273 Le garçon de café (Jean-Paul Sartre)

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  • Опубліковано 5 вер 2024
  • Que veut nous dire Jean-Paul Sartre quand, dans l'Etre et le Néant (1943), il décrit la "mauvaise foi" du garçon de café ?

КОМЕНТАРІ • 12

  • @self5935
    @self5935 Рік тому +2

    Le Truman show m'a fait penser à cet extrait

  • @fahedch6785
    @fahedch6785 3 роки тому +5

    En définitive le garçon de café ne joue pas pour jouer le garçon de café , mais il joue à etre un garçon de café pour acquérir un revenu.

    • @jean-lucdubart6344
      @jean-lucdubart6344  3 роки тому +2

      Bonjour à vous. C'est vrai également. Tout grand merci pour ce commentaire. Bien à vous, bien cordialement, Jean-Luc Dubart.

    • @francoiso3046
      @francoiso3046 2 роки тому +2

      Oui, vous avez raison dans votre commentaire : le garçon de café joue pour gagner son argent : avoir son "revenu". Mais ce n'est pas le but de l'analyse de Sartre : pour Sartre, si l'homme "joue", si le garçon de café, en particulier, ne cesse de "jouer" en faisant bien son métier, c'est pour, en quelque sorte, s'identifier à un rôle, à tel point qu'on pourrait finalement le définir comme un garçon de café, de même que la chose peut être définie comme "étant ce qu'elle est". En réalité, si l'on suit bien la réflexion de Sartre, dans L'ETRE ET LE NEANT, on découvre que l'homme ne peut pas "être ce qu'il est". La vérité, au-delà de cette simple description, est que le garçon de café joue à être ce qu'il n'est pas : un garçon de café. En vérité : il n'est pas ce qu'il est, non : à tout instant, il choisit d'être ce qu'il est. La tasse est une chose, elle est ce qu'elle est : c'est tout ce que l'on peut dire de la tasse, à la rigueur. Le garçon de café n'est pas garçon de café, précisément parce qu'il choisit, à tout instant, dans le moindre geste, ou mouvement, d'être un bon garçon de café. Cette liberté d'être ce que je suis est ce qui m'angoisse (pour Sartre). Si la liberté est angoissante, alors l'homme, d'une manière générale, va tenter de fuir la conscience de sa liberté. Le fait de "jouer à être garçon de café" est un exemple parmi des milliers d'autres, qui nous permet de comprendre comment l'homme peut fuir sa liberté, l'angoisse de sa liberté, car, pour Sartre, nous sommes "angoisse-pour-la-fuir" (cf L'ETRE ET LE NEANT). A méditer. Bien cordialement.

    • @qtnb3439
      @qtnb3439 11 місяців тому +1

      @@francoiso3046 Merci, c'est très clair dit comme cela!

    • @francoiso3046
      @francoiso3046 11 місяців тому

      Je vous remercie. Si ma réflexion peut être utile, c'est merveilleux ! Bien cordialement. @@qtnb3439

    • @alainlogos5792
      @alainlogos5792 4 місяці тому

      ​@@francoiso3046sartres projete sa névrose de lâche mondain rampant tout simplement .😂

  • @NajatJellab
    @NajatJellab Рік тому +1

    La question que je me pose c est comment Sartre qui est aussi l'auteur d'une philosophie du regard et de ''L'enfer c'est les autres'' situe cette liberté potentielle: est-ce le garçon de café est de mauvaise foi de soi-mm ou est-il par le regard des autres soumis à cette mauvaise foi sans quoi il ne serait plus un garçon de café...Par exemple un jour j'ai croisé un garçon de café qui me voyant lire le Baudelaire par sartre justement m'a fait utoute une leçon sur cet ouvrage, j'en étais tellement eblouie que je me'en souviens encore 25 ans plus tard mais là justement il n'était plus garçon...

    • @jean-lucdubart6344
      @jean-lucdubart6344  Рік тому

      Bonjour à vous. Votre question est tout à fait pertinente. Comme vous, dans un premier temps, je pensais en effet que la mauvaise foi émanait du garçon de café emprisonné, cadenassé dans son jeu de garçon de café et qui ne se pose, finalement, aucune question existentielle. En d'autres termes : un "salaud" pour utiliser le terme sartrien pour désigner celui dont les questions philosophiques n'effleurent pas. Votre commentaire me rappelle en effet que, dans l'œuvre de Sartre, il y aurait - dit-on - quelque 7000 regards. Ce sont, vous le savez, des regards qui, toujours, vous néantisent, vous font passer de la sphère du sujet à la sphère de l'objet. Regards glacials. C'est le sens même de la phrase que vous citez : "L'enfer, c'est les autres", l'enfer, c'est l'idée que les autres ont de moi. Or, votre témoignage montre à souhait qu'il est aberrant de réduire une personne à sa seule fonction. L'être humain est infiniment plus que sa profession, que les regards posés sur lui, etc. Voilà, en quelques lignes, ce que je souhaitais vous écrire. En vous remerciant pour l'attention particulièrement aiguisée que vous avez accordée à ma vidéo, bien à vous, bien cordialement, Jean-Luc Dubart

  • @Patriarchedégoûté
    @Patriarchedégoûté 2 роки тому +1

    enfaite je ne comprends pas bien le terme liberté puisque tout ce qui est analyser est literralement contraire a la liberté

    • @jean-lucdubart6344
      @jean-lucdubart6344  2 роки тому +1

      Bonjour à vous. Merci beaucoup pour votre commentaire. L'exemple du garçon de café, pour Sartre, veut signifier que certaines personnes refusent de voir ce qu'elles sont réellement. Elles préfèrent bâtir un paraître, un apparaître, càd jouer à être plutôt que d'être réellement. C'est cela que Sartre appelle la "mauvaise foi". Est de mauvaise foi celui qui n'est pas ce qu'il est réellement. C'est tout le décalage, la distorsion, l'écart entre qui je suis, réellement, authentiquement, et ce que je joue, ce que je fais apparaître de moi-même... La liberté sartrienne, c'est précisément d'être ce que l'on est. "Faire et en faisant se faire et n'être rien d'autre que ce que l'on s'est fait". En d'autres termes : l'être humain est un néant qui a à se bâtir, à se construire, à se forger. Donc, oui, vous avez raison : ce qui est analysé ici, à travers l'exemple du garçon de café, est tout à fait le contraire de la liberté. Le garçon de café est un contre-exemple de la notion de liberté chez Sartre. Tout grand merci pour votre intérêt pour mes séquences philosophiques. Bien à vous, bien cordialement, Jean-Luc Dubart

  • @alainlogos5792
    @alainlogos5792 4 місяці тому +1

    Du mépris de classe de nevrosé megalo