville est de 6-8° supérieur à sa périphérie, ça va vite devenir invivable. Ensuite bien sûr que l'autonomie alimentaire est une question d'écologie: aujourd'hui il faut 7 cal d'energie pour produrie une calorie de nourriture, la faute à quoi ? à la mécanisation, aux engrais, tout des trucs dont tu as plus besoin si tu reviens à une petite échelle ou 1 personne en nourrit 100: dans ce cas les rendements explosent ceux des grosses productions d'aujourd'hui tout en étant écologiques donc en réduisant le CO2 et les pollutions des sols.
@@gofreegan1718 Bon l'histoire des 6-8°C c'est vrai mais surtout la nuit en fait, donc c'est un peu injuste de comparer ca à une fournaise. En fait je pense qu'il serait interessant de voir comment ca influence les temperatures maximales de la journée. Je suis à peu près sûr que l'influence est bien moins grande.
Pour le reste, soit. Mon problème c'est qu'il n'en parle pas de ça. Seulement de l'autonomie alimentaire, sans jamais comparer les emissions et pollutions du system actuel avec celles du système qu'il propose.
De plus, diminuer notre consommation de viande et de produut animaux réduirait beaucoup nos emission et impacte environnemental, sans toucher au mode de production lui même. Bien sûr il serait probablement souhaitable de toucher aussi au mode de production agricole. Mais je suis assez méfiant quant au prétendu super rendement des petites exploitations. Je pense que la question de comment changer ce système de production est question délicate avec plein de truc contre intuitifs.
Faut aussi se rappeler qu'avant la mecanisation et engrais c'était 30-40% de la population qui travaillait dans l'agriculture.
Je ne comprends pas en quoi une métropole est un problème écologique, ce monsieur ne l'explique pas vraiment. En s'entassant dans des villes, on libère de la place ailleurs, on réduit nos distances parcourues individuelles qui ont un impact bien supérieur au transport de nourriture et de biens. Les villes ne sont pas autonomes et on y a chaud, absolument, mais ce n'est pas de l'écologie ça, c'est de la résilience. La ville pollue plus que la campagne, mais chaque urbain pollue moins qu'une personne vivant à la campagne (vélo, transports en commun). La ville a plein de problèmes énormes mais je ne vois pas en quoi c'est un "écocide" finalement.
Il y a un demi-siècle les zones rurales étaient plus peuplés que maintenant. La biodiversité, les écosystèmes (notamment les forêts étaient très impactées par l'homme de par sa présence) aujourd'hui en France elles ont tendance à augmenter, notamment du fait de la déprise agricole et donc des personnes qu'ils la quittent. Alors, maintenant avec 67 millions de français (et plus, avec les migrations climatiques et autres...) comment va ton "sauvé" la biodiversité avec une emprise plus importante (ou plus morcelé) sur les campagnes, en prennent en compte les besoins l'énergie (le confort auquel la plupart des Citadins), l'alimentation en clin aux saisonnalités et au choque climatique qui par ailleurs met déjà en exergue les rendements agricoles. Au final on ne fait que déplacer le problème.
("Questions" qui vient de mettre posé en privé, par un jeune agronome)
Merci. Un peu de bon sens.
Leur utopie autonomiste marche que si tous les habitants des villes disparaissent dur jour au lendemain.
En tant qu’étudiant en architecture j’espère avoir le choix de construire en dehors des villes !
Etant également étudiant en architecture et faisantmon PFE en zone rurale je peux te dire qu'il y aura du boulot ! Juste pour organiser la filière biosourcée dans le bâtiment ya de quoi faire ;)
Travaillant dans un BE orienté Écologie, je peux te dire que tu prendras (ou le cabinet) les appels d'offres qu'il y a.. Sinon tu fais plus rien.
Mais pour notre cas, les projets les plus écolo sont très souvent dans des villages.
Connais-tu hundertwasser ?
Je suis pas dans l'architecture ou dans l'urbanisme mais ce sujet le plaît et m'intrigue. Je me demande si le challenge n'est pas de rendre les villes écolo et de rendre les structures que l"on soutenable et ecolo.
@@msybadack Le hiatus entre ville et écologie, c'est la surface nécessaire pour alimenter les villotiers, les transports que cela induit et qu'une ville étant peuplé de non-cultivateurs, il faut de l'énergie abondante pour que les agriculteurs aient une grosse productivité individuelle.
Mais les villes romaines étaient probablement plus écolos que les campagne française aujourd'hui.
Un jeune qui est ecolo à la fleur d'age .. c c'est extraordinaire et disons le...c'est rassurant. Bravo
Merci pour cette vidéo très inspirante ! Et pour toutes les autres ! Tu fais un travail incroyable et on a besoin de personnes comme toi ! MERCI !!
Radical, pertinent, inspirant. Je n'aime pas trop ce mot en politique mais il y a une forme de "vérité" qui se dégage de ces aspirations à mon sens, car je pense que cette répulsion pour le capitalisme et la civilisation urbaine est un sentiment diffus mais de plus en plus largement partagé. A nous de travailler à conscientiser tout ça !
Merci pour cet entretien et le travail de la chaine en général, je ne regrette pas un centime de donné ;)
Super contenu ! Une belle découverte et très bonne interview avec de la profondeur et du concret. Merci beaucoup !
Très intéressante cette vidéo! Bravo.
Super explications de la part de l'invité. J'aime aussi beaucoup la conclusion vu qu'elle va dans le sens de mes convictions politiques. ^^
Je suis sûr que Michel Onfray aurait bien aimé regarder cette vidéo. En tout cas c'est bien le cas pour moi et sa me donne envie d'acheter son livre et de m'instruire d'avantage à ce sujet. Merci pour votre bon travail, on a besoin de plus de personnes comme vous!
Super vidéo ! Guillaume Faburel remet bien les pendules à l'heure en matière d'écologie ! Vive l'anarchie !
Enfin ! MERCI ! Ça faisait des mois que je m'ennuyais (depuis la vidéo sur la non violence et la critique du bouquin de Popovic) et vous avez réussi à trouver LA personne qui résume tout le processus tout en allant au bout du raisonnement. Je suis géographe et j'aurais tellement aimé suivre les cours de ce monsieur (encore merci pour cette pépite !). Rien de plus à dire à part de vous souhaiter bon courage, continuez dans cette voie ! PS: Julien, t'aurais peut être mieux fait d'aller en fac de géo plutôt qu'à Sciences Po, tu te serais tellement éclaté 😊🙌✊🏽
PPS: petite suggestion pour plus tard, un sujet sur le lien entre réappropriation territoriale, écologie et anarchie, notamment au travers des textes de géographes comme Elysée Reclus et compagnie (y a teeeeellement de références !).
Merci pour cette interview :)
Intéressante vidéo, merci pour votre travail !
Hello,
Habitant en campagne et adorant cela, oui c'est clair que des villages plus autonomes et ne plus être forcé de rejoindre la ville, ça me tente bien comme idéologie.
Par contre, je me pose des questions, sur "le progrès" en général. Plus de gens à la terre, devoir passer plus de temps et d'argent à se nourrir, on ne mettrait pas en danger la recherche ? Je parle de ce qui est en rapport avec la santé, la lutte contre le cancer, la maladie. Ou encore la production de médicaments.
Aussi, en quoi la recherche/conquête spatiale pose problème ? Me semble que ce n'est pas l'industrie la plus polluante et elle à tout de même apporté un gain non négligeable. Elle permet d'une part de voir notre impact sur la planète mais aussi de prévoir la météo et les catastrophes qui vont avec. Est-ce que selon cette idéologie, partir à la conquête de Mars serait une mauvaise chose ? Ce ne pourrait être qu'une autre façon de vouloir sauvegarder notre espèce ?
Désolé, c'est peut-être un peu hors-sujet, mais ça m'interroge.
Non ce n'est pas hors-sujet, c'est une question qui se pose avec les eco-lieux et les villes plus petites qui impliquent moins d activités et donc moins d impôts...Comment payer la santé, les retraites, la recherche, les périodes de chômage, l'éducation, la culture dans une configuration d eco-lieux et de petites villes qui rapportent moins d impôts?
Je vivais en Bretagne avant donc pas des grosses villes non plus, mais la je me suis installé au milieu de la France, dans des endroits où les villes ne dépassent pas 500-1000 habitants...
Meilleur décision de ma vie !
J'ai l'impression qu'il confond écologie et autonomie...
Quand on parle d'écologie on entend surtout par là la transition énergétique, ce qu'une ville fait mieux que la campagne par habitant (oui les villes pollue plus, et il faut aussi prendre en compte les gens qui habitent en dehors mais qui travail en ville...).
d'un point de vue de l'autonomie je suis tout a fait d'accord c'est contradictoire avec le principe d'une ville surpeuplé. Mais je pense qu'il faut faire un choix, est-ce que c'est l'énergie ou l'autonomie alimentaire qu'il faut privilégié?
Si on part du postulat que l'énergie "propre" n'existe pas réellement, je pense la réponse est vite trouvée
Il ne les confond pas. Elles sont indissociables. Être écologiste signifie physiquement parlant réduire son empreinte carbone... pour cela vous devez être moins énergivore. Moins vous êtes énergivore, moins vous êtes dépendant du système qui vous fournit l'énergie, ou même la matière - qui n'est en définitive qu'un condensé d'énergie ayant déjà complété son cycle d'émission de carbone - plus vous êtes mathématiquement autonome. Ce qui nous amène à votre erreur au sujet des villes qui ne font, hélas, pas mieux que la campagne même par habitant puisqu'elles importent toute leur nourriture dans de bien trop grands systèmes, très énergivores, je veux parler des supermarchés, dont le mix énergétique par rapport à l'achalandage de la clientèle est beaucoup trop élevé. Sans compter l'entretien machinisé des infrastructures, l'énergie nécessaire pour mécaniser l'ascension des citoyens dans les immeubles avec les ascenceurs, les lumières, ainsi que tous les emplois qui nécessitent ce que je viens de nommer et qui n'existent absolument pas à la campagne...
Les villes sont littéralement comme des quasars au centre des galaxies.
@@petitbuddha il faudrait planter des arbres et non en couper... afin de créer une rotation et faire du bois de chauffage (c'est de l'énergie verte si coupé à la force des bras néanmoins...) mais si on prend par exemple l'Europe et ses 500 millions d'habitants, c'est déjà trop tard... 250 millions à la limite, on pourrait se faire assez de bois, mais là...
@@NicolasNMI pour avoir du bois de chauffe il faut couper des arbres...
Remarquable... merci à vous.
Ok pour le bien fondé des villes à taille humaine pour la démocratie. Mais niveau CO2, j'ai pas compris en quoi le mode de vie rural était mieux.
Si au lieu d'être concentré dans des villes on s'étale, on va pas encore plus polluer? Ne faudra-t-il pas plus de transports? (les villes minimisent la distance maison-travail)? Ne faudra-t-il pas consommer plus d'énergie pour se chauffer? (les immeubles permettent de partager la chaleur). Ne faudra-t-il pas encore plus empiéter sur des terres où les animaux arrivent encore à vivre?
Je n'ai pas la réponse.
c'est exactement ce que je me disais, certe il y à beaucoup d'inconvenients au ville, mais perso je vois aussi beaucoup d'avantages de ce type, donc à creuser...
Écoutes Jancovici faut faire du bâti dense avec des villes moyennes pour avoir une ceinture alimentaire suffisante pcq sans pétrole Paris tient pas, on peut faire des habitats denses mais avec 4000 personnes et pas 2 millions ca suffit
La petite musique pendant que l’invité parle fait un peu trop fleur bleu, ça n’aide pas à prendre au sérieux ce qu’il dit.
Super intéressant ! Ça ouvre les yeux sur beaucoup de choses et notamment le biais profondément culturel qui nous fait rester proche des grandes villes.
Cest surtout le travail qui nous fait rester près des grandes villes.
Généralise le télétravail et les gens pourront vivre ou ils veulent, rouleront moins, il y aura moins de pollution, de CO2, de besoin de parkings..
Je vivais à Rennes avant, et j'ai eu l'opportunité de co-créer un écolieu et sanctuaire végane dans un minuscule village du Calvados. Et c'est vrai que ce lieu nous permet d'initier un début d'autonomie alimentaire, de fabriquer des choses nous-mêmes, de diminuer notre dépendance au système capitaliste, de créer des liens humains et sociaux plus forts qu'en ville. C'est un endroit qui nous ressemble et qui n'est pas dépolitisé. Et j'ai senti aussi une forme de déconnexion quand je vivais en ville, l'impression d’être hors-sol. Je ne pouvais clairement pas m'y épanouir, et manifester et s'engager pour l'écologie et les droits sociaux ne m'aurait pas aidée plus.
Et merci pour cette vidéo !
je suis d'accord avec le fait que les villes ont plein de désavantage mais ils ont aussi plein de qualités notamment la capacité de concentrer les moyens et donc de réaliser bien plus de choses que avec des petits villages séparés de plus la concentration d'habitants favorise les innovations afin de poursuivre les progrès technologique et d'améliorer de niveau de vie de la population donc attention à ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain
Je rappelle juste que les grandes idées politiques et les grands courants de pensée sont souvent nés en ville du à la concentration des hommes notamment la démocratie et les lumières
Je rappelle également que les hommes se concentrant en ville ont laissé de nombreuses espaces vides ceux qui ont permis à la faune sauvage et à la forêt de revenir notamment les ours et les loups
Très bonne vidéo!
Merci beaucoup! C’est genial
Merci pour cette vidéo intéressante et de qualité
Il faudrait encourager les maires à créer des espaces d’entraides avec de la permaculture pour essayer de gagner en autonomie
Ce que défend Faburel c'est les alternatives post-urbaine, libertaires, de taille limitée, en opposition à la métropolisation historique et fondamentalement productiviste. Mais parle-t'il aussi de démographie, de densité de population, de réaménager le territoire à l'échelle de 70 millions d'habitants sans recourir à l'artificialisation et à la mise en culture excessives pour préserver ce qui reste des écosystèmes indispensables ? Sa proposition prend-elle en compte les grandeurs démographiques ?
superbe vidéo, un grand bravo
Très bonne vidéo, qui vas donner pas mal de grain à moudre à mes réflexions, j'ai l'imprétions que l'intervenant cherche à se poser les vrai bonne question des problématiques actuels. merci
Oui, mais en même temps quand je vois les zones rurales devenir des banlieues avec des pavillons ou maisons avec jardins individuels, les belles pelouses bien tendues tous les week end et bien sure pas de place pour la nature, je préfère encore que les gens s'entassent en ville , ce qui est dommage c'est que les espaces habitables sont nombreux sur la planète, mais totalement déséquilibré, sans parler des conflits ou des crises humanitaires dont souffrent certaines régions ...
Merci, infiniment. Continue ce que tu fais, car tu fais du bien. J'aimerais liker 10000x cette vidéo ! bravo.
je suis d'accord!
Je n'ai pas senti que l'argumentaire soulevé permettait de justifier les positions défendues. Vous devriez faire d'autres vidéos sur la question à partir de points de vue différents, que ce soit par des entrevues ou autrement. Par exemple, il est important d'aborder le débat conservation vs partage (sharing vs sparing) qui est relativement éclairant, surtout lorsqu'on s'intéresse à l'épanouissement des animaux d'espèces sauvages. Et également sur les limites écologiques de l'agriculture de proximité, où les rendements ne sont pas toujours les meilleurs selon les configurations du pays, par exemple dans les pays plus nordiques.
Pour moi, le nombre grandissant d'habitations en ville est censé de permettre au personne d'être proche de leurs lieu de travaille et des études. Si on s’étend horizontalement avec des habitations individuels, il y aura plus de véhicules sur les route et tant qu'il n'y a pas 100% des véhicules ne rejetant pas de CO2 ou un développement important des transports en commun écologique et abordable pour tous, je pense qu'alors les +8°C des cœurs des villes s'étendront au périphérie.
Toujours si le projet est de s'étendre horizontalement les zones d'habitation alors on débétonnera et on enlèvera sans doute de l’asphalte par endroit mais pour en remettre autant ailleurs, voir en rajouter; j'espère que des calculs et des simulations seront faites régulièrement car j'ai l'impression que ces projets finiront par être contre productif.
100% d’accord. Les idéologues de tout bord sont dangereux.
Tout cela est un problème d’optimisation du territoire, je ferai davantage confiance à un ingénieur comme Jancovici pour proposer des solutions réalistes et efficaces pour réduire l’empreinte carbone, énergétique, écologique, etc. des villes.
@@Memoiana ok merci, j'irai voir ce qu'il propose. Est- ce qu'il y a 1 vidéo où il en parle?
Salut Julien, encore une excellente vidéo.
Etienne Chouard a rejoint notre mouvement citoyen Votez pour Vous. Nous avons un live avec lui le 8 juillet prochain et nous souhaitons savoir si tu veux en être et le rediffuser sur ta chaîne ?
À très bientôt !
Bon, je suis content de ce résultat aux élections. Cependant,faut quand même vous rappeler que les écologistes ont moins la cotte en campagne alors que l'extrême droite c'est l'inverse. Sauf que Macron a sorti les petites communes, soit la majorité de la population, des statistiques. Donc en faite, peut-être que l'extrême droite est grande gagnante, sauf qu'on ne le voit pas par biais d'échantillonnage. Attention à ce que nous, écolo, ne nous laissons pas prendre par nos biais de confirmations
Maintenant il reste plus qu'a espérer qu'ils vont s'intéresser a la science...
Merci pour cette interview. Pour l'instant je n'ai regardé que les 2/3 de la vidéo, mais j'ai l'impression que l'argument central est de dire que les villes ça pollue. Ça me parait une évidence puisqu'il y a plus de monde. Peut-être que c'est précisé dans le livre, mais est-ce que si tous les gens étaient répartis à la campagne la pollution globale baisserait ?
Dans le sens où la densité de population aura énormément baissé, cela permettra de localiser la production de nourriture et d’énergie et de donc supprimer l’afflux colossal de ressources que nécessitent les villes. C’est aussi un moyen de créer des villages auto gérés et démocratiques. C’est donc pas une simple question de population mais plutôt de sa gestion
Cest une question pour un ingénieur comme jancovici.
Il faut faire des simulations, et voir non seulement la pollution mais aussi les émissions de CO2, la consommation en matières premières si les gens quittent les villes pour construire à la campagne, “l’asphaltisation” des campagnes etc.
Vidéo au top !
Merci et bravo :)
Vidéo très intéressante. (j'ai pas plus de chose à dire mais je veux que l'algorithme de UA-cam fasse son job ^^)
Au début de la partie « quitter la ville », au sujet des eco-lieux, quels est-selon-vous la réponse à la question de l’obédience politique des personnes qui se lancent dans ce type de mode de vie posé par l’invité ?
Merci pour cette vidéo !
- Télétravail généralisé
- Tout le monde à vélo en ville.
Ca serait un bon début
Un télétravailleur même s'il pollue moins ne règle pas le problème énergétique puisque son travail ne consiste pas à créer des systèmes qui convertissent l'énergie mais à se faire vivre grâce à la consommation des autres.
Très intéressant :)
Très très bon ! ZAD partout !!
« Ne conviendrait-t’il pas de passer d’une désobéissance civile à une désobéissance fertile » - Drop the mic 🎤
Le partie Républicain a le plus de villes, le PS en second et EELV arrive en 3éme.
EELV a fait un BOOM dans les villes de plus de 100 000 habitants, de 1 à 7 élus.
Les villes de 100 000 habitants représentent 42 villes sur un peu moins 35000 communes (nombre fluctue chaque année).
EELV est dans 41 Mairies au total, je ne sais pas le nombre total d'habitants (source: infographie France Info).
C'est une percée, et c'est significatif au vue du nombre de personnes concernées. Néanmoins, 1 Maire, ça ne compte quand même que pour 1 !
Excellente analyse.
Ce monsieur comme dit ailleurs parle très bien, mais je ne suis pas spécialement en accord.
Tout comme l'industrialisation génère une économie d'échelle, la ville en propose une aussi.
Les réseaux structurels de la ville ajoutent une proximité qui permet :
- de limiter l'impact écologique sur les terres. Si on migre les personnes citadines à la campagne, la superficie occupée, la bétonisation etc. serait énorme !
- de faire des économies "matérielles" : réseau d'eau, réseau électrique ou internet, réseau routier
- de limiter les modes de déplacement polluants (transports en commun, vélo, marche)
- et bien d'autres...
Pour moi, toute cette utopie n'est pas vraiment applicable et souhaitable à grande échelle.
J'ai beaucoup de mal avec l'extension de ma ville de résidence (immeubles qui poussent en permanence), mais il faut aussi sans nul doute faire face à la réalité démographique...
Ça soulève aussi pas mal de question pour ce qui est de la culture, des usines (on aura toujours besoin d'encre, de béton, de certains produits plastiques, etc...), de la distribution/du transport, du développement de la science... Comment intégrer cette part de nous dans ces sociétés alternatives?
Plus d’usines et plus de cultures dans ces sociétés alternatives. On peut pas tout avoir.
Bonjour, que pensez-vous du projet d'Arcosanti (qui n'a pu être abouti par faute de moyen) ? Merci
En résumé c'est utopique d'imaginer une grande ville écologique, donc aller créer des communautés autonomes au fond des campagnes.
En gros les gens qui ont votés ecolo dans les grandes villes sont des rêveurs.
Super pour ta vidéo. Si tu venais à faire une vidéo sur les éco-lieux en Norvège je veux bien subventionné l'aller d'un bille d'avion. Bonne continuation.
Tout se resume en un mot : "surpopulation". La ville, de se point de vu, est assez efficace, elle permet d'augmenter la population sans avoir une augmentation linéaire de la consommation des biens et de l'énergie. La fin des grandes villes permettra au gens de se rapprocher de la terre et de comprendre qu'il n'est pas souhaitable d'augmenter encore et encore notre population.
Alors, je ne prétends pas tout comprendre, mais si ce que propose Guillaume Faburel c'est de bâtir et s'étendre horizontalement avec des habitations individuel et réussir à avoir une autonomie alimentaire c'est pour moi utopique et improbable. Je pense qu'il faudrait empiler et enterrer nos zone industriel et commerciales et garder au dessus assez de terre pour faire des cultures ou avoir de plus en plus de toit végétalisé même au dessus des routes et parkings, j'admet que dans ce cas il faudrait changer drastiquement notre vie et construire des filtre d'air.
c'est sûr, toutes ces initiatives de végétalisation du milieu urbain, c'est mettre un pansement sur une fracture ouverte. Mais au final ne serais-ce pas le début d'un mouvement de "désurbanisation" des métropoles ?
C'est peut-être trop tard, avec le réchauffement ce seront les 1er à cuire.
Si l'on considère la population française qui est actuellement de 67 millions d'habitants, je ne pense pas que abolir le modèle de la ville serait un avancement écologique... L'étalement urbain (car oui moins de métropoles signifierait plus d'espaces urbanisés et plus d'empiètement sur la biodiversité) qui en résulterait causera probablement une dépendance des citoyens aux moyens de transports les moins verts dont le modèle reste la voiture et ainsi une augmentation des émissions de CO2 par habitant. De nombreuses études montrent que les villes les plus denses sont les villes les plus écologiques. De plus, pour aller au-delà de la première incohérence qui me semble déjà suffisante pour rejeter la proposition, le projet de mettre fin aux grandes villes (pour reprendre le titre du livre) rencontre l'obstacle de la réalisation autant économiquement que politiquement (il est déjà très compliqué de moderniser les villes). Pour résumer, même si je suis d'accord avec M.Faburel sur la faible autonomie alimentaire des villes, le modèle n'est à rejeter en aucun cas. Promouvoir proximité, densité, diversité des zonages pour réduire les migrations pendulaires et commencer à isoler les habitations de manière efficace sont des outils qui devraient être préconisés car plus réalistes et plus écologiques.
Je suis pas sûr que ce soit vraiment une victoire, ni même une preuve que les gens deviennent plus conscients de l'urgence écologique... J'ai plutôt l'impression que les gens ont surtout voté Ecolo pour ne pas voter FI, RN, et surtout, pour ne pas voter En Marche.
aussi effectivement, mais ça souligne tout de même un engouement écologique populaire. Du moins je l'espère...
@@tekicardy Qui vivra verra.
@l'inconnu connu
Perso je note une prise de conscience croissante de l'impact individuel sur les différentes formes de vie ; pas dans toute les classes sociales certes, mais ça vient, les gens en parle.
Yes, je recommande de lire Bookchin aux gens qui ont trouvé ces réflexions intéressantes. L'écologie sociale et le municipalisme libertaire c'est de lui. C'est une approche théorique et avec des faiblesses, mais la lecture est vraiment intéressante. Pour commencer je recommande la lecture de l'ouvre de sa compagne Janet Biehl "le municipalisme libertaire"
L'écologie ne peut s'accompagner qu'avec un changement total du model économique car c'est là que se situe l'origine de notre problème. Nous devons repensé le travail et notre rapport au monde.
Exactement. Implaquable vérité qui n'émerge pas assez au-dessus de la masse des discours charlatambrouillants des blablateurs professionnels reconnus et certifiés "oui oui" dans les médias.
C'est pourtant tellement évident !
- oui mais c'est impossible !
- Pourquoi ?
- parce que consommation = emplois !
- ...heu ...ah ! consommation = emplois... mal payés ! et chômage et chute vertigineuse généralisée du niveau de vie... ok... Oui, donc en fait la fin du consumérisme, c'est pas impossible, c'est juste souhaitable )
Très bonne interview merci pour votre boulot 👍
J'aurais aimé avoir son avis sur le Chiapas, au Mexique, ça m'a un peu manqué. D'ailleurs, celà pourrait être intéressant d'inviter Jérôme Bashet à ce sujet ! Petite suggestion 😉🍀
Moi ce qui m'interpelle c'est que dans toute les images d'éco-lieu, de ferme autonome, et autre lieu alternatif, on ne vois presque que des jeunes gens entre 20 et 40 ans.
Question, que deviennent les personnes âgées dans ces lieux? On les envoie à la maison de retraite? On les remets à la charges des "bourgeois"?
Sans doute que les habitants plus jeunes prendraient en charge la personne en question. En tout cas, personnellement c'est ce que je ferais. Les maisons de retraite ne sont pas une fin de vie désirable pour qui que se soit, et les personnes qui s'y trouvent sont souvent isolées, ou alors les enfants ne veulent pas la prendre en charge à cause de leur travail. Un système où on s'extrait du travail nous laisserait plus de temps pour aider nos ainés plutôt que de les laisser aux mains d'inconnus.
@@oraxy5293 Ce genre de lieu existe depuis plusieurs dizaine d'années, que sont devenus les "anciens"?
Je crois surtout que ce genre de communauté ne tiens pas dans le temps, les tensions finissent par naître, et la communauté se dissous. Les gens de la communauté se retrouvent au RSA, à faire des petits boulots, à moins que leurs parents leur lègue leurs fortunes.
Règle no 1 procéder a une régularisation des naissances , no 2 investir massivement dans les transports en commun .
Vous avez déjà l'indépendance? Si oui, pourquoi il y a des advertisements?
Mais ça n'importe pas, vous êtes super!
Parce que notre Tipeee n'est pas encore assez haut pour nous permettre d'être indépendant à 100%...
Bagdad et keifang avaient plus d'un million d'habitants il y a 1000 ans et c'était des villes écologiques.
étaient-elles pour autant autonomes alimentairement ? si vous pouvez donner des sources pour enrichir le débat, ça serait top :)
Écologiques au sens biologique et organique oui, les matériaux et structures étaient en matériaux naturels (même si la chaux déjà connue était déjà tres gourmande à produire, donc pas si "durable" que ça même si naturelle) tous potentiellement compostables, même les parties métalliques. Ensuite ne pas oublier que ces villes et ces sociétés, notamment urbaines, se sont construites dans une certaines négation de l'humain, par travailleurs non libres non payés (esclavage), non libres payés (voir l'engagisme, pratique post abolition de l'esclavage), libres payés mais exploités etc. L' Ecologie aujourd'hui c'est bien vivre, de manière durable,mais aussi pour le maximum de monde, pas sur le dos de malheureux.
Je termine en étant d'accord avec toi sur le principe. Personne ne cherche à revenir dans ces villes pour plein de raisons (hygiène des villes médiévales ,mode de vie, droit et règlement de l'époque), mais ce qui est bon à prendre comme inspiration pourquoi pas. Mais tout n'est pas transférable tel quel. À voir si ce qui est bon à prendre n'est pas trop lié à ce qu'il y a de mauvais ( ou tout du moins à ce qu'on a pas envie de garder)
Hermel J.
Évidemment qu’elles étaient autonomes alimentairement. Ils avaient pas de transports frigorifiques en camions ou en avions. Tout devait être amené par charrettes en quelques jours d’as un rayon de quelques kilomètres..
Faut arrêter avec l’obsession de l’autonomie. C’est pas l’alpha et l’oméga de l’écologie non plus..
T’es sur UA-cam, tu es clairement pas autonome.
@@Memoiana La réponse n'est pas si évidente, beaucoup crevaient la fin, notamment parmis les non libres et libres de petite condition, même si la subsistance était possible notamment par le chapardage ou le don aux nécessiteux. Donc les élites urbaines oui, mais précisément l'autonomie alimentaire est un geand enjeu des autorités urbaines, quelques soient les époques, quelques soient les zones géographiques. La ville a toujours fait peur justement parce que des émeutes frumentaires (=liées au pénuries alimentaires , surtout de pain, fait avec un blé, le froment) étaient susceptibles de se déclencher. Pour plein de raisons : mauvaise récolte, mauvaise gestion des stocks (consommation) mauvaise conservation des stocks, spéculation (oui déjà). Autonome alimentairement : pas si sûr pour tout le monde (sous alimentation), et certainement pas de qualité ou diversifiée pour tout le monde non plus (malnutrition). Donc autonome... bof en pressurant les territoires alentour et en prélevant des tribus oui, mais l'autonomie ce n'est pas la survie non ? c'est organiser à petite échelle une vie d'un certain confort, défini par soi (La chaine Ma ferme Autonome dit souvent qu'il veut arriver à faire ses pizza de A à Z, du blé aux tomates, c'est son niveau de confort visé par lui, entre autres critères), en réduisant les liens de dépendance au maximum avec le monde alentour, mais sans les supprimer ce qui serait illusoire.
Xavier LE MOING
Votre commentaire est très intéressant, notamment sur les grandes famines les inégalités et la difficulté de nourrir les populations des villes par le passé (mais aussi les campagnes..)
Mais je n’en tire pas la même conclusion que vous du tout.
si une année les semis gèlent en Mai et qu’on a sécheresse en Juin et Juillet, il la fait comment sa pizza de À à Z Mr. Ferme autonome? Il va acheter de la farine et des tomates à la supérette du coin.
C’est facile de parler d’autonomie tant qu’on a plein de filets de sécurité alimentaires pour s’approvisionner avant, durant et après ses petites expériences Vantées sur UA-cam.
Les gens réellement autonomes alimentairement dans les pays “en voie de development” sont complètement dépendants des caprices de la météo, les invasions de criquets, etc. comme l’étaient nos anciens il y a pas si longtemps..
Malheureusement donc, autonomie véritable et confort me semblent être antinomiques.
Tout à fait d'accord avec l'histoire des modes de vie urbain à la campagne, j'habite un petit village et l'énorme majorité de mes connaissances passent leur temp de la même manière qu'un citadin.
Par rapport à la comparaison entre Sheffield et Lyon, regardez sur Map ou autre, Sheffield a l'air d'être principalement composé de maison individuel, exactement comme semble proposer Guillaume Faburel, et Lyon a l'air entouré de champs, Sheffield a une superficie 7 fois plus grande que Lyon. Il me semble que garder des champs ou reboisé, voir faire un mix et y faire de la permaculture aurait une meilleur rendement et permettrait d'avoir une plus grande autonomie alimentaire, pour le peu que toutes ces terres soient la propriété de l’agglomération et une interdiction d'y construire quoi que ce soit.
Je ne suis pas professionnel de l'agriculture mais j'aimerai bien que quelqu'un connaissant ce domaine puisse en parler et confirmer ou infirmer mes propos.
Un tiers-lieu magnifique est en création (mais déjà bien avancé) dans le sud de La Réunion
Si maintenant les écolos pouvaient se mettre à la zététique, ce serait parfait. (soyons optimiste)
Salut julien, ce serait cool de parler un peu du shift project de la bande à jancovici.
Je sais il n'est pas expressément pour la décroissance ni contre la société indus mais c'est, à mon avis, le seul à réfléchir à un projet social cohérent.
Euh non merci, les zététiciens c'est les gens qui s'imaginent rationnels mais qui viennent nier les sciences sociales, et qui vivent dans le fantasme de l'humain in-ninfluençable ce qui leur fait dire toutes sortes de conneries et les rend perméable à toutes les idéologies libérales, voire même fascistes comme Gastronogeek qui vient nous expliquer que la dictature c'est pas si mal parce que les gens obéissent et je parle même pas des énormités pondues par la tronche en biais contre les féministes tel que mentir sur l'état des sciences pour défendre l'origine naturel du dimorphisme sexuel . Les gens qui se disent zététiciens représentent plus une secte qu'autre chose, ils font du prosélytisme en prétendant détenir une vérité qui est en réalité la défense de leurs idéologies crasses sous couvert de rationalité comme s'ils l'étaient plus que les autres. Spoiler : non en fait ils sont parfois mêmes pires puisqu'ils ignorent leurs propres biais
Autant que faire se peut:
- Télétravail généralisé
- vélo en ville
- arrêter la construction de parkings, l’étalement des villes
- conservation des terres, développement de l’autonomie alimentaire..
Ca serait un bon début, non?
Super. Bon documentaire.. réaction urbaine vs creation en campagne..
Pour information, nombre de petites villes voient leur population décroître: pourtant le locatif comme l’accès à la propriété sont pour ainsi dire donnés en comparaison des grande métropoles. Les maires se battent pour préserver et essayer de développer la résilience de ces communes qui ne bénéficient pas ou ne disposent que de très peu d'aides de l'état (fermeture des hôpitaux, des écoles, disparition des emplois, ...). Je suis d'accord : l'avenir de notre société passera nécessairement par la fuite de ces métropoles qui aspirent l'argent public et ne permet pas aux moins nantis de s'en sortir.
Vive MONTLUCON....
Moi citadine convaincue, j'ai déménagé dans un grand village de 7500 habitants il y a 20 ans. Aucun regret ! Ma qualité de vie est bien meilleure et je ne retourne "en ville" que par nécessité absolue. La seule chose qui serait à améliorer est le maillage et l'intermodalité des transports en commun.
En France, la densité de population est de 107 habitant-es par km², soit environ 10m² par personne, et c'est sans compter les forêts champs etc. C'est une donnée primordiale dans le projet d'abandon des villes, et Guillaume Faburel l'écarte d'un revers de main avec son affirmation "si on multiplie le nombre d'habitant-es par 700 ou 1000 m2, on obtient à peine le quart de la surface du pays", dès lors, comment le prendre au sérieux ?
_" 107 habitant-es par km², soit environ 10m²"_ Un km2 c'est 1 000 000 m2, si jamais (1000x1000). Ca fait donc ~ 1000 m2 par personne, pas 10. Ca a être difficile de te prendre au sérieux ;-)
J'avais complètement zappé ce gouffre entre les m² et les km² :/ du coup il me semble que l'on s'éloigne encore plus des 1000m² par personne avec le 1 000 000 m² divisé par 107 personnes = 9345m² par personne
merci
une ville ecolo : pas de voitures , deplacement uniquement a velo, et tramways electriques.
Pas de quoi etre inaccessible.
Les déplacements ne sont qu'une partie du problème
Et pas de publicité sur les murs !!! Ou des toutes petites petites : )
J'aimerais voir ce dont tu parles en France de mon vivant )
J'étais sceptique sur la possibilité de caser tout le monde avec une surface suffisante mais après lecture des commentaires j'ai été convaincu. Par contre, le point que je ne vois nulle part c'est comment on peut gérer les métiers nécessaires mais pas productif en terme de nourriture comme les pompiers, les médecins & co. En plus, ils vont avoir besoin d'une industrie pour des camions de pompier, du matériel médical & co. Tout cela pousse à une concentration de population assez importante. Les eco-village me semblant très dépendant des villes adjacentes pour les services de secours, le matériel nécessaire à la culture, etc.
Les villages pourraient être indépendant mais nous de même se mettre d'accord sur leur industrie, et par exemple, un village sur 10 ou 20 serait en charge de produire du matériel médical. Les villages pourraient aussi s'allier pour construire des hôpitaux et centres médicaux un peu partout et facilement accessible. Une certaine autonomie implique forcément de l'entraide.
Merci
Mais on vous attend ! Sur votre petite montagne avec deux plans de tomates une vache et une rivière ça à l’air merveilleux ! Mince 🤷🏼♂️ les vaches ça pollue.. bon bah seulement des tomates bon courage ! Et même en campagne les gens vivent comme en ville ils font 50 km pour faire leurs courses à lidl, achetent 3 oeufs au feemier du coin et se prennent pour des ecolos
Cest clair...
Genre les “campagnards” n’ont pas de maisons chauffées au mazout, ne roulent pas en diesel, ne s’habillent pas, ne mangent pas et ne consomment pas de produits d’importation..
Déplacer tous les habitants des villes vers les campagnes veut juste dire encore moins de place pour la biodiversité avec toutes les maisons, les murs, routes et clôtures..
Superbe interview. Une question cependant, je comprends bien le problème des métropoles, de la densité de population et de la déconnexion inhérente de celles ci avec ce qu'elles consomment. Mais que se passerait il si la population des villes se disperesserait au sein de notre territoire ? Réponse dans cette vidéo pour le territoire Francais, OK. Mais c'est déjà pas facile pour la France alors quand est-il des villes de Chine, d'Indonésie, d'Amérique du Sud ?
Je pense que lutter comme vous le faites en France est indispensable, mais avoir conscience de la réalité des gens du monde est indispensable, car tout ceci est un problème commun
Le problème pour moi serait surtout dans les îles / archipels. La plus grosse mégapole doit encore être Tokyo qui possède notamment un réseau de transport en commun très efficace.
De un, le Japon n'a peut-être pas la place pour tant d'habitants (parce que tout est vraiment dense et compact à Tokyo).
De deux, est-ce que ce changement seul (d'éclater mes grandes villes) ne risquerait pas de générer des recours massifs aux transports individuels ?
Te faut une petite table pour poser les tasse à côté des fauteuils :D
Merci pour cette vidéo et cette interview, mais je reste sur ma faim. Beaucoup d'idées et de métaphores, pas assez de projets concrets. C'est aussi tout notre rapport au travail qui est remis en question, qui va donc aller convaincre les entreprises de s'installer en campagne? Qui va valoriser la production et la consommation locale? Qui va souhaiter restreindre ses déplacements et vivre à l'échelle de sa ville / région dans un monde ultra mondialisé?
Je vais essayer de me procurer ces bouquins, peut-être que ce sera + concret
Très interessant et très inspirant!
La vidéo est très intéressantes et déjà bien poussé mais je me dis que c'est dommage de parler d'espace urbain sans parler de collaboration entre l'espace urbain et l'espace rural. Car toutes sociétés ayant une certaines tailles ne peut pas être totalement autonome. Et les espaces ruraux sont relativement proches des espaces urbain pour favoriser une certaines autonomie. Je trouve que c'est dommage d'opposer et de pas prôner une collaboration.
Il me semble que M. Kratos parle d’une façon trop familière pour une entrevue assez formelle avec un écrivain-intellectuel lorsque M. Faburel répond toujours d’une façon correcte, ne pas tutoyant son interlocuteur, disant « ne pas », « nous avons, » etc. Il s’exprime bien et nous donne envie de lire son livre pour nous convier à envisager de différentes idées pour mieux écologiser les grandes villes telle que la mienne, Chicago. 🌆 🪴🌳