Combien de temps faut-il pour faire une espèce ? Une vision génomique - François Bonhomme
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- Опубліковано 18 гру 2019
- Le mercredi 18 décembre 2019 à 20h, au Centre Rabelais de Montpellier.
La notion d’espèce est au cœur de la biologie depuis ses origines. Savoir sur quelles bases elles sont définies, de quoi sont-elles constituées, comment se forment-elles et à quelle vitesse, occupe les systématiciens, les taxinomistes, les paléontologues, les écologues, les généticiens et les évolutionnistes depuis des décennies. Ce n’est donc pas une mince affaire, et ce thème transversal est central dans notre compréhension des origines de la biodiversité, de son maintien, de son fonctionnement. Que nous apprend le décryptage des génomes d’un nombre croissant d’espèces sur ces questions ? C’est ce que nous aborderons notamment à travers l’analyse d’exemples où la spéciation n’est pas arrivée à son terme…
François BONHOMME a effectué l’essentiel de sa carrière à l’Université de Montpellier où il est depuis peu directeur de recherche émérite et dont il a dirigé pendant 15 ans la Station de biologie marine de Sète. Ses nombreuses publications et son rôle de pionnier dans le développement de la génétique moléculaire des populations lui ont valu la médaille d’argent du CNRS. La compréhension des mécanismes génétiques qui sous-tendent la création et le maintien de la biodiversité, notamment sous forme d’espèces distinctes. La question de la spéciation donc est le thème central de ses recherches, qu’il a appliquées en particulier au domaine marin. François Bonhomme est actuellement engagé dans les instances régionales de protection du patrimoine naturel et collabore à la revue Espèces.
Vidéo réalisée par Antoine Bourlier (MSH SUD), dans le cadre de l'Agora des Savoirs : www.montpellier.fr/3806-savoi...
Cette vidéo est une co-production entre Montpellier 3M et la MSH SUD. - Наука та технологія
Merci de votre partage, un éclairage qui se veut nouveau et j'ai bien aimé agrandir mon champs de connaissances qui se veut aidant pour ma compréhension de la Vie. Merci je vous en suis reconnaissant. Un autre manière de contempler la fragilité des êtres...
j'aime le soutien à la revue espèce dont je suis un abonné
Conférence très intéressante. Serait-il possible de présenter la même étude pour les humains afin de déterminer si oui ou non il existe des sous-espèces ou sous-groupes modernes d'homo sapiens ? Car si on compare notre espèce au cas du bar/loup, il serait intéressant de réussir à créer un arbre de divergence entre des sous-groupes d'humains (européens/africains/asiatiques/amérindiens, etc...) avec éventuellement des contacts secondaires.
Je précise qu'en début de conférence, il présente différentes espèces apparentées et dit qu'il est intuitif de penser qu'il s'agit bien d'espèces à part. Si on regarde l'espèce humaine actuelle il y a aussi des phénotypes très variés, il est donc intuitif de penser qu'il s'agit du fruit de divergences génétiques créées par les séparations géographiques (exemple : les aborigènes d'Australie vivent isolés depuis 40 000 ans). Même si ces divergences génétiques sont plus tardives que dans le cas du bar/loup, elles peuvent être malgré tout significatives.
Encore une conférence très intéressante, merci et bravo
intéressant certes mais ça tourne en rond au niveau des explications . On se perd dans les tableaux et les graphiques pour dire exactement la même chose au bout de 1h 47 tout de même.
@@ligoume6758 Pour une personne qui comme moi pratique très modestement quelques activités naturalistes, la conf est intéressante, car je vois apparaître moult nouvelles espèces d'oiseaux par exemple sans comprendre que les progrès en génétique expliquent tout. Est-ce que les variations géographiques doivent conduire à une nouvelle espèce ??? Ce qui est valable pour les espèces animales doit être reporté à l'espèce humaine et là pour une raison évidente, les scientifiques font l'impasse ou se taisent s'ils ont un avis différent, j'exclus de facto les racistes.. Si on veut mettre fin à l'égocentrisme, appliquons aux animaux ce que nous appliquons à notre espèce. Un exemple, mésange bleue et mésange azurée ont une zone géographique de chevauchement, naissent de hybrides, quel statut ont-ils ??? Les grenouilles vertes de deux espèces sont fertiles entre elles, les individus issus de tels accouplements forment une nouvelle espèce de grenouille verte ??? Pour différencier certains coléoptères, il faut ouvrir le ventre et examiner au microscope le tube digestif, est-ce que chez les humains il n'y a aucune variation du tube digestif ou de la flore instestinale??? Jusqu'où les progrès scientifiques doivent conduire à l'individualisation des individus d'une espèce ou d'une autre ??? Je vous conseille de revoir la conférence en ayant ces questions à l'esprit.
Merci de relever la qualité de la diffusion du savoir en ligne, trop souvent pollué par les prétendus influenceuses et influenceurs ne visant que des clics et des $$$. Quand le charisme domine sur le savoir et la vérité ça ne donne rien de bon. Et le peuple ne s'abreuve que trop souvent aux biais et aux croyances. 😔
La prochaine fois, buvez un verre d'eau Anne-Yvonne.
Avec tout mon respect, ce serait bien respectueux pour votre auditoire.
🙂
Sujet essentiel pour avancer dans nos relations, enfin espèrons...
Toujours le même humour, fañch !
👎👎👎
Alors donc bon euh voilà alors donc bon euh voilà alors donc bon euh voilà alors donc bon euh voilà
Ce cher Monsieur a une vision des choses tres politique... Le male blanc ca il n aime pas..
Sujet intéressant, mauvais orateur. Pensez à vous former en art oratoire sinon ça ne sert à rien de vulgariser