ah là là, comment ne pas comprendre que dès qu'on distingue entre propriété pleine et propriété d'usage, on doit dans le second cas 1) déterminer ce qui se passe quand il n'y a pas usage de la propriété. La réponse classique est que cela revient à l'Etat. Ex.: vous avez 100.000 euros, vous ne les utilisez pas car vous les gardez en dépôt. Donc l'Etat est légitimement fondé à vous les prendre pour leur donner une affectation conforme aux valeurs que défend l'Etat (financer les transitions de genre, acheter des armes pour l'Ukraine, etc) 2) comprendre qu'il y a recréation d'une oligarchie qui décide de l'affectation des biens improductifs. C'est ce qui s'est passé dans les 56 expériences communistes dans le monde, qui ont TOUTES été des échecs. Et on constate que l'invité ne répond pas à la question posée sur la question du pouvoir, il se contente à dire que l'amour résoudra tout. Jacques Ellul avait aussi analysé le lien entre anarchie et christianisme avait plus de finesse et de profondeur il me semble. Ici on est dans une pensée ancienne, très identifiée boomer.
@@KarlProust Il y avait moins de crimes violents dans le Far West qu'à New York à la même époque. Il faut arrêter de croire que les fictions sont la réalité.
@@KarlProust En effet, et c'est même du libertarianisme (...de l'anarcho-capitalisme survivaliste si on préfère)... Mais c'est une portion ultra minoritaire (et ultra-libérale) et à titre personnel je ne considère même plus ça comme de l'anarchisme : Javier Milei en Argentine par exemple... L'écrasante majorité des anarchistes (pour ne pas dire la totalité des anarchistes) est mue par un pouls battant "de gauche", au sens d'un prime souci de l'autre (...et de soi : car penser à soi est d'abord penser à l'autre / au collectif, exactement comme dans la Bible...).
Mais l'État, au même titre que la propriété, est bien évidemment au cœur des préoccupations anarchistes...! Je ne vois pas la teneur de l'objection ici faite. Bref. Si la scène des marchands du temple, celle de la désappropriation de la personne riche "(il est plus facile pour un chameau de passer par le chas d'une aiguille que pour un riche d'entrer au Royaume des Cieux"), la Lumière de l'Amour et du Pardon ne constituent pas des points suffisamment édifiants pour paralléliser anarchie et christianisme sur le plan politique et éthique, alors je laisse les gens à leur cécité étriquée et à leurs arguments hyper-analytiques, à leurs pauvres imaginaires figés du "bon" chrétien ("moi idéal" toujours fantasmé et fallacieux, toujours plus ou moins conformiste et moralisateur de bon ton, voire "croisé" et prosélyte...)! L'analogie singulière entre anarchie et christianisme se situe au plan spirituel, donc au plan d'engagement actuel, personnel, éthique, politique, quotidien dans l'ici-et-maintenant. Mais elle ne se situe pas du tout sur un plan analytique, rhétorique, historiographique, épistémologique, et j'irais jusqu'à dire ni même "théologique" stricto sensu... (...car une certaine théologie tend souvent qu'à n'être un faire-valoir démagogique conscient ou non : cf. la lecture d'un Jésus défenseur de la libre-entreprise ou des propriétaires par des chrétiens bien à droite voire à l'extrême droite un tantinet égocentrés, misanthropes voire intolérants, le Jésus pacifiste pardonnant aimant ses ennemis et solidaires pour les communistes ou autres gauchisant philanthropes, le Jésus belliciste militariste prônant le glaive pour les souverainistes "traditionalistes", l'hagiographie sélective à la Jeanne d'Arc ou la martyrologie pourvoyeuse de rancœurs, etc.) Et tout ça sans même parler des extrapolations controversées découlant de la soi-disant "théologie/interprétation officielle" (motivations pour les guerres religieuses, condamnation de l''IVG ou des préservatifs, expansion de l'homophobie, avis circonstancié sur la peine de mort, etc.).
Je suis anarchiste depuis mes 17 ans ....et fascinée par la parole et la personne du Christ!
ah là là, comment ne pas comprendre que dès qu'on distingue entre propriété pleine et propriété d'usage, on doit dans le second cas
1) déterminer ce qui se passe quand il n'y a pas usage de la propriété. La réponse classique est que cela revient à l'Etat.
Ex.: vous avez 100.000 euros, vous ne les utilisez pas car vous les gardez en dépôt. Donc l'Etat est légitimement fondé à vous les prendre pour leur donner une affectation conforme aux valeurs que défend l'Etat (financer les transitions de genre, acheter des armes pour l'Ukraine, etc)
2) comprendre qu'il y a recréation d'une oligarchie qui décide de l'affectation des biens improductifs.
C'est ce qui s'est passé dans les 56 expériences communistes dans le monde, qui ont TOUTES été des échecs. Et on constate que l'invité ne répond pas à la question posée sur la question du pouvoir, il se contente à dire que l'amour résoudra tout.
Jacques Ellul avait aussi analysé le lien entre anarchie et christianisme avait plus de finesse et de profondeur il me semble. Ici on est dans une pensée ancienne, très identifiée boomer.
Et par bien des aspects, le seul anarchisme vivable est le propriétarisme, où chacun, sur sa propriété pleine, n'admet personne pour le dominer.
@@R_V_ Vous devriez l'appeler le westernisme, ce serait plus approprié.
@@KarlProust Il y avait moins de crimes violents dans le Far West qu'à New York à la même époque. Il faut arrêter de croire que les fictions sont la réalité.
@@KarlProust En effet, et c'est même du libertarianisme (...de l'anarcho-capitalisme survivaliste si on préfère)... Mais c'est une portion ultra minoritaire (et ultra-libérale) et à titre personnel je ne considère même plus ça comme de l'anarchisme : Javier Milei en Argentine par exemple... L'écrasante majorité des anarchistes (pour ne pas dire la totalité des anarchistes) est mue par un pouls battant "de gauche", au sens d'un prime souci de l'autre (...et de soi : car penser à soi est d'abord penser à l'autre / au collectif, exactement comme dans la Bible...).
Mais l'État, au même titre que la propriété, est bien évidemment au cœur des préoccupations anarchistes...! Je ne vois pas la teneur de l'objection ici faite. Bref.
Si la scène des marchands du temple, celle de la désappropriation de la personne riche "(il est plus facile pour un chameau de passer par le chas d'une aiguille que pour un riche d'entrer au Royaume des Cieux"), la Lumière de l'Amour et du Pardon ne constituent pas des points suffisamment édifiants pour paralléliser anarchie et christianisme sur le plan politique et éthique, alors je laisse les gens à leur cécité étriquée et à leurs arguments hyper-analytiques, à leurs pauvres imaginaires figés du "bon" chrétien ("moi idéal" toujours fantasmé et fallacieux, toujours plus ou moins conformiste et moralisateur de bon ton, voire "croisé" et prosélyte...)!
L'analogie singulière entre anarchie et christianisme se situe au plan spirituel, donc au plan d'engagement actuel, personnel, éthique, politique, quotidien dans l'ici-et-maintenant.
Mais elle ne se situe pas du tout sur un plan analytique, rhétorique, historiographique, épistémologique, et j'irais jusqu'à dire ni même "théologique" stricto sensu...
(...car une certaine théologie tend souvent qu'à n'être un faire-valoir démagogique conscient ou non : cf. la lecture d'un Jésus défenseur de la libre-entreprise ou des propriétaires par des chrétiens bien à droite voire à l'extrême droite un tantinet égocentrés, misanthropes voire intolérants, le Jésus pacifiste pardonnant aimant ses ennemis et solidaires pour les communistes ou autres gauchisant philanthropes, le Jésus belliciste militariste prônant le glaive pour les souverainistes "traditionalistes", l'hagiographie sélective à la Jeanne d'Arc ou la martyrologie pourvoyeuse de rancœurs, etc.) Et tout ça sans même parler des extrapolations controversées découlant de la soi-disant "théologie/interprétation officielle" (motivations pour les guerres religieuses, condamnation de l''IVG ou des préservatifs, expansion de l'homophobie, avis circonstancié sur la peine de mort, etc.).
Encore quelqun qui vit dans sa tete et quand il en sort il se croit dans les annees 60.
qui vot ?
L'anti-intellectualisme est la marque des médiocres et des fascistes. Je vous laisse choisir votre catégorie.