J'ai assisté à une conférence qui a eût lieu à Nancy, il y a un moment déjà. Le sujet était proposé par le petit fils du directeur du camp d'Auschwitz. Il avait découvert pourquoi sa grand-mère disait qu'il fallait bien nettoyer les fraises de leur jardin avant de les déguster. Elles étaient couvertes de cendres ... son combat est maintenant d'informer les jeunes. C'est sa résilience ...
C'est le genre de film qui soulève aussi la question de savoir si, élevé d'une certaine manière, nous aurions agi ou pas différemment de ces gens. Re-écouter pour cela la chanson de Goldman (d'origine juive par son père et allemande par sa mère, rappelons le) "Né en 17 à Leidenstadt". Un petit bijou d'humanité, comme souvent chez lui.
" d' origine juive par son père et Allemande par sa mère " Alors, si je comprends bien, être juif est une nationalité...euh...non, Allemand est une religion...euh...😮
Terrifiant parce que c'est ce à quoi on assiste encore aujourd'hui... Les gens sont prêts à tolérer n'importe quoi pourvu qu'ils restent dans leur confort.
exactement. On voit même souvent des gens sensiblement normaux se mettre à reprocher aux victimes de ne pas mourir suffisamment silencieusement parce que leurs souffrances dérangent notre tranqilllité bourgeoise
Je suis d’accord, c’est le racisme ordinaire, dit par de belles personnes, bien sous tout rapport, dans une belle langue qu’on peut entendre dans au quotidien mais qui dans le cadre de ce film sonne particulièrement glaçant
@@Alex-ry9tq c'est prétentieux de dire que les gens ne sont pas des gens. Alors oui, J'aimerais que les nazis ou les électeurs du RN ne soit pas des gens comme les autres, malheureusement la science a prouvé que les gens "'normaux", monsieur et madame tout le monde sont capable des pires horreur inhumaine pour peu que l'on normalise les dites saloperie, ou que l'on mette en balance leur zone de confort. Pour exemple aujourd'hui comme tous les jours cette année, environ 25000 personnes dont 10000 enfants sont morts de faim ou de malnutrition, ces chiffres sont en constante augmentation. ET pourtant en avait vous entendu parlé ne serait qu'à 1 % du niveau des faits divers mis en avant par l'extrême droite.
Ce qui est le plus impressionnant dans "La zone d’intérêt" , et tu l'as très bien montré, c'est sa maîtrise du hors-champ. Le genre de films rares qui te prend aux tripes et te laisse pantelant, mais aussi grandi et enrichi par l'expérience qu'il t'as offert. J'ai aussitôt après enquillé la lecture du roman dont il est tiré, et honnêtement on est pas du tout au même niveau à mon humble avis; c'est donc à mettre au crédit de Jonathan Glazer d'avoir réussi un film aussi radical à partir d'un matériau "bien mais sans plus". Et puisque tu proposes qu'on te fasses des recommandations, si tu n'as pas vu "Le fils de Saul" sorti en 2015, c'est un chef-d’œuvre, et je pèse mes mots. On y suit la journée d'un Sonderkommando qui cherche un rabbin pour dire la prière des morts pour un enfant qu'il pense être son fils. Alors oui, on retourne du côté des victimes, mais le tour de force du film, et son point commun avec "La zone d'intérêt", c'est la même maitrise du hors-champ. Une immersion en plan-séquence d'une violence inouïe dans l'horreur des camps de la mort sans montrer une seul cadavre. Un choc, une claque, et un film qui, comme le film de Glazer, se grave durablement dans la mémoire. Et c'est tant mieux.
Vidéo très intéressante, elle me donne envie de voir le film. Elle me rappelle un livre qui m'a profondément marqué : "La mort est mon métier" de Robert Merle. Ce roman suit le même protagoniste (seul le nom de Höss est changé en Lang) et aborde des thèmes similaires. On ressent l'absence totale d'émotion du personnage, qui n'éprouve ni compassion ni haine envers les personnes qu'il tue. Pour lui, il ne fait qu'accomplir son devoir, et il exécute son travail avec une méticulosité glaçante. Ce livre m'a procuré les mêmes sentiments que ceux que tu décris dans ta vidéo. J'en ai eu des frissons. Néanmoins, il offre aussi un regard percutant et une réflexion sur les dangers des idéologies extrémistes qui placent la Nation, une idée, un dogme ou un dieu(même si ce n'est pas le cas ici) au-dessus de l'humain, entraînant les populations dans l'oppression ou les massacres de masse.
@@Ptrolleuse Encore une qui essaie de se disputer avec un inconnu sur Internet pour donner un sens à sa vie. Tu dois probablement être de celles à qui, à la naissance, on a jeté le bébé et éduqué le placenta. Sur ce, je te laisse t'amuser à écrire ta réponse, à laquelle je ne répondrai pas. Une réponse malsaine qui te donnera peut-être l'impression d'être au-dessus de moi. Contrairement à toi, je ne prends aucun plaisir à rabaisser les gens. Bonne journée.
Je l'ai vu ce film et ce qui m'a choqué c'est l'épouse de Rudolf Hess. Elle n'est absolument pas choquée par la situation. dans le film, elle reçoit régulièrement des vêtements (dont on devine d'où ils viennent) et elle tranquille : choisit, les partages. Elle te parle de son jardin alors qu'en bruit de fond tu entend les cris des gens ( que l'on imagine en train de se faire gazer). c'était flippant!!!! Je suis d'accord avec toi, c'est un très beau film qui montre une autre face de la SHoah. le bruit de fond est très important dans ce film, car on se demande comment cette famille fait pour vivre avec tout en menant une vie de famille normale.
Le directeur du camp vivait avec sa femme et ses enfants dans une maison au milieu du camp. On le voit d'ailleurs dans la "Liste de Schindler" ou dans le "Garçon au Pyjama Rayé". Mais là où va plus loin la "Zone d'intérêt", c'est qu'on nous fait partager le quotidien de cette famille comme si nous étions nous-même un résident de cette maison... une maison tranquille et paisible, avec son jardinet, comme une maison de banlieue alors qu'on est au milieu de l'horreur... Et c'est vrai que l'on peut se demander comment faisaient ces gens qui, tous les soirs, ôtaient leur uniforme et chaussaient les pantoufles, comme s'ils revenaient d'une journée de travail ordinaire... et les femmes, les enfants ? Surtout les enfants... comment parvenaient-ils à leur cacher les activités de leur père et même leur faire avaler qu'ils vivaient dans une maison comme les autres ? C'est là que la Shoah dépasse tout ce qui a pu se faire comme saloperie dans l'histoire... on est là, en face d'une horreur institutionnalisée, industrialisée, avec des gens qui se contentaient d'exécuter les consignes comme s'ils partaient au boulot tous les matins. A quel moment on peut trouver des gens aussi détachés de tout pour accomplir ce genre de choses ? Ceci dit ils étaient tellement plongés dans leur fanatisme qu'ils ne devaient même plus s'en rendre compte...
J'ai tellement apprécié l'approche du réalisateur sur ce thème et les détails sonores et visuels sont nombreux que j'y suis retourné le voir une deuxième fois. Deuxième fois qui n'a pas été inutile car j'ai découvert des détails que je n'avais pas vu la première fois. Je vous le conseille en version originale (sous titré si comme moi vous ne comprenez pas l'allemand) J'en suis ressorti bouleversé les deux fois.
Ce film est glaçant tellement l'imagination joue à plein son rôle, tellement cette famille souligne la simplicité avec laquelle cette industrie de la mort peut exister. D'habitude j'ai ces ressentis à travers la lecture, rarement par le biais d'un film qui donne trop à voir. Merci pour cette chronique ciné
C'est très original. Ces quelques plans en ce qui me semble être de l'infrarouge (la petite fille aux pommes et poires), ou encore ce bref passage avec les agents d'entretien travaillant dans le musée actuel. Ca surprend de voir ces scènes qui viennent entrecouper la vie "banale" de cette famille, mais rien n'est vraiment décousu, malgré cette dissonance. C'est comme si on se retrouvait face à un tableau représentant la vie, peint avec des éléments liés à la mort. Perturbant. Et cette ambiance sonore... Merci Benjamin pour m'avoir fait connaître cette oeuvre. Et merci à celles et ceux qui t'aident à faire tes vidéos.
je les vue a sa sortie. j'ai mis 15/20min a entree ds le film. Mais une fois dedans j'ai était apé complétement, au point que la fin avec juste des images indirecte mon glacé le sang. trés belle vidéo pour parler de ce film.
J'ai vu ce film au cinéma et c'était une expérience particulière. Cette idée de ne pas nous montrer la violence mais de nous laisser l'imaginer est un choix très original. Il y a un décalage entre certains plans visuellement très beaux comme le jardin, un zoom sur une fleur ou quelque chose de banal et le son où on entend l'usine, les cris, les chiens ou des coups de feu. Il y a aussi ce décalage du quotidien dans ce cadre horrifique : les enfants qui grandissent là, la femme qui ne veut pas que son mari soit transféré ailleurs, les gens qui travaillent dans la maison qu'on devine être des prisonniers et la volonté d'être le plus productif possible, tant de choses absurdes dans ce contexte. Enfin il y a ces scènes marquantes comme la maman qui doit loger dans la maison où la nuit est rouge à cause de la cheminée ou la scène de la rivière qui sont très fortes. Un film à voir pour qui ça intéresse parce que c'est très contemplatif et dur en même temps donc tout le monde ne sera pas amateur.
Tu peux même pousser un peu plus loin en disant qu’on voit la vie (notamment les fleurs comme tu dis) et qu’on entend la mort, puis même qu’on la sent (l’odeur y est inscrite visuellement: la grand mère se bouche le nez etc..).
Merci pour cette vidéo ! J'ai vu le film et je le recommande. Cela doit nous alerter , tout le monde peut devenir comme cette famille, qui sait très bien ce qui se passe de l autre côté du mur. Un film vraiment très poignant
si je n'avais pas vraiment réussi à "rentrer dedans" lorsque j'étais allée le voir en salles je n'en pense pas moins la même chose que toi, certaines scènes de "conflits du quotidien" et ce qu'elles impliquent par rapport à ce qu'il se passe derrière le mur de leur jardin sont terrifiantes, aussi niveau audio il a tellement bien été travaillé que les cris des gardes sont des réelles phrases (et pas juste des insultes etc), je parle allemand et ai fait des études germaniques et j'avais remarqué qu'ils avaient eu le courage d'aller chercher dans la linguistique nazie (car oui, les nazis ont été jusqu'à inventer une langue pour servir leur intérêts) pour faire dire certaines phrases aux gardes en fond et franchement respect pour ce travail, j'avais beaucoup aimé la subtilité de ce film qui au final n'en n'est pas moins glaçant que ceux qui mettent tout au centre de l'image, enfin, vu que tu as mentionné Napoléon, penses-tu parler de celui d'Abel Gance un jour ? J'ai eu l'occasion d'aller voir les deux parties le week-end dernier car mon ciné indé organisait une projection double et j'ai l'impression qu'il me manque du contexte sur l'intention derrière ce film
En fait le régime nazi a utilisé que des mots purement allemand, et aucun mot d'emprunt, le mot Attak (venant de l'anglais a totalement été remplacé par exemple) faisant ainsi renaître des mots non utilisés depuis des centaines d'années... du coup l'allemand parlé par les nazis n'a qu'assez peu de lien avec l'allemand parlé par le peuple d'où cette "nouvelle langue"
Tout à fait en phase avec cette critique. Un film glaçant, terrifiant et nécessaire sur un des plus grands crimes de l’histoire. Je dirais qu’il illustre parfaitement le concept de banalité du mal introduit par Hannah Arendt lors du procès de Eichmann, l’instigateur de la solution finale. Nous voyons une famille détachée, ivre de son petit pouvoir,- la femme de Hose parlant de son rôle de « reine d’Auschwitz »-, car le régime la méprise, on le comprend à la fin. Tout cela pour le confort d’une jolie maison, juchée sur un champ de cadavre.
Trés cool ta chronique :) Le film est assez contemplatif, il ne plaira pas à tout le monde. La force et le sujet du film, c'est selon moi la banalité du mal, avec des codes moraux sociétaux différents, on s'habitue à l'horreur. C'est une faiblesse humaine, c'est la déresponsabilisation, c'est le concept de la fenêtre de overton. De manière plus philosophique, c'est l"aboutissement du nihilisme moral; si le bien et le mal n'ont pas de sens intrinsèque, alors tout se vaux. La "morale" que j'interprète, c'est de ne pas se laisser aller à la médiocrité et à la torpeur, sous peine de se laisser manger par des gens qui n'ont aucune notion de valeur de la vie humaine.
Ce film est glaçant. Je crois que ce qui m'a le plus marqué c'est le bruit des fourneaux qui disparaît dès qu'on s'éloigne du camp et revient dès qu'on retourne à la maison de famille
J'ai vu ce film au début de l'année. Je suis entièrement d'accord avec ton analyse il y a aussi une scène à la fin qui pose question sur le devoir de mémoire et peut-être sur le danger de banaliser la shoah à force de la représenter (c'est du moins ainsi que je l'ai comprise). Et je voudrais aussi signaler qu'avant ce film et ce livre, il y a eu aussi un roman de Robert Merle, "la mort est mon métier" qui était inspiré de l'histoire de Rudolf Hoss. Dans la préface de ce roman Robert Merle concluait que Hoss n'avait pas agi par haine ou sadisme mais comme un bon officier exécutant consciencieusement son travail et que c'était bien cela qu'il était monstrueux.
Clairement le meilleur film de 2023! Allez voir ce film dans de bonne condition de préférence parce que, oui, le travail du son est impressionnant. Et restez calme pendant l'intro, qui est un partie pris incroyable qui met dedans !
Ce film me fait évidemment penser au roman de Robert Merle : “La Mort est mon métier” sur le Obersturmbannführer Rudolf Lange largement inspiré du véritable directeur des Konzentrationslagers Auschwitz-Birkenau : Rudolf Höss. Et tout ça d’un point de vue interne (bien que la première partie du livre soit axée sur sa vie avant le camps et sa monté en grade au sain du corps des la SS tandis que la seconde partie du livre parle de la direction des camps par Höss et sa façon de diriger l’holocaust). Le personnage est totalement hermétique aux situations qu’il gère et comme le personnage le dit : « je ne faisais qu’obéir aux ordres ». Bref, se mettre dans la tête d’un SS, c’est pas une expérience joyeuse mais je conseille allègrement le livre qui est bien écrit, et qui est évidemment dédié aux victimes de la Shoah.
Oui, j'ai lu ce livre étant adolescente (j'ai 59 ans), ça m'a glacée. Höss a dit lors de son procès qu'il n'était qu'un soldat et se contentait d'obéir aux ordres, sans montrer le moindre remord...
Atroce. Avant le 24 février 2022 -invasion de l’Ukraine-, le massacre du 7 octobre 2023 et les horreurs de Gaza qui ont suivi, j’avais une bibliothèque bien fournie d’excellents ouvrages d’historiens majeurs de la Seconde Guerre Mondiale car j’étais obsédée par cette question : Comment toute cette horreur a-t-elle pu arriver ? J’ai questionné inlassablement les anciens de ma famille pour savoir comment ils avaient vécu cette chose inimaginable… Je viens de revendre tous ces livres car maintenant, je sais. Je ne supporte plus de les voir. Et je n’oublierai jamais les larmes d’un intervenant de qualité lors d’une émission t.v : « Ça revient. Je n’aurais jamais pu l’imaginer mais c’est là, c’est revenu ». Il avait 10 ans en 1940.
Je suis descendant de résistants, plus jeune j'ai aussi aidé un ancien combattant à apprendre l'informatique. Ce qui est le plus glaçant au contact de ces personnes, ce n'est pas tant les horreurs racontés (qui sont dur à entendre même si le pire n'est jamais raconté). C'est les moments anodins, sans rapport avec le passé où l'on ressent que ces personnes ont étés brisées. Rien que de repenser à des moments de ce genre, pourtant anodin, peut être dur.
@@micc6849 Espérons que, le moment venu car il reviendra d’une façon ou d’une autre, nous serons à la hauteur de la force et du courage de ces êtres immenses et pourtant si sobres et silencieux que vous évoquez. Je pense toujours à eux, aux anciens de ma famille, revenus trépanés, gazés, amochés. Gloire à eux.
Ca me rappelle la lecture du prix nobel "sans destin" de Kertész, où il décit bien que dans les situations les plus extrêmes il y a aussi un quotidien de l'homme qui peut continuer à vivre.
Je sais pas si vous vous souvenez mais dans notre jeunesse on aime tous jouer à la guerre on grandis avec des jeux de guerre des films de guerre qui idéalisent ces périodes et la rends romanesques Avec le film "1917", "Zone D'intérêt" remet très bien les idées en place. 😂
Ah le Faut pas qu on oublie j'adore! parce que je trouve que beaucoup de choses du passe sont mis de coté aujourd hui dans les films et plusieurs vieux films sont mis de coté egalement pour pas heurter des communautés quand moi je trouve que les horreurs du passe si on les efface et qu on oublie elles peuvent se reproduire car en oubliant bien malheureusement j trouve que c est comme passe du revers de la main ce qui c est passe de tragique a travers l histoire et oublier les lecons qu on en a tirés. J'ai pas vu encore le film c'était dans mes projets, je l'ai chez moi et j vais peut etre me presser plus a l ecouter Merci pour le travail encore une fois!
Je conseille le documentaire sortie cette année, "l'ombre du commandant" ou le petit fils du commandant du camp interroge son père sur la perception de ce qu'a fait son grand père. On voit aussi le fils du commandant rencontrer une survivante du camp .. Poignant et beau complément
Whaou ! Que dire ? A 63 balais, j'ai grandi dans la culpabilisation de la Shoah. Culpabilisation mais surtout incompréhension de cette horreur absolue. J'ai passé beaucoup de temps à vouloir comprendre comment des personnes avaient pu en arrviver là. J'avais cru obtenir une réponse que je ne développerais pas ici. Mais en 2023 , l'impossible retour de l'horreur a eu lieu. Les humanistes sont catalogués comme terroristes et une fois éteinte la génération qui a vécu ça en direct, on se retrouve avec la même bêtise ambiante que dans les années trente. J'irai voir ce film. Parce qu'il s'attaque à la compréhension des bourreaux . Ne pas confondre compréhension de leur fonctionnement avec justification de leurs actes horribles. S'informer, expliquer et comprendre.... c'est peut être le vrai vaccin à la folie humaine.....
Cela me fait penser au film l enfant au pyjama rayé qui est aussi un tres beau film .Dans le genre on montre la shoah autrement il y a black book également. Merci Bonne continuation
Sans doute un des meilleurs films sur le sujet depuis longtemps. Assez dense à regarder et en même temps, sans humaniser les bourreaux, il démontre bien que la ligne rouge est facile à franchir. La femme du directeur est, à mon sens, la pire car, non seulement, elle sait, mais elle en profite sans vergogne car c'est le symbole de sa réussite sociale. Sans spoiler, au final c'est justement le fait que la belle mère qui, comme la majorité des allemands, ignoraient ce qu'était véritablement la déportation, le découvre et ne le supporte pas, et ça permet de mettre aussi en lumière la différence entre le "peuple" et le "régime" ce qui, encore aujourd'hui est un amalgame fréquent, qu'importe la situation politique. Bref trés bon film, vidéo trés cool :)
Ça me fait penser à un film que j'ai vu l'année passée sur UA-cam. Une famille avec une ado de 12-13 ans. Et un gamin de 8-9 ans. Le gamin finit pas " s'échapper " par une lucarne pour commencer à jouer une heure ou deux avec un autre gamin, séparés par des fils barbelés. Sans voir quoi que de soit. Et la fin du film, ce gamin est amené dans la chambre à gaz car il a emprunté la chemise rayée de son copain.
Le film est un chef d'œuvre notamment pr son son. Je ne suis pas prête de le revoir cependant car ça prend un peu de temps pr s'en remettre mais je le recommande.
Il y a quelques années j'étais allé visiter Natzweiler-Struthof avec mes parents. Et plus que le camp en lieu même que l'on voit et revoit dans les livres d'Histoire, ce qui m'avait le plus marqué c'était la maison du commandant, avec sa piscine chauffé par les fours du camp ...
Alors là, 100% d'accord, autant pour Napoléon on entendait les spectateurs ronfler, autant pour "Zone of Interest " on était scotchés, le souffle coupé... Le meilleur film à mon sens traitant de la Shoah depuis "Korczak" de Wajda
J’ai absolument adoré ce film, pour toutes les raisons que tu cites. Je pense qu’une analyse un peu plus profonde teintée de sociologie aurait été chouette, car on a vraiment un sentiment d’accomplissement de vie de famille pour tous les membres de la famille Hoss. Cependant ce qui est intéressant c’est que malgré le point de vue hyper radical du film, on a quand même des moments de « doute » (notamment avec la mère de l’épouse), qui permettent un peu de redescendre dans la pesanteur du film. Hormis les quelques minutes hyper expérimentales du film (qui illustre parfaitement la désillusion face à la mort de milliers d’êtres humains), le film apporte vraiment le point de vue qu’aucuns cinéastes n’avait voulu prendre car très difficile à trouver en terme de ton. Par contre je conseille de se prendre un petit snack avant/pendant/après le film car il est tellement dur à voir qu’il faut quelque chose pour apaiser un peu la tension 👀
C'est le meilleur film que j'ai vu pour comprendre comment il est possible d'être un meurtrier de masse et un "bon père de famille" en meme temps. Très perturbant mais indispensable
Good vibes, un film sur la Shoah, je sais pas si c'est pas un oxymore. Mais oui, c'est un film horrible, et en même temps, un film intéressant sur cette période et ce thème. Oui, La vie est belle, magnifique et terrible... Mes parents nous avaient emmené le voir au cinéma, mes frères et moi. Il date de 1997 apparemment, donc j'avais pas 10 ans. Imaginez le choc. Et l'épisode de Band of Brothers, tout aussi choquant. Il FAUT que les gens VOIENT ce qu'étaient ces camps. Qu'ils soient choqués. Qu'ils comprennent toute l'horreur de ce genre de choses. Et qu'on leur rappelle qu'il y en a eu d'autres, avant, après, et ailleurs. Les Boers (vu au début de The King's Man pour rester sur les films) par exemple méconnu.
Un autre film que j'ai aimé et qui m'a fait froid dans le dos c'est die Konferenz, sur la conférence de Wansee. Je ne peut que conseiller de le regarder au moins une fois
J'ai été très, très marquée par ce film. La direction et la réalisation sont très originales. Tout est en suggestions comme vous le dites et il faut regarder partout et être sensible au moindre bruit. Ce qu'il se passe en arrière plan est très discret mais aussi très important. Cela me fait aussi dire que de nos jours, il n'y a pas grand chose qui a changé, malheureusement, l'histoire continue de se répéter. Les personnages sont très bien interprétés et donne une indication sur la manière, le détachement et l'indifférence dont devaient faire preuve ces gens. Quoi que l'on puisse penser de cette partie de l'histoire, c'est un film à absolument voir!
Salut, je suis encore très perturbé par la série que je viens de finir: le tatoueur d'Auschwitz. Lorsque le temps sera venu,je visionnerai ce film. Bonne soirée
Bonjour! Belle description du film. Mais, comme dans Spielberg, l'émotion suscitée est souvent la pitié, le larmoiement. Je vous suggère Le Fils de Saul, Hongrie 2015. Comme dans le film que vous décrivez, on ne voit pas beaucoup l'horreur. Mais au bout de 10 minutes, le film n'inspire pas les larmes ou la pitié, mais, plus profondément, la HONTE d'être un être humain. C'est spécial comme émotion. Je mentionne la virtuosité des acteurs. Ce film devrait être connu universellement. Merci!
Un film intéressant aussi, qui plaîra aux amateurs du genre (Le Souper, le Diplomate, La Séparation ou La Conférence de Valladolid) un film récent qui s'appelle aussi "La Conférence" mais dont le cadre est à Wannsee... On assiste véritablement au conseil d'administration de la solution finale... À voir en VOSTFR, c'est glaçant.
Cher Nota Bene, Je n'ai pas vu ce film mais je me dois de parler du film d' Elem Klimov de 1985 : Requiem pour un massacre en vf qui est pour moi un chef d'oeuvre ( si on supporte l'horreur de la guerre) Bref, j'aurais beaucoup à dire sur ce film comme sur le cinéma mais bon💤💤 Si vous l'avez vu, oubliez ce message et bonne continuation. Ps. Je l'ai vu à sortie en Europe en 87 et je l'ai revu il y a cinq ans et je suis toujours sous le choc😬
Le pire film que j'ai vu sur la Shoah, c'est "Nuit et brouillard" quand j'étais au lycée. Je m'en souviens encore aujourd'hui, je n'ai jamais rien vu de plus marquant sur le sujet. On est immergé dans l'horreur avec des images et des photos d'archives....Pas d'acteur dans ce film... Pas de voix off dans ce reportage... Juste l'innommable en image.
Je n'ai pas vu le film mais j'en ai vu plein d'autres sur ce thème notamment "La conspiration" qui traite de la conférence de Wansee où on peut voir que pour eux il s'agissait d'une banale histoire de rendement. Les personnes assassinées étaient que des chiffres. Et c'est important de se dire que les SS notamment les commandants n'étaient pas forcément des brutes sanguinaires mais plutôt des gens ordinaires qui vivaient normalement avec une vie de famille tout a fait banale. J'avais lu un livre sur Rudolf Hess où il était clairement souligné qu'il n'était pas un monstre par sa cruauté mais un monstre par insensibilité. Pour lui c'était juste un boulot comme un autre rien de plus. L'actualité fait écho avec la shoah parce que Israël justifie ses agressions en brandissant la shoah comme si ça justifiait leur cruauté à Gaza ou au Liban... Bref j'espère pouvoir voir ce film parce que tu m'as donné envie de le voir
3 місяці тому
Dans le même esprit, il faut lire "la mort est mon métier" de Robert Merle. Un bouquin lu vers mes 17 ans qui a changé ma vie et développé mon empathie.
Un très beau film qui, personnellement me donne matière à penser sur le fait que la banalité de notre quotidien ( travail, enfants, propriété....) crée une indifférence vis à vis de l'horreur. Un film qui pour moi est donc un travail de mémoire mais aussi, par bien des aspects à mettre en perspective avec notre vie contemporaine.
j'ai essayé(juste essayé car trop hard)de regarder le film Hongrois "le Fils de Saul qui montre parfaitement l'horreur du Sonder-kommando.moi j'ai arrêté de le regarder au bout de 30min...pourtant j'en ai vu quelques uns.sur ton conseil j'ai"la zone d'intérêt".je l'ai trouvé très bien,et,comme tu le dis mis à part 15s où tu vois des bonnets de déportés,on ne voit rien mais on entends beaucoup.je le conseille ce film mais pas avant 16 ans.si tu aime les histoires avec une énigme bien cachée,je te conseille de lire la BD"la 3°Kamera"de Cédric Apikian et Denis Rodier chez Glénat.si tu trouve la clef de l'énigme du 1°coup tu es plus fort que moi😉
Jonathan Glazer a subit un bashing assez général d’acteurs et de réalisateurs car il avait déclaré aux Oscars pour ce film :. “Nous nous tenons devant vous comme des hommes qui refusent que leur judéité et l’Holocauste soient détournés pour une occupation qui a causé tant de souffrances pour tant d’innocents. Qu’il s’agisse des victimes du 7 octobre en Israël ou de celles des attaques incessantes qui se déroulent à Gaza, elles sont toutes des victimes de cette déshumanisation.’’ Apparemment les vies de certaines victimes ont plus de valeur que d’autres.
Cela me rappelle "Le Petit Train" des Rita Mitsouko : ua-cam.com/video/Pn5X4_JCJgg/v-deo.html On sait ce qu'il y a derrière, du coup, on voit l'Ordinaire bien autrement mais celles et ceux qui ne savaient pas ce qu'il y avait derrière qu'en doit-on penser ?
alors commencer par dire qu'on est dans une émission good vibes, je l'aurais pas tenté vu le film (ou le sujet du film) ^^' mais oui c'est un film important, surtout quand on voit l'époque actuelle. je sais pas si j'ai aimé le film mais il mérite d'être vu , par son sujet et par sa mise en scène qui est radicale. et après chacun sera libre de faire son avis. Je me souviens surtout du personnage de la mère qui vient voir sa fille. Je trouve que c'est par elle qu'on voit mieux le décalage puis l'horreur de sa propre fille (et de son époux)
C'est un film terrifiant,effrayant par ce qu'il révèle de l'etre humain.Après l'avoir vu,j'ai du relire un livre qui traite des résistants allemands a Hitler pour ne pas désespérer.merci de ton analyse a laquelle je souscris tout a fait.
Bonjour, il y a un paradoxe , avec l'actualité actuel. Ce genre de films sert à la mémoire de l'atrocité qu'à été la shoas , mais sert aussi pour justifier un discours guerrier ...
Reconnaître les atrocités de la Shoah n’excuse en rien ce qui se passe actuellement à Gaza si c’est ça que vous voulez dire. Il faut croire qu’ils n’ont rien retenu de leur terrible passé...
0:20 Mais ici on est dans une émission good vibe *parle d'un film qui parle d'Auschwitz* Blague à part tout film me hante encore mais la fin est d'une force que je ne peux pas décrire alors que je l'ai vu au début de l'année
Fun fact pour contre balancer l'ambiance lourde: Jonathan Glazer, le réal, ai aussi réaliser les clipe de Vitrual Insanity de Jamiroquaï et de Karma Police de Radiohead
L'acteur principal a terminé au psy car pour rendre les impacts de balles plus réaliste sur les arbres ils ont vraiment utilisé des armes à feu. Même le bombardement a vraiment été effectué par de l'artillerie. Ça donne un côté plus vrai que nature. Et dire qu'à notre époque ça s'extasie sur les cascades de Tom Cruise...
ce film a été rediffusé aujourd'hui ce mardi 21 janvier 2025 en salle, quelle ironie que ça tombe après ce qu'Elon musk a fait et ça me fout un peu la rage. Je n'ai personnellement pas été très sensible ou touché par le partie pris narratif, mais je pense que ce film reste quand meme important et a visionner
Sa me fait pense au series documentaire monster pour les horreurs commi par des gens qui vivent leur routine et a côté commettre des meurtres horribles 😮
Je n'ai jamais vu ce film et je ne sais pas si j'arriverais à le regarder. J'ai pourtant bien regardé La liste de Schindler comme beaucoup de monde et récemment un sac de billes. Deux films bien différents qui traitent pourtant du même sujet. Je suis d'accord sur le fait qu'il ne faut surtout pas oublié cette abomination voulu par une poignée d'hommes inhumains, mais même si le film est très bien fait, il sera encore loin, très très loin de la réalité.
Salut Ben. Tu as déjà vu le film Nacht und Nebel ? C'est terrifiant et insuportable. Ca m'a tellement déprimé que je l'ai visionné il y à une vingtaine d'années et depuis je n'ai jamais pu le revoir. Amitiers.
Le peuple juif a lui visiblement oublié vu son indifférence face à ce qu il se passe à Gaza... et le reste de l'Europebet du qmonde aussi... de la meme façon que ce qu il se passe avec les Ouïghours depuis une décennie... et là, nous ne pouvons pas dire que nous ne savons pas, pourtant on laisse faire 😢
Et oui mais est ce si étonnant quand on adopte pendant plus de 80 ans une posture victimaire tout en cherchant à invisibilser les autres victimes de l'holocauste? Quand on justifie encore et encore les actes d'Israël par des "Israël a le droit de se défendre" tout en fermant les yeux sur les mécanismes des dernières décennies qui ont mené au 7 octobre 2023.
C'est ça que je reproche le plus à Tolkien: il a complètement déshumanisé l'adversaire en mettant en scène des orcs et des goblins. Alors que la réalité de la guerre est l'homme contre l'homme.
"C'est le bruit de l'usine". C'est le bruit de toutes les usines. Et c'est le produit du management de la technocratie. Voir les itw de Johann Chapoutot...
As tu vu le tout récent film de Rassoulouf, les graines du figuier sauvage ? Si oui qu'as tu pensé de l'exploitation des images issues du réelles dans cette fiction se déroulant en parallèle du soulèvement Femme Vie Liberté en Iran ? Merci encore pour tes vidéos
J'ai assisté à une conférence qui a eût lieu à Nancy, il y a un moment déjà. Le sujet était proposé par le petit fils du directeur du camp d'Auschwitz. Il avait découvert pourquoi sa grand-mère disait qu'il fallait bien nettoyer les fraises de leur jardin avant de les déguster. Elles étaient couvertes de cendres ... son combat est maintenant d'informer les jeunes. C'est sa résilience ...
C'est le genre de film qui soulève aussi la question de savoir si, élevé d'une certaine manière, nous aurions agi ou pas différemment de ces gens. Re-écouter pour cela la chanson de Goldman (d'origine juive par son père et allemande par sa mère, rappelons le) "Né en 17 à Leidenstadt". Un petit bijou d'humanité, comme souvent chez lui.
" d' origine juive par son père et Allemande par sa mère "
Alors, si je comprends bien, être juif est une nationalité...euh...non, Allemand est une religion...euh...😮
@@delandre9215vous avez très bien compris, ne chipotez pas
@@delandre9215 Facile de chipoter sur les détails pour éviter l'essentiel.
@@Alex-xz7rx Le souci dans le commentaire, c'est qu'en fait les deux parents étaient juifs...
T'a qu'à regarder l'antagonisation de ceux qui combattent les attaques israéliennes pour comprendre qu'on est complètement dedans
Terrifiant parce que c'est ce à quoi on assiste encore aujourd'hui... Les gens sont prêts à tolérer n'importe quoi pourvu qu'ils restent dans leur confort.
exactement. On voit même souvent des gens sensiblement normaux se mettre à reprocher aux victimes de ne pas mourir suffisamment silencieusement parce que leurs souffrances dérangent notre tranqilllité bourgeoise
C'est horrible de dire "les gens" tellement prétentieux
@@Alex-ry9tq Quel terme utiliseriez-vous à la place?
Je suis d’accord, c’est le racisme ordinaire, dit par de belles personnes, bien sous tout rapport, dans une belle langue qu’on peut entendre dans au quotidien mais qui dans le cadre de ce film sonne particulièrement glaçant
@@Alex-ry9tq c'est prétentieux de dire que les gens ne sont pas des gens.
Alors oui, J'aimerais que les nazis ou les électeurs du RN ne soit pas des gens comme les autres, malheureusement la science a prouvé que les gens "'normaux", monsieur et madame tout le monde sont capable des pires horreur inhumaine pour peu que l'on normalise les dites saloperie, ou que l'on mette en balance leur zone de confort.
Pour exemple aujourd'hui comme tous les jours cette année, environ 25000 personnes dont 10000 enfants sont morts de faim ou de malnutrition, ces chiffres sont en constante augmentation. ET pourtant en avait vous entendu parlé ne serait qu'à 1 % du niveau des faits divers mis en avant par l'extrême droite.
Ce qui est le plus impressionnant dans "La zone d’intérêt" , et tu l'as très bien montré, c'est sa maîtrise du hors-champ. Le genre de films rares qui te prend aux tripes et te laisse pantelant, mais aussi grandi et enrichi par l'expérience qu'il t'as offert.
J'ai aussitôt après enquillé la lecture du roman dont il est tiré, et honnêtement on est pas du tout au même niveau à mon humble avis; c'est donc à mettre au crédit de Jonathan Glazer d'avoir réussi un film aussi radical à partir d'un matériau "bien mais sans plus".
Et puisque tu proposes qu'on te fasses des recommandations, si tu n'as pas vu "Le fils de Saul" sorti en 2015, c'est un chef-d’œuvre, et je pèse mes mots. On y suit la journée d'un Sonderkommando qui cherche un rabbin pour dire la prière des morts pour un enfant qu'il pense être son fils. Alors oui, on retourne du côté des victimes, mais le tour de force du film, et son point commun avec "La zone d'intérêt", c'est la même maitrise du hors-champ. Une immersion en plan-séquence d'une violence inouïe dans l'horreur des camps de la mort sans montrer une seul cadavre. Un choc, une claque, et un film qui, comme le film de Glazer, se grave durablement dans la mémoire. Et c'est tant mieux.
Vidéo très intéressante, elle me donne envie de voir le film. Elle me rappelle un livre qui m'a profondément marqué : "La mort est mon métier" de Robert Merle. Ce roman suit le même protagoniste (seul le nom de Höss est changé en Lang) et aborde des thèmes similaires. On ressent l'absence totale d'émotion du personnage, qui n'éprouve ni compassion ni haine envers les personnes qu'il tue. Pour lui, il ne fait qu'accomplir son devoir, et il exécute son travail avec une méticulosité glaçante. Ce livre m'a procuré les mêmes sentiments que ceux que tu décris dans ta vidéo. J'en ai eu des frissons. Néanmoins, il offre aussi un regard percutant et une réflexion sur les dangers des idéologies extrémistes qui placent la Nation, une idée, un dogme ou un dieu(même si ce n'est pas le cas ici) au-dessus de l'humain, entraînant les populations dans l'oppression ou les massacres de masse.
"idéologies extrémistes" c'est comme "le bon sens" ça ne veut rien dire.
@@Ptrolleuse Encore une qui essaie de se disputer avec un inconnu sur Internet pour donner un sens à sa vie. Tu dois probablement être de celles à qui, à la naissance, on a jeté le bébé et éduqué le placenta. Sur ce, je te laisse t'amuser à écrire ta réponse, à laquelle je ne répondrai pas. Une réponse malsaine qui te donnera peut-être l'impression d'être au-dessus de moi. Contrairement à toi, je ne prends aucun plaisir à rabaisser les gens.
Bonne journée.
Je l'ai vu ce film et ce qui m'a choqué c'est l'épouse de Rudolf Hess. Elle n'est absolument pas choquée par la situation. dans le film, elle reçoit régulièrement des vêtements (dont on devine d'où ils viennent) et elle tranquille : choisit, les partages. Elle te parle de son jardin alors qu'en bruit de fond tu entend les cris des gens ( que l'on imagine en train de se faire gazer). c'était flippant!!!!
Je suis d'accord avec toi, c'est un très beau film qui montre une autre face de la SHoah. le bruit de fond est très important dans ce film, car on se demande comment cette famille fait pour vivre avec tout en menant une vie de famille normale.
Je ne l'ai ni lu, ni vu (encoe), mais la description de Nota Bene semble un peu rapprocher ce film du roman La mort est mon métier de Robert Merle.
Rudolf Höss, Hess c'était le n°2 du régime
Le directeur du camp vivait avec sa femme et ses enfants dans une maison au milieu du camp. On le voit d'ailleurs dans la "Liste de Schindler" ou dans le "Garçon au Pyjama Rayé". Mais là où va plus loin la "Zone d'intérêt", c'est qu'on nous fait partager le quotidien de cette famille comme si nous étions nous-même un résident de cette maison... une maison tranquille et paisible, avec son jardinet, comme une maison de banlieue alors qu'on est au milieu de l'horreur...
Et c'est vrai que l'on peut se demander comment faisaient ces gens qui, tous les soirs, ôtaient leur uniforme et chaussaient les pantoufles, comme s'ils revenaient d'une journée de travail ordinaire... et les femmes, les enfants ? Surtout les enfants... comment parvenaient-ils à leur cacher les activités de leur père et même leur faire avaler qu'ils vivaient dans une maison comme les autres ?
C'est là que la Shoah dépasse tout ce qui a pu se faire comme saloperie dans l'histoire... on est là, en face d'une horreur institutionnalisée, industrialisée, avec des gens qui se contentaient d'exécuter les consignes comme s'ils partaient au boulot tous les matins. A quel moment on peut trouver des gens aussi détachés de tout pour accomplir ce genre de choses ? Ceci dit ils étaient tellement plongés dans leur fanatisme qu'ils ne devaient même plus s'en rendre compte...
J'ai tellement apprécié l'approche du réalisateur sur ce thème et les détails sonores et visuels sont nombreux que j'y suis retourné le voir une deuxième fois. Deuxième fois qui n'a pas été inutile car j'ai découvert des détails que je n'avais pas vu la première fois.
Je vous le conseille en version originale (sous titré si comme moi vous ne comprenez pas l'allemand)
J'en suis ressorti bouleversé les deux fois.
Il est important de savoir.
Merci pour le travail à l'équipe.
Peace
Ce film est glaçant tellement l'imagination joue à plein son rôle, tellement cette famille souligne la simplicité avec laquelle cette industrie de la mort peut exister. D'habitude j'ai ces ressentis à travers la lecture, rarement par le biais d'un film qui donne trop à voir. Merci pour cette chronique ciné
C'est très original. Ces quelques plans en ce qui me semble être de l'infrarouge (la petite fille aux pommes et poires), ou encore ce bref passage avec les agents d'entretien travaillant dans le musée actuel. Ca surprend de voir ces scènes qui viennent entrecouper la vie "banale" de cette famille, mais rien n'est vraiment décousu, malgré cette dissonance. C'est comme si on se retrouvait face à un tableau représentant la vie, peint avec des éléments liés à la mort. Perturbant. Et cette ambiance sonore...
Merci Benjamin pour m'avoir fait connaître cette oeuvre. Et merci à celles et ceux qui t'aident à faire tes vidéos.
je les vue a sa sortie. j'ai mis 15/20min a entree ds le film. Mais une fois dedans j'ai était apé complétement, au point que la fin avec juste des images indirecte mon glacé le sang. trés belle vidéo pour parler de ce film.
11'53 : "Il ne faut pas qu'on oublie, parce que il ne faut que ca puisse se reproduire"
Pendant ce temps sur la rive orientale de la Méditerranée...
J'ai vu ce film au cinéma et c'était une expérience particulière. Cette idée de ne pas nous montrer la violence mais de nous laisser l'imaginer est un choix très original.
Il y a un décalage entre certains plans visuellement très beaux comme le jardin, un zoom sur une fleur ou quelque chose de banal et le son où on entend l'usine, les cris, les chiens ou des coups de feu.
Il y a aussi ce décalage du quotidien dans ce cadre horrifique : les enfants qui grandissent là, la femme qui ne veut pas que son mari soit transféré ailleurs, les gens qui travaillent dans la maison qu'on devine être des prisonniers et la volonté d'être le plus productif possible, tant de choses absurdes dans ce contexte.
Enfin il y a ces scènes marquantes comme la maman qui doit loger dans la maison où la nuit est rouge à cause de la cheminée ou la scène de la rivière qui sont très fortes.
Un film à voir pour qui ça intéresse parce que c'est très contemplatif et dur en même temps donc tout le monde ne sera pas amateur.
Tu peux même pousser un peu plus loin en disant qu’on voit la vie (notamment les fleurs comme tu dis) et qu’on entend la mort, puis même qu’on la sent (l’odeur y est inscrite visuellement: la grand mère se bouche le nez etc..).
Merci pour cette vidéo ! J'ai vu le film et je le recommande. Cela doit nous alerter , tout le monde peut devenir comme cette famille, qui sait très bien ce qui se passe de l autre côté du mur. Un film vraiment très poignant
Merci!
si je n'avais pas vraiment réussi à "rentrer dedans" lorsque j'étais allée le voir en salles je n'en pense pas moins la même chose que toi, certaines scènes de "conflits du quotidien" et ce qu'elles impliquent par rapport à ce qu'il se passe derrière le mur de leur jardin sont terrifiantes, aussi niveau audio il a tellement bien été travaillé que les cris des gardes sont des réelles phrases (et pas juste des insultes etc), je parle allemand et ai fait des études germaniques et j'avais remarqué qu'ils avaient eu le courage d'aller chercher dans la linguistique nazie (car oui, les nazis ont été jusqu'à inventer une langue pour servir leur intérêts) pour faire dire certaines phrases aux gardes en fond et franchement respect pour ce travail, j'avais beaucoup aimé la subtilité de ce film qui au final n'en n'est pas moins glaçant que ceux qui mettent tout au centre de l'image, enfin, vu que tu as mentionné Napoléon, penses-tu parler de celui d'Abel Gance un jour ? J'ai eu l'occasion d'aller voir les deux parties le week-end dernier car mon ciné indé organisait une projection double et j'ai l'impression qu'il me manque du contexte sur l'intention derrière ce film
Inventer une langue ? Tu peux donner un exemple de phrase ou de mot (si tu t'en souviens)?
En fait le régime nazi a utilisé que des mots purement allemand, et aucun mot d'emprunt, le mot Attak (venant de l'anglais a totalement été remplacé par exemple) faisant ainsi renaître des mots non utilisés depuis des centaines d'années... du coup l'allemand parlé par les nazis n'a qu'assez peu de lien avec l'allemand parlé par le peuple d'où cette "nouvelle langue"
Tout à fait en phase avec cette critique. Un film glaçant, terrifiant et nécessaire sur un des plus grands crimes de l’histoire. Je dirais qu’il illustre parfaitement le concept de banalité du mal introduit par Hannah Arendt lors du procès de Eichmann, l’instigateur de la solution finale. Nous voyons une famille détachée, ivre de son petit pouvoir,- la femme de Hose parlant de son rôle de « reine d’Auschwitz »-, car le régime la méprise, on le comprend à la fin. Tout cela pour le confort d’une jolie maison, juchée sur un champ de cadavre.
Très grand film, à voir absolument, ainsi que le discours du réalisateur aux oscars cette année…
Et oui, le visionnage ne laisse pas indifférent
Trés cool ta chronique :)
Le film est assez contemplatif, il ne plaira pas à tout le monde.
La force et le sujet du film, c'est selon moi la banalité du mal, avec des codes moraux sociétaux différents, on s'habitue à l'horreur.
C'est une faiblesse humaine, c'est la déresponsabilisation, c'est le concept de la fenêtre de overton. De manière plus philosophique, c'est l"aboutissement du nihilisme moral; si le bien et le mal n'ont pas de sens intrinsèque, alors tout se vaux.
La "morale" que j'interprète, c'est de ne pas se laisser aller à la médiocrité et à la torpeur, sous peine de se laisser manger par des gens qui n'ont aucune notion de valeur de la vie humaine.
Ce film est glaçant. Je crois que ce qui m'a le plus marqué c'est le bruit des fourneaux qui disparaît dès qu'on s'éloigne du camp et revient dès qu'on retourne à la maison de famille
C'est constant, c'est oppressant, ça me mettait si mal à l'aise ! Le travail sur l'audio est magistral...
J'ai vu ce film au début de l'année. Je suis entièrement d'accord avec ton analyse il y a aussi une scène à la fin qui pose question sur le devoir de mémoire et peut-être sur le danger de banaliser la shoah à force de la représenter (c'est du moins ainsi que je l'ai comprise). Et je voudrais aussi signaler qu'avant ce film et ce livre, il y a eu aussi un roman de Robert Merle, "la mort est mon métier" qui était inspiré de l'histoire de Rudolf Hoss. Dans la préface de ce roman Robert Merle concluait que Hoss n'avait pas agi par haine ou sadisme mais comme un bon officier exécutant consciencieusement son travail et que c'était bien cela qu'il était monstrueux.
Clairement le meilleur film de 2023!
Allez voir ce film dans de bonne condition de préférence parce que, oui, le travail du son est impressionnant. Et restez calme pendant l'intro, qui est un partie pris incroyable qui met dedans !
Ce film me fait évidemment penser au roman de Robert Merle : “La Mort est mon métier” sur le Obersturmbannführer Rudolf Lange largement inspiré du véritable directeur des Konzentrationslagers Auschwitz-Birkenau : Rudolf Höss. Et tout ça d’un point de vue interne (bien que la première partie du livre soit axée sur sa vie avant le camps et sa monté en grade au sain du corps des la SS tandis que la seconde partie du livre parle de la direction des camps par Höss et sa façon de diriger l’holocaust). Le personnage est totalement hermétique aux situations qu’il gère et comme le personnage le dit : « je ne faisais qu’obéir aux ordres ». Bref, se mettre dans la tête d’un SS, c’est pas une expérience joyeuse mais je conseille allègrement le livre qui est bien écrit, et qui est évidemment dédié aux victimes de la Shoah.
Et le titre du livre est "La Mort est mon métier".
@@lozenysun7153 ah oui mince, j’ai oublié de mentionner le titre 🤦♂️. Ducoup je me permet de le rajouter 😅
Oui, j'ai lu ce livre étant adolescente (j'ai 59 ans), ça m'a glacée. Höss a dit lors de son procès qu'il n'était qu'un soldat et se contentait d'obéir aux ordres, sans montrer le moindre remord...
Atroce. Avant le 24 février 2022 -invasion de l’Ukraine-, le massacre du 7 octobre 2023 et les horreurs de Gaza qui ont suivi, j’avais une bibliothèque bien fournie d’excellents ouvrages d’historiens majeurs de la Seconde Guerre Mondiale car j’étais obsédée par cette question : Comment toute cette horreur a-t-elle pu arriver ? J’ai questionné inlassablement les anciens de ma famille pour savoir comment ils avaient vécu cette chose inimaginable… Je viens de revendre tous ces livres car maintenant, je sais. Je ne supporte plus de les voir. Et je n’oublierai jamais les larmes d’un intervenant de qualité lors d’une émission t.v : « Ça revient. Je n’aurais jamais pu l’imaginer mais c’est là, c’est revenu ». Il avait 10 ans en 1940.
Je suis descendant de résistants, plus jeune j'ai aussi aidé un ancien combattant à apprendre l'informatique. Ce qui est le plus glaçant au contact de ces personnes, ce n'est pas tant les horreurs racontés (qui sont dur à entendre même si le pire n'est jamais raconté). C'est les moments anodins, sans rapport avec le passé où l'on ressent que ces personnes ont étés brisées. Rien que de repenser à des moments de ce genre, pourtant anodin, peut être dur.
@@micc6849 Espérons que, le moment venu car il reviendra d’une façon ou d’une autre, nous serons à la hauteur de la force et du courage de ces êtres immenses et pourtant si sobres et silencieux que vous évoquez. Je pense toujours à eux, aux anciens de ma famille, revenus trépanés, gazés, amochés. Gloire à eux.
Ca me rappelle la lecture du prix nobel "sans destin" de Kertész, où il décit bien que dans les situations les plus extrêmes il y a aussi un quotidien de l'homme qui peut continuer à vivre.
Je sais pas si vous vous souvenez mais dans notre jeunesse on aime tous jouer à la guerre on grandis avec des jeux de guerre des films de guerre qui idéalisent ces périodes et la rends romanesques
Avec le film "1917", "Zone D'intérêt" remet très bien les idées en place. 😂
Ah le Faut pas qu on oublie j'adore! parce que je trouve que beaucoup de choses du passe sont mis de coté aujourd hui dans les films et plusieurs vieux films sont mis de coté egalement pour pas heurter des communautés quand moi je trouve que les horreurs du passe si on les efface et qu on oublie elles peuvent se reproduire car en oubliant bien malheureusement j trouve que c est comme passe du revers de la main ce qui c est passe de tragique a travers l histoire et oublier les lecons qu on en a tirés. J'ai pas vu encore le film c'était dans mes projets, je l'ai chez moi et j vais peut etre me presser plus a l ecouter Merci pour le travail encore une fois!
Je conseille le documentaire sortie cette année, "l'ombre du commandant" ou le petit fils du commandant du camp interroge son père sur la perception de ce qu'a fait son grand père.
On voit aussi le fils du commandant rencontrer une survivante du camp ..
Poignant et beau complément
Whaou ! Que dire ?
A 63 balais, j'ai grandi dans la culpabilisation de la Shoah. Culpabilisation mais surtout incompréhension de cette horreur absolue. J'ai passé beaucoup de temps à vouloir comprendre comment des personnes avaient pu en arrviver là.
J'avais cru obtenir une réponse que je ne développerais pas ici. Mais en 2023 , l'impossible retour de l'horreur a eu lieu. Les humanistes sont catalogués comme terroristes et une fois éteinte la génération qui a vécu ça en direct, on se retrouve avec la même bêtise ambiante que dans les années trente.
J'irai voir ce film. Parce qu'il s'attaque à la compréhension des bourreaux . Ne pas confondre compréhension de leur fonctionnement avec justification de leurs actes horribles.
S'informer, expliquer et comprendre.... c'est peut être le vrai vaccin à la folie humaine.....
Cela me fait penser au film l enfant au pyjama rayé qui est aussi un tres beau film .Dans le genre on montre la shoah autrement il y a black book également.
Merci
Bonne continuation
Sans doute un des meilleurs films sur le sujet depuis longtemps. Assez dense à regarder et en même temps, sans humaniser les bourreaux, il démontre bien que la ligne rouge est facile à franchir. La femme du directeur est, à mon sens, la pire car, non seulement, elle sait, mais elle en profite sans vergogne car c'est le symbole de sa réussite sociale. Sans spoiler, au final c'est justement le fait que la belle mère qui, comme la majorité des allemands, ignoraient ce qu'était véritablement la déportation, le découvre et ne le supporte pas, et ça permet de mettre aussi en lumière la différence entre le "peuple" et le "régime" ce qui, encore aujourd'hui est un amalgame fréquent, qu'importe la situation politique. Bref trés bon film, vidéo trés cool :)
Ça me fait penser à un film que j'ai vu l'année passée sur UA-cam.
Une famille avec une ado de 12-13 ans. Et un gamin de 8-9 ans.
Le gamin finit pas " s'échapper " par une lucarne pour commencer à jouer une heure ou deux avec un autre gamin, séparés par des fils barbelés.
Sans voir quoi que de soit. Et la fin du film, ce gamin est amené dans la chambre à gaz car il a emprunté la chemise rayée de son copain.
Le film est un chef d'œuvre notamment pr son son. Je ne suis pas prête de le revoir cependant car ça prend un peu de temps pr s'en remettre mais je le recommande.
La fin reste très mystérieuses
Il y a quelques années j'étais allé visiter Natzweiler-Struthof avec mes parents. Et plus que le camp en lieu même que l'on voit et revoit dans les livres d'Histoire, ce qui m'avait le plus marqué c'était la maison du commandant, avec sa piscine chauffé par les fours du camp ...
Alors là, 100% d'accord, autant pour Napoléon on entendait les spectateurs ronfler, autant pour "Zone of Interest " on était scotchés, le souffle coupé...
Le meilleur film à mon sens traitant de la Shoah depuis "Korczak" de Wajda
Merci pour l'épisode découverte cinéma :-)
Vu en début d' année. J'en avais fait une critique sur ma chaîne. Un des meilleurs films du début d'année, mais aussi le plus perturbant
Super vidéo
J’ai absolument adoré ce film, pour toutes les raisons que tu cites. Je pense qu’une analyse un peu plus profonde teintée de sociologie aurait été chouette, car on a vraiment un sentiment d’accomplissement de vie de famille pour tous les membres de la famille Hoss. Cependant ce qui est intéressant c’est que malgré le point de vue hyper radical du film, on a quand même des moments de « doute » (notamment avec la mère de l’épouse), qui permettent un peu de redescendre dans la pesanteur du film. Hormis les quelques minutes hyper expérimentales du film (qui illustre parfaitement la désillusion face à la mort de milliers d’êtres humains), le film apporte vraiment le point de vue qu’aucuns cinéastes n’avait voulu prendre car très difficile à trouver en terme de ton.
Par contre je conseille de se prendre un petit snack avant/pendant/après le film car il est tellement dur à voir qu’il faut quelque chose pour apaiser un peu la tension 👀
Merci pour l'info ; je ne manquerai pas de le voir dès que l'occasion se présentera !!
C'est le meilleur film que j'ai vu pour comprendre comment il est possible d'être un meurtrier de masse et un "bon père de famille" en meme temps. Très perturbant mais indispensable
État agentique, expliqué par Milgram
je conseille aussi la série "Le Tatoueur" qui est vraiment prenante (sortie il y a quelques mois).
J'ai adoré le film, il m'a rappelé par bien des aspects le roman de Robert Merle : "La mort est mon métier" qui traitait du même personnage...
Recommandation sur le sujet : Le Fils de Saul de László Nemes
Good vibes, un film sur la Shoah, je sais pas si c'est pas un oxymore.
Mais oui, c'est un film horrible, et en même temps, un film intéressant sur cette période et ce thème.
Oui, La vie est belle, magnifique et terrible... Mes parents nous avaient emmené le voir au cinéma, mes frères et moi. Il date de 1997 apparemment, donc j'avais pas 10 ans. Imaginez le choc.
Et l'épisode de Band of Brothers, tout aussi choquant.
Il FAUT que les gens VOIENT ce qu'étaient ces camps. Qu'ils soient choqués. Qu'ils comprennent toute l'horreur de ce genre de choses.
Et qu'on leur rappelle qu'il y en a eu d'autres, avant, après, et ailleurs. Les Boers (vu au début de The King's Man pour rester sur les films) par exemple méconnu.
J'ai pu voir Zone of Interest dans l'avion la semaine passé.. enfin ! J'ai bien aimé ce slice of life
Un autre film que j'ai aimé et qui m'a fait froid dans le dos c'est die Konferenz, sur la conférence de Wansee. Je ne peut que conseiller de le regarder au moins une fois
J'ai été très, très marquée par ce film. La direction et la réalisation sont très originales. Tout est en suggestions comme vous le dites et il faut regarder partout et être sensible au moindre bruit. Ce qu'il se passe en arrière plan est très discret mais aussi très important. Cela me fait aussi dire que de nos jours, il n'y a pas grand chose qui a changé, malheureusement, l'histoire continue de se répéter. Les personnages sont très bien interprétés et donne une indication sur la manière, le détachement et l'indifférence dont devaient faire preuve ces gens. Quoi que l'on puisse penser de cette partie de l'histoire, c'est un film à absolument voir!
Salut, je suis encore très perturbé par la série que je viens de finir: le tatoueur d'Auschwitz. Lorsque le temps sera venu,je visionnerai ce film. Bonne soirée
Le memorial d'Auschwitz a un podcast en anglais qui a un épisode sur cette série et le thème
Très bon livre
Bonjour! Belle description du film. Mais, comme dans Spielberg, l'émotion suscitée est souvent la pitié, le larmoiement. Je vous suggère Le Fils de Saul, Hongrie 2015. Comme dans le film que vous décrivez, on ne voit pas beaucoup l'horreur. Mais au bout de 10 minutes, le film n'inspire pas les larmes ou la pitié, mais, plus profondément, la HONTE d'être un être humain. C'est spécial comme émotion. Je mentionne la virtuosité des acteurs. Ce film devrait être connu universellement. Merci!
En film sympa historique il y a : une affaire d'honneur qui parle des duels pendant le XIXème siècle.
Un film intéressant aussi, qui plaîra aux amateurs du genre (Le Souper, le Diplomate, La Séparation ou La Conférence de Valladolid) un film récent qui s'appelle aussi "La Conférence" mais dont le cadre est à Wannsee... On assiste véritablement au conseil d'administration de la solution finale... À voir en VOSTFR, c'est glaçant.
Cher Nota Bene,
Je n'ai pas vu ce film mais je me dois de parler du film d' Elem Klimov de 1985 : Requiem pour un massacre en vf qui est pour moi un chef d'oeuvre
( si on supporte l'horreur de la guerre)
Bref, j'aurais beaucoup à dire sur ce film comme sur le cinéma mais bon💤💤
Si vous l'avez vu, oubliez ce message et bonne continuation.
Ps. Je l'ai vu à sortie en Europe en 87 et je l'ai revu il y a cinq ans et je suis toujours sous le choc😬
Le pire film que j'ai vu sur la Shoah, c'est "Nuit et brouillard" quand j'étais au lycée. Je m'en souviens encore aujourd'hui, je n'ai jamais rien vu de plus marquant sur le sujet. On est immergé dans l'horreur avec des images et des photos d'archives....Pas d'acteur dans ce film... Pas de voix off dans ce reportage... Juste l'innommable en image.
Ça a été réalisé pour faire culpabiliser les nazis. Et ils nous le passent sans remords. C'est dingue
Ho purée je l'y ai vu aussi à ce moment, quelle horreur... C'était glaçant, ça paraissait même irréelle...
Je l'ai vu au collège, en 5e, je n'ai jamais oublié l'horreur de cette découverte...
Je n'ai pas vu le film mais j'en ai vu plein d'autres sur ce thème notamment "La conspiration" qui traite de la conférence de Wansee où on peut voir que pour eux il s'agissait d'une banale histoire de rendement. Les personnes assassinées étaient que des chiffres.
Et c'est important de se dire que les SS notamment les commandants n'étaient pas forcément des brutes sanguinaires mais plutôt des gens ordinaires qui vivaient normalement avec une vie de famille tout a fait banale.
J'avais lu un livre sur Rudolf Hess où il était clairement souligné qu'il n'était pas un monstre par sa cruauté mais un monstre par insensibilité. Pour lui c'était juste un boulot comme un autre rien de plus.
L'actualité fait écho avec la shoah parce que Israël justifie ses agressions en brandissant la shoah comme si ça justifiait leur cruauté à Gaza ou au Liban...
Bref j'espère pouvoir voir ce film parce que tu m'as donné envie de le voir
Dans le même esprit, il faut lire "la mort est mon métier" de Robert Merle.
Un bouquin lu vers mes 17 ans qui a changé ma vie et développé mon empathie.
Un très beau film qui, personnellement me donne matière à penser sur le fait que la banalité de notre quotidien ( travail, enfants, propriété....) crée une indifférence vis à vis de l'horreur. Un film qui pour moi est donc un travail de mémoire mais aussi, par bien des aspects à mettre en perspective avec notre vie contemporaine.
j'ai essayé(juste essayé car trop hard)de regarder le film Hongrois "le Fils de Saul qui montre parfaitement l'horreur du Sonder-kommando.moi j'ai arrêté de le regarder au bout de 30min...pourtant j'en ai vu quelques uns.sur ton conseil j'ai"la zone d'intérêt".je l'ai trouvé très bien,et,comme tu le dis mis à part 15s où tu vois des bonnets de déportés,on ne voit rien mais on entends beaucoup.je le conseille ce film mais pas avant 16 ans.si tu aime les histoires avec une énigme bien cachée,je te conseille de lire la BD"la 3°Kamera"de Cédric Apikian et Denis Rodier chez Glénat.si tu trouve la clef de l'énigme du 1°coup tu es plus fort que moi😉
Jonathan Glazer a subit un bashing assez général d’acteurs et de réalisateurs car il avait déclaré aux Oscars pour ce film :.
“Nous nous tenons devant vous comme des hommes qui refusent que leur judéité et l’Holocauste soient détournés pour une occupation qui a causé tant de souffrances pour tant d’innocents. Qu’il s’agisse des victimes du 7 octobre en Israël ou de celles des attaques incessantes qui se déroulent à Gaza, elles sont toutes des victimes de cette déshumanisation.’’
Apparemment les vies de certaines victimes ont plus de valeur que d’autres.
Bonjour Benjamin
Je vais suivre ton conseil et le regarder et me permettrais de te dire mon ressenti
" ici on est dans une emission good vibes " >>>>>> "ça parle de la shoah"
Ah oui quand même 😅
Cela me rappelle "Le Petit Train" des Rita Mitsouko :
ua-cam.com/video/Pn5X4_JCJgg/v-deo.html
On sait ce qu'il y a derrière, du coup, on voit l'Ordinaire bien autrement mais celles et ceux qui ne savaient pas ce qu'il y avait derrière qu'en doit-on penser ?
alors commencer par dire qu'on est dans une émission good vibes, je l'aurais pas tenté vu le film (ou le sujet du film) ^^'
mais oui c'est un film important, surtout quand on voit l'époque actuelle.
je sais pas si j'ai aimé le film mais il mérite d'être vu , par son sujet et par sa mise en scène qui est radicale. et après chacun sera libre de faire son avis.
Je me souviens surtout du personnage de la mère qui vient voir sa fille. Je trouve que c'est par elle qu'on voit mieux le décalage puis l'horreur de sa propre fille (et de son époux)
La série "Holocauste" avec Meryl Streep est à voir aussi. Assez daté, mais finalement plutôt réaliste.
🎉🎉🎉 Nota Bene 🇨🇵🇨🇵🇨🇵
Terriblement d'actualité...
Quand je vois ça, je ne peux pas m'empêcher de penser à Gaza et aux victimes du génocide en cours...
Ainsi qu'à la froideur des bourreaux et de tout ceux qui essaient de justifier ça.
Attention cependant le camp dans La liste de schindler etait le concentrarion de Płaszów...
Commentaire ✌️
C'est un film terrifiant,effrayant par ce qu'il révèle de l'etre humain.Après l'avoir vu,j'ai du relire un livre qui traite des résistants allemands a Hitler pour ne pas désespérer.merci de ton analyse a laquelle je souscris tout a fait.
Vu que ce film est basé sur un livre, je me demande bien comment l’auteur a fait pour mettre en avant ce qui est fait grâce au son dans le film 🤔
Bonjour, il y a un paradoxe , avec l'actualité actuel.
Ce genre de films sert à la mémoire de l'atrocité qu'à été la shoas , mais sert aussi pour justifier un discours guerrier ...
Reconnaître les atrocités de la Shoah n’excuse en rien ce qui se passe actuellement à Gaza si c’est ça que vous voulez dire. Il faut croire qu’ils n’ont rien retenu de leur terrible passé...
0:20 Mais ici on est dans une émission good vibe *parle d'un film qui parle d'Auschwitz*
Blague à part tout film me hante encore mais la fin est d'une force que je ne peux pas décrire alors que je l'ai vu au début de l'année
Je te conseille Génération War qui est vraiment bien !!
"Les humains ne sont sensibles à l'injustice que si c'est eux qui la subissent" Bukowski
Fun fact pour contre balancer l'ambiance lourde:
Jonathan Glazer, le réal, ai aussi réaliser les clipe de Vitrual Insanity de Jamiroquaï et de Karma Police de Radiohead
Ça me fait penser au film Le pyjama rayé.
Pas sur les camps mais sur la seconde guerre mondiale, âmes sensibles s'abstenir mais je ne peux que conseiller Requiem pour un massacre, de Klimov.
L'acteur principal a terminé au psy car pour rendre les impacts de balles plus réaliste sur les arbres ils ont vraiment utilisé des armes à feu. Même le bombardement a vraiment été effectué par de l'artillerie. Ça donne un côté plus vrai que nature. Et dire qu'à notre époque ça s'extasie sur les cascades de Tom Cruise...
Le film "La liste de Schindler" ne s'est pas appue sur le camp d'Auschwitz, mais sur celui de Plaszow. Soyez precis!
ce film a été rediffusé aujourd'hui ce mardi 21 janvier 2025 en salle, quelle ironie que ça tombe après ce qu'Elon musk a fait et ça me fout un peu la rage. Je n'ai personnellement pas été très sensible ou touché par le partie pris narratif, mais je pense que ce film reste quand meme important et a visionner
Un excellent film
Sa me fait pense au series documentaire monster pour les horreurs commi par des gens qui vivent leur routine et a côté commettre des meurtres horribles 😮
👍
👍👍👌👌
Je n'ai jamais vu ce film et je ne sais pas si j'arriverais à le regarder. J'ai pourtant bien regardé La liste de Schindler comme beaucoup de monde et récemment un sac de billes. Deux films bien différents qui traitent pourtant du même sujet. Je suis d'accord sur le fait qu'il ne faut surtout pas oublié cette abomination voulu par une poignée d'hommes inhumains, mais même si le film est très bien fait, il sera encore loin, très très loin de la réalité.
Le prochain film sera t-il sur Gaza ?
Non aujourd hui on a pas le droit de taper sur le hamas
Salut Ben. Tu as déjà vu le film Nacht und Nebel ? C'est terrifiant et insuportable. Ca m'a tellement déprimé que je l'ai visionné il y à une vingtaine d'années et depuis je n'ai jamais pu le revoir. Amitiers.
grand film , glaçant. La mère de Sandra Huller comprend et part et c'est le seul personnage qui m'a donné de l'espoir.
je ne sais pas si je pourrais regardée ce film ca me ferait stressé
L'enfant au pyjama rayé qui montre différents types de personnes en relation avec cet événement. Je recommande
Je rejoins tes commentaires. Superbe film, avec la bande son hyper oppressante puisque l'on sait ce qu'il y a derrière les murs ...
A lire ou relire : la mort est mon métier, de R MERLE.
Le peuple juif a lui visiblement oublié vu son indifférence face à ce qu il se passe à Gaza... et le reste de l'Europebet du qmonde aussi... de la meme façon que ce qu il se passe avec les Ouïghours depuis une décennie... et là, nous ne pouvons pas dire que nous ne savons pas, pourtant on laisse faire 😢
Et oui mais est ce si étonnant quand on adopte pendant plus de 80 ans une posture victimaire tout en cherchant à invisibilser les autres victimes de l'holocauste? Quand on justifie encore et encore les actes d'Israël par des "Israël a le droit de se défendre" tout en fermant les yeux sur les mécanismes des dernières décennies qui ont mené au 7 octobre 2023.
Effectivement je suis sorti de là terrifié (la musique y est pour beaucoup).
(complément) : il y a véritablement de la musique dans le film mais elle est utilisée dans les séquences n&b qui sont... non je vais divulgacher.
Voilà, chut^^
Grrrrr tu en as déjà presque trop dit !
C'est ça que je reproche le plus à Tolkien: il a complètement déshumanisé l'adversaire en mettant en scène des orcs et des goblins. Alors que la réalité de la guerre est l'homme contre l'homme.
"C'est le bruit de l'usine". C'est le bruit de toutes les usines. Et c'est le produit du management de la technocratie. Voir les itw de Johann Chapoutot...
As tu vu le tout récent film de Rassoulouf, les graines du figuier sauvage ? Si oui qu'as tu pensé de l'exploitation des images issues du réelles dans cette fiction se déroulant en parallèle du soulèvement Femme Vie Liberté en Iran ?
Merci encore pour tes vidéos
Je recommande "le fils de Saul" de 2015. Pas de commentaire sur la vie est belle, je risquerais d'être désagréable :-) Mais merci pour tout